La maison des bois

- Par l'auteur HDS Misa -
Récit érotique écrit par Misa [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Récit libertin : La maison des bois Histoire érotique Publiée sur HDS le 17-02-2014 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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La maison des bois
Le village et des pâtures clôturées, un bois de peupliers, un champ de maïs après, à l’entrée de la forêt deux piliers en pierre meulière et une barrière de bois peinte en blanc, la maison de brique rouge au bout de l’allée … mais des pâtures et des champs, des bois, le village en était cerné …
Les rues du village étaient vides en cette fin de soirée. Au café tabac épicerie deux vieux en pantalons de velours et vestes bleues de travail, une casquette vissée sur la tête pour l’un, pour l’autre un chapeau noir à large bord encore humide de la pluie du dehors se sont retournés. Celui à la casquette a tourné le dos sur haussement d’épaule et a pris son verre de rouge, le second riait, les joues couperosées relevées en deux grosses boules bien rondes.
De quelques mots hachés et de grands gestes, il a expliqué, s’interrompant souvent pour une gorgée de bière et détailler les escarpins noirs et les bas gris fumée, la courte jupe en daim beige et le blouson de cuir noir, les lunettes de soleil plantées dans les cheveux châtains. Il a soulevé d’un doigt son chapeau à la fin et l’a regardée sortir, « … parisienne … clients pour la baronne … », il riait.

La voiture noire a longé les maïs, pris le chemin de gravier entre les piliers de meulière, s’est garée devant le petit manoir de brique rouge flanqué d’une tourelle d’angle.

« C’est une vraie baronne, tu crois ? ». Une dame en tailleur gris et chemisier blanc au col relevé sous le rouleau impeccable de cheveux gris argent attendait en haut des quatre marches du perron mains croisés devant elle. Elle a penché le buste en leur souhaitant la bienvenue et les a guidés dans le hall d’entrée où ils ont abandonné leurs sac et valise à son invitation. Ses hauts talons claquant sur le carrelage à damier elle les a guidés vers un salon éclairé de petites lampes aux abat-jours jaunes disséminées sur des meubles bas qui donnaient à la grande pièce une ambiance douce et chaleureuse.
Elle les a installés dans un canapé de cuir face à la grande cheminée où crépitait un feu de bois. De gestes sûrs et précis elle a débouché la bouteille de Champagne rosé qui attendait leur arrivée dans un seau de glace et leur a remis une coupe à chacun.
Pas un instant elle ne s’est départie de son sourire et se tenait légèrement en retrait proche de la cheminée.
« L’endroit est assez retiré, j’espère que vous avez fait bon voyage et que vous n’avez pas eu trop de mal à trouver votre chemin. Vous êtes mes seuls hôtes ce soir. Je vous conduirai à votre chambre et si cela vous convient, vous dînerez dans une demi-heure. »
Elle est restée immobile les mains croisées sur la jupe de son tailleur à attendre qu’ils terminent leur coupe dans le silence du salon souligné du seul claquement des bûches dans l’âtre.

— Tu te changes ?
— Mmm … c’est plus « classe » que je n’imaginais … autant être au diapason de notre baronne ! J’ai pris mon tailleur noir. Et toi ?
— C’est vrai qu’elle a de la classe ! Baronne je ne sais pas, mais c’est une belle femme ! Elle a quoi ? 45 ans ?
— Peut-être plus … ces cheveux gris, c’est trompeur !
— Je garde mon costume. Il n’est pas trop froissé ?
— Non, ça va !
Elle s’est déshabillée avant de défaire sa valise. Un peu étonné, il la regardait déambuler en petits dessous de l’armoire au lit, du lit à la salle de bains, tendait la main pour effleurer la peau nue entre le bas et ses petits dessous noirs, riait quand elle s’échappait.
Dans la salle de bains, elle a soigné son maquillage, posé quelques gouttes de parfum entre ses seins, sur sa nuque et dans son cou, en haut de ses cuisses avant d’enfiler sa jupe puis la veste à même la peau.

Ils ont entendu les hauts talons de leur hôtesse claquer sur le carrelage quand ils se sont présentés à l’entrée de la salle à manger où ils apercevaient une table ronde préparée pour deux et où trônait un chandelier, les cinq bougies comme seul éclairage de la pièce.
— Mon cadeau te plaît ?
— C’est parfait, parfait !
Ils se sont retournés en même temps vers leur hôtesse.

Elle avait eu l’idée de lui offrir ce week-end pour fêter la fin de longues semaines à travailler d’arrache-pied pour finir sa thèse. Elle avait choisi la maison d’hôte sur internet, parce que les photos du lieu étaient belles, les commentaires des clients élogieux sur la qualité de l’accueil et le calme, pour le « charme et discrétion, intimité protégée ». Elle avait hésité entre « Service standard, Service +, Service spécial », coché Service + au hasard, un peu effarée malgré tout par le coût pour leurs faibles moyens.
Etudiants tous les deux, plutôt réservés, ils vivaient ensemble depuis deux ans, fréquentaient peu d’amis et ne sortaient presque pas, autant par goût que faute de moyens. Cette escapade était une première pour tous les deux.

