L'éternelle attirance n°1. - histoire érotique

Mon œil expert observait la créature face à moi, dotée d'un corps qui ferait pâlir Aphrodite elle-même grâce à sa beauté envoûtante. Celle-ci se déshabillait progressivement, il ne lui restait déjà plus que sa jupe et ses sous-vêtements. Ses mains passaient de zones érogènes à d'autres, ses hanches se balançaient en rythme sur la musique, son corps ondulait face à la passion et au désir qui commençaient à naître dans son corps. Avec un simple doigt, j'appuyai sur le bouton de la télécommande présente dans ma main, déclenchant une vague de chaleur dans son bas-ventre.

Un petit son de vibration se fit alors entendre, vite recouvert par les soupirs et les légers gémissements de la créature divine. Ces mêmes bruits qui faisaient augmenter le renflement de mon pantalon, qui faisaient battre mon corps et qui me rendaient haletant. Tous les deux, on savait ce qu'on voulait. Qu'un de nous craque, supplie pour une relation charnelle et intense. Ma virilité se sentait à l'étroit dans ce pantalon mais cette déesse ne semblait pas vouloir changer cette situation. Tandis que ses propres gémissements augmentaient, mes propres grognements de frustration s'intensifiaient et, d'un simple doigt, j'arrêtai. Ne recevant plus de plaisir, son regard victorieux passa sur mon corps... La créature était devenue la prédatrice et moi, sa proie.

-J'ai besoin de toi, je t'en supplie, murmurai-je avec un léger grognement, ayant une nouvelle fois perdu sur la longueur.
-Mais encore... ? Demanda-t-elle, se rapprochant de mon corps bouillant de désir jusqu'à passer ses doigts fins mon entre-jambe emprisonné, le frôlant pour me pousser à faire ma déclaration.
-Monte-moi, montre-moi que tu es celle qui commande, que tu es ma déesse, la seule qui puisse me procurer autant de plaisir..
-Bon garçon, ronronna-t-elle.

Comme si mes mots avaient fonctionné, sa main se logeait au sein de mon pantalon et de mon caleçon pour enfin toucher ma virilité. D'une main experte, elle commença à retirer ces bouts de tissu gênant pour, enfin, me libérer avant de m'emprisonner dans sa poigne chaude et agréable. Plusieurs vagues de frissons et d'un doux plaisir passèrent le long de mon corps, hérissant mes poils et mon intimité un peu plus. Avec une main et un regard suppliant, je l'invitai à se poser à mes côtés et elle accepta, sa poitrine collée à mon corps, je sentais cette douceur et cette fermeté. Désormais collé l'un à l'autre, la chaleur de mon corps augmenta d'un coup, provoquant un simple soupir et, pendant qu'elle descendait pour certainement m'offrir la douceur de ses lèvres, ma main vagabonda sur son dos puis sur ses fesses cambrées. Contrairement à ce que je pensais, elle remonta rapidement pour me plaquer contre le lit, elle à califourchon sur mon bassin et avant de pouvoir faire quelque chose, j'étais attaché, les mains au-dessus de la tête, à sa merci.

Avec une certaine excitation et appréhension à la fois, je la laissai faire, n'ayant pas le choix de toute manière. Ses lèvres se posèrent à de nombreuses reprises dans mon cou, traçant les lignes de ma clavicule, de mon torse puis de mon ventre. Au fur et à mesure de sa descente, mon corps se cambrait contre mon grès, impatient de recevoir sa récompense, le plaisir. Finalement, elle se permit d'aspirer mon membre entre ses délicieuses lèvres, suçotant, léchant, s'amusant à me lancer des regards langoureux. Elle aimait me faire patienter, me rendre impatient, jouer avec moi comme une lionne face à sa proie. Tout son corps frissonnait d'excitation, quel plaisir c'était d'avoir une femme pouvant jouer à la soumise autant qu'à la dominante. Bien que mon esprit s'égara un instant sur la beauté de ses formes, quelque chose de chaud et humide s'enroula autour de ma virilité et c'est en revenant à son visage que je remarquai qu'elle avait aspiré mon membre dans sa bouche. Toute douce, sensuelle, au début.. Puis devenant de plus en plus sauvage, elle me faisait jongler entre des phases de plaisir pur et de frustration intense. Le rythme faisait des montagnes russes autant que la pression qu'elle mettait, d'une voix haletante et suppliante, je murmurai:
-S'il te plaît, j'ai besoin de moi en toi... Arrête de jouer avec moi, je ferais tout ce que tu souhaites, tout pour finir en toi..
-Tout.. ? Questionna-t-elle, son regard intense dans le mien alors qu'elle venait de délaisser mon membre.
-Tout.
-Marché conclu, termina-t-elle avec un ton joyeux.

