Kentin5 Cocu, c'est certain
Récit érotique écrit par Kentin [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 15-11-2019 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Kentin5 Cocu, c'est certain
Je ne suis pas rentré tout suite. J’ai retourné et retourné les choses dans ma tête. Toujours fiévreux et confus je ne savais pas quoi décider. Piquer une crise, et foutre notre vie en l’air. Rentrer penaud et me taire en restant malheureux. Je ne savais vraiment pas quoi faire. Et si Pierre avait raison? Ce que je savais c’est que je ne voulais pas voir ma gamine une week-end sur deux, c’était une certitude. J’ai fini par rentrer après un ou deux verres dans bar. J’étais marqué, je ne pouvais pas dissimuler mon mal-être. Finalement, j’ai fini pour trouver un prétexte professionnel pour expliquer les raisons de ma sale tête. Elle s’est montrée attentive et compréhensive. Elle m’a dit qu’elle m’aimait et qu’on ferait front tous les deux ensembles et que je pouvais compter sur elle. Je n’ai pas douté de sa sincérité. J’ai pleuré longtemps comme un gosse dans bras.
Notre vie a repris son cours. Elle était plus attentive à moi. Elle me cajolait comme si j’étais un malade. Cette situation me convenait et je retrouvais peu à peu mes repères. Je me faisais peu à peu à l’idée que le fait d’avoir peut-être un amant n’était pas aussi dramatique que cela. Le cocon d’un bonheur domestique était plus précieux que quelques frasques extraconjugales. C’était cela qu’il fallait avant tout préserver.
Néanmoins, le désir est revenu. J’ai tenté quelques manœuvres d’approche. Les premiers soirs elle m’a repoussé prétextant des malaises ou de la fatigue mais j’ai fini quand même par retrouver le chemin de son entre-jambes où j’ai fini par glisser mes lèvres entre les siennes. Je retrouvais le goût de son sexe dans ma bouche. J’étais excité, mon sexe réclamait déjà son plaisir. Est-ce que ça été un surprise? Dans un premier temps oui, mais à y réfléchir non. C’est ce que j’étais venu chercher. Son pubis était totalement glabre. Plus un poil ni sur son sexe, ni plus haut, ni plus bas. Ce n’était pas un rasage puisque toute repousse était absente. C’était une épilation intégrale en en bonne et due forme. C’était la première fois que voyais le sexe de mon épouse lisse. Je l’avais désiré depuis tant d’années en fantasmant sur les photos de femmes nues. Malgré la pénombre de la chambre je distinguais les petites lèvres entrouvertes. Je bandais fort.
-Alors,ça te plaît, ce que tu vois. Mes copines le font alors je me suis dit, pourquoi pas moi…Comment être dupe de cet argument. Je connaissais la pudeur de Corinne et je la voyais mal aller chez l’esthéticienne pour faire comme les copines. Elle voulait plaire à son amant, et j’en touchais quelques menus dividendes. J’imaginais que ses lèvres gonflées et entrouvertes l’avaient été sous la saillie de son amant. J’aurais dû me mettre en colère, me révolter mais le manque sexe et tout ce que pouvais imaginer renforçait mon excitation. J’étais fou de désir et excité au plus haut point. Sans l’avoir fait jouir au préalable avec ma langue je la pénétrai avec vigueur. Il ne me fallut pas plus que quelques oscillations du bassin pour me répandre au fond de son vagin.
-Ben dis-donc, mon chou. Tu étais étais super excité ce soir.
-Excuse moi ma chérie. Je ne sais pas ce qui m’a pris.
- Avec tout ce que tu as vécu ces derniers temps, je ne t’en veux pas. Tu en avais tellement envie. Et puis avec la surprise que t’avais faite…
Tu parles d’une surprise. Maintenant, j’avais la certitude de son infidélité et j’avais l’intuition du nom de son amant même si ça paraissait énorme! Mon ventre, ma poitrine m’oppressaient, j’étais comme paralysé par l’angoisse. Je m’étais approché du bord de la falaise, j’étais pris de vertige. A la fois la peur insurmontable du vide et l’indicible fascination pour le ciel immense qui s’ouvrait devant moi. Aller plus loin était insensé, reculer était impossible. Il me fallait maintenir cette position vertigineuse et impossible. Chaque impulsion était à combattre. Cette situation me ramenait plus à ma situation qu’aux actes supposés de ma femme. Moi qui voulais me découvrir en me donnant à mon copain me retrouvais dans un tourbillon que je ne maîtrisais plus.
