L'éveil de Sophie - 7/7

- Par l'auteur HDS Misa -
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Auteur femme.
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Récit libertin : L'éveil de Sophie - 7/7 Histoire érotique Publiée sur HDS le 05-07-2010 dans la catégorie Entre-nous, les femmes
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L'éveil de Sophie - 7/7
L’éveil de Sophie

Chapitre 7/7

En fait de poste de guet, il s’agissait d’une petite haie avec une barrière faite de troncs d’arbre qui empêchait de trop s’approcher du bord d’un étang et d’un banc de bois. A genoux sur le banc et accoudées à la barrière, on a cherché les oiseaux des yeux. Loin, trop loin, effectivement on voyait un grand oiseau blanc qui se déplaçait lentement, plongeant de temps en temps le bec dans l’eau.
Heureusement, c’était calme et il faisait beau … mais peu passionnant.
J’ai laissé descendre mon bras de sa taille sur ses hanches. Elle était penchée sur la barrière et … ses fesses attiraient ma main irrésistiblement …
- Sophie …
- Oui ? … je fais pas de bruit …
- Mmm …
… j’ai passé la main sous la jupe, remontant de l’intérieur du genou entre ses cuisses entrouvertes …
- Sophie …
- Oui ? … regarde les jolis oiseaux …
- Mmm …
… ma main est remontée sur ses fesses tendues en arrière, redescendue dans le sillon des fesses, s’est insinuée entre ses jambes …
- Sophie …
- Oui ? … laisse-moi un peu de place … eh … tu m’attendais, toi …
- Mmm …
… elle m’avait laissé un peu de place, déplaçant un genou sur le banc. Je sentais son intimité ouverte sous ma main, chaude, humide, et la cambrure accentuée de ses reins ne laissait aucun doute quant au plaisir qu’elle éprouvait à ma caresse …
- Dépêche-toi … quelqu’un pourrait venir …
- Me dépêcher ?
- … s’il te plaît, Sophie …
Je l’ai caressée très vite, du plat des doigts entre les lèvres, et son orgasme est venu très vite, avec un sanglot et de brusques mouvements du bassin. D’un bras dans son dos, elle a repoussé ma main, vérifier que sa jupe était en place, et a poussé un profond soupir :
- On aurait pu nous surprendre … t’es intenable …
- Mais t’avais envie !
- … oui … regarde-les oiseaux, maintenant !
- Sont trop loin …
- Mmm, t’as raison, on rentre.
- En tout cas, le grand air t’a donné des couleurs !
Au premier virage de l’étroit sentier de retour, un homme agenouillé au milieu du chemin était en train de ranger de grosses jumelles dans une besace de toile :
- Bonjour .
Il a levé la tête, nous adressant un grand sourire :
- Bonjour ! Pardon, je vous empêche de passer !
- C’est rien, on a le temps ! vous semblez mieux équipé que nous. Sans jumelles, on ne voit pas grand’chose !
- Oh ! on n’a pas toujours besoin de jumelles des choses intéressantes …
Il s’est enfin relevé en passant sa besace sur son épaule. Veste militaire kaki avec des poches partout dont dépassait un sandwich entamé, pantalon de toile, chaussures de marche, il avait belle allure avec son grand sourire et ses cheveux en bataille. Planté au milieu du chemin, il nous dominait toute les deux d’une demi-tête et nous dévisageait l’une après l’autre. Au coup d’œil assassin qu’elle m’a lancé et à sa soudaine rougeur, Martine avait dû interpréter comme moi le sens de sa dernière remarque !
- En tout cas, le grand air vous réussi, vous avez de bonnes couleurs !
Martine me tenait toujours par la main, et j’ai senti sa main me serrer vraiment très fort. Il avait l’air sympa, mais s’il continuait comme ça, elle allait vraiment se fâcher !
- Vous logez dans le coin ?
Martine, lèvres serrées, ne semblait pas en état de lui répondre :
- On loge à la maison d’hôte, juste au bout du chemin !
- Chez Hilda ? Super ! je récupère mon trépied et on rentre ensemble ?
- Euh … oui, allez-y.
Dès qu’il a eu le dos tourné, Martine m’a jeté un regard noir :
- Tu crois comme moi ?
J’ai haussé les épaules :
- T’as vu où est son trépied …
… et je lui ai désigné une petite haie du doigt …
- … et c’est là que je suis allée faire pipi ! tu crois qu’il m’a vue ?
Je me doutais bien que c’est un autre spectacle qu’il avait vu, et s’il m’avait aperçue, après tout je m’en fichais, mais je voulais surtout calmer Martine et la détourner de sa première idée. Que j’ai réussi ou non, elle m’a souri en haussant les épaules et sa main s’est faite plus douce, et elle l’a gardée dans la sienne avec un air de défi.
- Moi aussi, je loge chez Hilda, je viens presque tous les week-end ! Vous verrez ce soir, c’est une super cuisinière !
Sa besace sur une épaule, un appareil photo en autour du cou et un long trépied sur l’autre épaule, il nous a précédé sur le chemin. J’ai pas pu me retenir :
- Et vous photographiez tout ce qui se présente ?
Il n’a pas tourné la tête vers nous et j’ai entendu le rire dans sa voix :
- Bien sûr que non ! …
Il m’a semblé qu’il s’apprêtait à ajouter un nouveau commentaire, mais il s’est arrêté un instant avant de continuer :
- Je prends des photos d’oiseaux pour un mensuel d’ornithologie, mais en ce moment il y a peu de choses intéressantes ; c’est un peu tôt dans la saison. Sans jumelles, vous n’avez pas dû voir grand’chose ! Si vous voulez, demain matin je vous emmènerai sur l’île, ce sera mieux.
- Peut-être, on verra, on ne voudrait pas partir trop tard !
- Comme vous voulez, on en parlera au dîner. On mange ensemble ! Tout le monde mange à la table d’hôte !
- Tout le monde ?
- En fait, à moins que quelqu’un d’autre soit arrivé … il n’y a que nous trois !

