Initiation candauliste épisode 1 la.naissance d'une idée
Récit érotique écrit par Tritibouille [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 04-07-2022 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Initiation candauliste épisode 1 la.naissance d'une idée
Vendredi 18h, Richard rentre d’avoir déposé les enfants chez leurs grands-parents.
-C’est moi ! C’est bon, j’ai déposé les enfants chez ma mère, ils sont ravis de les garder.
Manteau déposé, chaussures retirées, il s’engouffre dans le salon, pose son sac sur la table.
-Tu as pris ta douche, ça sent bon ! continue-t-il et pose le regard sur elle.
Rose tourne le dos face au miroir, dans la vapeur d’eau, on peut distinguer qu’elle est presque nue, un simple tanga rouge lui dessine à merveille son fessier.
-Je finis de me maquiller, tu vas pouvoir aller te laver, on doit être parti pour 18 h 30, on a au moins 30min de route.
Richard la regarde, elle est concentrée sur l'application d’un peu de fond de teint pour camoufler les cernes de la vie usante de parent. Bouche en cul de poule, elle dépose délicatement un joli rouge à lèvres bordeaux qui met en avant son sourire ravageur. L’eyeliner bien disposé, c’est une véritable chance de pouvoir partager ma vie avec elle, pense-t-il.
-Tu es sublime mon amour ! Je n’en ai pas pour longtemps à me préparer.
- J’ai fini, je vais m’habiller dans le salon, lui murmure-t-elle en lui offrant un volatile bisou quand leurs chemins se croisent.
Richard, sous la douche, Rose s’habille simplement, un chemisier blanc en coton légèrement transparent, une jolie perle de Tahiti en collier, et une de petites boucles d’oreilles dorées en forme d’anneaux. Un pantalon 7/8ème Prince de Galles en polyester ajusté à ces hanches naturellement sensuelles, de jolies sandales gladiateur croisé à talons aiguilles noirs mettent en avant ces petits pieds entretenus et lui donne une posture très féminine en bombant ces cuisses.
-Je suis prêt dans 5min, j’enfile ma chemise, tu peux préparer la gamelle des chiens demande Richard en arrivant dans le salon.
Rose s’exécute rapidement afin d’accélérer le départ pour la soirée, tout est prêt, manteau sur les épaules, nos deux tourtereaux se mettent en route pour passer un bon moment.
-Ça fait longtemps que nous ne sommes pas sortis en amoureux sans les enfants, tu es très beau.
-Toi aussi ma chérie, on va pouvoir souffler un peu. Il va y avoir de l’ambiance, tous les amis de ma sœur seront là.
Les voilà arrivés devant une belle maison de pierre blanche de style américaine desservie par une belle allée fleurie. La porte s’ouvre : -A vous voilà enfin ! Tout le monde est arrivé, on attend Richard pour le barbecue, les hommes sont perdus.
Magalie, sculpturale comme à son habitude. Petite blonde de 38 ans, visage très souriant ne dévoilant pas du tout son âge, sourire digne d’une présentatrice TV, une robe de soirée en paillettes dorée très courte et cintrée sublimée par un décolleté en V offrant une vision parfaite sur le joli 90D fraichement refait. Une paire d’escarpins dorée qui assortit à sa robe et finit son look de femme coquette et charmeuse.
-Magalie ! Comment vas-tu? Tu es ravissante ce soir. Je file aider les hommes au barbecue, je te laisse avec ta sœur, dit-il en lui faisant un bisou sur la joue et file dans la grande pièce qui dessert le jardin.
- Ça va très bien, oui ils sont tous sur la terrasse. Rose, ça fait une éternité, viens on va se servir un verre, j’ai pleins de choses à te raconter. Suis-moi !
- Ah oui je veux bien une petite coupe de champagne ! Alors toi quoi de neuf de ton côté ? Demande Rose pendant que sa sœur débouche une bouteille qu’elle vient de sortir du réfrigérateur.
-Tout va mieux, on a beaucoup discuté avec Eddy, on s’offre plus de libertés et ça nous fait beaucoup de bien, affirme Magalie la main tendue pour servir la coupe.
- C’est-à-dire, vous faite comment tu es déjà tout le temps au sport ou avec tes copines en soirée ? Et ça veut dire quoi vous vous offrez plus de libertés ? Interroge Rose dubitative.
- Tu sais, j’ai toujours besoin que ça bouge, et avec Eddy bah entre ces copains, le sport, et son boulot qui lui prend un temps pas possible. J’ai toujours eu besoin de nouveauté et de plaire, tu sais.
- Je ne vois pas où tu veux en venir, tu prends du temps pour toi quand il n’est pas là du coup, tu as une nouvelle activité ?
- Tu ne comprends pas ! Rigole Magalie. Tu sais que j’aime plaire, tu te doutes bien qu’à la salle de musculation j’ai du succès avec les mecs. On a discuté avec Eddy et il est d’accord, je peux quand je me sens seule m’évader avec un bel homme tant que ce n’est qu’une relation sexuelle sans lendemain, avoue-t-elle à Rose.
