L'éveil de Sophie - 3/7
Récit érotique écrit par Misa [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 01-07-2010 dans la catégorie Entre-nous, les femmes
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L'éveil de Sophie - 3/7
L’éveil de Sophie
Chapitre 3/7
J’étais crispée … je voulais … et j’avais peur … peur que ses mains si douces me blessent … le gel qu’elle avait mis sur ses doigts était froid, mais ce n’était pas de froid que mes jambes tremblaient … derrière mes yeux fermés je voyais des images fugitives, Micka … j’ai même pensé à Micka ! comme si c’était le moment … et stupidement je me disais « je vais devenir une femme », quelle idiote !
Son genou contre ma hanche, elle avait repris ses caresses, ses deux mains glissant doucement sur mon sexe, et je n’ai plus pensé à rien, les poings serrés sur les draps, concentrée sur la vague de plaisir qui montait … et la brûlure, et l’envahissement … la pointe de douleur violente et ses doigts qui toujours pinçaient et roulaient mon clitoris, ses doigts qui me fouillaient toujours plus profond … qu’elle arrête, pitié, qu’elle arrête … et non, non, encore … j’ai joui brutalement, de plaisir et de douleur, je sais plus, les deux mêlés …
Elle souriait et elle pleurait, allongée sur moi, pesant de tout son poids, m’enfermant de ses jambes, ses larmes chaudes coulaient sur mes joues, sur ma bouche. C’est moi qui la berçait dans mes bras, la cajolait de mots doux soufflés sur son oreille :
- … maintenant on pourra partager les mêmes plaisirs …
- Tu m’as fait un cadeau extraordinaire, Sophie chérie … fais attention à moi … je vais tomber amoureuse de toi …
Ça me plaît qu’elle tombe amoureuse, sentiment si nouveau pour moi, partagé ? je ne sais pas … j’aime qu’elle m’aime … et puis si vite ! jamais je n’avais imaginé que tout puisse aller si vite, et tout arrive parce que j’ai mis un collant sans aucun dessous pour montrer à ceux de ma classe qu’ils devaient me regarder ! et que j’ai provoqué Martine vendredi dernier en me déshabillant devant elle ! et me voilà dans son lit, nue et comblée, et plus vierge ! enfin … c’est quoi la virginité ? un hymen ? c’est tout ? je ne l’étais déjà plus vraiment dès l’instant où elle a posé ses mains sur moi … après … finalement un détail, douloureux ? oui, je sens encore une brûlure au creux de mon ventre …
Martine m’a lavée avec un gant d’eau fraîche, qu’elle a laissé en compresse. Elle pleurait doucement, c’était … presque gênant … elle a dit que je lui avais fait un cadeau … c’est à moi que j’ai fait un cadeau … et je me sens bêtement fière !
Vers huit heures, Martine m’a proposé de sortir manger une pizza. J’ai cherché ma culotte partout, sur le tas d’habit au pied du lit, sous le lit, et pour finir elle reposait à moitié sur le tiroir entrouvert de la table de chevet. Et dans le tiroir …
- T’as de jolis objets, là, dis-moi !
Elle s’est précipitée pour fermer le tiroir. Elle était cramoisie. Je l’empêchais de le refermer en riant, et puis je l’ai retenue à plein bras :
- … laisse-moi voir !
- Non ! Sophie ! lâche-moi !
- S’il te plaît … je finirais bien par voir, tu sais ! Peut-être même par m’en servir !
- Rhabille-toi, Sophie … pas maintenant …
- Pas maintenant ? Tu me montreras au retour ?
- On verra … allez ! lâche-moi !
Assise au bord du lit, elle m’a regardée m’habiller, mes bas, ma robe un peu froissée d’être restée en tas au pied du lit. La sienne était posée sur ses genoux et elle la regardait d’un air triste, un vrai chiffon :
- Je peux pas sortir comme ça …
J’ai choisi pour elle dans sa penderie une jupe noire courte en stretch :
- Celle-là ?
- C’est un peu court pour la saison … c’est plutôt une jupe d’été …
- Tu as de jolies jambes, autant en profiter … et puis … comme tu mets pas de culotte … elle juste assez courte pour que ce soit amusant !
Elle a froncé les sourcils en me regardant par en-dessous, et elle rougissait encore :
- C’est ta faute …
- Je t’ai volé ta seule culotte ?