Pour en avoir le coeur net, j’ai joué encore aux espions en suivant le chemin qui menait à la maison de Pierre alors que mon épouse s’était rendue soit disant à la gym. Je roulais au ralenti sur la route retardant le moment de la découverte. Et là aucun doute sa voiture se trouvait garée devant l’entrée. J’avais éteint la lumière des phares et suis passé plusieurs fois comme pour m’assurer de la vérité de ma découverte. Que faire? Forcer l’entrée, taper le scandale et foutre notre vie en l’air ou m’écraser comme je l’avais fait auparavant. Dans tous les cas, j’étais le perdant de ce jeu que j’avais initié. Je suis descendu de la voiture que j’avais garé discrètement plus loin. J’ai marché vers la porte. Curieusement, j’avais peur d’être découvert. C’est moi, qui étais en droit de me montrer virulent devant le pot aux roses. Pourtant c’était moi qui ressentais gène et culpabilité.
Prudemment je me suis arrêté devant la porte d’entrée. J’y ai collé l’oreille pour y déceler les bruits à l’intérieur. Je n’entendais rien de clair mais je voulais déceler des bruits de coït, je cherchais dans le brouhaha les gémissements de mon épouse sous le désir de son amant. Je croyais entendre mais en réalité ce n’était rien; c’est dans ma tête que tout se jouait. J’ai fait le tour de la maison, dans la pénombre des arbres devant. J’ai regardé les fenêtres éclairées, devinant les ombres à travers les rideaux. Les indices étaient bien maigres mais j’échafaudais des scénarios qui m’échauffaient la tête. J’ai fini par entrer à la maison.
D’où venait cette folie de croire que le corps de mon épouse devait m’appartenir de façon exclusive? Etait-il si important que d’autres mains la caressent, qu’une autre langue rentre dans sa bouche, qu’un autre sexe…. Ce qui était essentiel c’est que notre union reste intacte. Mais étais-je sûr que c’était le cas? Y avait-il un moyen d’être sûr?
Témoignage de Corinne
Un jour, fortuitement, je suis tombée sur le récit de celui qui se fait appeler Kentin. Sans doute avait-il été négligent en oubliant d’effacer un historique. Sous mes yeux défilait l’histoire de notre intimité pour une bonne part, de ses fantasmes d’autre part. Je me suis empressée de copier le fichier pour en garder trace au cas il aurait voulu effacer pour nier les faits.
Je dois avouer que j’étais sous le choc. Je n’ai pas pu lire les obscénités et les mots crus qui étaient posés sur l’écran. Tout cela cadrait peu avec l’homme avec qui je vivais depuis plus de douze années. Tout cela ne pouvait provenir du père attentionné de notre enfant. J’envisageai de faire ma valise. Un colère froide m’a envahie.
Certes notre intimité n’était plus l’intimité d’un couple traditionnel. S’il nous restait une intimité commune, il m’arrive aussi de me donner à des amants de temps à autre. L’intimité d’un couple emprunte parfois des chemin tortueux et la notre a su s’adapter au attentes inavouées de Kentin et nous avons su nous adapter pour retrouver une harmonie certes sans doute peu courante, mai satisfaisante.
Quand que je lisais de ses récits, je trouvais une complexité malsaine et tortueuse qui me dérangeait. Visiblement la situation que nous vivions troublait Kentin au plus haut point pour qu’il soit obliger tant de situations crues sur le papier avec l’intention de les faire partager à d’autres. Pour ma part, je me considére comme une personne normale. Il est insupportable de voir une partie de sa vie exposée sur du papier sans en avoir été avertie. Celle qui apparaissait sous les mots était un être si éloignée de celle que je suis. Ce monstre de papier était un double monstrueux issu de l’imagination d’un cerveau dérangé.
