LA VERITE EMERGEAIT DU PUITS

- Par l'auteur HDS Daniel Haly -
Auteur homme.
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Récit libertin : LA VERITE EMERGEAIT DU PUITS Histoire érotique Publiée sur HDS le 24-02-2005 dans la catégorie Dominants et dominés
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LA VERITE EMERGEAIT DU PUITS
LA VERITE EMERGEAIT DU PUITS.

« Parfois, la perception d’un changement est liée à votre propre transformation ». John Steinbeck.

Elle était – elle est toujours – amputée des deux jambes depuis l’âge de ses vingt ans. J’étais – je suis toujours – tétraplégique. Elle avait juste 40 ans lorsque je fis sa connaissance. J’en avais 42. Pour se déplacer dans son habitation, elle utilisait soit deux cannes anglaises – elle avait des prothèses quasiment invisibles sous ses jeans confectionnés sur mesure -, soit une chaise normale. J’avais également une chaise normale avant de faire sa connaissance. Lorsque nous décidâmes de vivre ensemble – et de nous marier sans tarder par la suite – j’avais acheté une chaise électrique facile à manipuler et entièrement démontable puisque nous envisagions d’effectuer le tour du monde. Elle était veuve depuis deux ans au moment de notre premier baiser échangé dans ma petite chambre-studio. Depuis mon banal accident de voiture – 1970 - je n’avais plus eu droit au plus petit flirt. Rien. Le désert total. Frustrant. Hormis les belles de nuit – complices et compréhensives - les « autres filles » m’ignoraient avec une superbe indifférence. De l’amitié, oui, elles en donnaient. Au-delà, non. Elles n’allaient jamais au-delà. Jamais. C’était un abominable crève-cœur. Mais dans le sens inverse, comment aurais-je agit ? Aurais-je aimé et épousé une fille victime d’un handicap physique ?

En attendant, oui, c’était pénible. Oui, c’était moche et déprimant de continuer à vivre sans pouvoir donner et échanger toute la tendresse que contenait mon cœur. La solitude ne s’explique pas. Il faut la vivre pendant des mois et des années pour savoir. Pour connaître. Pour vouloir en terminer aussi - d’une manière ou d’une autre. Il y avait cela et puis il y avait l’envie et le désir de frissons infinis le long de ma colonne vertébrale et partout où il me restait un infime soupçon de sensibilité sur ce foutu corps qui n’était plus tout à fait mon « corps d’origine » – : cependant, ce grand bout de bidoche vivante criait famine après une caresse féminine qui ne venait pas. Qui n’arrivait pas. Alors…

Alors, en désespoir de cause, j’avais mis une petite annonce dans un toute boîte à la rubrique « RENCONTRES ». Une semaine plus tard, je lisais sa première lettre. Et tout le reste s’enchaîna très vite. Des heures à se parler au téléphone. Des missives longues et nombreuses. Une première rencontre chez moi. Puis une première nuit dans mon lit à une place. Puis une semaine entière chez elle – dans sa belle et spacieuse maison ; dans son grand lit pour deux. Et puis la décision mûrement réfléchie de franchir le pas décisif. Aller habiter chez elle pour toujours. Evidemment, j’étais à des années-lumières de penser à tout ce qui suivrait et qui, forcément, comme disait Margueritte Duras, bouleverserait mon existence et celles des miens d’une manière tout à fait irrémédiable. Oui, forcément, car rien n’est plus problématique que l’avenir proche ou plus éloigné. La quête effrénée du bonheur nous entraîne souvent vers des horizons inattendus.
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« La pudeur de mon âme est de se montrer nue ». Victor Hugo.

On mettait le CD des Platters – la version longue de « UNCHAINED MELODY » – et puis moi je m’allongeais nu sur ton grand lit et mon dos était bien à plat sur le drap bleu nuit, et toi, femme tronc, femme aimée, moignons écartés sur mon ventre maigre et plat comme une figue – et tes jolies fesses blanches et ton bassin relevés par deux gros oreillers et ton sexe framboise s’ouvrait alors comme une fleur délicate à ma bouche gourmande puis à ma longue langue friponne et je te clitorisais tant et si bien que, tel un arc chinois bandé par un archer superbement doué, il se tendait et se tendait et se tendait : ton adorable clitoris gonflé de sang. C’était bon. C’était mouillé. C’était tout simplement nos sèves et nos sucs intimes mêlés, mélangés et enfin unifiés. Nous aimions, toi comme moi, ce jeu divin de lèvres à lèvres. Ce brillant bouche-à-bouche sans vice. Sans complexe. Ton sexe en complète béance devenait une immense bouffée d’oxygène euphorisante pour mon corps de paralysé pleinement heureux : comblé !

