L'étudiante - 1 - histoire érotique

Une étudiante a des désirs particuliers ; elle aime se faire belle, aller boire un verre, se faire remarquer, être regardée, être effleurée, et partir au bras d'un homme pour une nuit endiablée avant de retourner en cours le lendemain, et tout recommencer. Je suis étudiante, et j'aime ces plaisirs cachés et furtifs que je m'offre auprès de riches hommes insatisfaits de leurs femmes coincées et fanées. Ces gars là recherchent l'arrogance, le défi, l'interdit, et les jeux de 20h qui durent dix minutes avant de dormir, ils n'en veulent plus. Ils veulent plus. Alors ils viennent dans ces bars fréquentées par toutes ces belles demoiselles qui ne demandent qu'à s'amuser ; ils leurs payent un verre, ils caressent leurs cuisses découvertes, ils leurs parlent de voyages, d'études, de passions, et surtout ils chuchotent à leurs oreilles toutes ces choses qu'ils aimeraient leurs faire.

Je voudrais glisser mes doigts en toi.

Je voudrais passer ma langue sur toutes les parcelles de ton corps.

Je voudrais sentir mon sexe au fond de ton si joli cul.

Je voudrais goûter tes lèvres, n'importes lesquelles.

Je voudrais te voir, toi et ta copine, faire des choses que tu n'imagines que dans tes rêves malsains.

Je lève la tête vers le mec qui vient de me parler. Il pense que je dois être trop amochée par ma vodka pour avoir bien compris, alors il répète. Je voudrais bien que toi et ta copine vous vous embrassiez. Je me retourne vers la fille qui est assise à côté de moi et qui discute avec un bel homme, probablement la trentaine, l'air intelligent, et des yeux bleus d'un infini profond. Je regarde à nouveau celui qui s'adresse à moi ; il doit avoir au moins quarante ans, ses cheveux blonds n'ont pas vu un coiffeur depuis au moins six mois, il porte une alliance et une montre bas de gamme, et sa chemise porte une marque de rouge à lèvres à peine effacée. Je n'ai décidément pas envie de passer la nuit avec lui. Je le regarde avec défi et je lui dit :
"Ce n'est pas ma copine, c'est ma prof."
L'interpellée se détourne de son beau brun et me regarde avec un sourire ravageur. Je vois le regard incrédule de mon interlocuteur qui ne comprend pas si je plaisante ou non. Je finis mon verre d'une traite et je regarde Lucile qui, semble-t-il, commence à s'ennuyer. Je me lève et la prend par la main.

"Il est peut-être l'heure d'y aller, non ? Tu as un cours à donner demain matin !"
"Et tu ferais mieux de ne pas y être en retard, sinon je n'hésiterais pas à te garder en colle." me répond-elle avec malice.

Nos partenaires respectifs échangent un regard qui devait signifier "Je l'aurais bien sautée." mais Lucile et moi n'y prêtons guère attention et nous sortons du bar, un peu vacillantes du fait de nos vodka-coca. J'ai l'esprit un peu engourdi par l'alcool mais son état est pire que le mien. Je prends les clés de sa voiture et lui indique que je vais conduire. On est toutes les deux lucides mais ses mains tremblent un peu et je préfère éviter qu'elle prenne le volant. On s'installe donc en voiture et je prend la route de son appartement.

"Je finirais le chemin à pied." lui indiqué-je.

"Tu m'avais dit qu'on trouvait facilement du beau garçon pour une seule nuit dans ce bar mais je n'aurais pas passé une heure de plus avec celui là !"
"Tu sais, ça dépend des soirs. La fois dernière, je suis tombé sur un expert des caresses, et j'ai passé une nuit... féerique."
Je me tais à ce souvenir. Je me souviens de ses doigts qui parcouraient mon corps avant d'y plonger. Nous arrivons enfin en bas de chez elle. Je me gare et l'aide à descendre de la voiture.

"Tu veux monter boire un dernier verre ?" demande-t-elle.

A ses yeux, je vois bien que les effets de l'alcool sont passés et qu'elle est sincère. Mais je sens aussi la tension qui émane de son corps. Ma prof a besoin qu'on la touche, qu'on la caresse, tout son corps n'attend que ça, elle, divorcée depuis deux ans, qui n'a trouvé de chaleur qu'auprès d'histoires sans lendemain il y a trop longtemps pour elle. On s'entend bien elle et moi, je suis une de ses meilleures élèves, mais surtout, on partage beaucoup de passions en commun. Mais ce soir c'est une autre sorte de passion qu'elle souhaite. Oserais-je ? Je lui souris. "Avec plaisir !" Je m'entends parler sans que ce ne soit moi. Nous montons les escaliers et elle m'ouvre la porte de son appartement. Elle allume un halogène qui baigne alors le salon d'une lumière tamisée. Elle ôte sa veste, je lui tend la mienne qu'elle pose sur le canapé, et elle se dirige vers sa cuisine américaine pour nous servir deux coupes de champagne bon marché.

