L'École du Désir #10 - Plage de Marathon
Récit érotique écrit par Emiole [→ Accès à sa fiche auteur]
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 24-07-2023 dans la catégorie Entre-nous, les femmes
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L'École du Désir #10 - Plage de Marathon
Chapitre 10 - Plage de Marathon
Encore un matin à se lever, la tête libre et le corps lourd. Ce n’est pas rien d’enchaîner autant de jours, et de cours, et de pratique ! Alors à l’approche de ce nouveau week-end, j’ai finalement préparé mes affaires pour quitter ce campus de plaisirs et d’essoufflements. Prendre l’air, respirer l’horizon, se rafraîchir l’organisme de haut en bas, telle est ma volonté, c’est donc tout décidé : direction la mer !
Il y a quelques jours, lors de la fameuse expérience au restaurant aphrodisiaque (si, je vous jure que c’était dans la nourriture !), Marianne avait abordé sa vie et sa petite cabane en bord de mer, où sa famille a toujours vécu. Elle se trouvait à quatre bonnes heures de voiture d’ici, ou si vous avez le pied marin, à quelques 130 miles nautiques. Elle m’y avait donc bien gentiment invité après que j’ai sans doute parue subitement fort nostalgique du bruit des vagues. Nous y passerons le week-end, m’avait-elle proposé, à se la couler douce ; ce à quoi j’acquiesçai bien évidemment en imitant quelqu’un d’agréablement surprise. Elle me lança alors un diable de sourire, ne me faisant que me réjouir davantage de cette virée.
Neuf heures et cinq minutes, Marianne sonne pour venir me chercher à mon appartement. Mon sac est plein et prêt à craquer, tout comme mon ventre après un déjeuner plus qu’immense et matinal ; je dis aurevoir à demi signe à ma colloque qui comme à son habitude se prélasse de bon matin sur son siège massant, ne me répondant que de gémissements, peut-être qui ne me sont pas destinés du tout par ailleurs. On embarque dans sa voiture garée devant l’immeuble, c’était une Mini rouge dont le toit s'ouvre lors des beaux jours. Et ça tombe bien c’est un beau jour ! Tout semble et sent merveilleux sur la route des vacances, même si ce n’est que pour un week-end, ça me fait tant plaisir de m’aérer l’esprit loin du campus. Mais alors qu’on battait le bitume dans notre bolide comme de vraies californiennes, et qu’on se racontait nos progrès personnels, elle s’arrête brusquement sur la bande d’arrêt d’urgence. Elle ne me fait parvenir aucun mot, son regard fixe aussi loin qu’il fixe le bout de son nez. Rien si ce n’est l’angoisse ne se fait entendre entre les quatre portes et le capot. Marianne, cette fille timide mais aux allures de déesse, semblait perdre toute son assurance et se retrouve désormais figée comme une statue de marbre. Dans cette ambiance d’incompréhension et d’une anxiété pétrifiante, je pose la question aussi attendue que redoutée :
- Marianne, tout va bien ?
- Je dois te dire quelque chose, Lucile, avant que nous arrivions chez moi, me répond-elle.
Interloquée par une telle soudaineté et tant de gravité, je me fais toute ouïe, prête à toute sorte d’annonce que l’on pourrait redouter.
- Tu vas certainement rencontrer ma famille quand on sera arrivées, simplement sache qu’elle n’est peut-être pas ce à quoi tu peux t’attendre, et qu’on a meilleur temps de ne pas parler des études, ni toi, ni moi. s’exclame t’elle la voix claire et concise.
- Cela ne me semble pas être un trop gros tracas, on peut oublier ça pour deux jours n’est-ce pas ! finis-je par répondre, je l’avoue presque intimidée et mal à l’aise.