Et puis venait la fin du disque, la fin de notre disque, et tandis que se pointait la dernière puis l’ultime note de « UNCHAINED MELODY », tu orgasmais déjà et ton orgasme ruisselait plein de chaude jouissance et de plaisir dans ma bouche rieuse et sur ma langue exténuée… Tu plaquais tout ce qui était toi et ta féminité sur ma charpente et nos rires résonnaient dans toute la chambre – dans le vaste salon, tes sept chats ronronnaient d’un sommeil tranquille ou faisaient l’amour tout comme nous… Et l’éternité s’emparait de nous. De nos espérances…
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Oui, elles furent extraordinaires ces nuits-là qui furent de pures nuits orgasmiques, car, de tes frissons je frissonnais et de tes bras me serrant les épaules je tremblais à mon tour de joie. Puis tu chevauchais ma jambe droite tendue et tu glissais tes moignons de part et d’autre alors que ta bouche saisissait un baiser à ma bouche et que mes yeux criaient de bonheur dans les reflets de tes propres yeux pétillants de mille étoiles tandis que, sur ma cuisse nue, tu continuais à glisser ton entre-cuisse. Et tu l’as chevauchait avec une telle volonté d’unisson et de volonté charnelle qu’elle finissait par devenir rouge : ma cuisse. Rouge vif de ton plaisir inépuisable et inépuisé puisque, par nuits, tu arrivais à jouir sept ou huit fois sans l’ombre d’une seule difficulté ! Oui, il est exact d’écrire que j’avais vraiment tiré le super gros lot car l’amputation de tes jambes n’avait en rien entamé ta soif inextinguible de faire l’amour comme d’autres ressentent le besoin impérieux de se laver les mains et le corps plusieurs fois par jour. Tu étais effectivement un tantinet nymphomane et tu avais aussi cette phobie prenante « des choses sales » - visibles ou non. N’avais-tu pas - un jour de grande détresse certainement - « lavé » ton vagin avec un produit détergent que l’on utilise généralement pour désinfecter certains endroits d’une salle de bain ? Tu m’avais raconté ces processus sans nulle gêne, tu en riais même ; mais j’avais compris que ces rires dissimulaient de violents traumatismes qui remontaient à ta prime enfance.

Le plus curieux se fut que, dans nos rapports intimes, il n’y avait jamais de craintes ou de phobies liées aux attouchements que nous partagions avec la même faim. A croire que ta gloutonnerie, que ta boulimie de sexe compensaient ou adoucissaient, peut-être, les phobies noires qui empestaient les autres heures et les autres moments de ta vie – principalement, m’avais-tu dit, lorsque je n’étais pas là où lorsque tu ne pouvais pas me parler via le téléphone.
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« Tout passe, tous lasse ; alors on n’aime plus… .

Une nuit noire, une nuit sinistre et de grande déception pour moi, il fut semblable à un glaçon : ton clitoris. Il était froid et mou comme un chewing-gum que je suçais et chiquais en vain. C’était un morceau de « mort » que j’avais dans la bouche. Ma langue ne parvenait plus à bander ton petit capuchon dont tu étais si fière – ton démarreur, ta pile électrique, m’avais-tu confié la première fois que tu m’offris ton sot-l’y-laisse palpitant – un met de choix, pour reprendre une exclamation de feu Louis XIV.

Tu n’orgasmais plus… Les PLATTERS étaient morts depuis longtemps et notre amour agonissait subitement dans les caniveaux avides des amours mortes. Tu disais ne plus savoir si tu m’aimais autant qu’auparavant – dix mois que nous étions ensemble pourtant - ; et puis, l’instant d’après, tu criais à faire peur : « Surtout ne part pas de moi, ne t’en va pas de mon toit… Que ferais-je donc sans toi ? » Et ainsi de suite… Ce jeu-là aussi tu le jouais à la perfection. Tu m’enveloppais brutalement de la douceur verte de ton regard et je me rendais à toi et je me rendais à moi par peur de ne plus être « NOUS ». Ce nous merveilleux qui depuis le début de notre rencontre était l’axe de mon existence. De mon devenir. De notre avenir commun. De mes sentiments pour toi, j’étais certain : absolument certain – et j’évoque bien ici les sentiments du cœur. La tendresse et les simples et doux frissons que l’on ressent sans, pour autant, copuler à tout bout de champ. Cela dit, tu ne voulais pas que je te quitte…

Mais tu mentais. Tu te mentais. Ton corps dans son plus simple appareil mentait lui également. De ton sexe framboise, de ce puits magnifique et muet émergeait cependant la vérité : ton joli clitoris avait la froideur de la mort et moi, comme un con, je restais la langue pendante entre les bords rosés et tendres de ton joli con devenu reg et igloo à la fois. Lorsqu’une nuit, j’avais laissé couler mes larmes sur ton ventre, tu étais resté sans réaction. J’avais embrassé les nombreuses cicatrices qui marbraient et zébraient tes courts moignons. Je faisais cela naturellement et sans me poser de questions. Je n’avais jamais eu de problème du fait qu’il manquait une partie de toi. Que tu n’avais plus de jambes. Mais tu me disais que j’embrassais tes moignons par pitié – ce qui était faux. Complètement faux. Rien n’y faisait. J’étais un hypocrite – pourquoi pas un tocard ?

