Jules et Nathan - Saison 3 - Episode 5 - histoire érotique

Fin juin 2013 - Lycée de Maxime


- Lafargue Maxime, Lafargue Maxime… Putain ils m’ont mis où sur cette liste !
- Si tu regardes dans le cursus littéraire tu ne trouveras pas. Les scientifiques c’est sur ce tableau, dit Nathan tout en commençant à lire les listings.
- Alors ?
- Merde ! dit Nathan en mimant un air déçu et en se tournant vers Maxime “Y’a écrit Recalé”.
- De quoi ? ‘Tain je le savais ! J’ai complètement foiré le truc. J’aurais dû t’écouter frangin, je t’ai envoyé chier pendant mes révisions alors qu’au final j’en avais besoin, et que tu ne voulais que m’aider. Et voilà le résultat.
- Non mais je déconne, t’es admis mention bien.
- Tu déconnes ?
- Tu t’appelles bien Maxime Lafargue ? T’es bien mon frère ? Donc tu es admis mention bien ! Félicitations !
- Wooouuuhou ! hurla Maxime en sautant dans les bras de son frère. “Je devrais te tuer pour la frayeur que tu m’as faite, mais je préfère te remercier parce-que… c’est quand même grâce à toi. Je sais qu’en ce moment c’est un peu tendu entre nous, mais je t’aime quand même tu sais.”
- Quand même ? Ouais bon c’est toujours ça de pris.
- Ok je t’aime très fort alors si tu préfères !
- Je t’aime aussi frangin, répondit Nathan en le serrant à nouveau dans ses bras. “Et c’est toi qui a fait le boulot, je t’ai juste mis sur les rails. Je suis fier de toi, et je suis sûr que les parents le sont aussi.”

- Maxime ! Maxime ! hurlait Alban en courant vers lui. “Je suis admis ! Mention bien !” Sans même réfléchir il se jeta sur lui et l’embrassa fougueusement, à lui en faire perdre l’équilibre, devant plusieurs de leurs camarades pour le moins étonnés.
- Moi aussi mec ! Putain je suis trop content !
- Félicitations ! cria Alban avant qu’ils se prennent dans les bras l’un de l’autre.


Nathan de son côté était déjà au téléphone avec Jules : “Ouais il l’a eu, mention bien. Il pète littéralement un câble. Oh et deuxième bonne nouvelle il s’est remis avec Alban, une fois encore tu avais raison. Ouais j’te le passe. Maxime ?! Jules pour toi au téléphone ! Lâche ton mec deux secondes il ne va pas s’envoler…” Max s’exécuta et arracha le téléphone des mains de son frère :
- Jules ? Je l’ai vieux ! Mention bien !
- C’est super mec, félicitations ! Je suis super fier de toi ! Y’a un truc que je voulais t’annoncer moi-même. On te laisse l’appart’ avec Nathan, tu me feras le plaisir d’organiser la fête de ta vie ! T’invite qui tu veux, et tu t’éclates !
- Vous êtes trop cool ! Je te repasse Nathan il pleure déjà dans son coin parce-que je te parle trop longtemps.


Ils restèrent un moment ensemble au lycée, puis Max et Alban partirent retrouver le reste de leurs potes pour faire le bilan du bac et préparer la future soirée.
Ils étaient déjà tous réunis dans le bar où ils avaient leurs habitudes lorsque Max et Alban arrivèrent pour les rejoindre. Ils commencèrent par un tour de table pour dire bonjour, et très vite sentirent qu’il se passait quelque chose d’étrange. D’un simple regard ils savaient ce qu’il leur restait à faire, et pour une fois c’est Alban qui le premier se lança :
- Hum… alors je sais que certains d’entre vous ont dû entendre la rumeur. Je veux dire, sur les résultats au lycée. Et, euh…
- Alban, t’es pas obligé…
- Laisse s’il-te-plait. Cette rumeur est vraie. Il y a à peu près un an, je me suis rendu compte que celui que je pensais aimer comme on aime un pote, je l’aimais en fait comme on aime… son mec ? ‘Fin je l’aime quoi. Ça n’a pas été facile à accepter… encore moins à vivre. Mais maintenant je ne pense pas mentir en disant que je suis très heureux.
Pour beaucoup c’était la surprise, sauf Camille qui était déjà au courant par Max. Mais tous semblaient l’accueillir assez bien. Ils passèrent ensuite une bonne partie de la soirée à répondre un peu aux questions de tout le monde sur leur rencontre, leur relation, et le reste.




