L'été de la révélation

Récit érotique écrit par Kelo267 [→ Accès à sa fiche auteur]
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L'été de la révélation
L'été de la révélation
Ma voisine et moi nous connaissons depuis quinze ans. J'ai 43 ans, elle 37. Nous sommes toutes deux célibataires et sans enfant. Nous vivons dans un petit immeuble de cinq appartements, moi au deuxième, elle au quatrième étage. Depuis plus de dix ans, nous menons une vie presque de couple. Nous mangeons ensemble (une fois chez elle, une fois chez moi), sortons avec nos amis et partons en vacances ensemble depuis dix ans, souvent au camping.
Chaque jour, nous nous voyons, l'entente est formidable. Nous promenons nos chiens ensemble.
Cet été, pour les vacances, nous repartons au camping (trois semaines comme chaque année). Nous profiterons de ce séjour pour passer une journée et une nuit à Venise dans un hôtel romantique.
Cet été ressemblait aux autres. Le vieux camping au bord du lac, notre tente bien installée, les chiens à l'ombre… cette routine délicieuse que les autres nous enviaient sans comprendre.
Le matin, café à la main, Céline lisait pendant que j'allais chercher des croissants. L'après-midi, baignade, rami, ou longues siestes. Le soir, apéro au coucher du soleil, et parfois des fous rires autour d'un vieux jeu de société. Depuis dix ans, c'était notre monde. Un monde confortable, presque parfait. Mais cette année, il y avait Venise.
Nous avions réservé cette nuit sur un coup de tête : envie, curiosité, et peut-être un léger frisson d'aventure. Le train nous a conduits vers Venise, et l'ambiance était déjà différente. Céline portait cette robe légère que j'adore. J'avais mis la chemise qu'elle m'avait offerte à Noël.
La journée fut magique : balade en gondole, glaces place Saint-Marc, nos mains se frôlant mille fois… sans jamais vraiment se toucher. Le soir, à l'hôtel, une chambre avec un grand lit, des pétales de rose (une surprise que je n'avais pas demandée, mais qui ne me dérangeait pas), et une vue magnifique.
Nous avons ri en découvrant la chambre. Puis le silence. Un silence rare, un silence qui parle.
Céline s'est tournée vers moi, hésitante, fragile :
"Tu ne trouves pas qu'on fait un peu semblant depuis tout ce temps ?"
Je lui ai souri, surpris, soulagé :
"Si. On dirait bien qu'on s'aime… sans se l'avouer."
Et là, dans cette ville romantique, nous avons cessé de faire semblant. Ce ne fut ni un feu d'artifice, ni une scène de cinéma. Juste une main dans l'autre. Un baiser, doux, attendu depuis des années. Et cette évidence : nous étions enfin ensemble.
Le camping, nos amis, nos promenades avec les chiens… rien n'eut plus jamais tout à fait le même goût. Parce qu'après cet été-là, nous n'étions plus "comme" un couple. Nous l'étions.
Et tout le monde s'est demandé pourquoi il avait fallu tout ce temps. Mais nous, nous savions : certaines histoires prennent le temps de mûrir. Et c'est ce qui les rend inoubliables.
L’été où tout a basculé
Il faisait lourd ce matin-là au camping, comme un frisson avant l’orage. Nous avions installé la tente comme chaque année, les chiens s’étaient roulés dans l’herbe, et les habitudes avaient repris leur cours : café à deux, tartines au miel, plaisanteries familières. Mais cette année, il y avait Venise. Une promesse suspendue.
J’avais réservé cette nuit sur un coup de tête. Céline avait levé les yeux vers moi, un « et si on osait ? » dans son regard, et je n’avais pas hésité. Dix ans de vacances communes, de dîners en tête-à-tête, de silences complices et de regards un peu trop longs… dix ans à faire semblant, à ignorer les battements de cœur qui s’emballaient parfois.
Le jour J, nous avons quitté le camping tôt. Céline portait une robe fluide, ouverte dans le dos, et je n’ai pas osé dire à voix haute combien elle me troublait. J’avais mis la chemise bleu nuit qu’elle préférait. Dans le train, nos épaules se sont touchées. Nous n’avons rien dit.
À Venise, la chaleur montait des pavés. Nous nous sommes perdus dans les ruelles, main dans la main. En réalité, je n’avais aucune envie de la lâcher. Elle riait, parfois nerveuse, et je buvais son rire comme un nectar rare. Gondoles, glaces, photos maladroites… et ce moment suspendu sur un petit pont, où elle s’est appuyée contre moi sans un mot.
La chambre d’hôtel était belle, trop belle. Draps blancs, murs ocres, un bouquet de fleurs, une bouteille de prosecco… un seul lit, une seule nuit.
—"C’est… vraiment une ambiance de film," a soufflé Céline en enlevant ses sandales.
— "On le mérite, non ?" ai-je répondu, un sourire dans les yeux.
Elle s’est approchée de la fenêtre.
—"On fait semblant depuis trop longtemps, tu ne trouves pas ?"
J’ai mis du temps à répondre. Mon cœur battait trop vite.
—"Si. Et ce soir, j’en ai assez de faire semblant."
Elle s’est tournée. Dans ses yeux, de la tendresse et du désir. Elle s’est approchée doucement. Je sentais son parfum. Ses doigts ont effleuré ma joue, puis elle m’a embrassé.
Ce fut d’abord un baiser lent, hésitant, brûlant de retenue. Nos corps se sont cherchés. Elle m’a attiré contre elle, ses mains sur ma nuque, mon souffle court contre sa peau. J’ai glissé mes mains sur ses hanches, senti sa robe glisser sous mes doigts. Elle a frissonné.
—"Ferme la porte," a-t-elle murmuré.
J’ai obéi. Dans ce claquement discret, quelque chose s’est libéré. Nous n’étions plus voisins, ni colocataires de vacances, ni compagnons d’habitudes. Nous étions deux corps en feu, deux âmes qui s’étaient attendues trop longtemps.
Elle a défait ma chemise lentement, comme un cadeau qu’on déballe avec soin. J’ai glissé ma main sous sa robe, frôlant sa cuisse, sentant la douceur de sa peau, la chaleur de son désir naissant. Elle a soupiré contre mon oreille.
—"Tu sais que j’en ai rêvé, de ça. Tant de fois."
J’ai souri, haletant :
—"Moi aussi. Mais dans mes rêves… tu étais nue contre moi."
Elle a ri, et d’un mouvement fluide, elle a laissé tomber sa robe. Elle portait de la dentelle noire, fine, délicate, choisie "au cas où". Elle était magnifique. Je l’ai contemplée sans mot, les yeux pleins d’émotion et de fièvre.
Elle est venue à moi, m’a allongé sur le lit, a déboutonné mon pantalon en me regardant dans les yeux. Chaque geste était lent, précis, chargé d’un désir maîtrisé mais intense. Elle s’est penchée pour m’embrasser le torse, sa bouche chaude sur ma peau. Mon dos s’est cambré sous l’effet de ses caresses. J’ai gémi son prénom.
Je l’ai renversée sur les draps, doucement, comme on pose quelque chose de précieux. Je l’ai embrassée, encore et encore, sur le cou, les épaules, les seins. Elle s’est offerte à moi, sans retenue. Ses mains agrippaient mes cheveux, son corps se mouvait contre le mien dans une danse lente, infiniment sensuelle.
Quand je l’ai enfin prise, lentement, profondément, elle a chuchoté mon prénom comme une prière. Nous avons fait l’amour longtemps, tendrement, passionnément. Sans brutalité, sans urgence. Comme si nous réparions tout le temps perdu.
Et après, dans le silence de la nuit, collés l’un à l’autre, nos souffles mêlés, elle m’a murmuré :
—"Je veux que ce soit comme ça… toujours."
J’ai embrassé sa tempe, encore essoufflé :
—"Alors on arrête de faire "comme si". On vit. Pour de vrai."
Elle a souri, et je savais que rien ne serait plus jamais comme avant.
Retour de Venise – L’éveil des sens
Le matin, la lumière filtrait doucement à travers les rideaux de lin. La chaleur de Venise n’avait pas quitté la chambre, et nos corps nus enlaçés dégageaient encore cette moiteur délicieuse de la nuit passée.
Elle dormait contre moi, sa jambe posée sur ma hanche, sa main sur mon torse. Ses cheveux éparpillés sur l’oreiller avaient une odeur de moi, de chaleur, de peau froissée. Je n’osais pas bouger. Je voulais graver ce moment.
Mais elle s’est éveillée, lentement, les paupières encore mi-closes. Elle a levé les yeux vers moi, souri, puis est venue déposer un baiser contre mon épaule.
—"Je croyais avoir rêvé," a-t-elle murmuré.
J’ai caressé doucement le creux de son dos, puis sa nuque.
—"Si c’est un rêve, je veux rester endormi toute ma vie."
Elle a glissé sa main contre ma hanche, puis plus bas. Ses doigts dansaient sur moi avec une lenteur calculée. J’ai frémi. Elle s’est redressée à moitié, sa poitrine nue frôlant mon torse, et m’a embrassé, cette fois avec une faim douce, brûlante.
—"J’ai encore faim de toi," a-t-elle soufflé à mon oreille.
Je l’ai laissée prendre les commandes. Elle a grimpé lentement sur moi, ses cuisses s’ouvrant autour de mon bassin. Elle m’a guidé en elle, lentement, les yeux dans les miens, sans un mot.
Juste ce regard, profond, intense, où tout se disait.
Elle bougeait doucement, ses mains sur mon torse, ses cheveux tombant en cascade. Elle faisait durer, étirer le plaisir, comme une caresse sans fin. Je la laissais faire, subjugué. C’était elle, toute entière, vivante, magnifique, sensuelle, offerte.
J’ai glissé mes mains sur ses hanches, sur ses seins, sur son ventre. Chaque frisson, chaque soupir, chaque gémissement doux s’ajoutait à cette partition charnelle que nous composions ensemble. Elle s’arquait, haletait, me murmurait des mots qu’elle n’avait jamais osé dire.
Et quand nous avons explosé ensemble, ce fut sans violence. Juste une vague, immense, délicate, un abandon absolu dans l’autre. Nous sommes restés là, collés, fondus, le souffle court, les yeux brillants.
—"Tu sais qu’on pourra jamais faire marche arrière," a-t-elle soufflé.
—"J’en ai pas envie."
Le retour au camping fut silencieux, mais habité. Nous n’avions rien à dire. Nos mains se cherchaient d’elles-mêmes. Nos regards se lisaient. Les autres n’ont pas posé de questions — ils avaient toujours su, au fond.
Le soir, dans la tente, j’ai allumé une petite lampe. Elle se brossait les cheveux devant le miroir de voyage. Elle portait un t-shirt à moi, trop grand, qui dévoilait une épaule nue. Je me suis approché, j’ai glissé mes bras autour de sa taille.
—"Tu dors contre moi, ce soir encore ? ai-je demandé dans un murmure.
Elle s’est retournée, ses lèvres frôlant les miennes.
—"Tu crois que je dormirai ailleurs, maintenant ?"
Elle m’a doucement poussé sur le matelas, a grimpé sur moi, nue sous le t-shirt. Et cette nuit-là, nous avons fait l’amour à nouveau. Longtemps. Lentement. En riant parfois, en gémissant souvent, en explorant nos corps comme on explore un monde longtemps rêvé.
À l’aube, je l’ai regardée dormir, blottie contre moi. J’ai caressé doucement ses cheveux, son dos, ses fesses douces, encore sensibles. Et je me suis dit que pour la première fois de ma vie, j’étais exactement à ma place.
Elle a ouvert un œil, souri.
—"Tu sais… cet été est vraiment différent."
J’ai posé un baiser sur sa hanche.
—"Et il ne fait que commencer."