-Quoi ! tu vas voir ailleurs enfaite ! conclut Rose, le regard agacé.
- Oui, mais tu ne vas pas me croire, cela nous rapproche avec Eddy. Quand il rentre la nuit tard après son travail, je lui raconte en détail tout ce qu’il s’est passé, comment je me suis faite draguée, ce que je portais, comment était le mec, ce qu’on a fait.
- Et il aime entendre que tu t’es tapé un mec ? Il est beau et bien musclé comme tu aimes, je ne comprends pas ce qui te donne envie d’aller voir ailleurs.
- Il adore, l’interrompt la belle blonde. Quand je lui raconte, je le caresse en même temps et ça lui donne vraiment envie de faire l’amour. C’est tellement bon ces moments-là, on se retrouve comme à nos débuts et moi ça me calme ma libido, car tu le sais, ça ne s’arrange pas.
Rose regarde sa sœur, elle n’est pas d’accord avec leurs façons de casser la routine et ne comprend pas ce qui leur plait là-dedans.
Elle ne peut pas s’imaginer Richard avec une autre femme et n’a jamais regardé d’autres hommes comme de potentielles conquêtes sexuelles. Cette pensée… . Une image lui envahit l’esprit, cet homme qu’elle a soigné il y a un peu plus d’un an quand avec Richard ce n’était pas la joie. Un boxer professionnel opéré d’une hydrocèle avec une plait salement infecte, deux mois de soins, pansement à refaire tous les jours. Et toujours le même rituel, ce bel homme aux abdominaux saillants et au tour de bras relevant de la taille d’une cuisse, gênée à devoir baisser son slip pour être soigné alors que ce qu'il couvre aurait fait la fierté de beaucoup d'hommes. L’humidité de la compresse et la sensation de la main de sa soignante sur son sexe lui faisaient du bien dans cette période d’abstinence forcée. Il avait par moment de jolies érections dévoilant un sexe très agréable à regarder et qui a pu faire envie Rose à un moment donné, comme un besoin d'évasion et de nouveautés.
-Avec Richard, c’est la routine aussi, mais je ne sais pas si nous serions capables d’avoir de telles pratiques. Rétorque Rose le regard tournant afin de penser à autre chose que ce patient qui s'impose dans ces pensées.
Les deux sœurs discutent tranquillement, installer sur la terrasse en regardant les hommes se débattre autour du feu, pour cuire trois merguez et deux pilons de poulet.
Tous les sujets y passent, un grand débat sur l’éducation des enfants, la trop grande gentillesse de Rose, le côté déluré de Magalie sont mis à l’honneur par de francs de reproches lui indiquant qu’elle ne pense qu’à elle.
Comme bien souvent les deux sœurs ne sont pas d’accord, cependant inséparables et ne supportant pas de se faire la tête, Rose d’une voix conciliante affirme en montrant du doigt :-Bon, encore une coupe et on en parle plus, alors dit moi c’est qui le mec qui parle à Richard ? Je ne l’ai jamais vue.
-C’est le nouveau mec de Stéphanie, tu sais ma copine du sport ! Il n’est pas mal hein, taquine telle sa sœur connaissant bien ces gouts en matière d’homme.
-Non, je ne dis pas cela pour ça, il parle beaucoup avec Richard, ils ont l’air de bien s’entendre.
-Tu vas pouvoir lui parler sœurette, il est à côté de vous à table, il est très sympa, un avocat, je crois.
Les deux sœurs se séparent, Rose se balade et discute avec quelques copines de sa sœur. Faite d’un moule complètement différent et n'ayant aucun point commun avec ces filles folles de mode et de fêtes. Elle décide d’aller retrouver son homme et découvrir ce bel homme avec qui la conversation semble aisée.
D’un pas décidé, mais discret, elle se dirige vers les deux hommes qui semblent dans une discussion captivante.
Voyant sa femme arrivée Richard tend le bras pour la faire venir et avec un large sourire fier il annonce :-Ah, qui voilà, je te présente Rose, ma femme ! Mon amour, je te présente Serge, c’est le petit ami de Stéphanie.
Serge, un bon mètre quatre-vingt, brun ténébreux, barbe très bien entretenue, un corps mince habillé d’un galant costume bleu et de mocassins à pointes couleurs caramel. Une montre de grande valeur au poignet, une main venant attraper celle de Rose, il baisse les yeux, dévoilant un regard d’un bleu océan et viens l’apporter à sa bouche dans un mouvement de baisemains très charmeur :-Enchanté Rose, tu es d’une rare beauté ! C’est un plaisir de faire ta connaissance, nous discutions avec Richard et il me disait que tu es infirmière à domicile. Ils en ont de la chance tes patients, d’être soignés par une femme si jolie. Il est l’heure, il faut s’installer à table, nous sommes à côté, je crois.
