Jules & Nathan - Saison 02 - Episode 2
Récit érotique écrit par JulesM [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 10-10-2012 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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Jules & Nathan - Saison 02 - Episode 2
- « T’es un gros enfoiré en fait ! »
- « J’te demande pardon ? »
- « Exactement ! Pour me sauter y’a pas de problèmes, mais quand il s’agit de s’assumer à l’extérieur, bizarrement ça te gène. T’as honte de te faire un mec ?… »
- « J’ai pas dit ça ! C’est juste que… »
- « Que quoi ? Tu ne veux pas choquer ? Arrête de me prendre pour un con Jules ! Tout à l’heure tu as ouvert la porte à la secrétaire à moitié à poil alors qu’on s’envoyait en l’air… Et là parce-que je te demande de me tenir la main, c’est déplacé ? Tu sais c’est quoi ton problème ? Tu ne t’assumes pas ! »
- « De quoi ? »
- « T’as bien entendu ! Tu ne t’assumes pas ! »
- « Moi je ne m’assume pas ? » Jules marqua un temps, pour reprendre un ton en dessous. « Nath’, j’ai fait mon coming-out auprès de ma famille ! J’ai été affronter mon père et mes frères pour toi ! Parce-que je tiens à toi ! Et c’est toi qui me parle de « s’assumer », alors que tu ne m’as même pas présenté à un seul de tes potes ?! »
Un grand silence s’était installé et les deux hommes se regardaient. Nathan tomba sur le fauteuil derrière lui, croisant les bras sur ses genoux et fixant le sol.
- « C’est compliqué… »
Jules s’approcha de lui et s’accroupit pour se mettre à son niveau. Il releva son menton du doigt pour l’amener à le regarder.
- « Nathan… Tout ce que je dis, c’est qu’on a besoin de temps. Chacun à sa façon… Mais en aucun cas ça veut dire que j’ai honte de notre relation. »
- « Tu dis ça parce-que je ne t’ai jamais présenté mon frère. »
- « Mais non… tu le feras quand tu en auras envie. »
- « Tu sais… je ne sais pas s’il serait ravi d’apprendre ça... Il n’a que 16ans ! Et j’veux pas qu’il soit traumatisé ou quoi que ce soit… ‘fin j’veux dire, il est fragile et je suis un peu son seul repaire, donc…»
Jules plaça sa main sur la joue de Nathan, son pouce caressant doucement sa peau. Il s’approcha de lui et se plongea à nouveau dans son regard :
- « Nathan, je ne te reproche rien, ok ? Oublions ça et laissons-nous le temps. »
Nathan décrocha enfin un sourire et passa ses bras autour du cou de Jules, le serrant de toutes ses forces contre lui.
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La plage était remplie des touristes et autres vacanciers, les cris des enfants étaient difficilement couverts par le bruit des vagues s’échouant sur le rivage et la musique du club juste derrière. Jules, à califourchon sur le dos de Nathan, finissait de lui appliquer de la crème.
- « Et voilà ! T’es protégé ! » dit-il, se frottant les mains pour éliminer les restes de crème solaire.
- « Et tu comptes descendre de là ou pas ? »
- « J’sais pas, je suis bien ici. » dit-il en s’allongeant sur son dos.
- « Fait attention de ne pas choquer ! »
- « ‘tain Nath’, t’es chiant ! »
Jules descendit et vint s’allonger sur le ventre, à côté de son compagnon. Il posa sa tête sur ses bras croisés, fixant Nathan à côté de lui.
- « Sinon, tu comptes choisir qui comme témoin ? »
- « J’en sais encore rien. Et toi ?»
- « Surement mon frère Théo et Laura. »
- « Ton ex comme témoin ? Quand même… »
- « C’est surtout la mère de notre futur enfant. Et une bonne amie. »
- « Tu as dit… « notre » ? »
- « Quoi ? »
- « Tu as dit « notre » futur enfant ? »
- « Bah oui et alors ? »
- « Rien. C’est juste que je n’avais pas encore capté que j’allais être beau-papa. »
Jules glissa sur le côté et se rapprocha de Nathan.
- « Prends ton frère comme témoin. »
- « J’t’ai expliqué tout à l’heure que je ne voulais pas le mettre au courant ! »
- « Ok, comme tu veux. »
Jules se recula pour reprendre sa position de départ.
