La fessée
Récit érotique écrit par PetiteLilou1 [→ Accès à sa fiche auteur]
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 01-07-2023 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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La fessée
Avec mon homme, nous affectionnons tout particulièrement les role-plays ou jeux de rôle pour rester fidèle à la langue de Molière, comme vous avez pu le constater dans mon dernier récit. Ce genre de jeux est très efficace pour rompre avec la routine et entretenir la flamme, surtout dans les relations à distance. Chaque weekend et pendant nos périodes de vacances communes, lorsque je peux monter sur Lyon ou lui visiter mon coin perdu de la campagne aixoise, je profite de lui et de notre imagination croustillante.
Mon chéri est un littéraire comme moi et il n'est pas rare qu'il prenne sa plume pour produire des scénarios basés sur nos fantasmes respectifs. Nous élaborons la trame principale puis improvisons au fur et à mesure, au gré de nos envies et selon le feeling du moment. Parfois, c'est à mon tour de griffonner, comme le week-end dernier...
Il avait démarré sous la pluie. Nous n'avions rien de prévu et ces deux jours s'annonçaient être des plus banals lorsque s'était présentée l'occasion d'expérimenter l'un des fantasmes d'Antoine ou disons plutôt, une pratique qu'il appréciait et qui lui trottait dans la tête depuis un certain temps.
La météo grise et maussade nous avait fait rester à l'intérieur. J'en avais profité pour faire du rangement, quelques tâches ménagères que je remettais sans cesse à plus tard tout en passant des coups de fil, prenant des nouvelles de mes proches et d'une amie de longue date. Lui, s'était replongé dans ses bouquins pour une formation qui débutait lundi. La bonne nouvelle c'est qu'à cette occasion, il resterait dans le sud au moins toute la semaine.
Le soir arrivé, je me sentais comme une pile électrique, incapable de contenir le trop plein d'énergie non dépensée dans la journée. Mon chéri était encore scotché au canapé à réviser ses notes pendant que je scrollais indéfiniment sur mon portable. Je savais que cette mauvaise habitude l'agaçait mais il était visiblement trop concentré pour le remarquer.
- Tu ne veux pas te changer les idées cinq minutes ? On pourrait sortir un moment, la pluie s'est arrêtée.
- Ça prendra beaucoup plus que cinq minutes si je m'arrête maintenant. Et j'ai presque terminé.
Avec un soupir, je délaissais mon téléphone et me tournai vers lui. Les jambes croisées, laissant volontairement remonter ma petite jupe pour dévoiler le haut de mes cuisses, je m'adossai au fauteuil en caressant l'échancrure de mon chemisier, la poitrine bombée.
Cette position alanguie et aguichante le fit enfin lever un oeil de ses papiers. Il gloussa.
- Je sais à quoi tu joues chérie mais ça ne marchera pas !
- Tu es sûr que tu ne veux pas voir ma nouvelle lingerie sexy ? Je l'ai choisie spécialement pour toi.
- Hmmm, j'espère bien que c'est pour moi. C'est très tentant, j'avoue. Tu es toujours sexy, même sans rien. D'ailleurs, je te préfère nue.
- Ce que t'es chiant quand tu t'y mets.
- Et tu aimes ça. Tu aimes quand je me fais désirer, quand je te fais languir... ne dis pas le contraire.
- J'aime encore plus quand tu me fais l'amour. Je ne veux pas attendre, soupirai-je en me pressant lascivement contre lui. Ma main glissa vers son entrejambe mais ne put atteindre son but, stoppée par la sienne.
- Tu sais bien que je dois terminer ce livre pour demain.
- Antoine...
- Lisa...
Il eut un sourire amusé.
Je fis la moue et l'observai reprendre sa lecture avec un soupir frustré. Les bras croisés, calée dans mon fauteuil, je me mis à admirer son profil concentré et sérieux.
Puis j'eue une idée risquée. Espiègle. Très coquine. Je savais que mon plan B allait fonctionner. Je n'avais pas prévu de lui en parler aujourd'hui, ni de cette façon mais si ça pouvait m'aider à m'amuser ce soir... Lentement, je remontais une main le long de ma cuisse jusque mon sous-vêtement, pendant que l'autre dégrafait le premier bouton de mon chemisier.
- Antoine, j'ai envie de toi...
Il finirait par craquer mais j'étais impatiente.
- Je suis sûre que Ben adorerait lui... oh oui, il flanquerait sa main sous ma jupe en me traitant de petite allumeuse et me doigterait jusqu'à ce que je jouisse...
Je me cambrai, les doigts pressés sur le tissu satiné de mon string humide, excitée par la scène imaginée derrière mes paupières mi-closes. Cette remarque l'avait fait ciller, sans plus. Il devait penser à un coup de bluff.
