L'invitée (partie 2) - La deuxième nuit ou l'éveil des sens
Récit érotique écrit par Kamal_Cardinal [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 19-11-2018 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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L'invitée (partie 2) - La deuxième nuit ou l'éveil des sens
Je me suis réveillé de bonne heure ce matin là, la tête gorgée des images érotiques des songes générés par mon subconscient fécond et le sexe gorgé de sang palpitant entre mes jambes. Ca faisait longtemps que je ne m’étais pas réveillé avec une telle érection, je fume beaucoup de cigarettes ces temps-ci et j’ai remarqué que ça avait une mauvaise influence sur mes gaules matinales. Je me lève doucement pour ne pas réveiller ma moitié qui a rejoint la couche conjugale aux aurores et j’enfile une gandoura au cas où. Je n’ai pas envie de me retrouver dans la situation d’hier, en caleçon face à Saoussen, surtout qu’en fait de caleçon c’est un véritable chapiteau avec lequel je me promène ce matin. Je sors discrètement de la chambre et me rend dans la cuisine pour ma routine matinale : café et tartine beurrée. Une fois mon petit déjeuner préparé je mets le tout sur un plateau que j’emporte sur la table basse du salon et je m’assois sur le canapé après avoir été ouvrir en grand les volets pour permettre à la clarté du soleil d’illuminer la pièce. Et cette érection qui ne veut pas se calmer, elle est apparente même à travers le tissu ample de ma gandoura. J’allume la radio et commence à écouter les informations diffusées en boucle, rien de bien réjouissant comme d’habitude. Je ferme momentanément les yeux et laisse aller en arrière sur le coussin du canapé pour savourer la chaleur du liquide ambré qui coule de ma bouche vers mon estomac à travers ma gorge, une bonne matinée ne peut commencer sans un bon café pour moi, ça me réveille me donne la vitalité nécessaire pour affronter la canicule de mon bureau une journée de plus. En parlant de vitalité, il faudrait qu’il se calme l’autre en bas, au début c’était réjouissant de sentir fier dès potron-minet mais là ça devient long et, quoi que de taille tout ce qu’il y a de plus normale, encombrant. J’ouvre les yeux et aperçois immédiatement la silhouette de Saoussen entrer dans la salle. Elle a les yeux encore ensommeillés, à moitié clos et s’adresse à moi d’une voix rauque, presque rocailleuse.
- Sabah al kheir Kamal, tu as bien dormi ?
Et merde, et moi qui était là affalé sur le canap’ avec ma gandoura en toile de tente, c’est pas possible pourquoi elle est arrivée à ce moment là ? Je sens le sang immédiatement refluer de mon membre procréateur pour affluer à mon visage, il fait très chaud d’un coup. Je me réinstalle correctement à toute vitesse et note que la surprise a eu un effet radical sur mon priapisme, je ne bande plus, mais plus du tout.
- Sabah al nour Saoussen, oui oui j’ai bien dormi, mais …euh… et toi, qu’est-ce que tu fais déjà debout ? Vous vous êtes couchés tard hier.
Elle me gratifie d’un chaleureux sourire
- Ne t’en fais pas, je vais retourner dormir, j’avais juste un peu soif et je suis venu prendre un verre. Je dors encore à moitié de toute façon, tu sais qu’on a discuté jusqu’à 5 heures du matin hier.
Putain j’espère qu’elle est encore suffisamment endormie pour ne pas avoir remarqué ma gaule du matin au moment où elle est entrée. Bon, elle paraît vraiment bien éteinte, après tout ca ne lui fait même pas 2 heures de sommeil, et elle n’a pas l’air gênée par quoi que ce soit, je pense que je suis passé à travers ce fois-ci.
- Les verres sont dans le meuble là-bas, indique-je en lui montrant du doigt l’armoire qui trône près de la porte fenêtre.
Elle se dirige dans cette direction et je ne peux m’empêcher de m’attarder sur son passage. Elle ne porte plus sa robe couleur violette, probablement trop chaude en cette période de canicule, mais une fine étoffe jaune très légère la couvre du cou aux chevilles en passant par les bras. Elle a passé sur sa tête un voile noir très simple. Tandis qu’elle s’approche du meuble j’ai la surprise de constater que le tissu de sa robe, exposé à contre-jour au soleil, est beaucoup moins opaque qu’il n’y parait. Je peux deviner, plus que ça je peux même voir, ses jambes finement dessinées bouger et se croiser sous le froissement de son vêtement. Une seconde, deux peut-être, toute ensommeillée et sans-doute surprise par la chaleur du soleil sur son corps endormie, elle se fige face à la baie vitrée, puis ses bras se tendent vers le haut avant de redescendre sur les côtés, ses jambes s’arc-boutent et s’écartent légèrement tendant sur ses fesses inconscientes de mon regard appréciateur le tissu de sa robe. Elle gémit alors un mmmmmmh couvrant presque le babillage intempestif du journaliste monopolisant la parole à la radio. Cet étirement est un véritable régal pour mes yeux, comme si j’étais le spectateur exclusif d’un sensuel spectacle d’ombres chinoises. Car rien ne m’échappe de la grâce de son corps étiré à travers ce tissu si permissif, si intrusif. Sa taille fine qui ne demande qu’à être attrapée fermement à deux mains pour la caler contre mon bassin, le lourd balottement de sa poitrine qui est montée puis descendue et que j’ai à peine pu apercevoir car elle me tourne presque complètement le dos, ses fesses rebondies inconsciemment tendues vers l’arrière par le mouvement de ses jambes et qui, en se plaquant contre le tissu tendu, y impriment leur galbe parfait ainsi que les traits d’une grossière culotte portée pour dormir, enfin ses jambes comme sculptées par un grand maître dont le léger écart me permet de voir le point de rencontre et d’imaginer le délice qu’il renferme. Tout ce corps, clairement apparent sous le tissu illuminé de la robe, sagement offert à la chaleur du soleil est un véritable appel à l’extase, je me prends à m’imaginer la rejoindre, passer mes bras autour de sa taille et les laisser glisser tout contre son corps, tandis que ma bite profiterait du repos confortable que semble promettre son large et ferme arrière train. Mes mains qui remontent doucement vers ses seins pour d’abord les malaxer puis m’attarder sur ses tétons érigés par le plaisir. Elle me demande ce que je fais, mais n’esquisse aucun geste pour se dérober, bien au contraire je peux sentir son corps bouger en harmonie sur le mien et son souffle s’accélérer. Et le moment de grâce s’achève aussi vite qu’il a commencé, elle termine son étirement et att**** l’un des verres disposés sur l’armoire.
Et voilà, ma gaule est revenue, c’est incroyable tout ce à quoi on peut penser en moins d’une seconde, et comment cette seconde peut avoir un effet radical sur la virilité. Si la surprise m’avait fait rabattre pavillon quelques secondes plus tôt, mes dernières pensées ont rendu toute son arrogance à mon sexe et je me hâte de le coincer sous l’élastique de mon caleçon avant qu’elle ne se retourne, technique de sioux que j’utilisais depuis mon adolescence en jogging et ses érections intempestives. Saoussen passe à nouveau devant moi, innocent, et me souhaite une bonne journée en sortant de la pièce. Je l’entends qui va dans la cuisine, fait couler l’eau dans son verre puis retourne dans sa chambre et ferme la porte. Et merde, je pars complètement en couilles là. C’est la meilleure amie de ma femme et elle s’est juste étirée deux secondes devant moi, ça a suffit à me foutre une gaule monumentale. Il faut vraiment que je me calme avec mes fantasmes parce que sinon la semaine à venir va être très longue. Allez je repars sur de meilleurs bases et m’envoie une rapide douche froide pour calmer mes ardeurs et me débarrasser de ma transpiration nocturne, habillage, chaussage et c’est parti pour une belle journée de productivité.
Métro, boulot, pause café (tiens sympa la jupe de Clara de la compta, ca fait à la fois distingué et excitant), boulot, pause repas (ah le plaisir des sandwichs mangés en été au parc à midi et la folle valse des femmes qui s’allongent sur l’herbe, se lèvent, croisent et décroisent les jambes), boulot (faut vraiment qu’elle arrête de mettre des hauts aussi décolleté la stagiaire, j’ai du mal à ne pas loucher dessus dès qu’elle passe dans le bureau), métro (cette petite beurette en hijab mais habillée serré, ce qui est un concept assez antithétique je trouve, me rappelle immédiatement Saoussen et je sens que ma bite recommence à faire des saltos sous mon pantalon), et me voilà de retour à la maison. Cette journée ne m’a absolument pas calmé, bien au contraire, j’ai l’impression qu’on m’a injecté des phéromones en intraveineuse et je n’arrive pas à penser à autre chose qu’au cul de Saoussen fièrement tendu et moulé par sa robe jaune. J’ouvre la porte.
- Salut Omri, déjà de retour ? me lance gaiement Hanane, agréablement surprise de me voir rentrer si tôt.
- Oui, je sais pas ce que j’ai aujourd’hui, c’est impossible de se concentrer sur le boulot. Ca doit être à cause de la chaleur ou je sais pas, mais j’ai absolument rien foutu de la journée. Donc j’ai préféré rentrer pour profiter de ma petite famille.
