L'autre sexe
Récit érotique écrit par Passionbondage [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur couple.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 07-10-2021 dans la catégorie A dormir debout
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L'autre sexe
Assise à la terrasse de ce bar, M. buvait lentement son café, laissant le liquide chaud couler doucement dans sa gorge.
Son esprit divaguait sans but précis, allant de la coiffure de sa voisine, à la nouvelle crise économique dont elle avait entendu vaguement parlé à la radio ce matin. Cette journée de vacances allait lui paraître encore bien longue.
Célibataire depuis peu, elle avait attendu ces congés avec impatience dans l'espoir de profiter enfin de sa liberté retrouvée mais elle devait se rendre à l'évidence … Elle s'ennuyait. Depuis une semaine, les jours lui paraissaient interminables. Minute après minute, heure après heure, elle avait tout essayé, le cinéma, la salle de sport, les bars… Rien, Rien ne la satisfaisait.
Elle regardait le serveur, tellement typique, qu'il en devenait caricatural.
Ni grand, ni petit, une trentaine d'années , des cheveux noirs arrangés dans une coupe démodée, son uniforme de de serveur mal ajusté avait du mal à coller à son corps décharné.
M. se demandait ce qui pouvait bien le faire avancer dans la vie.
Son job ? Peu probable… Une famille ? Elle n'y croyait pas vraiment non plus.
Peut-être était-ce juste son statut d'homme ? Pas d'être humain, mais d'homme, Le genre avec un pénis, des couilles, une prostate et de la testostérone pour faire fonctionner tout ça.
M. se surprit à sourire.
Çe ne pouvait être que cela, pensa-t-elle, car cela devait être vraiment bien d'être un homme,d'être de l'autre côté de la barrière. Ce devait être vraiment bien de faire partie de l'autre bord.
Perdue dans cette pensée, Elle quitta le bar et déambula au hasard.
Arrivée à l'arrêt de bus, elle monta dans celui qui se présentait sans s'inquiéter d'où il allait. Elle voulait juste tuer le temps. Son regard s'attarda sur le chauffeur. Un noir, beau, grand, athlétique. Elle se sentit désarconnée. Elle trembla, balbutia quelques mots, l'homme ne fit même pas attention à elle. Elle partit s'asseoir dans le fond du bus, troublée de sa propre réaction.
Que lui arrivait il et pourquoi cet homme n'avait il rien remarqué de son trouble ? Elle aurait voulu savoir ce qui pouvait se passer dans ce corps et dans cette tête d'homme.
Elle aurait voulu savoir comment cet homme avait pu la percevoir, Est ce que ses yeux l'avaient vue comme elle même l'avait vu ? Ou le regard d'un mâle était il si différent du sien ? Cet homme et les autres, ressentaient ils les mêmes sensations qu'elle ? Ressentaient ils les mêmes frissons sous les caresses ? Ressentaient ils, au moment de l'amour, la même impatience que celle qu'elle éprouvait quand le sexe de l'autre tardait à la pénétrer ? Ressentaient ils la même explosion qu'elle lorsque l'orgasme venaient les cueillir ?
Elle ne le saurait jamais.
Jamais elle ne saurait ce qui pousse le mâle à la prendre. Quelle chimie donnait aux hommes ce pouvoir d'attraction ? Était ce la même que ce qu'on appelait le pouvoir de séduction chez les femmes ? Et puis, que pouvait-on ressentir physiquement, lorsque l'on pénétrait l'autre avec la force d'un phallus gorgé de sang ?
Elle aurait tant voulu savoir mais jamais elle ne saurait.
" Terminus, il faut descendre maintenant " La voix du chauffeur la secoua.
Elle se leva comme un automate et parcouru les quelques mètres qu'ils la séparaient de la porte arrière du bus avec difficulté.
Où était elle ? Elle l'ignorait mais cela n'avait, en réalité, pas d'importance.
Sa tête tournait, elle marchait toujours sans but, elle s'assit sur un banc… Blanc, noir.. Des éclairs semblaient se bousculer dans son cerveau. Elle ferma les yeux un instant, juste un court instant. Juste le temps que sa tête se repose. Lorsqu'elle les rouvrit un violent mal de crâne la traversa, bref mais si intense qu'elle crut chanceller et tomber du banc. Puis elle fut envahie d'un sentiment d'apaisement et de clairvoyance. Elle sourit en se demandant ce qu'il pouvait bien y avoir dans ce café pour la voir mise dans un tel état. Elle se leva, bien décidée à savoir où elle se trouvait et se demandant comment elle pourrait rentrer chez elle.
Elle croisa une fille, qui lui ressemblait lui sembla-t-il, elle la trouva jolie, elle lui sourit. La fille planta ses yeux dans les siens, lui rendant son sourire. Sourire appuyé, presque ambiguë plein de sous-entendus. M. continua son chemin. Elle avait maintenant une idée plus précise de là où elle se trouvait. À l'autre bout de la ville, dans une de ces nouvelles zones de bureaux impersonnelles et excentrées, comment pourrait elle rentrer sans avoir à attendre un improbable bus ? En taxi peut-être, si l'un d'eux voulait bien venir la chercher ici. Elle pianota sur son smartphone et la chance sembla lui sourire puisque son application lui annonça qu'elle serait prise en charge dans cinq minutes.