Tous les trois se dirigent vers la grande table simplement dressée pour ce repas simple et convivial. L'attention de Serge a complètement bifurqué sur Rose et Richard ne semble plus exister à ces yeux.
Rose trouve sa place entre les deux hommes, ce qui au fur et à mesure du repas incite les deux voisins de chaises à discuter.
Richard les regarde, il trouve que Rose est captivée par les récits à peine croyables de ces exploits d’avocat.
Elle se passe la main dans les cheveux, les yeux émerveillés par le regard idyllique du bel homme. Elle avale ses mots et est tombée sous son charme, se dit-il un soupçon de jalousie naissante.
Contre toute attente, la serviette de Rose qui était sur ces genoux tombe. Serge dans la continuité de son comportement charmeur s’empresse de la ramasser et la rend poliment à sa propriétaire qui le remercie.
Le voir se pencher stimule l’arrivée d’une vision dans l'esprit de Richard, où le bel homme caresse la cuisse de sa femme sous son nez le plus naturellement du monde. Il devrait être jaloux, mais au contraire il s’excite de plus en plus, une érection incontrôlable vient confirmer cette sensation auquel il n’avait jamais pensée et n'avait jamais ressenti avant ce soir.
Et si sa femme s’offre les plaisirs d’un autre homme devant lui, pourquoi ressent-il de l’excitation alors qu’il devrait être jaloux. Cette idée est forte, il visualise déjà les deux amants s’envoyer en l’air sur un lit tel deux bêtes sauvages.
Gêné et ne voulant rien montrer, Richard décide de penser à autre chose et commence à discuter avec sa femme pour participer à la conversation qui semble si captivante pour Rose.
Rose aussi n’est pas en reste, elle aime beaucoup, cet homme, peut-être un peu trop sûr de lui, mais qui lui donne un charisme fou.
La conversation avec sa sœur et le comportement charmeur de ce dragueur, elle décide de se laisser aller à se faire courtiser, c’est agréable et bon pour son estime d’elle-même, elle se sent belle et désirée. Une sensation perdue depuis longtemps dans la monotonie des rapports de couple comme ce qui l’attend au retour à la maison, se dit-elle.
Peu motivé par le rapport peu stimulant qui l’attend à la maison, elle décide et trainer, elle profite à fond de cet homme qui en a oublié sa nouvelle petite amie en colère d’avoir été snobée toute la soirée.
Serge a les yeux très baladeurs, ils se perdent souvent dans le décolleté de Rose, il bouge beaucoup les cuisses pour toucher celle qui est devenue sa proie. Il ne s’occupe plus du tout de Richard, c’est comme s’il n’existait pas, il se comporte comme à un premier rendez-vous avec une femme célibataire.
Le repas se termine, tout le monde se lève, il est temps de boire un dernier verre et de songer à rentrer.
Le bel homme dans sa galanterie excessive laisse Rose se lever en première pour la suivre.
Quand elle se lève, une maille de la dentelle avec son tanga rouge qui ressort légèrement, sous l’effet du mouvement, vient s’accrocher au dossier de la chaise. Bloquée et ressentant ce qui se passe dans son dos, Rose regarde Serge qui est aux premières loges afin qu’il l’aide dans cette situation gênante, chose qu’il fait très discrètement.
-Merci, c’est gênant, je suis, désolé, rougit-elle se tournant vers son bienfaiteur.
L’intéressé se rapproche d’elle et lui glisse à l’oreille doucement pour que Richard ne puisse pas entendre ce qui se dit : -Très joli string, tu as un cul dément, ça doit être un régal de t’avoir dans son lit.
Choquée par ce qu’elle vient d’entendre, elle se projette et se voit nue dans un lit le chevauchant vigoureusement, ce mec imbu de lui-même, parfait dragueur et très fier, tous ce qu’elle n’aime pas, mais son esprit est plus fort et une excitation nouvelle la domine et l’enivre.
Un sourire gêné, elle se rapproche de Richard, qui est là derrière à regarder ce mec la draguer ouvertement, sans aucune réaction.
Elle se demande s’il a remarqué ce qui se trame dans son dos. Il n’est pas aveugle, mais n’ayant pas réagi, Rose n’a pas de réponse claire à cette question.
Richard a tout vu et cela a confirmé le fait que cette situation anormale l’excitait au plus haut point. Perturbé et ne sachant que faire de cette envie ou quel comportement adopter, il décide de prendre la parole : -Je vais me boire un whisky et on rentre ? Tu veux boire un verre, je crois qu’il reste du champagne.
-Non merci, mon amour, je vais aller aider Magalie à débarrasser la table et dire au revoir aux autres.
Richard et Serge partent se servir un dernier verre ensemble, ils s’installent sur le salon de jardin et discute.
-Il faudrait qu’on se revoie, je vous trouve super tous les deux. Demande Serge intéressé.
-Tu as surtout aimé le décolleter de ma femme, tu peux l’avoué je t’ai vu petit coquin, répond Richard libéré par les effluves de l’alcool maturé.