Je ne cédais pourtant pas à tes chantages humiliants. A tes furies et à tes furias. Tu étais chaude de colère mais ton corps nu était désormais flasque comme un morceau de viande froide – froide à l’instar de mon propre sexe. De mon propre membre qui, depuis mon accident de voiture, ne savait plus bander. Et pourtant, ce bout inerte, tu l’avais aimé et toi aussi tu avais enroulé ta langue friponne sur ma hampe en berne… C’était unique de faire cela avec autant d’amour – ou de courage ? ou les deux ?

Certes, nous avions à portée de nos mains des vibromasseurs et autres gadgets efficaces et amusants qui remplissaient le rôle que mon sexe ne pouvait ni remplir ni emplir. A vrai dire, je restais malgré tout sur ma faim de ne plus pouvoir te satisfaire pleinement avec ma sève et mon sang battant. Ne plus jouir ne me frustrais pas – depuis longtemps j’avais fait mon deuil de « mon plaisir d’homme ». Mais de ne plus savoir te procurer les orgasmes auxquels tu avais droit, alors-là, oui, j’admets, que même si tu m’avais toujours aimé tel que j’étais – tétraplégique de la tête aux pieds – oui, j’admets, que j’avais souvent eu le cœur fou et enragé de ne plus obtenir d’érection et, par conséquent, d’éjaculation…

Le moment n’était plus à se casser la tête pour ces « détails ». La discorde patente entre nous devenait, chaque jour passant, un véritable calvaire pour moi. Un drame même. Deux ou trois fois tu m’avais laissé tes seins et ton ventre et tes cuisses ouvertes à mes envies de les léchotter mais « tout cela » était froid comme le marbre le plus froid : tu étais devenue une glaciale dalle funéraire comme ton clitoris (mon « gros cornichon », aimais-tu à dire lorsque tu causais de ce bijoux délicieux) - et moi, cela me déplaisait vraiment quand tu parlais de cette manière. Bien que, à la réflexion, je ne puisse pas te donner tord sur « la forme » car, effectivement, il avait bien la grosseur et la longueur d’un cornichon. Mais peu importait ces précisions de forme et de sémantique. Tu allais me montrer un autre aspect de ta personnalité…
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« Pour se tirer d’une situation ne pouvant aboutir qu’à une catastrophe, il faut changer de trajectoire . Bernard Weber.

Deux jours avant mon départ de toi et de ton toit – ta charmante maison sise juste à l’orée du bois de B. – tu te couchais sur mon corps écartelé et tu me jouais le rôle déplorable de la femme fatale qui, à mes yeux, ne l’était plus du tout. « Jamais plus tu n’auras une femme comme moi qui t’aimera avec la même force, avec le même dévouement… Regardes-bien mes seins et mes tétons et mon petit cul… Tu n’as pas encore oublié lorsque je mettais de la crème chantilly dans ma chatte et puis, toi, toi ! qui adorait fourrer ton visage dans cette « coupe de choix ! » Crois-moi… tu regretteras amèrement nos jeux et nos fantaisies… Une dernière fois : reviens vite sur ta décision et tout recommencera comme avant… ».

Ton jeu cynique me donnait la nausée. Tu me dégouttais et j’avais honte pour toi. Je n’avais évidemment pas changé d’avis et ta comédie de grande baisseuse devant l’Eternel n’y ferait rien. Alors, le lendemain matin, tu décidais de t’enfermer dans la salle de bain afin de préparer la riposte et les représailles pour me punir de mon proche départ…

Tu avais claqué la porte de l’immense salle de bain avec une telle rage et une telle brutalité que le chambranle innocent tremblait encore après ton fulgurant passage. Je ne prêtais plus guère d’attention à ce genre de démonstration grotesque. Puérile. Je savais que tu avais le téléphone portable avec toi et que tu appelais ta belle-sœur pour lui expliquer « mes frasques » - selon la terminologie que tu aimais utiliser. Je te savais assise à califourchon sur le bidet bleu ciel tenant le portable de la main gauche tandis que, de l’autre main, les doigts tendus et serrés entre les lèvres roses de ce sexe qui m’avait ouvert en grand ses moindres plis et replis, tu te donnais du plaisir avec la même rage, avec la même violence, avec la même brutalité que lorsque tu avais claqué la porte cinq minutes auparavant…