Retour à la maison – Première nuit “officielle”
Le camping avait retrouvé son calme apparent. Nous étions revenus de Venise changés. Rien n’avait été dit clairement devant les autres, mais tout avait basculé. Nos gestes trahissaient cette nouvelle vérité : nous étions à présent un "nous" assumé. Et chaque nuit dans la tente n’était plus une routine, mais une fête des sens.
Deux semaines passèrent ainsi, dans une bulle de volupté. Puis vint le retour à la maison. Cette fois, ce ne fut pas chacun chez soi, mais tous les deux dans ma voiture, les chiens endormis à l’arrière, nos mains liées entre les sièges.
Devant l’immeuble, nous avons échangé un regard complice.
—"Tu montes chez moi ?" a-t-elle demandé avec un sourire qui ne laissait aucune place au doute.
—"Je n’ai pas envie d’être seul… plus jamais."
Elle m’attendait déjà sur le seuil de sa porte, pied nu, robe légère. J’ai posé mon sac, elle a posé ses lèvres. Un baiser lent, qui disait “c’est chez nous, maintenant”.
Et là, dans ce salon familier où j’avais tant de fois dîné “en ami”, quelque chose a changé à nouveau. Elle a reculé doucement, s’est dirigée vers sa chambre, sans me quitter des yeux. Je l’ai suivie.
—"Ce soir, je veux te sentir… partout. Je veux que tu me prennes comme si j’avais attendu ça toute ta vie."
J’ai fermé la porte derrière moi. Le désir était là, brûlant, sans pudeur. Je l’ai embrassée avec faim. Je l’ai soulevée dans mes bras, elle a entouré ma taille de ses jambes, son souffle contre mon cou.
Je l’ai déposée sur le lit, et cette fois, il n’y eut pas de lenteur cérémonieuse. Elle a défait mon t-shirt avec empressement, j’ai glissé ma main sous sa robe, et elle a déjà gémi. Sa culotte est tombée au sol sans un mot, mes doigts ont glissé entre ses cuisses, chaudes, ouvertes, tremblantes.
Elle a attrapé ma nuque, m’a murmuré à l’oreille :
—"Ne sois pas doux… pas cette fois."
J’ai obéi.
Je l’ai retournée, doucement, mais fermement. Elle s’offrait, cambrée, haletante, m’appelant de tout son corps. Je me suis enfoncé en elle d’un seul mouvement, profond, intense. Elle a gémi fort, une main sur les draps, l’autre contre ma hanche.
Le rythme était différent cette fois. Plus animal. Plus cru. Nos corps claquaient l’un contre l’autre dans un ballet brûlant. Je tirais doucement ses cheveux, elle se cambrait davantage. Ses soupirs sont devenus des cris étouffés, je l’embrassais dans le cou, au creux du dos, partout.
Puis elle s’est retournée à nouveau, m’a attiré sur elle, ses jambes remontant autour de ma taille.
—"Regarde-moi quand tu viens en moi."
Et je l’ai embrassée, enfoncé au plus profond, nos regards ancrés, nos souffles enragés. Nous
montions ensemble, plus haut, plus fort. Elle griffait mon dos, je mordais sa lèvre. Tout brûlait. Et quand le point de rupture est arrivé, nous avons explosé ensemble, mêlés, criant l’un dans l’autre ce plaisir trop longtemps contenu.
Le silence est retombé sur la pièce. Elle, étendue, les seins encore frémissants, les jambes ouvertes, m’a attiré contre elle, ses bras autour de moi.
—"Tu sais que j’ai jamais joui aussi fort avec personne."
Je n’avais pas la force de répondre, juste un baiser entre ses seins, un murmure :
—"C’est que le début."
Cette nuit-là, nous avons fait l’amour encore deux fois. Une fois dans la douche, lente, douce, collés l’un à l’autre sous l’eau chaude, mes doigts entre ses cuisses, sa bouche sur mon cou.
Puis à l’aube, à moitié endormis, elle s’est glissée sous les draps et m’a réveillé avec sa langue. Longue, profonde, précise. Je gémissais comme jamais. Je lui ai rendu la pareille, longuement, avec passion, jusqu’à ce qu’elle vibre entièrement contre ma bouche, haletante, offerte.
Quand le jour s’est levé, nos corps étaient épuisés, mais nos cœurs, eux, n’avaient jamais été aussi éveillés.
Elle a tourné la tête vers moi, nue, ébouriffée, la voix rauque :
—"Tu sais quoi ? On a perdu dix ans… mais maintenant, je ne te laisse plus jamais redescendre."
J’ai ri doucement, caressant ses fesses, ses hanches, son ventre.
—"J’ai pas l’intention de redescendre. Et ce soir, c’est chez moi qu’on continue. J’ai des draps propres… et des idées sales."
Elle a ri, l’œil brillant.
—"Parfait. Je viendrai sans culotte."
Week-end à huis clos – L’art du jeu
Le vendredi soir, elle est descendue chez moi avec un simple sac à main et un regard qui promettait tout.
—"Je reste jusqu’à dimanche… si tu me tiens," a-t-elle dit en souriant, en refermant la porte derrière elle.
J’ai répondu par un baiser dans le cou, lent, appuyé, comme une invitation silencieuse.
Le repas fut léger, mais nos regards, eux, étaient chargés. Chaque geste avait un double sens. Elle croquait une fraise, et sa langue effleurait la pulpe avec lenteur. Je lui versais un verre de vin, et ma main restait un peu trop longtemps sur la sienne. Nous avons ri, bien sûr. Mais nos corps parlaient un autre langage.
Quand elle a débarrassé la table, elle l’a fait en glissant lentement ses hanches contre moi. Puis elle s’est éloignée, sans un mot, vers la chambre.
Je l’ai suivie. Elle s’était déjà déshabillée. Juste un body noir, semi-transparent, qui moulait ses courbes à la perfection.
—"Tu veux jouer ?" a-t-elle demandé, couchée sur le ventre, jambes croisées dans l’air.
J’ai pris un jeu de cartes posé sur mon étagère. Un vieux jeu d’initiation aux fantasmes, jamais utilisé. Ce soir, ce serait notre terrain.
Elle a tiré la première carte.
“Tu choisis un accessoire et tu domines.”
Elle a relevé la tête, un sourire carnassier sur les lèvres.
—"Tu me laisses faire ?"
J’ai ouvert un tiroir. Menottes douces, bandeau, plume, gel chaud. J’ai déposé le tout sur le lit. Elle en a choisi trois. Et m’a attaché, lentement. Bras au-dessus de ma tête, yeux bandés. Je ne voyais rien, mais chaque geste de sa part était une caresse, un frisson. Elle a glissé la plume sur mon torse, mon ventre, entre mes cuisses. Puis sa langue. Puis ses ongles. J’étais tendu comme jamais.
Elle s’est assise sur moi. M’a guidé en elle, doucement. Prise de contrôle. Elle bougeait lentement, jouait avec moi, me frustrait délicieusement. Quand elle m’a enfin libéré, je l’ai renversée. La nuit était à peine commencée.
Le lendemain matin, réveil lent. Sa peau chaude contre moi. Je l’ai prise dans mes bras, elle s’est retournée, fesses contre mon ventre, et j’ai glissé ma main entre ses cuisses. Elle était déjà humide. Je l’ai embrassée dans le cou, elle a gémi doucement.
—"J’adore quand tu me réveilles comme ça."
Je l’ai embrassée plus bas. Ma langue sur elle, lentement, méthodiquement. Elle s’est cambrée, s’est ouverte, s’est offerte. Je ne l’ai pas laissée respirer, la maintenant au bord, puis au-delà, jusqu’à ce qu’elle vibre tout entière.
Puis elle m’a pris à son tour, à genoux sur le lit, bouche et mains en rythme. J’ai craqué. La journée commençait dans un éclat brûlant.
L’après-midi, nous avons improvisé un jeu de rôle. Elle portait une robe chemise ouverte juste ce qu’il fallait. J’étais "l’invité". Elle m’a reçu comme une étrangère, m’a guidé jusqu’à sa “chambre d’hôtel”.
—"Ici, on ne fait que ce que vous demandez, monsieur. Mais… j’ai mes limites," a-t-elle dit en riant doucement.
J’ai joué le jeu. L’ai dominée doucement. Elle obéissait, mais testait sans cesse mes limites. Elle s’est agenouillée. Puis s’est offerte sur le rebord du lit, cambrée, regard par-dessus l’épaule. Je suis entré en elle d’un seul coup, fort, précis. Elle a crié mon nom, les draps ont glissé. Je tenais ses hanches, elle m’encourageait à continuer, à plus fort, à plus vite, jusqu’à l’explosion commune.
Essoufflés, tremblants, elle m’a embrassé, le visage rougi :
—"On est fous. Et j’adore ça."
Le soir, bain moussant. Deux coupes. Bougies. Elle sur moi dans la baignoire, nos corps glissants l’un contre l’autre. Je l’embrassais dans le creux du cou, mes mains glissant sur ses hanches, elle se frottait lentement contre moi, langoureuse.
Elle s’est levée, encore mouillée, m’a attiré hors du bain. Sèche, nue, splendide, elle s’est couchée sur le tapis, m’invitant d’un geste. Je suis venu en elle à nouveau, lentement, profondément, peau contre peau, nos souffles mêlés.
La nuit fut pleine de lenteur, de murmures, de regards profonds. Nous faisions l’amour comme on écrit une déclaration.
Le dimanche matin, elle s’est levée avant moi. A préparé le café nue, dans ma cuisine. Quand je l’ai rejointe, elle s’est assise sur le plan de travail et a ouvert les jambes, un sourire tendre sur les lèvres.
—"Avant de partir… une dernière fois ?"
Je suis venu à elle, sans un mot. Debout, en elle, contre les placards, ses bras autour de mon cou. Elle gémissait mon prénom. Je lui ai chuchotais que je ne voulais plus jamais qu’elle redescende chez elle seule.
Elle a répondu, haletante :
—"Et si… je ne redescendais plus ?"
Et là, sans rien dire, j’ai compris : ce week-end n’était pas juste un jeu.
C’était le début de notre vraie vie.
Retour au camping une année plus tard – Le royaume à deux dans une caravane
Cette année, c’est différent.
Nous ne déplions plus une tente. Fini les matelas trop fins, les réveils avec le dos en compote.
Cette fois, je recule lentement la voiture vers notre emplacement réservé… et là, elle est là : notre caravane. Blanche, élégante, brillante sous le soleil. À l’intérieur, un espace douillet, lumineux, et surtout… un lit immense, moelleux, royal.
Nous entrons, main dans la main. Elle retire ses sandales, avance lentement sur le parquet léger. Je la regarde faire le tour, ouvrir les placards, sourire à la douche intégrée. Puis elle s’allonge, bras en croix, dans le lit.
—"C’est officiel… je ne veux plus jamais dormir ailleurs," dit-elle en fermant les yeux.
Je la rejoins, m’étends sur elle, nos corps parfaitement calés.
—"Et si on baptisait ce lit ?" propose-je, la voix basse, les lèvres contre son oreille.
Elle sourit, ouvre les jambes autour de moi, et murmure :
—"Fais-lui honneur…"
Le soleil filtre à travers les stores. Nos vêtements tombent lentement, presque cérémonieux. Nous nous redécouvrirons encore, comme si le camping avait changé la température de notre désir. Elle est douce, offerte, détendue. J’explore son corps comme un territoire sacré : baisers dans le creux du genou, langue entre les cuisses, souffle sur son nombril, main derrière la nuque.
Elle gémit doucement, caresse mon dos, puis m’invite à entrer en elle, lentement, dans un regard profond.
Le lit grince légèrement, nos respirations se synchronisent. Elle enlace ma taille avec ses jambes, accroche mon regard. Nous faisons l’amour comme on célèbre quelque chose : sans hâte, mais avec intensité. Chaque poussée est lente, mais profonde. Chaque soupir un “je t’aime” sans mot.
