L'éveil de Sophie - 2/7

- Par l'auteur HDS Misa -
Récit érotique écrit par Misa [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Récit libertin : L'éveil de Sophie - 2/7 Histoire érotique Publiée sur HDS le 29-06-2010 dans la catégorie Entre-nous, les femmes
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L'éveil de Sophie - 2/7
L’éveil de Sophie

Chapitre 2/7

J’ai passé deux jours la tête dans les nuages, m’arrageant pour la croiser le plus souvent possible … échanger un regard, et Micka n’était jamais bien loin derrière moi entre les cours, souvent assis à côté de moi en classe.
Tout arrivait en même temps, c’était soudain, perturbant, aussi. Moi qui attendais désespérément qu’il m’arrive enfin quelque chose, que quelqu’un s’aperçoive que j’existais, je me sentais débordée. Bien, mais complètement débordée … Micka était gentil avec moi, un peu collant peut-être, mais j’appréciais ses petits gestes, ses attentions. Les autres aussi s’étaient aperçus qu’il se passait quelque chose, et chambraient un peu, mais gentiment. Impression due à mon état d’esprit nouveau ou réalité, je sentais un changement d’attitude à mon égard dans la classe : qu’un d’entre eux s’intéresse à moi avait changé la manière dont ils me regardaient … et je ne voulais pas perdre ça.
Mais le soir, ce n’était pas Micka qui habitait mes rêves … c’est à ma douce prof de gym que je pensais, à son baiser, à ses bras qui me serraient contre elle … et j’avais honte de tout ce que je lui avais dit. Je ne me souvenais pas de tout … et c’était peut-être aussi bien ! Mon premier baiser ! Une femme, et en plus une prof ! là je faisais très fort … du néant aux complications !

Et le jeudi est arrivé. Je m’étais faite toute belle. Ma jolie robe en indienne qui arrive à mi-cuisses avec un chouchou assorti pour retenir mes cheveux, mes plus beaux dessous, noirs, et les Dim-up noirs que j’avais acheté la veille au Monoprix en rentrant après les cours, mes bottines à talons. C’était peut-être trop … tant pis ! pour une fois, au moins, je me plaisais ! J’ai eu froid toute la journée ! … pas grave … j’avais beau tirer sur ma robe en m’asseyant, je sentais le froid collant de la chaise en haut de mes cuisses. Ce qui est sûr, c’est que Micka a apprécié ma tenue ! Il a dû imaginer que c’était pour lui, et dans le fond, ça ne me déplaisait pas. J’ai même « oublié » de tirer sur ma robe en anglais, la dentelle du haut de mes bas l’a mis dans un drôle d’état !
Ce matin, pendant un intercours, j’ai entendu un garçon de la classe faire une réflexion dans mon dos, « … vachement baisable, finalement, Boobie… », aussi vulgaire que leurs remarques habituelles, mais cette fois ils parlaient de moi. Moi aussi je suis crue et parfois plus, mais seulement dans ma tête ! Jamais j’oserais dire des trucs pareils à haute voix ! Eux, c’est tout le temps … ça doit être dans les gènes des mecs !
J’ai fait semblant de ne pas avoir entendu, mais j’ai vu que Micka palissait.
Aussi stupide que ça puisse paraître, je ne sais pas ce qui m’a fait le plus plaisir : que Micka soit en colère ou qu’on me considère comme « baisable » ! … Boobie baisable ! Pauvre Micka ! s’il savait que c’est pour Martine que je me suis faite belle ! Mais il n’en saura rien, et puis au point où j’en suis, peut-être qu’à la fête de Deb vendredi soir il aura sa chance ! Peut-être … j’ai tellement attendu qu’on s’intéresse à moi ! Mais c’est pour Martine que mon cœur bat le plus fort, ça, j’en suis sûre !
Fin du cours d’anglais … j’ai regardé l’heure toutes les cinq minutes … à la fois impatiente et angoissée … presque tous les autres vont en soutien de Maths ! Micka, Deb … et sont un peu jaloux de savoir que pour moi la journée est terminée. Micka a essayé de me convaincre de rester en me tenant le bras dans le couloir ; il cherchait ma main … mais j’ai fait semblant de ne pas m’en apercevoir, et bien sûr, je ne suis pas restée.

