Jules & Nathan - Saison 2 - Ep. 1
Récit érotique écrit par JulesM [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
- • 51 récits publiés.
- • Cote moyenne attribuée par les lecteurs : 0.0 • Cote moyenne attribuée par HDS : 9.9
- • L'ensemble des récits érotiques de JulesM ont reçu un total de 362 623 visites.
Histoire érotique Publiée sur HDS le 29-09-2012 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
Cette histoire de sexe a été affichée 4 466 fois depuis sa publication.
Couleur du fond :
Jules & Nathan - Saison 2 - Ep. 1
Jules & Nathan – Saison 02 – Episode 1
« Disons plutôt que je ne savais trop ce que je faisais… On venait quasiment de rompre, j’étais plus que perdu… Et il en a profité. Non, pardon. J’suis désolé. Je n’ai pas à me trouver d’excuses, ce qui s’est passé est de ma faute, mais ce que je veux dire…. C’est que ce n’était pas voulu, pas désiré ! Tu comprends ? On était juste là, ça s’est passé, et ça a vite été interrompu… Parce-que la seule personne que j’aime c’est toi. Pas lui. Pas un autre. Toi, et seulement toi. J’veux que tu sois là pour m’aider dans mon futur job de père, je veux que tu fasses partie intégrante de sa vie… car tu es un type vraiment bien ! Tu sais… le seul mec qui me manque quand il est absent, c’est toi. Le seul mec avec qui je suis aussi bien, c’est toi. Le seul mec qui sait me comprendre, me consoler, s’occuper de moi comme le gamin que je suis, c’est toi. Le seul mec avec qui j’aime m’envoyer en l’air, c’est toi. Et le seul mec que j’aime tout court, c’est toi. Et ce sera tout le temps comme ça ! Et puis voilà, il est hors de question que quelque chose vienne à nouveau se mettre entre nous. Ma vie, c’est avec toi que je veux la vivre ! »
Jules était assis contre la tête du lit et tenait Nathan dans ses bras, le serrant contre lui et posant sa tête sur son épaule. Il lui chuchotait tout cela à l’oreille, tels des amoureux de lycée qui se retrouvent en cachette. Nathan, tout en écoutant Jules, ne pouvait détacher son regard de l’anneau argenté qu’il avait autour de l’annulaire. Son Jules qui lui déclarait ses sentiments… il n’en revenait pas. Ils s’en foutaient de où et quand ça aurait lieu, s’ils inviteraient du monde ou feraient ça en huit clos, de cette fichue loi qui devait venir ou non… Ils étaient fiancés.
- « Jules… je t’aime. Cette histoire c’est autant de ma faute que de la tienne et à vrai dire… Oublions ça, n’en parlons plus et ce sera plus simple, tu veux bien ? »
- « Ça marche ! »
Un léger silence se fit entendre, puis Jules s’inquiéta : « Mais sinon, tu ne m’as toujours pas répondu… »
- « Répondu à quoi ? »
- « Bah… » dit Jules, montrant du regard la bague qu’avait Nathan à sa main.
- « Jules… Que veux-tu que j’te dise ? Tu es le mec le plus extraordinaire que j’ai jamais rencontré ! Il y a encore quelques semaines, tu étais le meilleur ami que l’on puisse imaginer, toujours présent, toujours de bons conseils, toujours prêt à faire la fête… Et puis récemment tu es devenu l’amant le plus extraordinaire que je n’ai jamais connu ! Tu es prévenant, attentionné, craquant… tu baises comme un Dieu ! Ça rentre en compte aussi… J’n’ai jamais autant pris mon pied que depuis que je suis avec toi. Bref, que veux-tu que j’te dise à part : Oui ! Oui ! Oui ! Et oui ! Bien sûr que j’veux que tu sois mon mari ! Bien sûr que j’veux devenir le meilleur beau-papa ! J’espère même qu’un jour j’aurai une tasse avec écrit dessus « Pour le meilleur beau-papa ! » Ça serait la consécration quoi … ! De toute façon je n’imagine pas… ou plutôt je n’imagine plus la vie sans toi. »
Jules ria, puis vint l’embrasser : « Dans ce cas, j’espère que tu as du champagne ! Faisons le plein avant la nuit de folie qui nous attend ! »
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Jules coupa le contact et la climatisation de la Bentley s’arrêta, laissant place à un grand silence. Il descendit de la voiture, remonta ses Aviator dans ses cheveux, et vint croiser ses bras sur la portière, admirant le paysage qui se posait devant lui. Nathan dormait encore du côté passager, son coude en appui sur le rebord de la vitre. Jules le regarda un instant, profitant de ce moment où il était si beau, puis il le réveilla doucement :
- « Nathan… ? Nathan… ? On est arrivé ! »
- « Hum… quoi ? » dit-il, sortant de son sommeil en se frottant les yeux.