- Ca c’est mon mari préféré, me répond ma femme en se collant à moi et m’embrassant à pleine bouche, tu devrais te sentir inutile plus souvent.
La pression de son corps sur le mien réveille instantanément la bête (à peine) endormie et elle me lance un regard en coin à la fois amusé et coquin en sentant mon membre se dresser tout contre elle.
- Mmmh on dirait que quelqu’un a envie de s’amuser ce soir, à tout à l’heure alors, me murmure-t-elle avant de reprendre une tonalité normale. Les enfants veulent te voir, hier tu n’as pas joué avec eux et tu ne leur as pas raconté d’histoires, ils te réclament depuis cet après-midi. Moi je vais aller cuisiner avec Saoussen.
- Salut Saoussen ! Je crie en direction de la cuisine où je suppose que sa copine attend Hanane.
- Salut Kamal ! La réponse vient du salon, sur ma droite, où Saoussen est assise sur le canapé, les jambes repliées sous elle, d’où elle me gratifie d’un sourire à pleines dents et d’un charmant geste de la main.
Ok, donc elle n’a pas pu manquer l’embrassade avec ma femme et, même si elle n’a rien entendu de ce que Hanane m’a dit, les regards échangés et le sourire était assez éloquent pour comprendre qu’il y avait du sexe dans l’air entre mon épouse et moi. En soi, me direz vous, rien que de très normal dans un couple, et c’est vrai, mais je ne me suis jamais senti à l’aise à exposer mes élans affectueux devant autrui, et à raison de plus devant l’amie voilée de ma femme aux courbes si parfaites.
Je sors dehors et vais jouer au parc avec les enfants, ça me permet de réellement penser à autre chose et bien vite j’oublie tous mes fantasmes d’infidélité devant la mauvaise foi éhontée de ma fille de ans qui prétend m’avoir vu bouger au 1 2 3 soleil quand elle a eu fini de compter, alors que non, pas du tout mademoiselle ! De retour à la maison, nous partageons un repas très convivial Hanane, Saoussen, les enfants et moi. Depuis qu’elle vient régulièrement à la maison, nous avons tous établi de très bonnes relations avec elle et, si je ne la qualifierai pas d’amie, j’apprécie toujours ces soirées avec elle, on y discute fort et on s’y amuse beaucoup. Le repas finit, je vais m’occuper du brossage de dents et du coucher des petits. Une fois tous les feux éteints et l’histoire tant attendue racontée, je reviens dans le salon pour y trouver une Saoussen en train de débarrasser la table tandis que ma douce moitié est endormie allongée sur le canapé, un filet de bave coulant de l’encoignure de ses lèvres pour se répandre sur le cuir du mobilier.
- Elle est épuisée, me lance Saoussen en riant tandis qu’elle passe tout près de moi une pile de verres sales à la main, on n’a pas arrêté aujourd’hui. On a passé notre journée à marcher sous le soleil pour profiter de Paris. La pauvre, elle n’a pas supporté. Moi ça va j’ai l’habitude, je vais courir à la salle de sport près de chez moi et il fait toujours super chaud làbas. Tu imagines le soleil d’Algérie qui tape sur un toit de tôle et moi en dessous en train de courir. Je te raconte pas. Et avec le hijab en plus. Mais bon au moins il y a beaucoup d’horaires réservés aux filles donc je peux y aller régulièrement.
Je comprends mieux comment elle fait pour entretenir son magnifique corps, courir sur un tapis en Algérie et sans la clim’, faut un vrai mental de spartiate pour ça, elle a une sacré résistance en fait la pharmacienne.
- Oui je vais la réveiller et l’emmener dormir, lui dis-je, pendant ce temps toi arrête de débarrasser, je m’en occuperai après.
- Oui oui, me répond-elle rapidement sans sembler réellement accorder le moindre crédit à ma dernière injonction.
Je réveille alors ma douce et l’accompagne dans notre chambre où elle se rendort aussitôt. Avec ses yeux se refermèrent également tous les espoirs de concupiscence charnelle qu’elle m’avait promis quelques heures plus tôt. Je suis encore bon pour me coucher broucouille, comme on dit dans le bouchonnois.
A mon retour dans le salon la table est débarrassée de ses couverts et de ses miettes, toutes les chaises sont impeccablement rangées en dessous et j’entends l’eau qui coule depuis la cuisine. Je m’y rends alors et y trouve Saoussen affairée à s’échiner à enlever le fromage fondu qui adhère entre les dents d’une fourchette d’enfant.
- T’abuses Saoussen, lui dis-je dans un sourire, je t’avais dit de laisser tout ça et en même pas 5 minutes j’ai l’impression que Mr Propre a désinfecter le salon et est en train de laver la vaisselle.
- Donc pour toi je ressemble à un grand chauve super musclé et un peu mrawa sur les bords ? me demande t’elle tout à continuant à s’acharner sur le couvert souillé.
- Non pas du tout, je ris en lui répondant, au contraire même je vois bien que tu es une femme, mais laisse cette vaisselle et fais autre chose, je m’en occupe.
« Je vois bien que tu es une femme », mais c’est quoi cette vieille phrase toute pourrie. Pourquoi je dis ça à l’amie de ma femme ? Je suis complètement con ou quoi ? J’espère qu’elle va mal l’interpréter, parce que si elle l’interprète de la manière dont je le pensais en le disant elle va se dire que je lui fais du rentre dedans. Putain, mais j’en ai marre de n’avoir que des moment gênants avec elle depuis hier soir.
Elle me regarde en coin et me réponds :
- Ne t’inquiète pas, vu qu’effectivement je suis une femme, la vaisselle ça me connait. Je continue un peu et dès que tout est propre j’arrête.
- Ah bon, tu me fais le coup des femmes et de la vaisselle, ça marche pas ici madame, en plus c’est quoi cette sale feinte « quand j’aurai fini de faire la vaisselle j’arrêterai de faire la vaisselle » ? Tu me prends pour un débile profond ou quoi ? Non non tu arrête tout de suite, allez !
Tout en souriant je m’approche d’elle et tente de lui ôter la fourchette des mains sous l’eau qui coule. Elle tente de l’enlever mais elle n’est pas assez rapide et, afin de récupérer le couvert, je pose mes deux mains fermement sur les siennes et les écarte avec force pour m’emparer de l’objet de mes convoitises. Elle lutte quelques instants puis je sens ses mains abandonner le combat et battre en retraite précipitamment en me laissant l’unique détenteur du trophée que représente cette fourchette d’enfant.
- C’est bon j’arrête, tu as gagné, me dit elle rapidement et d’une voix plus hachée que d’habitude.
Je me rends alors compte de la portée de mon geste. Bien qu’étant très familier avec elle et ayant partagé beaucoup de bons moments je ne l’avais jamais touchée. Et c’était normal, c’était logique, pourquoi je l’aurai touché, on pouvait très bien s’entendre à merveille sans pour autant développer une proximité physique. Sa pudeur lui imposait des limites strictes, limites que, pour partager la même compréhension culturelle qu’elle, je n’avais eu aucun mal à assimiler ni à respecter. Ca ne me dérangeait pas de toucher une fille ni de lui faire la bise, mais si la fille en question préfère éviter tout contact ça ne me gène pas non plus, c’est comme ça. Mais là, pris dans notre petit jeu de qui aurait le dernier mot je me suis oublié et j’ai outrepassé une limite. Un contact physique si anodin pour les uns peut avoir une toute autre portée pour les autres et je comprends tout à fait qu’elle ai retiré ses mains pour éviter de prolonger le contact. Ses mains qui, me dis-je inopinément, toutes entremêlés, ensavonnées et trempées de l’eau de la vaisselle qu’elles étaient, se sont révélées surprenamment douces sous mes doigts rendus rugueux par le lancer et la réception de balle au handball. Cette sensation de ma peau sur sa peau, de mes doigts en lutte contre les siens, même un bref moment, m’avait finalement plutôt marqué moi aussi. Comme quoi, ce n’est pas le geste en temps que tel qui compte, quoi de plus anodin que de toucher une main, mais la personne avec qui on fait ce geste et la portée qu’il peut alors prendre.
- De toute façon on a un lave vaisselle pour ça, t’as raison de laisser tomber, lui disje pour clôturer le sujet. Allez, je m’en occupe et toi t’as qu’à aller regarder la télé dans le salon.
- Très bien, me répond-elle en relevant les yeux vers moi, je t’attends là-bas alors.
Elle semble avoir repris toute son assurance et ne manifeste aucune gêne à mon égard. Après tout, me dis-je, ce n’est pas si grave finalement, ça doit quand même lui arriver régulièrement qu’un homme la touche par accident ou sans y penser. Il ne faut pas non plus que je tombe dans l’excès inverse et que j’accorde une trop grande gravité à ce qui ne relève que du détail. Je m’affaire donc à remplir et lancer le lave-vaisselle, puis m’empare de quelques grappes de raisin, les lave à grande eau et dépose au fond d’une corbeille à fruits que j’emporte avec moi dans le salon.