Durant toutes nos années de couple « normal », j’ai fait l’amour avec Kentin de manière saine et spontanée. Quand je me donnais à lui, c’était sans arrière pensée, avec générosité. Le plaisir venait ou pas. Jamais il n’y avait de regret, de frustration de ma part. Ma sexualité me convenait parfaitement, et j’imaginais qu’il en était de même pour Kentin. Je tombais de haut devant le portrait de moi qui apparaissait. Définitivement et quoi qu’on puisse dire, je ne suis pas cette femme perverse. Je ne nie cependant avoir été la maîtresse de Pierre pendant quelques mois. Nombres de scènes qui sont relatées dans son récit ont une réalité objective.
J’ai fini par reprendre la lecture. Il m’a fallu des jours d’hésitation pour arriver au bout du texte. Il fallait que je sache. Ça a été difficile, je ne cache pas. Je comprends désormais pourquoi et comment Pierre est devenu un temps mon amant et celui de Kentin. Insidieusement, Kentin m’a poussée dans ses bras. L’obsession de Kentin pour le sexe et ses doutes sur sa performance d’amant a fini par avoir raison de ma naïveté. Je n’imaginais que notre vie de couple engendrait tant de frustration chez lui.
J’ai recherché moi aussi les mots et les récits de couples sur internet. Nombreux sont ceux écrits par des hommes et la description crue de rapports intimes m’a surprise et choquée. Néanmoins quelques récits ont fait naître chez moi un émoi certain. Ils m’ont parfois étonnés par la qualité de leur rédaction. J’imaginais, par ignorance, que seuls des individus un peu primaires pouvaient jouir de textes à caractère masturbatoire. Je n’imaginais la richesse des thèmes abordés. Je pensais qu’il ne pouvait s’agir que la transcription textuelle de scènes de vidéo porno.
Finalement, j’ai surmonté ma colère. Le fait d’avoir des avatars numériques « Corinne et Kevin » m’a finalement semblé tenir plus du jeu que de la perversion. Kevin m’a confessé le pourquoi et le comment de ses textes. Il était tremblant, bafouillant, confus. Il se comportait comme un enfant pris la main dans le sac par la maîtresse à tricher. J’en ai profité pour asseoir mon ascendant sur lui…
Et puisque je suis malgré moi une protagoniste de ce texte, il est temps de parler de moi. N’imaginez pas que je vais décrire ici moult coïts. Non, je voulais préciser mon point de vue de femme simple mariée à un homme bisexuel qui ne s’assume pas complètement.
Que dire de mes amourettes qui m’ont conduite à la perte de ma virginité à l’age de 16 ans dans une chambre d’adolescent un après midi de juin… Ni une révélation, ni un outrage. J’ai pratiqué alors les relations charnelles par plus curiosité plus que par plaisir. Certes j’en avais le désir, mais ce n’était pas une obsession. Quand, parfois il m’arrivait d’avoir des bouffées de désir, je savais comment accéder au plaisir bienfaisant. J’étais maintenant une étudiante sérieuse et je vivais bien cette situation. De l’Amour, je connaissais peu chose. Je pensais même qu’il n’était pas la condition nécessaire à une vie épanouie.
Seydou était un étudiant congolais qui suivait les mêmes cours que moi, il était plus agé de 4 ans que moi. Nous avons échangé sur le travail, je l’aidais d’un point de vue des méthodes où il avait un peu de mal. De fil en aiguille il m’a invité à des fêtes avec ses copains de la cité universitaire. Il y avait de la musique, les garçons étaient élégants sveltes, ils dansaient merveilleusement bien. Était-ce le choc culturel, la musique, mon désir inavoué? Je me souviens de sa grâce et surtout de ses mains fines des ses doigts longs et fin qui me rendaient folle quand il caressait mon corps. En tout cas, Seydou est vite devenu mon amant. C’est avec lui que j’ai éprouvé les grands frissons du plaisir. Je croyais bêtement que la fusion des corps était un gage d’amour aussi me suis-je donnée à ce garçon avec l’inconscience de mon âge.
Il a su bien vite abuser de la situation. Il était un amant infatigable et vigoureux, il savait me donner satisfaction plusieurs fois de suite. J’imaginais qu’il serait l’homme de ma vie, le père de mes enfants. En quelques semaines j’étais devenue accro à lui. Moralement et sexuellement il avait établi son emprise sur moi. Je faisais tout pour lui plaire au quotidien.
Quand nous sortions, j’avais modifié mon comportement pour me conduire comme une femme doit se conduire, selon ses dires. Je devais baisser les yeux pour ne pas croiser le regard des autres hommes. Il m’interdisait d’utiliser de l’argent liquide et s’est lui qui réglait les achats.
