La fin justifie les moyens

- Par l'auteur HDS Armagedon -
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Récit libertin : La fin justifie les moyens Histoire érotique Publiée sur HDS le 17-03-2004 dans la catégorie Entre-nous, les femmes
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La fin justifie les moyens
( merci à E. )


Quelque part en France….




Quand Laurie rencontra Christine une intuition de charme sembla planer dans l’air. Christine avait le sexe gourmand et son mari peinait à la suivre tandis que Laurie cumulait les rencontres sans lendemain et aimait à se masturber de longues heures, nue, dans son immense villa où s’étalaient sa richesse et son ennui. Elles étaient faites pour se rencontrer et leur peau ne demandait qu’à s’unir.


Tout se serait passé pour le mieux si Laurie n’avait refusé de faire l’amour à Christine tant que son mari se dresse entre elles. « Je te veux toute à moi, et rien qu’à moi », certaines peaux ne se partagent pas, et puis Laurie d’ajouter « Et si on s’en débarrassait » comme en plaisantant, sauf que la plaisanterie ici était sérieuse. Laurie avait déjà été soupçonnée de meurtre mais son argent, acquis grâce aux magouilles affairistes et mafieuses de son influent père, s’était chargé de la faire disculper. Laurie était prête à tout pour assouvir le moindre de ses désirs et le meurtre n’était qu’un moyen comme un autre d’atteindre, sans plus, à la plénitude de son plaisir. Christine l’écoutait comme on acquiesce. Elle avait trop envie de goûter à la peau généreusement rose de Laurie, de mettre le noir de ses cheveux dans le blond tiède des cheveux de sa future amante, pour s’embarrasser d’un meurtre fût-il celui de son mari, Paul Gardner ce brillant jeune notaire qui lui avait donné son nom en alliance. « Christine Gardner » ce nom ne s’accolait pas au sien, Laurie avait raison il fallait se débarrasser de lui pour qu’elle redevienne simplement Christine pouvant aimer Laurie.




- Mais si on le tue, je me retrouverai sans revenu, s’inquiéta Christine, pragmatique.


- J’ai de l’argent pour deux et si cela ne te suffit pas voici un chèque pour toi, on résout tout avec quelque 0, le sort de ton mari par exemple.




Et Laurie sortit son carnet de chèque et y inscrit un chiffre qui fit rouler les yeux de Christine.




- Plutôt que de le tuer, on ne pourrait pas monter une arnaque de manière à ce que je puisse gagner un fructueux divorce et qu’il soit obligé de me payer une lourde pension alimentaire ?


- Cela serait trop long, bien trop long ! Et je ne veux pas attirer l’attention sur ma famille. Ne t’inquiètes pas j’ai déjà vu faire mon père, je suis sa petite fille gâtée, il m’a tout appris et ne me refuse rien. Dans sept ans, quand j’aurais trente ans, je reprends ses affaires ; autant me faire la main tout de suite…




L’affaire fut réglée très vite. Laurie paya quelqu’un pour saboter la voiture de Paul qui tomba du haut d’un précipice et sombra dans un lac.




« Il ne nous reste plus qu’a déclarer sa disparition dans quelques jours, ils finiront bien par retrouver la voiture » dit Laurie d’un air cynique




« Tu es décidément machiavélique Laurie. Aa ! tes seins tes grosses fesses roses, tes grosses jambes, ton visage : tu m’excites. » Et Christine porta une main masturbatoire à son clitoris, Laurie en fit de même. Elle s’avança et abaissa sa courte jupe et son slip laissant apparaître ses fesses roses et nues qui portaient encore les marques blanches de sa culotte. Christine Sorti du sac de Laurie un appareil à photo instantanée et lui mitrailla le cul de flashes qui se bataillaient de rose. Elle se déshabilla à son tour. Laurie se leva, Christine la prit d’un plan général de devant puis de derrière, elle ne résista pas à fixer le beau derrière de Laurie une fois de plus sur la pellicule avant de remettre les photos dans le sac. Une dizaine au total.


Dès que totalement nue Christine enlaça Laurie frénétiquement.


Les deux femmes tentèrent d’accorder leur jouissance. Le contraste entre le corps sportif et légèrement potelé de Laurie et celui plus fragile de Christine était parlant. Laurie, qui n’avait gardé qu’un bijou au cou, avait de plus en plus de mal à résister au plaisir qui montait tandis que Christine, qui avait tant attendu, s’y abandonnait sans retenue ni complexe mais avec moins de voix. Très vite les deux femmes commencèrent à jouir, mettant enfin leur voix à l’unisson de leur corps. Autant Christine avait le plaisir timide autant Laurie se lançait dans l’aventure et avait le corps qui se cabrait et les orteils qui parlaient. Et ce en se frottant chatte contre chatte, énergiquement.




- Ah mon amour tu me sens ! Tu aimes… s’exclama Laurie


- Oh oui j’adore ! Encore ! Je viens !!


- Moi aussi je viens AAAh !