Elle redémarre le moteur après ces quelques phrases, et reprend la route de la mer, mais sans le moindre mot. Son comportement est plus qu’intriguant. Bien sûr, nous ne sommes pas inscrites à l’université aux mœurs les plus catholiques qu’il soit ! Et s’il faut se taire là-dessus, ce n’est pas un problème. J’espère surtout que Marianne va retrouver ses esprits…
Enfin arrivées à bon port ! La deuxième partie du voyage me parut bien longue, presque insoutenable par moments, d’autant plus qu’on s’est arrêtées bien trop longtemps sur une aire de repos pour grignoter. Ce qui compte malgré tout, c’est qu’on y soit ! Avant de s’installer du côté de son logis, nous décidons de nous baigner un petit coup sur une plage de taille modeste, que seuls les initiés et quelques riverains ne doivent connaitre. Le soleil et l’air marin ont fait ressurgir un semblant de sourire sur le blanc visage de Marianne, qui me propose de nous changer dans la voiture pour un peu de pudeur. Je me change alors rapidement pour enfiler mon nouveau bikini rayé de lignes rouges et blanches ; je me cogne deux-trois fois au plafond car, quand le toit est replié, la mission devient soudainement beaucoup plus périlleuse. Je suis un peu sonnée mais sans doute plus par le soleil qui m’éblouit que par les quelques bosses que j’ai dû me faire en m’habillant.
Quoiqu’il en soit Marianne ne l’est pas du tout et saute déjà à l’eau, son maillot à peine attaché !
Je me tâte de la rejoindre, l’eau n’est pas si chaude fin septembre, malgré les beaux jours. Toutefois, je n’ai pas trop le temps de tergiverser qu’on vient m’agripper la jambe, et que je me retrouve en un instant plongée sous l’eau contre mon gré. Plus le choix, cette fois je suis dedans et je ne resterais pas sèche. Evidemment, je la vois ricaner en voyant la tête que je peux faire après ce retourné acrobatique. Elle semble si à son aise dans la mer, un vrai poisson ! Un vrai poisson qui ne finit pas de me gicler pour que je lui rende la pareille. Je n’y manque pas ! Petit à petit, nous nous éloignons du rivage, et comme une sirène, elle m’éblouit ; simplement quand je la scrute flotter proche de moi. Et quand elle me regarde dans les yeux, en recoiffant ma mèche qui aurait pu altérer ce spectacle, elle me fait craquer. Elle sourit juste, ses yeux dans les miens. M’enchante-elle ? Le sait-elle ? Je ne la considère que comme une amie pourtant, rien de plus, ou du moins sentimentalement…enfin je crois.
Je ne me suis pas inscrite pour trouver de l’amour pour quelqu’un d’autre que moi… après tout… Je n’ai pas plus de temps à me perdre dans mes pensées qu’elle pose délicatement sa paume sur ma joue. Jamais je n’aurais pensé la voir faire ça, à moi… à moi ? Que se passe t-il ? Un mirage ? Le chant des sirènes ? Et puis mince !
Je pose ma mais sur son visage qui miroite le soleil à mon tour.
Nos pupilles entrechoquent des éclairs d'émerveillement; une vague, soudainement plus agitée, nous brusque l'une plus proche de l'autre. Et, inévitablement, nos corps raccourcissent la distance, nos lèvres se touchent, s'entremêlent, se ressentent, s'assemblent. Que se passe-t'il? Au loin un bateau de plaisance s'éloigne. Il en remue la mer et en crée une nouvelle vague d'une intensité encore supérieure. Elle me bouscule, j'en perds l'équilibre, et je m'agrippe à Marianne par peur de me faire submerger. Elle m'accueille habilement entre ses bras de coton et ses seins de Vénus et me murmure au coin de l'oreille: « Je crois que la mer veut qu'on se mate de plus près... On va pas la faire mentir, non? » Je ne sais que répondre... alors dans un élan de stress, ou peut-être de désir qui sait, je l'embrasse à nouveau.
Pendant ce temps les vagues me caressent les fesses, à moins que... Ce qui est sur par contre, c'est que le reflux a détaché le haut du bikini de Marianne, qui dérive sur quelques mètres puis probablement coule dans les abysses. Si je n'en suis pas sûre, c'est que le spectacle qui s'offre à moi me bouleverse plus qu'autre chose. Je ne perçois que ces deux seins dressés devant moi, comme s'ils s'apprêtaient à prendre la parole. Ils ne font pas un bruit mais je sens bien mes tétons également pointer au travers de mon costume, comme pour leur répondre. Dans ce débat inaudible mais non pas des moins endiablé, mon top se détache d'une main douce qui me fait frissonner.
Nous voilà l'une en face de l'autre, de plus en plus proche au rythme des vagues qui nous rapprochent, de plus en plus nues au rythme des vagues qui nous découvrent. Je sens des papillonnements, de l'excitation, du désir monter en moi ; ou plutôt en nous. Je ne maîtrise plus ce qu'il se passe, mes sentiments s'en chargent et me font brûler d'un bon mélange de braises nouvelles et inattendues. D’une habileté sans équivoque, elle me palpe d’un toucher de perle.
