Jules et Nathan - Saison 3 - Episode 7 - histoire érotique

Jules & Nathan - Saison 3 - Episode 7


- Bon j’y vais. Je ne rentre pas tard. Ou pas.
- Euh… tu peux répéter ? demanda Nathan en arrivant vers son frère.
- Je… ne rentre pas tard.
- Ah ok. J’avais peur d’avoir mal compris, j’ai cru que j’allais devoir t’obliger à rester ici ! répondit Nath avec un sourire ironique forcé.
- Non rassure-toi ! Jules m’a donné jusque deux heures.
- Une heure.
- Ouais bon d’accord. De toute façon si je bouge j’ai mon téléphone.
- Ouais c’est ça. Amuse-toi bien !

Max passa la porte et se mit en route, sa guitare pendue dans le dos. Il portait une simple chemise de jean bleue, déboutonnée sur le haut et sur le bas afin d’en faire entrer une moitié dans son short en lin beige. Rivé sur son iphone, il sursauta lorsqu’il fut interpellé par une voix féminine : “Hé Maxime !”. C’était Jessica, une fille de la bande qu’il fréquentait en vacances.
- Je t’ai déjà dit cent fois de m'appeler Max.
- Ouais mais j’aime pas. T’es en route pour le club ?
- A ton avis ? répondit-il en souriant.
- On fait la route ensemble ?
- Ça marche ! Il décocha un magnifique sourire, attrapa les lunettes de soleil qu’elle avait accrochée à son haut de maillot de bain pour les placer sur son nez, et plaça son bras autour de son cou.
Durant tout le chemin ils discutèrent et continuèrent de faire connaissance. Ils commençaient réellement à s’apprécier et fatalement arriva la question “Et tu as une copine en ce moment ?”
- Oh… euh non.
- Ça, ça veut dire oui mais pas pendant mes vacances.
- Non pas du tout !
- T’inquiète ça ne me dérange pas. Ça sert à ça aussi les vacances.
Ils arrivaient au bord de la plage et le reste du groupe était déjà là, alors qu’elle s’avançait elle se retourna sur lui pour dire “En tout cas avec moi, c’est quand tu veux !”
Max resta sans réaction si ce n’est un léger sourire gêné.

Comme prévu il y avait pas mal de mecs à cette soirée, et une des filles, Amélie, avait amené son frère Victor comme elle l’avait promis. Et c’est sur lui que Max s’arrêta aussitôt. Être canon semblait bien être de famille car il était aussi craquant que sa soeur était attirante. Brun, environ un mètre quatre-vingt, on devinait à travers son t-shirt qu’il était assez musclé. Il avait les cheveux très courts, presque rasés sur les côtés, et quelques centimètres plus long sur le dessus qu’il coiffait légèrement vers le haut. Mais surtout il avait un visage magnifique, une mâchoire brute et taillée qui lui donnait un vrai côté viril, un nez assez fin, des yeux d’un brun intense capables de vous faire fondre sur place. Et c’est ce qui se passait avec Max qui, s’il n’avait pas été bousculé par Jessica à ce moment-là, aurait fini par baver.
Victor s’approcha de lui et tendit sa main : “Salut, Victor.”
- Sa...lut, balbutia Max sans décoller son regard des pectoraux qui se dessinaient derrière le tissu.”Hum… euh moi c’est Maxime. Mais Max ça suffira.”
- Tu grattes ?
- Comment ?
- Ta guitare dans ton dos… Tu joues de la guitare ?
- Ah ! Ouais je joue un peu. Pourquoi ?
- Je trouve ça cool. J’ai déjà essayé un peu mais je ne suis pas très doué…
- Le tout c’est de travailler l’agilité dans le poignet… et les doigts. Hum. Euh y’a rien à boire ?
- Si par là. Tu es sûr que ça va ? Tu as l’air… bizarre.
- Bizarre ?
- Bah t’as pas l’air en forme.
- Ah euh c’est la chaleur là… Il fait chaud non ? J’ai pas trop l’habitude. Bon, à boire !

