La laisse 02
Récit érotique écrit par Eléa [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 12-04-2014 dans la catégorie Dominants et dominés
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La laisse 02
Le type arrive à sa voiture. Heureusement nous n'avons croisé personne, j'aurais été mortifier de rencontrer des passants en étant tenu en laisse par quelqu'un dans la rue !
Il m'ouvre la porte de sa... heu je n'ai même pas regardé quoi. Une berline quelconque.
Je m'engouffre dans l'ouverture et m’assoie, contente d'échapper aux regards. Mais inquiète de me retrouver dans un voiture avec un inconnu... Et sans toi. Ca ne se fait pas d'abandonner sa soumise ! Grmphhh, je râle intérieurement tout en me demandant ce que tu peux bien fiches avec l'autre pétasse qui n'attend manifestement qu'un claquement de doigt pour te sauter dessus.
Nous démarrons. L'homme me glisse une main dans l'entrejambe, m'obligeant à écarter les jambes en tendant le tissu de ma jupe pour lui faire un passage, car la coupe est cintrée. Ca y est, il fait le tour du propriétaire... je m'imagine que pendant ce temps, ta main doit être au même endroit, dans la chatte de la brune et qu'elle doit se tortiller en gémissant sous tes doigts experts...L'homme continue son exploration au feu rouge. Il descend le long de mes petites lèvres et il a un rictus d'amusement en sentant la ficelle de l'oeuf qui est resté planté dans ta soumise, loin de la télécommande du propriétaire. Il la saisie, tire dessus jusqu'à ce que je soit limite de l'expulser, puis me laisse me recontracter dessus, retire... Ce petit jeu dure un moment, à chaque feu rouge. Hélas, je dois avouer que ça m'excite, même si l'objet est inerte. Je suis complètement mouillée. Et va lui dire que c'est le contexte et pas sa présence qui me met dans cet état ?
Nous arrivons enfin. Il s'engage dans un parking souterrain, se gare à sa place manifestement. Nous devons être chez lui... De mieux en mieux ! Me voilà seule, chez un type dont j'ignore tout, pendant que mon Dom s'envoie en l'air avec une soumise quelque part dans cette ville. Je suis dépitée. Il n'est pas moche ce gars, mais... je n'ai juste pas envie d'être touchée par un autre que toi. Voilà. D'ailleurs il ferait bien de regarder derrière mon pendentif tient et de te passer un coup de fil pour que tu viennes récupérer ta chienne au plus vite ! Ou alors de me poser à la SPA dans une cage, en attendant qu'on retrouve mon maitre ? C'est une idée ça... Dommage que je ne sois pas invitée à parler, je lui suggèrerais bien cette solution. Mais son attitude m'indique que j'ai plutôt intérêt à me tenir tranquille : je l'ai vu claquer des doigts avec sa compagne, manifestement il a le caractère à être obéi sans discuter.
il ouvre la portière, attrape ma laisse " descends ! " et me tire hors du véhicule. Je le suis les yeux baissés jusqu'à un ascenseur. 4ème étage... Je prie que personne ne rentre ! Le palier... il ouvre la porte d'un appartement très sobre, assez spacieux. Bon c'est là. Je respire un grand coup pour cacher mon angoisse avant de passer la porte devant lui. Il entre derrière moi et j'entends la porte se refermer. Ca y est je suis prise au piège. Maintenant, il peut me faire ce qu'il veut...
Je dégouline toujours. Il m'enlève mon manteau, puis mon boléro. je suis les épaules nues dans mon corset. Et puis je stresse, j'ai la vessie pleine. Un autre soucis... Je n'ose pas lui demander d'aller au toilettes. Il ne m'a toujours pas adressé la parole autrement que pour me donner des ordres brefs. j'attends la tête baissée.
" Tu a besoin de quelque chose ? "
Il lit dans mes pensées ou quoi... J'ose un timide " j'aurais besoin d'aller aux toilettes Monsieur ". Ca le fait marrer. Il m’emmène toujours en laisse en direction des wc, ouvre la porte, me désigne le siège et me dis " vas-y ". Et reste planté là sans lâcher la laisse. Il ... Heu il compte rester là ? Bon tant pis, j'ai trop envie. Je baisse ma jupe, pas de culotte, c'est plus simple... Et... pas moyen d'uriner. Ca me bloque. Je reste figée sur le siège. Il me regarde en rigolant et me dis " on a toute la nuit ". Je ferme les yeux, j'essaye de m'imaginer seule... Dans un bois... Dans une pièce fermée... Au bord d'un ruisseau qui glougloute...Ton visage m'apparait... " OU ES TU ?! vient me CHERCHER !!! "... Au bout d'un moment interminable, je sens enfin mes sphincters se relâcher et j'arrive à me soulager. Ouf. Mais c'est la honte...
Je me relève. Il m'indique qu'il est inutile que je remette ma jupe. Autant que je reste cul nu, mon corset tout seul, c'est très bien. D'accord Monsieur... Un petit passage par la salle de bain pour redevenir propre, et il me ramène dans le salon.
Là il me regarde enfin vraiment. Et il m'enlève cette foutue laisse. Je me demande toujours en arrière plan ce que tu fiches avec la brune... Lui ça n'a pas l'air de le questionner. Il a peut-être l'habitude de la prêter à droite à gauche... J'espère que tu ne feras jamais ça avec moi. Je sais bien qu'une soumise, c'est la propriété de son Dom, il peut la prêter si ça lui chante mais... Je n'ai vraiment pas envie de devenir consommable pour une multitude de queues et j'espère que j'ai un peu plus de valeur que ça à tes yeux...J'espère. Je baisse les yeux, le regard voilé par une larme.