Elle a cherché sa main à tâtons et l’a serrée très fort de ses doigts.
A aucun moment il n’a imaginé qu’elle n’ait pas su. Pendant le repas, en la voyant baisser les yeux et fuir son regard, il a cru qu’elle était gênée par peur de lui avoir déplu. Il pensait aux longues nuits de travail de ces derniers mois où il l’avait délaissée, à leur discussion pendant le trajet. Elle voulait qu’ils « se retrouvent », disait « on n’a pas l’âge d’être sages », parlait « d’un nouveau départ ». Il pensait que ce week-end était un signe qu’elle lui envoyait, qu’elle souhaitait à la fois renouer des liens charnels distendus et lui montrer d’elle un nouveau visage jusqu’alors insoupçonné.

Leur hôtesse les invitait du geste à la suivre. Elle accompagnait leur chaise quand ils prenaient place en souriant puis leur a annoncé le menu du soir.
Ils la suivaient des yeux quand elle est partie vers l’office.

Leur hôtesse portait pour les servir de hauts talons et des bas noirs à couture maintenus par quatre jarretelles barrant ses cuisses et ses fesses, une guêpière noire serrée dans le dos de lacets lui étranglant la taille au-dessus des hanches dont deux pointes devant s’ouvraient pour dégager le nombril percé d’un simple anneau d’argent dont pendait une chaînette tendue sur l’arrondi ventre et le triangle de poils pubiens argentés comme ses cheveux. La chaînette retenait un anneau allongé en forme de larme perçant le bourrelet de chair rose saillant en haut des lèvres gonflées du sexe nu.

L’irréalité de la scène les tenait muets. De tout le repas ils n’échangeaient que quelques rapides coups d’œil et de rares commentaires embarrassés sur la qualité du dîner.

Mélanie se sentait perdue. Jamais elle n’aurait voulu ! Qu’allait penser Eric, dont elle n’osait pas croiser le regard ! Elle repassait dans son esprit les termes de l’annonce sur le site de réservation et les commentaires élogieux des clients qu’elle n’avait pas su décoder pour ce qu’ils étaient. Le prix ? Le prix du séjour sans doute aurait dû l’alerter.
Elle se sentait honteuse ; elle oscillait entre le rire et les larmes, qu’un mot, un regard d’Eric, auraient pu déclencher ; honteuse aussi des regards qu’elle ne pouvait s’empêcher de poser sur le corps de leur hôtesse et son incroyable indécence à s’exposer.
Plus tôt dans leur chambre en défaisant leurs bagages elle avait fait exprès de rester en petite tenue pour éveiller son désir, avait regretté qu’ils aient trop peu de temps avant le dîner. Ces occasions d’intimité étaient si rares depuis quelques mois, lui qui travaillait tard, elle qui n’osait pas, trop pudique, trop timide. Qu’allait-il penser ? Elle s’appliquait à sourire, s’appliquait à cacher le tremblement de ses mains sur les couverts, baissait les yeux en détaillant de brefs coups d’œil l’intimité de celle qui remplissait le verre qu’elle vidait souvent, se rendant compte que jamais Eric ne l’avait vu comme ça, aussi nue, chacun depuis toujours veillant à respecter l’intimité de l’autre. En deux ans, elle ne s’était jamais montrée nue à lui en pleine lumière, et elle taisait le plus souvent ses désirs, attendant la nuit dans leur lit pour d’un baiser ou d’une caresse sur son bras ou sa joue lui montrer qu’elle l’attendait.

Eric, que pensait-il ? Qu’il connaissait bien mal sa compagne ! Que depuis trop longtemps il l’avait délaissée, et que sans doute elle avait voulu ce week-end comme un électrochoc, le bousculer, que leur sexualité avait plus d’importance pour elle qu’il ne le croyait jusque là ; un message clair et brutal !
Il se savait maladroit. Il n’avait aucune expérience avant elle, et avait trouvé naturel que leur première nuit soit la première pour tous les deux, faite de maladresse et de réserve. Ses amis à la fac parlaient ouvertement de leurs aventures. Il les enviait un peu et puis étouffait ses désirs dans ses études. Il savait que leur vie de couple pouvait être différente, y pensait parfois, mais jamais il n’aurait imaginé que Mélanie, elle aussi, si prude et sage, pouvait avoir ces désirs. Il était surpris, au-delà même de la surprise, et lui trouvait du courage, celui qu’il n’avait pas, de lui montrer son attente. Lui aussi se cachait pour détailler le corps si crûment exposé de leur hôtesse, anatomiquement exhibé jusqu’au détail de son intimité secrète et il en éprouvait un désir violent incontrôlable, comme celui ressenti plus tôt à voir Mélanie d’habitude si pudique dans ses petits dessous noirs qu’il ne lui connaissait pas. Mais que connaissait-il d’elle ?