Haletante, provocante, je continuai :
- Il voudrait que je me caresse, que je me fasse jouir pour lui. Il aime que je lui décrive tout, jusqu'à la couleur de ma petite culotte et si je l'ai mouillée en pensant à lui... ça l'excite comme un fou.
- Lisa ! s'exaspéra mon chéri.
Il n'était apparemment plus d'humeur à plaisanter mais je n'avais pas dit mon dernier mot.
- D'accord si c'est comme ça, je vais aller terminer seule, sans public, lançai-je en cessant mes caresses. Tu n'auras qu'à m'imaginer toute nue sur notre lit en train de jouer avec mon énorme gode en pensant à une autre queue que la tienne. À celle de Ben par exemple. Je vais relire ses mails, ça va me remettre dans l'ambiance.
- De quoi... ses mails ? Tu veux dire que tu étais sérieuse là ? C'est qui ce "Ben" ?!
Un sourire victorieux faillit m'échapper, tandis que je feignais l'oubli.
- Benjamin. Je ne t'ai pas parlé de lui ? Il me semblait pourtant que si.
- Non, certainement pas.
- Oh, c'est juste un gars que j'ai rencontré sur un site d'histoires coquines. J'ai laissé un commentaire sur sa page et on a fait connaissance.
Antoine avait enfin posé son fichu bouquin sur la table basse et me dévisageait de son beau regard noisette. À présent, j'avais toute son attention.
- Ah oui ? Depuis combien de temps vous vous parlez ? Je vois bien le genre de conversation que vous devez avoir.
- Ça doit faire un peu plus de deux semaines. Il est sympa, poli, réservé mais c'est un chaud lapin quand il se lâche...
Il y eut un silence.
- Je vois. Il y a autre chose que je devrais savoir ?
- Il est plus âgé, presque la cinquantaine je crois. Il écrit bien, j'aime les hommes qui savent écrire. Il n'est pas vulgaire sauf à ma demande, tu sais ce que j'aime pendant le sexe... et il n'a pas la langue dans sa poche- ou devrais-je dire la plume dans son cartable. Il m'a fait jouir plusieurs fois avec ses mots et sa belle prose.
- Lisa, tu le fais exprès ?
- De toute façon, ce n'est rien de concret. Il est marié et ne cherche qu'à s'évader avec des rencontres virtuelles.
- Ça n'a pas d'importance, tu sais pourtant comment l'on fonctionne. Je veux savoir lorsque tu vois quelqu'un, même virtuellement.
- Ecoute, je suis désolée, je-
- Ah oui, tu peux l'être, me coupa t-il sèchement. Tu as fait une erreur en omettant de me dire tout ça. Tu mérites donc une punition. Une bonne fessée cul nu !
Cette réplique me fit instantanément penser à notre dernier scénario.
- Quoi ?
- Tu voulais me montrer ta chatte de salope insatiable, c'est l'occasion. Déshabille-toi.
Wouah !
Une bouffée de chaleur envahit mon corps déjà émoustillé.
Son timbre de voix avait radicalement changé. Il ne demandait ni n'argumentait plus. Il ordonnait. Sa voix douce n'était plus chaleureuse mais autoritaire et intransigeante, si emplie de certitude qu'elle en frôlait l'arrogance. Sans parler du vocabulaire fleuri. Bon sang, il allait me rendre folle. Non seulement j'avais réussi à lui faire oublier son livre mais j'adorais le voir adopter le rôle du mâle dominant. Cela lui arrivait rarement au lit mais il connaissait mes penchants et mes fantasmes. J'aimais rencontrer toute sorte de personne, s'il y avait un bon feeling, une attraction réciproque, un minimum d'intérêts communs et que l'étincelle était là, je n'étais pas contre le fait de faire plus ample connaissance. Mais comme tout le monde, j'avais mes préférences. Les hommes dominants et virils au lit avaient toujours été mon péché mignon. Mon chéri le savait, s'en amusait beaucoup et s'en servait à bon escient pour notre plus grand plaisir commun.
- Mais Antoine...
- Ne discute pas sauf si tu veux aggraver ton cas.
Je me mordis la lèvre. Il faut dire que je l'avais bien cherchée, cette fessée. Je me mis à déboutonner mon chemisier, dévoilant mon nouveau soutien-gorge écru à larges dentelles, style bikini. Il se dégrafait à l'avant au niveau du noeud papillon, tel un cadeau prêt à être déballé.
- Non. Pour le moment, c'est ton cul rebondi qui m'intéresse. Et comment je vais le faire rougir sous mes claques.