… en haussant les épaules :
- T’es bête … c’était … comme ça … pour toi … j’en avais mis une et puis je l’ai enlevée avant de partir …
Et moi qui m’inquiétais de ne pas la trouver au Lycée ! qu’elle ne veuille pas de moi ! Je me rendais compte à quel point elle aussi avait pensé à ce rendez-vous et à sa conclusion. De nous deux, elle était à l’évidence celle qui en attendait le plus ; tout à coup, à y réfléchir, à me rappeler ses hésitations, ses rougissements, ses larmes, ses mots doux et ses attentions, je la sentais fragile. Depuis le début, je la voyais comme quelqu’un de fort, comme je voyais mes profs, et puis non … en fait elle était sans doute plus anxieuse que moi, plus inquiète de me plaire que je ne l’avais imaginé. C’était surprenant, un peu grisant … mes dix-huit ans et mon corps tout neuf l’avaient séduite … sans l’avoir préméditée, ma petite provocation le premier jour dans le vestiaire avait trouvé un écho imprévu.
- Pourquoi moi ?
- Grande question ! Pourquoi … parce que tu as des yeux superbes, des cheveux où on a envie de plonger les doigts, parce que tu souris toujours … parce que tu es jolie … il y a beaucoup de raisons d’être attirée par une jeune fille comme toi ! … et puis j’ai cru deviner que je te plaisais aussi … c’est toi qui m’a provoquée, quand même, non ? tu attends que tout le monde s’en aille, tu me montres tes fesses … très jolies aussi, j’avais oublié de le dire … et moi ? pourquoi moi ?
- Tu triches, c’est ma question !
- C’est aussi la mienne ! Je me la pose depuis quatre jours … et j’étais pas très sûre d’avoir compris ce que tu attendais de moi …
- Mais t’avais pas mis de culotte !
- Chhhut ! pas la peine d’en informer tout le resto ! alors dis-moi …
- Déjà, mais tu le sais déjà, t’es la plus jolie prof du Lycée !
- Bah !
- Allez, tu le sais, nous, on a tous vu comment les autres profs et les garçons te regardent, fais pas semblant !
- Pas tous quand même !
- Oooh si ! même que Mme Chimmel a les yeux qui s’allument quand t’es là !
- La prof d’anglais, Lydie ?
- Fais pas l’innocente … je suis certaine que tu savais ! et puis t’as toujours été gentille avec moi, même en seconde, avec mes kilos en trop … alors je rêvais de toi … ça fait longtemps que je pense à toi … et puis toi aussi tu m’as allumée …
- Oh le vilain mot ! je ne t’ai pas « allumée », je t’ai embrassée, tu te serrais contre moi, tu me racontais tous tes secrets … c’était osé, quand même, te comporter comme ça avec moi … mon âge, une femme …
- Te fâches pas mais … tout le monde le sait au Lycée que tu aimes les filles …
- … tu plaisantes, là ?
- Ben non … rougis pas … ça n’empêche pas tout le monde de t’aimer !
Dans la rue, en rentrant, en attendant que le feu passe au rouge, je l’ai prise par la taille. Elle a jeté un regard inquiet autour de nous … alors je me suis penchée et j’ai posé un baiser sur ses lèvres, et encore une fois ses joues se sont empourprées :
- T’en fais pas, il fait nuit ! et puis tout le monde s’en fiche ! et c’est dommage ! je veux que tout le monde sache !
- Sophie, s’il te plaît, arrête !
- Je te promets qu’au Lycée je le ferais pas !
- Manquerait plus que ça ! … tu me fais peur, toi …
Et elle aussi m’a prise par la taille en poussant un profond soupir et en riant.
- Tu veux que je te ramène ?
- Pas encore, je veux rester encore, j’aimerais même rester toute la nuit avec toi .
- Tu sais bien que c’est pas possible, ta mère …
- Elle ne rentre pas avant huit heures. Tu pourrais me déposer en allant au Lycée … toute la nuit avec toi … dis oui …
Je m’étais allongée sur le canapé, la tête sur ses genoux, une main glissée entre ses genoux pendant qu’elle jouait avec mes cheveux d’une main, avec mon sein gauche de l’autre :
- Je t’ai pas tout dit tout à l’heure ! tu as aussi des seins fantastiques et des tétons qui font rêver …
Sa main est descendue vers mon ventre :
- … et là … je pouvais pas savoir, bien sûr … mais c’est … waouh ! et puis je savais pas non plus, mais tu as des mains très fines, et douces, et expertes …
- Douces peut-être, mais expertes … tu te moques de moi … je t’ai oubliée tellement tu t’occupais bien de moi …
- Je t’ai fait mal …
- Non ! enfin un peu, ça brûle encore un peu … tu me le paieras ! … mais non ! je voulais, tu sais, je voulais vraiment, je t’en aurais voulu si … c’est bien ! eh ! doucement … j’ai encore un peu mal .
- Pardon …
- Non … laisse ta main … j’aime bien … c’est vrai alors ? t’as jamais fait avec un garçon ?
- Petite curieuse, va ! oui, c’est vrai.