Lorsque le taxi arriva, le chauffeur ne fit même pas l'effort de descendre.
Elle ouvrit la portière et s'installa. Le gars lui lança un bonjour, froid presque agressif comme si, cela lui pesait vraiment d'avoir du la prendre en charge. L'avantage des applications était qu'elle n'avait pas à lui adresser la parole puisque tout était prédéfini, mais l'attitude du chauffeur la mettait quand même mal à l'aise. Elle était une jolie fille, plutôt joviale et ouverte, et elle n'avait pas vraiment l'habitude que l'on la traite ainsi.
Mais après tout, tant pis… Elle n'était pas là pour user de ses charmes. Elle croisa le regard du chauffeur dans le rétroviseur. Elle détourna le regard, puis le fit revenir.
Que se passait il ?
Ce n'était pas le regard du chauffeur qu'elle avait croisé. Il lui semblait qu'un autre homme était là, dans cette voiture. Là, sur la banquette arrière, juste à côté d'elle. M. ferma les yeux, essayant de reprendre ses esprits.
" Calme, calme toi " se répéta-t-elle.
Elle rouvrit lentement les yeux, le regard dans le rétroviseur sembla s'ouvrir au même instant.
C'était son propre reflet qu'elle voyait, mais en homme. Des yeux qui ressemblaient aux siens mais peut-être plus durs, plus masculins. Elle porta son regard sur ses avant bras, ils étaient musculeux et remplis de poils qui lui parurent d'une longueur et d'une rudesse démesuré.
Elle observa ses vêtements, elle était toujours en jean, comme ce matin, mais son jean s'était transformé aussi, en modèle masculin.
Que lui arrivait il ? Quel phénomène pouvait il expliquer ce qui lui arrivait Subissait elle une punition divine pour ce que certain appelait des pensées perverses et ce qu'elle appelait des fantasmes de femme ?
Elle s'était transformée en homme. C'était maintenant, une évidence.
Le taxi venait de stopper devant son immeuble. Le chauffeur se retourna vers elle.
" prenez ma carte de visite. Si vous avez besoin, appelez moi en direct " M. marmonna un "merci".. Avant d'être descendu, il glissa la carte dans la poche arrière de son jean et le chauffeur lui lança '' et bonne journée, Monsieur ".
M. ne put s'empêcher de sourire.
Arrivé dans son appartement, il n'eu qu'une envie, qu'une pensée. Se voir. Se voir enfin.
Il entra dans la salle de bain, se planta devant le miroir en pied qui ornait l'armoire. Il se trouva pas mal. Le look d'un mec moderne, plutôt bien de sa personne. Sous les vêtements, son corps semblait sportif et bien taillé. Si il avait été une fille, il se serait plu. Cette pensée le fit rire. Pas seulement sourire, mais rire. Était il une fille ou pas ? Le redeviendrait il ou pas ? Et si oui, dans combien de temps ? Et qui était derrière tout ça ?
Les questions étaient trop nombreuses mais pour l'instant, il avait autre chose à faire.
Il retira ses chaussures, qui elles aussi s'étaient masculinisées. Le vernis de ses ongles de pieds avaient disparues.
Il retira le chemisier devenu chemise en flanelle.
Il se regarda longuement. Sans surprise, ses seins s'étaient eux aussi évanouis. Sa poitrine, bien marquée, était couverte d'une fine toison de poils drus mais courts. Il passa sa main sur son torse, frôlant ses tétons. Il les trouva terriblement insensibles. Il ne put s'empêcher de laisser échapper un petit soupir de déception. Il glissa ses doigts le long de ses hanches. Ses yeux ne quittaient plus le miroir. Lorsque ses doigts rencontrèrent la ceinture du jean, il joint ses mains sur la boucle. Il ouvrit lentement le ceinturon, puis le bouton et le zip du jean. Chacun de ses gestes lui paraissaient d'une importance capitale. Il saisit le haut du jean et le haut du boxer qu'il devinait porter et dans un seul mouvement impatient, il fit descendre le tout sur ses chevilles. Il se redressa lentement et vit dans le miroir, le SEXE. Ce sexe d'homme qui ne pouvait qu'être au centre de tout ça. Il le trouva, beau et bien proportionné avec ce corps qui était maintenant le sien. Il se dit que dans sa vie d'avant, c'était le genre de pénis qu'elle aurait aimé.
Puis, presque instantanément, il se demanda si il était assez gros, plus gros que celui des autres, ou plus petit, ou plus long, ou plus fin. Il se dit " Oh, merde, je suis un putain de mec". Encore nu, il se dirigea dans la cuisine, ouvrit le frigo et machinalement chercha quelque chose à boire et à manger.
Il fit rapidement l'inventaire, yaourt, salade, eau gazeuse alors qu'il avait envie d'un steak, de frites et d'une bière. Une fois encore, il sourit. Il grignota un morceau de fromage et maintenant, il devait faire le point dans tête.
Combien de temps cela allait il durer ? Une heure, une journée, un mois, ou jusqu'à la fin des temps ?