Il m'observait comme si de rien était, nonchalamment adossé au fauteuil, les jambes écartées pour me laisser admirer la bosse qui commençait à déformer son pantalon. Seuls ses yeux brillants avec malice, son petit air supérieur doublé d'un rictus en coin et l'état de son entrejambe, bien entendu, en disaient long sur ses intentions. À cette vue, je dus serrer les cuisses par peur de sentir ma cyprine goutter sur le sol.
Rapidement, j'ôtai ma jupe et la laissai choir à mes pieds. Elle fut aussitôt suivie par mon string, que je fis glisser le long de mes jambes. J'allais l'abandonner à son sort sur le sol lorsque Antoine me stoppa d'un geste et me fit signe de lui donner. Je lui lançai en gloussant. J'allai ensuite m'installer à plat ventre sur ses genoux, lui offrant une vue parfaite sur mes fesses rondes et les lèvres luisantes de mon sexe. Impossible de lui cacher à quel point cette situation m'enflammait. Il s'en doutait le filou, après avoir collé mon string sous son nez !
Deux doigts vinrent aussitôt caresser mon minou déjà très sensible.
- Regarde-moi ça, tu mouilles tellement qu'il y en a partout entre tes cuisses. Une vraie chienne en chaleur. Es-tu si impatiente de te prendre une bonne fessée, chérie ? Ou est-ce Ben et ses histoires érotiques qui t'excitent autant ?
Ses longs doigts me pénétrèrent soudain et je ne pus répondre qu'en gémissant. Je les sentais plonger loin en moi, aller et venir avec vigueur et taquiner mon bouton à chaque mouvement, faisant monter mon plaisir si vite... Mes hanches se mirent à bouger en rythme contre ses doigts et bientôt, seuls mes petits gémissements aigus et les clapotis obscènes de ma chatte détrempée résonnèrent dans le salon. Oh s'il continuait ainsi, j'allais jouir en un rien de temps.
CLAC !
Puis, tout s'arrêta. Une violente claque venait d'atterrir sur mes fesses, m'envoyant une myriade de frissons électrisants à travers le corps.
- Non, ne t'arrête pas !
- Silence. Tu crois pouvoir me donner des ordres ? Tu jouiras quand je le voudrai ! fit-il en me flanquant une deuxième claque, plus cinglante. Je lâchai un petit cri, surprise par la force de son geste.
- As-tu oublié ma question ? Je veux savoir qui est-ce qui t'excite comme ça. Dépêche-toi de répondre !
CLAC !
- Ah ! Hmmm... c'est...c'est toi chéri !
J'hésitai un instant, avant de me décider à ne pas tenter le diable.
- Et... et Ben, un peu...
- Voilà ce que j'aime entendre, Lisa ! Rien de tel que la communication et la franchise dans un couple ! CLAC ! Je parie que tu lui as envoyé des photos sexy, hein ma belle ! CLAC !
- Aaaah ooh ! Antoine, s'il te plaît ! geignis-je misérablement.
Moi qui avais pensé à une gentille fessée, je m'étais lourdement trompée ! Ses grandes mains giflaient violemment mon cul, faisant chauffer et rougir ma peau à vue d'oeil. Elles me laisseraient probablement des marques. J'étais certaine qu'il se délectait du spectacle, étant donné l'érection inconfortable qui tendait son pantalon et pressait mon bas ventre.
Il m'ignora, poursuivant mon délicieux supplice :
- C'était quoi comme lingerie ? CLAC ! Ton petit string rose et blanc avec le soutien-gorge transparent assorti ? Ou ton ensemble noir à dentelles avec bas et jarretelles ? CLAC !
- Tu as posé nue peut-être ? Il a dû se branler comme un fou devant tes jolis seins dressés et ta chatte bien trempée ! CLAC !
- Tu t'es caressée pour lui ? CLAC !
- Il a vu ton cul bandant aussi ? Il aimerait peut-être le voir marqué et rougi ? Tu pourras lui raconter comment je punis les chiennes désobéissantes ! CLAC ! Je veux que tu me fasses voir ces photos et lire vos mails ! CLAC !
J'avais le cul en feu, au sens propre comme au figuré. Ses gifles continuaient de pleuvoir sur mes fesses et la sensation de brûlure, les picotements, la chaleur atroce ne firent qu'augmenter mon envie de jouir. J'avais beau agripper le tissu du fauteuil, me trémousser sur ses genoux, son bras m'empêchait de me dérober à ma punition. Mes cris, mes gémissements, mes plaintes, mes hoquets et même les larmes qui commençaient à perler mes yeux, de douleur divinement plaisante ou de plaisir intensément douloureux, je ne savais plus ; rien n'y fit.
