L'harmonique des corps 3
Récit érotique écrit par Lok z [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 21-08-2013 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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L'harmonique des corps 3
J’aurais tellement voulu que ça dure. Pouvoir figer le temps. Le cristalliser pour ne vivre avec elle que ces moments fantastiques où l’univers ne se résumait plus qu’à nous deux. Le reste ne m’intéressait plus. Je me croyais arrivé, persuadé que l’amour dure toujours. L’amour comme remède, alors que sa vocation est tout autre. Je n’ai pas voulu le comprendre.
Quand je suis entré aux beaux-arts, je venais d’un petit bled dans les Ardennes dans lequel j’avais passé mon enfance en pointillés et mon adolescence en continu. L’horizon de la ville m’ouvrait de nouvelles perspectives parmi lesquelles je me voyais partouzeur. Mon côté humaniste à fleur de peau sans doute.
Hélas, je déchantais vite. Je finissais même par penser que ce n’était pas fait pour moi. Et c’était vrai au fond. Sinon j’aurais choisi d’autres amis, des amis plus enclins. Mais je gardais toujours l’espoir de l’accident, du faux pas, du dérapage de fin de soirée. Après tout, nous étions étudiants aux beaux-arts ! nous avions choisi de vivre autrement.
Quand le dérapage se produisit un jour de fin d’année scolaire, je n’étais pas au bon endroit. Qu’à cela ne tienne ! me dis-je. Si je ne vais pas à la partouze, la partouze viendra à moi.
Encore faut-il avoir dans son entourage des partouzeurs potentiels et, encore hélas, ils n’étaient pas légion. En fait, il n’y avait que mon meilleur ami qui semblait assez ouvert à ce genre d’aventure.
Il s’appelait Laurent D et venait lui aussi des Ardennes. Nous nous sommes rencontrés au cours de notre première année et sommes vite devenus complices. Nous parlions de tout. Nous aimions passer du temps ensemble, à nous raconter au travers de nos expériences de cul ou autres. Nous étions à la fois différents et tellement proches. C’était mon premier vrai ami.
Trouver des filles susceptibles, était une autre paire de manches. Nous étions un groupe de mecs qui, pour la plupart, avaient déjà une petite amie hors département. Pas de chasseur parmi nous. Et comme pour ne pas tenter le diable, nous ne parlions pas beaucoup de cul.
Laurent et moi avions nos régulières, mais nous savions, pour avoir tâté, qu’aucune ne serait partante. Surtout pas la sienne ! alors que la mienne en vérité, avait été tenté une fois. Une seule fois. Mais si discrètement, que lorsque l’occasion se présenta à nous de son propre fait, nous passâmes à côté sans la saisir. Sans même nous en rendre compte. Je ne l’appris que le lendemain, alors que je la ramenais chez elle. Elle m’avoua non sans malice, qu’elle aurait aimé se retrouver entre Laurent et moi en fin de soirée. Frustrante confession, d’autant plus que l’opportunité ne se représentera pas.
Puis, petit-à-petit, l’idée s’estompa. Laissant l’envie flotter et redevenir fantasme à l’orbite lointaine.
Il faut dire que nos soirées entre potes, étaient assez extraordinaires. Ça se passait chez moi, autour d’un café italien souvent, parcouru d’un joint parfois. des esprits vifs et créatifs, bouillonnants, curieux et gourmands. Chacun ayant sa vision du monde, de l’univers. Chacun le dépeignant, avec ses propres codes, ses couleurs, sa poésie et son humour. Nous partagions nos visions, les confrontant parfois, les entrelaçant souvent. Nos esprits réunis ainsi, nous étions plus grands et nos regards portaient plus loin. J’ai vu des choses que je n’avais jamais vues, jamais imaginées, au travers de leurs yeux et de leurs mots. Alors, le sexe prit moins de place dans ma vie, en en laissant davantage pour le reste. Et je ne m’en plaignais pas.
Mais avec Sophie, la donne n’était plus la même.