- Et t’as eu beaucoup d’aventures avec des filles ?
- T’es insatiable !
- Dis-moi …
- … pas beaucoup, non … pas beaucoup …
- Et … t’es toute seule, en ce moment ?
- Mais qu’est-ce que tu crois ? Quelle question ! Tu ne serais pas là ! pour qui tu me prends ?
- Ça fait longtemps ?
- Longtemps quoi ?
- Que t’es seule …
Elle a poussé un gros soupir. J’exagérais sans doute, à la questionner comme ça. Je sentais sa main se crisper sur mes cheveux. En tournant un peu la tête, j’ai embrassé sa cuisse découverte, insinuant ma main plus haut … nouveau soupir … elle joue d’un doigt avec le lobe de mon oreille ; plus haut, sa cuisse chaude que je repousse et qui s’ouvre, tendant le tissu de la jupe sous ma joue, son bassin bouge, elle avance ses fesses vers le bord du canapé, relève sa jambe, pose le pied sur l’assise … c’est plus qu’une invite ! un ordre ! si je retire ma main, elle m’arrache une poignée de cheveux ! mais je n’en ai aucune envie, au contraire … la chair nue, chaude :
- Tu t’épiles … c’est doux … t’en as laissé un peu là … moi j’ai jamais osé, j’ai failli un jour …
- Qu’est-ce qui t’as retenue ?
- Je sais pas … ma mère, la tête qu’elle aurait fait, je sais pas … tu voudras m’épiler ?
Sa joue se soulève des secousses de son rire :
- Et ta mère, alors …
- Je fermerai la porte de la salle de bains ! pourquoi t’en as laissé … c’est … ta copine qui voulait ?
- T’as de la suite dans les idées, toi ! … je suis seule depuis presque deux ans …
- Deux ans ?
- Mmm mmm …
- Donc c’est toi qui n’aime pas les poils !
… son rire à nouveau …
- Alors tu m’épileras, comme toi … tout … même pas ça … tu veux ? et moi je raserai ça … pour le peu qui reste … on sera vraiment toutes nues toutes les deux …
Son sexe était trempé de liqueur collante qui coulait sur le périnée, que je suivais de l’index vers le sillon de fesses. Je sentais son odeur, un peu sucrée, un peu âcre … envie d’y noyer mon nez, ma bouche sur son sexe … plus tard …
- C’est pour ça que t’as des trucs dans ta table de chevet …
- …
- … parce que t’es seule depuis longtemps …
… encore des questions … elle aurait pu s’énerver encore, se fâcher … mais mon doigt mouillé de sa liqueur tournait sur son petit bouton … provoquant une houle lente sous ma joue, le tremblement de sa cuisse.
Et je me suis arrêtée.
C’est moi cette fois qui l’ai conduite dans la chambre, qui l’ai déshabillée lentement en l’embrassant, chassant ses mains qui voulaient me caresser. Je l’ai basculée au bord du lit. En tenant ses deux mains dans les miennes, agenouillée au pied du lit, c’est de ma bouche que je lui ai fait crier son plaisir.
J’étais tellement fière de moi …
- Bouge pas, je reviens …
- Je vais en profiter pour fouiller ton tiroir …
- Non !
- Pourquoi ?
- T’es vraiment curieuse, hein ?
- Allez, va aux toilettes, moi aussi j’ai envie, dépêche-toi !
… encore un soupir … et un regard inquiet vers la table de chevet … je n’ai pas fouillé ; ce serait plus amusant avec elle, plus tard.
La porte des toilettes étaient entrouverte, je l’ai poussée du pied lentement :
- Sophie !
- Quoi ?
- La porte …
J’ai passé la tête par l’entrebâillement :
- Oui ? elle grince un peu …
- T’es impossible ! allez, referme-la !
Je suis rentrée et j’ai refermé la porte dans mon dos :
- Voilà, c’est fait !
Je me suis déshabillée en lui tournant le dos, pliant ma robe et mes bas sur le rebord de la baignoire, et j’ai pris sa place sur le siège des toilettes dès qu’elle l’a quitté. Encore une fois ses joues étaient cramoisies … mais elle n’est pas sortie de la salle d’eau, et j’ai surpris son regard dans le miroir.
- Tu veux ?
Je tenais dans la main un petit rasoir jetable que j’avais trouvé sur le rebord de la baignoire.
- Qu’est-ce que tu veux faire avec ça ?
- Finir le travail ! te mettre vraiment toute nue !
Elle me regardait dans le miroir en secouant la tête, en levant les sourcils avec un petit sourire pincé. Elle ne m’avait pas encore traitée de sale gosse, mais à voir sa tête, ça n’allait pas tarder ! Alors debout dans son dos, j’ai reposé le rasoir sur le bord du lavabo et je l’ai prise dans mes bras en frottant mon ventre nu sur ses fesses, en l’embrassant dans le cou. Son regard s’est adouci :
- Pourquoi tu me bouscules tout le temps comme ça ?
