Entre fantasme et réalité chapitre 2

- Par l'auteur HDS Kline -
Récit érotique écrit par Kline [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Récit libertin : Entre fantasme et réalité chapitre 2 Histoire érotique Publiée sur HDS le 12-06-2014 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Entre fantasme et réalité chapitre 2
Nous flottons dans un état d’excitation commun, il repose sur le bord de la chaise la tête rejetée en arrière, l’ensemble de ses muscles se sont relâchés. Il semble si vulnérable, je profite de ce court instant pour l’imprimer dans mes souvenirs. Nous n’avons pas encore prononcé un seul mot ni l’un ni l’autre. Je m’attends à être dérangée d’une minute à l’autre par la sonnerie du téléphone, n’est ce pas ainsi que cela se déroule dans les films ? Pourtant rien ne vient perturber le moment, Je suis toujours entre ses jambes, je ne cesse de passer ma langue sur le bord de mes lèvres essayant de me convaincre que ce qui vient de se passer est réel. Il relève la tête et ses yeux capturent les miens.
«C’était… intéressant …» Il approche sa main et caresse délicatement ma joue, son pouce s’attardant sur la commissure de mes lèvres. Doucement j’avance ma langue à sa rencontre et effleure sa peau, un sourire se dessine sur ses lèvres.
« Je vais y aller… » En signe de confirmation, je hoche la tête. Il se redresse et entreprend de se rhabiller. Moi-même je m’écarte, et me sens tout à coup perdue au sein de mon propre bureau. Faut-il que je ramasse tout ce qui est tombé au sol ou attendre qu’il parte ? Je jette brièvement un œil à ma tenue et réajuste ma robe rapidement. Je lui tourne le dos impossible de m’inspecter de plus près et je n’ose imaginer la tête que je dois avoir. Je ne prie jamais mais à cet instant, je serai prête à invoquer toutes les divinités au monde pour espérer ne pas avoir une tête qui fait peur… Ma coiffure doit être dans un piteux état, quant à mon maquillage, faites que mes yeux n’aient pas coulé… Tout à coup je sens sa main sur mon bras, je fais volte face et me retrouve trop proche de lui. Cet homme est un appel au péché… Une fois de plus je me perds dans ses yeux, il obstrue mon environnement, plus rien ne compte.
« … Qu’est ce que tu en penses ? » Cela s’est reproduit, une fois de plus prise de court, et avec lui !
« Euh, je ne suis pas sûre de bien comprendre… » Répartie tout à fait inutile, il semble lire en moi comme dans un livre ouvert et je ne doute pas qu’il a bien conscience de mon trouble.
« Je disais, file moi ton numéro, je te passe un coup de fil ce soir, nous reparlerons du plan stratégique pour la cellule de crise. »
« Oh oui d’accord… C’est vrai que nous n’avons pas beaucoup travaillé... »
« Je ne dirai pas ça… » Il accompagne sa réponse de ce sourire en coin qui anime mes hormones déjà mises à rudes épreuves. Je lui tends machinalement mon numéro de portable griffonné à la hâte. Il s’en empare et ses affaires rassemblées sous le coude, tourne les talons aussi sec en refermant la porte derrière lui.
