Kentin 4 Le début du doute
Récit érotique écrit par Kentin [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 13-11-2019 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Kentin 4 Le début du doute
Deux soirs par semaine, elle sortait. Un pour son cours de danse avec ses copines et un autre pour du Pilate. C’était sa nouvelle passion. Pendant ce temps là je restais à la maison surveiller le sommeil de notre fille. Souvent, je m’étais endormi devant la télé quand elle rentrait.
-Tu rentres tard.
La pendule marquait 0h30.
-Oui, tu sais après le cours on a fêté l’anniversaire d’une copine, mangé du gâteau et bu du mousseux…
Je ne sais pas ce qui clochait dans son attitude, mais j’ai eu un doute. C’est comme si une sorte de pénombre éclairait ma vie. Une lumière rasante qui révélait des détails jusqu’ici ignorés. Des faits , des réactions, des attitudes tout cela apparaissait sous un jour nouveau et je me suis mis a explorer chacun des épisodes récents avec un regard nouveau. Comment tant de choses m’avaient-elle échappé. Fallait-il que je sois naïf ou bien devenais-je paranoïaque? J’oscillais entre les deux avis. Je n’avais pas été d’un naturel jaloux mais le doute qui me tenaillait m’incitait à surinterpréter l’ensemble des actions de Corinne. Le monde sur lequel j’avais bâti mes certitudes était en train de vaciller.
J’étais seul, malheureux et désemparé avec mes pensées. Je n’avais plus aucune certitude. Fallait-il que je me mette à surveiller son téléphone, ses mails? Je me repaissais de mon malheur. Ce qui m’arrivait, je l’avais cherché en trompant sa confiance avec Pierre. C’est moi qui l’avait trompée. Je n’avais pas imaginé que ma relation un peu plus qu’amicale avec un garçon puisse être considérée de ce point de vue. Pour moi tromper, c’était aller avec une autre autre fille. Pour elle le seul fait d’aller voir des sites de boules constituait une faute impardonnable. Et si elle s’envoyait en l’air avec une femme? Et si elle donnait ses jambes ouvertes à la langue d’une autre fille? Comment devrais-je le prendre? J’étais prisonnier de mes contradictions et je tournais et je tournais comme un rat dans d’une cage. Cette douleur était la contrepartie de la culpabilité que ressentais. C’était le repentir que devais m’infliger pour retrouver le droit chemin.
Il fallait que j’en ai le coeur net. Combien de fois ai-je repoussé la décision en prenant la voiture pour voir si effectivement elle se rendait au club de sport? Combien de fois suis-je descendu de ma voiture sans avoir mis le contact en me disant que je ne pouvais pas abandonner ma fille endormie seule dans la maison. Combien de fois ai-je feint le sommeil en guettant son heure d’arrivée? Je m’étais promis que s’il n’y avait rien, je vivrais en homme fidèle irréprochable, que j’ignorerais les sollicitations masturbatoires du net. Mais il fallait avoir des certitudes.
C’est ainsi que bravant mes appréhensions je filais vers le club de sport pour y retrouver la voiture de ma femme. J’avais le coeur battant quand j’arrivai sur le parking pour constater que l’auto de Corinne n’y était pas. Ma tête s’est mise à bouillir. Forcément, Corinne avait eu un problème et était rentrée à la maison. Forcément, elle aura constaté mon absence et m’en fera reproche. Je me hâtais vers la maison pour constater que je m’étais trompé une fois de plus et qu’il y avait un explication rationnelle. Mon coeur battait la chamade quand elle finit par rentrer. J’étais rassuré qu’elle soit rentrée. J’en étais presque à m’excuser.
J’ai fait part de mes doutes à la seule personne à qui je pouvais le faire, Pierre.
- Tu crois! Mais non, tu te montes la tête. Corinne n’est pas comme ça. C’est une oie blanche au lit. Tu me l’as dit.
- Mais quand même, je vois bien le temps qu’elle passe à la salle de bain avant d’aller au sport depuis quelques temps. J’ai bien vu, qu’elle met des petites culottes sexy, alors qu’avant elle ne les sortait que rarement.
- J’ai bien l’impression que tu te montes la tête pour rien. Tu te tapes la tête en faisant une parano. Et même si c’était vrai. Qu’est-ce ça change que tu te prennes la tête à ce point ?
- Tu dis ça, mais ce n’est pas toi que ça arrive…
- Tu te comportes comme un sale petit macho. Alors toi, tu te fais reluire avec ton pote depuis trois mois et madame devrait rester à genoux prier la vierge.
-Mais ce n’est pas pareil…
-Bienvenue dans le monde moderne, mon gars! Vous êtes un petit couple libéré finalement. Il faut que tu te fasses une raison. A vous voir comme ça, on ne dirait pas. Une famille plan-plan le jour et le soir madame se tape un amant tandis que son mari va se faire enculer par son pote…
- Arrête, tu te fous de moi.
- Moi aussi je suis passé par là plusieurs fois. Et si on avait rompu au premier coup de canif dans le contrat, on n’aurait pas tenu aussi longtemps Lydia et moi. Je peux même te dire que ça reboosté notre couple. Et pas qu’un peu…
- T’es en train de me dire que c’est une chance pour nous qu’on se fasse cocu.
-T’emploie un mot d’une autre époque. Change de siècle. On a peu près cinquante ans de vie à se faire du bien avec nos corps. Il ne faut s’imaginer que pendant tout ce temps on mangera tous les jours dans le même restau. Alors, ce soir, quand tu mettras la tête sous les draps pour lécher sa petite chatte qu’elle s’est épilée exprès parce ce son amant le lui a demandé, tu penseras à ce que je t’ai dis et tu banderas encore plus fort.