Il était six heures passées quand nous sommes arrivés à la ferme et il faisait déjà très sombre. Il s’est débarrassé de sa besace et du trépied dans le couloir d’entrée :
- Hilda a dû vous prévenir, on mange tôt ici, sept heures. Alors à bientôt !
Dans notre chambre, Martine n’a pu se retenir bien longtemps :
- Tu crois que …
- Je sais pas, Martine, et puis après, même s’il m’a vue le jogging aux chevilles, c’est pas la mort !
- Fais pas l’idiote, Sophie, je parle pas de ça …
- Oh ! tu crois que … non ! et même ! ça lui fera un souvenir !
- Ouais …
- C’est un beau mec, non ? tu lui donnes quel âge ?
- Sais pas, vingt-cinq trente !

Il était déjà attablé quand nous sommes entrées dans la grande salle, nos deux couverts en face du sien. Hilda est arrivée avec un soupière fumante qu’elle a posée sur un torchon au milieu de la table :
- Ce soir, c’est soupe au lard, carré d’agneau avec des pommes de terre sautées et je vous ai fait un flan pour le dessert. Je vous ai mis ensemble, c’est plus convivial et puis vous pourrez faire connaissance. Ça vous dérange pas, mesdemoiselles ? Tu te tiendras bien Maxime, va pas me faire honte, hein ? Mais vous verrez, il est gentil. Pas toujours causant, mais il est gentil.
Elle nous a servi à grandes louches dans des assiettes creuses tout en continuant à parler. Maxime riait en secouant la tête, et a attendu qu’elle retourne à la cuisine avec sa soupière :
- Hilda est incroyable ! C’est ma grand-tante ! je l’adore, mais … elle est seule toute la semaine, alors elle se rattrape !
Martine et moi nous étions changées. Maxime, puisque c’était apparemment son nom, aussi. Et recoiffé, mais ses cheveux blonds bouclés n’avaient pas l’air d’aimer la discipline. Martine avait fini par en convenir, du bout des lèvres, c’était un beau mec, et son polo Lacoste et son pantalon de toile le mettaient en valeur.
Il nous a raconté des histoires pendant tout le repas, nous faisant rire, parfois à ses dépens, avec des anecdotes de ses chasses aux images. A la fin du repas il nous a proposé de nous montrer ses albums de photos :
- Vous savez, ici, les soirées sont longues, alors si vous voulez, installez-vous devant la cheminée, et je vous raconterez en images tout ce que vous n’avez pas vu cet après-midi, vous voulez bien ?
- Avec plaisir !
- Installez-vous, je monte les chercher dans ma chambre !
Martine avait l’air de l’apprécier, ses angoisses de l’après-midi oubliées, et je le trouvais moi aussi très sympathique.
J’ai entraîné Martine sur le canapé devant la cheminée, et me suis assise tout contre elle, ma tête sur son épaule :
- Tu te souviens de notre conversation de cet après-midi ?
- Quoi ?
- Qu’on le ferait ensemble …
- Je me souviens …
- Faudrait quelqu’un comme lui …
- T’es sérieuse, Sophie ?
- Oui ! on le connaît pas, il est sympa, beau mec, et on repart demain … c’est lui qu’il nous faudrait … et t’aurais plus à me bousculer avec Micka … et tu me tiendrais la main … et je te tiendrais la main … ça serait beau … et rassurant …
- Tu rêves, Sophie chérie …
- Oooh, j’aime quand tu m’appelles chérie … encore !
- Pas trop, tu pourrais y prendre goût !
- Mais je veux y prendre goût ! Et mon idée, tu n’as rien dit … il ne t’attire pas même un tout petit petit peu ?
- C’est vrai qu’il est beau et qu’il est sympa. Mais on ne se couche pas dans le lit de tous ceux qui sont beaux et sympas !
- Dis-moi juste une chose Martine, juste une, honnêtement, tu promets ?
- J’ai toujours été honnête avec toi …
- Bon … Dis-moi … ça te fait peur ?
Elle m’a serré fort la main, m’a embrassée dans les cheveux. Je me suis assise face à elle, cherchant ses yeux :
- Dis-moi …
- … j’ai souvent l’impression que c’est moi qui ai dix-sept ans et toi vingt-six …
- Tu as peur ?
Elle avait les yeux humides de larmes retenues, et a fait « oui » de la tête.
- On le drague ? … Allez … on le drague ?
- Tu sais, Sophie, t’es folle ! complètement folle ! … et je t’aime … je t’aime !