Elle est sagement assise dans le noir face à la télévision, regarde une énième rediffusion d’Esprits Criminels, tout en jouant machinalement avec un coussin qu’elle a posé sur ses genoux. A mon entrée elle tourne le regard vers moi et m’adresse un sourire de bienvenue avant de focaliser son attention sur les fruits qui m’accompagnent. Je m’installe également devant le poste et dépose la coupe de raisin sur la table basse entre nous deux.
- Mmmh des raisins, c’est mon fruit préféré tu sais, il n’y a rien de meilleur quand il fait chaud.
- Je sais, tu en fais tout un plat chaque année, c’est pour ça que cette fois j’ai anticipé et j’en ai acheté avant ton arrivée, répond-je.
-Ahah, alors malgré les apparences tu fais attention à ce que je dis, je ne l’aurai pas parié tu sais, me fait-elle remarquer d’un air narquois.
Tout en nous envoyant régulièrement ce genre de petites piques sans méchanceté, nous poursuivons notre discussion sans plus accorder d’intérêt aucun aux enquêtes des profilers américains. Nous discutons de tout et de rien, la famille, le travail, ce que nous avons fait depuis l’année dernière, ses vacances. Tandis que je lui fais gentiment remarquer qu’elle m’a bousillé ma femme pour la soirée avec ses promenades à rallonge et que ce n’est pas très sympa pour moi elle me rétorque d’une voix minaudante et avec un petit sourire en coin que je ne lui avais jamais vu.
- Ah oui je suis vraiment désolée, j’ai l’impression que j’ai chamboulé ton programme de la soirée. J’essaierai de me faire pardonner en étant de la meilleure compagnie possible. Miskine le petit Kamal qui se retrouve à devoir passer la soirée seul avec Saoussen.
Se disant elle pouffe d’un petit rire charmant auquel je ne peux m’empêcher de participer. Mais quand même, elle n’est pas stupide, en nous voyant Hanane et moi tout à l’heure elle a bien du comprendre qu’il y avait une partie de jambes en l’air qui s’annonçait. Je commence à la trouver un peu moins innocente ma pharmacienne, certes ce n’est qu’une allusion dissimulée et faite sur le ton de la plaisanterie mais ce que j’entends c’est clairement « Tu ne peux pas baiser ta femme ce soir ? C’est pas grave je suis là moi ! ». Alors oui je sais, je me monte facilement la tête mais quand même, nos échanges de regards ont tendance à se prolonger pendant que nous parlons et ni l’un ni l’autre ne semble décidé à détourner les yeux. Elle continue à piocher dans la grappe de raisin de ses fines mains manucurées et à en gober les grains un par un, faisant de ses lèvres le sensuel passage au fond duquel les grains finiront croqués, mâchés. Pourtant il n’y a rien d’explicitement érotique dans la manière dont elle les mange, mais c’est toute son attitude qui tend à me déstabiliser. Elle s’est assise face à moi, les jambes croisées sur le canapé, légèrement avachie sur le coussin qui lui soutient le dos, et tout en grappillant les fruits d’une main, elle s’amuse à entortiller autour de ses doigts l’un des volants de son voile. Par moment, un grain trop juteux laisse couler une goutte à travers la cloison de ses lèvres et commence à couler vers son menton, mais il est immanquablement rattrapé par l’un de ses doigts qui l’essuie vivement et qu’elle ramène ensuite vers sa bouche pour ne rien perdre du nectar. Bien évidemment on n’est pas dans un film porno, il ne faut pas s’imaginer qu’elle est face à moi, les yeux dans les yeux, à sucer langoureusement et suggestivement ses doigts tout en poussant des gémissements de plaisir, non, loin de là, elle fait cela de manière naturelle, sans même avoir l’air d’y penser ou d’y accorder un intérêt quelconque. Mais quoi qu’il en soit je ne peux m’empêcher de l’imaginer approcher sa bouche de mon sexe comme de ses doigts, sentir son souffle chaud se répandre dessus, puis le prendre doucement, délicatement, sensuellement entre ses lèvres charnues, tout en me regardant dans les yeux. Et commencer un mouvement de vas et vient avec sa tête pendant que ma bite est au chaud dans l’antre de sa gorge. Qu’elle l’en retire par moment pour la frotter contre ses joues, ses lèvres, qu’elle la lèche du bout de sa langue experte, qu’elle la titille, la cajole, la caresse, qu’en même temps elle fasse monter et descendre sa main le long de ma tige jusqu’à l’explosion finale et que, comme pour les gouttes de jus, elle soit vigilante à ne perdre aucune goutte de mon sperme, qu’elle les ramasse du bout des doigts sur son visage et son hijab inondés et qu’elle les aspire avec la même délectation.
Ah ouais, je commence vraiment à être à l’étroit dans mon pantalon moi à force de penser à toutes ces conneries. Heureusement que mon jean est épais, au moins il dissimule parfaitement le barreau qui grandit entre mes jambes. Quand je pense que je suis en train de m’exciter comme un adolescent sur la meilleure amie de ma femme, femme qui dort du sommeil du juste dans une chambre à côté. En plus, rien dans l’attitude de Saoussen ne me porte à croire qu’elle est dans la même disposition d’esprit que moi, elle semble juste être heureuse de discuter de tout et de rien avec quelqu’un qu’elle apprécie. Heureusement que la lumière n’est pas allumée, ça me permet au moins d’éviter d’afficher mon regard probablement explicite et très assurément vadrouilleur aux yeux de mon interlocutrice. Plus la soirée passe et plus elle a tendance à se laisser aller sur le canapé, elle est à présent dans une position intermédiaire entre assise et allongée, ses jambes dépliées moulées par le tissu qui la d****. Cette posture me permet de laisser glisser mon regard sur son anatomie, ce qui ne contribue pas à calmer mes ardeurs. Sa poitrine, de taille moyenne semble défier les lois de la gravité et forme comme deux collines inaltérables sous sa robe, elle semble ferme et ne s’avachit pas, ce qui offre un contraste délicieux avec le plat de son ventre. Notre conversation finit par s’orienter sur sa situation amoureuse, qu’elle soit encore célibataire me laisse perplexe.
- Tu sais, m’explique-t-elle posément, en Algérie ce n’est pas simple pour une femme de mon âge de ne pas être mariée, ma famille me met beaucoup de pression à ce sujet mais je voulais d’abord mener mes études à bien et me stabiliser professionnellement avant de m’engager dans quelque chose. Comme ça même si ça se passe mal je pourrais retomber sur mes pattes après.
- Je te comprends, mais quand même ça ne doit pas être simple à vivre le célibat depuis si longtemps. Tu n’en as pas marre ?
- Qui a dit que j’étais célibataire Kamal ?
Sa réponse fuse et me prends par surprise, elle m’a dit cela d’une voix amusée, comme si elle s’étonnait de ma naïveté. Alors Saoussen serait en couple ? Je ne l’aurais pas imaginé. Pour moi elle était cette fille sage qui s’est donné une ligne directrice, ligne matérialisée par son port du voile qui implique une certaine pratique et certaines convictions religieuses, et je ne l’imaginais pas s’impliquer dans une relation avec un homme en dehors des liens du mariage.
- Tu as quelqu’un, fis-je réellement surpris, c’est une bonne nouvelle, je ne savais pas et je ne t’imaginais pas en couple.
- Ch3el chaatar ya Kamal, me répondit-elle en riant franchement, je suis une femme au cas où tu ne l’aurais pas remarqué, et j’ai bientôt 30 ans, tu crois vraiment que je n’essaie pas de trouver quelqu’un ?
En disant « je suis une femme » elle s’était, par réflexe, légèrement redressée sur son séant et avait gonflé le torse d’un air orgueilleux. Elle se tenait donc fièrement devant moi, la poitrine pointée dans ma direction et un regard bravache dans les yeux comme pour me défier de remettre en cause sa féminité. En la regardant je ne remettais rien de tout cela en cause, bien au contraire.
- Bon en réalité, me révèle-t-elle, c’est juste que je parle régulièrement avec un homme au téléphone, il est un peu plus vieux que moi et il a l’air gentil. En plus il a une bonne situation, ce qui ne gâche rien. On ne s’est vus que deux fois en réalité, mais on s’entend bien, il me plaît beaucoup. Ca fait un an qu’on discute et il parle d’aller voir mes parents pour demander ma main.
En me dévoilant cette information très personnelle de son jardin secret je constate à quel point nos relations sont franches, ce n’est pas le genre de chose qu’elle doit raconter à beaucoup de monde. Elle continue un peu à me parler de lui et de ses sentiments et, ce faisant, sa physionomie passe de la femme fière et intraitable qu’elle m’avait présentée avant à celle plus douce et vulnérable de la femme amoureuse. Eh bien il en aura de la chance le bonhomme de se marier avec elle, il pourra profiter de son corps de déesse tous les soirs.
- Je suis content pour toi, ça me fait plaisir et je suis sûr que tu sauras rendre cet homme heureux. Il a de la chance d’être tombé sur toi.
Elle marque un temps d’arrêt avant de me répondre et, tout en reprenant le même sourire en coin que je lui ai déjà vu arborer, me dit :
- Je suis sure que je saurais rendre un homme TRES heureux même, je n’ai aucun doute là-dessus.