L’après-midi, nous ouvrons la lucarne du plafond, et le ciel bleu devient témoin de nos jeux. Elle monte sur moi, à califourchon, cheveux lâchés, les seins qui ondulent au rythme de nos mouvements. Elle me domine, les yeux fermés, me prend à pleine bouche avant de se replacer lentement sur moi. Elle contrôle tout, doucement, et m’amène au bord dans un ballet délicieux.
Puis elle m’embrasse profondément, me retourne, et me guide derrière elle. Je la prends à genoux, elle appuie ses mains contre le dossier du lit, cambre ses hanches, pousse contre moi avec envie. Mes mains sur sa taille, sa voix haletante… nous repartions plus fort, plus sauvage, plus ancrés.
Et quand nous nous effondrons, mêlés de sueur et de plaisir, c’est le silence du bonheur qui nous entoure.
Le soir venu, vin blanc frais, lanternes autour de la caravane, playlist douce. Elle s’assoit sur moi dans un transat, nue sous sa chemise de nuit.
—"Tu sais ce que j’adore ?" demande-t-elle.
—"Dis-moi."
—"Savoir que ce lit est à nous. Ce camping, ce lieu, cette vie… j’ai envie d’y faire l’amour tous les jours. D’avoir chaud, de me coller à toi, de découvrir encore d’autres choses…"
Elle me mordille l’oreille, s’installe sur moi à nouveau, sans prévenir. Je sens sa chaleur. Et je plonge en elle, sur la chaise, sous les étoiles.
La nuit tombée, nous entrons à nouveau dans notre nid.
Et cette fois, elle sort un petit sac. Je la regarde, curieux.
—"Des jeux pour la semaine," dit-elle, malicieuse. "Tu tires une carte chaque soir."
Je tire une première carte.
“Massage intégral avec huile chaude – interdiction de s’arrêter avant le premier orgasme.”
Elle me tend une petite fiole.
Je souris.
—"Majestueux, ce lit… mais c’est moi, mon vrai terrain de jeu."
Et elle rit, se couche nue, me regarde en se mordant la lèvre :
—"Alors viens jouer."
Les cartes du désir
Jour 2 — “Je t’habille de mes mains”
Ce soir-là, elle tire une carte du petit jeu secret.
“Habillage érotique : l’un de vous doit rhabiller l’autre lentement, sensuellement… et le déshabiller ensuite avec encore plus de soin.”
Elle me tend la carte, nue sous sa chemise, et murmure :
—"Ce soir, je veux te préparer. Comme un cadeau."
Je m’assois sur le bord du lit. Elle choisit pour moi un short léger, un t-shirt près du corps, et des sous-vêtements qu’elle m’enfile comme si elle caressait une sculpture. Ses doigts effleurent ma peau, traînent sur mes hanches, s’attardent au niveau de ma nuque. Chaque vêtement devient prétexte à une tendresse appuyée. Puis elle fait marche arrière… et enlève tout. Mais cette fois, avec sa bouche.
Elle commence par mon t-shirt, lentement, le faisant glisser sur moi à coup de baisers. Puis mon short, qu’elle abaisse en m’embrassant le bas-ventre. Et enfin, elle m’allonge sur le lit, et retire mon dernier vêtement d’un geste précis… pour s’occuper de moi avec une langueur qui me fait trembler.
Elle me prend tout entier. Douceur, lenteur, chaleur. Puis grimpe sur moi, à genoux, s’abandonne à moi, nous ne faisons plus qu’un. Le lit craque, la caravane semble tourner autour de nous. C’est profond, long, intense. Le silence n’existe plus.
Jour 3 — “Tes limites, mes envies”
La carte du soir dit :
“L’un choisit une envie, l’autre dit jusqu’où il ou elle veut aller.”
Je la regarde, le cœur battant.
—"J’aimerais… jouer avec un bandeau. Et avec tes mains attachées. Te caresser lentement. Et t’observer quand tu ne sais pas ce qui vient."
Elle me fixe. Sourit. Hoche la tête.
Quelques minutes plus tard, elle est allongée, attachée par des foulards doux aux poignées du lit. Les yeux bandés. Entièrement vulnérable. Entièrement offerte.
Je l’effleure, lentement. Plume, souffle, doigts, langue… Elle gémit, s’arqueboute. Je l’amène au bord encore et encore. Jusqu’à ce qu’elle m’en supplie. Et là, je m’allonge sur elle, lui murmure que je l’aime, et je la prends d’un coup, ferme et tendre à la fois.
Elle tremble, se libère de ses attaches, me retourne, et cette fois c’est elle qui prend le dessus, me chevauche avec une intensité animale. Je la tiens, elle crie, nos corps s’entrechoquent, et nous partons ensemble, fort, loin.
Jour 4 — “Sous la lune”
Ce soir, la chaleur est douce. Nous installons un matelas dehors, sous l’auvent. Bougies autour, une couverture légère. La carte dit :
“Faites l’amour dehors, en silence, en regardant les étoiles.”
Elle est nue sous un kimono en soie. Je la regarde, assise, jambes croisées, le tissu qui s’ouvre au vent.
Je m’allonge. Elle s’approche, se glisse sur moi, me guide doucement en elle, sans un mot. Juste un souffle. Nous restons là, liés, yeux dans les yeux, le ciel au-dessus de nous.
Chaque mouvement est ralenti. Amplifié par le silence, la nuit, l’adrénaline d’être dehors.
Elle me caresse le visage, s’agrippe à mes bras, monte et descend lentement. Je me retiens, elle accélère. Nous respirons fort, sans bruit, puis nous nous abandonnons ensemble dans un gémissement retenu… et un baiser infini.
Jour 5 — “Nouvelle envie”
Ce soir-là, il n’y a pas de carte.
—"J’ai une envie," dit-elle.
Je la regarde, intrigué.
—"J’aimerais… que tu me regardes pendant que je me touche."
Je reste muet. Elle s’installe sur le lit, jambes écartées, commence à glisser ses doigts sur elle-même. Elle soupire, se mord la lèvre, me fixe. Je n’ai jamais rien vu d’aussi excitant. Je me déshabille sans la quitter des yeux. Elle va lentement, me tend la main à mi-parcours, m’invite à la rejoindre.
Je prends le relais. Je connais ses gestes, ses points faibles. Elle s’ouvre à moi, et je la prends juste quand elle est au bord.
Elle m’enlace, haletante, et dit dans un souffle :
—"Chaque jour, je te désire plus fort. Tu me rends dingue."
Je souris contre sa peau, et réponds :
—"Et on a encore une semaine."
Nos intimités
Le matin s’éveille doucement sur le camping. Le soleil glisse à travers les stores mi-clos, caresse nos peaux encore emmêlées sous le drap léger.
Elle est contre moi, une jambe sur la mienne, sa main sur mon torse nu. Nos souffles sont calmes, nos corps parfaitement accordés, encore engourdis par les douceurs de la nuit.
Je sens ses doigts qui dessinent lentement des cercles, ses lèvres qui s’approchent de mon cou, ce petit frisson au creux de mon ventre. Et puis ce murmure, à peine audible, contre ma peau :
—"J’ai envie de te connaître… encore plus profondément."
Je tourne la tête vers elle. Son regard est clair, ouvert, presque solennel.
—"Connaître comment ?" demande-je, intrigué, troublé.
Elle ne répond pas tout de suite. Elle se redresse légèrement, passe sa main sous le drap, explore mon corps, douce et curieuse, comme si elle redécouvrait chaque ligne, chaque texture.
—"J’ai envie de savoir ce qui te fait chavirer, vraiment. Ce que tu n’as jamais osé dire. Ce que tu veux qu’on partage, maintenant qu’il n’y a plus de masque entre nous."
Je sens la vérité de ses mots me traverser. Je pose ma main sur la sienne. Je la guide. Lentement.
—"Alors commence par me montrer ce que toi, tu n’as jamais osé faire… et je te suivrai."
Ce matin-là devient une exploration à fleur de peau.
Elle s’allonge sur moi, nue, totalement offerte, mais cette fois dans un tout autre rythme. Ce n’est pas la fougue. C’est l’étude, la musique de nos souffles mêlés. Elle me demande de la regarder, de ne pas fermer les yeux. Elle m’apprend ce qui la fait vibrer, de ses mots, de ses gestes, me montre comment sa peau réagit sous une caresse lente sur l’intérieur de la cuisse, comment elle frissonne à une morsure délicate derrière l’oreille.
Puis elle prend ma main, la guide entre ses jambes, me laisse sentir la chaleur de son désir. J’explore, guidé par ses soupirs, par ses mots doux qui deviennent des gémissements.
Elle me chevauche, lentement, comme dans un ballet intime. Et là, à cet instant, quelque chose change. Ce n’est plus seulement du plaisir. C’est un abandon total. Une connexion nue, sans détour.
Je la regarde, et elle me regarde. Sans parler. Tout passe par les yeux, les gestes, le rythme.
Et quand elle jouit, fort, profondément, son corps tremblant contre le mien, c’est comme si elle m’avait offert une clé invisible. Une part d’elle que personne d’autre n’avait effleurée.
L’après-midi, nous restons nus sous un drap, sans bouger. Nous parlons. De nos premières fois. De nos interdits. De nos fantasmes jamais vécus. Les mots sont hésitants, mais doux. Les mains restent posées. Le silence entre les phrases est un langage nouveau.
Elle avoue qu’elle a toujours eu envie d’essayer certains jeux — les yeux bandés, les caresses de textures différentes, les vibrations douces, les bains partagés.
Je lui réponds que j’ai longtemps rêvé d’un abandon tendre, où elle me guiderait les yeux fermés, les bras écartés, sans avoir à réfléchir, juste sentir.
Elle sourit. Se lève. Sort un foulard de son sac.
—"Ferme les yeux."
La suite est un jeu de textures. Elle m’attache doucement les poignets au montant du lit. Pas pour dominer. Pour me permettre de lâcher prise. Elle caresse ma peau avec une plume, puis avec un glaçon, puis avec ses cheveux. Je frissonne, tout mon corps en alerte.
Puis elle me chevauche, encore, mais cette fois en silence, dans une lenteur insoutenable, avec cette concentration qui rend fou. Et moi, les yeux bandés, je ressens tout, amplifié.
Je gémis. Je jouis. Et quand elle m’enlève le bandeau, je la regarde comme si je la découvrais une deuxième fois.
—"Tu es… magique," souffle-je.
—"Non, répond-elle. On est magiques. Ensemble."
Ce soir-là, nous nous endormons collés, nos corps encore humides, nos âmes ouvertes.
Nous ne sommes plus juste voisins. Plus seulement amis.
Nous sommes devenus des amants… et des explorateurs.
Et le voyage ne fait que commencer.
La texture du désir
Le lendemain matin, le soleil est déjà haut quand Céline émerge doucement, les draps à peine froissés autour d’elle. Je la regarde, étendue sur le côté, encore nue, la peau dorée par les jours passés à vivre dehors, l’esprit flottant entre sommeil et souvenir.
Elle s’étire, lentement, féline, puis se tourne vers moi. Ses doigts effleurent mon ventre, paresseusement, comme si elle dessinait un chemin invisible. Un sourire mystérieux se glisse sur ses lèvres.
—"J’ai fait un rêve… intense," murmure-t-elle. "Il était question de… moi. De moi. Et de quelque chose que j’ai envie de ressentir, vraiment."
Je me redresse à demi, curieux. Elle grimpe sur moi à califourchon, nue, sa chevelure en cascade, son regard profond.
—"J’ai envie de jouer avec ce qu’on ressent. Ce qui coule, ce qui reste sur la peau, ce qui glisse, ce qui colle," dit-elle doucement en s’approchant de mon oreille.