- Je voulais pas te fâcher …
Elle s’est retournée dans mes bras, s’est assise au bord de la baignoire en me tendant le rasoir qu’elle avait ramassé :
- Allez … mets-moi toute nue, comme tu dis ! pour ce qui reste de toute façon …
A genoux sur le carrelage entre ses jambes écartées, j’ai rasé la fine bande de poils courts qui montait au-dessus de la fente de son sexe, embrassé la peau nue du bout des lèvres provoquant de petits frissons sur son ventre. Dans la lumière crue de la salle de bains, deux fins voiles froissés, très bruns, dépassaient un peu entre ses lèvres gonflées, douces et chaudes sous mon baiser. Des deux mains sur mes épaules, elle m’a redressée et m’a embrassée à pleine bouche, presque brutalement.
- C’est ton goût sur mes lèvres … j’aime ton goût … et ton odeur, aussi …
Je me suis glissée sous la couette alors qu’elle restait assise au bord du lit en me tournant le dos, les bras repliés sur ses genoux. Elle a un instant tourné le visage vers moi ; elle se mordait la lèvre inférieure, les yeux un peu perdus ; en redressant les épaules, elle s’est penchée vers la table de chevet, et l’un après l’autre, sans se retourner vers moi, elle a posé sur la couette dans son dos les objets qu’elle sortait du tiroir, qu’elle a ensuite refermé :
- … tu m’aurais pas lâchée de toute façon …
… d’une petite voix basse, presque triste. Elle continuait à me tourner le dos, les épaules arrondies, tête baissée … ses jouets, ses secrets … elle m’ouvrait les portes de son jardin secret … de ses jeux de solitude …
J’ai fait un gros effort pour ne pas regarder ce qu’elle avait posé entre nous. Je me suis levée. A genoux devant elle, j’ai relevé son visage … Elle avait les yeux brillants de larmes :
- … Martine … excuse-moi …
- … c’est rien ; mais te moque pas de moi … c’est bête … mais j’ai un peu honte … une grande fille comme moi …
On s’est assises en tailleur sur le lit, face-à-face, la couette repliée sur ce qu’elle avait tant voulu me cacher.
- Toi ou moi ?
Elle a haussé les épaules :
- Vas-y … si ça dépend de moi, je range tout !
Sans soulever la couette, j’ai glissé la main sous le pli rabattu, et au hasard, j’en ai sorti le premier objet que ma main a trouvé et je l’ai posé entre nous. Long de près de quarante centimètres, assez gros et souple, on aurait dit un serpent de caoutchouc rouge et translucide, veiné sur la longueur, les extrémités identiques, reproduisant le bout d’un sexe d’homme.
- Waouh … comment on s’en sert ?
- Tu plaisantes, Sophie ?
- Ben non ! pourquoi y a deux bouts pareils ?
- C’est … pour deux filles ensemble …
- Tu l’as depuis longtemps ?
- Non, pas trop …
- Mais tu m’avais dit que t’étais toute seule !
- Sophie, Sophie …
Elle se tordait les doigts et rougissait encore :
- … ça empêche pas … enfin … si … on peut toute seule aussi …
- Oooohhh ! tu le mets en même temps entre tes fesses ! c’est ça ? cool !
Elle se cachait la figure dans ses mains en secouant la tête :
- Tu es incroyable !
- C’est pas ça ?
Elle faisait signe que oui de la tête :
- Ben c’est cool ! mais c’est gros, quand même ! ça doit faire mal, au début ! moi j’ai jamais mis un truc aussi gros !
- … parce que …
Je voulais la faire rire à mes dépens, lui faire oublier sa gêne, c’était réussi. J’en ai rajouté :
- Avec ma brosse à cheveux …
Et ça a marché, elle a éclaté de rire :
- Sophie !
- … ben …les moyens du bord ! Tu me vois dans un sex-shop ?
- Assez pour ce soir, Sophie …
Elle m’a basculée en arrière et m’a mis un oreiller sur la tête. J’ai entendu le bruit du tiroir qu’elle refermait : elle venait de cacher ses jouets.
Elle a retiré l’oreiller de mon visage ; la chambre était plongée dans l’obscurité :
- On dort ?
- Lever à six heures, demain, et il est tard !