- J’hésite entre le bleu indigo et le gris souris.
- Le bleu fait mieux ressortir tes yeux. Et puis la coupe est plus belle, t’es encore plus sex’ ! J’en connais qui vont baver pendant la cérémonie.
- Arrête ça me stresse ! Jules enleva sa veste et vint s’asseoir à côté de Nathan.
- Choisir ton costume te stresse ? C’est pas ce que tu préfères le matin ?
- Non, enfin si mais seulement après t’avoir maté en train de dormir. Mais là pour le mariage, tout est flou, je n’y arrive pas.
- Jules… Ce n’est qu’un costume.
- Mais non ! Il faut que ce soit parfait ! Je dois être parfait, tu dois être parfait, Tad doit être parfait, le repas doit être parfait, la salle, le personnel, la voiture, la cérémonie… tout doit être parfait !
- Oula. Hé, calme-toi ! Tu vas saigner du nez. Tu sais que le parfait n’existe pas. Même moi je ne suis pas parfait… ironisa Nathan.
- Oui mais…
- Mais quoi ? Parce-que tu ne supportes pas d’être pédé, et que tu penses que ta famille non plus, si ce n’est pas parfait on te le reprochera encore plus ? Tu es ce que tu es, et nous sommes ce que nous sommes. On est une famille, et pour ton fils tu te dois d’être fier de ce que tu es, sinon comment lui pourra être fier de toi ? Et ceux qui ne sont pas heureux pour nous on les emmerde ! Ce mariage c’est pour nous, parce-qu’on s’aime, parce-qu’on veut vivre ensemble. On n’a rien à prouver.
- Mais…
- Mais rien ! Merde ! Je t’aime mais j’te jure que parfois tu me fais vraiment chier !
Nathan claqua la porte de la chambre et s’étala sur le lit, tandis que Jules était resté debout, fixant le paysage à travers la fenêtre. Au fond de lui, il savait que Nathan avait raison, mais il ne pouvait se résigner. C’est alors que Tad se mit à pleurer, aussitôt Nathan sortit de la chambre en lançant “C’est moi qui l’ait réveillé avec la porte, j’y vais.”

Quelques minutes plus tard, Jules passa à son tour la porte de la chambre de Tadzio. Et lorsqu’il découvrit son fils dans les bras de son futur mari, il ne put s’empêcher de sourire.
- C’est vrai que je te fais chier ?
- Hé pas de mots de ce genre devant Tad ! Mais franchement en ce moment oui, tu deviens invivable. T’es jamais là, tu bosses tout le temps, quand tu rentres t’es d’une humeur horrible. Je ne te cache pas que…
- Que quoi ?
- Que parfois je me demande si tu as vraiment envie de te marier. Ou si le problème c’est moi.
- Le problème c’est moi. Si je bosse autant c’est parce-que pendant ce temps je ne pense à rien. Ce n’est pas que je ne veux pas me marier, c’est juste que… que ça me stresse. A mort.
- Alors on ne se marie pas.





Max arriva enfin chez Camille, qui pour l’occasion organisait une soirée avec un pas mal de leurs potes. Aussitôt passé la porte, Camille lui sauta au cou :
- Je suis trop contente que tu sois venu ! Je suis hyper fière de toi pour tout à l’heure.
- C’est Alban qui a parlé.
- On s’en fou. Non mais je suis hystérique là ! Bon, ok j’ai déjà un peu bu. Allez viens t’éclater !
Elle l'entraîna au milieu des autres et le présenta à des lycéens qu’il ne connaissait pas.
- Alban est déjà arrivé ?
- Ah… euh.
- Quoi ?
- Il n’a pas pu venir. Il ne t’a pas prévenu ?
- Bah non.
- Apparemment il est coincé avec ses parents dans un dîner, je n’ai pas tout compris.
- Ah…
- Mais on s’en fou ! Eclate-toi !