- « T’es craquant ! On est arrivé. Sort tes fesses de la voiture ! »
- « Laisse mes fesses tranquilles pour une fois… »
- « Tu ne m’as jamais reproché de m’en occuper ! »
Ils rigolèrent puis sortirent de la voiture. Ils longèrent une palissade de bois et arrivèrent à l’accueil du camping. Là, une charmante demoiselle brune, s’occupa de leur réservation.
- « J’ai réservé au nom de Myringo. Jules. »
- « D’accord, je regarde… Oui j’ai votre réservation, mais il n’y a qu’une chambre, vous dormez avec votre frère ? Ou c’est une erreur ? »
- « Euh… on est ensemble. »
- « Oui je comprends bien monsieur, mais je voulais savoir si c’était normal qu’il n’y ait qu’un lit deux places ? »
Nathan, caché derrière Jules, tentait de dissimuler son fou rire en se mordillant le pouce.
- « Hum… Oui, c’est mon mec. Mon compagnon si vous préférez…»
- « Ou son fiancé… » ajouta Nathan en souriant.
L’hôtesse d’accueil rougit légèrement puis s’excusa, avant de valider au plus vite leur réservation. Les deux hommes prirent alors la direction de ce qui ressemblait à une petite villa, qui présentait un confort et un luxe certains.
- « Ça déchire comme endroit pour des vacances ! »
- « J’avoue… C’est un pote de chirurgie qui m’a filé le tuyau. Au moins on sera tranquille » dit Jules, venant se placer derrière Nathan pour le serrer dans ses bras.
- « Et tu comptes faire quoi de tes vacances ? »
- « Laisse-moi réfléchir… » dit Jules, mimant la réflexion en tapotant du doigt sur ses lèvres, « Bronzer. M’éclater. M’envoyer en l’air. Bronzer. M’éclater. M’envoyer en l’air… »
- « Ok j’ai compris ! » dit Nathan en souriant.
- « Pourquoi, tu ne veux pas consommer le mariage ? C’est un peu tard… » ajouta Jules, déposant un baiser sur sa joue.
- « Oh oh… je crois plutôt que j’ai envie de le consommer tout de suite ! »
Sur ces mots, il se retourna et poussa Jules sur le sofa derrière lui. Il vint se placer à califourchon sur lui, et plaçant ses mains sur chacune de ses joues, ils commencèrent à s’embrasser tendrement. Il déboutonna rapidement sa chemise pour la jeter au loin, et entama de descendre ses baisers sur son torse. Il ôta alors lui aussi son T-shirt, rapidement suivi de son short, se retrouvant en boxer mauve. Alors qu’il commençait à dégrafer le jean de Jules, et que ses dents mordillaient l’un de ses tétons, on sonna à la porte.
- « Oh non… j’en peux plus d’attendre Jules ! Presque dix heures que j’te mate sans pouvoir rien faire, et là… ! »
- « T’inquiète, on s’en fou ! » dit Jules, collant de nouveau ses lèvres sur celles de Nathan.
Ses mains grimpaient le long de son dos et l’amenaient se coller contre lui, tandis qu’il se redressait pour sentir le contact du torse de Nathan contre le sien. Quand soudain… un bruit de clé dans la porte, une cliche qui s’abaisse, la porte qui s’ouvre… Nos deux amants, trop occupés, se font alors surprendre à califourchon l’un sur l’autre, en caleçon pour l’un, torse-nu pour l’autre, s’embrassant à pleine bouche.
- « Oh ! Désolé ! » dit l’hôtesse d’accueil avant de placer une main sur ses yeux et de se cacher derrière la porte.
Nathan bondit et manqua de tomber en reculant brutalement, se rattrapant de justesse à l’accoudoir du sofa, tandis que Jules, calme et serein, reboutonna son jean et se dirigea vers la porte.
- « Hum… excusez-nous. Vous pouvez rouvrir les yeux. »
L’hôtesse descendit légèrement sa main, et découvrant Jules torse-nu, la remit aussitôt devant ses yeux.
- « Oups ! »
- « Ah mince… euh vous voulez que je mette un T-Shirt ? »
La secrétaire ne prit pas la peine de répondre et fit simplement un rapide signe de tête en guise de « Oui, s’il vous plait, cachez moi vite ce torse sublime et excitant, malheureusement inaccessible à la femme que je suis ».
Jules tendit la main et Nathan lui passa son propre t-shirt, tout en prenant soin de rester caché derrière la porte.
- « Voilà. Je vous écoute ? »
La secrétaire écarta deux de ses doigts, s’assura qu’il était bien totalement habillé, puis enleva enfin sa main.
- « Je suis vraiment désolé monsieur… Myringo. Je pensais que vous n’aviez pas encore trouvé votre logement vu qu’il n’y avait pas de voiture devant. Et je venais donc… pour m’assurer qu’il était en ordre au cas où, avant de tenter de vous retrouver. Mais voilà, c’est fait ! Je suis vraiment navré… »
Nathan passa sa tête derrière l’épaule de Jules et lâcha un : « Re ! Excusez-nous hein ! », accompagné de son sourire farceur, qu’il avait retrouvé avec sa bonne humeur, après sa réconciliation avec Jules.