Elle s’est couchée sous la couette et m’a embrassée en me prenant dans ses bras. En caressant son dos, j’ai senti un contact froid … rond, souple … elle a senti que je le déplaçais, a posé sa main sur mon sein … finalement, on n’a pas dormi tout de suite …
Chapitre 3/7
J’étais crispée … je voulais … et j’avais peur … peur que ses mains si douces me blessent … le gel qu’elle avait mis sur ses doigts était froid, mais ce n’était pas de froid que mes jambes tremblaient … derrière mes yeux fermés je voyais des images fugitives, Micka … j’ai même pensé à Micka ! comme si c’était le moment … et stupidement je me disais « je vais devenir une femme », quelle idiote !
Son genou contre ma hanche, elle avait repris ses caresses, ses deux mains glissant doucement sur mon sexe, et je n’ai plus pensé à rien, les poings serrés sur les draps, concentrée sur la vague de plaisir qui montait … et la brûlure, et l’envahissement … la pointe de douleur violente et ses doigts qui toujours pinçaient et roulaient mon clitoris, ses doigts qui me fouillaient toujours plus profond … qu’elle arrête, pitié, qu’elle arrête … et non, non, encore … j’ai joui brutalement, de plaisir et de douleur, je sais plus, les deux mêlés …
Elle souriait et elle pleurait, allongée sur moi, pesant de tout son poids, m’enfermant de ses jambes, ses larmes chaudes coulaient sur mes joues, sur ma bouche. C’est moi qui la berçait dans mes bras, la cajolait de mots doux soufflés sur son oreille :
- … maintenant on pourra partager les mêmes plaisirs …
- Tu m’as fait un cadeau extraordinaire, Sophie chérie … fais attention à moi … je vais tomber amoureuse de toi …
Ça me plaît qu’elle tombe amoureuse, sentiment si nouveau pour moi, partagé ? je ne sais pas … j’aime qu’elle m’aime … et puis si vite ! jamais je n’avais imaginé que tout puisse aller si vite, et tout arrive parce que j’ai mis un collant sans aucun dessous pour montrer à ceux de ma classe qu’ils devaient me regarder ! et que j’ai provoqué Martine vendredi dernier en me déshabillant devant elle ! et me voilà dans son lit, nue et comblée, et plus vierge ! enfin … c’est quoi la virginité ? un hymen ? c’est tout ? je ne l’étais déjà plus vraiment dès l’instant où elle a posé ses mains sur moi … après … finalement un détail, douloureux ? oui, je sens encore une brûlure au creux de mon ventre …
Martine m’a lavée avec un gant d’eau fraîche, qu’elle a laissé en compresse. Elle pleurait doucement, c’était … presque gênant … elle a dit que je lui avais fait un cadeau … c’est à moi que j’ai fait un cadeau … et je me sens bêtement fière !
Vers huit heures, Martine m’a proposé de sortir manger une pizza. J’ai cherché ma culotte partout, sur le tas d’habit au pied du lit, sous le lit, et pour finir elle reposait à moitié sur le tiroir entrouvert de la table de chevet. Et dans le tiroir …
- T’as de jolis objets, là, dis-moi !
Elle s’est précipitée pour fermer le tiroir. Elle était cramoisie. Je l’empêchais de le refermer en riant, et puis je l’ai retenue à plein bras :
- … laisse-moi voir !
- Non ! Sophie ! lâche-moi !
- S’il te plaît … je finirais bien par voir, tu sais ! Peut-être même par m’en servir !
- Rhabille-toi, Sophie … pas maintenant …
- Pas maintenant ? Tu me montreras au retour ?
- On verra … allez ! lâche-moi !
Assise au bord du lit, elle m’a regardée m’habiller, mes bas, ma robe un peu froissée d’être restée en tas au pied du lit. La sienne était posée sur ses genoux et elle la regardait d’un air triste, un vrai chiffon :
- Je peux pas sortir comme ça …
J’ai choisi pour elle dans sa penderie une jupe noire courte en stretch :
- Celle-là ?
- C’est un peu court pour la saison … c’est plutôt une jupe d’été …
- Tu as de jolies jambes, autant en profiter … et puis … comme tu mets pas de culotte … elle juste assez courte pour que ce soit amusant !
Elle a froncé les sourcils en me regardant par en-dessous, et elle rougissait encore :
- C’est ta faute …
- Je t’ai volé ta seule culotte ?
… en haussant les épaules :
- T’es bête … c’était … comme ça … pour toi … j’en avais mis une et puis je l’ai enlevée avant de partir …
Et moi qui m’inquiétais de ne pas la trouver au Lycée ! qu’elle ne veuille pas de moi ! Je me rendais compte à quel point elle aussi avait pensé à ce rendez-vous et à sa conclusion. De nous deux, elle était à l’évidence celle qui en attendait le plus ; tout à coup, à y réfléchir, à me rappeler ses hésitations, ses rougissements, ses larmes, ses mots doux et ses attentions, je la sentais fragile. Depuis le début, je la voyais comme quelqu’un de fort, comme je voyais mes profs, et puis non … en fait elle était sans doute plus anxieuse que moi, plus inquiète de me plaire que je ne l’avais imaginé. C’était surprenant, un peu grisant … mes dix-huit ans et mon corps tout neuf l’avaient séduite … sans l’avoir préméditée, ma petite provocation le premier jour dans le vestiaire avait trouvé un écho imprévu.