Elle ne m’avait pas lâché du regard en me disant tout cela et à la manière dont elle l’a dit il était évident qu’elle avait appuyé sur l’allusion sexuelle à dessein, comme pour me provoquer, moi, le mari de sa meilleure amie.
- Bon Kamal, il est tard et je suis fatiguée, enchaîne-t-elle aussitôt, je vais aller me coucher, bonne nuit et fait de beaux rêves.
Et elle se lève sans me laisser le temps de répondre, m’accorde un sourire, quitte la pièce puis j’entends la porte de sa chambre qui se referme. Je reste alors seul, dans le noir, sur le canapé, avec mon sexe tendu à faire mal dans le pantalon et des idées libertines à foison dans la tête. Je suis bien conscient qu’elle s’est amusée à jouer avec le feu lors de sa dernière phrase, mais au fond de moi je ne sais que ce n’est qu’un jeu, une petite provocation qu’elle n’a pas du tout l’intention d’assumer. Je pense d’ailleurs que c’est pour cela qu’elle est partie précipitamment, elle s’est rendue compte qu’elle s’était aventurée sur une pente glissante et ne voulait pas tenter le diable.
Je me lève alors pour fermer la porte du salon, sachant pertinement
que je ne risque pas d’être dérangé, Hanane dort profondément et Saoussen n’avait pas l’air de vouloir revenir. Il faut absolument que je me libère de toute cette tension. J’allume donc mon ordinateur, lance mon navigateur internet en mode navigation privée, et me rend sur un site porno pour y trouver mon bonheur. J’opte cette fois-ci pour les catégories « beurette » et « hijab » dans ma recherche, ce qui n’a jamais été une habitude chez moi mais qui, dans le cas présent accompagne parfaitement mon fantasme sur Saoussen. Je m’assoie confortablement et ouvre ma braguette.
Une fois mon affaire terminée, et après avoir regardé deux épisodes courts d’une série humoristique, je me suis couché tôt la veille donc je n’ai pas immédiatement sommeil, je décide d’aller me coucher. En sortant de la salle et en empruntant le couloir menant aux toilettes je dois passer devant la chambre dans laquelle notre invitée est installée. Etant donné qu’il est tard et que je ne vais réveiller personne, j’avais pris garde à ne pas allumer la lumière et à marcher le plus silencieusement possible. La maison est donc plongée dans un silence absolu, silence toutefois troublé par de légers bruits venant de la chambre de Saoussen, des bruits qu’il m’est bien difficile d’ignorer. Curieux je me rapproche de sa porte close et tend l’oreille, ce sont bien des gémissements de plaisir que j’entends. Ma belle pharmacienne est donc en train de se masturber dans l’isolement que lui offre sa chambre, tout comme moi dans le salon quelques minutes auparavant. A présent, en me concentrant, je perçois distinctement le halètement de son souffle rendu rauque par le plaisir, ses légers gémissements se fond de plus en plus profonds et fréquents, j’ai comme l’impression qu’elle doit accélérer la cadence de ses doigts sur son sexe. Ainsi donc je n’avais pas été le seul à trouver cette soirée tellement excitante, et je n’avais pas été dupe du jeu de flirt que Saoussen avait entamé avec moi. Je l’entend maintenant qui commence à murmurer des choses, sa voix est chaude, pleine, sensuelle, elle semble en être arrivée à un point où elle a besoin de plus que le simple contact de sa main, elle a besoin d’extérioriser son excitation et son plaisir, de le vocaliser.
- Ouiiii, mmmmmmhhh, c’est bon bébé, zid zid zid mmmmmmh.
Sa voix me fait un effet immédiat, même si je viens juste de me vider ma bite reprend immédiatement de sa superbe et se dresse à nouveau dans mon caleçon. Je l’imagine à présent à demi nue sur son lit, les yeux clos, la tête renversée en arrière, une main s’activement sur l’un de ses seins, en torturant le téton, le tirant puis le caressant, l’autre glissée dans sa culotte faisant jouer ses doigts entre son clitoris et l’intérieur de ses lèvres humides, inondées de mouille. Je me demande si elle avait déjà commencé à mouiller pendant notre discussion, tout comme moi je bandais, ou si c’est l’excitation de la masturbation qui lui a fait cet effet. J’ai envie de croire que pendant que nous bavardions gentiment dans le canapé elle sentait cette chaleur se répandre dans son bas ventre et répandre sur ses dessous la moite et chaude sécrétion de sa cyprine.
- Nikni ya omri, nikni fort… fooort… oui hagda… Ana 9habtek mon chéri…. Mmmmmmm ch3el bnin zebek… mmmmhh oui ouuiiii….
Elle commence vraiment à se lâcher, l’entendre dire toutes ces obscénités en arabe a pour effet de m’exciter de plus en plus, elle cache bien son jeu la pharmacienne, derrière son attitude sage et son voile pudique on dirait que se cache une véritable assoiffée de sexe. Le contraste entre sa manière de parler français, toujours impeccable et sans la moindre vulgarité, et les termes qu’elle utilise en arabe est saisissant, elle se lâche et endosse le rôle de la salope, de la pute qui se fait baiser et qui en demande plus et plus encore. Je ne peux pas m’empêcher de ressortir ma bite de mon pantalon et de recommencer à me branler, debout dans l’obscur couloir, derrière la porte fermée de la meilleure amie de ma femme. Ma main commence à faire des va et vient au rythme de la respiration et des gémissements de la belle épanouie, je ferme les yeux pour l’imaginer dans ce lit, dans mon fantasme elle est entièrement nue en dehors de sa culotte et son hijab. Elle l’a conservé et cela donne un aspect tabou très troublant et électrisant au film que je me fais. De l’autre côté de la porte le rythme accélère et il me semble même entendre distinctement le bruit humide de ses doigts entrant et sortant de sa chatte trempée, pour que cela parvienne à mes oreilles c’est qu’elle doit être particulièrement beaucoup mouillée, on dirait que notre soirée l’a vraiment beaucoup excitée. Je me demande à quoi elle pense tandis qu’elle se donne du plaisir. Peut-être imagine-t-elle que je l’ai rejoint dans sa chambre et que ce ne sont pas ses doigts mais bien mon sexe qui est actuellement en elle, fouillant son intimité et faisant exploser son plaisir. Je pense un moment à ouvrir la porte, faire irruption dans sa chambre et la prendre immédiatement, sauvagement, la faire gémir, la faire couiner, la faire transpirer, la faire jouir finalement. Mais non. Malgré tous mes fantasmes, toutes les tentations, je ne peux me résoudre à franchir le pas, je suis un homme marié, j’ai toujours été fidèle à ma femme et je ne peux me résoudre à la trahir, surtout avec sa meilleure amie. C’est probablement la décision la plus difficile que j’ai eu à prendre de toute ma vie mais je décide de rester de mon côté de la porte, d’en rester à l’état du voyeur qui se branle.
- Anh.. anh…. ntnak a3lik bébé mmmhhhhhhhhhhhh… je suis ta mmmmmmhhhh salope, ta 9hba ya chikouri, 3ateni zebek, enta lchikour… enta lchikour oua ana l9ahba… mmmmhh fort fort. Dirli wesh t7eb, nikni aktar, mmmhh… aaaannh… plus fort…. Plus fort…. Hagda… mmmmmhhh oui oui…ouiii… aaaanhh
De son côté il est évident qu’elle n’est pas en train de se poser les mêmes questions éthiques que moi, et l’entendre prendre son plaisir, se qualifier de salope, de pute, suffit à me faire oublier mes pensées, je reprends mon activité manuelle et commence à accélérer car je l’entends également qui commence à arriver à son paroxysme.
- Oh oui c’est bon.. c’est tellement bon… bnine… Tniki mleh… annhh…nhebek.. zid ….ziid.. ziiiiiiiii…. Aannh aannh mmmh mmmmmmmmmmmmmhhhhh.
Son dernier gémissement, comme tendu, retenu, se prolonge quelques instants, et puis plus rien. Elle a terminé. Elle s’est fait jouir là, à quelques mètres de moi, d’en tourner la poignéeir pour la trouver nue, allongée sur son lit, abandonnée et savourant le plaisir qu’elle vient de se donner, le corps offert à mes fantasmes, à mes yeux, à mes mains, à ma bouche, à mon sexe. En même temps qu’elle jouissait j’ai éjaculé, plusieurs longues trainées de sperme que j’ai nettoyé avec le mouchoir que j’avais gardé en main de la fois précédente et que je m’apprêtais à jeter aux toilettes. Elle m’avait excité comme je ne l’avais jamais été. Le contraste entre son côté prude et son côté salope débridée était si grand.