- « Nath’, s’il te plait… Hum, excusez-moi. Bah euh, oui on a trouvé, merci. »
- « Pas de soucis… et bien, bon séjour ! »
- « Merci, vous aussi ».
Pourquoi « vous aussi » se demanda aussitôt Jules ? C’était assez idiot… mais c’était tout ce qu’il avait trouvé. Il referma la porte, s’appuya dessus, et regarda Nathan qui se trouvait devant lui.
- « Les vacances commencent bien ! » ironisa-t-il, « nous voilà déjà catalogués « pervers » du camping ! » dit-il en souriant.
- « J’avoue que ça me plait ! Ça colle avec mon projet de vacances… »
- « Et tu comptes faire quoi de tes vacs ? » demanda Jules, s’approchant de Nathan et le serrant contre lui.
- « La même chose que toi, en enlevant « bronzer » et « s’ éclater » … »
Ils se regardèrent en souriant, et décidèrent d’un commun accord de reprendre les choses là où elles s’étaient arrêtées. Sans se décoller, ils cherchèrent porte après porte la chambre à coucher.
- « Ça ressemble à une chambre ça non ? » dit Nathan en soulevant l’un de ses sourcils.
- « Maintenant que nous sommes déjà catalogués, tu ressens encore le besoin de baisser les stores ou pas ? »
Nathan amena Jules à s’asseoir sur le bord du lit, où il en profita pour se re-déshabiller, tandis que de son côté il fermait les stores. Une fois finit, il se mit à courir vers le lit et sauta littéralement sur Jules, l’étalant sur le matelas. Leurs visages se retrouvèrent à nouveau face à face, et ils recommencèrent à s’embrasser tendrement. Nathan se lança et descendit vers le caleçon de Jules, qu’il commença par embrasser, avant d’en descendre l’élastique et de l’ôter totalement, libérant son membre emprisonné. Il commença par le masturber lentement tandis que sa langue hydratait chaque parcelle de ses abdominaux, puis il s’en alla déposer quelques baisers sur son sexe, avant de le faire doucement glisser entre ses lèvres. Comme à son habitude, il donnait tout ce qu’il avait pour satisfaire son partenaire, et sa langue ne manquait pas de titiller son gland où de lécher son membre sur toute sa hauteur.
Jules se maintenait en appui sur ses mains à l’arrière, fermant les yeux pour apprécier le plaisir que lui offrait son compagnon. Après de longues minutes de pompage intense, Jules glissa un doigt sous le menton de Nathan pour lui faire doucement relever la tête. Il déposa un baiser sur ses lèvres et dit « A mon tour… ». Il vint alors s’agenouiller devant Nathan et se mit aussitôt à l’œuvre, avalant son sexe et commençant ses vas et viens. Sa main restée libre glissait au-dessous pour aller caresser ses bourses ou s’aventurer par-delà son périnée pour atteindre son trou. Nathan avait placé une main derrière sa nuque à la manière d’un homme cherchant à soulager ses cervicales, et de l’autre il glissait ses doigts dans les cheveux en bataille de Jules, comme s’il cherchait à les arranger.
Comme son prédécesseur, Jules savait jouer de sa langue et de ses doigts pour amener son partenaire à l’extase, et il eut vite fait d’immiscer un doigt à l’intérieur de Nathan. Après quelques minutes il se releva, puis dit à Nathan : « Et si tu t’allongeais ? », avec son sourire de tombeur. Il l’installa au bord du lit, releva ses jambes, puis sa langue vint remplacer son doigt pour titiller son trou.
Nathan, fermant les yeux, une main sur sa poitrine, sentait déjà que cette partie de jambes en l’air s’annonçait épique. Tout le trajet à faire semblant de dormir pour pouvoir le mater conduire en toute discrétion, scruter le moindre geste, le moindre carré de peau que sa chemise entre-ouverte aurait dévoilée… Tout cela l’avait plus qu’excité !
Jules se releva et amorça de pénétrer son amant. Il s’enfonçait à chaque fois de quelques centimètres avant de faire une pause, puis une fois au fond, il marqua un temps. Ils se regardèrent, et Jules put lire dans le regard de Nathan « Vas-y ! J’en peux plus d’attendre ! ».
Il commença ses vas et viens d’abord lents et langoureux, puis le rythme et la force s’accélérèrent rapidement, tout comme la force et la cadence de leurs gémissements.
Jules s’agrippait aux jambes de Nathan, prenant appui pour ses coups de butoir de plus en plus puissants, où Nathan semblait s’extasier à chaque fois encore plus. Ce dernier, tendant le bras, cherchait à caresser le torse de celui qui lui faisait l’amour, sentir encore et encore cette peau douce et cette musculature entre ses mains.
