L'éducation d'un gladiateur

- Par l'auteur HDS Wismes -
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Auteur homme.
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Récit libertin : L'éducation d'un gladiateur Histoire érotique Publiée sur HDS le 12-06-2008 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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L'éducation d'un gladiateur
Jean-François, Thierry, Gilles et moi avons une vingtaine d’années.
Nous habitons une petite ville de l’ouest de la France et faisons partie de l’équipe locale de handball.
Au début du mois de mai de l’année dernière, nous nous étions retrouver uniquement tous les quatre pour un entraînement informel.
Après avoir pris une douche et m’être rhabillé, notre entraîneur s’approcha de moi.
- Ça va Franck, la forme ? Au fait les gars, j’ai une commission à vous faire de la part de la mairie. Vous savez, la commune veut organiser cet été un spectacle son et lumière pour retracer l’histoire de la commune depuis l’antiquité. Pour attirer les visiteurs il y aurait un spectacle de gladiateurs et ils sont à la recherche de quatre mecs plutôt sportifs. Ils se sont dits que dans l’équipe de hand, ils pourraient les trouver. Vous pourriez même toucher des tunes. Ça vous intéresse ?
Nous nous sommes regardés un peu dubitatifs, ce que remarqua le coach.
- Vous n’avez qu’à vous renseigner. Vous verrez bien.
- Pourquoi pas, dit Gilles, ça ne mange pas de pain. Ça peut-être un bon délire.
Nous acquiesçâmes tous les trois et rendez-vous fut pris pour le samedi suivant en fin de matinée.
La mairie était un petit bâtiment avec deux bureaux en bas et une salle de réunion à l’étage. Le maire vint à notre rencontre.. C’était un homme d’une soixante d’années, petit et légèrement bedonnant. Ses tempes grisonnantes et son crâne dégarni trahissaient son âge. Après avoir pris sa retraite il était devenu maire de la commune. Veuf depuis plusieurs années on ne lui connaissait pas de relation.
- Je vous remercie d’être venus. Vous savez, de nos jours, les communes ne sont pas bien riches et je me suis dit qu’un spectacle son et lumière attirerait des touristes en été et renflouerait nos finances. On en a parlé au dernier conseil municipal. La ville a une longue histoire qui remonte aux Romains. On s’est dit qu’un spectacle de gladiateurs, ça serait pas mal. Ça marche bien un peu partout mais pour ça il nous faut de jeunes hommes sportifs et bien entraînés.
- On aime bien notre ville, monsieur le maire, dit Jean-François, c’est pourquoi on est venus.
- Très bien. Venez, montons à l’étage. Il y a deux personnes, spécialistes de la gladiature. On va discuter de notre projet et voir si on peut faire quelque chose ensemble.
La salle était dans la pénombre. Mon regard fut d’abord attiré par une table mise de côté où étaient rassemblées toutes sortes d’accessoires en relation avec les gladiateurs : costumes, casques, ceinturons, boucliers et diverses armes factices.
Je vis ensuite les deux hommes : un grand sec d’environ 50 ans, brun, le regard cruel, les cheveux coupés en brosse, portant un costume de flanelle et un homme d’une quarantaine d’années, qui me fit tout de suite l’impression d’un poivrot tant je remarquai son teint rouge qu’entourait une tignasse de cheveux blonds, gras et mi-longs.
- Bonjour, mon nom est Kohl, déclara l’homme élégant. Je suis organisateur de spectacles et j’ai été mis en contact avec monsieur le maire. J’ai déjà monté des combats de gladiateurs amateurs.
Il désigna ensuite l’homme aux cheveux sales.
- Voici Quatrus. C’est lui qui forme les amateurs aux techniques de combat.
Ce Quatrus ne cessait ne nous dévisager d’un regard malsain, comme si nous avions été de quelconques marchandises.
- Par quoi pourrions nous commencer ? demanda le maire.
- Il faut d’abord voir s’ils sont assez bien gaulés pour les combats, lâcha Quatrus.
Plus que la demande, ce fut le ton gouailleur et vulgaire de Quatrus, qui vint frapper mes oreilles.
- Ah bon, très bien, reprit le maire, qui ne savait en fait que dire après la sortie de Quatrus.
- Allez les mecs, poursuivit Quatrus, mettez-vous à poil et fissa.
Était-ce le ton très directif de Quatrus qui nous avait marqués, mais nous obéîmes presque mécaniquement. Sans rien dire nous nous dépouillâmes de nos jeans et T-shirts pour nous retrouver en slip et chaussettes. Nous nous regardions empruntés.
- Eh les mecs, s’emporta Quatrus, c’est quoi ça ? Je vous ai dit à poil, pas en tutu. Allez, déballez la marchandise et plus vite que ça.
Le maire tenta d’intervenir.
- Est-ce bien nécessaire ? C’est un peu gênant, dit-il sans conviction.
Kohl prit alors le maire en aparté et lui chuchota à l’oreille.