"Ce n'est pas du grand cru, mais c'est tout ce que j'ai." s'excuse-t-elle.

"C'est bien assez pour moi ! Je suis étudiante, alors d'habitude, c'est plutôt rosé ou passoa !"
Nous rions un bon coup, elle me raconte ses anecdotes de quand elle était étudiante. Nous sommes assises côte à côte sur le sofa ; elle me raconte comment un jour elle s'est retrouvée nue dans le jardin d'un homme marié, à devoir éviter sa femme rentrée plus tôt d'un voyage d'affaire, ou comment elle avait du embrasser une femme, prétendant être homosexuelle, pour ne pas avoir à coucher avec un homme trop laid et obèse.

"Tu sais ce que c'est, d'embrasser une femme ?" me demande-t-elle, le plus sérieusement du monde.

"Bientôt."
Ma voix est posée, je fonce. Ma main caresse sa joue délicatement et je pose mes lèvres sur les siennes. Elle n'est pas surprise, et répond à mon baiser en entr'ouvant ses lèvres aux miennes. Sa langue vient caresser la mienne, sa main se perd dans mes cheveux. Nous nous embrassons longuement et son autre main frôle l'un de mes seins. Tout s'arrête pour un instant, le temps qu'on reprenne notre souffle.

"Tu es sûre ?"
"Absolument !"
Je ne sais plus qui a dit quoi mais qu'importe, ses mains défont ma chemise et elle vient embrasser ma peau, au dessus de ma poitrine. Je la dégage de son chemisier et dégrafe son soutient-gorge, qu'elle laisse tomber par terre avant de faire de même avec le mien. Elle m'embrasse, nos tétons se frôlent, se touchent, se débattent. Sa langue vient retrouver mon sein, elle me tête, elle aspire ma peau. Sa langue descend dangereusement vers mon ventre, s'attarde sur mon nombril. Je veux l'embrasser mais elle pose un doigt sur mes lèvres. "Laisse-moi faire." Elle défait le zip de ma jupe et la fait glisser. Elle vient frotter son nez contre la dentelle noire de ma culotte. Elle m'embrasse à travers le tissu. Je sens son souffle sur ma peau, c'est si bon.

"Joy, tu es si belle."
Ses doigts font glisser délicatement le dernier rempart à mes pieds. Sa langue glisse délicieusement sur mes cuisses, sur le bas de mon ventre, contourne mon sexe et revient vers l'intérieur de mes cuisses, d'abord la gauche, puis la droite. Je la supplie et, levant la tête pour me regarder dans mes yeux, me sourit avec détermination. Elle vient poser ses lèvres sur mon sexe brûlant et fait glisser sa langue de bas en haut. Tout mon corps se contracte, mes mains s'agrippent à ses cheveux. Je soupire de plaisir. Ses doigts jouent avec mon clitoris, qu'elle titille de sa langue. Elle l'aspire, elle le suce. Mon souffle se fait plus court. Et sans prévenir elle introduit un doigt en moi. Je pousse un petit cri. Elle tourne son doigt en moi, le bouge, sans cesser de m'embrasser, de me lécher avec délicatesse. Elle remonte vers ma bouche et m'embrasse, tout en plongeant deux doigts en moi. C'est si bon. Elle frotte son sexe encore dissimulé par sa jupe à mon propre sexe. Je prend les choses en main et lui ôte son vêtement. Elle ne portait rien en dessous. Elle me sourit encore. Je l'embrasse et vient caresser son sexe encore collé au mien. Elle gémit, et je continue. De plus en plus fort, de plus en plus vite. Je descend ma langue vers son bas ventre comme elle l'a si bien fait avec moi. Je ne l'a fait pas attendre plus longtemps, je viens lécher son petit sexe bien épilé et introduit le bout de ma langue à l'entrée de son trou. Elle gémit de plus en plus vite. J'introduis deux doigts en elle tout en massant son clitoris avec mon pouce. Je la sens venir, alors j'ôte mes doigts et vient aspirer son clitoris avec ma bouche. Elle jouit si fort que les voisins doivent nous entendre. Mais on s'en fout. Elle me fait remonter à elle et nos bouches se retrouvent, nos doigts viennent respectivement pénétrer l'autre et on continue notre danse longtemps encore.

Nous jouissons en symbiose, dans un même souffle, nos deux corps partagés.

Tu sais ce que c'est d'embrasser une femme Joy ? Mieux, je sais ce que c'est que de faire l'amour avec.

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Affectueusement, Joy