Une conclusion s'imposa à lui, il devait en profiter et en profiter très vite pour ne pas avoir de regret lorsqu'il redeviendrait elle même.
Il retourna dans la salle de bains, s'observant peut-être encore plus attentivement que tout à l'heure… il lui semblait que plus il se regardait et plus ce sexe semblait se raffermir.
Un peu comme si ce corps s'autoalimentait de sa propre excitation ou plutôt de l'excitation de cette part féminine qui restait en lui, sa bite était maintenant à moitié bandée, mais quelle partie de lui en avait le contrôle ? Si contrôle il y avait.
Il ramassa ses habits, les renfila presque sans se poser de questions. Malgré l'étrangeté de la situation, ses mouvements lui paraissaient naturel. Il sortit.
Il savait ce qu'il voulait.
Il souhaitait que le plus vite possible son esprit féminin puisse découvrir les sensations d'un corps masculin.
Il voulait le faire et le faire le plus vite possible. Faire l'amour, baiser, forniquer peu importait comment on appellerait cela et peu importait avec qui il le ferait… Il voulait que lorsqu'il aurait réintégré son genre, elle se souvienne de comment c'était.
Il devait trouver une solution.
Traîner dans un bar, draguer une hypothétique conquête d'un soir, ou peut-être chercher une prostituée mais où se trouvaient elles ?
Finalement, ce n'était pas si simple d'être un mec en chasse et il se dit que, au moins sur ce plan, être une fille pouvait être un avantage.
A force d'y réfléchir, tout en marchant, il se souvint de sa collègue de bureau, Marion, qui à l'issue d'un pot de départ un peu trop arrosé lui avait confessé avoir été entraînée par son amant du moment dans un sauna libertin fréquenté, les après-midis par des hommes seuls et quelques couples.
C'était certainement la meilleure des solutions pour trouver ce qu'il cherchait. Il pianota quelques instants sur son smartphone pour retrouver le nom et l'adresse de l'endroit.
Le "Jody's" !! C'était bien ça.
A peine, cinq minutes en bus, il n'hésita pas un instant.
Tiens, ce chauffeur de bus, il avait l'étrange sensation de l'avoir déjà vu.
Comme prévu, le parcours fut bref. Arrivé devant l'entrée discrète pour ne pas dire secrète, il sonna et une femme entre deux âges vient lui ouvrir. Il se demanda un instant, si il avait fait le bon choix.
Sans un mot, celle qui devait être la patronne encaissa le montant de l'entrée, et lui tendit une serviette emballée dans un sac en plastique " Le vestiaire est là, la douche est obligatoire" aboya-t-elle en montrant du doigt le fond du couloir. M. se dirigea vers les cabines qu'il trouva vides. Il se déshabilla et plaça ses vêtements dans une armoire identique à celle des piscines municipales. L'endroit semblait propre, et cela le rassura. Lorsqu'il entra dans la salle de douche, un couple s'y trouvait déjà.
L'homme d'une cinquantaine d'années, plutôt menu avec un sexe qui paraissait suffisamment long mais complètement mou, frottait son épouse dans un geste qu'il aurait voulu sensuel mais que la situation rendait presque ridicule. Elle, plutôt grande, avait un corps généreux qui contrastait avec le petit gabarit de son partenaire. Elle était debout, les mains sur mur et les cuisses écartées. L'homme insistait sur son entrejambe, en frottant longuement sa chatte. M. sentit comme un sursaut étrange entre ses cuisses. Il se détourna d'eux, et prit sa douche. Une fois terminée, Il noua sa serviette autour de sa taille et se dirigea vers la pièce centrale.
Un grand bassin, sorte de piscine peu profonde, ceinturée d'escalier ou l'on pouvait s'asseoir. Et tout autour, étaient disposés de petits canapés et des tables basses. Au fond, un bar tenus par un homme volumineux et velu qui ne pouvait être que le compagnon de la patronne.
M. jeta un coup d'œil circulaire qu'il trouva digne des plus lourdeaux dragueurs qu'elle eu à subir lors de ses sorties en boîte dans sa vie d'avant. " Alors là, oui, je suis un vrai mec. "Il vit le couple de la douche. A genoux au pieds de son compagnon , elle avait entrepris de le sucer. Un autre homme les avait déjà rejoint et agenouillé près de la femme, il lui carrressait les seins et sexe. M. se sentait de plus en plus bouillonnant, il lui semblait que chaque veine de son corps était gorgée de sang.
Et ce n'était pas qu'une sensation, la bosse qui déformait sa serviette ne laissait aucun doute. Il vit dans un coin deux hommes sans âge, en train de se caresser le sexe mutuellement, mais son intention se portait surtout sur ce couple qui sortait du bassin central, et qui se sechait mutuellement en riant sans vraiment être discrets malgré leurs efforts.
La fille était brune, la trentaine, avec un charme oriental indéniable. Son corps voluptueux, et son sourire éclatant la rendait désirable. Lui, beaucoup plus âgé qu'elle ressemblait étrangement au chauffeur de taxi qui avait pris M.en charge juste après sa transformation. Il la regardait avec des yeux remplis d'amour et d'envie. Les deux étaient nus, ils s'installèrent suffisamment proches de M. pour qu'une ambiguïté puisse s'installer.