S’ils avaient parlé ? Eric aurait compris que Mélanie ignorait tout de ce qu’était cette « maison », n’avait eu d’autres intentions qu’un week-end au calme loin de leur quotidien. Ils auraient ri de cet incroyable situation, aurait quitté sans doute la « Maison des bois » et retrouvé leur quotidien. Peut-être ce souvenir aurait-il rendu entre eux certaines choses plus naturelles ? Mais il y auraient perdu beaucoup …

Ils n’ont rien dit, chacun se trompant sur ce que l’autre avait à l’esprit ce soir-là.

A la fin du repas, leur hôtesse les a conduits au salon, accompagnant Mélanie d’une main dans son dos. Elle faisait seule la conversation en leur servant un alcool dans des verres ballon qui brillaient des éclats orange et rouges des flammes dans la grande cheminée qu’elle tisonnait les reins offerts aux regards de ses hôtes. Elle a éteint les lampes d’ambiance et rejoint Mélanie qui avait posé son verre sur le manteau de la cheminée et regardait les flammes.
— Vous avez chaud.
Elle essuyait d’un doigt le front de Mélanie et arrangeait une mèche.
— Voulez-vous ?
Les deux mains à plats sur les épaules de la jeune-femme elle lui souriait en la fixant dans les yeux, baissait lentement les mains jusqu’au premier bouton de la veste du tailleur, qu’elle défaisait lentement, passant au second puis au dernier. Elle a écarté les pans de sa veste et posé ses mains sur la peau nue en-dessous, remonté les mains en coupe sous les seins en balayant les dentelles noires de ses pouces.
Mélanie était incapable du moindre geste ou de la moindre parole, l’esprit un peu grisé du vin du repas et de l’alcool fort bu trop vite. Elle sentait le regard d’Eric peser sur elle dans son dos et la tension de ses seins presque douloureuse bien avant que leur hôtesse n’y porte les mains qui venaient comme en soulagement les presser. Elle voulait bouger, s’échapper, et a fermé les yeux, humidifiant ses lèvres sèches, tremblante aux mains qui se serraient sur ses seins et les pétrissaient plus durement avant de les abandonner pour faire glisser sa veste de ses épaules, qui caressaient sa peau nue parcourue d’un frisson, descendaient à la taille pour y défaire l’agrafe puis la fermeture éclair de sa jupe dans son dos.
Toute volonté de fuir avait abandonné Mélanie. Elle se sentait prisonnière, marionnette figée d’effroi, comme ayant franchi un point de non-retour en sentant sa jupe glisser sur ses jambes et la chaleur du feu sur ses cuisses, en sentant les lèvres chaudes et la douceur de la langue sur ses lèvres closes. Elle a laissé l’hôtesse attirer ses bras ballants vers elle et guider ses mains de sa taille à ses hanches, les conduire dans le dos sur ses fesses les doigts noués aux siens. Mélanie ne bougeait pas, mains à plats sur ces fesses de femme dont elle sentait la tension des muscles quand elle s’écartait, abandonnant ses mains pour caresser ses bras, ses épaules, enfermer ses joues brûlantes, les doigts glissés dans ses cheveux jusqu’à la nuque pour pencher sa tête et prolonger le baiser.

Eric n’osait pas bouger, figé par le spectacle de cette femme qui déshabillait sa compagne et l’embrassait à la lumière dansante des flammes. Il voyait Mélanie trembler de frissons et lui trouvait un incroyable courage à s’offrir ainsi, pour lui. Elles étaient belles, sensuelles, excitantes. Il était conscient depuis le tout début de la soirée, depuis l’apparition de leur hôtesse pour les guider à leur table, de la tension continue de son sexe qu’il avait tenté de cacher d’un pan de la veste de son costume en passant au salon, geste que leur hôtesse avait remarqué et noté d’un sourire avant de baisser les yeux vers l’évidence de son excitation et de lui sourire à nouveau.
Lui aussi avait bu très vite le verre d’alcool aux teintes chaudes, et gardait dans ses mains le verre vide entre ses jambes croisées. Il regardait Mélanie immobile sur ses hauts talons, sa jupe en corolle autour de ses chevilles, les mains de leur hôtesse noyées dans ses épais cheveux châtains sur sa nuque pendant qu’elle l’embrassait, puis la repoussait pour passer un bras entre leur deux corps, s’attardait sans doute, il ne pouvait le voir, sur ses seins et descendait vers le ventre. Au tressaillement de Mélanie, à l’étirement du nylon de sa culotte qui mordait plus fort la taille, il savait la main sous les dentelles.
Il a vu Mélanie creuser les reins et entendu une plainte soufflée, a cru qu’elle voulait échapper à cette main sur elle, et puis il a vu un pied se soulever pour se libérer de la jupe, se poser plus loin et les muscles des mollets se tendre quand elle se dressait sur la pointe des pieds dans ses escarpins où dansait le reflet des flammes. Eric ne quittait pas des yeux le lent mouvement d’étirement et de retrait du petit pli de la culotte noire sur les fesses de sa compagne qui s’appuyait du front et d’une main à l’épaule de la femme dont il croisait le regard au-dessus de l’épaule de Mélanie avant de revenir à l’étirement rythmé hypnotisant de la culotte noire.
Jamais il n’avait vu ainsi trembler les jambes de sa compagne et ses genoux plier, ni entendu son souffle brusquement relâché en un cri rauque. Leur hôtesse la soutenait d’un bras autour de sa taille et l’embrassait dans le cou.