Par contre à la maison, je devais aller me soumettre ou aller au devant de ses désirs, dans ses choix télévisés, musicaux, alimentaires. Cela s’est fait progressivement et de manière insidieuse et si je peux aujourd’hui l’énoncer clairement, à cette époque je ne me suis pas rendue compte du glissement que j’opérais tant je culpabilisais de lui déplaire. Au niveau de notre intimité, il utilisait toutes les possibilités qu’offrait mon corps selon son désir. J’en retirais des satisfactions physiques au-delà de ce que j’espérais. Mon sexe était totalement ouvert et disponible à nos envies. Il usait aussi d’endroits plus honteux et je le recevais en moi avec fierté. Je surmontais ma honte et même si le plaisir était différent, j’appréciais de me faire prendre par là.
Lors de soirées avec ses amis, j’étais la seule femme blanche et parfois ils interrompaient leur conversation pour s’exprimer en congolais. Ils me regardaient alors bizarrement et éclataient de rire. J’ai appris plus tard, qu’entre eux, il m’appelaient « la pute blanche à Seydou ». Tout cela a duré quelques mois. Des copines ont essayé de me prévenir de mon changement de comportement, de ma dérive, mais je n’étais pas à même d’écouter. C’est quand une amie congolaise m’a annoncé que Seydou avait aussi une femme noire et qu’elle m’a donné son adresse que je me suis rendue compte de mes erreurs. J’étais anéantie par cette double vie. Finalement à la fin de l’année universitaire, j’ai quitté Nantes pour Angers, ville où j’ai pu terminer mes études. Les blessures ont été longues à se refermer, mais je pense que cette relation m’a permis de devenir plus forte et moins naïve.
Il faut du temps pour retrouver une virginité morale, mais quand j’ai connu Kentin, j’ai occulté cet épisode de ma vie. C’est comme si cet épisode douloureux n’avait jamais existé. Je n’ai jamais éprouvé le désir de lui faire partager ce moment de ma vie. Il n’y a jamais eu pendant ces années ni comparaison, ni fantasme, ni doute. Ma mémoire avait effacé cette cicatrice. Avec Kentin, notre complicité était grande sur le plan intellectuel sur les choix des films, des sorties. C’était à la fois mon amoureux et mon copain. Nous avions une réelle tendresse et une réelle douceur dans notre vie et dans notre intimité. Bien sûr, la découverte n’a qu’un temps et l’état fusionnel de nos début s’est peu à peu estompé. Mais nous formions un couple de trentenaire épanouis. Maintenant, nous étions des parents responsables.
Que dire de Pierre maintenant? C’est Kentin qui a insisté pour me le présenter. Ils faisaient du sport ensemble et Pierre exerçait sur lui une certaine fascination. Sans doute était-il par le côté tranchant et sûr de lui qu’il avait dans le domaine professionnel et sportif. Tout le contraire de lui! Kentin si doux et réservé n’en avait que pour ce Pierre et ce qu’il m’en disait me le rendait antipathique à priori. Quand nous croisions dans des soirées chez des amis, je ne recherchais pas sa présence ni sa conversation. Les seules paroles que nous échangions étaient des propos convenus des rires un peu forcés. Par contre sa compagne du moment Lydia, m’était fort sympathique. Elle s’exprimait avec un léger accent étranger. Elle était curieuse de tout ce qui touchait à la cuisine et c’est ce qui nous a rapprochées, elle était joyeuse et enjouée.
C’est la première fois que j’ai dansé avec Pierre que le choc s’est produit. J’avais un peu bu c’est vrai, et nous avons trouvé tout de suite un rythme commun et quand sa main a touché mon dos je me suis donnée par réflexe à cette caresse fortuite. J’ai analysé plus tard que j’ai retrouvé sous ses doigts la ferme autorité d’un homme comme Seydou l’avait été bien des années avant. J’étais troublée confuse. Je devinais intuitivement que la porte s’était de nouveau ouverte. J’en avais la gorge nouée. Je savais que je ne devais plus le revoir.