Elle commence lentement à caresser mes seins puis me lâche au tout complet. Comme un vrai poisson, elle me nage maintenant autour, de telle sorte que des vaguelettes viennent heurter toutes les parties sensibles de mon corps. Puis je la sens elle, sa peau glisse fluidement le long de mon dos, contre ma poitrine et mon ventre. La chaleur monte encore alors qu'elle plonge et passe entre mes deux jambes; me « teasant » à attendre toujours plus. Je la sens enfin effleurer mon clitoris dans ses allers-retours. Je commence à gémir à petit feu qu'elle longe à nouveau mon sexe. Je sens mon plaisir monter mais elle sort tout d'un coup de l'eau et de sa danse envoutante, me jette un regard de feu et me dit: "J'ai mille-et-une merveilles à te montrer, toute la nuit...".
Elle me fait comprendre d'un signe qu'elle souhaite regagner le rivage, je dois lui faire moi comprendre que je veux son corps. Elle me raccompagne sur le littoral et me fait signe de l'attendre sur la plage, qui, s'était entièrement vidée alors qu'un magnifique coucher de soleil semblait dévorer la lagune. Devant la beauté de la nature, j'ai bien le temps d'observer le cul rebondit de Marianne qui se hâte en direction de la voiture.
Elle revient trois minutes plus tard, munie d'un sac en tissu qui ne me laisse pas en deviner le contenu. Elle se mordille les lèvres et me dit: "Tu vas finir encore plus trempe ma chérie..." tout en renversant le sac dans le sable. Ma chérie... ah je craque. Je remarque alors tout ce fouillis par terre, constitué de sex-toys en tout genre.
- Tu vois celui-là? me demande-t'elle en m'indiquant un dildo en verre. C'est mon arme fatale, je gicle tout le temps avec, et tu n'y échapperas pas.
Je brûle d'envie de la voir à l'action, là où je l'admire tant, à telle point que je me sens en effet encore plus mouillée que lorsqu'on se baignait.
- Approche-toi. me quémande-t-elle, assise sur ses genoux en me tirant à elle.
Je fonce alors droit sur sa poitrine, mes doigts s'agrippent à ses deux petits seins et elle en sort un miaulement retenu. Je les serre d'une paume assurée, joue avec ses tétons en les pinçant, la retenue s'échappe. Pendant mes manœuvres, sa main droite file le long de son ventre et va se cacher sous son maillot; elle commence à se toucher simultanément le clitoris de petits ronds réguliers.
- Je ne vais pas te laisser faire jouer à ce petit jeu, lui lançais-je en la poussant doucement en arrière.
- Alors donne-moi cet orgasme humide chérie, gémit-elle en guise de réponse.
Je ne perds pas de temps et lui ôte sa culotte et lui écarte les jambes. Elle me prend la tête et me la plonge brusquement vers son sexe en prenant une profonde respiration. Ma langue se charge du reste, je lui dévore sa chatte toute entière puis lui suce le clitoris. Elle est si mouillée, elle aussi. Je la sens qui commence à trembler et même à crier par petits à-coups.
- Je vais jouir Lucile! Prends le gode et donne moi cet orgasme, dit-elle comme concentrée.
J'attrape le sextoy translucide, le passe dans ma bouche pour le lubrifier, puis l'enfile dans son vagin. Elle crie maintenant distinctement. Je débute alors un mouvement de va-et-vient tout en tournant l'appareil sur lui-même. Marianne ne perd guère de temps et accompagne mon poignet de sa main, accélérant le rythme.
- Oh oui! Maintenant Lucile! Maintenant je jouis!
Je retire à ce même moment le jouet de l'ouverture de son sexe et elle en laisse jaillir un filet de liquide qui ne manque pas de me gicler.
- Wow quel orgasme, dis-je en riant.
- Je t'ai prévenu tu seras trempée, plaisante-t'elle aussi.
Une fois ses esprits retrouvés, elle me saute brusquement dessus, me plaquant au sol.
- La nuit n'est pas complète si tu n'es pas satisfaite! chantonne-t'elle.