Avec elle, Il y avait une promesse enfouie. Une promesse de liberté, d’absolu. Nous goûtions nos perversions avec délice, ayant faim de nouveaux plats, de nouvelles saveurs. Il y avait tant de choses à découvrir. Faire l’amour à plusieurs redevenait alors une escale logique et incontournable. L’amour à trois d’abord. Plus simple. Fille ou garçon ? Peu importe.
Si une fille était ma préférence, la solution la plus immédiate, la plus concrète qui se présentait, était Laurent.
J’en parlais avec Sophie d’abord. Sans évoquer Laurent. Rien que l’idée pour tâter le terrain. La laissant faire son chemin, s’implanter. C’était facile tant sa libido était fertile. Ensuite, je mis Laurent en évidence : « mon meilleur ami en qui j’ai une confiance absolue ». De plus, il ne manquait pas de charme. Il avait beau paraître un peu rustre avec sa barbe, son cuir et ses bottes de pompier (surtout monté sur son vélo de femme, jaune PTT) il n’en restait pas moins que lorsqu’il se mettait à parler, il surprenait par sa finesse d’esprit et son humour souvent délirant. Et puis physiquement, il était plutôt pas mal.
Sophie se laissa séduire sans mal par mon choix, et l’idée prit corps.
Même avec la certitude que Laurent serait partant, je voulais créer une dynamique, le faire venir à nous petit à petit pour ne pas brusquer.
Je lui vantais alors mes baises avec Sophie. Son appétit pour le sexe. Je lui racontais le lait que j’ai bu à sa chatte. Ma queue dans sa bouche dont elle se délectait avec gourmandise. La bouteille de vin blanc dans son vagin. Omettant de lui dire que nous l’avions choisi.
De son côté, Sophie se fit plus proche de lui, plus complice. Je la regardais devenir séductrice, et ce jeu à trois qui s’engageait sans que Laurent ne le sache, nous fit pénétrer une nouvelle strate de notre sexualité.
Sans que Laurent ne le sache ? Évidemment, il ne lui fallut pas longtemps pour se rendre compte de ce qui se tramait et se prêter au jeu.
Mais nous étions novices. Comment franchir le pas ? Etions nous sûrs de le vouloir vraiment ? Etions-nous sûrs de nous risquer ?
Si le danger apporte souvent le sel dans le sexe, il n’en reste pas moins danger. Et chacun de nous trois le ressentait intimement.
Puis un soir, l’occasion se présente.
Nous venons de nous coucher, pas pressés d’éteindre, quand retentit la sonnette. J’ouvre la fenêtre et me penche. J’aperçois Laurent sur le trottoir, trois étages plus bas. Soulagé et excité, j’attrape les clés et les laisse tomber (l’absence d’interphone en aura niqué des mains) et retourne me coucher après avoir ouvert le verrou de la porte d’entrée.
Laurent entre, surpris sans plus de nous voir alités. De quoi parlons-nous? Plus aucun souvenir. Des mots fantômes sans doute, pour combler le silence que génère cette équation.
Il est assis dans le petit fauteuil sans accoudoirs, à un mètre de nous. Sophie est sur le dos entre lui et moi. J’ai une main sous les draps qui, discrètement, glisse le long de son corps en direction de son sexe. La tension est bien là, palpable. Elle se laisse faire docile mais reste étrangement passive, me mettant le doute.
Si Laurent ne semble s’être aperçu de rien, je le confronte quand je rencontre la culotte de Sophie et que je m’exclame : «t’as gardé ta culotte ma chérie ?» Pas très subtil j’en conviens.
Je me revois tirer dessus, tenter de l’arracher, la sentir craquer sans céder. Je guette leurs réactions, mais rien ne s’emballe. Pire ! Laurent semble embarrassé. Je me sens soudainement bien seul. Pourquoi ? Pourquoi restent-ils sur leur base ? Pourquoi Sophie ne me suit-elle pas ?
Peut-être est-ce tout simplement trop tôt, trop rapide, trop improvisé ? L’envie est là, partagée par nous trois. Elle nous taraude c’est certain, mais elle nous fige aussi. Comme le grand plongeoir d’une piscine. D’en bas il nous fascine et nous attire, mais d’en haut? C’est le vertige et l’appréhension. Il faut parfois un coup de main au sens propre et au figuré, pour franchir le pas.