" présente-toi ! " Son ordre qui claque me tire de mes pensées sombres. Je mets les mains derrière la tête, je me redresse, j'écarte les jambes et j'attends le regard baissé qu'il complète le tour du propriétaire qu'il a commencé partiellement dans la voiture. Il me caresse un peu partout, suis la course de mon corset avec ses mains, apprécie le laçage serré au maximum sur ma taille, la courbure de mes hanches... Ca a l'air de lui plaire, vu la bosse que je commence à voir apparaitre sur son pantalon, bosse que j'aperçois de mes yeux baissés. Il examine mon sexe, voit mon piercing... Ca lui plait. Il l'a senti dans la voiture, ce petit vertical hood que j'adore et que j'ai mis tellement de temps à oser faire, mais ce qu'il voit lui confirme ses sensations. Il joue avec, tire un peu dessus, le roule dans ses doigts. C'est un peu brutal, car le clitoris est juste dessous. Je gémis, un peu de douleur, beaucoup d'excitation. Il tiraille de nouveau la ficelle de l'oeuf tout en me masturbant. Je vacille mais il me dit " tu n'as pas intérêt à jouir "... Ok j'ai compris !
Après m'avoir inspectée, il me fait enfin signe de m'appuyer les deux mains sur la table du salon, en gardant les jambes toujours écartées. Il plonge entre mes jambes, saisi la ficelle de l'oeuf et l'enlève enfin. J'ai le vagin qui palpite au passage, et je vire à l'écarlate en sentant que je suis tellement mouillée que ça dégouline le long de mes cuisses.
" tu es déjà prête à être saillie on dirait petite chienne ! "
Je reste silencieuse. Que dire ? C'est vrai...
Il me redresse en me saisissant par le collier. Et là il aperçoit le revers de la médaille avec ton nom et ton numéro. Ca l'amuse manifestement beaucoup, il retourne la médaille, regarde le numéro et me tapote la joue en me disant " hé bien ton maitre est prudent petite pute, il a peur que tu t'égares en mauvaise compagnie manifestement ! Il a raison remarque...Tu vas peut-être passer un sale moment qui sait ! ". je le regarde un peu terrorisée, mais vu son sourire, il est ravi de sa plaisanterie. Très drôle...
Puis il va chercher quelque chose... Aie des pinces. Il me les pose, non sur les seins comme je le pensais, mais sur les grandes lèvres et il y rajoute deux petits poids. Je grimace. Je n'aime pas la douleur. Il ne les serre pas trop, mais je les sens quand même. Puis il me saisit par la nuque et me couche à plat ventre sur la table du salon, une grande table ronde massive assez lourde. Je n'ai pas fait attention mais manifestement il avait préparé des liens car il me passe rapidement des bracelets aux poignets et aux chevilles. Je suis liée, le cul au bord de la table, les jambes écartées. Il me pose un bandeau sur les yeux, m'aveuglant totalement, puis un baillon-boule. Je suis aveugle et muette. Et flippée pour tout dire... Là je commence vraiment à avoir peur. Avec toi en qui j'ai confiance, pas de soucis, mais avec un parfait inconnu... J'ai juste peur.
J'ai tous les sens aux aguets. Qu'est ce qu'il va me faire ? Surement me baiser... Autant que ça soit vite passé hein, que je te retrouve... Peut-être que tu m'as échangé définitivement remarque, peut-être que tu es parti pour toujours avec la brune ? Je me crispe sous l'interrogation avant de sursauter violemment au contact d'un objet froid. Il est en train de me placer un plug anal. Un moyen mais je n'ai pas beaucoup l'habitude et la dilatation que je ressens me tire de mes pensées. Aie ! il insiste, lubrifie avec du gel, revient à la charge... Patiemment, il m'écarte, me pénètre, m'oblige à céder. L'anal... La meilleure façon de soumettre une femme. La meilleure façon de lui monter qu'on la possède, qu'on en est le maitre, qu'elle est disponible et ouverte par ou l'on veut. Pas étonnant qu'il commence par là... Je me détends ou j'essaye plutôt. Je sais que je n'ai pas le choix et que tôt ou tard, il faudra que j'accepte l'objet.
Ca y est j'ai accepté le plug. Mon cul se referme dessus, le saisissant fermement. Il a gagné sa première victoire...
Qu'est ce qu'il va me faire ensuite ? Et toi ? Ou es-tu ? Que fais-tu ?
Je cesse de réfléchir quand je sens des coups de badine sur mon cul. La douleur est brève mais précise. Il commence à me cingler, je sens que j'ai le cul qui chauffe... Pourvu qu'il ne soit pas trop brutal. Il peut me faire ce qu'il veut... je suis à lui pour la soirée. Qu'as-tu signé avec ? Ouille ! Je gémis sous mon baillon, tout en bavant...
Maintenant il me cingle à petits coups précis et nets, concentrant ses impacts sur mon postérieur. Néanmoins je me rends compte qu'il maitrise ses coups. il a du avoir comme consigne de ne pas trop m'esquinter... Je sens tout de même que j'ai le cul qui prend des couleurs. Qu'est ce que ça fait mal une badine, bien pire qu'un martinet !
Puis il porte ses coups entre mes jambes. Entre les petits poids qui pendent. il s'amuse à viser mon clitoris, à petits coups précis. Je sursaute. Aie, non mais AIE ! Je m'arque pour échapper aux impacts, mais peine perdue, il continue à me travailler comme si de rien n'était.
Quand il cesse enfin j'ai l'entrejambe qui brûle un peu, et le cul ultra sensible. Si je te revoie un jour, il va falloir que tu sois doux avec moi quelques jours...