Un profond silence s’empare de la pièce, il se passe une ou deux minutes pendant lesquelles, je reste bêtement à fixer cette porte close et à balayer des yeux la scène du délit… Je ne pourrai plus rentrer dans mon bureau sans avoir des flashs de ce qui s’est déroulé aujourd’hui. Il va être hanté, j’aurai pu connaître pire. Je me sens un peu déstabilisée toutefois par son départ. Plus je tente d’y réfléchir et plus je m’interroge. Il est parti si vite. J’aurai du dire quelque chose au lieu de gober les mouches et de me perdre dans mes pensées. Je suis incapable de dire maintenant s’il y aura une suite. Il est resté concis, il n’a pas eu l’air déçu… Ou alors j’ai loupé quelque chose et je n’en suis tout bonnement pas consciente. Ces tergiversations me rendent folle. Je suis rattrapée par un instant de survie féminine, je parcours la pièce à la recherche de mon sac à main et fouille l’intérieur. Non contente de trouver ce que je cherche, je finis par m’installer sur ma chaise et en renverse le contenu sur mes genoux. Enfin je capture le petit miroir, je souffle une seconde et entreprends d’inspecter le reflet qu’il me renvoit. Premier soupir, mon maquillage a tenu le choc, je le relève de quelques centimètres et pousse un second soupir en constatant que mon brushing a un peu pâti de nos échanges mais rien d’irrémédiable. En revanche ce n’est clairement pas le moment de croiser quelqu’un, j’ai les joues rouges, et mes pupilles semblent dilatées ; à ma connaissance la dernière fois que j’ai eu ces yeux là ça remonte à mon adolescence quand j’ai fumé mon seul et unique joint… Mauvaise expérience que je n’ai pas jugé bon de renouveler. Je suis nerveuse, je ne cesse de taper du pied et de me mordre la lèvre. J’ignore ce à quoi je m’attendais, nous ne sommes pas un couple, il travaille avec moi, nous venons d’entamer une collaboration ensemble. Peut être juge t-il bon de conserver ses distances ? Je tente de me persuader que cela ne tient pas la route, il ne se serait pas lancé dans ce rapprochement en toute connaissance de cause pour faire marche arrière ensuite… Je ne sais plus, je n’arrive plus à aligner des pensées cohérentes.
Coup d’œil éclair à ma montre, il est 17h ! L’après midi a filé à tout allure, alors que j’ai eu l’impression inverse. Toujours est-il, je n’ai plus aucune motivation pour poursuivre le travail débuté maintenant et surtout ici alors que les effluves de son parfum flottent encore dans la pièce et surtout sur ma peau. Je décide de remettre un peu d’ordre, ramasse ce qui n’a pas résisté à nos assauts, et récupère mon pc portable ainsi que mes notes pour y passer un peu de temps à la maison. Je me tiens devant la porte, dernière inspection en arrière, mais tout semble à sa place, j’entrebâille la porte et constate non sans regret que mon voisin d’en face a déjà quitté son poste. Je file à toute allure à travers le dédale des couloirs, la tête baissée, en direction de l’ascenseur. Je n’aspire qu’à une chose : rentrer chez moi, sans avoir à tenir une discussion insipide avec quiconque. La plupart des bureaux que je croise ont la porte fermée, ou sont vides. Je passe bien devant le bureau d’une collègue mais je marche si vite, que je n’ai pas le temps de la voir relever la tête sur mon passage. Je suis en pilote automatique vers l’ascenseur. Une fois arrivée, je m’engouffre dans la cabine enfin soulagée. Tellement accaparée par mes pensées je ne me rends pas compte de l’arrivée de mon responsable, il lève imperceptiblement le bras m’intimant de lui retenir l’ascenseur. Ok mon karma vient de passer de chanceuse de l’année à : on ne t’épargnera rien…
« Vous permettez ? » Ai-je seulement le choix ?
« Vous nous quittez déjà ? »
« Euh oui, Nous avons déjà démarré le planning de travail, et nous sommes répartis des travaux personnels, toutefois j’ai un peu la migraine, je préfère prendre de quoi travailler chez moi ». J’ai la sensation de mentir effrontément, inutile de me voiler la face : c’est un pur mensonge. Mes tiques me reprennent, je me mordille les lèvres, mon corps se crispe en attendant sa réaction.
Il pose alors sa main sur mon épaule, je me fige de surprise.
« Aucun problème, j’ai confiance en vous, sinon je ne vous aurai pas confié de diriger cette mission, je ne me trompe jamais. »
J’esquisse un sourire crispé, sous le poids de son geste. Son regard est étrange, lui qui est toujours si avare de compliment, je crois ne l’avoir jamais entendu en prononcer à mon encontre. Sa main me dérange, il a toujours le regard fixe mais celui-ci a clairement dévié de mon visage, je me sens rougir de surprise. Je serre mes affaires contre ma poitrine et bredouille un piètre remerciement.
« Je vous remercie, je tâcherai de ne pas vous décevoir ». Je détourne la tête, incapable de le regarder en face. Je fixe le bouton lumineux des étages qui passe inexorablement à un palier inférieur. C’est interminable. Sa voix brise à nouveau le silence. Sa main a disparu, et cela me procure une bouffée de soulagement.