Elle me regarde avec ses yeux mirroitant le crépuscule et on finit par s'y embrasser. Je me débats de ses bras pour rire alors qu'elle se débarrasse de mon bikini, le balançant au loin. Tout en me serrant fort dans ses bras et m'empêchant de bouger elle commence alors à insérer un, puis deux doigts dans mon vagin. Qu'est ce que je peux être mouillée! Je la sens caresser mon corps de l'intérieur. Elle touche un point particulièrement sensible, qui me fait gémir quelque peu fort. Elle le frotte, le gratte... je dois lui faire entendre ce plaisir! Je gémis encore plus fort! Son autre main vient alors en renfort et joue grossièrement avec mon clitoris, l'embarquant dans une cavalcade de tous les sens.
- Toi aussi tu vas m'asperger, m'ordonne-t'elle.
Elle saisit un vibromasseur et me le plaque sur ce bouton de plaisir. Ma respiration s'emballe encore davantage. Je sens que l'orgasme est imminent, Marianne s'arme alors de son gode-michet en verre qui est encore mouillé de son orgasme de tout à l'heure, et m'en partage les utilités.
- Relâche tout, dégueulassse-moi! dit-elle en accélérant son mouvement de poignet.
- Ma chatte dégouline, je vais le faire! Criais-je.
Le climax arrive, je ferme les yeux, prends une dernière respiration et sent mes poumons tout expirer d'un coup. Mon corps se contracte puis se décontracte; mon vagin s'ouvre et finalement, je sens quelque chose de chaud couler le long de ma jambe... Je rouvre les yeux en me sentant victorieuse, et, en effet, pour la première fois j'avais laissé couler quelques gouttes pendant cet orgasme! Atteignant pour de vrai ce grand cap pour moi et la maitrise de mon corps, j'exulte. Ce n'est peut-être pas grand chose mais ça restait immanquable si je comptais réussir mes cours. Je regarde Marianne, qui m'a fait vivre cela et l'embrasse de toute mes forces restantes. Toutes les deux, on s'écroule sur le sable, le sourire sur les lèvres et la tête déjà dans la lune.
Satisfaites, la nuit pourra être excellente et certainement plus agitée que prévu sur cette plage chaude. Lorsque le matin pointera le bout de son nez par contre, il faudra nous trouver chez Marianne et je dois avouer que ses réactions inquiètes puis sexuelles à mon égard me laisse incompréhensive... enfin je ne vais pas y penser maintenant !
Encore un matin à se lever, la tête libre et le corps lourd. Ce n’est pas rien d’enchaîner autant de jours, et de cours, et de pratique ! Alors à l’approche de ce nouveau week-end, j’ai finalement préparé mes affaires pour quitter ce campus de plaisirs et d’essoufflements. Prendre l’air, respirer l’horizon, se rafraîchir l’organisme de haut en bas, telle est ma volonté, c’est donc tout décidé : direction la mer !
Il y a quelques jours, lors de la fameuse expérience au restaurant aphrodisiaque (si, je vous jure que c’était dans la nourriture !), Marianne avait abordé sa vie et sa petite cabane en bord de mer, où sa famille a toujours vécu. Elle se trouvait à quatre bonnes heures de voiture d’ici, ou si vous avez le pied marin, à quelques 130 miles nautiques. Elle m’y avait donc bien gentiment invité après que j’ai sans doute parue subitement fort nostalgique du bruit des vagues. Nous y passerons le week-end, m’avait-elle proposé, à se la couler douce ; ce à quoi j’acquiesçai bien évidemment en imitant quelqu’un d’agréablement surprise. Elle me lança alors un diable de sourire, ne me faisant que me réjouir davantage de cette virée.
Neuf heures et cinq minutes, Marianne sonne pour venir me chercher à mon appartement. Mon sac est plein et prêt à craquer, tout comme mon ventre après un déjeuner plus qu’immense et matinal ; je dis aurevoir à demi signe à ma colloque qui comme à son habitude se prélasse de bon matin sur son siège massant, ne me répondant que de gémissements, peut-être qui ne me sont pas destinés du tout par ailleurs. On embarque dans sa voiture garée devant l’immeuble, c’était une Mini rouge dont le toit s'ouvre lors des beaux jours. Et ça tombe bien c’est un beau jour ! Tout semble et sent merveilleux sur la route des vacances, même si ce n’est que pour un week-end, ça me fait tant plaisir de m’aérer l’esprit loin du campus. Mais alors qu’on battait le bitume dans notre bolide comme de vraies californiennes, et qu’on se racontait nos progrès personnels, elle s’arrête brusquement sur la bande d’arrêt d’urgence. Elle ne me fait parvenir aucun mot, son regard fixe aussi loin qu’il fixe le bout de son nez. Rien si ce n’est l’angoisse ne se fait entendre entre les quatre portes et le capot. Marianne, cette fille timide mais aux allures de déesse, semblait perdre toute son assurance et se retrouve désormais figée comme une statue de marbre. Dans cette ambiance d’incompréhension et d’une anxiété pétrifiante, je pose la question aussi attendue que redoutée :
- Marianne, tout va bien ?