On n’a pas vraiment de rendez-vous : juste cette question « tu finis bien à 15 heures ? ». Un coup d’œil en passant dans la salle des profs, personne. Personne non plus à la sortie du lycée. J’ai attendu un peu, sentant monter une boule dans ma gorge. A la demie, j’ai fini par me résoudre à prendre le chemin de la maison ; je me sentais bête, imaginant tantôt avoir mal compris, tantôt qu’elle avait changé d’avis ; et je me sentais vraiment mal.

Avenue Beaumarchais, le passage clouté, la rue du Mail … elle est là devant moi, adossée à sa voiture :
- Bonjour !
- Je croyais que j’avais mal compris …
- Je ne voulais pas t’attendre devant le Lycée …
Elle m’embrasse sur la joue en caressant ma joue d’une main :
- Tu montes ? Je t’emmène en promenade ?
Elle roule sans rien dire, me jetant juste un coup d’œil en souriant de temps en temps aux feux rouges. Elle conduit vite. Je ne dit rien non plus.
Elle est venue me chercher, en se cachant, et elle aussi s’est faite belle, pas sa tenue habituelle …je sens mon ventre se crisper … si tout va bien, c’est le grand jour, ma fille ! un peu inquiète, quand même …
Elle se gare enfin, et m’entraîne dans un café, s’asseyant en face de moi, sur la banquette de cuir verte, tout au fond du café presque vide :
- Tu es toute belle, c’est rare de te voir en robe !
- Vous aussi c’est rare …
- Je ne travaille pas, le jeudi ! et s’il te plaît, arrête de me vouvoyer ! Après tout, vingt-six ans c’est pas si vieux, si ? et je ne suis pas ta prof en ce moment, tu veux bien ?
Elle est en jupe longue noire, avec un pull en agora à col rond beige clair qui la change beaucoup des survêtements qu’elle porte au Lycée. Elle a maquillé ses yeux, et ses lèvres brillent. Ses cheveux sont relâchés sur ses épaules. Plus belle que je ne l’ai jamais vue.
- Alors, dis-moi, au prétexte que tu ne mets pas toujours de culotte, tu as voulu me convertir ?
- … j’ai pas réfléchi, pardon … vous … tu m’en veux …
- Non ! … mais j’ai pas l’habitude de me promener les fesses à l’air … quoique … c’est pas si désagréable … Tu voles souvent des culottes aux femmes ?
Elle se moque de moi ; quoi dire ? quelle contenance prendre ? Le serveur arrive avec mon chocolat et son thé, m’évitant de lui répondre. Quand il repart, elle se penche au-dessus de la table et pose sa main sur la mienne :
- Ne rougis pas comme ça ! excuse-moi ! je me doute bien que c’est pas une habitude … tu m’as dit beaucoup de choses … assez étonnantes d’ailleurs ! par exemple, j’ai peine à croire que personne ne t’ait jamais embrassée, Sophie, et puis tous ces aveux … c’était … surprenant ! et un peu gênant …. et … très touchant, et agréable aussi, Sophie …
- … c’est vrai, tu sais, … je t’ai pas menti … t’es la première qui m’ait embrassée … ça fait nunuche, à dix-huit ans, mais c’est comme ça … et j’aimerais tellement que tu recommences …
- Dix-sept, plutôt, non ?

