LADY TOY - PROLOGUE - histoire érotique

Salut à tous ! Sachez que ce récit est extrêmement soft. Dans les prochains chapitres, l'intensité du SM va beaucoup plus loin ! (De nombreuses sévices perverses comme l'uro etc.)

Le soleil est en train de se lever derrière une brume de nuage, épaisse. L'astre diffuse une couleur écarlate au quatre coin du ciel, donnant l'impression qu'une couche de coton en sang va bientôt relâcher sa substance. Je n'aime pas la pluie. L'impression de froideur qui se dégage du bitume dès que l'eau s'y réfugie, la pression artérielle qui augmente parce qu'il faut rentrer au plus vite, et la solitude. Mes parents sont décédés quelques mois après ma naissance et j'ai vogué de famille d'accueil en famille d'accueil jusqu'à obtenir mon indépendance à dix-huit ans. Je travaille dans un magasin de lingerie pour femme depuis maintenant deux mois. Le salaire est plus que correct et je m'entends bien avec le reste de l'équipe. - Tu as bientôt terminé ? lance une voix derrière le rideau. - Heu... oui. Je sens la directrice sourire depuis l'autre bout de la cabine. Travailler ici me permet d'obtenir d'excellentes promotions sur les produits de la boutique, et comme la directrice et moi sommes d'ouverture et de fermeture tous les lundis, nous en profitons pour faire des essayages de temps en temps. Ses longs cheveux blonds tombent jusqu'au bas de sa magnifique poitrine et ses yeux verts sont aussi époustouflants que sa grande et fine taille. Wena Sowl va bientôt fêter ses vingt-sept ans, tandis que je viens à peine d'entrer dans la tranche des vingt-deux. Arriver à la tête d'une pareille boutique à son âge et en étant une femme représente un prodigieux exploit à mes yeux. Elle tire soudainement le rideau et s'exclame : - Tu es magnifiques comme ça ! Je me mets instinctivement à rougir sous son regard. Non seulement elle m'a incité à porter des sous-vêtements très sexy dont je n'ai pas l'habitude, mais en plus, je suis toujours très gênée quand quelqu'un me regarde sans mes vieux jeans et baskets. - Oh, vous trouvez ? Personnellement je trouve cela... - Juste divin ! coupe t-elle avec un ton faussement autoritaire. Regarde, la dentelle épouse à la perfection la forme de ta poitrine et met en valeur sa finesse... Ses mains effleurent ma peau au fur et à mesure de ses explications, faisant naitre une chaleur au creux de mes reins à laquelle je ne comprends rien. - Et pour les jarretelles, je trouve que le bas... Ses doigts frôlent soudainement ma culotte et je dissimule avec le plus grand mal le tremblement qui veut envahir mon corps. J'ai toujours ressentie quelques vagues de rouge lors de nos essayages, mais elles sont bien plus intenses que d'habitude aujourd'hui. Une goutte de cyprine coule doucement le long de ma cuisse, se faisant plus que visible dans le reflet du miroir. Libido de merde ! - Oh... murmure t-elle en la voyant. Mes joues finissent par être écarlates et mes pensées plus que bouillonnantes. L'humiliation est vraiment totale. Je n'ai fait l'amour qu'une fois dans ma vie, avec un type rencontré en boite de nuit que j'ai fui comme la peste dès le matin même. J'avais dix huit ans. Autant dire que depuis maintenant quatre ans à me contenter de mes doigts, il était évident que je finirais par craquer un jour ou l'autre. - Penche toi. ordonna t-elle soudain en attrapant fermement ma hanche. Nos regards se croisent soudain dans le reflet, je sens la chaleur s'emparer de tout mon être, mêlée à une humiliation plus que totale. Mon corps s'active de lui-même et je me retrouve penchée en avant, les avants bras en appui contre le cadrant du miroir. - Ecarte les cuisses et ne bouge pas, je reviens. Elle sort de la cabine en laissant le rideau grand ouvert. Même si la boutique est fermée, je me sens soudainement exposé au regard de qui le désire, amplifiant ma gêne ainsi que mon excitation. Ma chef revient quelques secondes et se repositionne derrière moi. L'obscurité se fait soudain omniprésente, et je devine qu'elle est en train de me bander les yeux.
- Ouvre la bouche. Une sorte de boule froide, reliée à un fil se dépose sur mes pupilles gustatives.
- Lèche. J'active ma langue tout autour de l'objet avant qu'il ne soit retiré. Je répète cette action avec deux autres boules et c'est lorsque ma patronne baisse ma culotte que je comprends l'utilité des jouets. Deux boules s'insèrent dans mon vagin, tandis que la troisième se pose contre ma rondelle. - Non... Je... - Oh que si ! Et je te conseille de la fermer si tu ne veux pas que je te bâillonne. Sans ajouter un mot de plus, elle fait entrer le troisième jouet tandis que je pousse un cri de surprise. Elle remet ma culotte en place avant d'ôter le bandeau pour croiser mon regard. - Je veux te faire des choses sales, des choses douloureuses, des choses humiliantes et je sais que tu vas aimer ça. Sache que je t'observe depuis maintenant plusieurs mois et que j'ai trouvé en toi une petite perverse vicieuse et soumise. Je veux que tu sois mienne. Juste à moi. Alors tu vas porter ces boules toutes la journée et on en parlera ensuite. Je ne suis pas vieux jeu, pas de contrat, seulement quelques règles, ton appartenance totale en ma personne, le respect de tes limites, et une fidélité mutuelle. Je n'aime pas partager. Pour le reste, on avisera. 
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