Je le sens qui manipule mon plug : il le rentre, le sort, lui fait faire des va et vient de plus en plus amples, histoire que mon cul s'habitue à sentir passer le renflement. Petit à petit je me détends et je cède. Je me doute bien du pourquoi de la manoeuvre : il a non seulement l'intention de me baiser mais aussi de me sodomiser évidemment... Bah il m'a pour un bon moment, il aurait tort de s'en priver... Je me demande si la brune elle a l'habitude de prendre des queues dans le fondement, mais je n'ai pas trop d'illusions : à mon avis, un ordre et elle est à 4 pattes le cul en l'air, à attendre que ça rentre. Vu son dom, elle a du être rapidement mise au pli !
L'homme a lâché sa badine. Il prend maintenant un autre objet, qu'il plaque énergiquement contre ma chatte : un vibro, qui m'électrise et me fait pousser un cri étouffé. Il passe sur mon clitoris et autour, me faisant rapidement monter en régime. Je vais jouir s'il continue... Impossible de me retenir... Il arrête, je redescends, avant de recommencer de plus belle. Il va jouer à ce petit jeu au moins 3 ou 4 fois, s'arrêtant à chaque fois qu'il me sens prête à déclencher. Je suis au bord de la crise de nerfs, la tension nerveuse est trop forte. Je suis perdue, pluggée, chez un inconnu, en train de me faire masturber vigoureusement sans savoir la fin de l'histoire. Le stress et l'excitation que j'éprouve me tendent comme une corde d'arc.
Il arrête aussi brutalement qu'il a commencé et m'enfonce les doigts dans le vagin. Ca rentre comme dans du beurre évidemment... Il enfonce jusqu'à 4 doigts, je me demande s'il a l'intention de me fister ? Mais non il arrête.
Il sort de la pièce. Après un silence, j'entends de la musique, un peu forte. Il a l'intention de me faire hurler ou quoi ? C'est juste assez haut pour faire un fond sonore assez présent. J'entends qu'il ouvre et ferme une porte, comme s'il prenait quelque chose dehors... Qu'est ce qu'il trafique ?! Il revient. Puis il me dit " bon il est temps de passer aux choses sérieuses et de voir comment tu travailles petite chienne ".
Ca y est, je vais passer à la casserole...
Je serre les dents et je pense à toi. Je me demande si là, au moment même ou je m'apprête à me faire saillir par un inconnu, attachée sans défense à sa table de salon, tu es toi-même en train d'honorer une brune et de la faire crier sous tes coups de boutoir quelque part dans Paris.
Son sexe se présente à l'entrée de ma chatte. Il ne s'est même pas fait sucer. Il veut me baiser sec, sans préambules, après m'avoir chauffé de quelques coups de badine et de vibromasseur. J'espère qu'il a mis une capote...Il m'appuie sur les reins pour me faire cambrer encore plus, m'attrape par les cheveux et me tire la tête en arrière, pour m'arquer au maximum, m'obliger à lui offrir mon cul, à m'ouvrir, à accepter son sexe même si je n'en ai pas envie. Il me soumet sans états d'âme, me remettant à ma place d'objet de plaisir, dont on use à son bon vouloir.
Je sens sa queue qui se présente à l'entrée de ma chatte, elle est dure, longue, épaisse.
Il s'enfonce d'un coup en moi. Ca y est, c'est fait...J'ai été pénétrée par un autre homme que toi. J'ai toujours trouvé ce moment hautement symbolique. Pour moi, un homme qui me pénètre, c'est irréversible. Tant que ça ça n'est pas fait, pour moi ce n'est pas vraiment " avoir une relation ". Je peux embrasser, sucer un type, passer du temps avec quelqu'un... Rien n'est significatif avant ça. Ce qui pour moi est la frontière symbolique c'est cet acte précis : la pénétration. Et j'ai toujours de la honte à rajouter un partenaire à ma liste. Je ne tiens pas à l'agrandir indéfiniment ! Mes vieux restes judéo-chrétien me font malgré moi toujours penser que moins on a de partenaires, mieux c'est et qu'une femme qui couche beaucoup, rien à faire c'est une salope.
Ce soir, j'ai été pénétrée par un homme non par ma volonté comme cela c'est toujours produit dans toute ma vie, mais uniquement parce que TOI tu l'as voulu. A cette seconde je comprends à quel point je suis à toi. Tu es le seul qui puisse, au delà de ma propre volonté, me faire accepter une queue qui n'est pas la tienne...
Je subis ses grands coups de boutoir. Il est bien monté, les poids sur mes lèvres amplifient le mouvement et mélangent une faible douleur au plaisir que je ressens malgré ma gêne. Car je déteste l'idée de prendre du plaisir d'un autre homme que toi. Le plug dans mon cul diminue la place disponible dans le vagin et augmente le frottement. C'est manifestement fait exprès pour augmenter le plaisir de l'homme en multipliant les frottements. Il a pensé à tout...Il me besogne consciencieusement, sans faiblir. Je gémis faiblement, sans pouvoir faire grand chose de plus : attachée, offerte, bâillonnée, quelle marge reste t'il, à part attendre que ça se termine, les orifices bien remplis de tous les cotés !