Jusqu'à ce que je pose deux mains sur mon postérieur malmené pour le protéger en m'écriant :
- Aaaah non, non ! Arrête... pitié... s'il te plaît Antoine, je... je n'en peux plus ! Fais-moi jouir, je t'en prie !
J'avais de la chance, mon chéri était magnanime. Les claques furent alors remplacées par des caresses et je poussai un soupir de soulagement. Sa main descendit entre mes cuisses, étalant une quantité impressionnante de mouille sur son passage... avant de venir enfin s'occuper de mon problème le plus pressant. Un doigt réinvestit mon antre chaude et accueillante, puis un autre et encore un autre, prenant soin de titiller mon clito gonflé au bord de l'explosion. Je saisis le fauteuil avec un cri et me cambrai violemment contre ses doigts, sentant mon plaisir jaillir de partout.
Oh que c'était bon ! J'avais carrément inondé sa main et le tissu de son pantalon, ce que Antoine ne manqua pas de me faire remarquer. C'était la première fois que je giclais ainsi ! Haletante, gémissante, chamboulée par mes émotions et cette exquise fessée, j'avais besoin de récupérer mais d'un autre côté, j'en voulais encore plus. Antoine trancha pour moi. Il m'ordonna de me placer à genoux, face à lui, coller mon entrejambe contre son visage et bien agripper le dossier du canapé. Il avait soudainement soif et voulait "bouffer ma chatte de salope", avaler tout le jus qui en sortirait. Comment aurais-je pu désobéir à un ordre aussi charmant? Apparemment, me voir jouir aussi fort l'avait mis dans tous ses états.
Sitôt dit, sitôt fait. Il m'empoigna les cuisses pour les écarter davantage et lui laisser la voie libre, puis se mit à me dévorer. Sa langue lapa mon entrecuisse, avant de plonger dans ma chatte ouverte, palpitante, à nouveau dégoulinante de cyprine. Il me léchait comme un fou, m'aspirait, me suçait, maltraitait mon bouton, m'imposait son rythme, jusqu'à ce que j'en perde la tête. Je l'étouffais presque avec mes cuisses, ondulant du bassin en feulant, baisant son visage sans vergogne, articulant une litanie de commentaires obscènes. Oh je n'en pouvais plus, j'allais encore jouir. Puis je sentis un doigt recueillir ma mouille et retracer ma raie pour aller forcer l'entrée de mon anus suffisamment lubrifié.
Je planais tellement qu'il ne m'en fallut pas davantage pour hurler ma jouissance. Ce deuxième orgasme fut tout aussi délicieux. Lentement, je me laissais glisser contre Antoine, jusque sa merveilleuse bouche qui m'avait donné tant de plaisir. J'embrassais ses joues luisantes, son nez, son menton, ses lèvres. Je me goûtais sur sa langue, salée, musquée et divinement joueuse, un baiser doux et langoureux pour lui dire à quel point j'aimais tout ce qu'il me faisait, à quel point je l'aimais et pas seulement parce qu'il était un magnifique mangeur de chattes. Même si ça aidait aussi.
- Oh chéri, c'était génial...
Mes doigts caressèrent le renflement entre ses jambes et cette fois, il ne m'empêcha pas de déboutonner son pantalon pour enfin sortir mon précieux sésame de son slip. Dressée et insolente, sa hampe humide et brûlante vibrait sous mes doigts. J'en avais l'eau à la bouche. J'avais envie de lécher ce gland rougi et bien épais, le sentir glisser sur ma langue, dans ma bouche et au fond de ma gorge jusqu'à m'étouffer.
- Mais je ne suis pas rassasiée. J'ai besoin d'une énorme sucette, susurrai-je narquoisement en continuant mes caresses.
Il eut un petit rire.
- Ça ne m'étonne pas, une bonne cochonne comme toi a besoin d'être remplie et aaah... tu- tu as raison, articula t-il alors que ma main allait et venait sur toute la longueur de sa queue, sans oublier d'aller taquiner, malaxer et presser ses bourses, comme il aimait que je le fasse.
-... Je vais commencer par ta bouche. Et tu as intérêt à ne pas en gaspiller une goutte, sauf si tu veux une autre fessée.
Je souris, avant de me lécher les lèvres d'envie.
Notre petit jeu n'était pas encore terminé, semblait-il.
Tout comme notre conversation à propos de mon amant virtuel. Connaissant Antoine, ce n'était que partie remise.
La nuit allait être longue, délicieusement intense et jouissive. Le fait que je raconte ensuite à Ben nos ébats et cette séance de fessée me mettait le feu au ventre. Après tout, il fallait bien le remercier de son aimable contribution, même involontaire, à cette chaude soirée.
Et si toutes les fessées se terminaient ainsi, j'étais très impatiente d'en recevoir d'autres.