Si ce soir-là, Laurent nous abandonne, il n’en reste pas moins présent dans nos esprits. Et comme l’huile sur le feu, il alimente notre fantasme.
Il fait nuit mais nous ne sommes pas plongés dans le noir. Les rideaux ouverts en grand, la lumière de la rue nous baigne dans une pénombre moelleuse à laquelle nos yeux s’adaptent rapidement. Une pénombre qui estompe. Juste assez clair pour distinguer et juste assez sombre pour le masque. Le masque qui libère.
Pendant que je caresse Sophie, je lui raconte une histoire à venir. Une histoire où elle est nue entre Laurent et moi. De ma main droite, j’illustre mes propos qui, je le constate, lui font de l’effet.
Comme je l’ai déjà dit, je n’ai jamais connu sa chatte autrement que mouillée, mais ce soir...
Une légère pression du majeur sur l’entrée de son vagin suffit pour recueillir un peu de sa cyprine que je remonte vers son clitoris, ouvrant au passage ses petites lèvres.
Elle laisse échapper un soupir et ouvre un peu plus ses jambes.
Je redescends mes doigts, et mon index encore sec se pose sur son périnée trempé. Je descends encore. Au passage sur son anus où je m’attarde un peu, je la sens se tendre en avant, en réclamer plus. Le message est clair mais je ne suis pas pressé.
D’abord mes doigts dans son vagin, sans douceur. Un peu brutal, comme un coup de vent violent sur de la braise qui vire aussitôt au rouge orangé. Puis, un dans l’anus. Plus doux, plus délicat, jouant de sa résistance.
Ensuite en même temps. L’index en haut et le majeur en bas. Ça c’est bon! J’adore lui faire. J’adore voir sur son visage se dessiner ce qu’elle ressent. Transfigurée, je la possède et elle se laisse faire, se tendant, complice.
Elle mouille tellement que je la double pénètre avec une grande facilité.
Je lui susurre à l’oreille mes visions pornographiques d’une orgie où elle serait la vedette. Deux bites, deux bouches, quatre mains. Elle, prise d’assaut sans aucun répit. Toujours pénétrée, léchée, caressée. A quatre pattes, sur le dos, les jambes ouvertes. Sa chatte offerte, comme en sacrifice, dans laquelle nous nous noyons corps et âmes, aspirés par sa profondeur.
Ses orifices brûlants et glissants me rendent dingues ! J’augmente la dose.
Je joins l’index et le majeur . Fais un autre couple de l’annulaire et l’auriculaire et m’enfonce à nouveau, profondément.
Ses yeux agrippés aux miens semblent me sonder autant qu’ils délivrent. Il y a de la surprise et de la détresse dans son regard mais aussi une excitation sourde qui la domine.
Mes doigts sont plantés jusqu’à la garde et je les sens se toucher à travers la membrane qui sépare le vagin de l’anus. Je bande comme un fou.
Le frottement de nos corps entre lesquels est coincée ma bite, va me faire jouir prématurément.
Je retire donc mes doigts et m’installe entre ses cuisses. Je plante ma queue qui glisse toute seule jusqu’au fond de son vagin. Un instant nous restons tendus, accrochés l’un un l’autre dans une rigidité partagée. Puis nos corps reprennent vie. Je la sens onduler à mon rythme. Je m’enfonce profondément et ressors presque complètement à chaque aller-retour. Son entre-jambe est trempé. Nos corps sont trempés.
Au dernier retour, je change d’objectif. Mon gland force son anus et je m’enfonce prudemment avec concentration. Je regarde son visage, guette son regard. Je la sens se détendre et accepter mon audace d’un baiser vorace.
Cette fille me rend dingue. Ses yeux me bouleversent. Sa chair est ma chair. Rien en elle ne me fait sentir pervers.