Tu revenais dans la salle à manger que deux heures après ton orgasme. Tu avais encore plus crié, encore plus hurlée ton plaisir qu’à l’accoutumée – afin de m’humilier au maximum probablement ? Mais je m’en foutais comme de l’an quarante de tes tonitruants miaulements de nymphomane en chasse. D’orgueilleuse chatte en chaleur. Ce n’étais même plus du plaisir solitaire. De la jouissance Mac Donald. Non. A vrai dire, tu te servais de ton vagin comme on se sert d’une chasse d’eau. Pour évacuer tes spasmes de colère. Pour faire jouir de toi-même cette fausse indignation digne uniquement d’une pisse-vinaigre ; d’une pisse-froid. C’était triste. Lamentable. C’était pitoyable…

Pour l’heure tu me dévisageais – j’étais resté avec mon assiette vide devant mon nez, ma fourchette toujours fixée à mon attelle et je ne savais ni retirer cette attelle ni mouvoir ma chaise électrique puisque tu avais coupé le contact… J’avais des nausées plein le cœur en découvrant ton beau visage féminin d’un seul coup défait. Décoloré. Blafard tel un tampax dans son emballage. Fripé à l’instar d’un vieux jupon mal lavé. Ou trop lavé ? Tes prunelles vert émeraude étaient cernés… Deux pneus Michelin auréolant un duo de pierres précieuses injectées d’acide… Tu me toisais, les deux mains sur les hanches, et tu me toisais comme si je n’étais plus qu’un répugnant vers de terre. Une limace infirme. Un nabot répugnant. Un furoncle à écraser séance tenante. Alors tu te rapprochais de moi et tu me balançait avec dédain : « J’ai expliqué à ma belle-sœur que tu voulais me quitter… Tu vas me le payer cher, mon ami… Très cher… Dans moins d’une heure, mon frère sera ici et mon frère va te casser la gueule ! Tu ne mérites guère mieux !… »

Tu avais remis le contact à ma chaise électrique tout en m’ordonnant de te suivre dans la chambre. Tu avais pris tout ton temps pour t’installer au milieu du grand lit aux draps bleu nuit encore défait. Et lorsque tu fus nue tu réitéras ta gymnastique ridicule de masturbation. Appuyé contre ta table de chevet se trouvait le riot-gun que tu avais toujours à portée de main – ta maison étant isolée au milieu des bois, cette arme que tu maniais en experte, n’était certes pas superflue - mais te servir du canon luisant de Nivea pour mimer l’extase, était-ce donc vraiment nécessaire ?

Une nouvelle fois, j’eus honte à ta place. Je ne craignais pas la venue de ton frère. Que tu contraire. Je savais très bien qu’il ne me casserait pas la figure – c’était bon pour toi ce genre de manière de régler tes comptes : comme la statuette de la « Vénus de Milo » que, à trois reprises, tu avais asséné sur ma tête un jour ou j’avais osé dire que tu « souffrais des nerfs ». Ceci n’était que bagatelle par rapport à la haine que je lisais à présent sur ton visage. Tu étais soûle d’une jalousie totalement injustifiée. Tu te vantais d’être une « femme du grand monde » car, parmi tes connaissances, il y avait une brochette de personnes à « particules ». Mais de par des faits et gestes, de par ton comportement, tu étais d’une vulgarité incroyable. Est-ce que je m’en rendais compte seulement aujourd’hui ? Ou bien, pour mille et une raisons, j’étais entré dans ton jeu comme on joue au poker menteur ? Un fait était certain : jamais plus je ne supporterais d’être traité de la sorte !

Et moi, cloué par moi, cloué par mon corps figé, j’aurais tant aimé et voulu me lever de moi pour m’enfuir de toi et de ce lieu maudit et de la laideur de TOI.

Et c’est ce que je fis comme je me l’étais promis et juré. Trois semaines après mon départ je me cassais la jambe droite. Onze mois après ma sortie de l’hôpital, je sautais en parachute d’une hauteur de 3.600 mètres. Ce fut l’un des plus beaux jour de ma vie : j’étais de nouveau LIBRE ! Je m’étais enfin retrouvé et toi tu ne comptais plus dans ma vie. Tout en écrivant ces lignes, j’écoutais en boucle le CD des Platters ; mon inspiration fut à l’unisson avec ces merveilleuses et sublimes chansons… Oui, tout s’enchaîne dans cette vie étrange, passionnante et, quelquefois, si terrible et si cruelle que l’on désespère de tout. Forcément, le moindre de nos gestes – anodins ou non - peut toujours nous entraîner vers un puits sans fin. Mais qui sait si ce n’est pas au fond de ce puits noir que l’on retrouvera un peu de cette tendresse humaine qui nous manque tellement? Rien n’est plus beau, parfois, que ce présent incertain qui se pointe à petits pas. A tout petits pas.
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Daniel Haly
Courriel : fa236008@skynet.be

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