Elle descend lentement vers moi, m’embrasse à la base du ventre, et commence à m’explorer à nouveau. Ses gestes sont plus lents encore que d’habitude. Elle me prend en bouche comme si elle savourait un fruit mûr, attentivement, avec une tendresse presque religieuse. Elle me regarde de temps à autre, les yeux brillants de malice et de désir.
Mon plaisir monte vite. Trop vite. Elle le sent, s’arrête, puis recommence, joue avec la frontière, frôle, relâche. Je gémis son prénom, et elle me murmure :
—"Je veux tout sentir de toi…"
Et quand enfin je me libère, dans un long frisson retenu, elle ne recule pas. Elle accueille chaque goutte, chaque trace, curieuse, émue, comme si elle découvrait une part sacrée de moi. Elle laisse le moment vivre sur sa peau, sur sa langue, sur ses doigts qu’elle glisse doucement entre ses cuisses, frémissante.
Elle se redresse, haletante, et m’embrasse avec passion, dans un goût mêlé de tendresse et d’extase. Puis elle s’allonge contre moi, encore toute frémissante.
—"Tu sais ce qui m’a le plus excitée ? souffle-t-elle. Sentir cette chaleur. Cette preuve. Ta présence en moi, même là…"
Je ne réponds pas tout de suite. Je la prends contre moi, ma main glissant sur ses hanches, sur son ventre, jusqu’à son intimité encore humide. Je ressens à quel point elle est réceptive, sensible, vibrante. Et je me dis que nous venons de franchir une nouvelle étape. Dans le corps. Dans le cœur.
Le reste de la journée se passe dans un calme presque méditatif. Nous nous promenons main dans la main, partageons des rires légers, préparons un repas simple que nous mangeons sur la petite table en bois sous l’auvent.
Mais tout dans nos gestes, nos regards, est plus lent, plus chargé. Comme si tout notre être gardait en mémoire l’intensité du matin.
Le soir venu, c’est elle qui me propose un nouveau jeu : un massage lent à l’huile chaude… mais cette fois, sans jamais aller jusqu’au bout. Juste éveiller. Juste maintenir la tension, encore et encore.
—"On garde la suite pour demain matin," dit-elle, provocante, en s’endormant nue contre moi.
Et je sais déjà que la nuit va être longue, et que le réveil sera… délicieux.
Le réveil de soie
Le chant des oiseaux à travers les arbres s’accorde au bruissement léger du vent sur la toile de la caravane. La lumière s’infiltre par les rideaux entrouverts, baignant notre cocon d’un éclat doux, presque doré.
Je me réveille avant elle. Je la regarde dormir, une jambe nue sortie des draps, sa bouche entrouverte dans un souffle paisible. Je me penche pour l’embrasser dans le creux de l’épaule, ce petit endroit qu’elle aime tant. Elle bouge à peine, un soupir de plaisir s’échappe de ses lèvres.
Je continue. De doux baisers. De légères caresses. Mes doigts qui suivent la ligne de sa colonne, de sa nuque à la chute de ses reins.
Elle s’éveille dans un frisson, s’étire doucement contre moi, se frotte comme un chat qui se laisse apprivoiser.
—"Tu m’as réveillée en douceur… soupire-t-elle. Mais j’ai encore faim."
Elle se retourne, se glisse contre moi, sa bouche cherchant déjà la mienne. Le baiser est lent, presque timide au départ, puis s’intensifie. Nous nous redécouvrirons dans ce demi-sommeil, encore chaud de la nuit.
Ses mains se glissent entre nous deux. Elle me cherche. Me sent prêt. Elle murmure :
—"Je veux te goûter à nouveau. Te sentir entier."
Je me laisse faire, corps offert, souffle court. Elle descend lentement, sa langue joue, explore, sans hâte. Chaque geste est un chant. Une promesse tenue. Mais cette fois, je ne veux pas être seul à recevoir.
Je l’arrête doucement, la fais revenir vers moi, la fais s’allonger sur le dos. J’ouvre ses cuisses comme on ouvre un secret, précieux, intime. Je souffle sur sa peau, observe ses réactions. Elle se cambre, impatiente.
—"Ne me fais pas attendre…" gémit-elle.
Alors je m’applique. Lentement. Sensuellement. J’apprends son rythme. Je ressens quand elle monte, quand elle vacille. Et quand enfin elle cède, le corps arc tendu sous moi, les mains agrippées à mes cheveux, je ressens toute sa vérité. Toute sa confiance.
Elle m’attire à elle, haletante, encore tremblante.
—"Maintenant. En moi. Tout de suite."
Je m’unis à elle dans un élan profond, long, parfaitement ajusté. Nos corps sont accordés. Nous ne sommes plus deux, mais un seul battement.
Les mouvements deviennent plus francs. Les peaux claquent, moites, désireuses. Je l’attrape par les hanches. Elle me griffe les épaules. Elle me regarde droit dans les yeux au moment où elle chavire à nouveau.
Et moi, je la suis, submergé.
Plus tard, nus et enchevêtrés, nous rions, lents, heureux. Nous nous lavons ensemble, dehors, sous la douche du camping, sans gêne, nos corps luisants sous l’eau tiède, nos regards complices. Je l’embrasse sous le jet, elle me glisse un savon parfumé sur le torse.
—"C’est le début d’un été magnifique," murmure-t-elle.
Et je sais qu’elle a raison.
Parce qu’il ne s’agit plus de vacances. Il s’agit de nous. De notre histoire. Et elle ne fait que commencer.
Entre le 68 et le 70
La nuit est tombée doucement sur le camping. Nous avons dîné pieds nus sous les guirlandes suspendues, un verre de vin à la main, nos regards complices jouant à se fuir et se retrouver. Je sens que quelque chose flotte dans l’air, un frisson d’audace.
De retour dans la caravane, elle me regarde longuement, s’approche lentement, et m’embrasse dans le cou, juste là où elle sait que ça me fait frissonner.
—"Et si on essayait quelque chose d’un peu… différent ce soir ?" souffle-t-elle.
Je hausse un sourcil, curieux.
—"Différent comment ?"
Elle ne répond pas. Elle m’allonge doucement sur le lit, grimpe sur moi, et commence à me déshabiller lentement. Puis elle se dénude à son tour, dans une lenteur presque cérémonielle. Elle me prend la main et la guide vers son bassin.
—"J’ai envie qu’on se donne… mutuellement. En même temps. Mais d’une façon à nous sentir encore plus… connectés."
Elle se place à califourchon sur mon visage, mais au lieu de la traditionnelle position inversée, elle s’incline légèrement en avant, ses mains posées sur mes cuisses. Son dos est cambré, son sexe à portée de ma bouche, son souffle chaud sur le mien, sa langue commençant déjà à explorer.
Et là, tout change.
Ce n’est pas un "69". Ce n’est pas une position miroir. C’est un enchaînement fluide, un glissement de nos rythmes, presque chorégraphié par notre intimité. Elle se cambre davantage, offrant sa gorge, sa poitrine, ses reins à mes mains qui glissent, qui guident. Ma bouche l’accueille avec dévotion, sa peau est tiède, salée, parfumée. Elle gémit doucement en retour, sa langue plus lente, plus profonde, plus précise.
Et à chaque mouvement, nous nous accordons. Nos souffles s’unissent. Le plaisir de l’un devient l’écho exact du plaisir de l’autre.
Elle ondule doucement, se retourne un instant, change d’angle, s’installe à demi sur le côté pour mieux m’offrir sa bouche, et nos corps s’imbriquent comme des vagues contraires qui finissent toujours par se rejoindre au même rivage.Je sens que le moment est suspendu. Hors du temps.
Nos gestes deviennent moins frénétiques. Plus conscients. Chaque caresse devient une note de musique. Chaque soupir, un accord.
Et quand nous atteignons le sommet ensemble, presque sans prévenir, c’est dans un frisson long, profond, presque silencieux. Un orgasme lent, qui se déploie dans tout le corps, comme un feu doux qui ne brûle pas mais réchauffe jusqu’au cœur.
Après, elle s’allonge contre moi, une jambe passée sur mon bassin, ses doigts jouant distraitement avec une mèche de mes cheveux.
—"Je crois qu’on vient d’inventer une nouvelle manière de se dire qu’on s’aime sans mots," murmure-t-elle.
Je souris, l’embrasse sur le front.
—"On pourrait l’appeler la 69½," souffle-je, amusé.
Elle éclate de rire. Puis elle chuchote :
—"Et demain… on invente la 70 ?"
Pour toute la vie
Les vacances touchent à leur fin. Le soleil décline un peu plus tôt sur les montagnes, les cigales se font plus discrètes. La caravane est encore tiède des longues journées passées ensemble, et pourtant l’air a déjà une autre odeur… celle des fins d’été, chargées de souvenirs.
Céline est assise dehors, enroulée dans un drap, les pieds nus sur le sol. Je la rejoins avec deux tasses de café. Elle lève les yeux vers moi et me sourit, ce sourire tendre, familier, qui dit : « Je te vois. Je t’aime. Je suis bien. »
Je m’assieds à côté d’elle. Aucun mot n’est nécessaire. Tout est là.
Après quelques minutes, elle rompt le silence, d’une voix tranquille :
—"Tu sais, je n’ai plus envie de rentrer… comme avant. Dans mon appart. Toi en bas, moi en haut. J’ai l’impression qu’on vit ensemble depuis toujours… et en même temps qu’on ne s’est jamais vraiment offert ça."
Je tourne vers elle un regard interrogateur.
—"Offert quoi ?"
Elle m’attrape la main, la serre doucement.
—"Une vraie vie à deux. Pas un entre-deux, pas une habitude. Un chez nous. Une adresse. Une chambre. Une salle de bain. Des chaussettes mélangées. Un lit où tu dors tous les soirs. Un frigo qu’on remplit ensemble sans y penser. Des projets."
Je sens mon cœur battre plus vite. Parce que tout ce qu’elle dit… je l’ai espéré. Sans oser trop y croire. Alors je me lève, pose ma tasse, reviens devant elle, et me mets à genoux. J’attrape sa main, la regarde avec toute la tendresse du monde.
—"Céline, depuis des années tu es tout. L’amie, la voisine, la confidente, l’amante, la moitié de mes vacances, la moitié de mes silences… Je ne veux plus que tu sois à deux étages au-dessus. Je veux que tu sois là. Tous les jours. Chaque matin. Chaque nuit."
Elle ne dit rien. Ses yeux brillent. Elle pose une main sur ma joue. J’ajoute, avec un sourire :
—"J’ai pas de bague… mais j’ai la caravane. Et un cœur. Tu veux être ma vie entière ?"
Elle rit, les larmes aux yeux, et répond :
—"Oui. Mille fois oui. Mais… je veux quand même une bague. Et une étagère pour mes livres. Et ton tiroir du bas pour mes culottes."
Nous éclatons de rire.
Trois mois plus tard, nous habitons officiellement ensemble. Une seule boîte aux lettres. Une seule cafetière. Deux têtes sur l’oreiller.
Le camping devient notre tradition sacrée. Chaque été, nous y retournons. La nouvelle caravane est la même, un peu plus décorée, remplie de souvenirs. De nouveaux jeux. De promesses murmurées au creux de la nuit.
Et parfois, entre les draps, nos corps se cherchent encore comme au premier jour. Mais avec plus de douceur encore. Plus d’histoire. Plus d’amour.
Pour toute la vie.
Ma voisine et moi nous connaissons depuis quinze ans. J'ai 43 ans, elle 37. Nous sommes toutes deux célibataires et sans enfant. Nous vivons dans un petit immeuble de cinq appartements, moi au deuxième, elle au quatrième étage. Depuis plus de dix ans, nous menons une vie presque de couple. Nous mangeons ensemble (une fois chez elle, une fois chez moi), sortons avec nos amis et partons en vacances ensemble depuis dix ans, souvent au camping.
Chaque jour, nous nous voyons, l'entente est formidable. Nous promenons nos chiens ensemble.