« J’aurai besoin de m’entretenir demain avec vous pour me rendre compte de votre travail, 10h30 ? »
« C’est noté… ». La sonnerie de l’ascenseur retentit, les portent s’ouvrent sur le hall. Je prends rapidement congés, non contente de quitter cet espace clos et cette sensation de malaise et je me dirige à la hâte vers la sortie pour rejoindre rapidement mon véhicule. Je laisse tomber mes affaires sur le siège passager et verrouille mes portières, signe direct de ma nervosité. Je ne me suis jamais sentie aussi bouleversée, était-ce un signe amical ? Je me suis sentie si mal à l’aise, il n’a pas pu ignorer mon trouble. Il ne l’a peut être pas fait exprès, il arrive qu’entre hommes, ils se tapotent l’épaule en signe d’assentiment. Mais alors pourquoi mon corps a-t-il réagit de la sorte. Toutes mes alarmes se sont mises à raisonner. Je n’ai jamais regardé mon patron autrement qu’avec sa casquette de dirigeant. Je crois même ne l’avoir jamais vraiment observé. Il doit avoir une quarantaine d’années, il est brun avec une haute stature, il me dépasse aisément d’une bonne dizaine de centimètres bien que je mesure 1m70. C’est un bel homme, mais son caractère est si ostentatoire qu’il ternit l’image renvoyé. Il est probablement marié et père de famille, bien que je n’ai jamais fais attention si des photos étaient présentes dans son bureau ou s’il portait une alliance. Ca ne m’a tout simplement jamais traversé l’esprit.
Je ne me souviens d’ailleurs pas avoir eu une conversation seule à seule avec lui, c’est peut être pour cette raison que j’étais nerveuse… ? Ai-je rêvé ce malaise ? Je vous ai parlé de mon karma ? J’appréhende déjà la réunion de demain matin, ce qui me rassure c’est que je ne serai pas seule, je compte bien faire la présentation en binôme, il ne me reste qu’à prévenir l’intéressé.
Trop abasourdi pour y réfléchir davantage, je me mets en route pour rentrer. J’habite un appartement en centre ville, les rues sont vivantes, mon quartier est animé et j’ai tous les commerces à proximité. Je dois vous faire une concession, mon choix s’est porté sur cet appartement en majeur partie à cause de la salle de bain, la pièce est spacieuse et très bien agencée, de plus j’ai la chance de cumuler douche et baignoire.
Le seul inconvénient mais qui ne m’a pas paru rédhibitoire le jour de la visite c’est que je n’ai pas de place de parking, un prix à payer pour mon petit cocon personnel. Aussi après avoir tourné dix minutes autour de mon immeuble, je me résigne à m’éloigner quelques rues en retrait pour enfin dénicher une place de stationnement. Evidement il s’est mis à pleuvoir, je passe donc le pas de ma porte, trempée. Cette fois, brushing et maquillage ont été mis à mal. Je laisse mes affaires dans l’entrée et pars en direction de la salle de bain. Je me mets en sous vêtements et enfile à la hâte mon peignoir, petite folie que je me suis offerte, le prix a été astronomique mais il est moelleux et confortable et à lui seul il a caressé mon corps plus de fois que tous les hommes avec qui j’ai partagé mon intimité. Non pas qu’il y en a eu beaucoup. Je me fais couler un bain chaud, et y verse une indécente quantité de bain moussant, je ne peux concevoir un moment de détente sans une nuée de mousse épaisse accompagnée d’un parfum envoutant propice à la décontraction. En attendant qu’il soit prêt je pars chercher mon téléphone portable, et le dépose sur la station d’accueil sur le meuble adjacent à la baignoire. Je fais défiler les playlists jusqu’à tomber sur « Mister tentation ». Une création personnelle inspirée d’un beau mâle… Déjà les premières notes d’Aaron se mettent à raisonner dans la pièce, une mélodie un peu mélancolique mais qui s’accorde avec la tension qui m’a parcouru dans l’ascenseur. Je chasse rapidement ses pensées, ôte peignoir et sous vêtements et pénètre dans l’eau chaude et parfumée.