- « Désolé, boude pas. »
- « J’boude pas Nath’, c’est toi qui tire la gueule depuis tout à l’heure. On est en vacances, on est là pour se marrer ! Dès que je dis un truc, tu m’envoies balader ! Si tu ne veux pas de moi, bah j’te laisse… »
Nathan se rapprocha de Jules, comme ce dernier l’avait fait auparavant, et lui chuchota :
- « En fait, j’ai plutôt très envie de toi ! »
- « Je ne marche pas qu’au cul ! Trouve une autre manière de te faire pardonner. »
- « Euh… un massage ? »
- « Ok ! » dit Jules en souriant dans sa direction.
Nathan vint à son tour se placer à califourchon sur le dos de Jules et entama de le masser tendrement, insistant d’abord sur ses épaules et omoplates.
- « Nathan, je ne veux pas que tu t’énerves encore ou… ne crois pas que je fasse une obsession là-dessus mais… Tu ne m’as jamais vraiment parlé de ton frère ni de tes parents. »
- « Tu étais mon meilleur ami à l’époque, si je ne t’en ai pas parlé, c’est que je n’en ai parlé à personne ! »
- « Ok. Bah écoute, si un jour tu en ressens le besoin… je suis là. »
- « Je sais Jules. Tu as toujours été là… » dit-il en souriant.
Après quelques heures passées entre baignade et farniente, l’ambiance entre les amoureux s’était améliorée lorsqu’ils revinrent tous deux à la villa.
- « Je vais prendre une douche pour me débarrasser du sable. » dit Jules.
- « Ok. Je prépare l’apéro. »
Tandis qu’il s’occupait de préparer ses cocktails, Nathan ne pouvait s’empêcher de repenser à ce qu’ils s’étaient dits. Et aussi de voir à quel point il avait été méchant avec Jules. Il faisait tout pour lui faire plaisir après tout… Il laissa donc tomber ses cocktails et ôta son T-shirt pour prendre la direction de la salle de bains. Le reste de ses fringues tomba sur le chemin et il se retrouva rapidement derrière Jules pour serrer ses bras autour de sa taille et déposer un baiser dans son cou.
- « Je te manquais déjà ? »
- « Oui. »
Il avait posé sa tête sur son épaule et ses bras le serraient fortement, tandis qu’un grand silence régnait sous la douche.
- « Qu’est-ce qui ne va pas ? J’ai l’impression que tu n’es pas dans ton assiette depuis notre arrivée. »
- « J’suis désolé Jules. C’est juste que cette discussion, ça ressasse plein de souvenirs… pas forcément joyeux. »
- « Je comprends. Mais on est en vacances, profites mec ! Tu auras le reste de l’année pour te prendre la tête. »
- « Jules, tu sais ce dont on a parlé sur la plage ? Bah, j’aimerai bien qu’on en parle là… »
Sans un mot, Jules coupa l’eau, sortit de la douche et s’enroula dans une serviette avant d’en tendre une à Nathan. Il l’enveloppa à l’intérieur et commença à essuyer son dos.
- « Tu connais déjà l’histoire pour mes parents, c’est toi qui t’es chargé d’eux aux urgences à l’époque. Ils rentraient d’un diner, un mec bourré sortait de boite et les a percutés. A l’époque tu avais tout fait pour les tirer d’affaires et je t’en avais déjà été très reconnaissant. Malheureusement pour l’un comme pour l’autre, c’était trop tard. Ils sont morts et nous ont laissé seuls, mon frère et moi. Mon frère n’avait que 14ans, et il fallait donc qu’il soit logé quelque part. Je n’avais ni les moyens ni le temps de m’occuper de lui, j’ai donc préféré qu’il aille chez son parrain, Olivier. Depuis il vit là-bas et je ne suis pas une semaine sans l’appeler ou sans passer le voir. Mais je suis conscient de ne pas en faire assez… Je voudrais bien pourtant ! Mais je ne sais jamais quoi faire avec lui, tu sais… nos parents nous manquent tellement ! A chaque fois qu’on se voit, on ne peut pas s’empêcher de ne penser qu’à cela… Enfin bref… Maxime c’est un bon mec. Il bosse bien à l’école et il ne fait pas le con comme je l’ai fait. Le peu de choses stables qu’il a dans sa vie, je ne veux pas le foutre en l’air. Tu comprends ? Je ne dis pas que je ne souhaite pas que tu le connaisses ! Juste que… »
- « Que tu ne souhaites pas enlever un des seuls repères stables qu’il ait, à savoir toi. »
- « C’est ça. Je suis content que tu me comprennes... »
Jules à son tour enserra Nathan et déposa un baiser sur sa joue.