Alors que je pensais être libéré, la créature face à moi recula pour me laisser tout le loisir de la voir se déshabiller. Son soutien-gorge y passa, puis sa jupe et enfin sa culotte avec le petit vibrateur. A la fois sauvage et sensuelle, elle retirait ces vêtements comme si elle enlevait un masque pour dévoiler sa vraie beauté, sa beauté naturelle. Ne pouvant m'empêcher de la lorgner, sa satisfaction et son amusement atteignaient presque son paroxysme face à mon désir ardent. En quelques secondes, elle revint au-dessus de moi et entama la danse. Cette danse était à la fois d'une terrible cruauté et d'un éblouissant plaisir. Elle n'essayait pas de me faire plaisir, non, elle se faisait plaisir. Elle m'utilisait comme un objet, ne prenant pas en compte mon plaisir. Cela me frustrait, ressentir ce plaisir sans pour autant le sentir pleinement et en même temps, ça m'excitait de la voir me chevaucher, de dominer et de ne pas me prendre en considération, comme si j'étais un simple humain sans valeur et elle une déesse majestueuse. Ses gémissements commençaient à se faire entendre, sa main se posa sur son point culminant pour englober encore un peu plus ce plaisir. Cambrée, haletante, recouverte d'une fine pellicule de sueur, elle n'avait jamais été plus belle qu'à ce moment.

Soudainement, son autre main passa sur ma gorge pendant que le rythme devenait endiablé, me procurant un peu plus de plaisir encore. Peu de temps après, la pression sur ma gorge commençait à augmenter de plus en plus, m'empêchant presque de respirer à certains moments. Mon regard se posa sur le sien, elle semblait si confiante que je ne pouvais que la laisser faire... Pour le mieux. Le plaisir se décupla comme jamais auparavant, rendant la délivrance rapide et intense à l'intérieur d'elle. J'étais encore bouche-bée par l'orgasme fulgurant et intense en quelques secondes que je n'avais pas remarqué qu'elle se posait à mes côtés, continuant de jouer avec son petit bouton de plaisir avec expertise jusqu'à en finir elle-aussi. Quand je suis revenu à moi, elle était en train de me détacher pour finalement venir se poser contre mon torse comme un chaton en manque d'affection. Après un rapport ou un acte sexuel, elle redevenait toujours cette femme douce et fidèle, laissant tomber le masque de la créature sexuelle insatiable. La paume de ma main caressa son visage si beau, je me rapprochai pour l'embrasser mais elle me prit de court, me repoussa et s'éloigna du lit en un temps record.

-On avait conclu un marché, tu ne m'embrasses pas, nous ne sommes plus ensemble, tu as perdu ce droit !
-Écoute..
-Non, toi écoutes, dit-elle en remettant ses affaires, je ne veux pas, je ne veux plus. Je couche avec toi car ton corps me hante, je ne ressens plus rien pour toi hormis l'attirance physique. Si tu veux coucher, tu sais où me sonner mais c'est tout.

Reprenant toutes ses affaires en vitesse, je restai pantelant à l'observer. Cette créature.. Non, cette femme, mon ex-copine, était la perfection même de ce qu'il me fallait au lit ou dans ma vie mais pour une raison quelconque, les sentiments étaient disparus de mon côté mais cette passion sexuelle était restée. Pour une raison quelconque, elle aussi. Une idylle sexuelle avait commencé, un jeu où l'un essayait de dominer l'autre, de le faire craquer, le faire jouir... Maintenant que j'y pensais, depuis la rupture, je ne l'avais ni embrassé, ni fait jouir par moi-même, celle-ci m'empêchant toujours pour se terminer elle-même. Alors que la porte de notre ancienne maison claqua, je me promis à moi-même de changer cela, de lui faire plaisir.