- Oui ! Ensemble !... AAAh !.... AAAh !….






Le plaisir violemment exprimé de Laurie emporta Christine au ciel et leurs cris de jouissance partirent tapisser les murs d’une couleur encore inconnue de la luxure. Laurie jouit violemment, son visage s’emporta…. : AAAAH C’est trop !....




Christine se leva alors et mit le godemiché-ceinture que Laurie avait apporté…


Laurie se mit le cul en bombe et Christine la pénétra et se fit aller comme une chienne en chaleur.








C’est alors qu’une ombre se dessina sur le mur. L’ombre continua d’un pas lent, un homme lui faisait face le visage dissimulé…




- Qui êtes-vous ? Répondez ! Interjeta Laurie d’un ton franc quoique mal assuré et un peu mal à l’aise de se faire surprendre dans cette position.




L’ombre disparut soudainement jeté par le soleil et le visage prit en une fois des traits plus loquaces : C’était Paul Gardner accompagné de deux policiers et d’un homme menotté en qui Laurie reconnu l’homme qu’elle avait payé pour saboter le voiture.




- Paul ! Non ce n’est pas possible ! Tu es mort ! Hurla Christine en s’évanouissant




- J’ai sauté à temps de ma voiture. C’est fini, je sais tout. Votre complice a tout avoué ! Votre père aurait dû vous apprendre la prudence…, dit Paul tout en jetant à Laurie un regard franc.




Laurie tira une arme de son sac :




« Il faudra d’abord m’attraper », lança-t-elle à Paul tout en lui balançant le sac au visage.




Elle courut alors dehors cul nu. Le pli de ses fesses généreuses marquait le mouvement rapide de sa course. La plantureuse blonde s’installa dans sa fougueuse BMW et démarra en trombe, toute nue au volant de la voiture.




- Vite, poursuivons-là ! lança Paul à un des deux policiers tandis que l’autre demeurait à garder les prisonniers.




L’une suivant l’autre les deux voitures se frayèrent une voie difficile dans le flot continu de la circulation. Bientôt elles furent hors de la ville. Dès lors l’allure s’accentua.


Le policier conduisait de manière à ne pas risquer l’accident stupide.




- Elle prend la route des falaises ! fit remarquer Paul




Après quelques kilomètres d’une poursuite endiablée, Laurie jeta un œil dans le rétroviseur et y vit la police toute proche :




« Ils me rattrapent ! Je dois aller plus vite ! », soliloqua-t-elle.




La poursuite reprit de plus belle. Les virages se succédaient maintenant à une vitesse folle.




- Regardez, fit Paul au policer. C’est ici que ma voiture est tombée, dans cette courbe de la route qui longe la falaise et donne sur le lac.


- Une chance que vous n’alliez pas trop vite et que vous ayez pu sauter de la voiture avant de faire le grand saut, c’est sacrément haut !




Paul émit un rugissement de surprise en voyant la voiture de Laurie se déporter, riper, cahoter dangereusement.




- Elle a pris le virage trop vite, s’exclama le policier, en ralentissant.


- Vous voulez dire qu’elle va dans le décor, oui ! jubila Paul qui commençait à s’exciter. Ca y est elle tombe dans le ravin…




Laurie, accroché à son volant, poussa un grand hurlement en se voyant partir dans le précipice. Elle se barra le visage avec effroi et disparu dans le vide avec sa voiture qui 100 mètres plus bas frappa le lac avec éclat.


Le policier freina à l’endroit où l’auto poursuivie venait de basculer. Il accompagna Paul sur le bord de la falaise. Les gravillons de la route portaient la trace noire des pneus bloqués à l’ultime seconde. Tous deux se penchèrent. La voiture finissait de sombrer dans le profond lac.


- Quelle mort atroce…, fit remarquer Paul.


- Le plus extraordinaire est qu’elle s’est tuée juste à l’endroit où…, renchéri le policier.


- Le destin à sa propre justice qu’il ne faut pas discuter, commenta Paul sèchement.


Dans sa main il avait gardé le sac que Laurie lui avait balancé à la tête, il l’ouvrit et découvrit les photos de Laurie toute nue.


- Elle était belle quand même la garce et elle avait un de ces cul !


- Ca ne l’a pas empêchée de vouloir vous tuer ! Maintenant nous allons enfin avoir des preuves pour inculper son salopard de père ; une porte s’est ouverte sans qu’on n’ai eu à la défoncer !


- Oui, vous avez raison… elle n’a eu que ce qu’elle méritait qui sait combien de victime elle aurait encore fait, on la disait bien moins scrupuleuse que son père…


Paul, sur ces mots, remit les photos à leur place dans le sac et jeta le tout du haut de la falaise : « Affaire classée. »




Une semaine plus tard on apprenait qu’un financier véreux avait préféré se tirer une balle dans la tête, après que sa fille se fût tuée dans des circonstances laissées vagues par la police : l’homme devait le lendemain venir s’expliquer devant un tribunal pour des histoires de malversations et divers faux en écritures.




FIN

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