- Je dois te dire quelque chose, Lucile, avant que nous arrivions chez moi, me répond-elle.
Interloquée par une telle soudaineté et tant de gravité, je me fais toute ouïe, prête à toute sorte d’annonce que l’on pourrait redouter.
- Tu vas certainement rencontrer ma famille quand on sera arrivées, simplement sache qu’elle n’est peut-être pas ce à quoi tu peux t’attendre, et qu’on a meilleur temps de ne pas parler des études, ni toi, ni moi. s’exclame t’elle la voix claire et concise.
- Cela ne me semble pas être un trop gros tracas, on peut oublier ça pour deux jours n’est-ce pas ! finis-je par répondre, je l’avoue presque intimidée et mal à l’aise.
Elle redémarre le moteur après ces quelques phrases, et reprend la route de la mer, mais sans le moindre mot. Son comportement est plus qu’intriguant. Bien sûr, nous ne sommes pas inscrites à l’université aux mœurs les plus catholiques qu’il soit ! Et s’il faut se taire là-dessus, ce n’est pas un problème. J’espère surtout que Marianne va retrouver ses esprits…
Enfin arrivées à bon port ! La deuxième partie du voyage me parut bien longue, presque insoutenable par moments, d’autant plus qu’on s’est arrêtées bien trop longtemps sur une aire de repos pour grignoter. Ce qui compte malgré tout, c’est qu’on y soit ! Avant de s’installer du côté de son logis, nous décidons de nous baigner un petit coup sur une plage de taille modeste, que seuls les initiés et quelques riverains ne doivent connaitre. Le soleil et l’air marin ont fait ressurgir un semblant de sourire sur le blanc visage de Marianne, qui me propose de nous changer dans la voiture pour un peu de pudeur. Je me change alors rapidement pour enfiler mon nouveau bikini rayé de lignes rouges et blanches ; je me cogne deux-trois fois au plafond car, quand le toit est replié, la mission devient soudainement beaucoup plus périlleuse. Je suis un peu sonnée mais sans doute plus par le soleil qui m’éblouit que par les quelques bosses que j’ai dû me faire en m’habillant.
Quoiqu’il en soit Marianne ne l’est pas du tout et saute déjà à l’eau, son maillot à peine attaché !
Je me tâte de la rejoindre, l’eau n’est pas si chaude fin septembre, malgré les beaux jours. Toutefois, je n’ai pas trop le temps de tergiverser qu’on vient m’agripper la jambe, et que je me retrouve en un instant plongée sous l’eau contre mon gré. Plus le choix, cette fois je suis dedans et je ne resterais pas sèche. Evidemment, je la vois ricaner en voyant la tête que je peux faire après ce retourné acrobatique. Elle semble si à son aise dans la mer, un vrai poisson ! Un vrai poisson qui ne finit pas de me gicler pour que je lui rende la pareille. Je n’y manque pas ! Petit à petit, nous nous éloignons du rivage, et comme une sirène, elle m’éblouit ; simplement quand je la scrute flotter proche de moi. Et quand elle me regarde dans les yeux, en recoiffant ma mèche qui aurait pu altérer ce spectacle, elle me fait craquer. Elle sourit juste, ses yeux dans les miens. M’enchante-elle ? Le sait-elle ? Je ne la considère que comme une amie pourtant, rien de plus, ou du moins sentimentalement…enfin je crois.
Je ne me suis pas inscrite pour trouver de l’amour pour quelqu’un d’autre que moi… après tout… Je n’ai pas plus de temps à me perdre dans mes pensées qu’elle pose délicatement sa paume sur ma joue. Jamais je n’aurais pensé la voir faire ça, à moi… à moi ? Que se passe t-il ? Un mirage ? Le chant des sirènes ? Et puis mince !
Je pose ma mais sur son visage qui miroite le soleil à mon tour.