- « Mais pourquoi penses-tu que le fait que tu sortes avec un mec, t’enlèves comme repère vis à vis de lui. S’il s’identifie à toi c’est par tes qualités et tes défauts. Parce-que tu as su t’en sortir, faire des super études. Parce-que tu es intelligent, contrairement à ce que tu aimes faire croire. Que t’es sympa, à l’écoute, drôle. Et super beau-gosse ! »
Nathan sourit et se retourna pour embrasser Jules tendrement.
- « T’es trop mignon quand tu me réconfortes. »
- « Ah bon, parce-que sinon j’suis pas mignon ? »
- « Bah ça dépend, parfois tu es plus… craquant ! Sexy même ! Ouais en fait non, t’es toujours mignon quand même ! »
Jules s’approcha des lèvres de Nathan et l’embrassa tendrement, ses mains courant le long de son dos encore humide. Nathan lui, enroula ses bras autour de son cou, puis ses jambes autour de sa taille, se laissant porter ainsi jusqu’au lit de la chambre. Jules le déposa et resta au-dessus de lui pour continuer de l’embrasser. Ils s’enlevèrent mutuellement leurs serviettes et glissèrent sous les draps légers du lit.
Jules descendit le premier, déposant des baisers partout sur son passage, jusqu’à arriver au membre de son compagnon. Il commença par l’embrasser et le caresser, avant de l’engloutir entièrement et de commencer ses vas et viens. Il se donnait sans relâche tout en restant langoureux, délaissant parfois son sexe pour descendre vers ses bourses. Puis il reprenait de nouveau.
- « Jules… prends-moi là maintenant ! »
Désireux de tout faire pour que son homme retrouve le sourire, Jules s’empara du lubrifiant, prépara son passage, puis se présenta à l’entrée de Nathan. Il commença par s’introduire doucement, avant de démarrer ses mouvements de reins. Il prenait appui sur ses mains, placées de part et d’autres de Nathan, qui le regardait droit dans les yeux. Ses coups de reins s’intensifiaient pour devenir de plus en plus puissants. Ne ralentissant le rythme que pour reprendre son souffle, il avait passé sa main derrière la nuque de son partenaire pour l’embrasser et le regarder prendre son pied. Il n’y avait pas de gémissements, que de profondes respirations et des chuchotements.
Après quelques minutes, Nathan passa ses bras autour du cou de Jules et se releva, puis vint se placer contre la tête de lit, tendant ses fesses vers son homme. Jules vint se placer derrière lui,
Et ils reprirent de nouveau. Jules le tenait par l’épaule et donnait de vaillants coups de reins, tandis que sa main droite était sur sa hanche. Il allait parfois se coller contre le dos de Nathan pour embrasser son cou et sentir le contact agréable de sa peau chaude et lisse contre son torse.
Nathan amorça de se masturber d’une main, tandis que de l’autre il attrapa la main de Jules dans la sienne. Leurs doigts se croisèrent alors avec une telle force, qu’il semblait impossible de les décoller. Alors qu’il s’appuyait fermement contre le mur, il sentit cette pulsion venir de nulle part traverser son corps et lui procurer la jouissance. Il murmurait le prénom de son homme « Jules… Jules ! », lorsque ses jets de sperme atterrirent sur le mur. Mais il ne souhaitait pas s’arrêter, et il continuait ses mouvements de bassin, sa main n’ayant toujours pas lâché celle de son mec. Et il ne fallut que quelques instants pour que Jules lâche à son tour sa semence dans les entrailles de Nathan, et qu’ils s’écroulent l’un sur l’autre, essoufflés.
- « T’as plus qu’à reprendre une douche ! » lança Nathan.