- Pourquoi moi ?
- Grande question ! Pourquoi … parce que tu as des yeux superbes, des cheveux où on a envie de plonger les doigts, parce que tu souris toujours … parce que tu es jolie … il y a beaucoup de raisons d’être attirée par une jeune fille comme toi ! … et puis j’ai cru deviner que je te plaisais aussi … c’est toi qui m’a provoquée, quand même, non ? tu attends que tout le monde s’en aille, tu me montres tes fesses … très jolies aussi, j’avais oublié de le dire … et moi ? pourquoi moi ?
- Tu triches, c’est ma question !
- C’est aussi la mienne ! Je me la pose depuis quatre jours … et j’étais pas très sûre d’avoir compris ce que tu attendais de moi …
- Mais t’avais pas mis de culotte !
- Chhhut ! pas la peine d’en informer tout le resto ! alors dis-moi …
- Déjà, mais tu le sais déjà, t’es la plus jolie prof du Lycée !
- Bah !
- Allez, tu le sais, nous, on a tous vu comment les autres profs et les garçons te regardent, fais pas semblant !
- Pas tous quand même !
- Oooh si ! même que Mme Chimmel a les yeux qui s’allument quand t’es là !
- La prof d’anglais, Lydie ?
- Fais pas l’innocente … je suis certaine que tu savais ! et puis t’as toujours été gentille avec moi, même en seconde, avec mes kilos en trop … alors je rêvais de toi … ça fait longtemps que je pense à toi … et puis toi aussi tu m’as allumée …
- Oh le vilain mot ! je ne t’ai pas « allumée », je t’ai embrassée, tu te serrais contre moi, tu me racontais tous tes secrets … c’était osé, quand même, te comporter comme ça avec moi … mon âge, une femme …
- Te fâches pas mais … tout le monde le sait au Lycée que tu aimes les filles …
- … tu plaisantes, là ?
- Ben non … rougis pas … ça n’empêche pas tout le monde de t’aimer !
Dans la rue, en rentrant, en attendant que le feu passe au rouge, je l’ai prise par la taille. Elle a jeté un regard inquiet autour de nous … alors je me suis penchée et j’ai posé un baiser sur ses lèvres, et encore une fois ses joues se sont empourprées :
- T’en fais pas, il fait nuit ! et puis tout le monde s’en fiche ! et c’est dommage ! je veux que tout le monde sache !
- Sophie, s’il te plaît, arrête !
- Je te promets qu’au Lycée je le ferais pas !
- Manquerait plus que ça ! … tu me fais peur, toi …
Et elle aussi m’a prise par la taille en poussant un profond soupir et en riant.
- Tu veux que je te ramène ?
- Pas encore, je veux rester encore, j’aimerais même rester toute la nuit avec toi .
- Tu sais bien que c’est pas possible, ta mère …
- Elle ne rentre pas avant huit heures. Tu pourrais me déposer en allant au Lycée … toute la nuit avec toi … dis oui …
Je m’étais allongée sur le canapé, la tête sur ses genoux, une main glissée entre ses genoux pendant qu’elle jouait avec mes cheveux d’une main, avec mon sein gauche de l’autre :
- Je t’ai pas tout dit tout à l’heure ! tu as aussi des seins fantastiques et des tétons qui font rêver …
Sa main est descendue vers mon ventre :
- … et là … je pouvais pas savoir, bien sûr … mais c’est … waouh ! et puis je savais pas non plus, mais tu as des mains très fines, et douces, et expertes …
- Douces peut-être, mais expertes … tu te moques de moi … je t’ai oubliée tellement tu t’occupais bien de moi …
- Je t’ai fait mal …
- Non ! enfin un peu, ça brûle encore un peu … tu me le paieras ! … mais non ! je voulais, tu sais, je voulais vraiment, je t’en aurais voulu si … c’est bien ! eh ! doucement … j’ai encore un peu mal .
- Pardon …
- Non … laisse ta main … j’aime bien … c’est vrai alors ? t’as jamais fait avec un garçon ?
- Petite curieuse, va ! oui, c’est vrai.
- Et t’as eu beaucoup d’aventures avec des filles ?
- T’es insatiable !
- Dis-moi …
- … pas beaucoup, non … pas beaucoup …
- Et … t’es toute seule, en ce moment ?