Sans avoir à se parler, Jules se retira pour venir s’allonger et Nathan vint prendre place à califourchon sur lui. Il prit le temps de faire pénétrer doucement ce membre qu’il aimait tant en lui, puis il commença à s’activer dessus. Prenant appui tantôt sur le lit, tantôt sur les pectoraux de son compagnon, il cherchait toutes les manières possibles de prendre encore plus son pied. Mais s’il y avait bien quelque chose qui contribuait à sa jouissance, c’était le visage de son Jules face à lui, se mordant les lèvres tant ce qu’il vivait été bon.
Malgré les stores fermés, la chaleur de l’été régnait dans la pièce et n’épargnait pas les deux amants qui s’activaient. En nage tous les deux, Jules voyait sa mèche s’humidifier sur son front, lui donnant dans la situation, un côté assez sexy. Tandis que Nathan, avait vu une goutte de sueur s’échouer entre ses pectoraux et glisser le long de ses abdominaux. Le tableau de Nathan, une main se masturbant, l’autre prenant appui sur le lit pour mieux s’empaler sur son compagnon, offrait à Jules un spectacle plus qu’excitant. Ce dernier se décida alors à donner tout ce qu’il avait, encouragé chaque fois un peu plus par les gémissements, puis les cris, de Nathan. Ses mains agrippant fermement sa taille, il donnait maintenant de grands coups de reins, au rythme où son fiancé s’activait sur lui. Ils semblaient exténués, à bout de force, leurs veines et leurs artères sur le point d’exploser, mais ils prenaient tellement leur pied qu’ils redoublaient d’efforts et de cris pour continuer le plus longtemps possible. Jusqu’à ce que Nathan, dans un de ses nombreux cris de jouissance, envoya sur le torse de Jules un grand jet de sperme chaud, puis un deuxième, puis un troisième. Il semblait avoir tellement de plaisir que, lorsqu’il souhaitait gémir, plus aucun son ne sortait de sa bouche. Il ne tarda pas à être rejoint par Jules qui, serrant fortement les fesses de Nathan entre ses mains, déversa son flot de semence dans ses entrailles. Ils se regardèrent, heureux l’un comme l’autre de s’être mutuellement conduit à la jouissance, puis Nathan s’écroula sur le torse de Jules, qui le serra fortement contre lui.
Ils semblaient finir un marathon tant leur respiration était forte et discontinue, comme s’ils ne parvenaient pas à récupérer assez d’air à chaque inspiration. Leurs têtes collées l’une contre l’autre, ils n’avaient pas besoin de se parler pour comprendre le « Wouah ! » qu’ils ressentaient. Ils souriaient, rigolaient, toujours aussi essoufflés par cet effort intense.
- « Jules, promets-moi qu’on ne se quittera plus jamais… »
- « Plus jamais, je te le promets. »
- « Jules… ? »
- « Oui ? »
- « J’entends vibrer un truc. »
- « Merde mon portable ! »
Nathan se recula et Jules sortit en précipitation du lit, sauta sur son jean, et récupéra son téléphone.
- « Allo, papa ? » dit-il toujours aussi essoufflé. « Oui on est bien arrivé, t’inquiètes pas… Bah franchement oui, le logement est canon. Quoi ? Non y’a qu’une chambre. »
Jules tira une serviette qui était pliée sur la commode et s’enroula dedans, fit un clin d’œil à Nathan, puis sortit de la pièce pour continuer sa discussion dans le salon.
- « Ce n’est pas encore aujourd’hui qu’il lui dira qu’on est fiancé… » soupira intérieurement Nathan, avant de renfiler son boxer et de s’allonger sur le lit.
Une fois sa conversation terminée, Jules revint vers la chambre et eut le plaisir de voir Nathan, couché sur le dos, une main derrière sa tête et l’autre sur son abdomen. Il vint s’allonger à côté de lui et lui chuchota « Fais pas semblant de dormir beau gosse… »
Nathan ria, puis dit « Comment tu sais que je ne dors pas ? »
- « Quand tu dors tu as une mimique de petit chaton… C’est comme ça que je sais que tu n’as pas dormi pendant tout le trajet… Tu pensais que je ne te voyais pas me mater du coin de l’œil ? »
- « Et ça tu l’as vu ? »
Nathan s’était saisi d’un oreiller et en avait asséné un grand coup à Jules.
- « Ah ouais, tu cherches ? »
Jules s’empara à son tour d’un oreiller et la bataille débuta. Durant pas loin de dix minutes, au milieu des rires et des cris, ces deux « gamins » s’amusaient comme des fous à se filer de grands coups d’oreillers.
- « Stop ! Ok, ok j’abandonne Nath’ ! »
- « Ma puissance est indiscutable ! Il t’a dit quoi ton père ? »
- « Rien il demandait de nos nouvelles et voulait savoir si le trajet avec sa voiture s’était bien passé. »
- « En parlant de sa voiture, tu penses que c’est raisonnable de laisser une Bentley sur un parking de camping ? »
- « M’ouais, t’as raison je vais aller la chercher. Mon p’tit chaton… ! » ajouta Jules comme pour défier Nathan.