Il me prend pendant un moment qui me semble interminable. Comme avec le vibro, il me fait monter, mais arrive je ne sais comment à me maintenir à la limite de l'explosion. Dès qu'il me sent trop proche de l'orgasme, il ralentit. J'atteins un niveau de frustration rarement atteint, sauf peut-être la fois ou tu m'as fait dormir à coté de toi sans me toucher après m'avoir joui dans la bouche, alors que je crevais d'envie de faire l'amour avec toi au point d'en avoir presque mal. Mais cette fois-ci je lui en serais presque reconnaissante : car je serais mortifiée de jouir sous les coups de boutoir d'un homme qui n'est pas mon Dom et encore pire, sans toi à coté pour me donner l'ordre de m'abandonner.
Je crois que c'est ça la différence absolue entre la soumission et l'échangisme : l'échangiste recherche activement d'autres partenaires. C'est la raison de sa quête, qu'elle soit seule ou en couple, la séduction est son moteur. La soumise... Même si elle est prêtée par la volonté de son Maître, fondamentalement et viscéralement elle n'appartient qu'à un seul homme et lui plaire est sa seule préoccupation. Elle ne fait la belle devant d'autres que dans la mesure ou cela permet à son Dom de se sentir fier. Deux mondes opposés...
Je sens qu'il se retire enfin. Je donnerais cher pour savoir ou tu es et ce que tu fais. Mais bon, maintenant ça n'a plus vraiment d'importance, maintenant il a franchi la limite alors... C'est trop tard. Il peut bien me faire ce qu'il veut, je m'en fiche. J'espère juste qu'à un moment ou à un autre tu viendras me chercher, une fois qu'il se sera vidé les couilles autant de fois que nécessaire...
Maintenant il me retire mon plug. Je sais ce qu'il va me faire. Après m'avoir prise, il va me sodomiser. Rien ne lui échappera... Vu la taille de son engin, même après le passage du plug, je m'attends à souffrir. Je serre les dents autour du baillon et j'attends.
Je sens du gel couler sur mon anus dilaté par le plug. Puis son sexe se présenter à l'entrée de mon cul et pousser doucement. J'ai mal. Je gémis de nouveau, toujours sans pouvoir crier. Les sphincters ne se laissent pas faire, malgré le message qu'ils ont reçu du plug. Je sais que de toute façon, je serai prise de toutes les façons possibles ce soir, inutile de lutter... Mais mon corps ne veut pas se laisser faire. J'ai peur, je me crispe. Il se retire et se représente plusieurs fois. Je sens son gland qui s'insère très progressivement. Il est excité, tendu au maximum. Il prend sa place en moi inexorablement, poussant petit à petit. J'essaye de fuir de façon totalement illusoire en me plaquant contre la table, essayant de rentrer les reins, mais mes chevilles fermement prises au sol m'empêchent de remuer beaucoup plus que quelques centimètres. Mes frémissements désespérés le font presque sourire j'en suis sure...
Il progresse, millimètre par millimètre. Il s'enfonce sans céder de terrain, et cette expression " prendre une femme " atteint tout son sens à cet instant précis...Mon cul cède sous son insistance. Je sens que le gland est passé. Reste à loger le reste de l'engin... Avec de petits va et vient il m'oblige à lui faire de la place progressivement. Il me soumet à sa volonté. A sa queue. A ses désirs. La sodomie, je trouve ça tellement dominant... Cette façon de soumettre une femme en l'obligeant à accepter la présence de l'homme à un endroit qui n'est pas prévu pour. Ce mélange de douleur et de plaisir biaisé, cette frustrante sensation " d'être à coté " alors que le vagin réclame désespérément son dû... Oui la sodomie, c'est l'emprise de la dominance sur la soumise. Je suis toujours étonnée de la dimension psychologique de cette pratique.
Ca y est il est au fond de moi. Il ressort dans un bruit de succion, puis replonge dans mon cul, passant la barrière de l'anneau sans problème cette fois-ci. Je sens ses couilles qui viennent taper mes fesses. il est enfoncé jusqu'à la garde maintenant... Mes gémissements se transforment en râles soutenus. Il glisse la main sous mon corps et me caresse en même temps. Douleur... Plaisir... tout se mélange. Mes râles deviennent plus graves. Je suis au bord du gouffre... Je résiste néanmoins au plaisir par conviction. Parce que même emportée par les sensations, je suis trop attachée à toi pour jouir sans ton ordre. Le tien, pas celui du premier venu. Certes, tu lui as donné ma laisse. Tu ne lui as pas délégué ma jouissance au moment ou tu l'as fait. Et dans le doute, je mets un point d'honneur à me retenir.
Je suis concentrée sur ce point, occupée à résister de toutes mes forces, tellement que j'en perds quasi la conscience de ce qui se passe autour. Je ne fais pas attention au fait que la musique baisse en intensité, jusqu'à redescendre à un niveau sonore faiblement audible. Elle ne fait plus qu'un petit bruit de fond. Et à cet instant, pendant que je lutte contre le plaisir, le cul ravagé par cet imposteur, j'entends une voix qui me dit distinctement : " tu peux jouir " .
C'est ta voix.
Il m'ouvre la porte de sa... heu je n'ai même pas regardé quoi. Une berline quelconque.
Je m'engouffre dans l'ouverture et m’assoie, contente d'échapper aux regards. Mais inquiète de me retrouver dans un voiture avec un inconnu... Et sans toi. Ca ne se fait pas d'abandonner sa soumise ! Grmphhh, je râle intérieurement tout en me demandant ce que tu peux bien fiches avec l'autre pétasse qui n'attend manifestement qu'un claquement de doigt pour te sauter dessus.