Mélanie sentait ses joues brûler. Le souffle court elle se cramponnait aux épaules de l’hôtesse, se sentait toute molle dans les bras qui la retenait. A aucun moment elle n’avait oublié la présence d’Eric derrière elle, présence qui augmentait la tension ressentie. L’orgasme était fort, plus fort que les rares fois où elle s’était caressée seule, différent des rares orgasmes en faisant l’amour avec Eric. Elle aurait voulu retenir son cri, se cacher, disparaître, « c’était pour toi, c’est pour toi Eric, je ne suis pas comme ça, qu’est-ce qu’il se passe ? c’est un cauchemar … c’est pas moi, je rêve … ».
Elle a croisé son regard quand la femme l’a retournée face à lui, la tenant de ses bras noués autour de sa taille. Il lui souriait. Elle avait, elle savait et essayait d’en changer, un sourire crispé et tremblant. Mais il souriait et ses yeux brillaient. Elle aurait voulu, n’a pas bougé cependant, échapper au bras qui le tenait contre elle quand d’une main l’hôtesse faisait glisser sa culotte, sur une hanche puis l’autre, plus bas, passer sa main entre ses jambes derrière elle pour l’abaisser sur ses cuisses, s’arrêtant au-dessus des genoux, lui écarter largement les jambes d’un pied, encore plus en serrant sa taille d’un bras ferme, à étirer ses dentelles qui marquaient la chair de ses cuisses à la limite de la rupture. De ses ongles elle griffait ses cuisses, ébouriffait sa toison et tirait sur les poils pubiens à la limite de la douleur, ouvrait son sexe à deux mains et plantait profond deux doigts dans son vagin, la pénétrait de va-et-vient rapides qui produisait un petit bruit humide. La brûlure à ses joues lui venait du regard d’Eric qui allait des ses yeux, brièvement, à son ventre, des mouvements de sa glotte qui agitaient son cou, et l’éclair rose de sa langue qui mouillait ses lèvres, du bref mouvement de sa main qui étirait son pantalon entre ses jambes. Elle ne fermait pas les yeux, pleinement et honteusement consciente de la totale indécence des caresses et du spectacle qu’elle offrait, elle qui jamais ne s’était montrée nue à lui. Elle sentait une incroyable vague de chaleur l’envahir, des doigts qui la fouillaient un peu, du regard d’Eric sur elle, un peu plus, de son exposition à lui, de son abandon, de sa nudité, encore plus, et lui venait à l’esprit des mots jamais imaginés avant « regarde, regarde-moi, je vais jouir, je vais jouir pour toi ». Le plaisir a tout emporté, tout effacé, la honte à être manipulée, la honte à crier aux contractions de l’orgasme qui la secouait.

Guidée par l’hôtesse jusqu’au canapé de cuir, elle s’est assise, essoufflée, à côté d’Eric qui a posé une main sur la sienne qu’elle tenait sur son ventre. Il s’est penché vers elle pour déposer un baiser sur ses lèvres « tu es belle, comme tu es belle ! ».

Mélanie a pris des mains de la femme le verre d’alcool qu’elle lui tendait, a regardé la femme tendre la main à Eric pour le redresser et le faire se lever. Elle a craint un bref instant sa réaction, un refus, l’a même espéré une seconde, avant que l’envie de … elle ignorait ce qui pourrait se passer mais elle le voulait, qu’à son tour, lui …
Un instant il a retiré sa main à celle de la femme et s’est penché vers Mélanie pour un baiser. Elle a vu dans ses yeux et sur ses traits la crainte et la volonté de ne pas se dérober. Elle aurait pu le retenir. Ils auraient pu regagner leur chambre et arrêter là cette soirée que ni l’un ni l’autre n’avaient voulue. Elle aurait pu. Mais elle n’en a rien fait, lui a pressé doucement les doigts avant qu’il ne se redresse et se tourne vers la femme.