-On ne peut pas reprocher à un homme de regarder de jolie femme, j’ai toujours aimé les femmes rondes et comme tu as pu voir Stéphanie est toute fine, mais ne t’en fais pas je ne ferai rien de déplacé, affirme Serge persuadé que son mensonge va être gobé.
-Je n’en doute pas, j’en parlerai avec Rose et nous te ferons signe pour que tu viennes manger à la maison répond Richard par courtoisie, mais pas dupe sur les envies du prédateur.
Rose en compagnie de sa sœur débriefe de se bon repas et la remercie pour cette invitation :-Merci pour cette belle soirée, c’était très sympa !
-Alors, tu as beaucoup parlé avec Serge, je vous ai observé. Tu as vu, il est très sympa.
-Un peu dragueur à mon gout, je crois que je lui ai fait beaucoup d’effet, il ne m’a pas lâché du regard de toute la soirée.
-Oui et pour être honnête tu devrais l'essayer c’est un très bon coup au lit, discret, il ne dira rien et ne vas pas te faire le truc chiant du mec qui tombe amoureux et qui met la zizanie dans ta vie, avoue Magalie discrètement pour ne pas être entendue par d’autre.
-Ah bon ? Mais tu es incorrigible, non non ! Je ne suis pas intéressée j’ai ce qu’il me faut à la maison, répond Rose pas convaincue de son argument, mais avec aplomb.
La table débarrassée, les amis salués, les amoureux se dirigent en direction de la voiture bras dessus bras dessous dans la fraicheur de la nuit.
-Tu as passé une bonne soirée mon amour ? Demande Richard qui ouvre la porte à Rose pour qu’elle s’installe dans la voiture.
-Oui c’était sympa, ça m’a fait plaisir de voir ma sœur, ça faisait longtemps, avec les enfants on a plus de sorties justes nous deux donc cette soirée tombait à merveille.
-Moi aussi, cette soirée m’a fait du bien, en plus de te voir toute belle comme ça j’adore, j’ai pris beaucoup de plaisir à te regarder lui confie Richard en démarrant la voiture.
-Tu n’as pas été le seul ! rigole Rose pour partager son ressenti envers Serge.
- Oh oui j’ai vue, d’ailleurs il m’a dit qu’il souhaite nous revoir, mais ne m’a pas laissé son numéro. Je l’ai trouvé un brin fier qu’en penses-tu ?
-Oui même beaucoup trop, il est gentil, mais je ne sais pas si c’est une bonne idée de le revoir. Il est un peu lourd à mater tout le temps, il m’a même dit qu’il aimait mon string quand je suis resté accroché, tu te rends compte.
Richard, fixé sur la route, attentif aux mots de son épouse, replonge dans l’excitation que lui a faite vivre cette situation, mais ne se sent pas le courage d’avouer son ressenti à sa femme.
-Il ne manque pas de toupet dis donc ! Oui c’est très bien que nous n’ayons pas son numéro, on aura partagé une soirée et puis c’est bien. Conclut-il pour changer de conversation.
La route est calme, Rose n’explique pas les nouvelles pratiques hors normes de sa sœur pour ne pas donner d’envies à son homme et il ne comprendrait pas qu’elle n’est pas complètement comblée depuis quelque temps.
Lui semble satisfait et peu demandeur de plus donc cette idée ferait bien d’en rester à ce stade, se dit-elle.
Voiture garée, dans l'entrée, Richard pose son manteau sur le porte-manteau et se précipite vers la douche : -Je vais me laver, avec le barbecue je sens le feu, je te laisse te déshabiller je te retrouve au lit.
Rose étend son manteau à son tour et dans le salon, pose son sac à main sur la table. Son attention est attirée par une petite enveloppe rouge, elle la sort, décide de l’ouvrir et y découvre une petite carte accompagnée d’un préservatif sur lequel un smiley souriant est dessiné sur l’emballage au marqueur noir.
Sur la carte, il est écrit un numéro de téléphone et un petit mot l’invitant à partager un diner. C’est signé Serge, il n’a donc pas oublié de donner son contact, mais a préféré le faire discrètement.
Rose sans réfléchir cache la carte dans son portefeuille de peur que Richard ne tombe dessus et ne n'arrive pas à comprendre qu’elle n’a rien demandé.
Songeuse, émoustillée par cette manœuvre réfléchie et galante de Serge, Rose se déshabille pour ne garder que son petit tanga rouge, une nuisette de dentelle rouge transparente assortie et très sexy enfilée et prête à faire l’amour comme tous les samedis soir.
Elle s’installe sur le lit et attend l’arrivée de son homme en pensant à cette soirée. Rose n’arrive pas à penser à autre chose qu’à Serge, que lui arrive-t-il elle a envie d’autres hommes maintenant, elle constate que la simple pensée de ce beau mâle décidé lui provoque une profonde excitation et sa culotte s’humidifie à grande vitesse ce qui n’était pas arrivé depuis si longtemps.