- « Je t’invite ? »
- « Ok, mais on revient ici tout de suite après ! J’ai besoin de tes bras. »
- « J’te demande pardon ? »
- « Exactement ! Pour me sauter y’a pas de problèmes, mais quand il s’agit de s’assumer à l’extérieur, bizarrement ça te gène. T’as honte de te faire un mec ?… »
- « J’ai pas dit ça ! C’est juste que… »
- « Que quoi ? Tu ne veux pas choquer ? Arrête de me prendre pour un con Jules ! Tout à l’heure tu as ouvert la porte à la secrétaire à moitié à poil alors qu’on s’envoyait en l’air… Et là parce-que je te demande de me tenir la main, c’est déplacé ? Tu sais c’est quoi ton problème ? Tu ne t’assumes pas ! »
- « De quoi ? »
- « T’as bien entendu ! Tu ne t’assumes pas ! »
- « Moi je ne m’assume pas ? » Jules marqua un temps, pour reprendre un ton en dessous. « Nath’, j’ai fait mon coming-out auprès de ma famille ! J’ai été affronter mon père et mes frères pour toi ! Parce-que je tiens à toi ! Et c’est toi qui me parle de « s’assumer », alors que tu ne m’as même pas présenté à un seul de tes potes ?! »
Un grand silence s’était installé et les deux hommes se regardaient. Nathan tomba sur le fauteuil derrière lui, croisant les bras sur ses genoux et fixant le sol.
- « C’est compliqué… »
Jules s’approcha de lui et s’accroupit pour se mettre à son niveau. Il releva son menton du doigt pour l’amener à le regarder.
- « Nathan… Tout ce que je dis, c’est qu’on a besoin de temps. Chacun à sa façon… Mais en aucun cas ça veut dire que j’ai honte de notre relation. »
- « Tu dis ça parce-que je ne t’ai jamais présenté mon frère. »
- « Mais non… tu le feras quand tu en auras envie. »
- « Tu sais… je ne sais pas s’il serait ravi d’apprendre ça... Il n’a que 16ans ! Et j’veux pas qu’il soit traumatisé ou quoi que ce soit… ‘fin j’veux dire, il est fragile et je suis un peu son seul repaire, donc…»
Jules plaça sa main sur la joue de Nathan, son pouce caressant doucement sa peau. Il s’approcha de lui et se plongea à nouveau dans son regard :
- « Nathan, je ne te reproche rien, ok ? Oublions ça et laissons-nous le temps. »
Nathan décrocha enfin un sourire et passa ses bras autour du cou de Jules, le serrant de toutes ses forces contre lui.
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La plage était remplie des touristes et autres vacanciers, les cris des enfants étaient difficilement couverts par le bruit des vagues s’échouant sur le rivage et la musique du club juste derrière. Jules, à califourchon sur le dos de Nathan, finissait de lui appliquer de la crème.
- « Et voilà ! T’es protégé ! » dit-il, se frottant les mains pour éliminer les restes de crème solaire.
- « Et tu comptes descendre de là ou pas ? »
- « J’sais pas, je suis bien ici. » dit-il en s’allongeant sur son dos.
- « Fait attention de ne pas choquer ! »
- « ‘tain Nath’, t’es chiant ! »
Jules descendit et vint s’allonger sur le ventre, à côté de son compagnon. Il posa sa tête sur ses bras croisés, fixant Nathan à côté de lui.
- « Sinon, tu comptes choisir qui comme témoin ? »
- « J’en sais encore rien. Et toi ?»
- « Surement mon frère Théo et Laura. »
- « Ton ex comme témoin ? Quand même… »
- « C’est surtout la mère de notre futur enfant. Et une bonne amie. »
- « Tu as dit… « notre » ? »
- « Quoi ? »
- « Tu as dit « notre » futur enfant ? »
- « Bah oui et alors ? »
- « Rien. C’est juste que je n’avais pas encore capté que j’allais être beau-papa. »
Jules glissa sur le côté et se rapprocha de Nathan.
- « Prends ton frère comme témoin. »
- « J’t’ai expliqué tout à l’heure que je ne voulais pas le mettre au courant ! »
- « Ok, comme tu veux. »
Jules se recula pour reprendre sa position de départ.