Et devinez ?
Eh oui !
Maxime est revenu au moment où je l’embrassais avec fougue !

Moi, j’avais envie de rire et de chanter ! Elle me l’a dit ! Elle m’a dit « je t’aime » et ses yeux le disaient aussi !

Lui, était un peu gêné, dansant d’un pied sur l’autre, un peu rouge, mais tellement moins que Martine que ça pouvait passer inaperçu ! Alors j’ai enfoncé le clou de leurs gênes conjuguées :
- Euh … Maxime … t’avais, je crois déjà vu des choses cet après-midi … non, te défends pas, c’est pas grave, va, on est … ensemble, enfin tu comprends, mais tu sais, on aime aussi les garçons … les garçons comme toi !
Martine s’est penchée en avant et s’est cachée le visage dans les mains. Lui avait la bouche ouverte et les yeux écarquillés.
- Ben quoi ! qu’est-ce que j’ai dit ?
Tout doucement d’abord, puis de plus en plus fort, Martine s’est mise à rire :
- Excuse-la, elle est folle !
- J’aime bien un peu de folie ! Il serait temps qu’on se présente, non ? Je ne connais même pas vos prénoms !
- On vient de Paris, pour un week-end au calme. Je te présente Sophie, et moi c’est Sophie Martine, prof de gym. Tu fais quoi, à par des photos ?
- Je suis prof aussi, histoire et géo, à Saint Quentin ; enchanté, au sens propre, que vous ayez choisi la maison de ma tante ! ce n’est pas si fréquent de recevoir d’aussi jolies femmes, ici. Vous avez trouvé comment ?
- J’ai cherché sur internet hier soir, les commentaires étaient bons !
- Ah ! Alors il faut que je vous fasse un aveu ! j’ai créé le site internet pour ma tante il y a deux mois. L’adresse est bonne, mais il fallait la faire connaître … c’est moi qui ai entré les commentaires clients !
- Mais c’est de l’arnaque ça !
- Sans doute, Martine, mais l’adresse est bonne, non ?
- C’est vrai, mais tu as quand même triché !
- Tu n’imagines pas à quel point j’en suis heureux ! et puis rassurez-vous pour cet après-midi … je ne publierai pas les photos !
- Oooh !
Je l’ai poussé très fort dans le canapé, où, et ce n’était bien sûr pas un hasard, il s’est affalé sur les genoux de Martine. Je continuais à le secouer par le col de sa chemise Lacoste :
- S’il te plaît, ne déchire pas mon polo, dis-lui Martine, qu’un prof n’a pas les moyens de s’en payer un neuf tous les jours ! C’était une blague ! Tu remontais ton jogging quand je me suis aperçu de ta présence !
J’ai levé les yeux vers Martine. Elle avait l’air soulagée. Elle souriait.
- Crois-moi, s’il te plaît, je regrette … mais… très jolie la dentelle noire !
Il s’est redressé et s’est tourné vers Martine :
- C’est toi qui choisis ses dessous ? tu as bon goût …
- Je les choisis ! Pour moi ! Elle me vole mes petites culottes !
Et c’était vrai. Quand je m’étais changée pour descendre dîner, j’avais enfilé celle que je lui avais enlevé avant de sortir.
- Ça doit être dur de vivre avec quelqu’un qui vole tes affaires !
- Tu n’imagines pas !
L’ambiance était en même temps décontractée et tendue. Finalement on n’a pas regardé les photos. Il nous a raconté les travaux pour transformer la ferme en maison d’hôte, les petits plats de sa tante, la nuit qu’il avait passé sur l’étang un jour où sa barque avait coulé.
Aux petits signes que je lui adressais, Martine se rendait compte que je n’avais pas abandonné mon projet, et je la sentais nerveuse et résignée. Mais l’heure tournait. Elle s’est levée :
- Il est tard, non ?
- Vous êtes à l’étage ?
- La chambre 2.
- On est voisins, je monte avec vous.
Sur le palier, Martine a ouvert notre porte et allumé la lumière. Après une hésitation, elle a tendu la main à Maxime pour lui dire bonsoir. Moi, je lui ai fait la bise. La main qu’il a posé sur mon bras en le serrant doucement m’a décidé. J’ai reculé dans la chambre en le tirant par la main, cherchant Martine du regard. Les bras ballants, c’était vraiment de la résignation que j’ai vu sur son visage. Je me suis adossé à la porte et dans le mouvement, j’ai basculé l’interrupteur, plongeant la chambre dans le noir. Ne subsistait qu’une très faible lueur venant l’entrebâillement de la porte de la salle de bains dont on avait oublié d’éteindre la lumière.