Nous démarrons. L'homme me glisse une main dans l'entrejambe, m'obligeant à écarter les jambes en tendant le tissu de ma jupe pour lui faire un passage, car la coupe est cintrée. Ca y est, il fait le tour du propriétaire... je m'imagine que pendant ce temps, ta main doit être au même endroit, dans la chatte de la brune et qu'elle doit se tortiller en gémissant sous tes doigts experts...L'homme continue son exploration au feu rouge. Il descend le long de mes petites lèvres et il a un rictus d'amusement en sentant la ficelle de l'oeuf qui est resté planté dans ta soumise, loin de la télécommande du propriétaire. Il la saisie, tire dessus jusqu'à ce que je soit limite de l'expulser, puis me laisse me recontracter dessus, retire... Ce petit jeu dure un moment, à chaque feu rouge. Hélas, je dois avouer que ça m'excite, même si l'objet est inerte. Je suis complètement mouillée. Et va lui dire que c'est le contexte et pas sa présence qui me met dans cet état ?
Nous arrivons enfin. Il s'engage dans un parking souterrain, se gare à sa place manifestement. Nous devons être chez lui... De mieux en mieux ! Me voilà seule, chez un type dont j'ignore tout, pendant que mon Dom s'envoie en l'air avec une soumise quelque part dans cette ville. Je suis dépitée. Il n'est pas moche ce gars, mais... je n'ai juste pas envie d'être touchée par un autre que toi. Voilà. D'ailleurs il ferait bien de regarder derrière mon pendentif tient et de te passer un coup de fil pour que tu viennes récupérer ta chienne au plus vite ! Ou alors de me poser à la SPA dans une cage, en attendant qu'on retrouve mon maitre ? C'est une idée ça... Dommage que je ne sois pas invitée à parler, je lui suggèrerais bien cette solution. Mais son attitude m'indique que j'ai plutôt intérêt à me tenir tranquille : je l'ai vu claquer des doigts avec sa compagne, manifestement il a le caractère à être obéi sans discuter.
il ouvre la portière, attrape ma laisse " descends ! " et me tire hors du véhicule. Je le suis les yeux baissés jusqu'à un ascenseur. 4ème étage... Je prie que personne ne rentre ! Le palier... il ouvre la porte d'un appartement très sobre, assez spacieux. Bon c'est là. Je respire un grand coup pour cacher mon angoisse avant de passer la porte devant lui. Il entre derrière moi et j'entends la porte se refermer. Ca y est je suis prise au piège. Maintenant, il peut me faire ce qu'il veut...
Je dégouline toujours. Il m'enlève mon manteau, puis mon boléro. je suis les épaules nues dans mon corset. Et puis je stresse, j'ai la vessie pleine. Un autre soucis... Je n'ose pas lui demander d'aller au toilettes. Il ne m'a toujours pas adressé la parole autrement que pour me donner des ordres brefs. j'attends la tête baissée.
" Tu a besoin de quelque chose ? "
Il lit dans mes pensées ou quoi... J'ose un timide " j'aurais besoin d'aller aux toilettes Monsieur ". Ca le fait marrer. Il m’emmène toujours en laisse en direction des wc, ouvre la porte, me désigne le siège et me dis " vas-y ". Et reste planté là sans lâcher la laisse. Il ... Heu il compte rester là ? Bon tant pis, j'ai trop envie. Je baisse ma jupe, pas de culotte, c'est plus simple... Et... pas moyen d'uriner. Ca me bloque. Je reste figée sur le siège. Il me regarde en rigolant et me dis " on a toute la nuit ". Je ferme les yeux, j'essaye de m'imaginer seule... Dans un bois... Dans une pièce fermée... Au bord d'un ruisseau qui glougloute...Ton visage m'apparait... " OU ES TU ?! vient me CHERCHER !!! "... Au bout d'un moment interminable, je sens enfin mes sphincters se relâcher et j'arrive à me soulager. Ouf. Mais c'est la honte...
Je me relève. Il m'indique qu'il est inutile que je remette ma jupe. Autant que je reste cul nu, mon corset tout seul, c'est très bien. D'accord Monsieur... Un petit passage par la salle de bain pour redevenir propre, et il me ramène dans le salon.
Là il me regarde enfin vraiment. Et il m'enlève cette foutue laisse. Je me demande toujours en arrière plan ce que tu fiches avec la brune... Lui ça n'a pas l'air de le questionner. Il a peut-être l'habitude de la prêter à droite à gauche... J'espère que tu ne feras jamais ça avec moi. Je sais bien qu'une soumise, c'est la propriété de son Dom, il peut la prêter si ça lui chante mais... Je n'ai vraiment pas envie de devenir consommable pour une multitude de queues et j'espère que j'ai un peu plus de valeur que ça à tes yeux...J'espère. Je baisse les yeux, le regard voilé par une larme.
" présente-toi ! " Son ordre qui claque me tire de mes pensées sombres. Je mets les mains derrière la tête, je me redresse, j'écarte les jambes et j'attends le regard baissé qu'il complète le tour du propriétaire qu'il a commencé partiellement dans la voiture. Il me caresse un peu partout, suis la course de mon corset avec ses mains, apprécie le laçage serré au maximum sur ma taille, la courbure de mes hanches... Ca a l'air de lui plaire, vu la bosse que je commence à voir apparaitre sur son pantalon, bosse que j'aperçois de mes yeux baissés. Il examine mon sexe, voit mon piercing... Ca lui plait. Il l'a senti dans la voiture, ce petit vertical hood que j'adore et que j'ai mis tellement de temps à oser faire, mais ce qu'il voit lui confirme ses sensations. Il joue avec, tire un peu dessus, le roule dans ses doigts. C'est un peu brutal, car le clitoris est juste dessous. Je gémis, un peu de douleur, beaucoup d'excitation. Il tiraille de nouveau la ficelle de l'oeuf tout en me masturbant. Je vacille mais il me dit " tu n'as pas intérêt à jouir "... Ok j'ai compris !