- Mais qu’est-ce que tu crois ? Quelle question ! Tu ne serais pas là ! pour qui tu me prends ?
- Ça fait longtemps ?
- Longtemps quoi ?
- Que t’es seule …
Elle a poussé un gros soupir. J’exagérais sans doute, à la questionner comme ça. Je sentais sa main se crisper sur mes cheveux. En tournant un peu la tête, j’ai embrassé sa cuisse découverte, insinuant ma main plus haut … nouveau soupir … elle joue d’un doigt avec le lobe de mon oreille ; plus haut, sa cuisse chaude que je repousse et qui s’ouvre, tendant le tissu de la jupe sous ma joue, son bassin bouge, elle avance ses fesses vers le bord du canapé, relève sa jambe, pose le pied sur l’assise … c’est plus qu’une invite ! un ordre ! si je retire ma main, elle m’arrache une poignée de cheveux ! mais je n’en ai aucune envie, au contraire … la chair nue, chaude :
- Tu t’épiles … c’est doux … t’en as laissé un peu là … moi j’ai jamais osé, j’ai failli un jour …
- Qu’est-ce qui t’as retenue ?
- Je sais pas … ma mère, la tête qu’elle aurait fait, je sais pas … tu voudras m’épiler ?
Sa joue se soulève des secousses de son rire :
- Et ta mère, alors …
- Je fermerai la porte de la salle de bains ! pourquoi t’en as laissé … c’est … ta copine qui voulait ?
- T’as de la suite dans les idées, toi ! … je suis seule depuis presque deux ans …
- Deux ans ?
- Mmm mmm …
- Donc c’est toi qui n’aime pas les poils !
… son rire à nouveau …
- Alors tu m’épileras, comme toi … tout … même pas ça … tu veux ? et moi je raserai ça … pour le peu qui reste … on sera vraiment toutes nues toutes les deux …
Son sexe était trempé de liqueur collante qui coulait sur le périnée, que je suivais de l’index vers le sillon de fesses. Je sentais son odeur, un peu sucrée, un peu âcre … envie d’y noyer mon nez, ma bouche sur son sexe … plus tard …
- C’est pour ça que t’as des trucs dans ta table de chevet …
- …
- … parce que t’es seule depuis longtemps …
… encore des questions … elle aurait pu s’énerver encore, se fâcher … mais mon doigt mouillé de sa liqueur tournait sur son petit bouton … provoquant une houle lente sous ma joue, le tremblement de sa cuisse.
Et je me suis arrêtée.
C’est moi cette fois qui l’ai conduite dans la chambre, qui l’ai déshabillée lentement en l’embrassant, chassant ses mains qui voulaient me caresser. Je l’ai basculée au bord du lit. En tenant ses deux mains dans les miennes, agenouillée au pied du lit, c’est de ma bouche que je lui ai fait crier son plaisir.
J’étais tellement fière de moi …
- Bouge pas, je reviens …
- Je vais en profiter pour fouiller ton tiroir …
- Non !
- Pourquoi ?
- T’es vraiment curieuse, hein ?
- Allez, va aux toilettes, moi aussi j’ai envie, dépêche-toi !
… encore un soupir … et un regard inquiet vers la table de chevet … je n’ai pas fouillé ; ce serait plus amusant avec elle, plus tard.
La porte des toilettes étaient entrouverte, je l’ai poussée du pied lentement :
- Sophie !
- Quoi ?
- La porte …
J’ai passé la tête par l’entrebâillement :
- Oui ? elle grince un peu …
- T’es impossible ! allez, referme-la !
Je suis rentrée et j’ai refermé la porte dans mon dos :
- Voilà, c’est fait !
Je me suis déshabillée en lui tournant le dos, pliant ma robe et mes bas sur le rebord de la baignoire, et j’ai pris sa place sur le siège des toilettes dès qu’elle l’a quitté. Encore une fois ses joues étaient cramoisies … mais elle n’est pas sortie de la salle d’eau, et j’ai surpris son regard dans le miroir.
- Tu veux ?
Je tenais dans la main un petit rasoir jetable que j’avais trouvé sur le rebord de la baignoire.
- Qu’est-ce que tu veux faire avec ça ?
- Finir le travail ! te mettre vraiment toute nue !
Elle me regardait dans le miroir en secouant la tête, en levant les sourcils avec un petit sourire pincé. Elle ne m’avait pas encore traitée de sale gosse, mais à voir sa tête, ça n’allait pas tarder ! Alors debout dans son dos, j’ai reposé le rasoir sur le bord du lavabo et je l’ai prise dans mes bras en frottant mon ventre nu sur ses fesses, en l’embrassant dans le cou. Son regard s’est adouci :
- Pourquoi tu me bouscules tout le temps comme ça ?