Nos pupilles entrechoquent des éclairs d'émerveillement; une vague, soudainement plus agitée, nous brusque l'une plus proche de l'autre. Et, inévitablement, nos corps raccourcissent la distance, nos lèvres se touchent, s'entremêlent, se ressentent, s'assemblent. Que se passe-t'il? Au loin un bateau de plaisance s'éloigne. Il en remue la mer et en crée une nouvelle vague d'une intensité encore supérieure. Elle me bouscule, j'en perds l'équilibre, et je m'agrippe à Marianne par peur de me faire submerger. Elle m'accueille habilement entre ses bras de coton et ses seins de Vénus et me murmure au coin de l'oreille: « Je crois que la mer veut qu'on se mate de plus près... On va pas la faire mentir, non? » Je ne sais que répondre... alors dans un élan de stress, ou peut-être de désir qui sait, je l'embrasse à nouveau.
Pendant ce temps les vagues me caressent les fesses, à moins que... Ce qui est sur par contre, c'est que le reflux a détaché le haut du bikini de Marianne, qui dérive sur quelques mètres puis probablement coule dans les abysses. Si je n'en suis pas sûre, c'est que le spectacle qui s'offre à moi me bouleverse plus qu'autre chose. Je ne perçois que ces deux seins dressés devant moi, comme s'ils s'apprêtaient à prendre la parole. Ils ne font pas un bruit mais je sens bien mes tétons également pointer au travers de mon costume, comme pour leur répondre. Dans ce débat inaudible mais non pas des moins endiablé, mon top se détache d'une main douce qui me fait frissonner.
Nous voilà l'une en face de l'autre, de plus en plus proche au rythme des vagues qui nous rapprochent, de plus en plus nues au rythme des vagues qui nous découvrent. Je sens des papillonnements, de l'excitation, du désir monter en moi ; ou plutôt en nous. Je ne maîtrise plus ce qu'il se passe, mes sentiments s'en chargent et me font brûler d'un bon mélange de braises nouvelles et inattendues. D’une habileté sans équivoque, elle me palpe d’un toucher de perle.
Elle commence lentement à caresser mes seins puis me lâche au tout complet. Comme un vrai poisson, elle me nage maintenant autour, de telle sorte que des vaguelettes viennent heurter toutes les parties sensibles de mon corps. Puis je la sens elle, sa peau glisse fluidement le long de mon dos, contre ma poitrine et mon ventre. La chaleur monte encore alors qu'elle plonge et passe entre mes deux jambes; me « teasant » à attendre toujours plus. Je la sens enfin effleurer mon clitoris dans ses allers-retours. Je commence à gémir à petit feu qu'elle longe à nouveau mon sexe. Je sens mon plaisir monter mais elle sort tout d'un coup de l'eau et de sa danse envoutante, me jette un regard de feu et me dit: "J'ai mille-et-une merveilles à te montrer, toute la nuit...".
Elle me fait comprendre d'un signe qu'elle souhaite regagner le rivage, je dois lui faire moi comprendre que je veux son corps. Elle me raccompagne sur le littoral et me fait signe de l'attendre sur la plage, qui, s'était entièrement vidée alors qu'un magnifique coucher de soleil semblait dévorer la lagune. Devant la beauté de la nature, j'ai bien le temps d'observer le cul rebondit de Marianne qui se hâte en direction de la voiture.
Elle revient trois minutes plus tard, munie d'un sac en tissu qui ne me laisse pas en deviner le contenu. Elle se mordille les lèvres et me dit: "Tu vas finir encore plus trempe ma chérie..." tout en renversant le sac dans le sable. Ma chérie... ah je craque. Je remarque alors tout ce fouillis par terre, constitué de sex-toys en tout genre.
- Tu vois celui-là? me demande-t'elle en m'indiquant un dildo en verre. C'est mon arme fatale, je gicle tout le temps avec, et tu n'y échapperas pas.
Je brûle d'envie de la voir à l'action, là où je l'admire tant, à telle point que je me sens en effet encore plus mouillée que lorsqu'on se baignait.
- Approche-toi. me quémande-t-elle, assise sur ses genoux en me tirant à elle.
Je fonce alors droit sur sa poitrine, mes doigts s'agrippent à ses deux petits seins et elle en sort un miaulement retenu. Je les serre d'une paume assurée, joue avec ses tétons en les pinçant, la retenue s'échappe. Pendant mes manœuvres, sa main droite file le long de son ventre et va se cacher sous son maillot; elle commence à se toucher simultanément le clitoris de petits ronds réguliers.