La fille caressait nonchalamment le sexe de son compagnon , et elle plongea obtensiblement son regard dans celui de M..
Sans cesser de branler la verge de sa main droite, et lui fit signe de s'approcher. M. s'avança, se débarrassant au passage de sa serviette. Arrivé à hauteur de la fille, elle tourna la tête vers lui, se pencha doucement et pris cette bite, si étrange pour M. , dans sa bouche. Il eut l'impression que c'était comme si cette lui, prodiguait un cunnilingus sur un clitoris démesuré. La femme porta une main à ses couilles et les effleurant du bout de doigts manucurés. Son pénis se tendit encore plus. Il lui posa la main sur la tête, il découvrit alors un sentiment de puissance. Il empoigna la toison brune et imprima son rythme, imposant sa propre cadence à la fille. Elle le regarda, sortit son sexe de sa bouche, et lui dit :" prends moi " " je ne l'ai encore jamais fait ".
La jeune arabe écarquilla les yeux de surprise.
'' tu es puceau ? '' '' en quelque sorte '' avoua-t-ilElle sourit et lui dit doucement :'' viens, je vais te montrer '' Elle se tourna, à genoux sur le canapé, la tête au niveau du sexe de son homme et son cul tendu vers M. . Elle glissa sa main entre ses cuisses écartées et se saisit du membre de M.. Elle le guida en elle avec douceur. Il sentit ce membre s'entourer d'une chaleur humide. Sans même qu'il s'en ne rende compte son bassin se mis en mouvement. La fille suçait simultanément son compagnon. M. trouva naturellement son rythme. Il se sentait bien à l'intérieur de ce corps offert. La fille haletait. Il regardait ce sexe, Son sexe, Sa bite, Son pénis aller et venir dans cette chatte qui à chaque pénétration semblait s'ouvrir plus encore. Son rythme s'accélèra. Il le savait, il savait ce qui allait inexorablement arrivé. La fille ne suçait plus mais maintenant, elle branlait frénétiquement la queue de son homme, M. essaya de se concentrer. Il voulait savoir. Les femmes et les hommes jouissaient-ils de la même manière ? Il voulait savoir comment ce sexe allait il le faire jouir ? L'homme assis sur le canapé se contracta, son sexe tréssaillit, il sembla se gonfler encore et lâcha de longues giclées blanches qui s'ecrasèrent dans la main de sa compagne.
M. posa ses mains sur les hanches de la fille, il accéléra ses mouvement sans vraiment le vouloir. La fille tourna la tête vers lui. Son regard était hypnotique. Elle le regarda et murmura :'' oui, jouis '' Les ongles de M. s'enfoncerèrent dans la peau caramel. En même temps, il voulait savoir, mais il aurait voulu retarder cet instant.
Il sentit se couilles se contracter.
Il sentait monter en lui une vague, un tsunami. Ce sexe gorgé était si étrange. Il lui semblait sur le point d'exploser.
Son souffle s'était raccourci. Il ferma les yeux et sentit le flots de semence quitter son corps, ce corps qui n'était pas vraiment le sien. Son cerveau s'était déconnecté et l'afflux de dopamine l'empêchait de réfléchir. Cet orgasme masculin, ce premier orgasme était si bon. Lorsqu'il rouvrit les yeux, la fille s'était déjà réfugiée dans les bras de son compagnon. Ils lui adressèrent un regard complice.
Sa tête tournait un peu, il tituba jusqu'au vestiaire et se rhabilla.
Il avait besoin d'air, de se sortir de là. Il se précipita à l'extérieur sans même saluer la mégère de l'accueil.
Arrivé dehors, il fut ébloui par la lumière du jour. Il essaya de réfléchir, que pouvait-il faire maintenant ?
D'abord rentrer chez lui.
Il marcha quelques mètres, mais sa démarche était trop mal assurée. Il s'assit sur le banc dans un abri bus.
Noir, blanc !!!... À nouveau, noir, blanc, Ces flashs dans sa tête. Il savait, ou plutôt elle savait.
M. ouvrit les yeux et immédiatement elle ressentit cette clairvoyance qu'elle avait éprouvée lors de sa transformation. elle observa ses mains. Ses doigts étaient longs, fins et manucurés.
'' oui, ça y est. Je suis redevenue une femme, une vraie femme ''.
Elle regarda autour d'elle, il lui sembla reconnaître ce paysage.
" tout ça n'était qu'un rêve, qu'un fantasme venu hanté son esprit embrumé '' Pourtant, elle se rappelait toutes les sensations. Et elle se dit que si physiquement, cela lui avait été bien étrange, finalement le cerveau des hommes et des femmes au moment de la jouissance ne devaient pas ètre si différents.
Même impatience, même perte de contrôle et même plénitude.
Ce rêve serait une expérience dont elle se souviendrait. Mais ce n'était qu'un rêve, un peu comme une vue de l'esprit.
Mais elle devait maintenant rentrée chez elle. Machinalement, elle fouilla la poche arrière de son jean slim pour y chercher un ticket de bus.
Elle trouva un petit morceau de carton, le sortit et lu :'' Taxi Absolu 06 XX XX XXToutes destinations ''.