Cet été, pour les vacances, nous repartons au camping (trois semaines comme chaque année). Nous profiterons de ce séjour pour passer une journée et une nuit à Venise dans un hôtel romantique.
Cet été ressemblait aux autres. Le vieux camping au bord du lac, notre tente bien installée, les chiens à l'ombre… cette routine délicieuse que les autres nous enviaient sans comprendre.
Le matin, café à la main, Céline lisait pendant que j'allais chercher des croissants. L'après-midi, baignade, rami, ou longues siestes. Le soir, apéro au coucher du soleil, et parfois des fous rires autour d'un vieux jeu de société. Depuis dix ans, c'était notre monde. Un monde confortable, presque parfait. Mais cette année, il y avait Venise.
Nous avions réservé cette nuit sur un coup de tête : envie, curiosité, et peut-être un léger frisson d'aventure. Le train nous a conduits vers Venise, et l'ambiance était déjà différente. Céline portait cette robe légère que j'adore. J'avais mis la chemise qu'elle m'avait offerte à Noël.
La journée fut magique : balade en gondole, glaces place Saint-Marc, nos mains se frôlant mille fois… sans jamais vraiment se toucher. Le soir, à l'hôtel, une chambre avec un grand lit, des pétales de rose (une surprise que je n'avais pas demandée, mais qui ne me dérangeait pas), et une vue magnifique.
Nous avons ri en découvrant la chambre. Puis le silence. Un silence rare, un silence qui parle.
Céline s'est tournée vers moi, hésitante, fragile :
"Tu ne trouves pas qu'on fait un peu semblant depuis tout ce temps ?"
Je lui ai souri, surpris, soulagé :
"Si. On dirait bien qu'on s'aime… sans se l'avouer."
Et là, dans cette ville romantique, nous avons cessé de faire semblant. Ce ne fut ni un feu d'artifice, ni une scène de cinéma. Juste une main dans l'autre. Un baiser, doux, attendu depuis des années. Et cette évidence : nous étions enfin ensemble.
Le camping, nos amis, nos promenades avec les chiens… rien n'eut plus jamais tout à fait le même goût. Parce qu'après cet été-là, nous n'étions plus "comme" un couple. Nous l'étions.
Et tout le monde s'est demandé pourquoi il avait fallu tout ce temps. Mais nous, nous savions : certaines histoires prennent le temps de mûrir. Et c'est ce qui les rend inoubliables.
L’été où tout a basculé
Il faisait lourd ce matin-là au camping, comme un frisson avant l’orage. Nous avions installé la tente comme chaque année, les chiens s’étaient roulés dans l’herbe, et les habitudes avaient repris leur cours : café à deux, tartines au miel, plaisanteries familières. Mais cette année, il y avait Venise. Une promesse suspendue.
J’avais réservé cette nuit sur un coup de tête. Céline avait levé les yeux vers moi, un « et si on osait ? » dans son regard, et je n’avais pas hésité. Dix ans de vacances communes, de dîners en tête-à-tête, de silences complices et de regards un peu trop longs… dix ans à faire semblant, à ignorer les battements de cœur qui s’emballaient parfois.
Le jour J, nous avons quitté le camping tôt. Céline portait une robe fluide, ouverte dans le dos, et je n’ai pas osé dire à voix haute combien elle me troublait. J’avais mis la chemise bleu nuit qu’elle préférait. Dans le train, nos épaules se sont touchées. Nous n’avons rien dit.
À Venise, la chaleur montait des pavés. Nous nous sommes perdus dans les ruelles, main dans la main. En réalité, je n’avais aucune envie de la lâcher. Elle riait, parfois nerveuse, et je buvais son rire comme un nectar rare. Gondoles, glaces, photos maladroites… et ce moment suspendu sur un petit pont, où elle s’est appuyée contre moi sans un mot.
La chambre d’hôtel était belle, trop belle. Draps blancs, murs ocres, un bouquet de fleurs, une bouteille de prosecco… un seul lit, une seule nuit.
—"C’est… vraiment une ambiance de film," a soufflé Céline en enlevant ses sandales.
— "On le mérite, non ?" ai-je répondu, un sourire dans les yeux.
Elle s’est approchée de la fenêtre.
—"On fait semblant depuis trop longtemps, tu ne trouves pas ?"
J’ai mis du temps à répondre. Mon cœur battait trop vite.
—"Si. Et ce soir, j’en ai assez de faire semblant."
Elle s’est tournée. Dans ses yeux, de la tendresse et du désir. Elle s’est approchée doucement. Je sentais son parfum. Ses doigts ont effleuré ma joue, puis elle m’a embrassé.
Ce fut d’abord un baiser lent, hésitant, brûlant de retenue. Nos corps se sont cherchés. Elle m’a attiré contre elle, ses mains sur ma nuque, mon souffle court contre sa peau. J’ai glissé mes mains sur ses hanches, senti sa robe glisser sous mes doigts. Elle a frissonné.
—"Ferme la porte," a-t-elle murmuré.
J’ai obéi. Dans ce claquement discret, quelque chose s’est libéré. Nous n’étions plus voisins, ni colocataires de vacances, ni compagnons d’habitudes. Nous étions deux corps en feu, deux âmes qui s’étaient attendues trop longtemps.
Elle a défait ma chemise lentement, comme un cadeau qu’on déballe avec soin. J’ai glissé ma main sous sa robe, frôlant sa cuisse, sentant la douceur de sa peau, la chaleur de son désir naissant. Elle a soupiré contre mon oreille.
—"Tu sais que j’en ai rêvé, de ça. Tant de fois."
J’ai souri, haletant :
—"Moi aussi. Mais dans mes rêves… tu étais nue contre moi."
Elle a ri, et d’un mouvement fluide, elle a laissé tomber sa robe. Elle portait de la dentelle noire, fine, délicate, choisie "au cas où". Elle était magnifique. Je l’ai contemplée sans mot, les yeux pleins d’émotion et de fièvre.
Elle est venue à moi, m’a allongé sur le lit, a déboutonné mon pantalon en me regardant dans les yeux. Chaque geste était lent, précis, chargé d’un désir maîtrisé mais intense. Elle s’est penchée pour m’embrasser le torse, sa bouche chaude sur ma peau. Mon dos s’est cambré sous l’effet de ses caresses. J’ai gémi son prénom.
Je l’ai renversée sur les draps, doucement, comme on pose quelque chose de précieux. Je l’ai embrassée, encore et encore, sur le cou, les épaules, les seins. Elle s’est offerte à moi, sans retenue. Ses mains agrippaient mes cheveux, son corps se mouvait contre le mien dans une danse lente, infiniment sensuelle.
Quand je l’ai enfin prise, lentement, profondément, elle a chuchoté mon prénom comme une prière. Nous avons fait l’amour longtemps, tendrement, passionnément. Sans brutalité, sans urgence. Comme si nous réparions tout le temps perdu.
Et après, dans le silence de la nuit, collés l’un à l’autre, nos souffles mêlés, elle m’a murmuré :
—"Je veux que ce soit comme ça… toujours."
J’ai embrassé sa tempe, encore essoufflé :
—"Alors on arrête de faire "comme si". On vit. Pour de vrai."
Elle a souri, et je savais que rien ne serait plus jamais comme avant.
Retour de Venise – L’éveil des sens
Le matin, la lumière filtrait doucement à travers les rideaux de lin. La chaleur de Venise n’avait pas quitté la chambre, et nos corps nus enlaçés dégageaient encore cette moiteur délicieuse de la nuit passée.
Elle dormait contre moi, sa jambe posée sur ma hanche, sa main sur mon torse. Ses cheveux éparpillés sur l’oreiller avaient une odeur de moi, de chaleur, de peau froissée. Je n’osais pas bouger. Je voulais graver ce moment.
Mais elle s’est éveillée, lentement, les paupières encore mi-closes. Elle a levé les yeux vers moi, souri, puis est venue déposer un baiser contre mon épaule.
—"Je croyais avoir rêvé," a-t-elle murmuré.
J’ai caressé doucement le creux de son dos, puis sa nuque.
—"Si c’est un rêve, je veux rester endormi toute ma vie."
Elle a glissé sa main contre ma hanche, puis plus bas. Ses doigts dansaient sur moi avec une lenteur calculée. J’ai frémi. Elle s’est redressée à moitié, sa poitrine nue frôlant mon torse, et m’a embrassé, cette fois avec une faim douce, brûlante.
—"J’ai encore faim de toi," a-t-elle soufflé à mon oreille.
Je l’ai laissée prendre les commandes. Elle a grimpé lentement sur moi, ses cuisses s’ouvrant autour de mon bassin. Elle m’a guidé en elle, lentement, les yeux dans les miens, sans un mot.
Juste ce regard, profond, intense, où tout se disait.
Elle bougeait doucement, ses mains sur mon torse, ses cheveux tombant en cascade. Elle faisait durer, étirer le plaisir, comme une caresse sans fin. Je la laissais faire, subjugué. C’était elle, toute entière, vivante, magnifique, sensuelle, offerte.
J’ai glissé mes mains sur ses hanches, sur ses seins, sur son ventre. Chaque frisson, chaque soupir, chaque gémissement doux s’ajoutait à cette partition charnelle que nous composions ensemble. Elle s’arquait, haletait, me murmurait des mots qu’elle n’avait jamais osé dire.
Et quand nous avons explosé ensemble, ce fut sans violence. Juste une vague, immense, délicate, un abandon absolu dans l’autre. Nous sommes restés là, collés, fondus, le souffle court, les yeux brillants.
—"Tu sais qu’on pourra jamais faire marche arrière," a-t-elle soufflé.
—"J’en ai pas envie."
Le retour au camping fut silencieux, mais habité. Nous n’avions rien à dire. Nos mains se cherchaient d’elles-mêmes. Nos regards se lisaient. Les autres n’ont pas posé de questions — ils avaient toujours su, au fond.
Le soir, dans la tente, j’ai allumé une petite lampe. Elle se brossait les cheveux devant le miroir de voyage. Elle portait un t-shirt à moi, trop grand, qui dévoilait une épaule nue. Je me suis approché, j’ai glissé mes bras autour de sa taille.
—"Tu dors contre moi, ce soir encore ? ai-je demandé dans un murmure.
Elle s’est retournée, ses lèvres frôlant les miennes.
—"Tu crois que je dormirai ailleurs, maintenant ?"
Elle m’a doucement poussé sur le matelas, a grimpé sur moi, nue sous le t-shirt. Et cette nuit-là, nous avons fait l’amour à nouveau. Longtemps. Lentement. En riant parfois, en gémissant souvent, en explorant nos corps comme on explore un monde longtemps rêvé.
À l’aube, je l’ai regardée dormir, blottie contre moi. J’ai caressé doucement ses cheveux, son dos, ses fesses douces, encore sensibles. Et je me suis dit que pour la première fois de ma vie, j’étais exactement à ma place.
Elle a ouvert un œil, souri.
—"Tu sais… cet été est vraiment différent."
J’ai posé un baiser sur sa hanche.
—"Et il ne fait que commencer."
Retour à la maison – Première nuit “officielle”
Le camping avait retrouvé son calme apparent. Nous étions revenus de Venise changés. Rien n’avait été dit clairement devant les autres, mais tout avait basculé. Nos gestes trahissaient cette nouvelle vérité : nous étions à présent un "nous" assumé. Et chaque nuit dans la tente n’était plus une routine, mais une fête des sens.
Deux semaines passèrent ainsi, dans une bulle de volupté. Puis vint le retour à la maison. Cette fois, ce ne fut pas chacun chez soi, mais tous les deux dans ma voiture, les chiens endormis à l’arrière, nos mains liées entre les sièges.
Devant l’immeuble, nous avons échangé un regard complice.
—"Tu montes chez moi ?" a-t-elle demandé avec un sourire qui ne laissait aucune place au doute.
—"Je n’ai pas envie d’être seul… plus jamais."