- Je voulais pas te fâcher …
Elle s’est retournée dans mes bras, s’est assise au bord de la baignoire en me tendant le rasoir qu’elle avait ramassé :
- Allez … mets-moi toute nue, comme tu dis ! pour ce qui reste de toute façon …
A genoux sur le carrelage entre ses jambes écartées, j’ai rasé la fine bande de poils courts qui montait au-dessus de la fente de son sexe, embrassé la peau nue du bout des lèvres provoquant de petits frissons sur son ventre. Dans la lumière crue de la salle de bains, deux fins voiles froissés, très bruns, dépassaient un peu entre ses lèvres gonflées, douces et chaudes sous mon baiser. Des deux mains sur mes épaules, elle m’a redressée et m’a embrassée à pleine bouche, presque brutalement.
- C’est ton goût sur mes lèvres … j’aime ton goût … et ton odeur, aussi …
Je me suis glissée sous la couette alors qu’elle restait assise au bord du lit en me tournant le dos, les bras repliés sur ses genoux. Elle a un instant tourné le visage vers moi ; elle se mordait la lèvre inférieure, les yeux un peu perdus ; en redressant les épaules, elle s’est penchée vers la table de chevet, et l’un après l’autre, sans se retourner vers moi, elle a posé sur la couette dans son dos les objets qu’elle sortait du tiroir, qu’elle a ensuite refermé :
- … tu m’aurais pas lâchée de toute façon …
… d’une petite voix basse, presque triste. Elle continuait à me tourner le dos, les épaules arrondies, tête baissée … ses jouets, ses secrets … elle m’ouvrait les portes de son jardin secret … de ses jeux de solitude …
J’ai fait un gros effort pour ne pas regarder ce qu’elle avait posé entre nous. Je me suis levée. A genoux devant elle, j’ai relevé son visage … Elle avait les yeux brillants de larmes :
- … Martine … excuse-moi …
- … c’est rien ; mais te moque pas de moi … c’est bête … mais j’ai un peu honte … une grande fille comme moi …
On s’est assises en tailleur sur le lit, face-à-face, la couette repliée sur ce qu’elle avait tant voulu me cacher.
- Toi ou moi ?
Elle a haussé les épaules :
- Vas-y … si ça dépend de moi, je range tout !
Sans soulever la couette, j’ai glissé la main sous le pli rabattu, et au hasard, j’en ai sorti le premier objet que ma main a trouvé et je l’ai posé entre nous. Long de près de quarante centimètres, assez gros et souple, on aurait dit un serpent de caoutchouc rouge et translucide, veiné sur la longueur, les extrémités identiques, reproduisant le bout d’un sexe d’homme.
- Waouh … comment on s’en sert ?
- Tu plaisantes, Sophie ?
- Ben non ! pourquoi y a deux bouts pareils ?
- C’est … pour deux filles ensemble …
- Tu l’as depuis longtemps ?
- Non, pas trop …
- Mais tu m’avais dit que t’étais toute seule !
- Sophie, Sophie …
Elle se tordait les doigts et rougissait encore :
- … ça empêche pas … enfin … si … on peut toute seule aussi …
- Oooohhh ! tu le mets en même temps entre tes fesses ! c’est ça ? cool !
Elle se cachait la figure dans ses mains en secouant la tête :
- Tu es incroyable !
- C’est pas ça ?
Elle faisait signe que oui de la tête :
- Ben c’est cool ! mais c’est gros, quand même ! ça doit faire mal, au début ! moi j’ai jamais mis un truc aussi gros !
- … parce que …
Je voulais la faire rire à mes dépens, lui faire oublier sa gêne, c’était réussi. J’en ai rajouté :
- Avec ma brosse à cheveux …
Et ça a marché, elle a éclaté de rire :
- Sophie !
- … ben …les moyens du bord ! Tu me vois dans un sex-shop ?
- Assez pour ce soir, Sophie …
Elle m’a basculée en arrière et m’a mis un oreiller sur la tête. J’ai entendu le bruit du tiroir qu’elle refermait : elle venait de cacher ses jouets.
Elle a retiré l’oreiller de mon visage ; la chambre était plongée dans l’obscurité :
- On dort ?
- Lever à six heures, demain, et il est tard !
Elle s’est couchée sous la couette et m’a embrassée en me prenant dans ses bras. En caressant son dos, j’ai senti un contact froid … rond, souple … elle a senti que je le déplaçais, a posé sa main sur mon sein … finalement, on n’a pas dormi tout de suite …
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3 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
superbe récit, tu me donnes envie de me goder... allumeuse
bien exitant et bien écrit.
j'ai bien l'impression que les plaisirs vont s'accentuer.
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sexy, j'en mouille.Je crois que je vais me branler au lit tout à l'heure avec mon ami
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