Tous rassemblés à une table au club de la plage ils se mirent à faire connaissance et une fois encore Max parvint à esquiver plusieurs questions du type “Tu as quelqu’un ?”. Deux heures plus tard ils continuèrent la soirée sur la plage, et alors qu’il avait esquivé plusieurs demandes de filles, il accepta celle de Victor de s’éloigner pour une petite leçon particulière de guitare. Assis sur la terrasse d’une cabane de bois, il semblait avoir complètement changé de comportement. Il semblait plus… tendre, dragueur.
- Ok alors tu veux apprendre un truc particulier ?
- Je ne sais pas trop. Tu ne pourrais pas me montrer un peu ce que tu fais toi avant ?
- Je préfère pas.
- Allez ! Pour moi.
Max le fixait avec un regard un peu interrogateur. Depuis le début de la soirée, Victor n’avait rien laissé paraître d’une potentielle attirance pour les mecs, et maintenant son comportement était pour le moins… déconcertant.
- Ok mais je ne chante pas. Je ne sais pas chanter.
- C’est pas ce que m’ont dit les filles. Ça te fait chier de chanter pour moi en fait ?
- Non c’est juste que…
- Quoi ?
- Tu es assez… intimidant.
- Je lâche l’affaire si tu me promets une chanson plus tard.
- Ok. Tu auras ta chanson. Promis.
- Merci, répondit Victor en souriant. J’aimerais que tu m’apprennes euh… tu connais Sunburn de Muse ?
- Si je connais ?! C’est une de mes chansons préférées ! Tu la kiffes ?
- Mais grave ! Elle me donne des frissons !
- C’est dingue qu’on l’aime tous les deux.
- Je suis sûr qu’il y a pleins de trucs qu’on kiffe tous les deux.
Cette phrase laissa comme un malaise, mais Max reprit le dessus. Même s’il était réellement attiré par Victor et qu’il sentait qu’il se passait quelque chose, à cet instant précis il ne pouvait s’empêcher de repenser à Alban et à son couple.
- Bon euh je ne te cache pas que faire ça à l’acoustique et pour un premier morceau c’est chaud. Je vais t’apprendre les accords, ils sont simples.
- Ok ça me plaît.
- Donc tu commences par un mi mineur, avec tes doigts ici.
Max prenait la main de Victor dans la sienne pour l’aider à positionner ses doigts sur les frettes, et il sentait comme un frisson lui traverser le corps à chaque fois qu’il semblait la serrer, ou lorsqu’il l’effleurait. La leçon était propice au rapprochement, ils étaient vraiment l’un contre l’autre, se touchaient parfois sans le faire exprès (ou pas), et plus le temps passait plus Max semblait totalement oublier son couple.
- Ça va tu as retenu le truc ? Tu tiens le médiator légèrement incliné, ça évite un son dégueulasse de débutant.
- Mais… je suis débutant.
- Ouais mais je suis un bon prof non ? demanda Max en souriant.
- Très bon, répondit Victor en le fixant de son regard intense. Il semblait vouloir s’approcher mais Max tourna la tête et enchaîna aussitôt sur la suite.
- Euh… donc on y va. T’es prêt ?

