EXHIBITIONS

- Par l'auteur HDS Emile -
Récit érotique écrit par Emile [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : EXHIBITIONS Histoire érotique Publiée sur HDS le 27-03-2012 dans la catégorie Dans la zone rouge
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EXHIBITIONS
C'est peu après notre rencontre qu'il s'est révélé être « mon maitre ». Les premières approches s 'étaient révélées très classiques et il avait su me séduire avec des choses simples : une petite attention, un bouquet de fleurs, un cadeau, une caresse délicate qui devenait osée, une vigilance particulière à mes désirs... Puis un jour, il perçoit mon fantasme un peu par hasard. Dans la chaleur de l'été, au bord de la mer, j'ai libéré mon corps de ses sous-vêtements. Un court short et un marcel en coton léger assez moulants constituent mon seul habillement et mettent en valeur mes courbes. Ma minuscule poitrine est soulignée par la tension du tissus. Ma chute de reins impose son galbe au regard alors que sa vêture pénètre profondément dans la raie de mes fesses. Mes grandes lèvres imberbes et proéminentes dessinent leur relief sous le tissu tendu sur l'aine. Notre ami Georges, très sensible à ma plastique, me fait chuter par jeu dans l'eau claire de la plage. Lorsque je me relève, le coton est devenu parfaitement transparent et ma nudité s'expose au grand jour.
« Je vais me changer » dis-je, rouge de confusion. Mais ma voix chevrotante cache mal mon plaisir d'être ainsi exhibée. Mon amant m’arrête de la main et commence par jeu à caresser en public mon intimité dévoilée, à proximité d'une terrasse surpeuplée . Je sursaute et mon corps se cabre. Mes cuisses s'écartent insensiblement. De nombreux yeux se tournent vers nous intéressés par ma plastique. Je suis au sommet de la honte et, en même temps, offerte. Je n'esquisse pas le moindre geste de protection lorsque Georges engage sa main sur mes fesses et baisse doucement mon short à mi cuisse, pour mieux m'exhiber. Puis mon amant relève le marcel et libère mes seins. Des murmures d'étonnement et d’intérêt jaillissent de la terrasse. Le cafetier a sorti ses jumelles pour ne rien perdre. Les mains des deux hommes s'agitent sur mon corps, un doigt s'égare en mon sexe, un autre entre mes fesses. Puis un orgasme brutal me secoue au point que je m'effondre, rattrapée, juste à temps, par quatre mains puissantes. Mon corps est secoué à nouveau de spasmes sous le regard intéressé et un brin pervers des touristes attablés . Je n'ai aucun souvenir de ce qui suivit. Sans doute avons nous fait l'amour pour calmer les hommes en rut, mais ce n'est pas certain.
A partir de ce jour, celui que nous appellerons désormais « mon maitre » ne cesse de faire montre d'imagination pour créer les conditions de mon plaisir. Il m'offre, tout d'abord, une robe terriblement transparente qu'il me demande de porter à même la peau lorsque nous recevons. L'effet est garanti. Certaines de nos amies, sûres de leur hétérosexualité, ne peuvent se retenir de glisser leurs mains sous le tissus et ne quittent mes zones érogènes qu'après mon plaisir. A chaque apparition en cette tenue, je sens mes seins se dresser, mon ventre se creuser, mon sexe et mon cul s'échauffer et la cyprine couler le long de les cuisses. Je me colle alors au premier qui me désire et l'aide à me fourailler de tout mon corps tendu et presque écartelé. Je suis rouge de honte, consciente de l'absolue indécence de mon geste, mais offerte à qui veut de moi. Je goûte peu les pénétrations de vits et ne jouis que sous la caresse. Hommes et femmes ont donc toute leur place. Pourtant, au gré du temps, ces petites réunions me semblent monotones.
C'est pourquoi, un beau jour d'hiver, mon maitre me convoque pour une visite coquine au musée du Louvre. Je dois revêtir uniquement, outre mes chaussures, une chaude doudoune ocre qui m'arrive au genou et des bas multicolores. Pendant tout le trajet, à pied et en métro, ma nudité à peine couverte exalte mes sens. Je baisse légèrement la fermette éclair de mon manteau pour montrer un peu de peau nue. Mais, rien n'y fait et mes compagnons de voyage restent indifférents. Seul un papy s'intéresse à l'échancrure. Je le gratifie d'une meilleure vision sur mes seins et mon ventre avant qu'il ne quitte la rame. Mon émotion visible et le chaud qui me monte au joues lui tire un sourire amusé et complice. A l'arrêt Louvre, je me ré-ajuste et quitte le wagon. Mon maitre m'attend à la caisse, en compagnie de nombreux touristes essentiellement asiatiques. A l'entrée du musée, il ouvre le manteau et me laisse ainsi à demi découverte et terriblement indécente.