Rêve ? Rêve ?... Sans ce carton peut être mais maintenant même plus un fantasme… juste une réalité.
Son esprit divaguait sans but précis, allant de la coiffure de sa voisine, à la nouvelle crise économique dont elle avait entendu vaguement parlé à la radio ce matin. Cette journée de vacances allait lui paraître encore bien longue.
Célibataire depuis peu, elle avait attendu ces congés avec impatience dans l'espoir de profiter enfin de sa liberté retrouvée mais elle devait se rendre à l'évidence … Elle s'ennuyait. Depuis une semaine, les jours lui paraissaient interminables. Minute après minute, heure après heure, elle avait tout essayé, le cinéma, la salle de sport, les bars… Rien, Rien ne la satisfaisait.
Elle regardait le serveur, tellement typique, qu'il en devenait caricatural.
Ni grand, ni petit, une trentaine d'années , des cheveux noirs arrangés dans une coupe démodée, son uniforme de de serveur mal ajusté avait du mal à coller à son corps décharné.
M. se demandait ce qui pouvait bien le faire avancer dans la vie.
Son job ? Peu probable… Une famille ? Elle n'y croyait pas vraiment non plus.
Peut-être était-ce juste son statut d'homme ? Pas d'être humain, mais d'homme, Le genre avec un pénis, des couilles, une prostate et de la testostérone pour faire fonctionner tout ça.
M. se surprit à sourire.
Çe ne pouvait être que cela, pensa-t-elle, car cela devait être vraiment bien d'être un homme,d'être de l'autre côté de la barrière. Ce devait être vraiment bien de faire partie de l'autre bord.
Perdue dans cette pensée, Elle quitta le bar et déambula au hasard.
Arrivée à l'arrêt de bus, elle monta dans celui qui se présentait sans s'inquiéter d'où il allait. Elle voulait juste tuer le temps. Son regard s'attarda sur le chauffeur. Un noir, beau, grand, athlétique. Elle se sentit désarconnée. Elle trembla, balbutia quelques mots, l'homme ne fit même pas attention à elle. Elle partit s'asseoir dans le fond du bus, troublée de sa propre réaction.
Que lui arrivait il et pourquoi cet homme n'avait il rien remarqué de son trouble ? Elle aurait voulu savoir ce qui pouvait se passer dans ce corps et dans cette tête d'homme.
Elle aurait voulu savoir comment cet homme avait pu la percevoir, Est ce que ses yeux l'avaient vue comme elle même l'avait vu ? Ou le regard d'un mâle était il si différent du sien ? Cet homme et les autres, ressentaient ils les mêmes sensations qu'elle ? Ressentaient ils les mêmes frissons sous les caresses ? Ressentaient ils, au moment de l'amour, la même impatience que celle qu'elle éprouvait quand le sexe de l'autre tardait à la pénétrer ? Ressentaient ils la même explosion qu'elle lorsque l'orgasme venaient les cueillir ?
Elle ne le saurait jamais.
Jamais elle ne saurait ce qui pousse le mâle à la prendre. Quelle chimie donnait aux hommes ce pouvoir d'attraction ? Était ce la même que ce qu'on appelait le pouvoir de séduction chez les femmes ? Et puis, que pouvait-on ressentir physiquement, lorsque l'on pénétrait l'autre avec la force d'un phallus gorgé de sang ?
Elle aurait tant voulu savoir mais jamais elle ne saurait.
" Terminus, il faut descendre maintenant " La voix du chauffeur la secoua.
Elle se leva comme un automate et parcouru les quelques mètres qu'ils la séparaient de la porte arrière du bus avec difficulté.
Où était elle ? Elle l'ignorait mais cela n'avait, en réalité, pas d'importance.
Sa tête tournait, elle marchait toujours sans but, elle s'assit sur un banc… Blanc, noir.. Des éclairs semblaient se bousculer dans son cerveau. Elle ferma les yeux un instant, juste un court instant. Juste le temps que sa tête se repose. Lorsqu'elle les rouvrit un violent mal de crâne la traversa, bref mais si intense qu'elle crut chanceller et tomber du banc. Puis elle fut envahie d'un sentiment d'apaisement et de clairvoyance. Elle sourit en se demandant ce qu'il pouvait bien y avoir dans ce café pour la voir mise dans un tel état. Elle se leva, bien décidée à savoir où elle se trouvait et se demandant comment elle pourrait rentrer chez elle.
Elle croisa une fille, qui lui ressemblait lui sembla-t-il, elle la trouva jolie, elle lui sourit. La fille planta ses yeux dans les siens, lui rendant son sourire. Sourire appuyé, presque ambiguë plein de sous-entendus. M. continua son chemin. Elle avait maintenant une idée plus précise de là où elle se trouvait. À l'autre bout de la ville, dans une de ces nouvelles zones de bureaux impersonnelles et excentrées, comment pourrait elle rentrer sans avoir à attendre un improbable bus ? En taxi peut-être, si l'un d'eux voulait bien venir la chercher ici. Elle pianota sur son smartphone et la chance sembla lui sourire puisque son application lui annonça qu'elle serait prise en charge dans cinq minutes.