Ils se tenaient face-à-face, debout devant Mélanie qui pour masquer sa nervosité prenait de petites gorgées de l’alcool fort qui brûlait sa gorge.
Leur hôtesse lui a enlevé la veste de son costume et l’a embrassé sur la bouche en déboutonnant sa chemise, s’est agenouillée devant lui pour dégrafer sa ceinture, défaire le bouton à sa taille et baisser la fermeture éclair de la braguette. Elle a soulevé ses pieds l’un après l’autre pour lui enlever son pantalon qu’elle a jeté sur le dos du canapé avec sa chemise et sa veste.
Les yeux levés vers lui d’abord, vers Mélanie ensuite, elle caressait d’une main par-dessus le boxer la verge couchée à demi-dressée sous le coton déformé. Elle lui a tendu la main pour qu’il l’aide à se redresser, et la gardant dans la sienne, l’a attirée sur son sexe. Elle guidait les doigts d’Eric sur le clitoris gonflé tiré vers le haut et saillant des lèvres par l’anneau qui le perçait soulevé par la chaînette d’argent. Elle a posé un pied sur le cuir du canapé à côté de Mélanie, et sa main sur celle d’Eric l’a menée entre ses cuisses ouvertes. Elle se caressait de la main d’Eric en grattant des ongles la verge qui se tendait et battait de petites contractions sous le coton.
Elle a tourné les yeux vers Mélanie :
— Aidez-moi, voulez-vous ?
Mélanie a posé son verre au pied du canapé sur le tapis de laine écrue couvrant le damier de carreaux entre le canapé et la cheminée. Avancée au bord de l’assise, pour la première fois en deux ans de vie commune, elle a dénudé son compagnon et a vu son sexe dressé en pleine lumière parce qu’une inconnue le lui demandait.

Bien sûr elle l’avait déjà touché, pas si souvent, au noir de leurs nuits, pour le guider en elle. Souvent elle avait imaginé autrement, pensées érotiques auxquelles elle n’avait jamais donné suite, s’en voulant de renoncer, en voulant à Eric aussi de ne rien lui demander de leurs premiers gestes maladroits, avant qu’ils ne décident de vivre ensemble, gestes disparus depuis. Elle savait pourtant, de discussions avec des amies, y croyait ? oui et non, c’était comme des histoires d’outrances, les femmes bien ne font pas ça, si ?
Elle s’est aperçue brusquement que l’hôtesse la dévisageait, sourcils levés, un petit sourire aux lèvres. Depuis quelques secondes, plus ? après avoir enlevé son boxer à Eric, elle avait croisé ses mains sur ses genoux et regardait fixement le sexe dressé, agité de petites secousses, en se mordant la lèvre inférieure.
L’hôtesse lui a tendu la main, l’a accompagnée sur le sexe et a fermé ses doigts dessus de ses deux mains, lui a adressé un signe de tête. Elle l’a caressé, comme les toutes premières fois son pantalon à peine ouvert dans le noir de sa chambre d’étudiante. Et elle regardait, se regardait faire, regardait les doigts de l’hôtesse pincer la peau en-dessous et la faire gonfler en repoussant les testicules de deux doigts sur son ventre de part et d’autre de la verge, qu’elle faisait rouler et griffait de ses ongles vernis. Mélanie en oubliait presque ses caresses en suivant le jeu des doigts de la femme et reprenait brusquement de gestes saccadés.
L’hôtesse s’est redressée sur ses genoux et a posé la main sur le poignet de Mélanie, a refermé les doigts sur les siens et penché le sexe pour le prendre entre ses lèvres, l’avaler lentement en creusant les joues, le sucer de lents va-et-vient. Elle s’interrompait parfois en serrant plus fort ses doigts sur les doigts de Mélanie, le visage levé vers Eric, puis reprenait lentement. Elle a tendu une main pour attirer Mélanie à côté d’elle sur le tapis de laine et s’est écartée en l’invitant du regard à poursuivre à sa place.
Une caresse de sa bouche … jamais ! Jamais elle ne l’avait fait avant. Toujours elle avait pensé que ce genre de dépravation était réservé aux dévergondées et parce que cette femme l’invitait à le faire, parce qu’elle avait trouvé très beau cette bouche sur le sexe, que l’alcool la désinhibait sans doute, elle a avancé sa bouche et a pris le gland gonflé sur sa langue, l’a goûté doucement au début puis a plongé plus profond, gémissant quand l’hôtesse a refermé une main sur son sein et que l’autre s’est glissée sous ses fesses pour prendre son sexe à pleins doigts.
Elle a été surprise par les jets chauds contre son palais, ne sachant quoi faire, se retirer et l’abandonner ou le garder dans sa bouche. Elle n’a pas pensé à Eric, elle a pensé à la femme qui se pressait contre elle dans son dos et pétrissait ses seins « j’ai l’air idiote … comme si … », comme si c’était la première fois ? Mais justement, c’était la première fois ! et elle s’en souviendrait après, elle l’avait gardé dans sa bouche et avait avalé à la fin le sperme chaud et fade parce qu’elle ne savait pas quoi en faire et aussi pour la plus stupide des raisons qui soit « … ne pas tâcher le tapis de laine ! … » .