- Je ne vais pas te laisser faire jouer à ce petit jeu, lui lançais-je en la poussant doucement en arrière.
- Alors donne-moi cet orgasme humide chérie, gémit-elle en guise de réponse.
Je ne perds pas de temps et lui ôte sa culotte et lui écarte les jambes. Elle me prend la tête et me la plonge brusquement vers son sexe en prenant une profonde respiration. Ma langue se charge du reste, je lui dévore sa chatte toute entière puis lui suce le clitoris. Elle est si mouillée, elle aussi. Je la sens qui commence à trembler et même à crier par petits à-coups.
- Je vais jouir Lucile! Prends le gode et donne moi cet orgasme, dit-elle comme concentrée.
J'attrape le sextoy translucide, le passe dans ma bouche pour le lubrifier, puis l'enfile dans son vagin. Elle crie maintenant distinctement. Je débute alors un mouvement de va-et-vient tout en tournant l'appareil sur lui-même. Marianne ne perd guère de temps et accompagne mon poignet de sa main, accélérant le rythme.
- Oh oui! Maintenant Lucile! Maintenant je jouis!
Je retire à ce même moment le jouet de l'ouverture de son sexe et elle en laisse jaillir un filet de liquide qui ne manque pas de me gicler.
- Wow quel orgasme, dis-je en riant.
- Je t'ai prévenu tu seras trempée, plaisante-t'elle aussi.
Une fois ses esprits retrouvés, elle me saute brusquement dessus, me plaquant au sol.
- La nuit n'est pas complète si tu n'es pas satisfaite! chantonne-t'elle.
Elle me regarde avec ses yeux mirroitant le crépuscule et on finit par s'y embrasser. Je me débats de ses bras pour rire alors qu'elle se débarrasse de mon bikini, le balançant au loin. Tout en me serrant fort dans ses bras et m'empêchant de bouger elle commence alors à insérer un, puis deux doigts dans mon vagin. Qu'est ce que je peux être mouillée! Je la sens caresser mon corps de l'intérieur. Elle touche un point particulièrement sensible, qui me fait gémir quelque peu fort. Elle le frotte, le gratte... je dois lui faire entendre ce plaisir! Je gémis encore plus fort! Son autre main vient alors en renfort et joue grossièrement avec mon clitoris, l'embarquant dans une cavalcade de tous les sens.
- Toi aussi tu vas m'asperger, m'ordonne-t'elle.
Elle saisit un vibromasseur et me le plaque sur ce bouton de plaisir. Ma respiration s'emballe encore davantage. Je sens que l'orgasme est imminent, Marianne s'arme alors de son gode-michet en verre qui est encore mouillé de son orgasme de tout à l'heure, et m'en partage les utilités.
- Relâche tout, dégueulassse-moi! dit-elle en accélérant son mouvement de poignet.
- Ma chatte dégouline, je vais le faire! Criais-je.
Le climax arrive, je ferme les yeux, prends une dernière respiration et sent mes poumons tout expirer d'un coup. Mon corps se contracte puis se décontracte; mon vagin s'ouvre et finalement, je sens quelque chose de chaud couler le long de ma jambe... Je rouvre les yeux en me sentant victorieuse, et, en effet, pour la première fois j'avais laissé couler quelques gouttes pendant cet orgasme! Atteignant pour de vrai ce grand cap pour moi et la maitrise de mon corps, j'exulte. Ce n'est peut-être pas grand chose mais ça restait immanquable si je comptais réussir mes cours. Je regarde Marianne, qui m'a fait vivre cela et l'embrasse de toute mes forces restantes. Toutes les deux, on s'écroule sur le sable, le sourire sur les lèvres et la tête déjà dans la lune.
Satisfaites, la nuit pourra être excellente et certainement plus agitée que prévu sur cette plage chaude. Lorsque le matin pointera le bout de son nez par contre, il faudra nous trouver chez Marianne et je dois avouer que ses réactions inquiètes puis sexuelles à mon égard me laisse incompréhensive... enfin je ne vais pas y penser maintenant !
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1 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Bonjour Emiole
Merci pour ce joli texte plein de sentiments, d'émotions et de sensations.
Les avoir partagés fut également un plaisir.
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