Lorsque le taxi arriva, le chauffeur ne fit même pas l'effort de descendre.
Elle ouvrit la portière et s'installa. Le gars lui lança un bonjour, froid presque agressif comme si, cela lui pesait vraiment d'avoir du la prendre en charge. L'avantage des applications était qu'elle n'avait pas à lui adresser la parole puisque tout était prédéfini, mais l'attitude du chauffeur la mettait quand même mal à l'aise. Elle était une jolie fille, plutôt joviale et ouverte, et elle n'avait pas vraiment l'habitude que l'on la traite ainsi.
Mais après tout, tant pis… Elle n'était pas là pour user de ses charmes. Elle croisa le regard du chauffeur dans le rétroviseur. Elle détourna le regard, puis le fit revenir.
Que se passait il ?
Ce n'était pas le regard du chauffeur qu'elle avait croisé. Il lui semblait qu'un autre homme était là, dans cette voiture. Là, sur la banquette arrière, juste à côté d'elle. M. ferma les yeux, essayant de reprendre ses esprits.
" Calme, calme toi " se répéta-t-elle.
Elle rouvrit lentement les yeux, le regard dans le rétroviseur sembla s'ouvrir au même instant.
C'était son propre reflet qu'elle voyait, mais en homme. Des yeux qui ressemblaient aux siens mais peut-être plus durs, plus masculins. Elle porta son regard sur ses avant bras, ils étaient musculeux et remplis de poils qui lui parurent d'une longueur et d'une rudesse démesuré.
Elle observa ses vêtements, elle était toujours en jean, comme ce matin, mais son jean s'était transformé aussi, en modèle masculin.
Que lui arrivait il ? Quel phénomène pouvait il expliquer ce qui lui arrivait Subissait elle une punition divine pour ce que certain appelait des pensées perverses et ce qu'elle appelait des fantasmes de femme ?
Elle s'était transformée en homme. C'était maintenant, une évidence.
Le taxi venait de stopper devant son immeuble. Le chauffeur se retourna vers elle.
" prenez ma carte de visite. Si vous avez besoin, appelez moi en direct " M. marmonna un "merci".. Avant d'être descendu, il glissa la carte dans la poche arrière de son jean et le chauffeur lui lança '' et bonne journée, Monsieur ".
M. ne put s'empêcher de sourire.
Arrivé dans son appartement, il n'eu qu'une envie, qu'une pensée. Se voir. Se voir enfin.
Il entra dans la salle de bain, se planta devant le miroir en pied qui ornait l'armoire. Il se trouva pas mal. Le look d'un mec moderne, plutôt bien de sa personne. Sous les vêtements, son corps semblait sportif et bien taillé. Si il avait été une fille, il se serait plu. Cette pensée le fit rire. Pas seulement sourire, mais rire. Était il une fille ou pas ? Le redeviendrait il ou pas ? Et si oui, dans combien de temps ? Et qui était derrière tout ça ?
Les questions étaient trop nombreuses mais pour l'instant, il avait autre chose à faire.
Il retira ses chaussures, qui elles aussi s'étaient masculinisées. Le vernis de ses ongles de pieds avaient disparues.
Il retira le chemisier devenu chemise en flanelle.
Il se regarda longuement. Sans surprise, ses seins s'étaient eux aussi évanouis. Sa poitrine, bien marquée, était couverte d'une fine toison de poils drus mais courts. Il passa sa main sur son torse, frôlant ses tétons. Il les trouva terriblement insensibles. Il ne put s'empêcher de laisser échapper un petit soupir de déception. Il glissa ses doigts le long de ses hanches. Ses yeux ne quittaient plus le miroir. Lorsque ses doigts rencontrèrent la ceinture du jean, il joint ses mains sur la boucle. Il ouvrit lentement le ceinturon, puis le bouton et le zip du jean. Chacun de ses gestes lui paraissaient d'une importance capitale. Il saisit le haut du jean et le haut du boxer qu'il devinait porter et dans un seul mouvement impatient, il fit descendre le tout sur ses chevilles. Il se redressa lentement et vit dans le miroir, le SEXE. Ce sexe d'homme qui ne pouvait qu'être au centre de tout ça. Il le trouva, beau et bien proportionné avec ce corps qui était maintenant le sien. Il se dit que dans sa vie d'avant, c'était le genre de pénis qu'elle aurait aimé.
Puis, presque instantanément, il se demanda si il était assez gros, plus gros que celui des autres, ou plus petit, ou plus long, ou plus fin. Il se dit " Oh, merde, je suis un putain de mec". Encore nu, il se dirigea dans la cuisine, ouvrit le frigo et machinalement chercha quelque chose à boire et à manger.
Il fit rapidement l'inventaire, yaourt, salade, eau gazeuse alors qu'il avait envie d'un steak, de frites et d'une bière. Une fois encore, il sourit. Il grignota un morceau de fromage et maintenant, il devait faire le point dans tête.
Combien de temps cela allait il durer ? Une heure, une journée, un mois, ou jusqu'à la fin des temps ?
Une conclusion s'imposa à lui, il devait en profiter et en profiter très vite pour ne pas avoir de regret lorsqu'il redeviendrait elle même.