Ce dernier se ressaisit de son oreiller et courut après Jules, qui s’échappait déjà vers la sortie.
« Disons plutôt que je ne savais trop ce que je faisais… On venait quasiment de rompre, j’étais plus que perdu… Et il en a profité. Non, pardon. J’suis désolé. Je n’ai pas à me trouver d’excuses, ce qui s’est passé est de ma faute, mais ce que je veux dire…. C’est que ce n’était pas voulu, pas désiré ! Tu comprends ? On était juste là, ça s’est passé, et ça a vite été interrompu… Parce-que la seule personne que j’aime c’est toi. Pas lui. Pas un autre. Toi, et seulement toi. J’veux que tu sois là pour m’aider dans mon futur job de père, je veux que tu fasses partie intégrante de sa vie… car tu es un type vraiment bien ! Tu sais… le seul mec qui me manque quand il est absent, c’est toi. Le seul mec avec qui je suis aussi bien, c’est toi. Le seul mec qui sait me comprendre, me consoler, s’occuper de moi comme le gamin que je suis, c’est toi. Le seul mec avec qui j’aime m’envoyer en l’air, c’est toi. Et le seul mec que j’aime tout court, c’est toi. Et ce sera tout le temps comme ça ! Et puis voilà, il est hors de question que quelque chose vienne à nouveau se mettre entre nous. Ma vie, c’est avec toi que je veux la vivre ! »
Jules était assis contre la tête du lit et tenait Nathan dans ses bras, le serrant contre lui et posant sa tête sur son épaule. Il lui chuchotait tout cela à l’oreille, tels des amoureux de lycée qui se retrouvent en cachette. Nathan, tout en écoutant Jules, ne pouvait détacher son regard de l’anneau argenté qu’il avait autour de l’annulaire. Son Jules qui lui déclarait ses sentiments… il n’en revenait pas. Ils s’en foutaient de où et quand ça aurait lieu, s’ils inviteraient du monde ou feraient ça en huit clos, de cette fichue loi qui devait venir ou non… Ils étaient fiancés.
- « Jules… je t’aime. Cette histoire c’est autant de ma faute que de la tienne et à vrai dire… Oublions ça, n’en parlons plus et ce sera plus simple, tu veux bien ? »
- « Ça marche ! »
Un léger silence se fit entendre, puis Jules s’inquiéta : « Mais sinon, tu ne m’as toujours pas répondu… »
- « Répondu à quoi ? »
- « Bah… » dit Jules, montrant du regard la bague qu’avait Nathan à sa main.
- « Jules… Que veux-tu que j’te dise ? Tu es le mec le plus extraordinaire que j’ai jamais rencontré ! Il y a encore quelques semaines, tu étais le meilleur ami que l’on puisse imaginer, toujours présent, toujours de bons conseils, toujours prêt à faire la fête… Et puis récemment tu es devenu l’amant le plus extraordinaire que je n’ai jamais connu ! Tu es prévenant, attentionné, craquant… tu baises comme un Dieu ! Ça rentre en compte aussi… J’n’ai jamais autant pris mon pied que depuis que je suis avec toi. Bref, que veux-tu que j’te dise à part : Oui ! Oui ! Oui ! Et oui ! Bien sûr que j’veux que tu sois mon mari ! Bien sûr que j’veux devenir le meilleur beau-papa ! J’espère même qu’un jour j’aurai une tasse avec écrit dessus « Pour le meilleur beau-papa ! » Ça serait la consécration quoi … ! De toute façon je n’imagine pas… ou plutôt je n’imagine plus la vie sans toi. »
Jules ria, puis vint l’embrasser : « Dans ce cas, j’espère que tu as du champagne ! Faisons le plein avant la nuit de folie qui nous attend ! »
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Jules coupa le contact et la climatisation de la Bentley s’arrêta, laissant place à un grand silence. Il descendit de la voiture, remonta ses Aviator dans ses cheveux, et vint croiser ses bras sur la portière, admirant le paysage qui se posait devant lui. Nathan dormait encore du côté passager, son coude en appui sur le rebord de la vitre. Jules le regarda un instant, profitant de ce moment où il était si beau, puis il le réveilla doucement :
- « Nathan… ? Nathan… ? On est arrivé ! »
- « Hum… quoi ? » dit-il, sortant de son sommeil en se frottant les yeux.
- « T’es craquant ! On est arrivé. Sort tes fesses de la voiture ! »
- « Laisse mes fesses tranquilles pour une fois… »
- « Tu ne m’as jamais reproché de m’en occuper ! »
Ils rigolèrent puis sortirent de la voiture. Ils longèrent une palissade de bois et arrivèrent à l’accueil du camping. Là, une charmante demoiselle brune, s’occupa de leur réservation.