Maxime serrait mes doigts dans sa main. J’ai tendu l’autre main vers Martine pour l’attirer. Elle a résisté un instant avant de céder et de s’approcher de moi. Je serrais fort sa main. J’ai posé un baiser léger sur sa bouche, et m’avançant vers Maxime, je l’ai embrassé à son tour quand il a baissé le visage vers moi.
- Martine … je peux partir … c’est pas un problème …
Sa voix était très basse, presque un murmure, calme. Le silence durait. Je sentais la main de Martine trembler dans la mienne. Dans la faible lumière, je l’ai vu faire un pas hésitant, l’ombre de son bras monter vers Maxime, sa main sur son cou, et un chuchotement :
- Reste … mais … il va falloir que tu sois très doux …
Il a compris. Il a su qu’il ne fallait rien brusquer. Et il a été, du premier instant, celui qui pouvait l’apprivoiser. Il a eu les gestes justes, la retenue, la douceur sans laquelle rien n’aurait été possible. Il n’a rien pris, rien demandé, rien proposé, simplement donné ce qu’elle attendait au moment juste. Et puis j’étais là … égoïstement affamée ? peut-être … sale gosse ? un peu … mais amie, amante, et amoureuse, c’est sûr !
Au début, un lit, c’est pratique ! après on s’en passe, c’est plus marrant, même ! Mais au début, ça aide, ça fixe les idées, alors, les tenant toujours tous les deux par la main, j’ai reculé doucement dans la chambre jusqu’à sentir le bord du lit contre mes jambes.
Les habits, pour cacher, pour montrer, aussi, pour le confort, pour la séduction, il avait aimé mes dentelles ? J’ai lâché leurs mains, descendu la fermeture éclair dans mon dos et ma jupe est tombée à mes pieds. En pleine lumière, je n’aurais peut-être pas osé, mais il faisait vraiment sombre ; le trait de lumière venant de la salle de bain dessinait un triangle blanc sur la moquette qui avait la bonne idée de balayer mes jambes, alors, ce que l’ombre cachait, le chiffon noir à mes pieds à peine éclairé le laissait deviner. Me tenant au bras de Maxime, j’ai enlevé mes mocassins. Il me soutenait d’un bras et je devinais l’autre bras sur les hanches de Martine ; c’est bien, ne la lâche pas, surtout ne la lâche pas.
- Elle est toujours comme ça ?
On entend le sourire dans sa voix ; continue Maxime, sois complice avec elle.
- Non, des fois, je mets pas de dessous !
- Dans ce noir, ça ne ferait pas de différence …
De la provoc ? ok … J’ai enlevé le petit boxer de dentelle et je l’ai posé sur son épaule :
- Tu as sans doute raison, quelle différence après tout ! Embrasse-moi …
Lèvres chaudes, douces, baiser léger, il me goûte, lèvres à peine entrouvertes que je pique de petits coupes de langue ; il se dégage, se tourne vers Martine :
- Tu as essayé de lui résister ?
- … j’ai essayé … un peu …
Je cherche encore ses lèvres :
- Aide-moi, Martine.
Je l’ai déshabillé, lui ; je l’ai déshabillée, elle ; il s’est laissé faire ; elle a résisté. Sur le lit, je me suis allongée entre eux deux ; leurs mains se rejoignaient sur mes seins et sur mon ventre, souvent sa main à lui couvrant sa main à elle, qui hésitait à me caresser. Et puis la fièvre a pris le dessus. Elle m’embrassait et pleurait en tendant un préservatif à Maxime quand il s’est agenouillé entre mes jambes. Elle pleurait en caressant mon visage quand il s’est glissé entre mes jambes.
Plus tard, je l’ai caressé, et j’ai aimé tenir son sexe dans ma main, lui donner du plaisir.
Plusieurs fois il l’a prise dans ses bras, gardant ses distances malgré tout ; plusieurs fois ils ont échangé de longs baisers.
Quand il s’est sommairement rhabillé, elle s’est levée pour le rattraper à la porte et l’embrasser sur la joue en caressant son bras.