Après encore quelques essais, Max, toujours assis à côté, pour ne pas dire collé contre Victor, lança “Voilà tu sais jouer un morceau ! Tu ne seras pas venu pour rien.”
- Ouais, ça aurait été con de louper ça.
- N’exagère pas non plus...
- Et ça aurait été con de louper ça aussi.
Victor se jeta alors littéralement sur ses lèvres en plaçant sa main sur sa joue. Ils s’embrassèrent langoureusement quelques minutes avant que Max fasse marche arrière “Arrête !”
- Quoi ?
- Je ne peux pas, désolé.
- Qu’est-ce qu’il y a ? Je te plais pas ? Ne me dis pas que tu n’aimes pas les mecs, tu me mates depuis tout à l’heure et tu jettes toutes les filles, alors qu’elles sont super chaudes !
- Non c’est juste que… j’ai déjà un mec.
- Et alors ? Il est là ? C’est les vacances ! Je te propose juste un coup. Tu m’excites beaucoup, j’attends depuis tout à l’heure de te sauter dessus ! De… faire sauter ta chemise… caresser ton torse… et puis enlever ce short… et le reste.
Victor énumérait ce qu’il comptait infliger à Max tout en se rapprochant à nouveau de lui pour l’embrasser.
- C’est pas que je n’en ai pas envie, c’est juste que…
Victor enleva son T-shirt comme pour tenter de le perturber encore plus, et se rapprochait encore de lui, tandis que Max n’arrivait plus à sortir un seul mot…
- C’est juste que t’as peur de prendre plus ton pied avec moi qu’avec lui ? insinua Victor tandis qu’il se rapprochait encore, avec un sourire coquin, jusqu’à ce que Max se laisse à nouveau langoureusement embrasser.
Victor posa sa main sur sa joue tout en le poussant contre le mur de la cabane, ses lèvres toujours contre les siennes. Son autre main elle, commença à se balader le long des boutons de sa chemise qu’elle faisait sauter un à un avant de se mettre à caresser son torse, une fois la chemise ouverte. Sa bouche descendait maintenant sur son cou tandis que Max, immobile, semblait incapable de réagir.
Victor se recula avec un sourire, plaça ses mains sur les épaules de Max pour faire tomber sa chemise puis s’attaqua à détacher sa ceinture, déboutonner son short pour ensuite le faire glisser.
- Mec je vais te baiser mais tu n’imagine même pas comment tu vas kiffer !
Max semblait toujours réticent mais bizarrement il semblait comme paralysé. Lorsque Victor enleva son short à son tour, un électrochoc sembla le traverser. Il se redressa, regarda Victor nu devant lui et ne put s’empêcher de lui sauter dessus “Putain prends-moi mec, j’en peux plus d’attendre !”. Victor, assis contre le mur, avait à peine eu le temps d’enfiler une capote que Max venait déjà s’asseoir sur lui pour faire entrer en lui son imposant membre d’environ dix neuf centimètres. Ses bras autour du cou de son plan d’un soir, Max descendait doucement jusqu’à ce qu’il soit entièrement en lui. Alors il commença ses mouvements de bassin tandis que Victor plaçait ses mains sur ses hanches pour l’aider à se soulever et mieux s’empaler sur son sexe. Leurs bouches se collaient, leurs regards se soutenaient puis s’évitaient, leurs souffles se mélangeaient, parfois perdus dans leurs gémissements ou les quelques cris de jouissance de Max. Puis Victor le fit s’appuyer contre la cabane pour le prendre par derrière, le tenant toujours fermement par les hanches pour accompagner ses puissants coups de reins, tenant parfois un rythme frénétique pour le plus grand plaisir de Max qui ne pouvait s’empêcher de crier son plaisir, oubliant totalement que le reste de leurs potes à quelques mètres de là devaient maintenant savoir qu’il se faisait sauter par Victor. Mais il s’en foutait, car ce mec ne lui avait pas menti, il prenait son pied comme il l’avait rarement pris jusque là, comme Alban ne lui avait jamais fait prendre. Il devenait totalement accro, espérant que cela ne finisse jamais, encourageant son pote à donner plus vite, plus fort, encore plus !
Victor finit par se retirer pour venir éjaculer sur les fesses que Max lui tendait, dans un dernier gémissement de plaisir. Max lui, encore essouflé, venait de s’achever en envoyant sa semence sur le mur de la cabane. Il se retourna, et attrapa Victor par les fesses pour l’embrasser fougueusement.



Ils se nettoyèrent mutuellement, Max renfila son short, échangea un dernier baiser avec Victor avant de lui lancer “Tu sais où je crèche cette semaine, tu passes quand tu veux si c’est pour me prendre comme ça !”
Victor sourit, l’embrassa une fois encore avant d’ajouter “Je n’y manquerai pas, t’es un putain de bon coup !”



Max renfila sa chemise sans prendre la peine de la reboutonner. Il reprit sa guitare pour la pendre dans son dos, puis repartit rejoindre les autres tandis que Victor lui, restait seul sur la terrasse pour se griller une cigarette. Arrivé devant les autres, Max se sentit bizarre, d’autant qu’il voyait dans leurs regards que tous les avaient entendus s’envoyer en l’air. Il se contenta de leur dire au revoir avant de se mettre en route pour rentrer.
Même s’il avait aimé ça, et qu’il savait qu’il n’était pas amoureux de Victor, Max ne pouvait s’empêcher de culpabiliser sur le chemin. Il s’insultait lui-même, tout se bousculait dans sa tête, il n’arrivait pas à faire disparaître de son esprit la vision d’Alban dégoûté après avoir découvert qu’il l’avait trompé. Mais ce qui l’énervait encore plus, c’est que même s’il se sentait coupable, il ne se sentait pas triste, et surtout il n’avait pas peur de rompre. Pour la simple raison que tout cela lui avait fait comprendre une chose très importante : il n’était pas amoureux d’Alban.