Après m'avoir inspectée, il me fait enfin signe de m'appuyer les deux mains sur la table du salon, en gardant les jambes toujours écartées. Il plonge entre mes jambes, saisi la ficelle de l'oeuf et l'enlève enfin. J'ai le vagin qui palpite au passage, et je vire à l'écarlate en sentant que je suis tellement mouillée que ça dégouline le long de mes cuisses.
" tu es déjà prête à être saillie on dirait petite chienne ! "
Je reste silencieuse. Que dire ? C'est vrai...
Il me redresse en me saisissant par le collier. Et là il aperçoit le revers de la médaille avec ton nom et ton numéro. Ca l'amuse manifestement beaucoup, il retourne la médaille, regarde le numéro et me tapote la joue en me disant " hé bien ton maitre est prudent petite pute, il a peur que tu t'égares en mauvaise compagnie manifestement ! Il a raison remarque...Tu vas peut-être passer un sale moment qui sait ! ". je le regarde un peu terrorisée, mais vu son sourire, il est ravi de sa plaisanterie. Très drôle...
Puis il va chercher quelque chose... Aie des pinces. Il me les pose, non sur les seins comme je le pensais, mais sur les grandes lèvres et il y rajoute deux petits poids. Je grimace. Je n'aime pas la douleur. Il ne les serre pas trop, mais je les sens quand même. Puis il me saisit par la nuque et me couche à plat ventre sur la table du salon, une grande table ronde massive assez lourde. Je n'ai pas fait attention mais manifestement il avait préparé des liens car il me passe rapidement des bracelets aux poignets et aux chevilles. Je suis liée, le cul au bord de la table, les jambes écartées. Il me pose un bandeau sur les yeux, m'aveuglant totalement, puis un baillon-boule. Je suis aveugle et muette. Et flippée pour tout dire... Là je commence vraiment à avoir peur. Avec toi en qui j'ai confiance, pas de soucis, mais avec un parfait inconnu... J'ai juste peur.
J'ai tous les sens aux aguets. Qu'est ce qu'il va me faire ? Surement me baiser... Autant que ça soit vite passé hein, que je te retrouve... Peut-être que tu m'as échangé définitivement remarque, peut-être que tu es parti pour toujours avec la brune ? Je me crispe sous l'interrogation avant de sursauter violemment au contact d'un objet froid. Il est en train de me placer un plug anal. Un moyen mais je n'ai pas beaucoup l'habitude et la dilatation que je ressens me tire de mes pensées. Aie ! il insiste, lubrifie avec du gel, revient à la charge... Patiemment, il m'écarte, me pénètre, m'oblige à céder. L'anal... La meilleure façon de soumettre une femme. La meilleure façon de lui monter qu'on la possède, qu'on en est le maitre, qu'elle est disponible et ouverte par ou l'on veut. Pas étonnant qu'il commence par là... Je me détends ou j'essaye plutôt. Je sais que je n'ai pas le choix et que tôt ou tard, il faudra que j'accepte l'objet.
Ca y est j'ai accepté le plug. Mon cul se referme dessus, le saisissant fermement. Il a gagné sa première victoire...
Qu'est ce qu'il va me faire ensuite ? Et toi ? Ou es-tu ? Que fais-tu ?
Je cesse de réfléchir quand je sens des coups de badine sur mon cul. La douleur est brève mais précise. Il commence à me cingler, je sens que j'ai le cul qui chauffe... Pourvu qu'il ne soit pas trop brutal. Il peut me faire ce qu'il veut... je suis à lui pour la soirée. Qu'as-tu signé avec ? Ouille ! Je gémis sous mon baillon, tout en bavant...
Maintenant il me cingle à petits coups précis et nets, concentrant ses impacts sur mon postérieur. Néanmoins je me rends compte qu'il maitrise ses coups. il a du avoir comme consigne de ne pas trop m'esquinter... Je sens tout de même que j'ai le cul qui prend des couleurs. Qu'est ce que ça fait mal une badine, bien pire qu'un martinet !
Puis il porte ses coups entre mes jambes. Entre les petits poids qui pendent. il s'amuse à viser mon clitoris, à petits coups précis. Je sursaute. Aie, non mais AIE ! Je m'arque pour échapper aux impacts, mais peine perdue, il continue à me travailler comme si de rien n'était.
Quand il cesse enfin j'ai l'entrejambe qui brûle un peu, et le cul ultra sensible. Si je te revoie un jour, il va falloir que tu sois doux avec moi quelques jours...
Je le sens qui manipule mon plug : il le rentre, le sort, lui fait faire des va et vient de plus en plus amples, histoire que mon cul s'habitue à sentir passer le renflement. Petit à petit je me détends et je cède. Je me doute bien du pourquoi de la manoeuvre : il a non seulement l'intention de me baiser mais aussi de me sodomiser évidemment... Bah il m'a pour un bon moment, il aurait tort de s'en priver... Je me demande si la brune elle a l'habitude de prendre des queues dans le fondement, mais je n'ai pas trop d'illusions : à mon avis, un ordre et elle est à 4 pattes le cul en l'air, à attendre que ça rentre. Vu son dom, elle a du être rapidement mise au pli !
