La douche - histoire érotique

La douche.

Quand les parois de la douche ne vont pas jusqu’au sol, … dans une semi pénombre, l’eau et la lumière font bon ménage et le miracle s’accomplit parfois.

Histoire vécue …dans un camping …quelque part en France cet été, …

Un jeune homme se soulage dans la douche d’à côté.

Je pénètre ma douche l’atmosphère est gorgé d’humidité, le lieu est bruyant … de gens qui se racontent … qui ricanent …qui bruissent d’un rien. Les eaux se fracassent sur les carrelages emportant la sueur d’un jour … la sueur de tous ces randonneurs qui prennent un peu de bon temps, se relaxant sous la tiède caresse de l’eau chaude. Les corps sont fatigués, le mien l’est particulièrement, je suis crevé, j’ai attendu longtemps ma douche et j’ai bien l’intention d’en profiter plus que de raison.
Je suis bien, comme dans un cocon … je regarde les goutes mourir sur le sol, mes yeux n’accommodent plus, ne fixent plus rein de rien de précis mon regard se perd … puis un mouvement, un geste que mon cerveau semble reconnaitre me ranime. Dans le reflet brouillé des flaques d’eau qui frémissent, presque par inadvertance, j’essaie de comprendre … et soudainement l’impudique scène inonde ma rétine, j’amorce un bref mouvement de recule, comme pour m’excuser d’avoir vu, d’avoir compris, … un homme s’occupe de ses organes génitaux à quelques centimètres de moi, juste derrière la paroi.
Dans le reflet de l’eau, je l’ai aperçu se saisir de son membre. Il se brasse maintenant les bourses d’une main vigoureuse et harcèlel de l’autre son membre encore endormi comme pour le réanimer, le sortir de sa torpeur, tout juste libéré du slip de bain qui le comprimait jusqu’alors.
L’idée que cette activité fut essentiellement destinée à quelques nécessités hygiéniques m’effleura un moment l’esprit … un court moment seulement … il n’y a plus de doute … les va et vient de cette main sur ce beau morceau de chair n’ambitionne, n’implore qu’une seule chose : que le plaisir vienne ! …
La verge est encore pendante, mais putain quelle belle tige ! ... Je suis surpris … une pointe de jalousie me taquine les neurones …
Le local résonne de bruits chauds et parfumés, toutes les douches sont occupées … je le trouve gonflé ce garçon ! Fallait il qu’il n’en puisse plus … que ses hormones ait asservi sa raison au point qu’il cède à l’envie … qu’il ne puisse plus se retenir …
Je saisis mon gel douche, histoire de m’occuper les mains, de me sentir moins voyeur, mais mes yeux n’ont pas lâché d’une seconde ce spectacle incroyablement érotique. Le beau membre s’anime légèrement, son prépuce bat en retraite, contraint de se dilater comme une fleur qui s’ouvre sous l’effet de l’excitation, sous les caresses gourmandes, et qui est en train d’accoucher d’un gland impressionnant finement sculpté. Je me rends compte que mon sexe mou pleure toutes les larmes de ma douche, en fait, je m’interdis de bander mais je sens petit à petit l’émotion sexuelle me gagner.

Il ne sait pas qu’il est observé, et regarde parfois vers le haut de la paroi vérifier qu’on ne le voit pas.
Mais le danger vient du bas, du béton inondé, luisant, qui renvoie l’image de son jeune corps.
Je n’ai qu’à fixer le sol de ma douche et comme un garagiste qui se glisserait sous la voiture qu’il répare, je perçois tout par le dessous.
Je contemple ses bourses qui bringuebalent à rythme régulier et sur lesquelles se dresse maintenant une verge splendide ravie de se faire ainsi malmener.
Le jeune mâle ne peut plus faire machine arrière, le plaisir l’a envahi …
Il s’astique et s’astique encore et encore …
Sa verge ... rigide, droite, imposante, reçoit les avances de sa main devenue esclave de son plaisir, ne lui laissant plus aucun répit
Sa queue, …cette délicieuse amie, qu’il maltraite pourtant sans complaisance, …et plus il la taquine, plus sa bouche s’ouvre et plus le bonheur s’affiche sur son visage.
Il semble avoir dans les 25 ans , mais s’émerveille encore du plaisir que lui impose sa bite charnue, cette verge appétissante, plaine comme un fruit mûr et qui semble ronronner sous les vas et vient de son bourreau d’amour.
Je reste immobile, faisant quand même couler ma douche par intermittence pour me donner une contenance. je suis hypnotisé par la technique de mon voisin de douche, je ne distingue pas vraiment son visage mais je comprends qu’il porte sa main gauche à sa bouche afin de recueillir un peu de salive qu’il dépose minutieusement sur le bout de son gland afin de rendre les caresses qu’il se donne plus onctueuse encore.
Deux mains sont à l’ouvrage désormais et il en oublie de se sentir surveillé, ne relève plus que très rarement la tête pour surprendre le regard d’un éventuel voyeur.
J’en suis sûr maintenant, quelqu’un viendrait à pousser la porte de sa douche qu’il serait dans l’impossibilité de stopper sa masturbation.
Il est tout appliqué à ce qu’il se fait il ne quitte plus son sexe des yeux , il se regarde se branler avec délectation, se câliner les bourses. Il les soupèse les malaxe leur sourit benoitement se sent redevable du plaisir qu’elles lui procurent. Le spectacle est inoubliable, … je n’ai même pas honte, j’assume le plaisir qui m’envahit, qui séduit ma cervelle, je suis conquis.
C’est délicieux mais cela va finir je le sens.
Ses deux belles mains se sont soudainement réunies, formant un tendre fourreau. Elles ne sont pas de trop tant la verge est imposante, …le tempo s’accélère ….sa respiration devient trop bruyante et va ameuter toute la salle d’eau si l’orgasme ne vient pas tout de suite … mais la jouissante s’annonce … subitement, sa main gauche lâche ses bourses se positionne sous son gland formant un creuset afin de recueillir ce qui va gicler… le jet est puissant, une abondante crème d’amour macule le creux de sa main, s’en échappant assez vite pour retomber sur le carrelage en petites goutes onctueuses.

Je n’ai entendu qu’un « hoommm » qu’il a tenté d’étouffer comme il a pu.
Ses mains se sont calmées, … il semble presser le bout de son membre afin d’en extraire l’ultime goute de nectar, …la tête à la renverse, en plein extase …comblé, …baignant dans son plaisir.

Je suis sorti avant lui, l’ai observé se coiffer dans le local commun. Un sourire de contentement ne le quitte plus. Je ne suis qu’un quidam sans importance, les vapeurs s’évaporent et emportent avec elles de fraîches effluves d’orgasme.

Personne n’a vu .. Personne ne sait … sauf moi.


Sorpion.