Je me sentais bête, oppressée, ma voix se cassait, et je n’osais plus la regarder. Sa main sur la mienne était chaude et c’est sur elle que je gardais les yeux.
- Tu te rends compte que c’est compliqué, Sophie … regardes-moi, Sophie …
J’ai levé les yeux. Elle avait un doux sourire, un petit pli d’inquiétude sur son front ; je sentais sa main trembler :
- Je sais que c’est compliqué. J’y ai pensé, tu sais ! … j’ai bien vu que tu m’as amenée loin du Lycée … je sais qu’il vaut mieux se cacher … je comprendrais … si …
- Sophie, je dis que c’est compliqué parce que moi aussi je pense à toi, et pour être honnête, moi aussi j’ai envie de t’embrasser …
- Alors fais-le ! me repousse pas maintenant !
Elle secouait la tête en riant :
- Pas ici, Sophie, allons ! je …
Elle s’est reculée sur sa chaise en me lâchant la main, a poussé un profond soupir comme on se prépare à prendre son élan. Elle a baissé les yeux sur la tasse qu’elle avait pris dans ses mains, doigts crispés autour de la porcelaine :
- Ecoute-moi ! Ça me fait un peu peur. D’abord je suis prof et toi mon élève. Ensuite … je ne suis pas sûre que tu saches très bien où tout ça pourrait nous mener, même si tu y as pensé … moi je l’ai déjà vécu … alors je sais que c’est compliqué à vivre … et puis tu sais, Sophie, j’ai un petit cœur fragile … alors je le protège !
- … mon cœur aussi est fragile, tu sais … et il bat très fort en ce moment … et j’ai envie d’être avec toi, je veux que tu me serres dans tes bras encore et que tu m’embrasses et … et tout ce que tu voudras faire de moi … je sais que j’ai pas d’expérience, je sais, mais je sais ce que je veux et j’y ai réfléchi … je pense à toi sans arrêt depuis trois jours, sans arrêt …
- Moi aussi, Sophie … moi aussi ! … viens, on va discuter ailleurs …

Elle a réglé nos consommations au comptoir et quand on s’est retrouvées dans la rue, elle m’a prise par la main : j’ai grandi de 10 cm à la seconde tellement j’étais fière d’avoir ma main dans la sienne. Je regardais droit devant moi et je sentais qu’un sourire idiot était plaqué sur mon visage ! On n’est pas allées bien loin ; à peine avions-nous tourné au coin de la rue qu’elle s’est arrêtée et a composé un code à l’entrée d’un immeuble :
- Tu vois, c’est mon quartier !

Toujours tenant ma main dans l’ascenseur, elle a sorti un trousseau de clés de son sac, et arrivées au 4ème, elle m’a entraînée devant une porte rouge brun. L’entrée donnait sur un grand séjour avec balcon donnant sur l’arrière de l’immeuble, cuisine américaine à gauche, chambre à droite. Je sentais des petits picotements sur tout le corps et mes jambes tremblaient un peu quand elle a lâché ma main pour retourner poser son sac dans l’entrée. Je restais plantée là entre le comptoir séparant le séjour du coin cuisine et une petite table ronde, face à la baie vitrée et au balcon où une chaise longue attendait un temps plus clément.
Ses deux mains se sont posées sur mes épaules et mes jambes tremblaient toujours. Elles ont glissées sur mes épaules, s’insinuant sous mes bras quand elle a refermé ses bras autour de moi, se collant à mon dos ; son souffle contre mon oreille a provoqué un long frisson. Elle me berçait doucement :
- Nous y voilà, Sophie … tu es chez moi !
Son souffle a quitté mon oreille, sa bouche est descendue dans mon cou où elle posait de petits baisers. Les yeux fermés, je tremblais toujours dans ses bras, le souffle court, consciente à l’extrême de la tension de mes seins et de mon ventre dur, de ses lèvres dans mon cou.
Je lui avais dit tellement de choses, comme ça, sur une impulsion, sans vraiment me rendre compte … et maintenant je savais que j’avais eu raison.
- Garde-moi dans tes bras, comme ça, tout le temps …
Elle a redressé la tête après un dernier baiser au creux du cou :
- Tout le temps ?
- … ce soir, demain, et après demain, et encore et encore …
- Il faudra bien que tu rentres chez toi, Sophie !
- Maman travaille de nuit … je peux rester tard … tu peux plus te débarrasser de moi …
- … waouh ! … ça me va Sophie, ça me va, je te garde !

