Je serai ta reine

- Par l'auteur HDS Alexandre75 -
Auteur homme.
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Récit libertin : Je serai ta reine Histoire érotique Publiée sur HDS le 12-11-2025 dans la catégorie Dominants et dominés
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Je serai ta reine
Essoufflée, une fine pellicule de sueur recouvrant son visage, Clara atteignit enfin le quai de la station. Le prochain métro passait dans 7 minutes et il était déjà 17h54, un incident voyageur. Elle sentit son téléphone vibrer dans sa main, ce devait être Alexandre. Elle s'autorisait seulement à l'appeler par son prénom lorsqu'il traversait ses pensées.

[Je suis presque arrivé, je t'attendrai dans la chambre.]

Il avait terminé son message par un point qui n'avait rien de grammatical. Il n'était pas agressif mais elle savait que ce point ne souffrait aucune réponse, qu'il signait simplement les prémices de l'autorité à venir. Elle allait arriver en retard et devrait faire face aux conséquences. Cela l'excitait. Le corps ne ment jamais, elle pensa à l'air contrarié d'Alexandre qui l'accueillerait dans moins d'une demi-heure et elle sentit une légère contraction saisir son bas ventre. La chaleur diffuse de son front ondula alors sans prévenir jusqu'au creux de ses cuisses.

Prenant son téléphone, elle tapota.

[Je vais être en retard]

Il était prévenu. Inquiète, elle observa quelques instants leur conversation dans l'attente d'une réponse.

[•••]

Les trois points s'animèrent puis disparurent. Clara n'était pas inquiète du châtiment qu'il lui réserverait mais craignait son jugement car c'était la première fois qu'elle manquait aux termes de leur - accord -. Les règles étaient simples, le jeu pervers. Elle prit à cet instant conscience de l'importance qu'elle lui accordait et qu'elle refusait d'admettre jusqu'à présent. Ce ne serait pas un mercredi comme un autre.

Lorsque le métro défila sur la voie avant de s'arrêter, Clara prit soin d'observer son reflet déformé par la vitesse. Elle fixa son grain de beauté avant de le recouvrir de la pointe de son index droit et de le laisser glisser lentement vers la commissure de ses lèvres. Ce geste ne lui appartenait pas, c'était celui d'Alexandre qu'elle reproduisait. Lors des premiers instants de leur première rencontre, ils s'étaient faits la bise puis il avait silencieusement capturé son regard avec le sien et posé son doigt ainsi. C'est à cet instant qu'elle avait abdiqué prématurément, à cet instant qu'elle avait alors baissé les yeux et fixé ses lèvres. Elles esquissaient un sourire presque imperceptible mais tout à la fois doux et triomphant : à cet instant, elle avait décidé de lui appartenir.

Lorsqu'ils avaient commencé à s'écrire, elle avait apprécié sa franchise. À 23 ans, pas encore désabusée, elle n'en était pas moins déjà imperméable aux rites de séduction.

Bonjour, mon métier, ton métier, intéressant, j'habite ici, tu habites là, j'aime les chiens, tu préfères les chats, j'ai envie de m'engager, je ne veux rien de sérieux, je suis de gauche, tu es de droite, j'adore voyager mais je suis à fond pour l'écologie, j'adore lire et écouter de la musique, on se fait chier non ?

Tous ces faux semblants, ces petits rôles que l'on choisit d'interpréter en affinant son texte au gré des échecs. Non, avec lui cela avait été immédiatement différent. Il avait même pris le risque d'une formule qui l'avait marquée au fer rouge : « Je veux que tu sois ma chienne, je veux que tu sois ma reine. »

Clara sortit de la bouche de métro, retira ses écouteurs et les rangea dans leur étui blanc. Dans le métro, quand elle n'écoutait pas de musique, elle aimait activer la réduction du son afin de s'isoler dans une bulle de silence qui lui permettait de se plonger dans ses pensées. Elle était alors sensible aux visages et aux attitudes, s'imaginant les vies qui se dissimulaient derrière les masques que nous nous choisissons. Cependant, il était déjà 18h17 et elle avait besoin de l'incandescence parisienne, de son bruit et de ses voix mêlées, de ses dernières lueurs de jour avant de s'abandonner à l'obscurité. Elle avait besoin de respirer, de se sentir vivante. Oui, elle se sentait reine, sa beauté insolente l'y aidait c'est certain. Mais à cet instant précis, plus que toute autre chose, elle avait envie d'être une chienne. Elle avait envie d'être sa chienne.

Elle consulta son téléphone et y trouva le message qu'elle avait attendu depuis trois semaines. Cinq caractères seulement.

[68…]

Cette fois les trois petits points n'étaient pas animés. Ils étaient aussi fixes que péremptoires, menaçants. Elle marcha rapidement vers l'hôtel éblouie par le jeu des lumières de la ville à la tombée de la nuit. Elle n'avait pas l'habitude de traverser les lobbies en saluant de manière assurée les réceptionniste, mais dans un souffle de bravoure, elle se dirigea vers les ascenseurs. Après avoir appuyé sur le bouton du sixième étage et attendu que les portes se referment, elle pris une grande inspiration et ferma les yeux.