- Vous savez, monsieur le maire, Quatrus a une façon de faire, qui peut choquer de chastes oreilles, mais il n’a pas son pareil pour former de vrais gladiateurs. Il a son style mais si vous ne voulez pas que votre spectacle soit un bide, laissez-le faire.
Le maire revint vers nous et dit d’une voix peu assurée.
- Messieurs, obéissez à Monsieur Quatrus. Après tout nous sommes entre hommes. Personne ne viendra nous déranger.
Aucun de nous quatre ne songea à dire ou faire quoi que ce soit sinon nous exécuter promptement. Nos slips vinrent rejoindre nos autres vêtements. Habitués aux vestiaires, nous ne sous sentions pas particulièrement gênés de nous trouver nus, quand bien même devant trois hommes habillés.
Kohl nous demanda de nous mettre sur une même ligne, ce que nous fîmes aussitôt. C’est là que je commençai à réaliser la situation. Il y a quelques minutes nous étions arrivés, quatre amis insouciants et maintenant nous étions là alignés, les jambes légèrement écartées, les mains croisés dans le dos et nos virilités exposées à la vision salace de trois hommes mûrs
Le maire semblait en effet avoir perdu toute inhibition. Lui qui, quelques instants plus tôt, trouvait incongru que l’on nous demande de nous foutre à poil, appréciait quoique honteusement le spectacle, qui s’offrait à ses yeux; quatre de des jeunes administrés les parties à l’air et totalement vulnérables. Monsieur le maire, tout émoustillé, commençait à suer à grosses gouttes trahissant son émotion.
Pendant ce temps, Kohl ne perdait pas une miette de ce spectacle couillu et l’on aurait bien été en peine de se représenter les pensées inavouables qui traversaient son esprit pervers.
Quatrus lui était aux avant-postes. Il vint se placer face à Jean-François et l’examina de la tête au pied. Sans rien dire ni ne trahir aucun sentiment, il palpa son torse et caressa ses tétons avant d’effleurer ses testicules. Thierry eut droit au même traitement puis vint le tour de Gilles. Quatrus était sur le point d’en terminer avec lui quand il lui donna un violent coup du plat de sa main dans les abdominaux, ce qui laissa échapper à Gilles un cri de douleur.
- Mon salaud, faudra que tu perdes un peu de bide, laissa échapper Quatrus avant d’en venir à moi.
Je sentis sa main moite se poser sur mon torse et à mon grand étonnement j’en ressentis un plaisir immense, si bien que je craignis de bander comme un fou.
À mon soulagement rien n’arriva tandis que la main de Quatrus continuait à descendre le long de mon ventre pour s’arrêter sur mes poils pubiens. Quatrus ensuite se saisit de mes couilles, qu’il malaxa pendant quelques secondes avant de lâcher un dernier sifflement.
- Ouais, y’a de la queue mais il faut voir aussi ce qu’ils ont dans le ventre, s’exclama Quatrus.
Kohl prit alors l’initiative.
- Voyons maintenant quel type de gladiateur correspond à chacun de nos amis.
Il s’approcha de Jean-François, qui était resté impassible tout ce temps. Jean-François était de taille moyenne avec un visage viril et décidé mais surtout un buste puissant, que terminait une longue tige lourde et des couilles pendantes.
- Voici un parfait homoplaque, s’exclama Kohl.
Kohl examina au plus près Thierry et compte tenu de sa belle gueule de blond aux yeux bleus et de son corps gracile et bien proportionné, il décida d’en faire un rétiaire.
Gilles qui tenait du beau brun ténébreux bien membré hérita du rôle de mirmillon, tandis que Kohl fit de moi un thrace.
Le maire ne perdait plus une seule miette de ces échanges et se laissait sans cesse aller à ses pulsions. Chaque propos de Kohl était ponctué d’un « très bien, très bien » ou d’un « magnifique, excellent. ». Monsieur le maire résistait de moins en moins à des désirs longtemps refoulés.
- Voilà Messieurs, vous savez ce qui vous attend, reprit Kohl. Avant d’en avoir fini pour aujourd’hui, nous allons faire quelques essais avec vos tenues de gladiateurs. Nous allons vous faire essayer ces costumes et les ajusterons si nécessaire à vos tailles respectives. Cependant si nous continuons ensemble cette aventure, au début de votre formation, vous ne les porterez qu’occasionnellement. Gardez toujours en mémoire que vous n’êtes que des esclaves. Le reste du temps vous porterez uniquement ces suspensoirs, que je vous demande d’essayer maintenant. Ainsi vous serez dans les mêmes conditions que vos illustres prédécesseurs.
Quatrus avait devancé les ordres de Kohl et vint vers nous avec ce que je pris d’abord pour quatre bouts de tissus. En fait il s’agissait de ces fameux suspensoirs. Quatrus nous houspilla parce que nous mîmes quelques secondes avant de comprendre comment on mettait le vêtement. Enfin nos bijoux trouvèrent leur place dans la poche prévue à cet effet tandis qu’une large ceinture et deux autres latérales plus petites laissaient nos fesses nues.