Mélanie a refusé le nouvel alcool que proposait l’hôtesse et qu’Eric acceptait. Empruntés, gênés, chacun de son côté se demandait comment mettre fin à la soirée, hésitait à se rhabiller en cherchant des yeux leurs vêtements éparpillés sur le canapé et le tapis de laine. L’hôtesse en a décidé pour eux en les ramassant à pleins bras :
— Ils seront rafraîchis et repassés pour demain matin, ne vous en souciez pas ! oh ! j’oubliais, pardon !
Elle a ôté à Mélanie le soutien-gorge qu’elle portait encore pour le joindre aux habits qu’elle emportait.

A son retour, Eric était assis sur le canapé, très gêné de sa nudité et de l’érection persistante qu’il ne pouvait dissimuler. Mélanie s’était assise devant les flammes sur le tapis, les jambes repliées sous elles et ses bras serrés en protection sur ses seins.
— Avez-vous froid ? Je vais rajouter une bûche.
L’hôtesse s’est agenouillée derrière Mélanie. Elle caressait ses épaules du bout de ses doigts et faisait naître des frissons qu’elle effaçait de sa main à plat sur la peau en riant.
Elle s’est tournée vers Eric pour l’inviter à les rejoindre :
— Venez vous allonger près de nous !
Elle l’a repoussé d’une main pour qu’il s’allonge quand il voulait s’asseoir. Elle parcourait d’un doigt son torse et agaçait ses tétons, contournait le nombril et évitait la verge en érection pour jouer du doigt dans la toison noire et frisé tout autour. Le menton sur son épaule, les yeux cachés sous une mèche de cheveux, Mélanie la gorge sèche suivait le doigt du regard. Elle s’imaginait reproduire lorsqu’ils seraient seuls les mêmes gestes, se demandant si elle oserait jamais autant d’impudeur, ce qu’en pensait Eric. Elle regardait les doigts aux ongles peints de rouge sombre se refermer autour de l’extrémité de la verge et faire coulisser la peau brune jusqu’à blanchir dessous le mince fil qui se tendait de la traction des doigts serrés en anneaux. Elle s’étonnait en ne ressentant pas la moindre pointe de jalousie à voir une autre qu’elle caresser ainsi Eric. Le spectacle la fascinait et elle ressentait tous ces gestes dans son propre corps, de ses seins lourds qu’elle serrait sous ses bras pour en apaiser la tension, à son ventre crispé et chaud d’une humidité qui rosissait ses joues.
Elle a obéi à l’invite muette de l’hôtesse qui l’entraînait vers Eric. Agenouillée et assise sur ses talons, la tête d’Eric reposant sur ses genoux, elle a regardé « … j’apprends … j’oserais ? … il me demandera ? ou … » l’hôtesse le caresser de ses deux mains, tantôt brusques et tantôt légère, suspendant totalement ses caresses parfois en levant les mains et en souriant sourcils levés à Mélanie pendant que le sexe se dressait seul décollé du ventre et battait de saccades qu’elle calmait d’une main posée immobile dessus.
Elle a enjambé Eric, un genou de part et d’autre de lui et s’est approchée de Mélanie pour un baiser. Elle l’a attirée vers elle et l’a redressée sur ses genoux appuyés aux épaules d’Eric qui a reposé sa tête sur le tapis.
Ce qui était vrai pour Mélanie l’était aussi pour lui. Jamais encore il n’avait eu ainsi sous les yeux l’intimité de sa compagne, non plus que celle d’aucune autre d’ailleurs. Lui aussi bien sûr connaissait les baisers intimes que se donnaient les amants … il aurait pu lever la tête et lui offrir ce baiser, mais il hésitait.
Mélanie était consciente à l’extrême de son intimité béante au dessus du visage d’Eric, et en tremblait, les joues brûlantes, résistant à l’envie de se cacher de sa main. L’hôtesse comme en début de soirée piquait ses lèvres de petits baisers, et Mélanie cette fois, les lui rendait, a fermé les yeux en accueillant sa langue qui cherchait la sienne.
Pour la première fois de la soirée, et elle en était la première surprise, Mélanie se sentait bien, en complicité avec cette femme étonnante aux doux baisers qui lui souriait en caressant ses joues. Elle l’a vue se pencher et prendre entre ses seins sous la guêpière un sachet doré qu’elle a déchiré de ses dents en rampant en arrière sur ses genoux. Elle l’a observé dérouler le préservatif sur la verge toujours tendue qu’elle a redressée vers son ventre et qui a disparu entre les lèvres de son sexe qu’elle ouvrait à deux doigts jusqu’à s’asseoir complètement sur Eric.
— Viens sur sa bouche …
En hésitant un peu, Mélanie a écarté plus largement ses genoux et a pris appui des mains devant elle. Avant qu’elle n’ose appuyer vraiment son sexe sur le visage d’Eric, elle a senti ses mains sur ses hanches l’attirer vers lui et le contact chaud et mouillé de sa langue. Elle tremblait du contact tellement doux et chaud qu’elle provoquait en se penchant pour s’offrir davantage encore. Le plaisir qu’elle éprouvait de la caresse était décuplé par ce baiser intime qu’elle considérait quelques minutes plus tôt à peine comme une impudeur impensable, inconcevable
Sous ses yeux, elle voyait leur hôtesse onduler du bassin sur le sexe d’Eric et les doigts de la femme caresser doucement le petit bouton de chair soulevé par la larme brillante qui le perçait.
L’hôtesse s’est redressée et a retiré du sexe d’Eric le préservatif rendu opaque de sperme qu’elle a jeté derrière elle dans la cheminée.
Elle a attendu de croiser le regard de Mélanie qui souvent fermait les yeux, concentrée sur les sensations que lui procurait son compagnon pour la première fois. Elle était assise jambes ouvertes sur les cuisses d’Eric s’appuyant d’une main derrière elle et se caressant de l’autre :
— M’offrirez-vous ce baiser, vous aussi ?
Mélanie n’a hésité qu’un bref instant, s’allongeant plus sur le torse d’Eric pour poser ses lèvres sur le sexe de l’hôtesse. Elle savait comment lui donner du plaisir, elle savait où et comment faire parce qu’elle savait comment et où elle aurait voulu qu’Eric joue de sa langue aux replis de son sexe. Il était maladroit, un peu brutal, délaissait son clito trop longtemps ou s’y montrait trop présent, et pourtant elle sentait l’orgasme tout proche. Il est venu brusquement quand elle a senti que leur hôtesse jouissait de sa langue, et parce qu’elle voulait échapper à la langue trop insistante d’Eric, elle s’est avancée, ses lèvres immobiles aux contractions du sexe comme elle aurait souhaité celles d’Eric. Elle a senti la langue d’Eric effleurer l’anneau brun qui pulsait des contractions de l’orgasme entre ses fesses, qui s’y attardait. C’était tellement mieux et plus fort que ce qu’elle ait jamais ressenti qu’elle en a oublié toutes les préventions et pudeurs qui l’auraient privées du plaisir à éprouver de telles sensations en s’appuyant plus fort sur la bouche d’Eric.