Après quelques secondes je me décide à entrer dans les toilettes qui jouxtent sa chambre. Je ne fais aucun effort pour dissimuler ma présence, au contraire j’ouvre la porte bruyamment, urine puis tire la chasse d’eau. Après avoir fermé la porte des toilettes derrière moi j’allume la porte du couloir et me rends dans la salle de bain pour me laver les mains. Je me dirige ensuite vers ma chambre pour me coucher. Je veux qu’elle sache que je l’ai entendu se toucher, que ses gémissements les plus intimes je les connais désormais. Elle a voulu jouer à m’allumer tout en faisant la sainte nitouche ce soir, à partir de maintenant nous allons être deux à jouer à ce petit jeu. Je veux qu’elle se sente honteuse d’avoir été percée à jour, que je sache qu’elle n’est pas que la gentille copine de ma femme toute digne dans sa pudeur mais qu’elle est aussi assoiffée de sexe. J’espère que ça la gênera, j’espère que ça l’excitera, je sais qu’elle ne pourra plus me regarder comme auparavant, ni même me parler sans penser que je l’ai entendue gémir, soupirer, parler tellement crument et finalement jouir, se donner du plaisir. Je me couche le sourire aux lèvres en attendant le lendemain avec impatience, ce n’est pas parce que je ne compte pas tromper ma femme que je n’ai pas le droit de m’amuser un peu avec mes fantasmes et la salope qui habite chez nous cette semaine.
- Sabah al kheir Kamal, tu as bien dormi ?
Et merde, et moi qui était là affalé sur le canap’ avec ma gandoura en toile de tente, c’est pas possible pourquoi elle est arrivée à ce moment là ? Je sens le sang immédiatement refluer de mon membre procréateur pour affluer à mon visage, il fait très chaud d’un coup. Je me réinstalle correctement à toute vitesse et note que la surprise a eu un effet radical sur mon priapisme, je ne bande plus, mais plus du tout.
- Sabah al nour Saoussen, oui oui j’ai bien dormi, mais …euh… et toi, qu’est-ce que tu fais déjà debout ? Vous vous êtes couchés tard hier.
Elle me gratifie d’un chaleureux sourire
- Ne t’en fais pas, je vais retourner dormir, j’avais juste un peu soif et je suis venu prendre un verre. Je dors encore à moitié de toute façon, tu sais qu’on a discuté jusqu’à 5 heures du matin hier.
Putain j’espère qu’elle est encore suffisamment endormie pour ne pas avoir remarqué ma gaule du matin au moment où elle est entrée. Bon, elle paraît vraiment bien éteinte, après tout ca ne lui fait même pas 2 heures de sommeil, et elle n’a pas l’air gênée par quoi que ce soit, je pense que je suis passé à travers ce fois-ci.
- Les verres sont dans le meuble là-bas, indique-je en lui montrant du doigt l’armoire qui trône près de la porte fenêtre.
Elle se dirige dans cette direction et je ne peux m’empêcher de m’attarder sur son passage. Elle ne porte plus sa robe couleur violette, probablement trop chaude en cette période de canicule, mais une fine étoffe jaune très légère la couvre du cou aux chevilles en passant par les bras. Elle a passé sur sa tête un voile noir très simple. Tandis qu’elle s’approche du meuble j’ai la surprise de constater que le tissu de sa robe, exposé à contre-jour au soleil, est beaucoup moins opaque qu’il n’y parait. Je peux deviner, plus que ça je peux même voir, ses jambes finement dessinées bouger et se croiser sous le froissement de son vêtement. Une seconde, deux peut-être, toute ensommeillée et sans-doute surprise par la chaleur du soleil sur son corps endormie, elle se fige face à la baie vitrée, puis ses bras se tendent vers le haut avant de redescendre sur les côtés, ses jambes s’arc-boutent et s’écartent légèrement tendant sur ses fesses inconscientes de mon regard appréciateur le tissu de sa robe. Elle gémit alors un mmmmmmh couvrant presque le babillage intempestif du journaliste monopolisant la parole à la radio. Cet étirement est un véritable régal pour mes yeux, comme si j’étais le spectateur exclusif d’un sensuel spectacle d’ombres chinoises. Car rien ne m’échappe de la grâce de son corps étiré à travers ce tissu si permissif, si intrusif. Sa taille fine qui ne demande qu’à être attrapée fermement à deux mains pour la caler contre mon bassin, le lourd balottement de sa poitrine qui est montée puis descendue et que j’ai à peine pu apercevoir car elle me tourne presque complètement le dos, ses fesses rebondies inconsciemment tendues vers l’arrière par le mouvement de ses jambes et qui, en se plaquant contre le tissu tendu, y impriment leur galbe parfait ainsi que les traits d’une grossière culotte portée pour dormir, enfin ses jambes comme sculptées par un grand maître dont le léger écart me permet de voir le point de rencontre et d’imaginer le délice qu’il renferme. Tout ce corps, clairement apparent sous le tissu illuminé de la robe, sagement offert à la chaleur du soleil est un véritable appel à l’extase, je me prends à m’imaginer la rejoindre, passer mes bras autour de sa taille et les laisser glisser tout contre son corps, tandis que ma bite profiterait du repos confortable que semble promettre son large et ferme arrière train. Mes mains qui remontent doucement vers ses seins pour d’abord les malaxer puis m’attarder sur ses tétons érigés par le plaisir. Elle me demande ce que je fais, mais n’esquisse aucun geste pour se dérober, bien au contraire je peux sentir son corps bouger en harmonie sur le mien et son souffle s’accélérer. Et le moment de grâce s’achève aussi vite qu’il a commencé, elle termine son étirement et att**** l’un des verres disposés sur l’armoire.
Et voilà, ma gaule est revenue, c’est incroyable tout ce à quoi on peut penser en moins d’une seconde, et comment cette seconde peut avoir un effet radical sur la virilité. Si la surprise m’avait fait rabattre pavillon quelques secondes plus tôt, mes dernières pensées ont rendu toute son arrogance à mon sexe et je me hâte de le coincer sous l’élastique de mon caleçon avant qu’elle ne se retourne, technique de sioux que j’utilisais depuis mon adolescence en jogging et ses érections intempestives. Saoussen passe à nouveau devant moi, innocent, et me souhaite une bonne journée en sortant de la pièce. Je l’entends qui va dans la cuisine, fait couler l’eau dans son verre puis retourne dans sa chambre et ferme la porte. Et merde, je pars complètement en couilles là. C’est la meilleure amie de ma femme et elle s’est juste étirée deux secondes devant moi, ça a suffit à me foutre une gaule monumentale. Il faut vraiment que je me calme avec mes fantasmes parce que sinon la semaine à venir va être très longue. Allez je repars sur de meilleurs bases et m’envoie une rapide douche froide pour calmer mes ardeurs et me débarrasser de ma transpiration nocturne, habillage, chaussage et c’est parti pour une belle journée de productivité.
Métro, boulot, pause café (tiens sympa la jupe de Clara de la compta, ca fait à la fois distingué et excitant), boulot, pause repas (ah le plaisir des sandwichs mangés en été au parc à midi et la folle valse des femmes qui s’allongent sur l’herbe, se lèvent, croisent et décroisent les jambes), boulot (faut vraiment qu’elle arrête de mettre des hauts aussi décolleté la stagiaire, j’ai du mal à ne pas loucher dessus dès qu’elle passe dans le bureau), métro (cette petite beurette en hijab mais habillée serré, ce qui est un concept assez antithétique je trouve, me rappelle immédiatement Saoussen et je sens que ma bite recommence à faire des saltos sous mon pantalon), et me voilà de retour à la maison. Cette journée ne m’a absolument pas calmé, bien au contraire, j’ai l’impression qu’on m’a injecté des phéromones en intraveineuse et je n’arrive pas à penser à autre chose qu’au cul de Saoussen fièrement tendu et moulé par sa robe jaune. J’ouvre la porte.
- Salut Omri, déjà de retour ? me lance gaiement Hanane, agréablement surprise de me voir rentrer si tôt.
- Oui, je sais pas ce que j’ai aujourd’hui, c’est impossible de se concentrer sur le boulot. Ca doit être à cause de la chaleur ou je sais pas, mais j’ai absolument rien foutu de la journée. Donc j’ai préféré rentrer pour profiter de ma petite famille.
- Ca c’est mon mari préféré, me répond ma femme en se collant à moi et m’embrassant à pleine bouche, tu devrais te sentir inutile plus souvent.
La pression de son corps sur le mien réveille instantanément la bête (à peine) endormie et elle me lance un regard en coin à la fois amusé et coquin en sentant mon membre se dresser tout contre elle.
- Mmmh on dirait que quelqu’un a envie de s’amuser ce soir, à tout à l’heure alors, me murmure-t-elle avant de reprendre une tonalité normale. Les enfants veulent te voir, hier tu n’as pas joué avec eux et tu ne leur as pas raconté d’histoires, ils te réclament depuis cet après-midi. Moi je vais aller cuisiner avec Saoussen.
- Salut Saoussen ! Je crie en direction de la cuisine où je suppose que sa copine attend Hanane.
- Salut Kamal ! La réponse vient du salon, sur ma droite, où Saoussen est assise sur le canapé, les jambes repliées sous elle, d’où elle me gratifie d’un sourire à pleines dents et d’un charmant geste de la main.