L'homme a lâché sa badine. Il prend maintenant un autre objet, qu'il plaque énergiquement contre ma chatte : un vibro, qui m'électrise et me fait pousser un cri étouffé. Il passe sur mon clitoris et autour, me faisant rapidement monter en régime. Je vais jouir s'il continue... Impossible de me retenir... Il arrête, je redescends, avant de recommencer de plus belle. Il va jouer à ce petit jeu au moins 3 ou 4 fois, s'arrêtant à chaque fois qu'il me sens prête à déclencher. Je suis au bord de la crise de nerfs, la tension nerveuse est trop forte. Je suis perdue, pluggée, chez un inconnu, en train de me faire masturber vigoureusement sans savoir la fin de l'histoire. Le stress et l'excitation que j'éprouve me tendent comme une corde d'arc.
Il arrête aussi brutalement qu'il a commencé et m'enfonce les doigts dans le vagin. Ca rentre comme dans du beurre évidemment... Il enfonce jusqu'à 4 doigts, je me demande s'il a l'intention de me fister ? Mais non il arrête.
Il sort de la pièce. Après un silence, j'entends de la musique, un peu forte. Il a l'intention de me faire hurler ou quoi ? C'est juste assez haut pour faire un fond sonore assez présent. J'entends qu'il ouvre et ferme une porte, comme s'il prenait quelque chose dehors... Qu'est ce qu'il trafique ?! Il revient. Puis il me dit " bon il est temps de passer aux choses sérieuses et de voir comment tu travailles petite chienne ".
Ca y est, je vais passer à la casserole...
Je serre les dents et je pense à toi. Je me demande si là, au moment même ou je m'apprête à me faire saillir par un inconnu, attachée sans défense à sa table de salon, tu es toi-même en train d'honorer une brune et de la faire crier sous tes coups de boutoir quelque part dans Paris.
Son sexe se présente à l'entrée de ma chatte. Il ne s'est même pas fait sucer. Il veut me baiser sec, sans préambules, après m'avoir chauffé de quelques coups de badine et de vibromasseur. J'espère qu'il a mis une capote...Il m'appuie sur les reins pour me faire cambrer encore plus, m'attrape par les cheveux et me tire la tête en arrière, pour m'arquer au maximum, m'obliger à lui offrir mon cul, à m'ouvrir, à accepter son sexe même si je n'en ai pas envie. Il me soumet sans états d'âme, me remettant à ma place d'objet de plaisir, dont on use à son bon vouloir.
Je sens sa queue qui se présente à l'entrée de ma chatte, elle est dure, longue, épaisse.
Il s'enfonce d'un coup en moi. Ca y est, c'est fait...J'ai été pénétrée par un autre homme que toi. J'ai toujours trouvé ce moment hautement symbolique. Pour moi, un homme qui me pénètre, c'est irréversible. Tant que ça ça n'est pas fait, pour moi ce n'est pas vraiment " avoir une relation ". Je peux embrasser, sucer un type, passer du temps avec quelqu'un... Rien n'est significatif avant ça. Ce qui pour moi est la frontière symbolique c'est cet acte précis : la pénétration. Et j'ai toujours de la honte à rajouter un partenaire à ma liste. Je ne tiens pas à l'agrandir indéfiniment ! Mes vieux restes judéo-chrétien me font malgré moi toujours penser que moins on a de partenaires, mieux c'est et qu'une femme qui couche beaucoup, rien à faire c'est une salope.
Ce soir, j'ai été pénétrée par un homme non par ma volonté comme cela c'est toujours produit dans toute ma vie, mais uniquement parce que TOI tu l'as voulu. A cette seconde je comprends à quel point je suis à toi. Tu es le seul qui puisse, au delà de ma propre volonté, me faire accepter une queue qui n'est pas la tienne...
Je subis ses grands coups de boutoir. Il est bien monté, les poids sur mes lèvres amplifient le mouvement et mélangent une faible douleur au plaisir que je ressens malgré ma gêne. Car je déteste l'idée de prendre du plaisir d'un autre homme que toi. Le plug dans mon cul diminue la place disponible dans le vagin et augmente le frottement. C'est manifestement fait exprès pour augmenter le plaisir de l'homme en multipliant les frottements. Il a pensé à tout...Il me besogne consciencieusement, sans faiblir. Je gémis faiblement, sans pouvoir faire grand chose de plus : attachée, offerte, bâillonnée, quelle marge reste t'il, à part attendre que ça se termine, les orifices bien remplis de tous les cotés !
Il me prend pendant un moment qui me semble interminable. Comme avec le vibro, il me fait monter, mais arrive je ne sais comment à me maintenir à la limite de l'explosion. Dès qu'il me sent trop proche de l'orgasme, il ralentit. J'atteins un niveau de frustration rarement atteint, sauf peut-être la fois ou tu m'as fait dormir à coté de toi sans me toucher après m'avoir joui dans la bouche, alors que je crevais d'envie de faire l'amour avec toi au point d'en avoir presque mal. Mais cette fois-ci je lui en serais presque reconnaissante : car je serais mortifiée de jouir sous les coups de boutoir d'un homme qui n'est pas mon Dom et encore pire, sans toi à coté pour me donner l'ordre de m'abandonner.
Je crois que c'est ça la différence absolue entre la soumission et l'échangisme : l'échangiste recherche activement d'autres partenaires. C'est la raison de sa quête, qu'elle soit seule ou en couple, la séduction est son moteur. La soumise... Même si elle est prêtée par la volonté de son Maître, fondamentalement et viscéralement elle n'appartient qu'à un seul homme et lui plaire est sa seule préoccupation. Elle ne fait la belle devant d'autres que dans la mesure ou cela permet à son Dom de se sentir fier. Deux mondes opposés...
Je sens qu'il se retire enfin. Je donnerais cher pour savoir ou tu es et ce que tu fais. Mais bon, maintenant ça n'a plus vraiment d'importance, maintenant il a franchi la limite alors... C'est trop tard. Il peut bien me faire ce qu'il veut, je m'en fiche. J'espère juste qu'à un moment ou à un autre tu viendras me chercher, une fois qu'il se sera vidé les couilles autant de fois que nécessaire...