Il était deux heures passées dans la nuit quand Mélanie et Eric ont regagné leur chambre enveloppé dans les peignoirs de coton blanc que leur avait remis leur hôtesse.
— Je crois que je vais prendre une douche avant de me coucher …
— Oui, moi aussi.
Elle souriait quand il l’a rejointe sous le jet brûlant et lui a pris des mains le flacon de gel-douche pour lui savonner le dos. Elle l’a senti s’interrompre un instant puis l’embrasser dans le cou, savonner ses seins des bras passés autour d’elle et descendre vers son ventre. Elle riait du contact qu’elle sentait contre ses fesses « … une nuit dont je me souviendrai ! ».
Pour la première fois ils ont dormi nus dans les bras l’un de l’autre, sans avoir dit le moindre mot de cette soirée.

Après avoir frappé à la porte de leur chambre, c’est leur hôtesse, vêtue d’un tailleur bleu marine très strict, qui a déposé le plateau du petit déjeuner sur leur lit, puis a ouvert les rideaux de velours sur le brillant soleil du matin.
Elle a sorti de l’armoire de l’entrée deux nouveaux peignoirs de coton qu’elle a posé au pied du lit.
— Le service de la maison inclut un massage. Je viendrai vous chercher dans 30 minutes.

L’un et l’autre ont enfilé des sous-vêtements avant de revêtir leur peignoir et étaient prêts quand leur hôtesse est venue les chercher, tous deux un peu angoissés de l’heure à venir au souvenir de la soirée de la veille.
L’hôtesse les a conduits à l’étage et a poussé une porte invitant Eric à entrer, retenant Mélanie d’un geste et d’un sourire, avant de refermer la porte et de la guider vers une autre porte plus éloignée. Mélanie était décontenancée d’avoir été séparée d’Eric et sentait son ventre noué, à peine rassurée que l’hôtesse soit restée avec elle et la suive dans une pièce surchauffée dont les fenêtres donnaient sur le parc arboré à l’arrière de la maison comme leur chambre, uniquement meublée d’une table de massage couverte d’une grande serviette. Elle a détaché la ceinture du peignoir de Mélanie et l’a faite glisser de ses épaules, puis sans un mot a défait son soutien-gorge dans son dos avant de l’inviter à s’allonger à plat ventre sur la table. C’est seulement quand Mélanie a été allongée qu’elle a abaissé le petit slip sur ses fesses en l’invitant d’une petite tape sur une cuisse à soulever le bassin de la table pour le lui ôter.
— Je vous présente Jérémy !
L’hôtesse a bien sûr remarqué le regard affolé de Mélanie en entendant ces mots et a posé une main sur son épaule :
— Peut-être … souhaitez-vous que je reste auprès de vous ?
— … s’il vous plaît …