- « Désolé, boude pas. »
- « J’boude pas Nath’, c’est toi qui tire la gueule depuis tout à l’heure. On est en vacances, on est là pour se marrer ! Dès que je dis un truc, tu m’envoies balader ! Si tu ne veux pas de moi, bah j’te laisse… »
Nathan se rapprocha de Jules, comme ce dernier l’avait fait auparavant, et lui chuchota :
- « En fait, j’ai plutôt très envie de toi ! »
- « Je ne marche pas qu’au cul ! Trouve une autre manière de te faire pardonner. »
- « Euh… un massage ? »
- « Ok ! » dit Jules en souriant dans sa direction.
Nathan vint à son tour se placer à califourchon sur le dos de Jules et entama de le masser tendrement, insistant d’abord sur ses épaules et omoplates.
- « Nathan, je ne veux pas que tu t’énerves encore ou… ne crois pas que je fasse une obsession là-dessus mais… Tu ne m’as jamais vraiment parlé de ton frère ni de tes parents. »
- « Tu étais mon meilleur ami à l’époque, si je ne t’en ai pas parlé, c’est que je n’en ai parlé à personne ! »
- « Ok. Bah écoute, si un jour tu en ressens le besoin… je suis là. »
- « Je sais Jules. Tu as toujours été là… » dit-il en souriant.
Après quelques heures passées entre baignade et farniente, l’ambiance entre les amoureux s’était améliorée lorsqu’ils revinrent tous deux à la villa.
- « Je vais prendre une douche pour me débarrasser du sable. » dit Jules.
- « Ok. Je prépare l’apéro. »
Tandis qu’il s’occupait de préparer ses cocktails, Nathan ne pouvait s’empêcher de repenser à ce qu’ils s’étaient dits. Et aussi de voir à quel point il avait été méchant avec Jules. Il faisait tout pour lui faire plaisir après tout… Il laissa donc tomber ses cocktails et ôta son T-shirt pour prendre la direction de la salle de bains. Le reste de ses fringues tomba sur le chemin et il se retrouva rapidement derrière Jules pour serrer ses bras autour de sa taille et déposer un baiser dans son cou.
- « Je te manquais déjà ? »
- « Oui. »
Il avait posé sa tête sur son épaule et ses bras le serraient fortement, tandis qu’un grand silence régnait sous la douche.
- « Qu’est-ce qui ne va pas ? J’ai l’impression que tu n’es pas dans ton assiette depuis notre arrivée. »
- « J’suis désolé Jules. C’est juste que cette discussion, ça ressasse plein de souvenirs… pas forcément joyeux. »
- « Je comprends. Mais on est en vacances, profites mec ! Tu auras le reste de l’année pour te prendre la tête. »
- « Jules, tu sais ce dont on a parlé sur la plage ? Bah, j’aimerai bien qu’on en parle là… »
Sans un mot, Jules coupa l’eau, sortit de la douche et s’enroula dans une serviette avant d’en tendre une à Nathan. Il l’enveloppa à l’intérieur et commença à essuyer son dos.
- « Tu connais déjà l’histoire pour mes parents, c’est toi qui t’es chargé d’eux aux urgences à l’époque. Ils rentraient d’un diner, un mec bourré sortait de boite et les a percutés. A l’époque tu avais tout fait pour les tirer d’affaires et je t’en avais déjà été très reconnaissant. Malheureusement pour l’un comme pour l’autre, c’était trop tard. Ils sont morts et nous ont laissé seuls, mon frère et moi. Mon frère n’avait que 14ans, et il fallait donc qu’il soit logé quelque part. Je n’avais ni les moyens ni le temps de m’occuper de lui, j’ai donc préféré qu’il aille chez son parrain, Olivier. Depuis il vit là-bas et je ne suis pas une semaine sans l’appeler ou sans passer le voir. Mais je suis conscient de ne pas en faire assez… Je voudrais bien pourtant ! Mais je ne sais jamais quoi faire avec lui, tu sais… nos parents nous manquent tellement ! A chaque fois qu’on se voit, on ne peut pas s’empêcher de ne penser qu’à cela… Enfin bref… Maxime c’est un bon mec. Il bosse bien à l’école et il ne fait pas le con comme je l’ai fait. Le peu de choses stables qu’il a dans sa vie, je ne veux pas le foutre en l’air. Tu comprends ? Je ne dis pas que je ne souhaite pas que tu le connaisses ! Juste que… »
- « Que tu ne souhaites pas enlever un des seuls repères stables qu’il ait, à savoir toi. »
- « C’est ça. Je suis content que tu me comprennes... »
Jules à son tour enserra Nathan et déposa un baiser sur sa joue.