Nous commencions à mettre nos accessoires de gladiateurs quand on frappa doucement à la porte. Personne n’y prêta attention si bien qu’au bout de quelques secondes, la porte s’ouvrit. C’était Marie-José, la secrétaire de mairie, une femme mature portant lunette et chignon.
Quel ne fut pas son étonnement en contemplant le spectacle de quatre superbes éphèbes à moitié nus. Elle en demeura bouche bée si bien que le maire s’avança vers elle, l’air mécontent.
- Marie-José, je vous avais demandé de ne pas nous déranger. Nous travaillons pour le spectacle de cet été.
- Mais monsieur le Maire, je dois vous faire signer des papiers importants avant de partir.
- Oui, oui, je sais, dans quelques minutes. Laissez-nous en attendant.
La secrétaire quitta la pièce à regrets, les yeux fixés sur les impressionnants paquets qui remplissaient les suspensoirs.
- Quelle idiote, elle est toujours là au mauvais moment, fulmina le maire, qui semblait déstabilisé.
Toutefois il se ravisa quand il vit une étoffe blanche posée sur la table à côté de tous les accessoires. Il se rapprocha de Kohl et lui demanda à faible voix :
- Au fait, est-ce qu’il ne s’agit pas là de ma toge ?
- Bien sûr, c’est celle que vous porterez pendant le spectacle.
- Très bien, mais au fait quel sera exactement ma fonction ?
Jusqu’à présent le maire ne s’était pas vraiment investi dans la préparation du spectacle mais la promiscuité de quatre gaillards bien bâtis suscitait à présent une insatiable curiosité.
- Eh bien en tant qu’organisateur des jeux, c’est vous qui présiderez aux combats et à l’issue de ceux-ci, tenant compte ou non de l’avis de la foule, vous déciderez du sort du gladiateur vaincu. Si vous levez le pouce, il sera épargné, si vous le baissez, il sera mis à mort par égorgement.
Cette révélation excita encore davantage le maire, qui semblait déjà jouir de son pouvoir absolu sur les futurs gladiateurs.
- Permettez-moi aussi d’essayer ma toge. Je veux me mettre au plus vite dans mon personnage.
Dans un état presque second, le maire se dévêtit entièrement, laissant apparaître un corps flasque, une poitrine et des jambes velues mais aussi une queue molle et des couilles ridées.
À part moi, aucun de mes autres trois autres camarades n’avait prêté attention aux gestes du maire, tant ils étaient affairés à fixer leurs tenue de combattant.
Nous portions tous nos tenues antiques quand Kohl s’adressa à nous
- Vous avez maintenant une idée de que nous souhaitons faire. Si vous voulez continuer, l’étape suivante sera un premier entraînement samedi prochain.
Avant même que nous ayons pu dire quoi que ce soit, le maire intervint.
- Je pense que nous sommes tous d’accord pour continuer, n’est-ce pas les enfants ?
Je fus le premier par acquiescer, suivi par les trois autres aspirants gladiateurs.
Le maire prit à nouveau Kohl à part.
- En quoi vont consister ces entraînements ?
- Nous devons les préparer à être des athlètes, qui suscitent l’enthousiasme du public. Il faut que les spectateurs et surtout les spectatrices puissent fantasmer sur des physiques irréprochables et je dirais même idéalement avoir des orgasmes en les regardant combattre. Apparemment ça devrait marcher si j’en juge par la réaction de votre secrétaire de mairie. Qu’est-ce qu’elle se rinçait l’œil tout à l’heure.
Cette remarque fit se renfrogner le maire qui n’avait pas prêté attention à l’attitude de sa secrétaire et sentait poindre en lui un sentiment de jalousie.
- Les entraînements sont très éprouvants, poursuivit Kohl. Quatrus n’a pas son pareil pour pousser un gladiateur jusque dans ses dernières limites, que ce soit au plan physique ou au plan mental. Il a toujours le fouet à portée de main pour punir un gladiateur récalcitrant.
Cette perspective augmenta encore l’excitation du maire.
- Est-ce que je peux assister aux entraînements ?
- Vous avez tous les droits en tant qu’organisateur des jeux. Dès maintenant ce sont vos esclaves, sur lesquels vous avez droit de vie et de mort. Si le cœur vous en dit, vous pouvez vous-même les flageller ou bien les faire crucifier. Mais rappelez-vous un gladiateur coûte cher et ils ne sont pas si faciles que cela à remplacer. N’abîmez pas trop la marchandise avant qu’elle ait servi et que nous ayons été payés, conclut Kohl d’un rictus mauvais car il avait parfaitement deviné les sentiments du maire.
Nous restâmes encore quelques minutes en tenue de gladiateur dans une attitude ludique sans nous rendre compte que Kohl, Quatrus et le maire nous observaient, perdus dans des pensées, que nous aurions à ce moment même été incapables d’imaginer.
Nous nous rhabillâmes et tous nous donnèrent rendez-vous dans une semaine dans ce que Quatrus avait appelé le ludus, le camp d’entraînement de gladiateurs.
- C’est un endroit tranquille, idéal pour travailler, avait dit Kohl.
Nul ne sait qui était le plus impatient de voir la semaine s’écouler.

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