Ding.

Ses pas s'enfonçaient dans la moquette épaisse et feutrée du couloir qui lui renvoyait la charge des battements chaotiques de son coeur. Chaque pas qui la rapprochait de la chambre numéro 68 attisait en elle un désir qui, elle le savait et le réclamait, lui arracherait jusqu'à la dernière once de raison dans quelques instants. Elle était saisie par une chaleur vertigineuse que nourrissait ce sentiment honteux de défier la morale.

Une petite plaque de métal sur laquelle était gravée le numéro 68. Le temps s'arrêta. Les battements de son cœur et sa respiration également cédant toute la place à l'appréhension. Puis, d'un geste tremblant et saccadé elle frappa trois fois sur la porte. Deux coups rapides suivi d'un dernier. C'était le code. Le signal que le jeu reprenait et que plus rien d'autre n'existait.

Lorsque la porte s'entrouvit de quelques centimètres, ce fut pour ne laisser percer qu'un voile d'obscurité. Elle la poussa lentement et pénétra dans la chambre sans un mot. Elle ne voulait pas rompre le silence avant d'avoir croisé le regard d'Alexandre. Son corps se raidit sous l'effet du stress lorsqu'elle claquait délicatement la porte derrière elle. En face, on pouvait apercevoir le bout du lit ainsi que l'ondulation des lourds rideaux fermés. On devinait que la seule lumière était celle d'une minuscule veilleuse accrochée à la tête de lit. Cette dernière suffisait à projeter l'ombre d'Alexandre sur le mur qui faisait face au lit, sur la droite de Clara. Elle savait qu'il l'attendait, qu'il lui revenait de briser le silence religieux qui pesait dans l'air et sur ses épaules.

Elle s'avança et le découvrit sur le bord du lit, les jambes tendues mais croisées, un verre d'eau à la main. Son corps si raide il y a quelques secondes encore avait décidé de la lâcher et en s'avançant vers lui, tandis qu'elle croisait enfin son regard, ses jambes cédèrent et elle tomba à genoux. Elle n'était qu'à 50 centimètres de lui et elle pouvait désormais sentir les effluves envoûtantes de son parfum.

— Je suis dé… je vous prie de m'excuser pour mon retard.

— Tu as soif ?

— Non c'est gentil, merci.

Il se redressa et, d'un seul pas, se rapprocha de Clara. Elle sentit alors l'étoffe de son pantalon entrer en contact avec le bout de son nez puis avec ses lèvres. Elle sentait son propre souffle, chaud, et dans une longue expiration et plaqua le bout de sa langue contre le sexe d'Alexandre qui gonflait lentement mais sûrement en se gorgeant de sang. Alexandre posa alors une main sur le haut de son crâne avant d'exercer une pression qui serra un peu plus son sexe contre le visage de Clara.

Elle pensait alors naïvement qu'il déboutonnerait son pantalon pour libérer l'objet de son désir et forcer l'entrée de sa bouche mais il la releva en la tenant par les cheveux. Elle avait les yeux fermés mais elle pouvait sentir le souffle d'Alexandre se mêlait au sien. Leurs lèvres s'effleurèrent avant de s'immobiliser. Il la serrait contre lui, d'une main sur la nuque et l'autre dans le bas de son dos. Puis dans une course de la nuque qui passa entre ses omoplates et rejoignit la courbure naissante des fesses de Clara, Alexandre s'empara de celles-ci par le bas. Elle pouvait alors sentir ses doigts proches de sa vulve et de son anus.

Leurs respirations se faisaient de plus en plus haletantes et leurs baisers désordonnés de passion. Dans une danse de langues effrénée, la salive prenait possession de leur visage. D'une main, Alexandre avait baissé la fermeture éclair de sa jupe. Clara la laissa alors glisser le long de ses jambes. Elle portait un collant noir, opaque, qui lui enserrait la taille. Elle leva les bras pour lui permettre d'enlever son pull. Il la retourna brusquement et la poussa sur le lit. Les lieds encore posés sur la moquette, seul le haut de son corps était allongé sur le lit. Les draps étaient doux, propres et secs.

Alexandre posa un genou au sol et se saisit d'abord de sa jambe gauche qu'il plia vers le haut afin de lui retirer son mocassin de cuir bordeaux. Il prit le temps de sentir la douce odeur de transpiration du pied de Clara avant de faire de même avec la jambe droite. Puis, il enfonça son visage et sa langue entre ses fesses, les mains fermement arrimées à ses hanches. Clara se sentait fiévreuse et ne contrôlait plus son bassin qui s'agitait de légers spasmes au rythme des poussées de la langue d'Alexandre.

- Tu le sais, tu es ma reine. Mais là, tout de suite, j'espère que tu le sais, tu n'es rien d'autre que ma chienne.

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