Je l’encule avec une déconcertante facilité. Je crois que c’était la première fois avec elle. Mes souvenirs de mes précédentes sodomies restent très flous. Tellement flous que parfois je doute de l’avoir fait avant.
Me délectant de son cul, je lui murmure des images salaces de double pénétration, d’orifices pistonnés en cadence. D’elle coincée entre nos deux corps et ne maîtrisant plus rien.
Dans un retour un peu fort, je sors de son cul et me retrouve à nouveau dans son vagin à l’aller suivant. La surprise nous fait tressaillir tous les deux. Je sens ses mains se crisper sur ma peau mais je continue dans cette voie. Pas longtemps. Quelques aller-retour, puis je m’engouffre à nouveau dans son cul. C’est comme si elle avait deux vagins tellement c’est facile.
Je joue tous les rôles masculins de mon histoire. Un coup je suis Laurent dans son anus. Un coup je suis moi dans son vagin. Et elle se laisse transporter à demi consciente, grisée par mon délire et la promesse qu’il sous-tend.
Je ne sais plus dans lequel de ses orifices j’ai joui. J’aimerais que ce soit dans son anus mais je n’en suis pas sûr. J’ai des souvenirs de jouissance qui m’échappent, supplantés par ce qui les engendrait.
La jouissance étant émotion trop vive, trop fugace, je me rappelle surtout de celle de l’autre. Une image incrustée que je chéris comme une récompense. Mais je ne me souviens que très rarement de la mienne.
Après cette soirée, un cap était passé. Mais un autre reste à franchir. Nous n’étions plus dans le pur fantasme. L’interdit et la possibilité de le transgresser bientôt, nous travaillaient au corps, boostaient notre désir et notre plaisir. Une évidence tangible qui ne pouvait plus nous faire reculer.
Pendant les jours qui suivirent, notre objectif s’affichait de plus en plus clairement vis-à-vis de Laurent. Mais jamais de façon explicite. Des sourires, des allusions, toujours le ton de la plaisanterie, et une tendance à nous retrouver un peu plus qu’à l’accoutumée, que tous les trois.
Le seul problème qui nous empêchait de basculer, était notre difficulté à trouver la bonne opportunité, le déclic parfait.
Et épris de nos certitudes, nous n’avions pas vu qu’en soit, ce problème était le signe que ce ne serait pas aussi facile que nous voulions le croire.
Quand je suis entré aux beaux-arts, je venais d’un petit bled dans les Ardennes dans lequel j’avais passé mon enfance en pointillés et mon adolescence en continu. L’horizon de la ville m’ouvrait de nouvelles perspectives parmi lesquelles je me voyais partouzeur. Mon côté humaniste à fleur de peau sans doute.
Hélas, je déchantais vite. Je finissais même par penser que ce n’était pas fait pour moi. Et c’était vrai au fond. Sinon j’aurais choisi d’autres amis, des amis plus enclins. Mais je gardais toujours l’espoir de l’accident, du faux pas, du dérapage de fin de soirée. Après tout, nous étions étudiants aux beaux-arts ! nous avions choisi de vivre autrement.
Quand le dérapage se produisit un jour de fin d’année scolaire, je n’étais pas au bon endroit. Qu’à cela ne tienne ! me dis-je. Si je ne vais pas à la partouze, la partouze viendra à moi.
Encore faut-il avoir dans son entourage des partouzeurs potentiels et, encore hélas, ils n’étaient pas légion. En fait, il n’y avait que mon meilleur ami qui semblait assez ouvert à ce genre d’aventure.
Il s’appelait Laurent D et venait lui aussi des Ardennes. Nous nous sommes rencontrés au cours de notre première année et sommes vite devenus complices. Nous parlions de tout. Nous aimions passer du temps ensemble, à nous raconter au travers de nos expériences de cul ou autres. Nous étions à la fois différents et tellement proches. C’était mon premier vrai ami.
Trouver des filles susceptibles, était une autre paire de manches. Nous étions un groupe de mecs qui, pour la plupart, avaient déjà une petite amie hors département. Pas de chasseur parmi nous. Et comme pour ne pas tenter le diable, nous ne parlions pas beaucoup de cul.