Ok, donc elle n’a pas pu manquer l’embrassade avec ma femme et, même si elle n’a rien entendu de ce que Hanane m’a dit, les regards échangés et le sourire était assez éloquent pour comprendre qu’il y avait du sexe dans l’air entre mon épouse et moi. En soi, me direz vous, rien que de très normal dans un couple, et c’est vrai, mais je ne me suis jamais senti à l’aise à exposer mes élans affectueux devant autrui, et à raison de plus devant l’amie voilée de ma femme aux courbes si parfaites.
Je sors dehors et vais jouer au parc avec les enfants, ça me permet de réellement penser à autre chose et bien vite j’oublie tous mes fantasmes d’infidélité devant la mauvaise foi éhontée de ma fille de ans qui prétend m’avoir vu bouger au 1 2 3 soleil quand elle a eu fini de compter, alors que non, pas du tout mademoiselle ! De retour à la maison, nous partageons un repas très convivial Hanane, Saoussen, les enfants et moi. Depuis qu’elle vient régulièrement à la maison, nous avons tous établi de très bonnes relations avec elle et, si je ne la qualifierai pas d’amie, j’apprécie toujours ces soirées avec elle, on y discute fort et on s’y amuse beaucoup. Le repas finit, je vais m’occuper du brossage de dents et du coucher des petits. Une fois tous les feux éteints et l’histoire tant attendue racontée, je reviens dans le salon pour y trouver une Saoussen en train de débarrasser la table tandis que ma douce moitié est endormie allongée sur le canapé, un filet de bave coulant de l’encoignure de ses lèvres pour se répandre sur le cuir du mobilier.
- Elle est épuisée, me lance Saoussen en riant tandis qu’elle passe tout près de moi une pile de verres sales à la main, on n’a pas arrêté aujourd’hui. On a passé notre journée à marcher sous le soleil pour profiter de Paris. La pauvre, elle n’a pas supporté. Moi ça va j’ai l’habitude, je vais courir à la salle de sport près de chez moi et il fait toujours super chaud làbas. Tu imagines le soleil d’Algérie qui tape sur un toit de tôle et moi en dessous en train de courir. Je te raconte pas. Et avec le hijab en plus. Mais bon au moins il y a beaucoup d’horaires réservés aux filles donc je peux y aller régulièrement.
Je comprends mieux comment elle fait pour entretenir son magnifique corps, courir sur un tapis en Algérie et sans la clim’, faut un vrai mental de spartiate pour ça, elle a une sacré résistance en fait la pharmacienne.
- Oui je vais la réveiller et l’emmener dormir, lui dis-je, pendant ce temps toi arrête de débarrasser, je m’en occuperai après.
- Oui oui, me répond-elle rapidement sans sembler réellement accorder le moindre crédit à ma dernière injonction.
Je réveille alors ma douce et l’accompagne dans notre chambre où elle se rendort aussitôt. Avec ses yeux se refermèrent également tous les espoirs de concupiscence charnelle qu’elle m’avait promis quelques heures plus tôt. Je suis encore bon pour me coucher broucouille, comme on dit dans le bouchonnois.
A mon retour dans le salon la table est débarrassée de ses couverts et de ses miettes, toutes les chaises sont impeccablement rangées en dessous et j’entends l’eau qui coule depuis la cuisine. Je m’y rends alors et y trouve Saoussen affairée à s’échiner à enlever le fromage fondu qui adhère entre les dents d’une fourchette d’enfant.
- T’abuses Saoussen, lui dis-je dans un sourire, je t’avais dit de laisser tout ça et en même pas 5 minutes j’ai l’impression que Mr Propre a désinfecter le salon et est en train de laver la vaisselle.
- Donc pour toi je ressemble à un grand chauve super musclé et un peu mrawa sur les bords ? me demande t’elle tout à continuant à s’acharner sur le couvert souillé.
- Non pas du tout, je ris en lui répondant, au contraire même je vois bien que tu es une femme, mais laisse cette vaisselle et fais autre chose, je m’en occupe.
« Je vois bien que tu es une femme », mais c’est quoi cette vieille phrase toute pourrie. Pourquoi je dis ça à l’amie de ma femme ? Je suis complètement con ou quoi ? J’espère qu’elle va mal l’interpréter, parce que si elle l’interprète de la manière dont je le pensais en le disant elle va se dire que je lui fais du rentre dedans. Putain, mais j’en ai marre de n’avoir que des moment gênants avec elle depuis hier soir.
Elle me regarde en coin et me réponds :
- Ne t’inquiète pas, vu qu’effectivement je suis une femme, la vaisselle ça me connait. Je continue un peu et dès que tout est propre j’arrête.
- Ah bon, tu me fais le coup des femmes et de la vaisselle, ça marche pas ici madame, en plus c’est quoi cette sale feinte « quand j’aurai fini de faire la vaisselle j’arrêterai de faire la vaisselle » ? Tu me prends pour un débile profond ou quoi ? Non non tu arrête tout de suite, allez !
Tout en souriant je m’approche d’elle et tente de lui ôter la fourchette des mains sous l’eau qui coule. Elle tente de l’enlever mais elle n’est pas assez rapide et, afin de récupérer le couvert, je pose mes deux mains fermement sur les siennes et les écarte avec force pour m’emparer de l’objet de mes convoitises. Elle lutte quelques instants puis je sens ses mains abandonner le combat et battre en retraite précipitamment en me laissant l’unique détenteur du trophée que représente cette fourchette d’enfant.
- C’est bon j’arrête, tu as gagné, me dit elle rapidement et d’une voix plus hachée que d’habitude.
Je me rends alors compte de la portée de mon geste. Bien qu’étant très familier avec elle et ayant partagé beaucoup de bons moments je ne l’avais jamais touchée. Et c’était normal, c’était logique, pourquoi je l’aurai touché, on pouvait très bien s’entendre à merveille sans pour autant développer une proximité physique. Sa pudeur lui imposait des limites strictes, limites que, pour partager la même compréhension culturelle qu’elle, je n’avais eu aucun mal à assimiler ni à respecter. Ca ne me dérangeait pas de toucher une fille ni de lui faire la bise, mais si la fille en question préfère éviter tout contact ça ne me gène pas non plus, c’est comme ça. Mais là, pris dans notre petit jeu de qui aurait le dernier mot je me suis oublié et j’ai outrepassé une limite. Un contact physique si anodin pour les uns peut avoir une toute autre portée pour les autres et je comprends tout à fait qu’elle ai retiré ses mains pour éviter de prolonger le contact. Ses mains qui, me dis-je inopinément, toutes entremêlés, ensavonnées et trempées de l’eau de la vaisselle qu’elles étaient, se sont révélées surprenamment douces sous mes doigts rendus rugueux par le lancer et la réception de balle au handball. Cette sensation de ma peau sur sa peau, de mes doigts en lutte contre les siens, même un bref moment, m’avait finalement plutôt marqué moi aussi. Comme quoi, ce n’est pas le geste en temps que tel qui compte, quoi de plus anodin que de toucher une main, mais la personne avec qui on fait ce geste et la portée qu’il peut alors prendre.
- De toute façon on a un lave vaisselle pour ça, t’as raison de laisser tomber, lui disje pour clôturer le sujet. Allez, je m’en occupe et toi t’as qu’à aller regarder la télé dans le salon.
- Très bien, me répond-elle en relevant les yeux vers moi, je t’attends là-bas alors.
Elle semble avoir repris toute son assurance et ne manifeste aucune gêne à mon égard. Après tout, me dis-je, ce n’est pas si grave finalement, ça doit quand même lui arriver régulièrement qu’un homme la touche par accident ou sans y penser. Il ne faut pas non plus que je tombe dans l’excès inverse et que j’accorde une trop grande gravité à ce qui ne relève que du détail. Je m’affaire donc à remplir et lancer le lave-vaisselle, puis m’empare de quelques grappes de raisin, les lave à grande eau et dépose au fond d’une corbeille à fruits que j’emporte avec moi dans le salon.
Elle est sagement assise dans le noir face à la télévision, regarde une énième rediffusion d’Esprits Criminels, tout en jouant machinalement avec un coussin qu’elle a posé sur ses genoux. A mon entrée elle tourne le regard vers moi et m’adresse un sourire de bienvenue avant de focaliser son attention sur les fruits qui m’accompagnent. Je m’installe également devant le poste et dépose la coupe de raisin sur la table basse entre nous deux.
- Mmmh des raisins, c’est mon fruit préféré tu sais, il n’y a rien de meilleur quand il fait chaud.
- Je sais, tu en fais tout un plat chaque année, c’est pour ça que cette fois j’ai anticipé et j’en ai acheté avant ton arrivée, répond-je.
-Ahah, alors malgré les apparences tu fais attention à ce que je dis, je ne l’aurai pas parié tu sais, me fait-elle remarquer d’un air narquois.
Tout en nous envoyant régulièrement ce genre de petites piques sans méchanceté, nous poursuivons notre discussion sans plus accorder d’intérêt aucun aux enquêtes des profilers américains. Nous discutons de tout et de rien, la famille, le travail, ce que nous avons fait depuis l’année dernière, ses vacances. Tandis que je lui fais gentiment remarquer qu’elle m’a bousillé ma femme pour la soirée avec ses promenades à rallonge et que ce n’est pas très sympa pour moi elle me rétorque d’une voix minaudante et avec un petit sourire en coin que je ne lui avais jamais vu.