Elle m’attendait déjà sur le seuil de sa porte, pied nu, robe légère. J’ai posé mon sac, elle a posé ses lèvres. Un baiser lent, qui disait “c’est chez nous, maintenant”.
Et là, dans ce salon familier où j’avais tant de fois dîné “en ami”, quelque chose a changé à nouveau. Elle a reculé doucement, s’est dirigée vers sa chambre, sans me quitter des yeux. Je l’ai suivie.
—"Ce soir, je veux te sentir… partout. Je veux que tu me prennes comme si j’avais attendu ça toute ta vie."
J’ai fermé la porte derrière moi. Le désir était là, brûlant, sans pudeur. Je l’ai embrassée avec faim. Je l’ai soulevée dans mes bras, elle a entouré ma taille de ses jambes, son souffle contre mon cou.
Je l’ai déposée sur le lit, et cette fois, il n’y eut pas de lenteur cérémonieuse. Elle a défait mon t-shirt avec empressement, j’ai glissé ma main sous sa robe, et elle a déjà gémi. Sa culotte est tombée au sol sans un mot, mes doigts ont glissé entre ses cuisses, chaudes, ouvertes, tremblantes.
Elle a attrapé ma nuque, m’a murmuré à l’oreille :
—"Ne sois pas doux… pas cette fois."
J’ai obéi.
Je l’ai retournée, doucement, mais fermement. Elle s’offrait, cambrée, haletante, m’appelant de tout son corps. Je me suis enfoncé en elle d’un seul mouvement, profond, intense. Elle a gémi fort, une main sur les draps, l’autre contre ma hanche.
Le rythme était différent cette fois. Plus animal. Plus cru. Nos corps claquaient l’un contre l’autre dans un ballet brûlant. Je tirais doucement ses cheveux, elle se cambrait davantage. Ses soupirs sont devenus des cris étouffés, je l’embrassais dans le cou, au creux du dos, partout.
Puis elle s’est retournée à nouveau, m’a attiré sur elle, ses jambes remontant autour de ma taille.
—"Regarde-moi quand tu viens en moi."
Et je l’ai embrassée, enfoncé au plus profond, nos regards ancrés, nos souffles enragés. Nous
montions ensemble, plus haut, plus fort. Elle griffait mon dos, je mordais sa lèvre. Tout brûlait. Et quand le point de rupture est arrivé, nous avons explosé ensemble, mêlés, criant l’un dans l’autre ce plaisir trop longtemps contenu.
Le silence est retombé sur la pièce. Elle, étendue, les seins encore frémissants, les jambes ouvertes, m’a attiré contre elle, ses bras autour de moi.
—"Tu sais que j’ai jamais joui aussi fort avec personne."
Je n’avais pas la force de répondre, juste un baiser entre ses seins, un murmure :
—"C’est que le début."
Cette nuit-là, nous avons fait l’amour encore deux fois. Une fois dans la douche, lente, douce, collés l’un à l’autre sous l’eau chaude, mes doigts entre ses cuisses, sa bouche sur mon cou.
Puis à l’aube, à moitié endormis, elle s’est glissée sous les draps et m’a réveillé avec sa langue. Longue, profonde, précise. Je gémissais comme jamais. Je lui ai rendu la pareille, longuement, avec passion, jusqu’à ce qu’elle vibre entièrement contre ma bouche, haletante, offerte.
Quand le jour s’est levé, nos corps étaient épuisés, mais nos cœurs, eux, n’avaient jamais été aussi éveillés.
Elle a tourné la tête vers moi, nue, ébouriffée, la voix rauque :
—"Tu sais quoi ? On a perdu dix ans… mais maintenant, je ne te laisse plus jamais redescendre."
J’ai ri doucement, caressant ses fesses, ses hanches, son ventre.
—"J’ai pas l’intention de redescendre. Et ce soir, c’est chez moi qu’on continue. J’ai des draps propres… et des idées sales."
Elle a ri, l’œil brillant.
—"Parfait. Je viendrai sans culotte."
Week-end à huis clos – L’art du jeu
Le vendredi soir, elle est descendue chez moi avec un simple sac à main et un regard qui promettait tout.
—"Je reste jusqu’à dimanche… si tu me tiens," a-t-elle dit en souriant, en refermant la porte derrière elle.
J’ai répondu par un baiser dans le cou, lent, appuyé, comme une invitation silencieuse.
Le repas fut léger, mais nos regards, eux, étaient chargés. Chaque geste avait un double sens. Elle croquait une fraise, et sa langue effleurait la pulpe avec lenteur. Je lui versais un verre de vin, et ma main restait un peu trop longtemps sur la sienne. Nous avons ri, bien sûr. Mais nos corps parlaient un autre langage.
Quand elle a débarrassé la table, elle l’a fait en glissant lentement ses hanches contre moi. Puis elle s’est éloignée, sans un mot, vers la chambre.
Je l’ai suivie. Elle s’était déjà déshabillée. Juste un body noir, semi-transparent, qui moulait ses courbes à la perfection.
—"Tu veux jouer ?" a-t-elle demandé, couchée sur le ventre, jambes croisées dans l’air.
J’ai pris un jeu de cartes posé sur mon étagère. Un vieux jeu d’initiation aux fantasmes, jamais utilisé. Ce soir, ce serait notre terrain.
Elle a tiré la première carte.
“Tu choisis un accessoire et tu domines.”
Elle a relevé la tête, un sourire carnassier sur les lèvres.
—"Tu me laisses faire ?"
J’ai ouvert un tiroir. Menottes douces, bandeau, plume, gel chaud. J’ai déposé le tout sur le lit. Elle en a choisi trois. Et m’a attaché, lentement. Bras au-dessus de ma tête, yeux bandés. Je ne voyais rien, mais chaque geste de sa part était une caresse, un frisson. Elle a glissé la plume sur mon torse, mon ventre, entre mes cuisses. Puis sa langue. Puis ses ongles. J’étais tendu comme jamais.
Elle s’est assise sur moi. M’a guidé en elle, doucement. Prise de contrôle. Elle bougeait lentement, jouait avec moi, me frustrait délicieusement. Quand elle m’a enfin libéré, je l’ai renversée. La nuit était à peine commencée.
Le lendemain matin, réveil lent. Sa peau chaude contre moi. Je l’ai prise dans mes bras, elle s’est retournée, fesses contre mon ventre, et j’ai glissé ma main entre ses cuisses. Elle était déjà humide. Je l’ai embrassée dans le cou, elle a gémi doucement.
—"J’adore quand tu me réveilles comme ça."
Je l’ai embrassée plus bas. Ma langue sur elle, lentement, méthodiquement. Elle s’est cambrée, s’est ouverte, s’est offerte. Je ne l’ai pas laissée respirer, la maintenant au bord, puis au-delà, jusqu’à ce qu’elle vibre tout entière.
Puis elle m’a pris à son tour, à genoux sur le lit, bouche et mains en rythme. J’ai craqué. La journée commençait dans un éclat brûlant.
L’après-midi, nous avons improvisé un jeu de rôle. Elle portait une robe chemise ouverte juste ce qu’il fallait. J’étais "l’invité". Elle m’a reçu comme une étrangère, m’a guidé jusqu’à sa “chambre d’hôtel”.
—"Ici, on ne fait que ce que vous demandez, monsieur. Mais… j’ai mes limites," a-t-elle dit en riant doucement.
J’ai joué le jeu. L’ai dominée doucement. Elle obéissait, mais testait sans cesse mes limites. Elle s’est agenouillée. Puis s’est offerte sur le rebord du lit, cambrée, regard par-dessus l’épaule. Je suis entré en elle d’un seul coup, fort, précis. Elle a crié mon nom, les draps ont glissé. Je tenais ses hanches, elle m’encourageait à continuer, à plus fort, à plus vite, jusqu’à l’explosion commune.
Essoufflés, tremblants, elle m’a embrassé, le visage rougi :
—"On est fous. Et j’adore ça."
Le soir, bain moussant. Deux coupes. Bougies. Elle sur moi dans la baignoire, nos corps glissants l’un contre l’autre. Je l’embrassais dans le creux du cou, mes mains glissant sur ses hanches, elle se frottait lentement contre moi, langoureuse.
Elle s’est levée, encore mouillée, m’a attiré hors du bain. Sèche, nue, splendide, elle s’est couchée sur le tapis, m’invitant d’un geste. Je suis venu en elle à nouveau, lentement, profondément, peau contre peau, nos souffles mêlés.
La nuit fut pleine de lenteur, de murmures, de regards profonds. Nous faisions l’amour comme on écrit une déclaration.
Le dimanche matin, elle s’est levée avant moi. A préparé le café nue, dans ma cuisine. Quand je l’ai rejointe, elle s’est assise sur le plan de travail et a ouvert les jambes, un sourire tendre sur les lèvres.
—"Avant de partir… une dernière fois ?"
Je suis venu à elle, sans un mot. Debout, en elle, contre les placards, ses bras autour de mon cou. Elle gémissait mon prénom. Je lui ai chuchotais que je ne voulais plus jamais qu’elle redescende chez elle seule.
Elle a répondu, haletante :
—"Et si… je ne redescendais plus ?"
Et là, sans rien dire, j’ai compris : ce week-end n’était pas juste un jeu.
C’était le début de notre vraie vie.
Retour au camping une année plus tard – Le royaume à deux dans une caravane
Cette année, c’est différent.
Nous ne déplions plus une tente. Fini les matelas trop fins, les réveils avec le dos en compote.
Cette fois, je recule lentement la voiture vers notre emplacement réservé… et là, elle est là : notre caravane. Blanche, élégante, brillante sous le soleil. À l’intérieur, un espace douillet, lumineux, et surtout… un lit immense, moelleux, royal.
Nous entrons, main dans la main. Elle retire ses sandales, avance lentement sur le parquet léger. Je la regarde faire le tour, ouvrir les placards, sourire à la douche intégrée. Puis elle s’allonge, bras en croix, dans le lit.
—"C’est officiel… je ne veux plus jamais dormir ailleurs," dit-elle en fermant les yeux.
Je la rejoins, m’étends sur elle, nos corps parfaitement calés.
—"Et si on baptisait ce lit ?" propose-je, la voix basse, les lèvres contre son oreille.
Elle sourit, ouvre les jambes autour de moi, et murmure :
—"Fais-lui honneur…"
Le soleil filtre à travers les stores. Nos vêtements tombent lentement, presque cérémonieux. Nous nous redécouvrirons encore, comme si le camping avait changé la température de notre désir. Elle est douce, offerte, détendue. J’explore son corps comme un territoire sacré : baisers dans le creux du genou, langue entre les cuisses, souffle sur son nombril, main derrière la nuque.
Elle gémit doucement, caresse mon dos, puis m’invite à entrer en elle, lentement, dans un regard profond.
Le lit grince légèrement, nos respirations se synchronisent. Elle enlace ma taille avec ses jambes, accroche mon regard. Nous faisons l’amour comme on célèbre quelque chose : sans hâte, mais avec intensité. Chaque poussée est lente, mais profonde. Chaque soupir un “je t’aime” sans mot.
L’après-midi, nous ouvrons la lucarne du plafond, et le ciel bleu devient témoin de nos jeux. Elle monte sur moi, à califourchon, cheveux lâchés, les seins qui ondulent au rythme de nos mouvements. Elle me domine, les yeux fermés, me prend à pleine bouche avant de se replacer lentement sur moi. Elle contrôle tout, doucement, et m’amène au bord dans un ballet délicieux.
Puis elle m’embrasse profondément, me retourne, et me guide derrière elle. Je la prends à genoux, elle appuie ses mains contre le dossier du lit, cambre ses hanches, pousse contre moi avec envie. Mes mains sur sa taille, sa voix haletante… nous repartions plus fort, plus sauvage, plus ancrés.
