La routine avec Chloé (histoire 3 après mes débuts 1 et 2) - histoire érotique

Après plus de 5 ans de relation il découvrait qu’elle l’avait trompé. Avec cet homme depuis moins d’un an c’est sûr puisqu’elle ne le connaissait pas avant. Mais était-il le premier ? Combien d’autres avant ? N’y en avait-il qu’un ? Comment avait-elle pu le cacher et mentir avec tant d’aplomb ? Quel concours de circonstances il avait fallu pour qu’il l’apprenne ! Il aurait pu ne jamais rien savoir et passer complètement à côté de sa relation avec Chloé.
Il était assis à son bureau. Se remémorait chaque instant où Chloé avait parlé de cet homme. Elle en parlait si librement, sans jamais qu’il se doute ne serait-ce que d’une tentative de séduction de sa part. Et pourtant … elle s’était bien foutu de sa gueule. Il était furieux. Il ferait une scène à Chloé et elle le quitterait, c’était certain. Elle ne tolérait pas ses rares moments de colère et là il avait une bonne raison de l’être. Il se sentait mal. Il la savait frustré. Avait-elle joui avec lui ? N’était-ce que pour le sexe ?
Sa colère se transformait en une excitation violente. Il alla se soulager aux toilettes. Discrètement. Chloé devait lui raconter. Il fallait qu’elle lui avoue sans crainte. Ca pouvait être le début de leur histoire. La fin du mensonge. Il allait la jouer fine. Lui faire avouer sans qu’elle se doute qu’il sache.
Les mois qui suivirent furent pour lui un enfer. Il avait commencé à parler de cet homme, fait part de ses soupçons et rien ne venait. Il disposait de détails qui ne laissaient pas place au doute. Il semblait que cette relation adultère était terminée. Cette réunion régulière qu’elle avait purement inventé pour retrouver son amant ne se produisait plus. Christophe commença par s’en étonner puis orienta la conversation vers celui qui fut son amant à qui il n’avait jamais parlé. Loin de se confier, elle se montrait fuyante chaque fois qu’il parlait de lui. Alors il dû faire part de ses soupçons. De fuyante elle devenait agressive, le sujet était tabou. Il n’en tirerait rien. Elle ne dirait rien.
5 mois après la terrible nouvelle il devait se faire à l’évidence : ils n’auraient jamais la complicité attendue autour de l’infidélité de Chloé. Pire, leur vie sexuelle était devenue quasi-inexistante et les disputes se succédaient. Il risquait de la perdre, il devait réagir.
Il lui fit une surprise. Une semaine de vacances au soleil. La date fut compliquée à caler, la garde des enfants à organiser, mais il y parvint rapidement. C’était il le savait les vacances de la dernière chance, les retrouvailles avant la tempête. Il avait choisi un bel hôtel, loin, au soleil.
L’aéroport, l’avion la fit se sentir apaisée, comme pour un nouveau départ. Elle eut pour lui des sourires, des gestes tendres et spontanés. Il s’en réjouissait. Dès le voyage il réalisa que jamais il ne passait une journée entière seul avec elle. Il adorait ça. Les hommes la regardaient. Ca le gênait autant que ça l’excitait. Il ne savait pas trop si elle répondait à leur regard. Sa présence était tellement gênante qu’il aurait voulu parfois être invisible pour ne pas influer, la voir agir librement, la connaitre enfin ?
Arrivés dans la chambre d’hôtel, elle était impatiente de lézarder au bord de la piscine. Il espérait la baiser enfin. Enfin, à sa façon. Mais de toute évidence Chloé n’y pensait toujours pas. Il lui dit alors : « Tu sais que je suis troublé quand tu m’échappes. Vas-y seule à la piscine. Je te rejoindrai … plus tard ». Elle ne se fit pas prier, visiblement tout aussi troublée de cette proposition. Il patienta sagement, se donnant du plaisir seul comme il en avait maintenant pris l’habitude, presque toujours en son absence. Il parvint à patienter 30 minutes. Puis il enfila un maillot de bain. Un maillot de natation. Il était pudique mais l’objectif était clair … assumer. Il avait toujours éviter ce genre de maillot sauf lorsqu’il était obligatoire. Et pour cause, un simple coup d’œil et son handicap était immédiatement démasqué. Rien de ce qu’il avait entre les jambes n’avait tellement grandi depuis l’enfance. La disproportion était maintenant flagrante. Il se trouvait gros, était bourré de complexes mais il était plutôt pas mal en réalité. Il plaisait même plutôt aux femmes tant qu’il n’était pas démasqué. Cette semaine il assumerait et ne renonça pas à son maillot pour un short ample. Maintenant, il lui fallait retrouver Chloé dans ce dédale de piscines.
Il l’a trouva presque immédiatement, il sentit son cœur s’accélérer, des papillons dans le ventre laissaient son sexe désespérément inerte. Elle était là, allongée, offerte sur un transat. Un inconnu assis à côté lui faisait la discussion. Il ne semblait pas l’importuner. Il n’en revenait pas. Il s’assit sur le 1er transat libre. Elle n’avait pas remarqué sa présence. Elle portait un des maillots les moins impudiques de ceux autour de la piscine. Une pièce noire au décolleté étroit et profond.
Elle s’offrait au regard de cet homme, jambes nues, un genou relevé, perpétuellement en mouvement comme pour ponctuer cette conversation animée. Que pouvaient-ils bien se dire tous les 2. Il ne voyait rien de ses magnifiques yeux bleus qu’il imaginait pétiller. Son petit nez lui donnait un visage adolescent, il la trouvait si belle. Et cet homme qui à cet instant la voyait mieux que lui, l’air conquérant.
Il posa la main sur son avant-bras. La conversation se poursuivit tout aussi animée. Il y assistait enfin. Elle le trompait. Sa main envahissait de plus en plus le haut de son bras, il était de plus en plus caressant et de moins en moins bavard. Après de longues minutes elle finit par le repousser. Au point de le faire partir non sans s’être donnés la main pour se dire au revoir.
Christophe se sentit soulagé de cette séparation. Il resta un moment seul sur son transat éloigné pendant qu’elle reprenait la lecture de son livre. Puis il décida de la rejoindre, faisant comme si il n’avait rien vu. Lui raconterait elle ce qui venait de se passer ?