-C’est moi ! C’est bon, j’ai déposé les enfants chez ma mère, ils sont ravis de les garder.
Manteau déposé, chaussures retirées, il s’engouffre dans le salon, pose son sac sur la table.
-Tu as pris ta douche, ça sent bon ! continue-t-il et pose le regard sur elle.
Rose tourne le dos face au miroir, dans la vapeur d’eau, on peut distinguer qu’elle est presque nue, un simple tanga rouge lui dessine à merveille son fessier.
-Je finis de me maquiller, tu vas pouvoir aller te laver, on doit être parti pour 18 h 30, on a au moins 30min de route.
Richard la regarde, elle est concentrée sur l'application d’un peu de fond de teint pour camoufler les cernes de la vie usante de parent. Bouche en cul de poule, elle dépose délicatement un joli rouge à lèvres bordeaux qui met en avant son sourire ravageur. L’eyeliner bien disposé, c’est une véritable chance de pouvoir partager ma vie avec elle, pense-t-il.
-Tu es sublime mon amour ! Je n’en ai pas pour longtemps à me préparer.
- J’ai fini, je vais m’habiller dans le salon, lui murmure-t-elle en lui offrant un volatile bisou quand leurs chemins se croisent.
Richard, sous la douche, Rose s’habille simplement, un chemisier blanc en coton légèrement transparent, une jolie perle de Tahiti en collier, et une de petites boucles d’oreilles dorées en forme d’anneaux. Un pantalon 7/8ème Prince de Galles en polyester ajusté à ces hanches naturellement sensuelles, de jolies sandales gladiateur croisé à talons aiguilles noirs mettent en avant ces petits pieds entretenus et lui donne une posture très féminine en bombant ces cuisses.
-Je suis prêt dans 5min, j’enfile ma chemise, tu peux préparer la gamelle des chiens demande Richard en arrivant dans le salon.
Rose s’exécute rapidement afin d’accélérer le départ pour la soirée, tout est prêt, manteau sur les épaules, nos deux tourtereaux se mettent en route pour passer un bon moment.
-Ça fait longtemps que nous ne sommes pas sortis en amoureux sans les enfants, tu es très beau.
-Toi aussi ma chérie, on va pouvoir souffler un peu. Il va y avoir de l’ambiance, tous les amis de ma sœur seront là.
Les voilà arrivés devant une belle maison de pierre blanche de style américaine desservie par une belle allée fleurie. La porte s’ouvre : -A vous voilà enfin ! Tout le monde est arrivé, on attend Richard pour le barbecue, les hommes sont perdus.
Magalie, sculpturale comme à son habitude. Petite blonde de 38 ans, visage très souriant ne dévoilant pas du tout son âge, sourire digne d’une présentatrice TV, une robe de soirée en paillettes dorée très courte et cintrée sublimée par un décolleté en V offrant une vision parfaite sur le joli 90D fraichement refait. Une paire d’escarpins dorée qui assortit à sa robe et finit son look de femme coquette et charmeuse.
-Magalie ! Comment vas-tu? Tu es ravissante ce soir. Je file aider les hommes au barbecue, je te laisse avec ta sœur, dit-il en lui faisant un bisou sur la joue et file dans la grande pièce qui dessert le jardin.
- Ça va très bien, oui ils sont tous sur la terrasse. Rose, ça fait une éternité, viens on va se servir un verre, j’ai pleins de choses à te raconter. Suis-moi !
- Ah oui je veux bien une petite coupe de champagne ! Alors toi quoi de neuf de ton côté ? Demande Rose pendant que sa sœur débouche une bouteille qu’elle vient de sortir du réfrigérateur.
-Tout va mieux, on a beaucoup discuté avec Eddy, on s’offre plus de libertés et ça nous fait beaucoup de bien, affirme Magalie la main tendue pour servir la coupe.
- C’est-à-dire, vous faite comment tu es déjà tout le temps au sport ou avec tes copines en soirée ? Et ça veut dire quoi vous vous offrez plus de libertés ? Interroge Rose dubitative.
- Tu sais, j’ai toujours besoin que ça bouge, et avec Eddy bah entre ces copains, le sport, et son boulot qui lui prend un temps pas possible. J’ai toujours eu besoin de nouveauté et de plaire, tu sais.
- Je ne vois pas où tu veux en venir, tu prends du temps pour toi quand il n’est pas là du coup, tu as une nouvelle activité ?
- Tu ne comprends pas ! Rigole Magalie. Tu sais que j’aime plaire, tu te doutes bien qu’à la salle de musculation j’ai du succès avec les mecs. On a discuté avec Eddy et il est d’accord, je peux quand je me sens seule m’évader avec un bel homme tant que ce n’est qu’une relation sexuelle sans lendemain, avoue-t-elle à Rose.
-Quoi ! tu vas voir ailleurs enfaite ! conclut Rose, le regard agacé.