Elle m’a entraînée vers son petit canapé et s’est assise une jambe repliée sous ses fesses, son genou contre ma hanche. Elle jouait d’une main avec mes cheveux, les roulant sous ses doigts, lissant ma joue du dos de l’index. J’ai fermé les yeux, la laissant faire, m’en remettant à elle. J’ai senti son souffle sur mes lèvres, ses lèvres chaudes sur les miennes.
Ce baiser a été très différent du premier, plus profond et plus long, longtemps sa langue est venue jouer avec la mienne avant que moi aussi j’ose pousser ma langue vers sa bouche. Sa main s’est posée sur les miennes, jointes au creux de mes jambes, a glissé sur ma hanche, caressante, sur ma cuisse, est revenue sur mes mains qu’elle a dénouée d’une pression pour m’attirer sur son genou, retournant sur ma hanche. Je comprenais son attente, j’attendais son invite. Elle me montrait de sa main ce qu’elle attendait de la mienne.
J’ai perdu pied quand sa main s’est glissée sous ma robe, remontant du genou sur ma cuisse, découvrant l’élastique de mes bas, trouvant la peau nue, la couture de la culotte, glissant dans mon dos. J’étais tellement attentive à sa main que j’étais incapable d’un geste, osant à peine respirer, lèvres entrouvertes sous ses petits baisers, ses dents qui mordillaient mes lèvres, son souffle chaud et oppressé qui s’accélérait en caressant ma peau nue.
Le dos de sa main sur mon ventre, ses doigts légers qui effleurait à travers le fin tissu de ma culotte …
Je me sentais en feu, j’aurais voulu écarter grand les jambes pour donner le passage à sa main que je voulais sur moi, et sa main m’a quittée, redescendant sur ma jambe, remettant la robe en place …
Elle s’est éloignée de moi, s’est levée ; elle disparaissait dans sa chambre quand j’ai ouvert les yeux.
… bruit d’anneaux de rideaux qu’on tire … elle revient et me tend la main : elle aussi a les joues en feu, le regard humide :
- Viens …

Tenant mes deux mains du bout de ses doigts, elle recule vers sa chambre plongée dans la pénombre. Le lit bas est collé au mur , couvert d’une couette en désordre, deux gros oreillers empilés à la tête de lit. Entre les rideaux fermés et le lit, sur un petite table de chevet au tiroir entrouvert, une minuscule lampe de chevet couverte d’un foulard rouge dessine des ombres sur les murs.
Au pied du lit elle se débarrasse de ses chaussures d’un coup de pied, s’assoit, et en soulevant mes jambes d’une main sous le mollet m’enlève mes bottines. Elle se redresse. Ses yeux fixés aux miens, la tête un peu penchée sur l’épaule, elle défait la ceinture de ma robe, fait glisser le chouchou qui retient mes cheveux. Se rapprochant plus, à toucher mes seins de sa poitrine, elle passe les mains dans mon dos et abaisse la fermeture éclair jusqu’au milieu du dos, dégage la robe de mes épaules effleurant à peine de ses doigts la peau nue et accompagne la robe vers mes hanches, la laisse tomber à mes pieds. Ses mains remontent doucement dans mon dos, dégrafent mon soutien-gorge qu’elle fait glisser de mes bras à peine écartés, deux doigts glissés sous les bretelles, et qui tombe à mes pieds sur ma robe.
Je ne sais plus à quel moment j’ai arrêté de respirer, à quel moment j’ai fermé les yeux. Je suis entièrement suspendue à ses gestes.
Ses deux mains plaquées sur mes joues, elle se presse contre moi, m’embrasse.

Je me souviens de tout. De la moindre seconde. De toutes les sensations. Souvent j’ai tout revécu, tous les détails de cet après-midi.