- Ah oui je suis vraiment désolée, j’ai l’impression que j’ai chamboulé ton programme de la soirée. J’essaierai de me faire pardonner en étant de la meilleure compagnie possible. Miskine le petit Kamal qui se retrouve à devoir passer la soirée seul avec Saoussen.
Se disant elle pouffe d’un petit rire charmant auquel je ne peux m’empêcher de participer. Mais quand même, elle n’est pas stupide, en nous voyant Hanane et moi tout à l’heure elle a bien du comprendre qu’il y avait une partie de jambes en l’air qui s’annonçait. Je commence à la trouver un peu moins innocente ma pharmacienne, certes ce n’est qu’une allusion dissimulée et faite sur le ton de la plaisanterie mais ce que j’entends c’est clairement « Tu ne peux pas baiser ta femme ce soir ? C’est pas grave je suis là moi ! ». Alors oui je sais, je me monte facilement la tête mais quand même, nos échanges de regards ont tendance à se prolonger pendant que nous parlons et ni l’un ni l’autre ne semble décidé à détourner les yeux. Elle continue à piocher dans la grappe de raisin de ses fines mains manucurées et à en gober les grains un par un, faisant de ses lèvres le sensuel passage au fond duquel les grains finiront croqués, mâchés. Pourtant il n’y a rien d’explicitement érotique dans la manière dont elle les mange, mais c’est toute son attitude qui tend à me déstabiliser. Elle s’est assise face à moi, les jambes croisées sur le canapé, légèrement avachie sur le coussin qui lui soutient le dos, et tout en grappillant les fruits d’une main, elle s’amuse à entortiller autour de ses doigts l’un des volants de son voile. Par moment, un grain trop juteux laisse couler une goutte à travers la cloison de ses lèvres et commence à couler vers son menton, mais il est immanquablement rattrapé par l’un de ses doigts qui l’essuie vivement et qu’elle ramène ensuite vers sa bouche pour ne rien perdre du nectar. Bien évidemment on n’est pas dans un film porno, il ne faut pas s’imaginer qu’elle est face à moi, les yeux dans les yeux, à sucer langoureusement et suggestivement ses doigts tout en poussant des gémissements de plaisir, non, loin de là, elle fait cela de manière naturelle, sans même avoir l’air d’y penser ou d’y accorder un intérêt quelconque. Mais quoi qu’il en soit je ne peux m’empêcher de l’imaginer approcher sa bouche de mon sexe comme de ses doigts, sentir son souffle chaud se répandre dessus, puis le prendre doucement, délicatement, sensuellement entre ses lèvres charnues, tout en me regardant dans les yeux. Et commencer un mouvement de vas et vient avec sa tête pendant que ma bite est au chaud dans l’antre de sa gorge. Qu’elle l’en retire par moment pour la frotter contre ses joues, ses lèvres, qu’elle la lèche du bout de sa langue experte, qu’elle la titille, la cajole, la caresse, qu’en même temps elle fasse monter et descendre sa main le long de ma tige jusqu’à l’explosion finale et que, comme pour les gouttes de jus, elle soit vigilante à ne perdre aucune goutte de mon sperme, qu’elle les ramasse du bout des doigts sur son visage et son hijab inondés et qu’elle les aspire avec la même délectation.
Ah ouais, je commence vraiment à être à l’étroit dans mon pantalon moi à force de penser à toutes ces conneries. Heureusement que mon jean est épais, au moins il dissimule parfaitement le barreau qui grandit entre mes jambes. Quand je pense que je suis en train de m’exciter comme un adolescent sur la meilleure amie de ma femme, femme qui dort du sommeil du juste dans une chambre à côté. En plus, rien dans l’attitude de Saoussen ne me porte à croire qu’elle est dans la même disposition d’esprit que moi, elle semble juste être heureuse de discuter de tout et de rien avec quelqu’un qu’elle apprécie. Heureusement que la lumière n’est pas allumée, ça me permet au moins d’éviter d’afficher mon regard probablement explicite et très assurément vadrouilleur aux yeux de mon interlocutrice. Plus la soirée passe et plus elle a tendance à se laisser aller sur le canapé, elle est à présent dans une position intermédiaire entre assise et allongée, ses jambes dépliées moulées par le tissu qui la d****. Cette posture me permet de laisser glisser mon regard sur son anatomie, ce qui ne contribue pas à calmer mes ardeurs. Sa poitrine, de taille moyenne semble défier les lois de la gravité et forme comme deux collines inaltérables sous sa robe, elle semble ferme et ne s’avachit pas, ce qui offre un contraste délicieux avec le plat de son ventre. Notre conversation finit par s’orienter sur sa situation amoureuse, qu’elle soit encore célibataire me laisse perplexe.
- Tu sais, m’explique-t-elle posément, en Algérie ce n’est pas simple pour une femme de mon âge de ne pas être mariée, ma famille me met beaucoup de pression à ce sujet mais je voulais d’abord mener mes études à bien et me stabiliser professionnellement avant de m’engager dans quelque chose. Comme ça même si ça se passe mal je pourrais retomber sur mes pattes après.
- Je te comprends, mais quand même ça ne doit pas être simple à vivre le célibat depuis si longtemps. Tu n’en as pas marre ?
- Qui a dit que j’étais célibataire Kamal ?
Sa réponse fuse et me prends par surprise, elle m’a dit cela d’une voix amusée, comme si elle s’étonnait de ma naïveté. Alors Saoussen serait en couple ? Je ne l’aurais pas imaginé. Pour moi elle était cette fille sage qui s’est donné une ligne directrice, ligne matérialisée par son port du voile qui implique une certaine pratique et certaines convictions religieuses, et je ne l’imaginais pas s’impliquer dans une relation avec un homme en dehors des liens du mariage.
- Tu as quelqu’un, fis-je réellement surpris, c’est une bonne nouvelle, je ne savais pas et je ne t’imaginais pas en couple.
- Ch3el chaatar ya Kamal, me répondit-elle en riant franchement, je suis une femme au cas où tu ne l’aurais pas remarqué, et j’ai bientôt 30 ans, tu crois vraiment que je n’essaie pas de trouver quelqu’un ?
En disant « je suis une femme » elle s’était, par réflexe, légèrement redressée sur son séant et avait gonflé le torse d’un air orgueilleux. Elle se tenait donc fièrement devant moi, la poitrine pointée dans ma direction et un regard bravache dans les yeux comme pour me défier de remettre en cause sa féminité. En la regardant je ne remettais rien de tout cela en cause, bien au contraire.
- Bon en réalité, me révèle-t-elle, c’est juste que je parle régulièrement avec un homme au téléphone, il est un peu plus vieux que moi et il a l’air gentil. En plus il a une bonne situation, ce qui ne gâche rien. On ne s’est vus que deux fois en réalité, mais on s’entend bien, il me plaît beaucoup. Ca fait un an qu’on discute et il parle d’aller voir mes parents pour demander ma main.
En me dévoilant cette information très personnelle de son jardin secret je constate à quel point nos relations sont franches, ce n’est pas le genre de chose qu’elle doit raconter à beaucoup de monde. Elle continue un peu à me parler de lui et de ses sentiments et, ce faisant, sa physionomie passe de la femme fière et intraitable qu’elle m’avait présentée avant à celle plus douce et vulnérable de la femme amoureuse. Eh bien il en aura de la chance le bonhomme de se marier avec elle, il pourra profiter de son corps de déesse tous les soirs.
- Je suis content pour toi, ça me fait plaisir et je suis sûr que tu sauras rendre cet homme heureux. Il a de la chance d’être tombé sur toi.
Elle marque un temps d’arrêt avant de me répondre et, tout en reprenant le même sourire en coin que je lui ai déjà vu arborer, me dit :
- Je suis sure que je saurais rendre un homme TRES heureux même, je n’ai aucun doute là-dessus.
Elle ne m’avait pas lâché du regard en me disant tout cela et à la manière dont elle l’a dit il était évident qu’elle avait appuyé sur l’allusion sexuelle à dessein, comme pour me provoquer, moi, le mari de sa meilleure amie.
- Bon Kamal, il est tard et je suis fatiguée, enchaîne-t-elle aussitôt, je vais aller me coucher, bonne nuit et fait de beaux rêves.
Et elle se lève sans me laisser le temps de répondre, m’accorde un sourire, quitte la pièce puis j’entends la porte de sa chambre qui se referme. Je reste alors seul, dans le noir, sur le canapé, avec mon sexe tendu à faire mal dans le pantalon et des idées libertines à foison dans la tête. Je suis bien conscient qu’elle s’est amusée à jouer avec le feu lors de sa dernière phrase, mais au fond de moi je ne sais que ce n’est qu’un jeu, une petite provocation qu’elle n’a pas du tout l’intention d’assumer. Je pense d’ailleurs que c’est pour cela qu’elle est partie précipitamment, elle s’est rendue compte qu’elle s’était aventurée sur une pente glissante et ne voulait pas tenter le diable.