Mon chéri est un littéraire comme moi et il n'est pas rare qu'il prenne sa plume pour produire des scénarios basés sur nos fantasmes respectifs. Nous élaborons la trame principale puis improvisons au fur et à mesure, au gré de nos envies et selon le feeling du moment. Parfois, c'est à mon tour de griffonner, comme le week-end dernier...
Il avait démarré sous la pluie. Nous n'avions rien de prévu et ces deux jours s'annonçaient être des plus banals lorsque s'était présentée l'occasion d'expérimenter l'un des fantasmes d'Antoine ou disons plutôt, une pratique qu'il appréciait et qui lui trottait dans la tête depuis un certain temps.
La météo grise et maussade nous avait fait rester à l'intérieur. J'en avais profité pour faire du rangement, quelques tâches ménagères que je remettais sans cesse à plus tard tout en passant des coups de fil, prenant des nouvelles de mes proches et d'une amie de longue date. Lui, s'était replongé dans ses bouquins pour une formation qui débutait lundi. La bonne nouvelle c'est qu'à cette occasion, il resterait dans le sud au moins toute la semaine.
Le soir arrivé, je me sentais comme une pile électrique, incapable de contenir le trop plein d'énergie non dépensée dans la journée. Mon chéri était encore scotché au canapé à réviser ses notes pendant que je scrollais indéfiniment sur mon portable. Je savais que cette mauvaise habitude l'agaçait mais il était visiblement trop concentré pour le remarquer.
- Tu ne veux pas te changer les idées cinq minutes ? On pourrait sortir un moment, la pluie s'est arrêtée.
- Ça prendra beaucoup plus que cinq minutes si je m'arrête maintenant. Et j'ai presque terminé.
Avec un soupir, je délaissais mon téléphone et me tournai vers lui. Les jambes croisées, laissant volontairement remonter ma petite jupe pour dévoiler le haut de mes cuisses, je m'adossai au fauteuil en caressant l'échancrure de mon chemisier, la poitrine bombée.
Cette position alanguie et aguichante le fit enfin lever un oeil de ses papiers. Il gloussa.
- Je sais à quoi tu joues chérie mais ça ne marchera pas !
- Tu es sûr que tu ne veux pas voir ma nouvelle lingerie sexy ? Je l'ai choisie spécialement pour toi.
- Hmmm, j'espère bien que c'est pour moi. C'est très tentant, j'avoue. Tu es toujours sexy, même sans rien. D'ailleurs, je te préfère nue.
- Ce que t'es chiant quand tu t'y mets.
- Et tu aimes ça. Tu aimes quand je me fais désirer, quand je te fais languir... ne dis pas le contraire.
- J'aime encore plus quand tu me fais l'amour. Je ne veux pas attendre, soupirai-je en me pressant lascivement contre lui. Ma main glissa vers son entrejambe mais ne put atteindre son but, stoppée par la sienne.
- Tu sais bien que je dois terminer ce livre pour demain.
- Antoine...
- Lisa...
Il eut un sourire amusé.
Je fis la moue et l'observai reprendre sa lecture avec un soupir frustré. Les bras croisés, calée dans mon fauteuil, je me mis à admirer son profil concentré et sérieux.
Puis j'eue une idée risquée. Espiègle. Très coquine. Je savais que mon plan B allait fonctionner. Je n'avais pas prévu de lui en parler aujourd'hui, ni de cette façon mais si ça pouvait m'aider à m'amuser ce soir... Lentement, je remontais une main le long de ma cuisse jusque mon sous-vêtement, pendant que l'autre dégrafait le premier bouton de mon chemisier.
- Antoine, j'ai envie de toi...
Il finirait par craquer mais j'étais impatiente.
- Je suis sûre que Ben adorerait lui... oh oui, il flanquerait sa main sous ma jupe en me traitant de petite allumeuse et me doigterait jusqu'à ce que je jouisse...
Je me cambrai, les doigts pressés sur le tissu satiné de mon string humide, excitée par la scène imaginée derrière mes paupières mi-closes. Cette remarque l'avait fait ciller, sans plus. Il devait penser à un coup de bluff.
Haletante, provocante, je continuai :
- Il voudrait que je me caresse, que je me fasse jouir pour lui. Il aime que je lui décrive tout, jusqu'à la couleur de ma petite culotte et si je l'ai mouillée en pensant à lui... ça l'excite comme un fou.
- Lisa ! s'exaspéra mon chéri.
Il n'était apparemment plus d'humeur à plaisanter mais je n'avais pas dit mon dernier mot.
- D'accord si c'est comme ça, je vais aller terminer seule, sans public, lançai-je en cessant mes caresses. Tu n'auras qu'à m'imaginer toute nue sur notre lit en train de jouer avec mon énorme gode en pensant à une autre queue que la tienne. À celle de Ben par exemple. Je vais relire ses mails, ça va me remettre dans l'ambiance.