Il retourna dans la salle de bains, s'observant peut-être encore plus attentivement que tout à l'heure… il lui semblait que plus il se regardait et plus ce sexe semblait se raffermir.
Un peu comme si ce corps s'autoalimentait de sa propre excitation ou plutôt de l'excitation de cette part féminine qui restait en lui, sa bite était maintenant à moitié bandée, mais quelle partie de lui en avait le contrôle ? Si contrôle il y avait.
Il ramassa ses habits, les renfila presque sans se poser de questions. Malgré l'étrangeté de la situation, ses mouvements lui paraissaient naturel. Il sortit.
Il savait ce qu'il voulait.
Il souhaitait que le plus vite possible son esprit féminin puisse découvrir les sensations d'un corps masculin.
Il voulait le faire et le faire le plus vite possible. Faire l'amour, baiser, forniquer peu importait comment on appellerait cela et peu importait avec qui il le ferait… Il voulait que lorsqu'il aurait réintégré son genre, elle se souvienne de comment c'était.
Il devait trouver une solution.
Traîner dans un bar, draguer une hypothétique conquête d'un soir, ou peut-être chercher une prostituée mais où se trouvaient elles ?
Finalement, ce n'était pas si simple d'être un mec en chasse et il se dit que, au moins sur ce plan, être une fille pouvait être un avantage.
A force d'y réfléchir, tout en marchant, il se souvint de sa collègue de bureau, Marion, qui à l'issue d'un pot de départ un peu trop arrosé lui avait confessé avoir été entraînée par son amant du moment dans un sauna libertin fréquenté, les après-midis par des hommes seuls et quelques couples.
C'était certainement la meilleure des solutions pour trouver ce qu'il cherchait. Il pianota quelques instants sur son smartphone pour retrouver le nom et l'adresse de l'endroit.
Le "Jody's" !! C'était bien ça.
A peine, cinq minutes en bus, il n'hésita pas un instant.
Tiens, ce chauffeur de bus, il avait l'étrange sensation de l'avoir déjà vu.
Comme prévu, le parcours fut bref. Arrivé devant l'entrée discrète pour ne pas dire secrète, il sonna et une femme entre deux âges vient lui ouvrir. Il se demanda un instant, si il avait fait le bon choix.
Sans un mot, celle qui devait être la patronne encaissa le montant de l'entrée, et lui tendit une serviette emballée dans un sac en plastique " Le vestiaire est là, la douche est obligatoire" aboya-t-elle en montrant du doigt le fond du couloir. M. se dirigea vers les cabines qu'il trouva vides. Il se déshabilla et plaça ses vêtements dans une armoire identique à celle des piscines municipales. L'endroit semblait propre, et cela le rassura. Lorsqu'il entra dans la salle de douche, un couple s'y trouvait déjà.
L'homme d'une cinquantaine d'années, plutôt menu avec un sexe qui paraissait suffisamment long mais complètement mou, frottait son épouse dans un geste qu'il aurait voulu sensuel mais que la situation rendait presque ridicule. Elle, plutôt grande, avait un corps généreux qui contrastait avec le petit gabarit de son partenaire. Elle était debout, les mains sur mur et les cuisses écartées. L'homme insistait sur son entrejambe, en frottant longuement sa chatte. M. sentit comme un sursaut étrange entre ses cuisses. Il se détourna d'eux, et prit sa douche. Une fois terminée, Il noua sa serviette autour de sa taille et se dirigea vers la pièce centrale.
Un grand bassin, sorte de piscine peu profonde, ceinturée d'escalier ou l'on pouvait s'asseoir. Et tout autour, étaient disposés de petits canapés et des tables basses. Au fond, un bar tenus par un homme volumineux et velu qui ne pouvait être que le compagnon de la patronne.
M. jeta un coup d'œil circulaire qu'il trouva digne des plus lourdeaux dragueurs qu'elle eu à subir lors de ses sorties en boîte dans sa vie d'avant. " Alors là, oui, je suis un vrai mec. "Il vit le couple de la douche. A genoux au pieds de son compagnon , elle avait entrepris de le sucer. Un autre homme les avait déjà rejoint et agenouillé près de la femme, il lui carrressait les seins et sexe. M. se sentait de plus en plus bouillonnant, il lui semblait que chaque veine de son corps était gorgée de sang.
Et ce n'était pas qu'une sensation, la bosse qui déformait sa serviette ne laissait aucun doute. Il vit dans un coin deux hommes sans âge, en train de se caresser le sexe mutuellement, mais son intention se portait surtout sur ce couple qui sortait du bassin central, et qui se sechait mutuellement en riant sans vraiment être discrets malgré leurs efforts.
La fille était brune, la trentaine, avec un charme oriental indéniable. Son corps voluptueux, et son sourire éclatant la rendait désirable. Lui, beaucoup plus âgé qu'elle ressemblait étrangement au chauffeur de taxi qui avait pris M.en charge juste après sa transformation. Il la regardait avec des yeux remplis d'amour et d'envie. Les deux étaient nus, ils s'installèrent suffisamment proches de M. pour qu'une ambiguïté puisse s'installer.
La fille caressait nonchalamment le sexe de son compagnon , et elle plongea obtensiblement son regard dans celui de M..