Je suis à nouveau émue par l'obscénité de la situation. Nos compagnons de visite me contemplent à la dérobée. Mon bas ventre et mes fesses commencent à s’enflammer. Mon maitre me dissimule à la vision des gardiens, mais facilite l'accès à mon anatomie aux nombreux touristes en écartant souvent les pans du manteau. A plusieurs reprises, il m 'ôte ma pelisse devant une toile intéressante et me prend en photo avec elle. Seulement vêtue de mes bas et de mes chaussures, je suis d'une nudité insolente. Mes joues sont rougies de honte et de désir. Je lève les yeux et croise ceux de nombreux spectateurs émus et ravis du spectacle. Quelques regards torves complètent mon plaisir. Je sens ma poitrine durcie, l'humidité à mon entrejambe et la chaleur entre mes fesses. Instinctivement, j'écarte un peu mes cuisses et les pervers exultent. Nous recommençons de nombreuses fois cette scène au point que tout mon corps n'est plus qu'une zone érogène.
Devant la Joconde, mon maitre me dévêt à nouveau et me laisse plantée là pour discuter, en anglais, avec un groupe de japonais. Souriants et apparemment ravis, ils me rejoignent devant le tableau. Ils se positionnent à mes côtés et derrière moi et posent chacun une main sur mon corps. Je sursaute tout d'abord puis m'habitue au contact agréable de ces nombreuses mains douces. Lorsque les photos commencent, mon corps nu et obscène est constellé de mains qui, loin de cacher mes attributs, le met au contraire en valeur. Je suis au comble de l'émotion lorsque chacune d'entre elles commence à bouger imperceptiblement. Je me tords sous les nombreuses et incroyables caresses. Tout mon corps devient érogène et leurs mains s'agitent, s'agitent. J'exhibe les recoins de mon intimité bientôt occupés de petites mains fébriles. Mes cuisses sont trempées de mouille. La tension de mes seins est à peine supportable. Mon cul s'écarte et sollicite d'être pénétré. Un filet de bave coule de ma bouche ouverte qui se tord. Mes yeux se révulsent et je jouis. Mes jambes fléchissent et c'est portée par mille mains asiates que les orgasmes succèdent aux orgasmes. Mon corps écartelé donne à voir ses trésors et je hurle de bonheur. Lorsque les gardes se ruent pour m'expulser, les petites mains de mon plaisir menacent et j'ai le temps de me rendre présentable avant d'être jetée dehors. Mon maitre me rejoint un long moment plus tard, car il a donné copie photographique de la visite à nos amis japonais via leurs sophistiqués téléphones portables. « Une marche est franchie. Demain nous ferons mieux ! » dit-il en riant.
Et puis les semaines passent sans que rien n'intervienne. Je ne cesse de torturer mon corps sans résultat. La frustration me fait souffrir. Mais, un samedi de printemps, mon maitre vient me chercher avec un nouveau projet. Il s'agit de faire du lèche-vitrines dans les rues piétonnes du quartier. Il choisit de me revêtir de bottes de cuir ainsi que d'un large collier de clouté assorti. Il m'autorise aussi à porter un minuscule sac à dos de même matière. Mes premiers pas sont d'autant plus difficiles que mes sens sont en révolution. J'avance courbée et l'estomac noué, jusqu'à ce que je croise le regard admiratif de deux jeunes femmes de passage. Du coup je me déplie et avance d'un pas alerte. Mes sensations sont curieuses. Tantôt les regards me fuient, tantôt un intérêt excessif se manifeste et je suis photographiée par mille téléphones sur toutes les coutures, tantôt on me frôle et me touche. Je reste craintive malgré la présence en sécurité de mon maitre. Un passant m'interpelle : « enlève le sac que nous voyons ton dos ! » J'obéis, il me suit. « Accepterais-tu de nous montrer ton entre-jambes ? » Je m’arrête, m'assois sur le dossier d'un banc et écarte largement mes grandes lèvres humides puis me retourne pour écarter mes fesses excitées. J'entends le crépitement des appareils photos. J'aime ça au point de presque en défaillir. Un doigt anonyme déflore mon cul et s'éclipse. Je chancèle de peur et de plaisir.
Et puis je me redresse et reprends ma quête avec l'élégance d'une promeneuse lambda. Je me sens terriblement nue lorsque je consomme un café au comptoir d'un bar bondé ouvert sur la rue. Je suis protégée par les consommateurs lorsqu'un poivrot m'attrape par les hanches. « Tu dois être trempée de mouille et morte de peur » me dit le patron qui voit avec bonheur sa clientèle s'étendre. Il babille avec moi pour retenir le public, m'interroge sur mon ressenti d'exhibitionniste, me propose des soirées privées avec les notables de la ville. Je décline et reprends mon périple encore plus excitée. N'y tenant plus, je décide de m'écarter de la rue et d'aller me masturber dans un petit jardin public. Je m'allonge sur un banc, envahis mon cul et ma vulve de mes doigts, et ferme les yeux de plaisir. Alors que je m'astique, j'entends des bruits feutrés et entrouvre mes paupières. Une vingtaine de spectateurs s'est assise en demi cercle sur le sol autour de moi. Je suis au comble de l'excitation et incapable d'aller au bout tant ma poitrine tendue est douloureuse. Une voyeuse cinquantenaire comprend mon dilemme, se lève et s'approche pour peloter mes seins. Aussitôt j'enchaine les orgasmes et hurle de façon si spectaculaire que mon public m'applaudit. Encore une fois, je ne me rappellerai plus de la suite de l'histoire.