Laurent et moi avions nos régulières, mais nous savions, pour avoir tâté, qu’aucune ne serait partante. Surtout pas la sienne ! alors que la mienne en vérité, avait été tenté une fois. Une seule fois. Mais si discrètement, que lorsque l’occasion se présenta à nous de son propre fait, nous passâmes à côté sans la saisir. Sans même nous en rendre compte. Je ne l’appris que le lendemain, alors que je la ramenais chez elle. Elle m’avoua non sans malice, qu’elle aurait aimé se retrouver entre Laurent et moi en fin de soirée. Frustrante confession, d’autant plus que l’opportunité ne se représentera pas.
Puis, petit-à-petit, l’idée s’estompa. Laissant l’envie flotter et redevenir fantasme à l’orbite lointaine.
Il faut dire que nos soirées entre potes, étaient assez extraordinaires. Ça se passait chez moi, autour d’un café italien souvent, parcouru d’un joint parfois. des esprits vifs et créatifs, bouillonnants, curieux et gourmands. Chacun ayant sa vision du monde, de l’univers. Chacun le dépeignant, avec ses propres codes, ses couleurs, sa poésie et son humour. Nous partagions nos visions, les confrontant parfois, les entrelaçant souvent. Nos esprits réunis ainsi, nous étions plus grands et nos regards portaient plus loin. J’ai vu des choses que je n’avais jamais vues, jamais imaginées, au travers de leurs yeux et de leurs mots. Alors, le sexe prit moins de place dans ma vie, en en laissant davantage pour le reste. Et je ne m’en plaignais pas.
Mais avec Sophie, la donne n’était plus la même.
Avec elle, Il y avait une promesse enfouie. Une promesse de liberté, d’absolu. Nous goûtions nos perversions avec délice, ayant faim de nouveaux plats, de nouvelles saveurs. Il y avait tant de choses à découvrir. Faire l’amour à plusieurs redevenait alors une escale logique et incontournable. L’amour à trois d’abord. Plus simple. Fille ou garçon ? Peu importe.
Si une fille était ma préférence, la solution la plus immédiate, la plus concrète qui se présentait, était Laurent.
J’en parlais avec Sophie d’abord. Sans évoquer Laurent. Rien que l’idée pour tâter le terrain. La laissant faire son chemin, s’implanter. C’était facile tant sa libido était fertile. Ensuite, je mis Laurent en évidence : « mon meilleur ami en qui j’ai une confiance absolue ». De plus, il ne manquait pas de charme. Il avait beau paraître un peu rustre avec sa barbe, son cuir et ses bottes de pompier (surtout monté sur son vélo de femme, jaune PTT) il n’en restait pas moins que lorsqu’il se mettait à parler, il surprenait par sa finesse d’esprit et son humour souvent délirant. Et puis physiquement, il était plutôt pas mal.
Sophie se laissa séduire sans mal par mon choix, et l’idée prit corps.
Même avec la certitude que Laurent serait partant, je voulais créer une dynamique, le faire venir à nous petit à petit pour ne pas brusquer.
Je lui vantais alors mes baises avec Sophie. Son appétit pour le sexe. Je lui racontais le lait que j’ai bu à sa chatte. Ma queue dans sa bouche dont elle se délectait avec gourmandise. La bouteille de vin blanc dans son vagin. Omettant de lui dire que nous l’avions choisi.
De son côté, Sophie se fit plus proche de lui, plus complice. Je la regardais devenir séductrice, et ce jeu à trois qui s’engageait sans que Laurent ne le sache, nous fit pénétrer une nouvelle strate de notre sexualité.
Sans que Laurent ne le sache ? Évidemment, il ne lui fallut pas longtemps pour se rendre compte de ce qui se tramait et se prêter au jeu.
Mais nous étions novices. Comment franchir le pas ? Etions nous sûrs de le vouloir vraiment ? Etions-nous sûrs de nous risquer ?
Si le danger apporte souvent le sel dans le sexe, il n’en reste pas moins danger. Et chacun de nous trois le ressentait intimement.