Quelques heures plus tard, la fête passait par ses heures un peu plus calmes, lorsque Camille lança l’idée :
- Hé les filles ! Je vous ai déjà parlé de Max ?
- Ouais, aussi beau que tu nous l’avais décris.
- Et en plus c’est un putain de musicien. Max ! Fais nous un truc au piano !
- Non c’est pas l’ambiance. Et puis j’ai pas trop envie…
- Allez ! Tu fais la gueule depuis tout à l’heure là ! Ton mec n’est pas là c’est pas grave, tu vas le revoir. Allez s’il-te-plait ! Pour moi !
- J’ai pas joué depuis des semaines, et j’ai bu.
- Joue Explorers de Muse ! S’il-te plait… dit-elle en mimant un air très triste pour finir de convaincre Max.
- Bon ok, mais ouvre tes oreilles parce-que ce sera la dernière fois de ta vie que tu m’entendras chanter.
Max s’installa derrière le piano, il effleura quelques touches du bout de ses doigts, puis il commença la mélodie qu’il joua un moment avant de commencer à chanter. Lorsqu’il se mettait à jouer, il semblait complètement déconnecté, mais le résultat était réellement spectaculaire, et sa voix comme ses talents de musicien éblouissaient toutes les personnes présentes.
Finalement, une fois lancé, il continua avec d’autres morceaux de ses groupes favoris : Charlie Brown ou Paradise de Coldplay, Feeling good, I belong to you ou enfin Sunburn de Muse. Après le solo qu’il avait revisité au piano, il continua de chanter :

“And she burns like the sun
And I can't look away
And she'll burn our horizons make no mistake

And I'll hide from the world
Behind a broken frame
And I'll burn forever
I can't face the shame”

Alors qu’il finissait cette dernière chanson avec une dernière mélodie au piano, il découvrit avec surprise Alban qui l’observait depuis un long moment dans l’encadrement de la porte. Portant un mangifique costume bleu marine, une cravate marine elle aussi dénouée autour de son cou, il était vraiment sexy. Et le regard empli de tendresse, d’amour, et de fierté qu’il posait sur Max, ça aussi ça le rendait sexy. Aussitôt Max se leva et courra se jeter dans ses bras.