- De quoi... ses mails ? Tu veux dire que tu étais sérieuse là ? C'est qui ce "Ben" ?!
Un sourire victorieux faillit m'échapper, tandis que je feignais l'oubli.
- Benjamin. Je ne t'ai pas parlé de lui ? Il me semblait pourtant que si.
- Non, certainement pas.
- Oh, c'est juste un gars que j'ai rencontré sur un site d'histoires coquines. J'ai laissé un commentaire sur sa page et on a fait connaissance.
Antoine avait enfin posé son fichu bouquin sur la table basse et me dévisageait de son beau regard noisette. À présent, j'avais toute son attention.
- Ah oui ? Depuis combien de temps vous vous parlez ? Je vois bien le genre de conversation que vous devez avoir.
- Ça doit faire un peu plus de deux semaines. Il est sympa, poli, réservé mais c'est un chaud lapin quand il se lâche...
Il y eut un silence.
- Je vois. Il y a autre chose que je devrais savoir ?
- Il est plus âgé, presque la cinquantaine je crois. Il écrit bien, j'aime les hommes qui savent écrire. Il n'est pas vulgaire sauf à ma demande, tu sais ce que j'aime pendant le sexe... et il n'a pas la langue dans sa poche- ou devrais-je dire la plume dans son cartable. Il m'a fait jouir plusieurs fois avec ses mots et sa belle prose.
- Lisa, tu le fais exprès ?
- De toute façon, ce n'est rien de concret. Il est marié et ne cherche qu'à s'évader avec des rencontres virtuelles.
- Ça n'a pas d'importance, tu sais pourtant comment l'on fonctionne. Je veux savoir lorsque tu vois quelqu'un, même virtuellement.
- Ecoute, je suis désolée, je-
- Ah oui, tu peux l'être, me coupa t-il sèchement. Tu as fait une erreur en omettant de me dire tout ça. Tu mérites donc une punition. Une bonne fessée cul nu !
Cette réplique me fit instantanément penser à notre dernier scénario.
- Quoi ?
- Tu voulais me montrer ta chatte de salope insatiable, c'est l'occasion. Déshabille-toi.
Wouah !
Une bouffée de chaleur envahit mon corps déjà émoustillé.
Son timbre de voix avait radicalement changé. Il ne demandait ni n'argumentait plus. Il ordonnait. Sa voix douce n'était plus chaleureuse mais autoritaire et intransigeante, si emplie de certitude qu'elle en frôlait l'arrogance. Sans parler du vocabulaire fleuri. Bon sang, il allait me rendre folle. Non seulement j'avais réussi à lui faire oublier son livre mais j'adorais le voir adopter le rôle du mâle dominant. Cela lui arrivait rarement au lit mais il connaissait mes penchants et mes fantasmes. J'aimais rencontrer toute sorte de personne, s'il y avait un bon feeling, une attraction réciproque, un minimum d'intérêts communs et que l'étincelle était là, je n'étais pas contre le fait de faire plus ample connaissance. Mais comme tout le monde, j'avais mes préférences. Les hommes dominants et virils au lit avaient toujours été mon péché mignon. Mon chéri le savait, s'en amusait beaucoup et s'en servait à bon escient pour notre plus grand plaisir commun.
- Mais Antoine...
- Ne discute pas sauf si tu veux aggraver ton cas.
Je me mordis la lèvre. Il faut dire que je l'avais bien cherchée, cette fessée. Je me mis à déboutonner mon chemisier, dévoilant mon nouveau soutien-gorge écru à larges dentelles, style bikini. Il se dégrafait à l'avant au niveau du noeud papillon, tel un cadeau prêt à être déballé.
- Non. Pour le moment, c'est ton cul rebondi qui m'intéresse. Et comment je vais le faire rougir sous mes claques.
Il m'observait comme si de rien était, nonchalamment adossé au fauteuil, les jambes écartées pour me laisser admirer la bosse qui commençait à déformer son pantalon. Seuls ses yeux brillants avec malice, son petit air supérieur doublé d'un rictus en coin et l'état de son entrejambe, bien entendu, en disaient long sur ses intentions. À cette vue, je dus serrer les cuisses par peur de sentir ma cyprine goutter sur le sol.
Rapidement, j'ôtai ma jupe et la laissai choir à mes pieds. Elle fut aussitôt suivie par mon string, que je fis glisser le long de mes jambes. J'allais l'abandonner à son sort sur le sol lorsque Antoine me stoppa d'un geste et me fit signe de lui donner. Je lui lançai en gloussant. J'allai ensuite m'installer à plat ventre sur ses genoux, lui offrant une vue parfaite sur mes fesses rondes et les lèvres luisantes de mon sexe. Impossible de lui cacher à quel point cette situation m'enflammait. Il s'en doutait le filou, après avoir collé mon string sous son nez !