- Oui, mais tu ne vas pas me croire, cela nous rapproche avec Eddy. Quand il rentre la nuit tard après son travail, je lui raconte en détail tout ce qu’il s’est passé, comment je me suis faite draguée, ce que je portais, comment était le mec, ce qu’on a fait.
- Et il aime entendre que tu t’es tapé un mec ? Il est beau et bien musclé comme tu aimes, je ne comprends pas ce qui te donne envie d’aller voir ailleurs.
- Il adore, l’interrompt la belle blonde. Quand je lui raconte, je le caresse en même temps et ça lui donne vraiment envie de faire l’amour. C’est tellement bon ces moments-là, on se retrouve comme à nos débuts et moi ça me calme ma libido, car tu le sais, ça ne s’arrange pas.
Rose regarde sa sœur, elle n’est pas d’accord avec leurs façons de casser la routine et ne comprend pas ce qui leur plait là-dedans.
Elle ne peut pas s’imaginer Richard avec une autre femme et n’a jamais regardé d’autres hommes comme de potentielles conquêtes sexuelles. Cette pensée… . Une image lui envahit l’esprit, cet homme qu’elle a soigné il y a un peu plus d’un an quand avec Richard ce n’était pas la joie. Un boxer professionnel opéré d’une hydrocèle avec une plait salement infecte, deux mois de soins, pansement à refaire tous les jours. Et toujours le même rituel, ce bel homme aux abdominaux saillants et au tour de bras relevant de la taille d’une cuisse, gênée à devoir baisser son slip pour être soigné alors que ce qu'il couvre aurait fait la fierté de beaucoup d'hommes. L’humidité de la compresse et la sensation de la main de sa soignante sur son sexe lui faisaient du bien dans cette période d’abstinence forcée. Il avait par moment de jolies érections dévoilant un sexe très agréable à regarder et qui a pu faire envie Rose à un moment donné, comme un besoin d'évasion et de nouveautés.
-Avec Richard, c’est la routine aussi, mais je ne sais pas si nous serions capables d’avoir de telles pratiques. Rétorque Rose le regard tournant afin de penser à autre chose que ce patient qui s'impose dans ces pensées.
Les deux sœurs discutent tranquillement, installer sur la terrasse en regardant les hommes se débattre autour du feu, pour cuire trois merguez et deux pilons de poulet.
Tous les sujets y passent, un grand débat sur l’éducation des enfants, la trop grande gentillesse de Rose, le côté déluré de Magalie sont mis à l’honneur par de francs de reproches lui indiquant qu’elle ne pense qu’à elle.
Comme bien souvent les deux sœurs ne sont pas d’accord, cependant inséparables et ne supportant pas de se faire la tête, Rose d’une voix conciliante affirme en montrant du doigt :-Bon, encore une coupe et on en parle plus, alors dit moi c’est qui le mec qui parle à Richard ? Je ne l’ai jamais vue.
-C’est le nouveau mec de Stéphanie, tu sais ma copine du sport ! Il n’est pas mal hein, taquine telle sa sœur connaissant bien ces gouts en matière d’homme.
-Non, je ne dis pas cela pour ça, il parle beaucoup avec Richard, ils ont l’air de bien s’entendre.
-Tu vas pouvoir lui parler sœurette, il est à côté de vous à table, il est très sympa, un avocat, je crois.
Les deux sœurs se séparent, Rose se balade et discute avec quelques copines de sa sœur. Faite d’un moule complètement différent et n'ayant aucun point commun avec ces filles folles de mode et de fêtes. Elle décide d’aller retrouver son homme et découvrir ce bel homme avec qui la conversation semble aisée.
D’un pas décidé, mais discret, elle se dirige vers les deux hommes qui semblent dans une discussion captivante.
Voyant sa femme arrivée Richard tend le bras pour la faire venir et avec un large sourire fier il annonce :-Ah, qui voilà, je te présente Rose, ma femme ! Mon amour, je te présente Serge, c’est le petit ami de Stéphanie.
Serge, un bon mètre quatre-vingt, brun ténébreux, barbe très bien entretenue, un corps mince habillé d’un galant costume bleu et de mocassins à pointes couleurs caramel. Une montre de grande valeur au poignet, une main venant attraper celle de Rose, il baisse les yeux, dévoilant un regard d’un bleu océan et viens l’apporter à sa bouche dans un mouvement de baisemains très charmeur :-Enchanté Rose, tu es d’une rare beauté ! C’est un plaisir de faire ta connaissance, nous discutions avec Richard et il me disait que tu es infirmière à domicile. Ils en ont de la chance tes patients, d’être soignés par une femme si jolie. Il est l’heure, il faut s’installer à table, nous sommes à côté, je crois.
Tous les trois se dirigent vers la grande table simplement dressée pour ce repas simple et convivial. L'attention de Serge a complètement bifurqué sur Rose et Richard ne semble plus exister à ces yeux.
Rose trouve sa place entre les deux hommes, ce qui au fur et à mesure du repas incite les deux voisins de chaises à discuter.