Puis un soir, l’occasion se présente.
Nous venons de nous coucher, pas pressés d’éteindre, quand retentit la sonnette. J’ouvre la fenêtre et me penche. J’aperçois Laurent sur le trottoir, trois étages plus bas. Soulagé et excité, j’attrape les clés et les laisse tomber (l’absence d’interphone en aura niqué des mains) et retourne me coucher après avoir ouvert le verrou de la porte d’entrée.
Laurent entre, surpris sans plus de nous voir alités. De quoi parlons-nous? Plus aucun souvenir. Des mots fantômes sans doute, pour combler le silence que génère cette équation.
Il est assis dans le petit fauteuil sans accoudoirs, à un mètre de nous. Sophie est sur le dos entre lui et moi. J’ai une main sous les draps qui, discrètement, glisse le long de son corps en direction de son sexe. La tension est bien là, palpable. Elle se laisse faire docile mais reste étrangement passive, me mettant le doute.
Si Laurent ne semble s’être aperçu de rien, je le confronte quand je rencontre la culotte de Sophie et que je m’exclame : «t’as gardé ta culotte ma chérie ?» Pas très subtil j’en conviens.
Je me revois tirer dessus, tenter de l’arracher, la sentir craquer sans céder. Je guette leurs réactions, mais rien ne s’emballe. Pire ! Laurent semble embarrassé. Je me sens soudainement bien seul. Pourquoi ? Pourquoi restent-ils sur leur base ? Pourquoi Sophie ne me suit-elle pas ?
Peut-être est-ce tout simplement trop tôt, trop rapide, trop improvisé ? L’envie est là, partagée par nous trois. Elle nous taraude c’est certain, mais elle nous fige aussi. Comme le grand plongeoir d’une piscine. D’en bas il nous fascine et nous attire, mais d’en haut? C’est le vertige et l’appréhension. Il faut parfois un coup de main au sens propre et au figuré, pour franchir le pas.
Si ce soir-là, Laurent nous abandonne, il n’en reste pas moins présent dans nos esprits. Et comme l’huile sur le feu, il alimente notre fantasme.
Il fait nuit mais nous ne sommes pas plongés dans le noir. Les rideaux ouverts en grand, la lumière de la rue nous baigne dans une pénombre moelleuse à laquelle nos yeux s’adaptent rapidement. Une pénombre qui estompe. Juste assez clair pour distinguer et juste assez sombre pour le masque. Le masque qui libère.
Pendant que je caresse Sophie, je lui raconte une histoire à venir. Une histoire où elle est nue entre Laurent et moi. De ma main droite, j’illustre mes propos qui, je le constate, lui font de l’effet.
Comme je l’ai déjà dit, je n’ai jamais connu sa chatte autrement que mouillée, mais ce soir...
Une légère pression du majeur sur l’entrée de son vagin suffit pour recueillir un peu de sa cyprine que je remonte vers son clitoris, ouvrant au passage ses petites lèvres.
Elle laisse échapper un soupir et ouvre un peu plus ses jambes.
Je redescends mes doigts, et mon index encore sec se pose sur son périnée trempé. Je descends encore. Au passage sur son anus où je m’attarde un peu, je la sens se tendre en avant, en réclamer plus. Le message est clair mais je ne suis pas pressé.
D’abord mes doigts dans son vagin, sans douceur. Un peu brutal, comme un coup de vent violent sur de la braise qui vire aussitôt au rouge orangé. Puis, un dans l’anus. Plus doux, plus délicat, jouant de sa résistance.
Ensuite en même temps. L’index en haut et le majeur en bas. Ça c’est bon! J’adore lui faire. J’adore voir sur son visage se dessiner ce qu’elle ressent. Transfigurée, je la possède et elle se laisse faire, se tendant, complice.
Elle mouille tellement que je la double pénètre avec une grande facilité.