Deux doigts vinrent aussitôt caresser mon minou déjà très sensible.
- Regarde-moi ça, tu mouilles tellement qu'il y en a partout entre tes cuisses. Une vraie chienne en chaleur. Es-tu si impatiente de te prendre une bonne fessée, chérie ? Ou est-ce Ben et ses histoires érotiques qui t'excitent autant ?
Ses longs doigts me pénétrèrent soudain et je ne pus répondre qu'en gémissant. Je les sentais plonger loin en moi, aller et venir avec vigueur et taquiner mon bouton à chaque mouvement, faisant monter mon plaisir si vite... Mes hanches se mirent à bouger en rythme contre ses doigts et bientôt, seuls mes petits gémissements aigus et les clapotis obscènes de ma chatte détrempée résonnèrent dans le salon. Oh s'il continuait ainsi, j'allais jouir en un rien de temps.
CLAC !
Puis, tout s'arrêta. Une violente claque venait d'atterrir sur mes fesses, m'envoyant une myriade de frissons électrisants à travers le corps.
- Non, ne t'arrête pas !
- Silence. Tu crois pouvoir me donner des ordres ? Tu jouiras quand je le voudrai ! fit-il en me flanquant une deuxième claque, plus cinglante. Je lâchai un petit cri, surprise par la force de son geste.
- As-tu oublié ma question ? Je veux savoir qui est-ce qui t'excite comme ça. Dépêche-toi de répondre !
CLAC !
- Ah ! Hmmm... c'est...c'est toi chéri !
J'hésitai un instant, avant de me décider à ne pas tenter le diable.
- Et... et Ben, un peu...
- Voilà ce que j'aime entendre, Lisa ! Rien de tel que la communication et la franchise dans un couple ! CLAC ! Je parie que tu lui as envoyé des photos sexy, hein ma belle ! CLAC !
- Aaaah ooh ! Antoine, s'il te plaît ! geignis-je misérablement.
Moi qui avais pensé à une gentille fessée, je m'étais lourdement trompée ! Ses grandes mains giflaient violemment mon cul, faisant chauffer et rougir ma peau à vue d'oeil. Elles me laisseraient probablement des marques. J'étais certaine qu'il se délectait du spectacle, étant donné l'érection inconfortable qui tendait son pantalon et pressait mon bas ventre.
Il m'ignora, poursuivant mon délicieux supplice :
- C'était quoi comme lingerie ? CLAC ! Ton petit string rose et blanc avec le soutien-gorge transparent assorti ? Ou ton ensemble noir à dentelles avec bas et jarretelles ? CLAC !
- Tu as posé nue peut-être ? Il a dû se branler comme un fou devant tes jolis seins dressés et ta chatte bien trempée ! CLAC !
- Tu t'es caressée pour lui ? CLAC !
- Il a vu ton cul bandant aussi ? Il aimerait peut-être le voir marqué et rougi ? Tu pourras lui raconter comment je punis les chiennes désobéissantes ! CLAC ! Je veux que tu me fasses voir ces photos et lire vos mails ! CLAC !
J'avais le cul en feu, au sens propre comme au figuré. Ses gifles continuaient de pleuvoir sur mes fesses et la sensation de brûlure, les picotements, la chaleur atroce ne firent qu'augmenter mon envie de jouir. J'avais beau agripper le tissu du fauteuil, me trémousser sur ses genoux, son bras m'empêchait de me dérober à ma punition. Mes cris, mes gémissements, mes plaintes, mes hoquets et même les larmes qui commençaient à perler mes yeux, de douleur divinement plaisante ou de plaisir intensément douloureux, je ne savais plus ; rien n'y fit.
Jusqu'à ce que je pose deux mains sur mon postérieur malmené pour le protéger en m'écriant :
- Aaaah non, non ! Arrête... pitié... s'il te plaît Antoine, je... je n'en peux plus ! Fais-moi jouir, je t'en prie !
J'avais de la chance, mon chéri était magnanime. Les claques furent alors remplacées par des caresses et je poussai un soupir de soulagement. Sa main descendit entre mes cuisses, étalant une quantité impressionnante de mouille sur son passage... avant de venir enfin s'occuper de mon problème le plus pressant. Un doigt réinvestit mon antre chaude et accueillante, puis un autre et encore un autre, prenant soin de titiller mon clito gonflé au bord de l'explosion. Je saisis le fauteuil avec un cri et me cambrai violemment contre ses doigts, sentant mon plaisir jaillir de partout.