Installée confortablement, je me laisse glisser doucement au cœur de cette chaleur, l’eau enveloppant mon visage. Je refais surface et peux enfin fermer les yeux et laisser les images de Mister tentation me revenirent à l’esprit. J’ai enfin tout le temps nécessaire pour savourer chaque parcelle de son torse découverte un peu plus tôt… La chaleur au creux de mes jambes refait peu à peu surface. Je sens la pointe de mes seins se durcirent malgré l’eau chaude qui les enveloppent. Dans cette atmosphère musicale et excitante, je fais lentement descendre ma main le long de ma poitrine pour épouser la forme arrondie de mes seins tandis que mes doigts en touchent la pointe tendue en des mouvements circulaires. La chaleur au creux de mes jambes s’accentue encore, aussi je fais descendre ma main le long de mon ventre jusqu’à mon pubis. Passant un doigt lentement entre mes lèvres, mes jambes écartées reposent chacune contre la paroi de la baignoire. Je me revoie assise sur le rebord du bureau les jambes écartées, une jambe calée sur son épaule et sa tête enfouie entre mes jambes… Humm je frotte imperceptiblement mon clitoris en savourant ces pensées, et bientôt un gémissement s’échappe de ma bouche, j’ai l’impression de ressentir les mêmes sensations que tout à l’heure… J’introduis un doigt en moi et pousse le plus loin possible. La chair de poule parcourt mon corps tout entier, mon souffle s’accélère et me fais haleter. Je décide d’introduire un second doigt, et très vite il rejoint le premier pour effectuer des mouvements appuyés à l’intérieur de mon vagin. Malgré l’eau autour, je me sens humide, mes vas et viens sont marqués, je sens l’orgasme se former au creux de mon ventre. Mes gémissements n’ont pas taris, de l’eau s’échappe du rebord de la baignoire mais ça n’a aucune importance, mon attention concentrée sur les sensations ressenties. J’imagine sa queue que j’ai tenue au creux de mes lèvres s’introduire à la place de mes doigts et me prendre durement. Ma respiration est bruyante, mon autre main agrippe le rebord de la baignoire. La boule de chaleur est prête à exploser, encore une poussée et enfin je sens la délivrance, laissant échapper un cri profond. Je retire doucement les doigts de mon sexe et les sort de l’eau, ils ont encore un peu de mon humidité, aussi je décide de les gouter, savourant les dernières vagues de plaisir dans mon corps qui font trembler mes jambes et produisent de petits clapotis sur la surface de la baignoire.
Les notes d’Aaron viennent de s’interrompre, remplacées par la sonnerie du téléphone. Quoi , Déjà ? Dans ma précipitation à vouloir me détendre dans l’eau du bain je n’ai pas pensé à me sortir une serviette, et mon peignoir repose trop loin. Aussi je me hisse sur les genoux et tends le bras vers le meuble ou repose le téléphone. Je le saisis mais la main rendue glissante, il m’échappe. Je ne sais pas comment je parviens à le rattraper in extremis. Ma position est précaire, j’ai envoyé valser de l’eau partout, et je me suis cognée le coude contre le rebord de la baignoire, mais il est hors de question que je loupe cet appel ! Le cœur battant à tout rompre, je décroche et prononce un allo à bout de souffle.
« J’ai bien cru que tu n’allais pas décrocher ! » son ton est moqueur.
« Je n’attendais pas précisément devant mon téléphone si tu veux tout savoir » Pour la première fois je me sens ravie d’avoir eu une répartie aussi rapide et bien trouvée. Bien que cette phrase me semble la plus longue jamais prononcée en une seule traite. Surtout garder le contrôle… C’est illusoire, je n’ai jamais contrôlé quoi que ce soit avec lui, depuis le début, je calque mon comportement sur le sien, si il y en a un qui a le contrôle c’est lui… Reste à savoir si ça me déplait.
« Ok… c’est étrange de discuter avec toi au téléphone, ta voix est différente »
« Comment ça différente ? »
« Je ne sais pas, tu as l’air d’avoir le souffle court, je me trompe ? » Non mais ce mec a des caméras planqués chez moi ou quoi ?