Et quand nous nous effondrons, mêlés de sueur et de plaisir, c’est le silence du bonheur qui nous entoure.
Le soir venu, vin blanc frais, lanternes autour de la caravane, playlist douce. Elle s’assoit sur moi dans un transat, nue sous sa chemise de nuit.
—"Tu sais ce que j’adore ?" demande-t-elle.
—"Dis-moi."
—"Savoir que ce lit est à nous. Ce camping, ce lieu, cette vie… j’ai envie d’y faire l’amour tous les jours. D’avoir chaud, de me coller à toi, de découvrir encore d’autres choses…"
Elle me mordille l’oreille, s’installe sur moi à nouveau, sans prévenir. Je sens sa chaleur. Et je plonge en elle, sur la chaise, sous les étoiles.
La nuit tombée, nous entrons à nouveau dans notre nid.
Et cette fois, elle sort un petit sac. Je la regarde, curieux.
—"Des jeux pour la semaine," dit-elle, malicieuse. "Tu tires une carte chaque soir."
Je tire une première carte.
“Massage intégral avec huile chaude – interdiction de s’arrêter avant le premier orgasme.”
Elle me tend une petite fiole.
Je souris.
—"Majestueux, ce lit… mais c’est moi, mon vrai terrain de jeu."
Et elle rit, se couche nue, me regarde en se mordant la lèvre :
—"Alors viens jouer."
Les cartes du désir
Jour 2 — “Je t’habille de mes mains”
Ce soir-là, elle tire une carte du petit jeu secret.
“Habillage érotique : l’un de vous doit rhabiller l’autre lentement, sensuellement… et le déshabiller ensuite avec encore plus de soin.”
Elle me tend la carte, nue sous sa chemise, et murmure :
—"Ce soir, je veux te préparer. Comme un cadeau."
Je m’assois sur le bord du lit. Elle choisit pour moi un short léger, un t-shirt près du corps, et des sous-vêtements qu’elle m’enfile comme si elle caressait une sculpture. Ses doigts effleurent ma peau, traînent sur mes hanches, s’attardent au niveau de ma nuque. Chaque vêtement devient prétexte à une tendresse appuyée. Puis elle fait marche arrière… et enlève tout. Mais cette fois, avec sa bouche.
Elle commence par mon t-shirt, lentement, le faisant glisser sur moi à coup de baisers. Puis mon short, qu’elle abaisse en m’embrassant le bas-ventre. Et enfin, elle m’allonge sur le lit, et retire mon dernier vêtement d’un geste précis… pour s’occuper de moi avec une langueur qui me fait trembler.
Elle me prend tout entier. Douceur, lenteur, chaleur. Puis grimpe sur moi, à genoux, s’abandonne à moi, nous ne faisons plus qu’un. Le lit craque, la caravane semble tourner autour de nous. C’est profond, long, intense. Le silence n’existe plus.
Jour 3 — “Tes limites, mes envies”
La carte du soir dit :
“L’un choisit une envie, l’autre dit jusqu’où il ou elle veut aller.”
Je la regarde, le cœur battant.
—"J’aimerais… jouer avec un bandeau. Et avec tes mains attachées. Te caresser lentement. Et t’observer quand tu ne sais pas ce qui vient."
Elle me fixe. Sourit. Hoche la tête.
Quelques minutes plus tard, elle est allongée, attachée par des foulards doux aux poignées du lit. Les yeux bandés. Entièrement vulnérable. Entièrement offerte.
Je l’effleure, lentement. Plume, souffle, doigts, langue… Elle gémit, s’arqueboute. Je l’amène au bord encore et encore. Jusqu’à ce qu’elle m’en supplie. Et là, je m’allonge sur elle, lui murmure que je l’aime, et je la prends d’un coup, ferme et tendre à la fois.
Elle tremble, se libère de ses attaches, me retourne, et cette fois c’est elle qui prend le dessus, me chevauche avec une intensité animale. Je la tiens, elle crie, nos corps s’entrechoquent, et nous partons ensemble, fort, loin.
Jour 4 — “Sous la lune”
Ce soir, la chaleur est douce. Nous installons un matelas dehors, sous l’auvent. Bougies autour, une couverture légère. La carte dit :
“Faites l’amour dehors, en silence, en regardant les étoiles.”
Elle est nue sous un kimono en soie. Je la regarde, assise, jambes croisées, le tissu qui s’ouvre au vent.
Je m’allonge. Elle s’approche, se glisse sur moi, me guide doucement en elle, sans un mot. Juste un souffle. Nous restons là, liés, yeux dans les yeux, le ciel au-dessus de nous.
Chaque mouvement est ralenti. Amplifié par le silence, la nuit, l’adrénaline d’être dehors.
Elle me caresse le visage, s’agrippe à mes bras, monte et descend lentement. Je me retiens, elle accélère. Nous respirons fort, sans bruit, puis nous nous abandonnons ensemble dans un gémissement retenu… et un baiser infini.
Jour 5 — “Nouvelle envie”
Ce soir-là, il n’y a pas de carte.
—"J’ai une envie," dit-elle.
Je la regarde, intrigué.
—"J’aimerais… que tu me regardes pendant que je me touche."
Je reste muet. Elle s’installe sur le lit, jambes écartées, commence à glisser ses doigts sur elle-même. Elle soupire, se mord la lèvre, me fixe. Je n’ai jamais rien vu d’aussi excitant. Je me déshabille sans la quitter des yeux. Elle va lentement, me tend la main à mi-parcours, m’invite à la rejoindre.
Je prends le relais. Je connais ses gestes, ses points faibles. Elle s’ouvre à moi, et je la prends juste quand elle est au bord.
Elle m’enlace, haletante, et dit dans un souffle :
—"Chaque jour, je te désire plus fort. Tu me rends dingue."
Je souris contre sa peau, et réponds :
—"Et on a encore une semaine."
Nos intimités
Le matin s’éveille doucement sur le camping. Le soleil glisse à travers les stores mi-clos, caresse nos peaux encore emmêlées sous le drap léger.
Elle est contre moi, une jambe sur la mienne, sa main sur mon torse nu. Nos souffles sont calmes, nos corps parfaitement accordés, encore engourdis par les douceurs de la nuit.
Je sens ses doigts qui dessinent lentement des cercles, ses lèvres qui s’approchent de mon cou, ce petit frisson au creux de mon ventre. Et puis ce murmure, à peine audible, contre ma peau :
—"J’ai envie de te connaître… encore plus profondément."
Je tourne la tête vers elle. Son regard est clair, ouvert, presque solennel.
—"Connaître comment ?" demande-je, intrigué, troublé.
Elle ne répond pas tout de suite. Elle se redresse légèrement, passe sa main sous le drap, explore mon corps, douce et curieuse, comme si elle redécouvrait chaque ligne, chaque texture.
—"J’ai envie de savoir ce qui te fait chavirer, vraiment. Ce que tu n’as jamais osé dire. Ce que tu veux qu’on partage, maintenant qu’il n’y a plus de masque entre nous."
Je sens la vérité de ses mots me traverser. Je pose ma main sur la sienne. Je la guide. Lentement.
—"Alors commence par me montrer ce que toi, tu n’as jamais osé faire… et je te suivrai."
Ce matin-là devient une exploration à fleur de peau.
Elle s’allonge sur moi, nue, totalement offerte, mais cette fois dans un tout autre rythme. Ce n’est pas la fougue. C’est l’étude, la musique de nos souffles mêlés. Elle me demande de la regarder, de ne pas fermer les yeux. Elle m’apprend ce qui la fait vibrer, de ses mots, de ses gestes, me montre comment sa peau réagit sous une caresse lente sur l’intérieur de la cuisse, comment elle frissonne à une morsure délicate derrière l’oreille.
Puis elle prend ma main, la guide entre ses jambes, me laisse sentir la chaleur de son désir. J’explore, guidé par ses soupirs, par ses mots doux qui deviennent des gémissements.
Elle me chevauche, lentement, comme dans un ballet intime. Et là, à cet instant, quelque chose change. Ce n’est plus seulement du plaisir. C’est un abandon total. Une connexion nue, sans détour.
Je la regarde, et elle me regarde. Sans parler. Tout passe par les yeux, les gestes, le rythme.
Et quand elle jouit, fort, profondément, son corps tremblant contre le mien, c’est comme si elle m’avait offert une clé invisible. Une part d’elle que personne d’autre n’avait effleurée.
L’après-midi, nous restons nus sous un drap, sans bouger. Nous parlons. De nos premières fois. De nos interdits. De nos fantasmes jamais vécus. Les mots sont hésitants, mais doux. Les mains restent posées. Le silence entre les phrases est un langage nouveau.
Elle avoue qu’elle a toujours eu envie d’essayer certains jeux — les yeux bandés, les caresses de textures différentes, les vibrations douces, les bains partagés.
Je lui réponds que j’ai longtemps rêvé d’un abandon tendre, où elle me guiderait les yeux fermés, les bras écartés, sans avoir à réfléchir, juste sentir.
Elle sourit. Se lève. Sort un foulard de son sac.
—"Ferme les yeux."
La suite est un jeu de textures. Elle m’attache doucement les poignets au montant du lit. Pas pour dominer. Pour me permettre de lâcher prise. Elle caresse ma peau avec une plume, puis avec un glaçon, puis avec ses cheveux. Je frissonne, tout mon corps en alerte.
Puis elle me chevauche, encore, mais cette fois en silence, dans une lenteur insoutenable, avec cette concentration qui rend fou. Et moi, les yeux bandés, je ressens tout, amplifié.
Je gémis. Je jouis. Et quand elle m’enlève le bandeau, je la regarde comme si je la découvrais une deuxième fois.
—"Tu es… magique," souffle-je.
—"Non, répond-elle. On est magiques. Ensemble."
Ce soir-là, nous nous endormons collés, nos corps encore humides, nos âmes ouvertes.
Nous ne sommes plus juste voisins. Plus seulement amis.
Nous sommes devenus des amants… et des explorateurs.
Et le voyage ne fait que commencer.
La texture du désir
Le lendemain matin, le soleil est déjà haut quand Céline émerge doucement, les draps à peine froissés autour d’elle. Je la regarde, étendue sur le côté, encore nue, la peau dorée par les jours passés à vivre dehors, l’esprit flottant entre sommeil et souvenir.
Elle s’étire, lentement, féline, puis se tourne vers moi. Ses doigts effleurent mon ventre, paresseusement, comme si elle dessinait un chemin invisible. Un sourire mystérieux se glisse sur ses lèvres.
—"J’ai fait un rêve… intense," murmure-t-elle. "Il était question de… moi. De moi. Et de quelque chose que j’ai envie de ressentir, vraiment."
Je me redresse à demi, curieux. Elle grimpe sur moi à califourchon, nue, sa chevelure en cascade, son regard profond.
—"J’ai envie de jouer avec ce qu’on ressent. Ce qui coule, ce qui reste sur la peau, ce qui glisse, ce qui colle," dit-elle doucement en s’approchant de mon oreille.
Elle descend lentement vers moi, m’embrasse à la base du ventre, et commence à m’explorer à nouveau. Ses gestes sont plus lents encore que d’habitude. Elle me prend en bouche comme si elle savourait un fruit mûr, attentivement, avec une tendresse presque religieuse. Elle me regarde de temps à autre, les yeux brillants de malice et de désir.
Mon plaisir monte vite. Trop vite. Elle le sent, s’arrête, puis recommence, joue avec la frontière, frôle, relâche. Je gémis son prénom, et elle me murmure :
—"Je veux tout sentir de toi…"
Et quand enfin je me libère, dans un long frisson retenu, elle ne recule pas. Elle accueille chaque goutte, chaque trace, curieuse, émue, comme si elle découvrait une part sacrée de moi. Elle laisse le moment vivre sur sa peau, sur sa langue, sur ses doigts qu’elle glisse doucement entre ses cuisses, frémissante.