Après le mini-concert privé de Max, la soirée reprit véritablement de l’ambiance. Tous se remirent à danser et à boire, à l’exception de Max et Alban qui, accolés contre un mur dans le couloir, s’embrassaient fougueusement.
- Putain tu m’as trop manqué ! Pourquoi tu ne m’as pas dit que tu ne venais pas ?
- Parce-que mes parents m’ont pris en otage au dernier moment, et que sortir mon téléphone durant le diner de famille revenait à signer mon arrêt de mort.
- T’es au courant que tu dois te faire pardonner pour ça ? répondit Max en souriant avant d’à nouveau l’embrasser.
Leurs bouches se collaient entre deux respirations, leurs mains se baladaient cherchant toutes les ouvertures que leurs fringues permettaient pour espérer entrer en contact avec leurs peaux brûlantes. Alban se retrouva rapidement avec sa chemise ouverte, les mains de Max glissant sur son torse puis dans son dos. Max lui avait bloqué son t-shirt derrière son cou comme le permettait sa large encolure en V.
- J’ai réussi à tenir tout le repas en me disant que j’allais devoir m’excuser. Alors évidemment que je vais le faire !
Alban l’attrapa par la taille et le poussa contre une porte, ouvrant dans une chambre libre, qu’il referma aussitôt. Une fois à l’intérieur il laissa tomber sa veste et sa chemise, tandis que Max déboutonnait déjà son slim et jetait ses baskets. Ils s’écroulèrent sur un grand matelas posé à même le sol sans même se décoller l’un de l’autre, ils finirent de se déshabiller pour se retrouver rapidement en soixante-neuf l’un sur l’autre. Après un moment, Alban amena Max à s’allonger, tendit ses fesses vers lui et commença à les dévorer avec sa langue habile. La musique couvrait largement les premiers gémissements de Max qui se faisait littéralement dévorer par son mec. Ses mains agrippaient le matelas tant il prenait déjà son pied, ses cris devenaient puissants mais il les étouffait eux aussi dans le matelas pour ne pas alerter les autres.
- Attends ! dit Alban en se levant pour aller rechercher sa veste.
En revenant Max l’attrapa par le cou pour qu’il vienne l’embrasser et ils se retrouvèrent à nouveau l’un sur l’autre. Max passa ses jambes autour de la taille d’Alban pour qu’il soit encore plus collé à lui et ce dernier, qui retrouva un préservatif dans sa veste, commença à pénétrer son mec. Il se mit alors à donner de vigoureux coups de reins et en coeur ils commencèrent à crier leur plaisir. Ils étouffaient leurs cris en s’embrassant langoureusement. Max s’agrippait aux épaules d’Alban, griffant la peau qui recouvrait ses omoplates saillantes. Quand ils ne s’embrassaient pas, leurs joues étaient collées l’une à l’autre, leurs respirations à l’unisson, leurs gémissements encourageants l’autre à donner toujours plus.
Alban finit par s’allonger à son tour, et Max vint le chevaucher, s’appuyant sur ses pectoraux de nageur pour chaque fois mieux s’empaler.

Après de longues minutes d’ébats intenses, Alban finit par jouir et remplir la capote. Une fois retiré il se mit à sucer Max jusqu’à ce que ce dernier lui aussi trouve l’orgasme. Puis Alban, du bout de sa langue, vint lécher cette semence étalée de son nombril jusqu’à ses pecs.
Alban renfila vite fait son pantalon de costume et sa chemise puis sortit de la chambre pour aller se chercher à boire.
Max lui, décidé à enfin profiter de la fête et à s’éclater, ne renfila que son slim et sortit torse-nu se jeter au milieu de la piste de danse.

Quand Alban revint il découvrit son Max, assez éméché, grimpé sur la table en train de danser avec un groupe de filles toutes excitées de voir un si beau mec, et qui étaient assez collées contre lui !
- Hé mec, ma copine veut ton numéro ! Elle dit que t’es trop bien goalé et que tu dois baiser comme un dieu ! glissa l’une d’elles à son oreille tandis qu’elle se déhanchait contre lui, et qu’elle tenait ses mains sur ses hanches.
- Je ne sais pas si mon mec va être d’accord, répondit Max en souriant. Les filles se mirent à rire puis continuèrent de danser avec lui. Alban arriva sur elles et cria :
- Les filles, c’est mon mec.
Elles s’arrêtèrent alors et le regardèrent comme déçues, sentant la crise de jalousie qui allait arriver. Max lui aussi s’arrêta, et commença “T’excite pas, c’est juste pour le fun c’est bon ! On est là pour s’amuser.”
Alban continua d’imiter la colère, puis il finit par sortir de derrière son dos une bouteille de téquila, des shooters et un sac de citrons : “Max allonge-toi sur la table ! Les filles, qui veut se faire des shoots de téquila dans son nombril ?!”
Et c’est ainsi que quatre filles finirent par boire de la téquila à même les abdos de Max, allant chercher avec leurs dents le morceau de citron qu’il tenait entre les siennes. Alban lui était éclaté de rire, et trouvait même cela assez excitant… puisqu’il finit par lui aussi prendre plusieurs shoots.
Les potes de Max et Alban eux n’en revenaient pas, ils ne les avaient jamais vus comme ça, et ne l’auraient même jamais imaginé une seule seconde. Mais à les voir si heureux et si complices, tous se dirent qu’ils s’étaient finalement bien trouvés.