Richard les regarde, il trouve que Rose est captivée par les récits à peine croyables de ces exploits d’avocat.
Elle se passe la main dans les cheveux, les yeux émerveillés par le regard idyllique du bel homme. Elle avale ses mots et est tombée sous son charme, se dit-il un soupçon de jalousie naissante.
Contre toute attente, la serviette de Rose qui était sur ces genoux tombe. Serge dans la continuité de son comportement charmeur s’empresse de la ramasser et la rend poliment à sa propriétaire qui le remercie.
Le voir se pencher stimule l’arrivée d’une vision dans l'esprit de Richard, où le bel homme caresse la cuisse de sa femme sous son nez le plus naturellement du monde. Il devrait être jaloux, mais au contraire il s’excite de plus en plus, une érection incontrôlable vient confirmer cette sensation auquel il n’avait jamais pensée et n'avait jamais ressenti avant ce soir.
Et si sa femme s’offre les plaisirs d’un autre homme devant lui, pourquoi ressent-il de l’excitation alors qu’il devrait être jaloux. Cette idée est forte, il visualise déjà les deux amants s’envoyer en l’air sur un lit tel deux bêtes sauvages.
Gêné et ne voulant rien montrer, Richard décide de penser à autre chose et commence à discuter avec sa femme pour participer à la conversation qui semble si captivante pour Rose.
Rose aussi n’est pas en reste, elle aime beaucoup, cet homme, peut-être un peu trop sûr de lui, mais qui lui donne un charisme fou.
La conversation avec sa sœur et le comportement charmeur de ce dragueur, elle décide de se laisser aller à se faire courtiser, c’est agréable et bon pour son estime d’elle-même, elle se sent belle et désirée. Une sensation perdue depuis longtemps dans la monotonie des rapports de couple comme ce qui l’attend au retour à la maison, se dit-elle.
Peu motivé par le rapport peu stimulant qui l’attend à la maison, elle décide et trainer, elle profite à fond de cet homme qui en a oublié sa nouvelle petite amie en colère d’avoir été snobée toute la soirée.
Serge a les yeux très baladeurs, ils se perdent souvent dans le décolleté de Rose, il bouge beaucoup les cuisses pour toucher celle qui est devenue sa proie. Il ne s’occupe plus du tout de Richard, c’est comme s’il n’existait pas, il se comporte comme à un premier rendez-vous avec une femme célibataire.
Le repas se termine, tout le monde se lève, il est temps de boire un dernier verre et de songer à rentrer.
Le bel homme dans sa galanterie excessive laisse Rose se lever en première pour la suivre.
Quand elle se lève, une maille de la dentelle avec son tanga rouge qui ressort légèrement, sous l’effet du mouvement, vient s’accrocher au dossier de la chaise. Bloquée et ressentant ce qui se passe dans son dos, Rose regarde Serge qui est aux premières loges afin qu’il l’aide dans cette situation gênante, chose qu’il fait très discrètement.
-Merci, c’est gênant, je suis, désolé, rougit-elle se tournant vers son bienfaiteur.
L’intéressé se rapproche d’elle et lui glisse à l’oreille doucement pour que Richard ne puisse pas entendre ce qui se dit : -Très joli string, tu as un cul dément, ça doit être un régal de t’avoir dans son lit.
Choquée par ce qu’elle vient d’entendre, elle se projette et se voit nue dans un lit le chevauchant vigoureusement, ce mec imbu de lui-même, parfait dragueur et très fier, tous ce qu’elle n’aime pas, mais son esprit est plus fort et une excitation nouvelle la domine et l’enivre.
Un sourire gêné, elle se rapproche de Richard, qui est là derrière à regarder ce mec la draguer ouvertement, sans aucune réaction.
Elle se demande s’il a remarqué ce qui se trame dans son dos. Il n’est pas aveugle, mais n’ayant pas réagi, Rose n’a pas de réponse claire à cette question.
Richard a tout vu et cela a confirmé le fait que cette situation anormale l’excitait au plus haut point. Perturbé et ne sachant que faire de cette envie ou quel comportement adopter, il décide de prendre la parole : -Je vais me boire un whisky et on rentre ? Tu veux boire un verre, je crois qu’il reste du champagne.
-Non merci, mon amour, je vais aller aider Magalie à débarrasser la table et dire au revoir aux autres.
Richard et Serge partent se servir un dernier verre ensemble, ils s’installent sur le salon de jardin et discute.
-Il faudrait qu’on se revoie, je vous trouve super tous les deux. Demande Serge intéressé.
-Tu as surtout aimé le décolleter de ma femme, tu peux l’avoué je t’ai vu petit coquin, répond Richard libéré par les effluves de l’alcool maturé.
-On ne peut pas reprocher à un homme de regarder de jolie femme, j’ai toujours aimé les femmes rondes et comme tu as pu voir Stéphanie est toute fine, mais ne t’en fais pas je ne ferai rien de déplacé, affirme Serge persuadé que son mensonge va être gobé.