Sans cesser de branler la verge de sa main droite, et lui fit signe de s'approcher. M. s'avança, se débarrassant au passage de sa serviette. Arrivé à hauteur de la fille, elle tourna la tête vers lui, se pencha doucement et pris cette bite, si étrange pour M. , dans sa bouche. Il eut l'impression que c'était comme si cette lui, prodiguait un cunnilingus sur un clitoris démesuré. La femme porta une main à ses couilles et les effleurant du bout de doigts manucurés. Son pénis se tendit encore plus. Il lui posa la main sur la tête, il découvrit alors un sentiment de puissance. Il empoigna la toison brune et imprima son rythme, imposant sa propre cadence à la fille. Elle le regarda, sortit son sexe de sa bouche, et lui dit :" prends moi " " je ne l'ai encore jamais fait ".
La jeune arabe écarquilla les yeux de surprise.
'' tu es puceau ? '' '' en quelque sorte '' avoua-t-ilElle sourit et lui dit doucement :'' viens, je vais te montrer '' Elle se tourna, à genoux sur le canapé, la tête au niveau du sexe de son homme et son cul tendu vers M. . Elle glissa sa main entre ses cuisses écartées et se saisit du membre de M.. Elle le guida en elle avec douceur. Il sentit ce membre s'entourer d'une chaleur humide. Sans même qu'il s'en ne rende compte son bassin se mis en mouvement. La fille suçait simultanément son compagnon. M. trouva naturellement son rythme. Il se sentait bien à l'intérieur de ce corps offert. La fille haletait. Il regardait ce sexe, Son sexe, Sa bite, Son pénis aller et venir dans cette chatte qui à chaque pénétration semblait s'ouvrir plus encore. Son rythme s'accélèra. Il le savait, il savait ce qui allait inexorablement arrivé. La fille ne suçait plus mais maintenant, elle branlait frénétiquement la queue de son homme, M. essaya de se concentrer. Il voulait savoir. Les femmes et les hommes jouissaient-ils de la même manière ? Il voulait savoir comment ce sexe allait il le faire jouir ? L'homme assis sur le canapé se contracta, son sexe tréssaillit, il sembla se gonfler encore et lâcha de longues giclées blanches qui s'ecrasèrent dans la main de sa compagne.
M. posa ses mains sur les hanches de la fille, il accéléra ses mouvement sans vraiment le vouloir. La fille tourna la tête vers lui. Son regard était hypnotique. Elle le regarda et murmura :'' oui, jouis '' Les ongles de M. s'enfoncerèrent dans la peau caramel. En même temps, il voulait savoir, mais il aurait voulu retarder cet instant.
Il sentit se couilles se contracter.
Il sentait monter en lui une vague, un tsunami. Ce sexe gorgé était si étrange. Il lui semblait sur le point d'exploser.
Son souffle s'était raccourci. Il ferma les yeux et sentit le flots de semence quitter son corps, ce corps qui n'était pas vraiment le sien. Son cerveau s'était déconnecté et l'afflux de dopamine l'empêchait de réfléchir. Cet orgasme masculin, ce premier orgasme était si bon. Lorsqu'il rouvrit les yeux, la fille s'était déjà réfugiée dans les bras de son compagnon. Ils lui adressèrent un regard complice.
Sa tête tournait un peu, il tituba jusqu'au vestiaire et se rhabilla.
Il avait besoin d'air, de se sortir de là. Il se précipita à l'extérieur sans même saluer la mégère de l'accueil.
Arrivé dehors, il fut ébloui par la lumière du jour. Il essaya de réfléchir, que pouvait-il faire maintenant ?
D'abord rentrer chez lui.
Il marcha quelques mètres, mais sa démarche était trop mal assurée. Il s'assit sur le banc dans un abri bus.
Noir, blanc !!!... À nouveau, noir, blanc, Ces flashs dans sa tête. Il savait, ou plutôt elle savait.
M. ouvrit les yeux et immédiatement elle ressentit cette clairvoyance qu'elle avait éprouvée lors de sa transformation. elle observa ses mains. Ses doigts étaient longs, fins et manucurés.
'' oui, ça y est. Je suis redevenue une femme, une vraie femme ''.
Elle regarda autour d'elle, il lui sembla reconnaître ce paysage.
" tout ça n'était qu'un rêve, qu'un fantasme venu hanté son esprit embrumé '' Pourtant, elle se rappelait toutes les sensations. Et elle se dit que si physiquement, cela lui avait été bien étrange, finalement le cerveau des hommes et des femmes au moment de la jouissance ne devaient pas ètre si différents.
Même impatience, même perte de contrôle et même plénitude.
Ce rêve serait une expérience dont elle se souviendrait. Mais ce n'était qu'un rêve, un peu comme une vue de l'esprit.
Mais elle devait maintenant rentrée chez elle. Machinalement, elle fouilla la poche arrière de son jean slim pour y chercher un ticket de bus.
Elle trouva un petit morceau de carton, le sortit et lu :'' Taxi Absolu 06 XX XX XXToutes destinations ''.
Rêve ? Rêve ?... Sans ce carton peut être mais maintenant même plus un fantasme… juste une réalité.
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