Sa langue sur mes lèvres pendant qu’à deux mains elle soulève mes seins, ses pouces sur mes tétons déjà dressés sous la caresse des peluches de son pull de laine au contact de mes seins quand elle me déshabillait, le frôlement électrique de sa jupe sur mes bas, son poids quand elle m’a allongée en travers de son lit et m’a couverte de son corps, les frissons de froid quand elle a basculé sur le côté, sa bouche toujours sur la mienne et, enfin, comme j’ai attendu, espéré à en crier, le lent cheminement de sa main sur mon ventre, ses doigts se glissant sous la dentelle noire de ma culotte, descendant lentement jusqu’entre mes cuisses crispées et ouvertes d’attente, sa main brûlante refermée, enveloppant mon sexe. J’étais arquée sous sa main, les fesses décollées du drap pour monter au-devant d’elle, muscles contractés. Quand sa main un temps immobile est remontée doucement, un doigt léger effleurant mes lèvres ouvertes, s’insinuant doucement, à lui seul, a déclenché un orgasme violent, mes jambes, genoux remontés, se refermant et emprisonnant sa main. J’ai ouvert les yeux sur son visage au-dessus du mien, son air stupéfait d’avoir provoqué si vite un plaisir si fort ; elle se mordait la lèvre, tout geste suspendu jusqu’à ce que libérée des premiers spasmes de plaisir, je libère sa main et d’un regard perdu et d’un mouvement du bassin je la supplie de reprendre ses caresses. Je l’ai vue écarquiller les yeux et arrondir la bouche de surprise quand son doigt, tout en haut de mon sexe a butté sur mon clitoris érigé. Tout doucement elle en a fait le tour du bout du doigt, puis l’a pris entre deux doigts …

Je dis que je me souviens de tout … pas tout à fait … c’était si fort … par exemple, je ne sais plus à quel moment elle m’a enlevée la culotte que j’ai retrouvée plus tard sur l’ouverture du tiroir de la table de chevet …

J’ai niché ma tête au creux de son cou pendant qu’elle démêlait mes cheveux, épongeait mon front, calmait les battements affolés de mon cœur, de ses baisers, de douces caresses. Elle avait tiré la couette sur nous, à demi dressée sur un coude, son bras sous mes épaules. J’étais dans un état second, pelotonnée contre sa chaleur. J’ai réalisé que ma main sur sa jupe reposait sur son ventre que je sentais monter et descendre au rythme de sa respiration, et qu’à aucun moment je n’avais pensé à elle, à lui rendre ses caresses.
Prendre compte de ma main sur elle, a provoqué une nouvelle poussée de chaleur, sur mes joues et dans mon ventre.
J’hésitais malgré tout, inquiète de ne pas savoir m’y prendre et de sa réaction. Doucement je lissais sa jupe sur son ventre, descendant doucement, sentant sous mes doigts le renflement du sexe.
… sensation nouvelle, tellement surprenante, toucher aussi intimement un autre corps que le mien … Je la sentais bouger doucement sous ma main, son bassin creusait le lit contre ma hanche, et par petits à-coups ses jambes s’ouvraient sous mes doigts. Son bras a glissé plus loin sous mon cou quand elle s’est allongée contre moi ; sur mon visage, sa main tremblait, descendait sur mon cou, puis sous la couette, se refermait sur un sein, et ses jambes s’ouvraient, un soupir dans mon cou, un pincement du téton à nouveau dressé. Elle attendait, invitait …
… sa jupe en chiffon sous la couette … ma joue sur sa poitrine … ma main cherchant l’ourlet de la jupe … son genou … du bout des doigts à l’intérieur de sa cuisse … un frisson … la poitrine qui soulève ma joue … hésitation à poursuivre … et ma main sur elle … elle est chaude … elle est humide … collante … la jupe en bouchon sous mon bras … je veux la voir …
D’un pied j’ai repoussé la couette, de la main j’ai soulevé et lissé la jupe, l’écrasant sous ma joue à hauteur de son nombril percé d’un anneau d’argent.
… elle n’avait pas mis de culotte ; ou elle l’a enlevée ? … une fine ligne de poils bruns s’arrête en haut des lèvres fines, nues, entrouvertes sur un petit repli rose brun qui se prolonge vers les petites lèvres brunes, épaisses, qui dépassent de son sexe, une perle de liqueur nacrée, … ma main sait les gestes … et mêmes maladroits … la crispation de ses doigts dans mes cheveux … la tension du ventre sous ma joue … la plainte sourde … et les brusques contractions des cuisses, du ventre … sa main sur la mienne qui me calme …