Mélanie n’était qu’à demi rassurée par la présence de leur hôtesse, et se demandait aussi avec qui se trouvait Eric.
La seule chose qu’il en ait dite sur le chemin du retour est qu’elle était blonde, et plus jamais ils n’en ont reparlé.

Leur soirée pour le moins agitée, leur courte nuit, la chaleur de la pièce et les mains douces et fortes dans son dos, Mélanie somnolait, très proche du sommeil, quand le masseur a abandonné son dos pour ses cuisses et ses fesses. Elle ne se souvient pas à quel moment l’hôtesse avait quitté la pièce. Elle se souvient n’avoir pas protesté quand le jeune-homme a commencé à la caresser, se souvient de l’incroyable orgasme et d’un doigt glissé entre ses fesses, de n’avoir éprouvé aucune gêne quand il lui a demandé de s’allonger sur le dos, qu’il lui a ouvert les jambes et glissé un épais coussin sous les reins. Il s’était déjà passé trop d’évènements extraordinaires et inattendus depuis la veille pour qu’elle s’étonne de quoi que soit, et elle était encore toute alanguie de l’orgasme pour vouloir protester.
D’abord ses seins, son ventre ensuite, son sexe bien sûr, il l’a caressée encore et elle fermait les yeux, pas suffisamment naïve pour ignorer que la pression sur sa main au bord de la table n’avait rien d’accidentelle. Elle savait très bien quelle partie de l’anatomie du jeune-homme se frottait contre ses doigts à travers le mince pantalon de toile blanche.
Elle n’a pu s’empêcher d’en sourire, et n’a pas un instant envisagé de retirer sa main du bord de la table. Elle n’osait pas malgré tout aller au-delà. Elle sentait un nouvel orgasme venir et a caché son visage de son bras quand les mains l’ont frustrée d’abandon :
— Madame, souhaitez-vous ?
Elle a soulevé son bras de son visage et légèrement relevé la tête, se mordant les lèvres de regret « j’étais tout près … si près … ». Elle regardait le jeune-homme au pied de la table. Il avait enlevé sa tunique blanche et tenait entre deux doigts le cordon qui fermai à la taille son pantalon. Elle ne se souvient pas avoir répondu, ni acquiescé … ni refusé non plus. Elle se souvient seulement de s’être remise à plat ventre, d’avoir soulevé les hanches quand le jeune-homme a glissé un second coussin sous son ventre qui lui tenait les fesses très hautes.
De cela non plus, elle n’en a jamais parlé à Eric, et lui-même n’a rien dit du déroulement de sa séance de massage.

Ils se sont promenés dans le parc et la forêt dans l’après-midi et ont repris la route vers Paris à la nuit tombée.
L’hôtesse les a accompagné jusqu’à leur voiture :
— J’espère que le séjour vous a été agréable. Peut-être reviendrez-vous nous voir. Nous proposons aussi un « Service spécial », en voici la brochure. A bientôt j’espère, faites bonne route.

Ils ont roulé en silence un très long moment. Souvent elle posait la main sur sa jambe et lui sa main sur la sienne.
Ils étaient sur l’autoroute à l’entrée de Paris quand il lui a demandé ce que disait la brochure de ce « Service spécial ».
— Est-ce que te faire fouetter te tente, chéri ?
Ils ont éclaté de rire tous les deux.

De ce week-end, ils n’en ont jamais reparlé. Mélanie n’a jamais dit à Eric qu’il s’agissait d’une erreur, que jamais, si elle avait su quelles prestations proposait la Maison des bois, elle n’aurait réservé pour eux ce « Service + ».
Pourtant l’un et l’autre se félicitaient souvent de l’avoir vécu. Leur vie en a été changé.

Misa – 02/2014

Les avis des lecteurs

c'est délicieux tes récits! Nous ne savons pas situ les a vécus, mais ils nous excitent! Pas de vulgarités et pas d'exagération non plus...C'est super, continues!

Misa, si douce et si sensuelle dans ses descriptions... encore !

Histoire Libertine
Très belle histoire, merci . Tu as vraiment le don de nous emmener dans un autre monde . J'aime ta façon d'écrire , la tournure de tes phrases.
Merci encore . Bises!!

Histoire Erotique
Magnifique, comme toujours avec Misa.



Texte coquin : La maison des bois
Histoire sexe : Une rose rouge
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