« Pas du tout… » Bon ma position est clairement inconfortable, je suis encore sur les genoux penchée sur le rebord de la baignoire, les bras à l’extérieur. Premièrement mes genoux me font souffrir sans parler de mon coude qui a déjà du changer de couleur. De plus je suis gelée, mes cheveux dégoulinent le long de mon cou ce qui accentue encore les frissons qui me parcourent. Aussi je décide de retrouver une position plus confortable en prenant garde de tenir le téléphone aussi loin que possible de l’eau.
« Mais qu’est ce que tu fais ? Tu es dans l’eau ? » Pour la discrétion on repassera. Que faire ? Nier ? Je n’ai jamais été spécialement douée pour ça.
« Je suis dans mon bain si tu veux tout savoir… Je n’ai rien prés de moi pour travailler, soit je te rappelle, soit tu me rappelles dans 30 minutes ? »
« Tu ne peux pas me dire que tu es nue dans ton bain et me raccrocher au nez » Sa voix est profonde, je me rappelle cette intonation, tout à l’heure alors qu’il me demandait de le sucer fort… Un nouveau frisson traverse mon corps mais il n’est pas causé par la température. J’ai envie de le provoquer, à distance tout me semble plus simple, je me sens forte, fière et surtout je pourrai caresser le rêve illusoire qu’à cet instant c’est moi qui a le contrôle...
« Oh mais au contraire, je peux tout me permettre… Te dire que mes seins sont durs et tendus à l’extrême, te faire imagnier ma chatte trempée par l’orgasme que je viens de me prodiguer il y a quelques instants… » Il ne répond pas immédiatement, et je me figure un instant qu’il n’est plus en ligne.
« Tu me fais durcir rien qu’à t’imaginer… Raconte moi, j’ai envie que tu me décrives tout ce que tu as fait depuis que tu t’es plongée nue dans ton bain pendant que je me branle ». Les mots qu’il vient de prononcer se répercutent dans toutes les zones érogènes de mon corps, je ressens un feu brûler en moi, il réveille des sensations qui me procurent un plaisir frénétique. Pourtant il n’est pas proche, je n’ose anticiper ce que je pourrai ressentir s’il me les prononce au creux de l’oreille…
Je prends un plaisir non dissimulé à lui relater étape par étape la manière dont je me suis caressée, l’imaginant sans peine de son côté entrain de glisser sa main contre sa verge en des mouvements de vas et viens rythmés par ma voix et mon récit.
« Hum, tu m’excites… j’ai envie de te prendre ! » La même image se répercute en boucle devant mes paupières closes. Nous nous sommes pour le moment donné du plaisir mutuellement mais nos corps ne se sont pas touchés, je n’ai pas éprouvé sa peau contre la mienne et je ne l’ai pas senti s’immiscer au plus profond de moi… Aussi je ne peux me contenir, et je suis presque spectatrice au moment ou je m’entends lui répondre.
« Si tu savais à quel point j’ai envie que tu me prennes fort… »
« Tu vas me rendre fou… donne moi ton adresse ! ». Un instant sous le choc de sa réponse, je reste silencieuse. Tout ceci ne me ressemble pas, des parties de jambes en l’air au travail et dans mon bureau en plus, alors que n’importe qui aurait pu rentrer… En même temps j’ai du avoir trois visites impromptues depuis que je suis dans cette boite mais quand même… Des échanges sexuels au téléphone avec un collègue de travail ? Non pas n’importe quel collègue !! Mister tentation ! Je veux bien faire abstraction de toute ma pudeur et de tous mes préjugés pour ce mec là, qui plus est après six moi de fantasmes, les choses prennent enfin une tournure engageante ! Je refais surface à temps, en m’apercevant qu’il attend une réponse de ma part, et pas un monologue silencieux avec ma conscience.
« Je suis au 7éme étage de l’immeuble Carlson dans le centre, tu peux y être rapidement ? » Je retiens mon souffle, faites qu’il n’a pas changé d’avis je n’y survivrai pas !
« Je suis là dans 45 minutes ».

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