Elle fait glisser sa jupe et l’envoie au sol d’un coup de pied, enlève son pull ; elle n’a pas de soutien-gorge non plus ; elle tire la couette sur nous et me prend dans ses bras, mêle ses jambes aux miennes, cale un genou entre mes jambes, se frotte à ma cuisse, murmure des mots tendres à mon oreille dans la demie pénombre rouge.

- J’étais maladroite …
- … chhhut … tu dis des bêtises, Sophie …
- Je veux que tu m’apprennes … apprends-moi, Martine …
- Je comprends pas, que veux-tu que je t’apprennes ?
- … comment te donner du plaisir … les gestes … tout … ce que tu aimes … apprends-moi …
- C’est toi qui m’apprend, Sophie … aujourd’hui, j’avais pas mis de culotte ! tu me fais rajeunir !
- Tu sais de quoi je parle …
- Oui, je sais … mais …tu m’as dit que tu étais vierge … alors on ne peut pas partager … les mêmes plaisirs …
- Tu as fait l’amour avec beaucoup d’hommes ?
- … euh … non, non … en fait, non, jamais …
- Oh … mais alors … comment …
Elle n’a pas répondu tout de suite. Ses doigts qui jouaient avec mes poils pubiens depuis un petit moment sont descendus, s’insinuant dans la fente de mon sexe, un doigt se glissant à l’entrée du vagin …
- Quand j’étais au lycée, j’étais plus jeune que toi, quinze ans, j’avais une amie … c’est avec elle que j’ai fait l’amour … voilà …
- Oh … et … on dit que c’est douloureux …
- … c’est vrai …
Ses doigts étaient remontés. Elle pinçait entre son pouce et son index le capuchon de peau recouvrant le clitoris, l’étirait :
- Je suis un peu jalouse … tu as là quelque chose d’assez étonnant … le mien est tout petit à côté …
A genoux dans le lit, ses deux genoux contre ma hanche, la couette abaissée sur mes genoux, elle a tiré ma cuisse haut sur ses genoux, contre son ventre, repoussant l’autre jambe du dos de la main.
Elle jouait de ses deux mains sur moi, les yeux fixés sur moi, un petit bout de langue coincé entre ses dents … de deux doigts elle étirait et repoussait le capuchon, massant doucement la base du clitoris que je sentais grossir sous ses doigts … de l’autre main elle roulait mes lèvres entre ses doigts, les étiraient, à la limite de la douleur … longtemps elle m’a tenue au bord de l’orgasme, arrêtant ses caresses, faisant ses doigts plus légers, puis reprenant … et s’arrêtant à nouveau …
Quand elle s’est redressée sur ses genoux, sa bouche rejoignant ses mains, j’ai glissé une main entre ses jambes, plantant deux doigts profondément … et de mon autre main plaqué sur la sienne, j’ai poussé ses doigts à l’entrée du vagin ...
- … fais-le … fais-le …
Elle s’est redressée vers moi, le front barré d’un pli profond :
- …Sophie, ma chérie … non …
- … s’il te plaît … fais-le …
Elle m’a embrassée, longtemps. Son sexe coulait littéralement sur ma main, deux doigts profondément enfoncés dans son sexe … je voulais presque lui faire mal, et elle coulait sur ma main, gémissait dans ma bouche, s’ouvrant, s’offrant plus largement …
Elle s’est relevée, enlevant ma main, m’a pris le visage entre ses mains :
- D’accord, ma chérie … d’accord …

Les avis des lecteurs

Histoire Libertine
magnifique. la suite vite stp

Histoire Libertine
vite la suite



Texte coquin : L'éveil de Sophie - 2/7
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