- « J’ai réservé au nom de Myringo. Jules. »
- « D’accord, je regarde… Oui j’ai votre réservation, mais il n’y a qu’une chambre, vous dormez avec votre frère ? Ou c’est une erreur ? »
- « Euh… on est ensemble. »
- « Oui je comprends bien monsieur, mais je voulais savoir si c’était normal qu’il n’y ait qu’un lit deux places ? »
Nathan, caché derrière Jules, tentait de dissimuler son fou rire en se mordillant le pouce.
- « Hum… Oui, c’est mon mec. Mon compagnon si vous préférez…»
- « Ou son fiancé… » ajouta Nathan en souriant.
L’hôtesse d’accueil rougit légèrement puis s’excusa, avant de valider au plus vite leur réservation. Les deux hommes prirent alors la direction de ce qui ressemblait à une petite villa, qui présentait un confort et un luxe certains.
- « Ça déchire comme endroit pour des vacances ! »
- « J’avoue… C’est un pote de chirurgie qui m’a filé le tuyau. Au moins on sera tranquille » dit Jules, venant se placer derrière Nathan pour le serrer dans ses bras.
- « Et tu comptes faire quoi de tes vacances ? »
- « Laisse-moi réfléchir… » dit Jules, mimant la réflexion en tapotant du doigt sur ses lèvres, « Bronzer. M’éclater. M’envoyer en l’air. Bronzer. M’éclater. M’envoyer en l’air… »
- « Ok j’ai compris ! » dit Nathan en souriant.
- « Pourquoi, tu ne veux pas consommer le mariage ? C’est un peu tard… » ajouta Jules, déposant un baiser sur sa joue.
- « Oh oh… je crois plutôt que j’ai envie de le consommer tout de suite ! »
Sur ces mots, il se retourna et poussa Jules sur le sofa derrière lui. Il vint se placer à califourchon sur lui, et plaçant ses mains sur chacune de ses joues, ils commencèrent à s’embrasser tendrement. Il déboutonna rapidement sa chemise pour la jeter au loin, et entama de descendre ses baisers sur son torse. Il ôta alors lui aussi son T-shirt, rapidement suivi de son short, se retrouvant en boxer mauve. Alors qu’il commençait à dégrafer le jean de Jules, et que ses dents mordillaient l’un de ses tétons, on sonna à la porte.
- « Oh non… j’en peux plus d’attendre Jules ! Presque dix heures que j’te mate sans pouvoir rien faire, et là… ! »
- « T’inquiète, on s’en fou ! » dit Jules, collant de nouveau ses lèvres sur celles de Nathan.
Ses mains grimpaient le long de son dos et l’amenaient se coller contre lui, tandis qu’il se redressait pour sentir le contact du torse de Nathan contre le sien. Quand soudain… un bruit de clé dans la porte, une cliche qui s’abaisse, la porte qui s’ouvre… Nos deux amants, trop occupés, se font alors surprendre à califourchon l’un sur l’autre, en caleçon pour l’un, torse-nu pour l’autre, s’embrassant à pleine bouche.
- « Oh ! Désolé ! » dit l’hôtesse d’accueil avant de placer une main sur ses yeux et de se cacher derrière la porte.
Nathan bondit et manqua de tomber en reculant brutalement, se rattrapant de justesse à l’accoudoir du sofa, tandis que Jules, calme et serein, reboutonna son jean et se dirigea vers la porte.
- « Hum… excusez-nous. Vous pouvez rouvrir les yeux. »
L’hôtesse descendit légèrement sa main, et découvrant Jules torse-nu, la remit aussitôt devant ses yeux.
- « Oups ! »
- « Ah mince… euh vous voulez que je mette un T-Shirt ? »
La secrétaire ne prit pas la peine de répondre et fit simplement un rapide signe de tête en guise de « Oui, s’il vous plait, cachez moi vite ce torse sublime et excitant, malheureusement inaccessible à la femme que je suis ».
Jules tendit la main et Nathan lui passa son propre t-shirt, tout en prenant soin de rester caché derrière la porte.
- « Voilà. Je vous écoute ? »
La secrétaire écarta deux de ses doigts, s’assura qu’il était bien totalement habillé, puis enleva enfin sa main.
- « Je suis vraiment désolé monsieur… Myringo. Je pensais que vous n’aviez pas encore trouvé votre logement vu qu’il n’y avait pas de voiture devant. Et je venais donc… pour m’assurer qu’il était en ordre au cas où, avant de tenter de vous retrouver. Mais voilà, c’est fait ! Je suis vraiment navré… »
Nathan passa sa tête derrière l’épaule de Jules et lâcha un : « Re ! Excusez-nous hein ! », accompagné de son sourire farceur, qu’il avait retrouvé avec sa bonne humeur, après sa réconciliation avec Jules.
- « Nath’, s’il te plait… Hum, excusez-moi. Bah euh, oui on a trouvé, merci. »
- « Pas de soucis… et bien, bon séjour ! »
- « Merci, vous aussi ».