- « Mais pourquoi penses-tu que le fait que tu sortes avec un mec, t’enlèves comme repère vis à vis de lui. S’il s’identifie à toi c’est par tes qualités et tes défauts. Parce-que tu as su t’en sortir, faire des super études. Parce-que tu es intelligent, contrairement à ce que tu aimes faire croire. Que t’es sympa, à l’écoute, drôle. Et super beau-gosse ! »
Nathan sourit et se retourna pour embrasser Jules tendrement.
- « T’es trop mignon quand tu me réconfortes. »
- « Ah bon, parce-que sinon j’suis pas mignon ? »
- « Bah ça dépend, parfois tu es plus… craquant ! Sexy même ! Ouais en fait non, t’es toujours mignon quand même ! »
Jules s’approcha des lèvres de Nathan et l’embrassa tendrement, ses mains courant le long de son dos encore humide. Nathan lui, enroula ses bras autour de son cou, puis ses jambes autour de sa taille, se laissant porter ainsi jusqu’au lit de la chambre. Jules le déposa et resta au-dessus de lui pour continuer de l’embrasser. Ils s’enlevèrent mutuellement leurs serviettes et glissèrent sous les draps légers du lit.
Jules descendit le premier, déposant des baisers partout sur son passage, jusqu’à arriver au membre de son compagnon. Il commença par l’embrasser et le caresser, avant de l’engloutir entièrement et de commencer ses vas et viens. Il se donnait sans relâche tout en restant langoureux, délaissant parfois son sexe pour descendre vers ses bourses. Puis il reprenait de nouveau.
- « Jules… prends-moi là maintenant ! »
Désireux de tout faire pour que son homme retrouve le sourire, Jules s’empara du lubrifiant, prépara son passage, puis se présenta à l’entrée de Nathan. Il commença par s’introduire doucement, avant de démarrer ses mouvements de reins. Il prenait appui sur ses mains, placées de part et d’autres de Nathan, qui le regardait droit dans les yeux. Ses coups de reins s’intensifiaient pour devenir de plus en plus puissants. Ne ralentissant le rythme que pour reprendre son souffle, il avait passé sa main derrière la nuque de son partenaire pour l’embrasser et le regarder prendre son pied. Il n’y avait pas de gémissements, que de profondes respirations et des chuchotements.
Après quelques minutes, Nathan passa ses bras autour du cou de Jules et se releva, puis vint se placer contre la tête de lit, tendant ses fesses vers son homme. Jules vint se placer derrière lui,
Et ils reprirent de nouveau. Jules le tenait par l’épaule et donnait de vaillants coups de reins, tandis que sa main droite était sur sa hanche. Il allait parfois se coller contre le dos de Nathan pour embrasser son cou et sentir le contact agréable de sa peau chaude et lisse contre son torse.
Nathan amorça de se masturber d’une main, tandis que de l’autre il attrapa la main de Jules dans la sienne. Leurs doigts se croisèrent alors avec une telle force, qu’il semblait impossible de les décoller. Alors qu’il s’appuyait fermement contre le mur, il sentit cette pulsion venir de nulle part traverser son corps et lui procurer la jouissance. Il murmurait le prénom de son homme « Jules… Jules ! », lorsque ses jets de sperme atterrirent sur le mur. Mais il ne souhaitait pas s’arrêter, et il continuait ses mouvements de bassin, sa main n’ayant toujours pas lâché celle de son mec. Et il ne fallut que quelques instants pour que Jules lâche à son tour sa semence dans les entrailles de Nathan, et qu’ils s’écroulent l’un sur l’autre, essoufflés.
- « T’as plus qu’à reprendre une douche ! » lança Nathan.
- « Je t’invite ? »
- « Ok, mais on revient ici tout de suite après ! J’ai besoin de tes bras. »
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