C’est moi qui lui ai demandé son téléphone le lendemain, et qui l’ai appelé, plusieurs fois, au cours des mois suivants. On plaisantait ; et puis on parlait d’elle …
- Tu le sais depuis longtemps ?
- J’ai eu la réponse au début du mois.
- Et tu m’as rien dit !
- … j’attendais que tu aies fini tes épreuves du bac.
- C’est trop loin, Rennes, beaucoup trop loin …
J’avais envie de crier, de hurler, de la frapper, de me faire mal. Je me suis enfermée dans la salle de bains, entre hébétude et sanglots.
Le soir j’ai appelé Maxime, et le lendemain, il se garait devant la maison. Il a passé le week-end avec nous, déployant des trésors de gentillesse pour nous consoler, imaginer tous les possibilités futures.

Pendant les trois années qui ont suivies, j’ai fait des milliers de kilomètres en train, consommé des sommes folles en téléphone.
Nouveauté cette année, ce n’est plus vers Rennes que je vais pour la retrouver. C’est vers Saint Quentin, et vous savez quoi ? ces week-end là, j’ai double ration de plaisir …

Fin (presque)


Un petit plus, une humeur …

Bien sûr « L’éveil de Sophie » est une histoire. Mais …

Sophie – qui ne s’appelle pas Sophie, vous vous en doutez – existe bien. J’ai appris à la connaître, à supporter son énergie débordante. On a beaucoup discuté, ou plutôt, j’ai beaucoup écouté, et je savais en l’écoutant que j’écrirais une histoire de ses histoires.

Mais une histoire ne dit pas tout ; et en dit plus.
Une histoire se construit sur de petits faits étrangers les uns aux autres, et, se nourrit d’imagination pure : je suis une brodeuse, en fait.

Martine – qui ne s’appelle pas Martine, vous vous en doutez – existe bien, elle aussi, mais n’a jamais rencontré cette Sophie-là.
En réalité, c’est l’histoire de Martine que je vous ai racontée. Elle a été la première lectrice et m’a demandée pourquoi je n’allais pas au bout de l’histoire.
C’était important ? pour elle, oui, aujourd’hui ça l’est.
J’étais témoin à son mariage il y a onze ans. Elle a deux merveilleux enfants, deux filles, et un mari extraordinaire : Maxime - qui ne s’appelle pas Maxime, vous vous en doutez – existe bien.
Maxime a déployé des trésors de patience et d’amour. Il est extraordinaire parce qu’il était là, au bon moment, tel qu’il est, pour elle.

Happy end ? oui, happy end !