Pourquoi « vous aussi » se demanda aussitôt Jules ? C’était assez idiot… mais c’était tout ce qu’il avait trouvé. Il referma la porte, s’appuya dessus, et regarda Nathan qui se trouvait devant lui.
- « Les vacances commencent bien ! » ironisa-t-il, « nous voilà déjà catalogués « pervers » du camping ! » dit-il en souriant.
- « J’avoue que ça me plait ! Ça colle avec mon projet de vacances… »
- « Et tu comptes faire quoi de tes vacs ? » demanda Jules, s’approchant de Nathan et le serrant contre lui.
- « La même chose que toi, en enlevant « bronzer » et « s’ éclater » … »
Ils se regardèrent en souriant, et décidèrent d’un commun accord de reprendre les choses là où elles s’étaient arrêtées. Sans se décoller, ils cherchèrent porte après porte la chambre à coucher.
- « Ça ressemble à une chambre ça non ? » dit Nathan en soulevant l’un de ses sourcils.
- « Maintenant que nous sommes déjà catalogués, tu ressens encore le besoin de baisser les stores ou pas ? »
Nathan amena Jules à s’asseoir sur le bord du lit, où il en profita pour se re-déshabiller, tandis que de son côté il fermait les stores. Une fois finit, il se mit à courir vers le lit et sauta littéralement sur Jules, l’étalant sur le matelas. Leurs visages se retrouvèrent à nouveau face à face, et ils recommencèrent à s’embrasser tendrement. Nathan se lança et descendit vers le caleçon de Jules, qu’il commença par embrasser, avant d’en descendre l’élastique et de l’ôter totalement, libérant son membre emprisonné. Il commença par le masturber lentement tandis que sa langue hydratait chaque parcelle de ses abdominaux, puis il s’en alla déposer quelques baisers sur son sexe, avant de le faire doucement glisser entre ses lèvres. Comme à son habitude, il donnait tout ce qu’il avait pour satisfaire son partenaire, et sa langue ne manquait pas de titiller son gland où de lécher son membre sur toute sa hauteur.
Jules se maintenait en appui sur ses mains à l’arrière, fermant les yeux pour apprécier le plaisir que lui offrait son compagnon. Après de longues minutes de pompage intense, Jules glissa un doigt sous le menton de Nathan pour lui faire doucement relever la tête. Il déposa un baiser sur ses lèvres et dit « A mon tour… ». Il vint alors s’agenouiller devant Nathan et se mit aussitôt à l’œuvre, avalant son sexe et commençant ses vas et viens. Sa main restée libre glissait au-dessous pour aller caresser ses bourses ou s’aventurer par-delà son périnée pour atteindre son trou. Nathan avait placé une main derrière sa nuque à la manière d’un homme cherchant à soulager ses cervicales, et de l’autre il glissait ses doigts dans les cheveux en bataille de Jules, comme s’il cherchait à les arranger.
Comme son prédécesseur, Jules savait jouer de sa langue et de ses doigts pour amener son partenaire à l’extase, et il eut vite fait d’immiscer un doigt à l’intérieur de Nathan. Après quelques minutes il se releva, puis dit à Nathan : « Et si tu t’allongeais ? », avec son sourire de tombeur. Il l’installa au bord du lit, releva ses jambes, puis sa langue vint remplacer son doigt pour titiller son trou.
Nathan, fermant les yeux, une main sur sa poitrine, sentait déjà que cette partie de jambes en l’air s’annonçait épique. Tout le trajet à faire semblant de dormir pour pouvoir le mater conduire en toute discrétion, scruter le moindre geste, le moindre carré de peau que sa chemise entre-ouverte aurait dévoilée… Tout cela l’avait plus qu’excité !
Jules se releva et amorça de pénétrer son amant. Il s’enfonçait à chaque fois de quelques centimètres avant de faire une pause, puis une fois au fond, il marqua un temps. Ils se regardèrent, et Jules put lire dans le regard de Nathan « Vas-y ! J’en peux plus d’attendre ! ».
Il commença ses vas et viens d’abord lents et langoureux, puis le rythme et la force s’accélérèrent rapidement, tout comme la force et la cadence de leurs gémissements.
Jules s’agrippait aux jambes de Nathan, prenant appui pour ses coups de butoir de plus en plus puissants, où Nathan semblait s’extasier à chaque fois encore plus. Ce dernier, tendant le bras, cherchait à caresser le torse de celui qui lui faisait l’amour, sentir encore et encore cette peau douce et cette musculature entre ses mains.
Sans avoir à se parler, Jules se retira pour venir s’allonger et Nathan vint prendre place à califourchon sur lui. Il prit le temps de faire pénétrer doucement ce membre qu’il aimait tant en lui, puis il commença à s’activer dessus. Prenant appui tantôt sur le lit, tantôt sur les pectoraux de son compagnon, il cherchait toutes les manières possibles de prendre encore plus son pied. Mais s’il y avait bien quelque chose qui contribuait à sa jouissance, c’était le visage de son Jules face à lui, se mordant les lèvres tant ce qu’il vivait été bon.