Puis les jours et les semaines passent, désespérément mornes. Quelques amants de passage me laissent insatisfaite. Jusqu'au jour ou mon maitre arrive avec l'idée du siècle : il s'agit de m’exhiber, de la manière la plus indécente qui soit, sur une chaine de télévision grand public piratée. Les réactions seront compilées sur tweeter et directement diffusées en bas de l'écran. L'idée me paraît grandiose, même si elle ne comporte pas, à priori, de contact physique avec les spectateurs. L'avenir nous prouva que c'était en partie faux. Les jours suivants sont occupés à écrire un scénario et à équiper un studio. Il s'agit de copier en plus gore le concept de « naked news », donc de diffuser de l'information en continu avec moi comme présentatrice-objet-sexuel. Nous optons pour un enregistrement sur fond noir avec mon maitre vêtu et cagoulé de noir comme dés-habilleur. Nous mobilisons rien moins que quatre caméras pour ne rien perdre de mon anatomie . J'en suis enchantée ! L'unique mobilier du studio est composé d'un pupitre transparent derrière lequel je dois me tenir debout. En face de moi, un gigantesque écran me donne l'image finale diffusée et un prompteur me dicte mon texte.
Pour la première fois depuis des mois, me voici nue, prête à être vêtue de nombreux tissus. Je suis tout d'abord équipée de bas de fine maille noirs puis d'un minimaliste porte jarretelles. Je me sens belle, comme cela et déjà excitée. C'est pire que d'être nue et bien plus indécent. Un string noir semi transparent ouvert au bon endroit accompagne un soutien gorge demi-sein qui laisse voir mes mamelons. Mes sens restent en révolution. La combinaison courte est en fine résille et tout cela ne voile que peu de chose. Mon image dans la glace m'électrise. Viennent ensuite des mocassins largement découverts qui ne masquent que les doigts de pied. Une jupe noire minimaliste, un chemisier blanc moulant et une veste à manches courtes assortie viennent compléter l'ensemble. Je me sens plus nue comme cela qu’au début. Et le grand soir arrive !
A la fin d'une météo au vocabulaire plus que sexué, l'ombre noire m'a ôté ma veste Mon porte jarretelles dépasse de la minijupe et mes seins sont déjà exhibés, soulignés par le soutien gorge noir indécent, sous la légère toile blanche du chemisier. En bas de l'écran, le tweet de jojo dit « à poil salope ! » La politique générale finit sans jupe ni chemisier. Une caméra de face montre le string fendu en gros plan puis mes seins excités aux pointes dressées. Une autre de dos s'attarde sur les reliefs de mon cul. Marcel286 éructe sur tweeter « bon dieu, branle toi en lisant ! » Je lis un texte qui me définit comme la première putain-journaliste et promet de l'indécent pour la suite. Pourtant, mon maitre, après avoir ôté la combinaison, ne semble nullement décidé à continuer l'effeuillage. La rubrique société est pourtant bien lubrique. Ses doigts gantés se promènent sur mes seins qui se tendent douloureusement au point que je hoquette. Un tweet anonyme dit « baise la ! » Il s'inscrit sur l'écran en lettre de feu.
Les faits-divers bien gores lui donnent l'occasion d'écarter la fente du string et de franchir mes lèvres. Mon clito est agité sans ménagement, mon vagin ramoné, et je me plie en deux sous l'assaut. On a tweeté, « bon dieu, emmanchez la ! » A la rubrique sportive mon cul est envahi et je reprends une position verticale (caméra dos puis face). En bas de l'écran un parieur sportif nous a écrit « 100 € à celui qui l'encule ! » Je suppose que cela a excité mon maitre car je vais éructer la rubrique culturelle le cul envahi par deux doigts plus que mobiles, les seins collés à notre unique meuble transparent. Le réalisateur envoie quelques annonces qui justifient sa participation à ce détournement de chaine. Épuisée, je reste ainsi, disloquée, le buste posé sur le pupitre, plus qu'indécente.
C'est à cet instant que la porte du studio est ouverte avec fracas et que j'entends « police, sortez vos papiers !» Deux pandores en uniforme vont me porter, pantelante et peu vêtue, vers le panier à salade puis, au commissariat, me poser en cellule. Je m'y endors épuisée. J'ai entendu toute la nuit les curieux se succéder pour venir contempler mon corps provocant par son accoutrement. Le lendemain matin je serai interrogée par un sympathique lieutenant qui me donnera enfin de quoi cacher ma presque nudité et ma totale indécence. Peu de gens ont vu ce piratage le soir de sa diffusion initiale. Par contre, il sera largement montré par la suite au nom de la liberté d'informer. Cela ma vaudra une grande célébrité. Le jour du procès, il sera projeté en totalité. Les trois juges masculins (heureusement!) m'ont condamnée à 50 heures de travail d'intérêt général. J'ignore quelle compétence me sera demandée ?... Quoique !...
Par la suite, mon maitre me proposera bien d'autres aventures. Mais celles-ci n'auront pas la même intensité...

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