Pourtant son amitié avec Kentin, la sympathie de Lydia ont fait que nos couples se sont rapprochés. Lydia m’avait confié à la fois ses désirs et ses craintes à propos de Pierre. Je savais que je ne devais pas m’approcher de lui, mais pourtant j’étais irrésistiblement attirée par lui. C’est quand sa compagne l’a quitté que je me suis donnée à Pierre comme amante soumise à ses désirs. Je n’étais pas dupe ni de lui, ni de moi, mais j’avais une revanche à prendre sur moi même. Je n’étais plus une jeune fille dont la confiance se laissait abuser, j’étais une femme qui était prête à vivre ses désirs à fond, sans pruderie, sans faux semblant et advienne que pourra...
Notre vie a repris son cours. Elle était plus attentive à moi. Elle me cajolait comme si j’étais un malade. Cette situation me convenait et je retrouvais peu à peu mes repères. Je me faisais peu à peu à l’idée que le fait d’avoir peut-être un amant n’était pas aussi dramatique que cela. Le cocon d’un bonheur domestique était plus précieux que quelques frasques extraconjugales. C’était cela qu’il fallait avant tout préserver.
Néanmoins, le désir est revenu. J’ai tenté quelques manœuvres d’approche. Les premiers soirs elle m’a repoussé prétextant des malaises ou de la fatigue mais j’ai fini quand même par retrouver le chemin de son entre-jambes où j’ai fini par glisser mes lèvres entre les siennes. Je retrouvais le goût de son sexe dans ma bouche. J’étais excité, mon sexe réclamait déjà son plaisir. Est-ce que ça été un surprise? Dans un premier temps oui, mais à y réfléchir non. C’est ce que j’étais venu chercher. Son pubis était totalement glabre. Plus un poil ni sur son sexe, ni plus haut, ni plus bas. Ce n’était pas un rasage puisque toute repousse était absente. C’était une épilation intégrale en en bonne et due forme. C’était la première fois que voyais le sexe de mon épouse lisse. Je l’avais désiré depuis tant d’années en fantasmant sur les photos de femmes nues. Malgré la pénombre de la chambre je distinguais les petites lèvres entrouvertes. Je bandais fort.
-Alors,ça te plaît, ce que tu vois. Mes copines le font alors je me suis dit, pourquoi pas moi…Comment être dupe de cet argument. Je connaissais la pudeur de Corinne et je la voyais mal aller chez l’esthéticienne pour faire comme les copines. Elle voulait plaire à son amant, et j’en touchais quelques menus dividendes. J’imaginais que ses lèvres gonflées et entrouvertes l’avaient été sous la saillie de son amant. J’aurais dû me mettre en colère, me révolter mais le manque sexe et tout ce que pouvais imaginer renforçait mon excitation. J’étais fou de désir et excité au plus haut point. Sans l’avoir fait jouir au préalable avec ma langue je la pénétrai avec vigueur. Il ne me fallut pas plus que quelques oscillations du bassin pour me répandre au fond de son vagin.
-Ben dis-donc, mon chou. Tu étais étais super excité ce soir.
-Excuse moi ma chérie. Je ne sais pas ce qui m’a pris.
- Avec tout ce que tu as vécu ces derniers temps, je ne t’en veux pas. Tu en avais tellement envie. Et puis avec la surprise que t’avais faite…
Tu parles d’une surprise. Maintenant, j’avais la certitude de son infidélité et j’avais l’intuition du nom de son amant même si ça paraissait énorme! Mon ventre, ma poitrine m’oppressaient, j’étais comme paralysé par l’angoisse. Je m’étais approché du bord de la falaise, j’étais pris de vertige. A la fois la peur insurmontable du vide et l’indicible fascination pour le ciel immense qui s’ouvrait devant moi. Aller plus loin était insensé, reculer était impossible. Il me fallait maintenir cette position vertigineuse et impossible. Chaque impulsion était à combattre. Cette situation me ramenait plus à ma situation qu’aux actes supposés de ma femme. Moi qui voulais me découvrir en me donnant à mon copain me retrouvais dans un tourbillon que je ne maîtrisais plus.