-Tu rentres tard.
La pendule marquait 0h30.
-Oui, tu sais après le cours on a fêté l’anniversaire d’une copine, mangé du gâteau et bu du mousseux…
Je ne sais pas ce qui clochait dans son attitude, mais j’ai eu un doute. C’est comme si une sorte de pénombre éclairait ma vie. Une lumière rasante qui révélait des détails jusqu’ici ignorés. Des faits , des réactions, des attitudes tout cela apparaissait sous un jour nouveau et je me suis mis a explorer chacun des épisodes récents avec un regard nouveau. Comment tant de choses m’avaient-elle échappé. Fallait-il que je sois naïf ou bien devenais-je paranoïaque? J’oscillais entre les deux avis. Je n’avais pas été d’un naturel jaloux mais le doute qui me tenaillait m’incitait à surinterpréter l’ensemble des actions de Corinne. Le monde sur lequel j’avais bâti mes certitudes était en train de vaciller.
J’étais seul, malheureux et désemparé avec mes pensées. Je n’avais plus aucune certitude. Fallait-il que je me mette à surveiller son téléphone, ses mails? Je me repaissais de mon malheur. Ce qui m’arrivait, je l’avais cherché en trompant sa confiance avec Pierre. C’est moi qui l’avait trompée. Je n’avais pas imaginé que ma relation un peu plus qu’amicale avec un garçon puisse être considérée de ce point de vue. Pour moi tromper, c’était aller avec une autre autre fille. Pour elle le seul fait d’aller voir des sites de boules constituait une faute impardonnable. Et si elle s’envoyait en l’air avec une femme? Et si elle donnait ses jambes ouvertes à la langue d’une autre fille? Comment devrais-je le prendre? J’étais prisonnier de mes contradictions et je tournais et je tournais comme un rat dans d’une cage. Cette douleur était la contrepartie de la culpabilité que ressentais. C’était le repentir que devais m’infliger pour retrouver le droit chemin.
Il fallait que j’en ai le coeur net. Combien de fois ai-je repoussé la décision en prenant la voiture pour voir si effectivement elle se rendait au club de sport? Combien de fois suis-je descendu de ma voiture sans avoir mis le contact en me disant que je ne pouvais pas abandonner ma fille endormie seule dans la maison. Combien de fois ai-je feint le sommeil en guettant son heure d’arrivée? Je m’étais promis que s’il n’y avait rien, je vivrais en homme fidèle irréprochable, que j’ignorerais les sollicitations masturbatoires du net. Mais il fallait avoir des certitudes.
C’est ainsi que bravant mes appréhensions je filais vers le club de sport pour y retrouver la voiture de ma femme. J’avais le coeur battant quand j’arrivai sur le parking pour constater que l’auto de Corinne n’y était pas. Ma tête s’est mise à bouillir. Forcément, Corinne avait eu un problème et était rentrée à la maison. Forcément, elle aura constaté mon absence et m’en fera reproche. Je me hâtais vers la maison pour constater que je m’étais trompé une fois de plus et qu’il y avait un explication rationnelle. Mon coeur battait la chamade quand elle finit par rentrer. J’étais rassuré qu’elle soit rentrée. J’en étais presque à m’excuser.
J’ai fait part de mes doutes à la seule personne à qui je pouvais le faire, Pierre.
- Tu crois! Mais non, tu te montes la tête. Corinne n’est pas comme ça. C’est une oie blanche au lit. Tu me l’as dit.
- Mais quand même, je vois bien le temps qu’elle passe à la salle de bain avant d’aller au sport depuis quelques temps. J’ai bien vu, qu’elle met des petites culottes sexy, alors qu’avant elle ne les sortait que rarement.
- J’ai bien l’impression que tu te montes la tête pour rien. Tu te tapes la tête en faisant une parano. Et même si c’était vrai. Qu’est-ce ça change que tu te prennes la tête à ce point ?
- Tu dis ça, mais ce n’est pas toi que ça arrive…
- Tu te comportes comme un sale petit macho. Alors toi, tu te fais reluire avec ton pote depuis trois mois et madame devrait rester à genoux prier la vierge.
-Mais ce n’est pas pareil…
-Bienvenue dans le monde moderne, mon gars! Vous êtes un petit couple libéré finalement. Il faut que tu te fasses une raison. A vous voir comme ça, on ne dirait pas. Une famille plan-plan le jour et le soir madame se tape un amant tandis que son mari va se faire enculer par son pote…
- Arrête, tu te fous de moi.
- Moi aussi je suis passé par là plusieurs fois. Et si on avait rompu au premier coup de canif dans le contrat, on n’aurait pas tenu aussi longtemps Lydia et moi. Je peux même te dire que ça reboosté notre couple. Et pas qu’un peu…
- T’es en train de me dire que c’est une chance pour nous qu’on se fasse cocu.
-T’emploie un mot d’une autre époque. Change de siècle. On a peu près cinquante ans de vie à se faire du bien avec nos corps. Il ne faut s’imaginer que pendant tout ce temps on mangera tous les jours dans le même restau. Alors, ce soir, quand tu mettras la tête sous les draps pour lécher sa petite chatte qu’elle s’est épilée exprès parce ce son amant le lui a demandé, tu penseras à ce que je t’ai dis et tu banderas encore plus fort.
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