-Je n’en doute pas, j’en parlerai avec Rose et nous te ferons signe pour que tu viennes manger à la maison répond Richard par courtoisie, mais pas dupe sur les envies du prédateur.
Rose en compagnie de sa sœur débriefe de se bon repas et la remercie pour cette invitation :-Merci pour cette belle soirée, c’était très sympa !
-Alors, tu as beaucoup parlé avec Serge, je vous ai observé. Tu as vu, il est très sympa.
-Un peu dragueur à mon gout, je crois que je lui ai fait beaucoup d’effet, il ne m’a pas lâché du regard de toute la soirée.
-Oui et pour être honnête tu devrais l'essayer c’est un très bon coup au lit, discret, il ne dira rien et ne vas pas te faire le truc chiant du mec qui tombe amoureux et qui met la zizanie dans ta vie, avoue Magalie discrètement pour ne pas être entendue par d’autre.
-Ah bon ? Mais tu es incorrigible, non non ! Je ne suis pas intéressée j’ai ce qu’il me faut à la maison, répond Rose pas convaincue de son argument, mais avec aplomb.
La table débarrassée, les amis salués, les amoureux se dirigent en direction de la voiture bras dessus bras dessous dans la fraicheur de la nuit.
-Tu as passé une bonne soirée mon amour ? Demande Richard qui ouvre la porte à Rose pour qu’elle s’installe dans la voiture.
-Oui c’était sympa, ça m’a fait plaisir de voir ma sœur, ça faisait longtemps, avec les enfants on a plus de sorties justes nous deux donc cette soirée tombait à merveille.
-Moi aussi, cette soirée m’a fait du bien, en plus de te voir toute belle comme ça j’adore, j’ai pris beaucoup de plaisir à te regarder lui confie Richard en démarrant la voiture.
-Tu n’as pas été le seul ! rigole Rose pour partager son ressenti envers Serge.
- Oh oui j’ai vue, d’ailleurs il m’a dit qu’il souhaite nous revoir, mais ne m’a pas laissé son numéro. Je l’ai trouvé un brin fier qu’en penses-tu ?
-Oui même beaucoup trop, il est gentil, mais je ne sais pas si c’est une bonne idée de le revoir. Il est un peu lourd à mater tout le temps, il m’a même dit qu’il aimait mon string quand je suis resté accroché, tu te rends compte.
Richard, fixé sur la route, attentif aux mots de son épouse, replonge dans l’excitation que lui a faite vivre cette situation, mais ne se sent pas le courage d’avouer son ressenti à sa femme.
-Il ne manque pas de toupet dis donc ! Oui c’est très bien que nous n’ayons pas son numéro, on aura partagé une soirée et puis c’est bien. Conclut-il pour changer de conversation.
La route est calme, Rose n’explique pas les nouvelles pratiques hors normes de sa sœur pour ne pas donner d’envies à son homme et il ne comprendrait pas qu’elle n’est pas complètement comblée depuis quelque temps.
Lui semble satisfait et peu demandeur de plus donc cette idée ferait bien d’en rester à ce stade, se dit-elle.
Voiture garée, dans l'entrée, Richard pose son manteau sur le porte-manteau et se précipite vers la douche : -Je vais me laver, avec le barbecue je sens le feu, je te laisse te déshabiller je te retrouve au lit.
Rose étend son manteau à son tour et dans le salon, pose son sac à main sur la table. Son attention est attirée par une petite enveloppe rouge, elle la sort, décide de l’ouvrir et y découvre une petite carte accompagnée d’un préservatif sur lequel un smiley souriant est dessiné sur l’emballage au marqueur noir.
Sur la carte, il est écrit un numéro de téléphone et un petit mot l’invitant à partager un diner. C’est signé Serge, il n’a donc pas oublié de donner son contact, mais a préféré le faire discrètement.
Rose sans réfléchir cache la carte dans son portefeuille de peur que Richard ne tombe dessus et ne n'arrive pas à comprendre qu’elle n’a rien demandé.
Songeuse, émoustillée par cette manœuvre réfléchie et galante de Serge, Rose se déshabille pour ne garder que son petit tanga rouge, une nuisette de dentelle rouge transparente assortie et très sexy enfilée et prête à faire l’amour comme tous les samedis soir.
Elle s’installe sur le lit et attend l’arrivée de son homme en pensant à cette soirée. Rose n’arrive pas à penser à autre chose qu’à Serge, que lui arrive-t-il elle a envie d’autres hommes maintenant, elle constate que la simple pensée de ce beau mâle décidé lui provoque une profonde excitation et sa culotte s’humidifie à grande vitesse ce qui n’était pas arrivé depuis si longtemps.
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Les avis des lecteurs
Merci Tritibouile pour ce récit dont je devine déjà la suite et l'attends déjà avec l'impatience du candauliste que je suis depuis plus de cinq décennies Didier