Pour en avoir le coeur net, j’ai joué encore aux espions en suivant le chemin qui menait à la maison de Pierre alors que mon épouse s’était rendue soit disant à la gym. Je roulais au ralenti sur la route retardant le moment de la découverte. Et là aucun doute sa voiture se trouvait garée devant l’entrée. J’avais éteint la lumière des phares et suis passé plusieurs fois comme pour m’assurer de la vérité de ma découverte. Que faire? Forcer l’entrée, taper le scandale et foutre notre vie en l’air ou m’écraser comme je l’avais fait auparavant. Dans tous les cas, j’étais le perdant de ce jeu que j’avais initié. Je suis descendu de la voiture que j’avais garé discrètement plus loin. J’ai marché vers la porte. Curieusement, j’avais peur d’être découvert. C’est moi, qui étais en droit de me montrer virulent devant le pot aux roses. Pourtant c’était moi qui ressentais gène et culpabilité.
Prudemment je me suis arrêté devant la porte d’entrée. J’y ai collé l’oreille pour y déceler les bruits à l’intérieur. Je n’entendais rien de clair mais je voulais déceler des bruits de coït, je cherchais dans le brouhaha les gémissements de mon épouse sous le désir de son amant. Je croyais entendre mais en réalité ce n’était rien; c’est dans ma tête que tout se jouait. J’ai fait le tour de la maison, dans la pénombre des arbres devant. J’ai regardé les fenêtres éclairées, devinant les ombres à travers les rideaux. Les indices étaient bien maigres mais j’échafaudais des scénarios qui m’échauffaient la tête. J’ai fini par entrer à la maison.
D’où venait cette folie de croire que le corps de mon épouse devait m’appartenir de façon exclusive? Etait-il si important que d’autres mains la caressent, qu’une autre langue rentre dans sa bouche, qu’un autre sexe…. Ce qui était essentiel c’est que notre union reste intacte. Mais étais-je sûr que c’était le cas? Y avait-il un moyen d’être sûr?
Témoignage de Corinne
Un jour, fortuitement, je suis tombée sur le récit de celui qui se fait appeler Kentin. Sans doute avait-il été négligent en oubliant d’effacer un historique. Sous mes yeux défilait l’histoire de notre intimité pour une bonne part, de ses fantasmes d’autre part. Je me suis empressée de copier le fichier pour en garder trace au cas il aurait voulu effacer pour nier les faits.
Je dois avouer que j’étais sous le choc. Je n’ai pas pu lire les obscénités et les mots crus qui étaient posés sur l’écran. Tout cela cadrait peu avec l’homme avec qui je vivais depuis plus de douze années. Tout cela ne pouvait provenir du père attentionné de notre enfant. J’envisageai de faire ma valise. Un colère froide m’a envahie.
Certes notre intimité n’était plus l’intimité d’un couple traditionnel. S’il nous restait une intimité commune, il m’arrive aussi de me donner à des amants de temps à autre. L’intimité d’un couple emprunte parfois des chemin tortueux et la notre a su s’adapter au attentes inavouées de Kentin et nous avons su nous adapter pour retrouver une harmonie certes sans doute peu courante, mai satisfaisante.
Quand que je lisais de ses récits, je trouvais une complexité malsaine et tortueuse qui me dérangeait. Visiblement la situation que nous vivions troublait Kentin au plus haut point pour qu’il soit obliger tant de situations crues sur le papier avec l’intention de les faire partager à d’autres. Pour ma part, je me considére comme une personne normale. Il est insupportable de voir une partie de sa vie exposée sur du papier sans en avoir été avertie. Celle qui apparaissait sous les mots était un être si éloignée de celle que je suis. Ce monstre de papier était un double monstrueux issu de l’imagination d’un cerveau dérangé.
Durant toutes nos années de couple « normal », j’ai fait l’amour avec Kentin de manière saine et spontanée. Quand je me donnais à lui, c’était sans arrière pensée, avec générosité. Le plaisir venait ou pas. Jamais il n’y avait de regret, de frustration de ma part. Ma sexualité me convenait parfaitement, et j’imaginais qu’il en était de même pour Kentin. Je tombais de haut devant le portrait de moi qui apparaissait. Définitivement et quoi qu’on puisse dire, je ne suis pas cette femme perverse. Je ne nie cependant avoir été la maîtresse de Pierre pendant quelques mois. Nombres de scènes qui sont relatées dans son récit ont une réalité objective.