Je me lève alors pour fermer la porte du salon, sachant pertinement
que je ne risque pas d’être dérangé, Hanane dort profondément et Saoussen n’avait pas l’air de vouloir revenir. Il faut absolument que je me libère de toute cette tension. J’allume donc mon ordinateur, lance mon navigateur internet en mode navigation privée, et me rend sur un site porno pour y trouver mon bonheur. J’opte cette fois-ci pour les catégories « beurette » et « hijab » dans ma recherche, ce qui n’a jamais été une habitude chez moi mais qui, dans le cas présent accompagne parfaitement mon fantasme sur Saoussen. Je m’assoie confortablement et ouvre ma braguette.
Une fois mon affaire terminée, et après avoir regardé deux épisodes courts d’une série humoristique, je me suis couché tôt la veille donc je n’ai pas immédiatement sommeil, je décide d’aller me coucher. En sortant de la salle et en empruntant le couloir menant aux toilettes je dois passer devant la chambre dans laquelle notre invitée est installée. Etant donné qu’il est tard et que je ne vais réveiller personne, j’avais pris garde à ne pas allumer la lumière et à marcher le plus silencieusement possible. La maison est donc plongée dans un silence absolu, silence toutefois troublé par de légers bruits venant de la chambre de Saoussen, des bruits qu’il m’est bien difficile d’ignorer. Curieux je me rapproche de sa porte close et tend l’oreille, ce sont bien des gémissements de plaisir que j’entends. Ma belle pharmacienne est donc en train de se masturber dans l’isolement que lui offre sa chambre, tout comme moi dans le salon quelques minutes auparavant. A présent, en me concentrant, je perçois distinctement le halètement de son souffle rendu rauque par le plaisir, ses légers gémissements se fond de plus en plus profonds et fréquents, j’ai comme l’impression qu’elle doit accélérer la cadence de ses doigts sur son sexe. Ainsi donc je n’avais pas été le seul à trouver cette soirée tellement excitante, et je n’avais pas été dupe du jeu de flirt que Saoussen avait entamé avec moi. Je l’entend maintenant qui commence à murmurer des choses, sa voix est chaude, pleine, sensuelle, elle semble en être arrivée à un point où elle a besoin de plus que le simple contact de sa main, elle a besoin d’extérioriser son excitation et son plaisir, de le vocaliser.
- Ouiiii, mmmmmmhhh, c’est bon bébé, zid zid zid mmmmmmh.
Sa voix me fait un effet immédiat, même si je viens juste de me vider ma bite reprend immédiatement de sa superbe et se dresse à nouveau dans mon caleçon. Je l’imagine à présent à demi nue sur son lit, les yeux clos, la tête renversée en arrière, une main s’activement sur l’un de ses seins, en torturant le téton, le tirant puis le caressant, l’autre glissée dans sa culotte faisant jouer ses doigts entre son clitoris et l’intérieur de ses lèvres humides, inondées de mouille. Je me demande si elle avait déjà commencé à mouiller pendant notre discussion, tout comme moi je bandais, ou si c’est l’excitation de la masturbation qui lui a fait cet effet. J’ai envie de croire que pendant que nous bavardions gentiment dans le canapé elle sentait cette chaleur se répandre dans son bas ventre et répandre sur ses dessous la moite et chaude sécrétion de sa cyprine.
- Nikni ya omri, nikni fort… fooort… oui hagda… Ana 9habtek mon chéri…. Mmmmmmm ch3el bnin zebek… mmmmhh oui ouuiiii….
Elle commence vraiment à se lâcher, l’entendre dire toutes ces obscénités en arabe a pour effet de m’exciter de plus en plus, elle cache bien son jeu la pharmacienne, derrière son attitude sage et son voile pudique on dirait que se cache une véritable assoiffée de sexe. Le contraste entre sa manière de parler français, toujours impeccable et sans la moindre vulgarité, et les termes qu’elle utilise en arabe est saisissant, elle se lâche et endosse le rôle de la salope, de la pute qui se fait baiser et qui en demande plus et plus encore. Je ne peux pas m’empêcher de ressortir ma bite de mon pantalon et de recommencer à me branler, debout dans l’obscur couloir, derrière la porte fermée de la meilleure amie de ma femme. Ma main commence à faire des va et vient au rythme de la respiration et des gémissements de la belle épanouie, je ferme les yeux pour l’imaginer dans ce lit, dans mon fantasme elle est entièrement nue en dehors de sa culotte et son hijab. Elle l’a conservé et cela donne un aspect tabou très troublant et électrisant au film que je me fais. De l’autre côté de la porte le rythme accélère et il me semble même entendre distinctement le bruit humide de ses doigts entrant et sortant de sa chatte trempée, pour que cela parvienne à mes oreilles c’est qu’elle doit être particulièrement beaucoup mouillée, on dirait que notre soirée l’a vraiment beaucoup excitée. Je me demande à quoi elle pense tandis qu’elle se donne du plaisir. Peut-être imagine-t-elle que je l’ai rejoint dans sa chambre et que ce ne sont pas ses doigts mais bien mon sexe qui est actuellement en elle, fouillant son intimité et faisant exploser son plaisir. Je pense un moment à ouvrir la porte, faire irruption dans sa chambre et la prendre immédiatement, sauvagement, la faire gémir, la faire couiner, la faire transpirer, la faire jouir finalement. Mais non. Malgré tous mes fantasmes, toutes les tentations, je ne peux me résoudre à franchir le pas, je suis un homme marié, j’ai toujours été fidèle à ma femme et je ne peux me résoudre à la trahir, surtout avec sa meilleure amie. C’est probablement la décision la plus difficile que j’ai eu à prendre de toute ma vie mais je décide de rester de mon côté de la porte, d’en rester à l’état du voyeur qui se branle.
- Anh.. anh…. ntnak a3lik bébé mmmhhhhhhhhhhhh… je suis ta mmmmmmhhhh salope, ta 9hba ya chikouri, 3ateni zebek, enta lchikour… enta lchikour oua ana l9ahba… mmmmhh fort fort. Dirli wesh t7eb, nikni aktar, mmmhh… aaaannh… plus fort…. Plus fort…. Hagda… mmmmmhhh oui oui…ouiii… aaaanhh
De son côté il est évident qu’elle n’est pas en train de se poser les mêmes questions éthiques que moi, et l’entendre prendre son plaisir, se qualifier de salope, de pute, suffit à me faire oublier mes pensées, je reprends mon activité manuelle et commence à accélérer car je l’entends également qui commence à arriver à son paroxysme.
- Oh oui c’est bon.. c’est tellement bon… bnine… Tniki mleh… annhh…nhebek.. zid ….ziid.. ziiiiiiiii…. Aannh aannh mmmh mmmmmmmmmmmmmhhhhh.
Son dernier gémissement, comme tendu, retenu, se prolonge quelques instants, et puis plus rien. Elle a terminé. Elle s’est fait jouir là, à quelques mètres de moi, d’en tourner la poignéeir pour la trouver nue, allongée sur son lit, abandonnée et savourant le plaisir qu’elle vient de se donner, le corps offert à mes fantasmes, à mes yeux, à mes mains, à ma bouche, à mon sexe. En même temps qu’elle jouissait j’ai éjaculé, plusieurs longues trainées de sperme que j’ai nettoyé avec le mouchoir que j’avais gardé en main de la fois précédente et que je m’apprêtais à jeter aux toilettes. Elle m’avait excité comme je ne l’avais jamais été. Le contraste entre son côté prude et son côté salope débridée était si grand.
Après quelques secondes je me décide à entrer dans les toilettes qui jouxtent sa chambre. Je ne fais aucun effort pour dissimuler ma présence, au contraire j’ouvre la porte bruyamment, urine puis tire la chasse d’eau. Après avoir fermé la porte des toilettes derrière moi j’allume la porte du couloir et me rends dans la salle de bain pour me laver les mains. Je me dirige ensuite vers ma chambre pour me coucher. Je veux qu’elle sache que je l’ai entendu se toucher, que ses gémissements les plus intimes je les connais désormais. Elle a voulu jouer à m’allumer tout en faisant la sainte nitouche ce soir, à partir de maintenant nous allons être deux à jouer à ce petit jeu. Je veux qu’elle se sente honteuse d’avoir été percée à jour, que je sache qu’elle n’est pas que la gentille copine de ma femme toute digne dans sa pudeur mais qu’elle est aussi assoiffée de sexe. J’espère que ça la gênera, j’espère que ça l’excitera, je sais qu’elle ne pourra plus me regarder comme auparavant, ni même me parler sans penser que je l’ai entendue gémir, soupirer, parler tellement crument et finalement jouir, se donner du plaisir. Je me couche le sourire aux lèvres en attendant le lendemain avec impatience, ce n’est pas parce que je ne compte pas tromper ma femme que je n’ai pas le droit de m’amuser un peu avec mes fantasmes et la salope qui habite chez nous cette semaine.
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2 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Je rêve d'un plan lesbien entre l'épouse et sa copine...et après que ça dérive en plan à trois, que tu te tapes ta femme et sa copine ensemble!
Un compatriote
Un compatriote
Top top top continue une belle foularder coquine c EST les meilleur