Au tout début de mon histoire, Martine déflore Sophie, et je vous ai dit qu’elle-même avait été déflorée pendant une relation avec une amie de collège ? non, je vous ai dit - Martine dit à Sophie - qu’elle avait « fait l’amour » avec une amie. Une différence ? oui.

Martine a été violée par son père à l’âge de 12 ans.

Il fallait un Maxime pour la réconcilier avec elle-même.
Et aujourd’hui encore elle aime les femmes ; non plus par rejet des hommes : par amour des femmes. C’est tellement mieux.
Elle n’a pour autant rien oublié.

Je vis, comme vous dans une société bien policée, lisse : nous sommes civilisés.
Nous n’acceptons plus la barbarie ; nous refusons de déléguer à d’autres ce que nous ne voudrions pas faire nous-mêmes ; ainsi, exit la peine de mort. C’est bien. Je suis d’accord. Vraiment, je suis d’accord.

Mais de temps en temps, allez, vous n’y avez jamais pensé ? Moi si.
Moi j’ai pensé à la castration à la brique : une brique dessous, et la seconde … à bout de bras, bien haut levé …
Mais non ! nous ne sommes plus des barbares !
Chassons vite ces mauvaises pensées.
Et prions.
Prions qu’au moins, il y ait un Maxime, au bon moment, tel qu’il doit être, pour elles.

Un Maxime pour un salaud ? C’est ça un happy end ?

Pardonnez-moi, certains soirs, je suis en colère ; et l’histoire est moins drôle.

Les avis des lecteurs

Définitivement fan..... J'aime là oui tu m'emmène......ca change tellement dès autres
histoires...... Juste un mot.... Merci...

Histoire Libertine
Je viens de lire les 7 chapitres et j'ai pris un pied énorme merci tu devrais faire un livre avec toute les histoires que t'as écrite. Bizzz Sandy

Histoire Erotique
j'adore

Histoire Libertine
Moi , contrairement a tous ces hommes qui ont laissé des commentaires je donne mon avis
. J'ai trouvé cette histoire extrêmement fabuleuse , j'ai tout lus avec passion et
curiosité . Cette histoire devrait etre publié carrément . Elle est absolument
merveilleuse avec une douceur ... C'est très beau ! Sa ma vraiment beaucoup plus . Je
serais prete a recommencer mainte et mainte fois qu'elle me plairerai toujours . Voila
se que javais a dire est là . Merci !
( Désolé pour les fautes d'orthographes )

Histoire Erotique
bonjour habituellement les histoires de se site me fond band. celle-ci ma rempli les
yeux de douce larmes !!!
merci pour cette magnifique histoire, pour ceux qui serait déçu de celle-ci dite vous
que vous ete plus pré du salaud que du maxime !!!!
pour les briques ces trop rapide je verrai plutôt un étaux plus lent mais tous aussi
efficace, mon coté bricoleur sans doute ;-)
Continué de brodé cette ouvrage et tellement beau

Histoire Erotique
Bien sûr, les histoires de relations entre femmes font toujours fantasmer les hommes
et je n'échappe pas à la règle. Mais cette histoire-ci n'est pas une histoire de sexe
(bien que ce soit le nom de ce site) comme on peut en trouver par centaines sur le
net. Elle est pleine d'amour; de tendresse; de délicatesse. Je l'ai lue avec beaucoup
de plaisir et même plus en vérité car elle m'a apporté du bonheur. Et le petit plus, à
la fin, a ajouté encore à ce sentiment. J'ai souri, avec cette histoire de briques
parce que, quand j'entends parler de viol, ou d'inceste, moi aussi la colère me prend.
Et je pense alors à une lampe à souder...
Merci

Histoire Erotique
Un Maxime pour un salaud, ce serait quand même mieux qu'un Maxime pour cinquante salauds. Et peut-être un jour cinquante Maxime pour un salaud.
Il ne reste qu'une chose à faire : construire des Maxime plutôt que des salauds.
D'accord, c'est un peu mal barré, mais on peut essayer de commencer, non ?

Histoire Erotique
très très bien. style, rythme, douceur et justesse.
please, continuez ainsi
et les mots de fin sont les bienvenus pour que chacun espère en des jours meilleurs
quels que soient tourments et blessures de la vie



Texte coquin : L'éveil de Sophie - 7/7
Histoire sexe : Une rose rouge
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