J’ai fini par reprendre la lecture. Il m’a fallu des jours d’hésitation pour arriver au bout du texte. Il fallait que je sache. Ça a été difficile, je ne cache pas. Je comprends désormais pourquoi et comment Pierre est devenu un temps mon amant et celui de Kentin. Insidieusement, Kentin m’a poussée dans ses bras. L’obsession de Kentin pour le sexe et ses doutes sur sa performance d’amant a fini par avoir raison de ma naïveté. Je n’imaginais que notre vie de couple engendrait tant de frustration chez lui.
J’ai recherché moi aussi les mots et les récits de couples sur internet. Nombreux sont ceux écrits par des hommes et la description crue de rapports intimes m’a surprise et choquée. Néanmoins quelques récits ont fait naître chez moi un émoi certain. Ils m’ont parfois étonnés par la qualité de leur rédaction. J’imaginais, par ignorance, que seuls des individus un peu primaires pouvaient jouir de textes à caractère masturbatoire. Je n’imaginais la richesse des thèmes abordés. Je pensais qu’il ne pouvait s’agir que la transcription textuelle de scènes de vidéo porno.
Finalement, j’ai surmonté ma colère. Le fait d’avoir des avatars numériques « Corinne et Kevin » m’a finalement semblé tenir plus du jeu que de la perversion. Kevin m’a confessé le pourquoi et le comment de ses textes. Il était tremblant, bafouillant, confus. Il se comportait comme un enfant pris la main dans le sac par la maîtresse à tricher. J’en ai profité pour asseoir mon ascendant sur lui…
Et puisque je suis malgré moi une protagoniste de ce texte, il est temps de parler de moi. N’imaginez pas que je vais décrire ici moult coïts. Non, je voulais préciser mon point de vue de femme simple mariée à un homme bisexuel qui ne s’assume pas complètement.
Que dire de mes amourettes qui m’ont conduite à la perte de ma virginité à l’age de 16 ans dans une chambre d’adolescent un après midi de juin… Ni une révélation, ni un outrage. J’ai pratiqué alors les relations charnelles par plus curiosité plus que par plaisir. Certes j’en avais le désir, mais ce n’était pas une obsession. Quand, parfois il m’arrivait d’avoir des bouffées de désir, je savais comment accéder au plaisir bienfaisant. J’étais maintenant une étudiante sérieuse et je vivais bien cette situation. De l’Amour, je connaissais peu chose. Je pensais même qu’il n’était pas la condition nécessaire à une vie épanouie.
Seydou était un étudiant congolais qui suivait les mêmes cours que moi, il était plus agé de 4 ans que moi. Nous avons échangé sur le travail, je l’aidais d’un point de vue des méthodes où il avait un peu de mal. De fil en aiguille il m’a invité à des fêtes avec ses copains de la cité universitaire. Il y avait de la musique, les garçons étaient élégants sveltes, ils dansaient merveilleusement bien. Était-ce le choc culturel, la musique, mon désir inavoué? Je me souviens de sa grâce et surtout de ses mains fines des ses doigts longs et fin qui me rendaient folle quand il caressait mon corps. En tout cas, Seydou est vite devenu mon amant. C’est avec lui que j’ai éprouvé les grands frissons du plaisir. Je croyais bêtement que la fusion des corps était un gage d’amour aussi me suis-je donnée à ce garçon avec l’inconscience de mon âge.
Il a su bien vite abuser de la situation. Il était un amant infatigable et vigoureux, il savait me donner satisfaction plusieurs fois de suite. J’imaginais qu’il serait l’homme de ma vie, le père de mes enfants. En quelques semaines j’étais devenue accro à lui. Moralement et sexuellement il avait établi son emprise sur moi. Je faisais tout pour lui plaire au quotidien.
Quand nous sortions, j’avais modifié mon comportement pour me conduire comme une femme doit se conduire, selon ses dires. Je devais baisser les yeux pour ne pas croiser le regard des autres hommes. Il m’interdisait d’utiliser de l’argent liquide et s’est lui qui réglait les achats.
Par contre à la maison, je devais aller me soumettre ou aller au devant de ses désirs, dans ses choix télévisés, musicaux, alimentaires. Cela s’est fait progressivement et de manière insidieuse et si je peux aujourd’hui l’énoncer clairement, à cette époque je ne me suis pas rendue compte du glissement que j’opérais tant je culpabilisais de lui déplaire. Au niveau de notre intimité, il utilisait toutes les possibilités qu’offrait mon corps selon son désir. J’en retirais des satisfactions physiques au-delà de ce que j’espérais. Mon sexe était totalement ouvert et disponible à nos envies. Il usait aussi d’endroits plus honteux et je le recevais en moi avec fierté. Je surmontais ma honte et même si le plaisir était différent, j’appréciais de me faire prendre par là.