Oh que c'était bon ! J'avais carrément inondé sa main et le tissu de son pantalon, ce que Antoine ne manqua pas de me faire remarquer. C'était la première fois que je giclais ainsi ! Haletante, gémissante, chamboulée par mes émotions et cette exquise fessée, j'avais besoin de récupérer mais d'un autre côté, j'en voulais encore plus. Antoine trancha pour moi. Il m'ordonna de me placer à genoux, face à lui, coller mon entrejambe contre son visage et bien agripper le dossier du canapé. Il avait soudainement soif et voulait "bouffer ma chatte de salope", avaler tout le jus qui en sortirait. Comment aurais-je pu désobéir à un ordre aussi charmant? Apparemment, me voir jouir aussi fort l'avait mis dans tous ses états.
Sitôt dit, sitôt fait. Il m'empoigna les cuisses pour les écarter davantage et lui laisser la voie libre, puis se mit à me dévorer. Sa langue lapa mon entrecuisse, avant de plonger dans ma chatte ouverte, palpitante, à nouveau dégoulinante de cyprine. Il me léchait comme un fou, m'aspirait, me suçait, maltraitait mon bouton, m'imposait son rythme, jusqu'à ce que j'en perde la tête. Je l'étouffais presque avec mes cuisses, ondulant du bassin en feulant, baisant son visage sans vergogne, articulant une litanie de commentaires obscènes. Oh je n'en pouvais plus, j'allais encore jouir. Puis je sentis un doigt recueillir ma mouille et retracer ma raie pour aller forcer l'entrée de mon anus suffisamment lubrifié.
Je planais tellement qu'il ne m'en fallut pas davantage pour hurler ma jouissance. Ce deuxième orgasme fut tout aussi délicieux. Lentement, je me laissais glisser contre Antoine, jusque sa merveilleuse bouche qui m'avait donné tant de plaisir. J'embrassais ses joues luisantes, son nez, son menton, ses lèvres. Je me goûtais sur sa langue, salée, musquée et divinement joueuse, un baiser doux et langoureux pour lui dire à quel point j'aimais tout ce qu'il me faisait, à quel point je l'aimais et pas seulement parce qu'il était un magnifique mangeur de chattes. Même si ça aidait aussi.
- Oh chéri, c'était génial...
Mes doigts caressèrent le renflement entre ses jambes et cette fois, il ne m'empêcha pas de déboutonner son pantalon pour enfin sortir mon précieux sésame de son slip. Dressée et insolente, sa hampe humide et brûlante vibrait sous mes doigts. J'en avais l'eau à la bouche. J'avais envie de lécher ce gland rougi et bien épais, le sentir glisser sur ma langue, dans ma bouche et au fond de ma gorge jusqu'à m'étouffer.
- Mais je ne suis pas rassasiée. J'ai besoin d'une énorme sucette, susurrai-je narquoisement en continuant mes caresses.
Il eut un petit rire.
- Ça ne m'étonne pas, une bonne cochonne comme toi a besoin d'être remplie et aaah... tu- tu as raison, articula t-il alors que ma main allait et venait sur toute la longueur de sa queue, sans oublier d'aller taquiner, malaxer et presser ses bourses, comme il aimait que je le fasse.
-... Je vais commencer par ta bouche. Et tu as intérêt à ne pas en gaspiller une goutte, sauf si tu veux une autre fessée.
Je souris, avant de me lécher les lèvres d'envie.
Notre petit jeu n'était pas encore terminé, semblait-il.
Tout comme notre conversation à propos de mon amant virtuel. Connaissant Antoine, ce n'était que partie remise.
La nuit allait être longue, délicieusement intense et jouissive. Le fait que je raconte ensuite à Ben nos ébats et cette séance de fessée me mettait le feu au ventre. Après tout, il fallait bien le remercier de son aimable contribution, même involontaire, à cette chaude soirée.
Et si toutes les fessées se terminaient ainsi, j'étais très impatiente d'en recevoir d'autres.
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3 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Bien écrite; mais je n'aime pas la fin Marc ne devrait pas passer de maître dominant a lecheur de chatte il devrait faire prendre des positions la marche a 4 patte la mise au coin se faire adorer pieds couilles pénis la punir encore au martinet avec son string plein de mouille en bouche
Je me verrai bien à la place de Lisa car comme elle j'aime les mâles dominants et virils au lit et encore plus les fessées suivies de caresses érotiques
Quelle prose délicieuse et délicate vous nous partagez là ! et ce Ben, quelle chance il a d'avoir la primeur de vos aventures. J'ai longtemps cherché à partager ce genre de récits que j'écris en privé, et je serai ravi d'écrire à 4 mains si le désir vous en prenait