Maintenant il me retire mon plug. Je sais ce qu'il va me faire. Après m'avoir prise, il va me sodomiser. Rien ne lui échappera... Vu la taille de son engin, même après le passage du plug, je m'attends à souffrir. Je serre les dents autour du baillon et j'attends.
Je sens du gel couler sur mon anus dilaté par le plug. Puis son sexe se présenter à l'entrée de mon cul et pousser doucement. J'ai mal. Je gémis de nouveau, toujours sans pouvoir crier. Les sphincters ne se laissent pas faire, malgré le message qu'ils ont reçu du plug. Je sais que de toute façon, je serai prise de toutes les façons possibles ce soir, inutile de lutter... Mais mon corps ne veut pas se laisser faire. J'ai peur, je me crispe. Il se retire et se représente plusieurs fois. Je sens son gland qui s'insère très progressivement. Il est excité, tendu au maximum. Il prend sa place en moi inexorablement, poussant petit à petit. J'essaye de fuir de façon totalement illusoire en me plaquant contre la table, essayant de rentrer les reins, mais mes chevilles fermement prises au sol m'empêchent de remuer beaucoup plus que quelques centimètres. Mes frémissements désespérés le font presque sourire j'en suis sure...
Il progresse, millimètre par millimètre. Il s'enfonce sans céder de terrain, et cette expression " prendre une femme " atteint tout son sens à cet instant précis...Mon cul cède sous son insistance. Je sens que le gland est passé. Reste à loger le reste de l'engin... Avec de petits va et vient il m'oblige à lui faire de la place progressivement. Il me soumet à sa volonté. A sa queue. A ses désirs. La sodomie, je trouve ça tellement dominant... Cette façon de soumettre une femme en l'obligeant à accepter la présence de l'homme à un endroit qui n'est pas prévu pour. Ce mélange de douleur et de plaisir biaisé, cette frustrante sensation " d'être à coté " alors que le vagin réclame désespérément son dû... Oui la sodomie, c'est l'emprise de la dominance sur la soumise. Je suis toujours étonnée de la dimension psychologique de cette pratique.
Ca y est il est au fond de moi. Il ressort dans un bruit de succion, puis replonge dans mon cul, passant la barrière de l'anneau sans problème cette fois-ci. Je sens ses couilles qui viennent taper mes fesses. il est enfoncé jusqu'à la garde maintenant... Mes gémissements se transforment en râles soutenus. Il glisse la main sous mon corps et me caresse en même temps. Douleur... Plaisir... tout se mélange. Mes râles deviennent plus graves. Je suis au bord du gouffre... Je résiste néanmoins au plaisir par conviction. Parce que même emportée par les sensations, je suis trop attachée à toi pour jouir sans ton ordre. Le tien, pas celui du premier venu. Certes, tu lui as donné ma laisse. Tu ne lui as pas délégué ma jouissance au moment ou tu l'as fait. Et dans le doute, je mets un point d'honneur à me retenir.
Je suis concentrée sur ce point, occupée à résister de toutes mes forces, tellement que j'en perds quasi la conscience de ce qui se passe autour. Je ne fais pas attention au fait que la musique baisse en intensité, jusqu'à redescendre à un niveau sonore faiblement audible. Elle ne fait plus qu'un petit bruit de fond. Et à cet instant, pendant que je lutte contre le plaisir, le cul ravagé par cet imposteur, j'entends une voix qui me dit distinctement : " tu peux jouir " .
C'est ta voix.
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4 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Pour Dame Noemie, effectivement je crois qu'il y a un ;"anculer", voyez le "a", c'est pourtant un verbe régulièrement employé dans les récits, cela m'a fait rire.
Cordialement donatienhard
Cordialement donatienhard
Je l'ai trouvé délicieuse, certes, pas assez Sm à mon goût, et surtout merveilleusement bien écrite, pour tout cela merci.
Parcontre et en changeant de sujet, il manque le premier chapitre de ; "subliment soumise", débuter par le chapitre 2, et surtout par un passage fort. Me frustre, Gre, Gre!
Cordialement donatienhard
Parcontre et en changeant de sujet, il manque le premier chapitre de ; "subliment soumise", débuter par le chapitre 2, et surtout par un passage fort. Me frustre, Gre, Gre!
Cordialement donatienhard
Très excitant et tellement réaliste, parfait exemple de la peur que peut ressentir une soumise "prêtée"
Moi personnellement, je ne pourrai pas prêter la mienne, je me vois mal la laisser à disposition d'un autre homme pouvant lui faire ce que bon lui semble même si des règles ont été établies avant... quelle assurance qu'elles seront respectée...
Moi personnellement, je ne pourrai pas prêter la mienne, je me vois mal la laisser à disposition d'un autre homme pouvant lui faire ce que bon lui semble même si des règles ont été établies avant... quelle assurance qu'elles seront respectée...
Encore bonjour,
Récit au rythme bien tenu, malgré quelques erreurs d'orthographe par endroits mais vraiment peu, c'est extremement vivant et le final est très bien installé ( exactement au moment où l'on l'attend ). Plus encore que le précédent, j'ai été ravie.
Merci !
Dame Noémi.
Récit au rythme bien tenu, malgré quelques erreurs d'orthographe par endroits mais vraiment peu, c'est extremement vivant et le final est très bien installé ( exactement au moment où l'on l'attend ). Plus encore que le précédent, j'ai été ravie.
Merci !
Dame Noémi.