Malgré les stores fermés, la chaleur de l’été régnait dans la pièce et n’épargnait pas les deux amants qui s’activaient. En nage tous les deux, Jules voyait sa mèche s’humidifier sur son front, lui donnant dans la situation, un côté assez sexy. Tandis que Nathan, avait vu une goutte de sueur s’échouer entre ses pectoraux et glisser le long de ses abdominaux. Le tableau de Nathan, une main se masturbant, l’autre prenant appui sur le lit pour mieux s’empaler sur son compagnon, offrait à Jules un spectacle plus qu’excitant. Ce dernier se décida alors à donner tout ce qu’il avait, encouragé chaque fois un peu plus par les gémissements, puis les cris, de Nathan. Ses mains agrippant fermement sa taille, il donnait maintenant de grands coups de reins, au rythme où son fiancé s’activait sur lui. Ils semblaient exténués, à bout de force, leurs veines et leurs artères sur le point d’exploser, mais ils prenaient tellement leur pied qu’ils redoublaient d’efforts et de cris pour continuer le plus longtemps possible. Jusqu’à ce que Nathan, dans un de ses nombreux cris de jouissance, envoya sur le torse de Jules un grand jet de sperme chaud, puis un deuxième, puis un troisième. Il semblait avoir tellement de plaisir que, lorsqu’il souhaitait gémir, plus aucun son ne sortait de sa bouche. Il ne tarda pas à être rejoint par Jules qui, serrant fortement les fesses de Nathan entre ses mains, déversa son flot de semence dans ses entrailles. Ils se regardèrent, heureux l’un comme l’autre de s’être mutuellement conduit à la jouissance, puis Nathan s’écroula sur le torse de Jules, qui le serra fortement contre lui.
Ils semblaient finir un marathon tant leur respiration était forte et discontinue, comme s’ils ne parvenaient pas à récupérer assez d’air à chaque inspiration. Leurs têtes collées l’une contre l’autre, ils n’avaient pas besoin de se parler pour comprendre le « Wouah ! » qu’ils ressentaient. Ils souriaient, rigolaient, toujours aussi essoufflés par cet effort intense.
- « Jules, promets-moi qu’on ne se quittera plus jamais… »
- « Plus jamais, je te le promets. »
- « Jules… ? »
- « Oui ? »
- « J’entends vibrer un truc. »
- « Merde mon portable ! »
Nathan se recula et Jules sortit en précipitation du lit, sauta sur son jean, et récupéra son téléphone.
- « Allo, papa ? » dit-il toujours aussi essoufflé. « Oui on est bien arrivé, t’inquiètes pas… Bah franchement oui, le logement est canon. Quoi ? Non y’a qu’une chambre. »
Jules tira une serviette qui était pliée sur la commode et s’enroula dedans, fit un clin d’œil à Nathan, puis sortit de la pièce pour continuer sa discussion dans le salon.
- « Ce n’est pas encore aujourd’hui qu’il lui dira qu’on est fiancé… » soupira intérieurement Nathan, avant de renfiler son boxer et de s’allonger sur le lit.
Une fois sa conversation terminée, Jules revint vers la chambre et eut le plaisir de voir Nathan, couché sur le dos, une main derrière sa tête et l’autre sur son abdomen. Il vint s’allonger à côté de lui et lui chuchota « Fais pas semblant de dormir beau gosse… »
Nathan ria, puis dit « Comment tu sais que je ne dors pas ? »
- « Quand tu dors tu as une mimique de petit chaton… C’est comme ça que je sais que tu n’as pas dormi pendant tout le trajet… Tu pensais que je ne te voyais pas me mater du coin de l’œil ? »
- « Et ça tu l’as vu ? »
Nathan s’était saisi d’un oreiller et en avait asséné un grand coup à Jules.
- « Ah ouais, tu cherches ? »
Jules s’empara à son tour d’un oreiller et la bataille débuta. Durant pas loin de dix minutes, au milieu des rires et des cris, ces deux « gamins » s’amusaient comme des fous à se filer de grands coups d’oreillers.
- « Stop ! Ok, ok j’abandonne Nath’ ! »
- « Ma puissance est indiscutable ! Il t’a dit quoi ton père ? »
- « Rien il demandait de nos nouvelles et voulait savoir si le trajet avec sa voiture s’était bien passé. »
- « En parlant de sa voiture, tu penses que c’est raisonnable de laisser une Bentley sur un parking de camping ? »
- « M’ouais, t’as raison je vais aller la chercher. Mon p’tit chaton… ! » ajouta Jules comme pour défier Nathan.
Ce dernier se ressaisit de son oreiller et courut après Jules, qui s’échappait déjà vers la sortie.
→ Qu'avez-vous pensé de cette histoire ??? Donnez votre avis...
→ Autres histoires érotiques publiées par JulesM
0 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Soyez le premier à donner votre avis après lecture sur cette histoire érotique...