Elle se redresse, haletante, et m’embrasse avec passion, dans un goût mêlé de tendresse et d’extase. Puis elle s’allonge contre moi, encore toute frémissante.
—"Tu sais ce qui m’a le plus excitée ? souffle-t-elle. Sentir cette chaleur. Cette preuve. Ta présence en moi, même là…"
Je ne réponds pas tout de suite. Je la prends contre moi, ma main glissant sur ses hanches, sur son ventre, jusqu’à son intimité encore humide. Je ressens à quel point elle est réceptive, sensible, vibrante. Et je me dis que nous venons de franchir une nouvelle étape. Dans le corps. Dans le cœur.
Le reste de la journée se passe dans un calme presque méditatif. Nous nous promenons main dans la main, partageons des rires légers, préparons un repas simple que nous mangeons sur la petite table en bois sous l’auvent.
Mais tout dans nos gestes, nos regards, est plus lent, plus chargé. Comme si tout notre être gardait en mémoire l’intensité du matin.
Le soir venu, c’est elle qui me propose un nouveau jeu : un massage lent à l’huile chaude… mais cette fois, sans jamais aller jusqu’au bout. Juste éveiller. Juste maintenir la tension, encore et encore.
—"On garde la suite pour demain matin," dit-elle, provocante, en s’endormant nue contre moi.
Et je sais déjà que la nuit va être longue, et que le réveil sera… délicieux.
Le réveil de soie
Le chant des oiseaux à travers les arbres s’accorde au bruissement léger du vent sur la toile de la caravane. La lumière s’infiltre par les rideaux entrouverts, baignant notre cocon d’un éclat doux, presque doré.
Je me réveille avant elle. Je la regarde dormir, une jambe nue sortie des draps, sa bouche entrouverte dans un souffle paisible. Je me penche pour l’embrasser dans le creux de l’épaule, ce petit endroit qu’elle aime tant. Elle bouge à peine, un soupir de plaisir s’échappe de ses lèvres.
Je continue. De doux baisers. De légères caresses. Mes doigts qui suivent la ligne de sa colonne, de sa nuque à la chute de ses reins.
Elle s’éveille dans un frisson, s’étire doucement contre moi, se frotte comme un chat qui se laisse apprivoiser.
—"Tu m’as réveillée en douceur… soupire-t-elle. Mais j’ai encore faim."
Elle se retourne, se glisse contre moi, sa bouche cherchant déjà la mienne. Le baiser est lent, presque timide au départ, puis s’intensifie. Nous nous redécouvrirons dans ce demi-sommeil, encore chaud de la nuit.
Ses mains se glissent entre nous deux. Elle me cherche. Me sent prêt. Elle murmure :
—"Je veux te goûter à nouveau. Te sentir entier."
Je me laisse faire, corps offert, souffle court. Elle descend lentement, sa langue joue, explore, sans hâte. Chaque geste est un chant. Une promesse tenue. Mais cette fois, je ne veux pas être seul à recevoir.
Je l’arrête doucement, la fais revenir vers moi, la fais s’allonger sur le dos. J’ouvre ses cuisses comme on ouvre un secret, précieux, intime. Je souffle sur sa peau, observe ses réactions. Elle se cambre, impatiente.
—"Ne me fais pas attendre…" gémit-elle.
Alors je m’applique. Lentement. Sensuellement. J’apprends son rythme. Je ressens quand elle monte, quand elle vacille. Et quand enfin elle cède, le corps arc tendu sous moi, les mains agrippées à mes cheveux, je ressens toute sa vérité. Toute sa confiance.
Elle m’attire à elle, haletante, encore tremblante.
—"Maintenant. En moi. Tout de suite."
Je m’unis à elle dans un élan profond, long, parfaitement ajusté. Nos corps sont accordés. Nous ne sommes plus deux, mais un seul battement.
Les mouvements deviennent plus francs. Les peaux claquent, moites, désireuses. Je l’attrape par les hanches. Elle me griffe les épaules. Elle me regarde droit dans les yeux au moment où elle chavire à nouveau.
Et moi, je la suis, submergé.
Plus tard, nus et enchevêtrés, nous rions, lents, heureux. Nous nous lavons ensemble, dehors, sous la douche du camping, sans gêne, nos corps luisants sous l’eau tiède, nos regards complices. Je l’embrasse sous le jet, elle me glisse un savon parfumé sur le torse.
—"C’est le début d’un été magnifique," murmure-t-elle.
Et je sais qu’elle a raison.
Parce qu’il ne s’agit plus de vacances. Il s’agit de nous. De notre histoire. Et elle ne fait que commencer.
Entre le 68 et le 70
La nuit est tombée doucement sur le camping. Nous avons dîné pieds nus sous les guirlandes suspendues, un verre de vin à la main, nos regards complices jouant à se fuir et se retrouver. Je sens que quelque chose flotte dans l’air, un frisson d’audace.
De retour dans la caravane, elle me regarde longuement, s’approche lentement, et m’embrasse dans le cou, juste là où elle sait que ça me fait frissonner.
—"Et si on essayait quelque chose d’un peu… différent ce soir ?" souffle-t-elle.
Je hausse un sourcil, curieux.
—"Différent comment ?"
Elle ne répond pas. Elle m’allonge doucement sur le lit, grimpe sur moi, et commence à me déshabiller lentement. Puis elle se dénude à son tour, dans une lenteur presque cérémonielle. Elle me prend la main et la guide vers son bassin.
—"J’ai envie qu’on se donne… mutuellement. En même temps. Mais d’une façon à nous sentir encore plus… connectés."
Elle se place à califourchon sur mon visage, mais au lieu de la traditionnelle position inversée, elle s’incline légèrement en avant, ses mains posées sur mes cuisses. Son dos est cambré, son sexe à portée de ma bouche, son souffle chaud sur le mien, sa langue commençant déjà à explorer.
Et là, tout change.
Ce n’est pas un "69". Ce n’est pas une position miroir. C’est un enchaînement fluide, un glissement de nos rythmes, presque chorégraphié par notre intimité. Elle se cambre davantage, offrant sa gorge, sa poitrine, ses reins à mes mains qui glissent, qui guident. Ma bouche l’accueille avec dévotion, sa peau est tiède, salée, parfumée. Elle gémit doucement en retour, sa langue plus lente, plus profonde, plus précise.
Et à chaque mouvement, nous nous accordons. Nos souffles s’unissent. Le plaisir de l’un devient l’écho exact du plaisir de l’autre.
Elle ondule doucement, se retourne un instant, change d’angle, s’installe à demi sur le côté pour mieux m’offrir sa bouche, et nos corps s’imbriquent comme des vagues contraires qui finissent toujours par se rejoindre au même rivage.Je sens que le moment est suspendu. Hors du temps.
Nos gestes deviennent moins frénétiques. Plus conscients. Chaque caresse devient une note de musique. Chaque soupir, un accord.
Et quand nous atteignons le sommet ensemble, presque sans prévenir, c’est dans un frisson long, profond, presque silencieux. Un orgasme lent, qui se déploie dans tout le corps, comme un feu doux qui ne brûle pas mais réchauffe jusqu’au cœur.
Après, elle s’allonge contre moi, une jambe passée sur mon bassin, ses doigts jouant distraitement avec une mèche de mes cheveux.
—"Je crois qu’on vient d’inventer une nouvelle manière de se dire qu’on s’aime sans mots," murmure-t-elle.
Je souris, l’embrasse sur le front.
—"On pourrait l’appeler la 69½," souffle-je, amusé.
Elle éclate de rire. Puis elle chuchote :
—"Et demain… on invente la 70 ?"
Pour toute la vie
Les vacances touchent à leur fin. Le soleil décline un peu plus tôt sur les montagnes, les cigales se font plus discrètes. La caravane est encore tiède des longues journées passées ensemble, et pourtant l’air a déjà une autre odeur… celle des fins d’été, chargées de souvenirs.
Céline est assise dehors, enroulée dans un drap, les pieds nus sur le sol. Je la rejoins avec deux tasses de café. Elle lève les yeux vers moi et me sourit, ce sourire tendre, familier, qui dit : « Je te vois. Je t’aime. Je suis bien. »
Je m’assieds à côté d’elle. Aucun mot n’est nécessaire. Tout est là.
Après quelques minutes, elle rompt le silence, d’une voix tranquille :
—"Tu sais, je n’ai plus envie de rentrer… comme avant. Dans mon appart. Toi en bas, moi en haut. J’ai l’impression qu’on vit ensemble depuis toujours… et en même temps qu’on ne s’est jamais vraiment offert ça."
Je tourne vers elle un regard interrogateur.
—"Offert quoi ?"
Elle m’attrape la main, la serre doucement.
—"Une vraie vie à deux. Pas un entre-deux, pas une habitude. Un chez nous. Une adresse. Une chambre. Une salle de bain. Des chaussettes mélangées. Un lit où tu dors tous les soirs. Un frigo qu’on remplit ensemble sans y penser. Des projets."
Je sens mon cœur battre plus vite. Parce que tout ce qu’elle dit… je l’ai espéré. Sans oser trop y croire. Alors je me lève, pose ma tasse, reviens devant elle, et me mets à genoux. J’attrape sa main, la regarde avec toute la tendresse du monde.
—"Céline, depuis des années tu es tout. L’amie, la voisine, la confidente, l’amante, la moitié de mes vacances, la moitié de mes silences… Je ne veux plus que tu sois à deux étages au-dessus. Je veux que tu sois là. Tous les jours. Chaque matin. Chaque nuit."
Elle ne dit rien. Ses yeux brillent. Elle pose une main sur ma joue. J’ajoute, avec un sourire :
—"J’ai pas de bague… mais j’ai la caravane. Et un cœur. Tu veux être ma vie entière ?"
Elle rit, les larmes aux yeux, et répond :
—"Oui. Mille fois oui. Mais… je veux quand même une bague. Et une étagère pour mes livres. Et ton tiroir du bas pour mes culottes."
Nous éclatons de rire.
Trois mois plus tard, nous habitons officiellement ensemble. Une seule boîte aux lettres. Une seule cafetière. Deux têtes sur l’oreiller.
Le camping devient notre tradition sacrée. Chaque été, nous y retournons. La nouvelle caravane est la même, un peu plus décorée, remplie de souvenirs. De nouveaux jeux. De promesses murmurées au creux de la nuit.
Et parfois, entre les draps, nos corps se cherchent encore comme au premier jour. Mais avec plus de douceur encore. Plus d’histoire. Plus d’amour.
Pour toute la vie.
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2 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
La plus belle histoire publiée sur ce site !
Un vrai scénario, une rencontre apparemment improbable qui se transforme en vraie histoire d'amour à la croissance subtile.
J'ai été littéralement pris par cette histoire que l'on lit avec ferveur, cet érotisme croissant, la réalité d'un coup de foudre ... tardif mais merveilleux !
Bravo, un MUST et un COUP DE COEUR !!!
Un vrai scénario, une rencontre apparemment improbable qui se transforme en vraie histoire d'amour à la croissance subtile.
J'ai été littéralement pris par cette histoire que l'on lit avec ferveur, cet érotisme croissant, la réalité d'un coup de foudre ... tardif mais merveilleux !
Bravo, un MUST et un COUP DE COEUR !!!
MAGNIFIQUE HISTOIRE !!!
Première fois sur ce site que je lis une aussi belle narration, écrite d'une main de maître (ou maîtresse ?..).
Histoire crédible, un érotisme subtil et sublime, une rencontre heureuse bien que tardive.
On aimerait que cette histoire soit une réalité...
1000 bravos à l'auteur !
Première fois sur ce site que je lis une aussi belle narration, écrite d'une main de maître (ou maîtresse ?..).
Histoire crédible, un érotisme subtil et sublime, une rencontre heureuse bien que tardive.
On aimerait que cette histoire soit une réalité...
1000 bravos à l'auteur !