Lors de soirées avec ses amis, j’étais la seule femme blanche et parfois ils interrompaient leur conversation pour s’exprimer en congolais. Ils me regardaient alors bizarrement et éclataient de rire. J’ai appris plus tard, qu’entre eux, il m’appelaient « la pute blanche à Seydou ». Tout cela a duré quelques mois. Des copines ont essayé de me prévenir de mon changement de comportement, de ma dérive, mais je n’étais pas à même d’écouter. C’est quand une amie congolaise m’a annoncé que Seydou avait aussi une femme noire et qu’elle m’a donné son adresse que je me suis rendue compte de mes erreurs. J’étais anéantie par cette double vie. Finalement à la fin de l’année universitaire, j’ai quitté Nantes pour Angers, ville où j’ai pu terminer mes études. Les blessures ont été longues à se refermer, mais je pense que cette relation m’a permis de devenir plus forte et moins naïve.
Il faut du temps pour retrouver une virginité morale, mais quand j’ai connu Kentin, j’ai occulté cet épisode de ma vie. C’est comme si cet épisode douloureux n’avait jamais existé. Je n’ai jamais éprouvé le désir de lui faire partager ce moment de ma vie. Il n’y a jamais eu pendant ces années ni comparaison, ni fantasme, ni doute. Ma mémoire avait effacé cette cicatrice. Avec Kentin, notre complicité était grande sur le plan intellectuel sur les choix des films, des sorties. C’était à la fois mon amoureux et mon copain. Nous avions une réelle tendresse et une réelle douceur dans notre vie et dans notre intimité. Bien sûr, la découverte n’a qu’un temps et l’état fusionnel de nos début s’est peu à peu estompé. Mais nous formions un couple de trentenaire épanouis. Maintenant, nous étions des parents responsables.
Que dire de Pierre maintenant? C’est Kentin qui a insisté pour me le présenter. Ils faisaient du sport ensemble et Pierre exerçait sur lui une certaine fascination. Sans doute était-il par le côté tranchant et sûr de lui qu’il avait dans le domaine professionnel et sportif. Tout le contraire de lui! Kentin si doux et réservé n’en avait que pour ce Pierre et ce qu’il m’en disait me le rendait antipathique à priori. Quand nous croisions dans des soirées chez des amis, je ne recherchais pas sa présence ni sa conversation. Les seules paroles que nous échangions étaient des propos convenus des rires un peu forcés. Par contre sa compagne du moment Lydia, m’était fort sympathique. Elle s’exprimait avec un léger accent étranger. Elle était curieuse de tout ce qui touchait à la cuisine et c’est ce qui nous a rapprochées, elle était joyeuse et enjouée.
C’est la première fois que j’ai dansé avec Pierre que le choc s’est produit. J’avais un peu bu c’est vrai, et nous avons trouvé tout de suite un rythme commun et quand sa main a touché mon dos je me suis donnée par réflexe à cette caresse fortuite. J’ai analysé plus tard que j’ai retrouvé sous ses doigts la ferme autorité d’un homme comme Seydou l’avait été bien des années avant. J’étais troublée confuse. Je devinais intuitivement que la porte s’était de nouveau ouverte. J’en avais la gorge nouée. Je savais que je ne devais plus le revoir.
Pourtant son amitié avec Kentin, la sympathie de Lydia ont fait que nos couples se sont rapprochés. Lydia m’avait confié à la fois ses désirs et ses craintes à propos de Pierre. Je savais que je ne devais pas m’approcher de lui, mais pourtant j’étais irrésistiblement attirée par lui. C’est quand sa compagne l’a quitté que je me suis donnée à Pierre comme amante soumise à ses désirs. Je n’étais pas dupe ni de lui, ni de moi, mais j’avais une revanche à prendre sur moi même. Je n’étais plus une jeune fille dont la confiance se laissait abuser, j’étais une femme qui était prête à vivre ses désirs à fond, sans pruderie, sans faux semblant et advienne que pourra...
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