Je lui susurre à l’oreille mes visions pornographiques d’une orgie où elle serait la vedette. Deux bites, deux bouches, quatre mains. Elle, prise d’assaut sans aucun répit. Toujours pénétrée, léchée, caressée. A quatre pattes, sur le dos, les jambes ouvertes. Sa chatte offerte, comme en sacrifice, dans laquelle nous nous noyons corps et âmes, aspirés par sa profondeur.
Ses orifices brûlants et glissants me rendent dingues ! J’augmente la dose.
Je joins l’index et le majeur . Fais un autre couple de l’annulaire et l’auriculaire et m’enfonce à nouveau, profondément.
Ses yeux agrippés aux miens semblent me sonder autant qu’ils délivrent. Il y a de la surprise et de la détresse dans son regard mais aussi une excitation sourde qui la domine.
Mes doigts sont plantés jusqu’à la garde et je les sens se toucher à travers la membrane qui sépare le vagin de l’anus. Je bande comme un fou.
Le frottement de nos corps entre lesquels est coincée ma bite, va me faire jouir prématurément.
Je retire donc mes doigts et m’installe entre ses cuisses. Je plante ma queue qui glisse toute seule jusqu’au fond de son vagin. Un instant nous restons tendus, accrochés l’un un l’autre dans une rigidité partagée. Puis nos corps reprennent vie. Je la sens onduler à mon rythme. Je m’enfonce profondément et ressors presque complètement à chaque aller-retour. Son entre-jambe est trempé. Nos corps sont trempés.
Au dernier retour, je change d’objectif. Mon gland force son anus et je m’enfonce prudemment avec concentration. Je regarde son visage, guette son regard. Je la sens se détendre et accepter mon audace d’un baiser vorace.
Cette fille me rend dingue. Ses yeux me bouleversent. Sa chair est ma chair. Rien en elle ne me fait sentir pervers.
Je l’encule avec une déconcertante facilité. Je crois que c’était la première fois avec elle. Mes souvenirs de mes précédentes sodomies restent très flous. Tellement flous que parfois je doute de l’avoir fait avant.
Me délectant de son cul, je lui murmure des images salaces de double pénétration, d’orifices pistonnés en cadence. D’elle coincée entre nos deux corps et ne maîtrisant plus rien.
Dans un retour un peu fort, je sors de son cul et me retrouve à nouveau dans son vagin à l’aller suivant. La surprise nous fait tressaillir tous les deux. Je sens ses mains se crisper sur ma peau mais je continue dans cette voie. Pas longtemps. Quelques aller-retour, puis je m’engouffre à nouveau dans son cul. C’est comme si elle avait deux vagins tellement c’est facile.
Je joue tous les rôles masculins de mon histoire. Un coup je suis Laurent dans son anus. Un coup je suis moi dans son vagin. Et elle se laisse transporter à demi consciente, grisée par mon délire et la promesse qu’il sous-tend.
Je ne sais plus dans lequel de ses orifices j’ai joui. J’aimerais que ce soit dans son anus mais je n’en suis pas sûr. J’ai des souvenirs de jouissance qui m’échappent, supplantés par ce qui les engendrait.
La jouissance étant émotion trop vive, trop fugace, je me rappelle surtout de celle de l’autre. Une image incrustée que je chéris comme une récompense. Mais je ne me souviens que très rarement de la mienne.
Après cette soirée, un cap était passé. Mais un autre reste à franchir. Nous n’étions plus dans le pur fantasme. L’interdit et la possibilité de le transgresser bientôt, nous travaillaient au corps, boostaient notre désir et notre plaisir. Une évidence tangible qui ne pouvait plus nous faire reculer.
Pendant les jours qui suivirent, notre objectif s’affichait de plus en plus clairement vis-à-vis de Laurent. Mais jamais de façon explicite. Des sourires, des allusions, toujours le ton de la plaisanterie, et une tendance à nous retrouver un peu plus qu’à l’accoutumée, que tous les trois.
Le seul problème qui nous empêchait de basculer, était notre difficulté à trouver la bonne opportunité, le déclic parfait.
Et épris de nos certitudes, nous n’avions pas vu qu’en soit, ce problème était le signe que ce ne serait pas aussi facile que nous voulions le croire.
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