Passant près de la piscine du camping, il s’installa sur un des bancs qui l’entourait, ferma les yeux et leva la tête pour profiter du peu de vent frais qui soufflait et venait le caresser.

- Tu l’as fait c’est ça ?
Max sursauta un bref instant avant de découvrir que Jules se tenait derrière lui.
- De quoi ? Qu’est-ce que tu fais là ?
- Je ne dormais pas alors je suis sorti faire un tour… et je te cherchais. Je n’aime pas te savoir seul dehors.
- Ok. Bah viens t’asseoir… Je ne suis pas prêt de dormir non plus de toute façon.
Jules vint s’asseoir et se tourna vers Max “Tu n’as pas répondu à ma question.”
- Quelle question ?
Jules le regarda en levant un sourcil pour lui montrer que ça n’était pas le genre de jeu auquel il fallait jouer avec lui.
- Oui je l’ai fait. J’ai trompé Alban.
- Et ?
- Et quoi ? Oui c’est dégueulasse, oui je culpabilise, oui je suis un connard !
- Mais…
Cette fois c’était Max qui regardait Jules un long moment “Parfois tu m’énerves Jules, j’ai l’impression que tu sais lire dans les pensées, que tu lis dans les gens comme dans un livre ouvert… Comment tu sais qu’il y a un mais ?”
Jules sourit, ferma les yeux et à son tour leva la tête pour profiter du vent. Alors Max reprit.
- Mais je me suis rendu compte qu’au fond je n’étais pas amoureux d’Alban.
- Pourquoi ça ?
- Parce-que… je le vis bien. Je ne suis pas amoureux de Victor mais...
- Victor ?
- Mon plan. Mais je ne me sens pas aussi coupable que je devrais l’être. Tu sais… j’étais un peu parti dans l’optique de me tester. Et crois-moi, j’aurais donné beaucoup pour ne pas avoir envie de succomber. Mais au fond de moi, je me sentais…
- Célibataire ?
- Oui, voilà, répondit Max avant d’à nouveau regarder Jules avec étonnement. “Comment tu sais ça ?”
- J’observe les gens. Je t’ai observé. Et je l’ai vu. C’est simple.
- Mais pourquoi parfois j’ai l’impression que je vais mourir si je ne le vois pas et pourquoi parfois je m’en fou et je sais que je ne l’aime pas ?
- J’ai dit que j’avais compris. Pas que j’avais les réponses. Il n’y a que toi pour les trouver.
Jules se retourna pour se plonger dans le regard de Max, attrapant ses épaules entre ses mains
“Mais si tu sais que tu n’aimes pas Alban, alors libère-le. Ne le fais pas attendre, ne le fais pas espérer, ne lui fais pas croire des choses fausses… Ne le laisse pas gâcher son temps avec toi si tu sais qu’il pourrait être heureux ailleurs”.

Max trouvait les paroles de Jules dures, cinglantes… mais pourtant chacune d’entre elles résonnait en lui parce-qu’il savait que chacune d’entre elles était vraie.

- Allez mec, on rentre ! Le réveil de ton frère va sonner, il va vérifier que tu es rentré.
- Il est taré aussi lui… Se lever spécialement pour ça.
- Quand on aime on est taré. Et puis je suis sûr qu’il ne dort même pas… Allez.


Ils se levèrent du banc et rentrèrent jusqu’à la villa. Une fois arrivés, Nathan les attendait effectivement dans le salon.
- T’étais où toi ? Tu m’as fait peur ! Je t’ai pas entendu partir ! demanda Nathan en se jetant dans les bras de Jules, manquant de le faire tomber.
Max les regardait, et ne put s’empêcher de sourire en les voyant avant de lâcher à Jules “Tu as raison, quand on aime on est taré.”
- Et toi Max ta soirée ?
- Super, merci. Mais je suis fatigué, je vais me coucher.