Le Fils du Pharaon
Récit érotique écrit par Lange128 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur .
- • 4 récits publiés.
- • Cote moyenne attribuée par les lecteurs : 0.0 • Cote moyenne attribuée par HDS : 0.0
- • L'ensemble des récits érotiques de Lange128 ont reçu un total de 8 652 visites.
Histoire érotique Publiée sur HDS le 01-10-2023 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
Cette histoire de sexe a été affichée 1 570 fois depuis sa publication.
Couleur du fond :
Le Fils du Pharaon
Le fouet d’Orion cingla sur les dos nus des esclaves tirant un bloc de pierre.
— Halte ! criai-je.
— Qu’il y a-t-il ? me répondit-il. Nous avons du retard, il faut accélérer la cadence.
— Ce sont des hommes, pas des bêtes. Le soleil est brûlant aujourd’hui. Viens avec moi, nous allons chercher à boire.
Il me suivit à contre-cœur. J’étais le soldat chargé de surveiller le groupe de dix esclaves dirigés par Orion, le contremaître. Il n’était pas autorisé d’interrompre le travail, mais personne n'aurait osé me faire une remarque. Tous avaient entendu dire que je faisais partie de l’entourage du pharaon, seuls les initiés savaient que j’était son fils naturel.
Un nouvel esclave nubien était arrivé deux jours avant. Il avait un magnifique corps, j'avais décidé qu'il m'appartiendrait. Il était jeune, trop jeune pour ce travail, il n’allait pas survivre longtemps. En revenant avec des jarres d’eau, je dis à Orion :
— Je t’interdis de fouetter le nouvel esclave, tu m’as bien compris ? Ne le touche pas si tu tiens à ta vie, un accident est si vite arrivé…
— N’insiste pas, je t’ai compris.
Nous donnâmes à boire aux esclaves puis ils reprirent leur travail harassant.
Le soir, j’eus un mauvais pressentiment. Je me rendis aux quartiers des esclaves, juste à temps pour éviter le pire. Le jeune nubien était immobilisé par deux autres hommes, un troisième, nu et la verge turgescente, commençait à lui baisser le pagne. Ils arrêtèrent immédiatement en me voyant.
— Écoutez-moi, dis-je. Ne recommencez jamais, sinon je vous tuerai. Je ne le répéterai pas deux fois.
Je fis signe au jeune homme apeuré de me suivre.
— Comment t’appelles-tu ? lui demandai-je.
— Néhésy, me répondit-il.
— Orion t’a blessé avec son fouet, nous allons te soigner.
Nous nous rendîmes chez l’herboriste, il nous reçut froidement :
— Soigner un esclave, et puis quoi encore.
— Tiens, donne-moi l’onguent et disparais.
Je lui jetai une pièce de monnaie, il s’empressa de faire ce que je lui avais demandé. Je frictionnai le dos du jeune homme et lui demandai :
— Il t’ont déjà violé ?
— Non, c’était la première fois qu’ils m’agressaient.
— Je vais contrôler, je veux en être sûr.
Je m’agenouillai et lui baissai son pagne. Il avait un très beau pénis, long et fin, contrairement à moi il n’était pas circoncis. Je le décalottai, il eut immédiatement un début d’érection. Je le fis se retourner et lui inspectai l’anus. Je l'ouvris avec les doigts.
— Je ne vois rien, tu m’as dit la vérité.
— Pourquoi m’avez-vous pris sous votre protection ?
— Parce que tu m’appartiens dorénavant. Lorsque la pyramide sera finie, tu viendras habiter chez moi, mon temps dans l’armée est terminé. Je t’ai racheté cet après-midi. J’espère que cela ne te dérange pas. Tu devines ce qui t’attend ?
— Je devrais partager votre couche ?
— Oui.
— Cela ne me gêne pas, au contraire.
— J'en étais sûr, nous allons bien nous entendre.
Je le pris dans mes bras et l’embrassai.
Deux semaines plus tard, la pyramide fut inaugurée en grande pompe par mon père le pharaon. Je n’eus pas l’occasion de lui parler. Le soir, les soldats et les esclaves purent finir le vin et les victuailles qui restaient. Je retrouvai Néhésy et l’emmenai.
— Où allons-nous ? me demanda-t-il.
— J'ai envie de toi, je ne peux plus attendre. Nous allons visiter une dernière fois la pyramide.
Les gardes avaient déserté pour se saouler. Je pris une torche et nous entrâmes. Je connaissais parfaitement l’intérieur après ces années passées sur le chantier. Je conduisis l’esclave dans une petite chambre destinée seulement à induire en erreur les pillards qui allaient essayer de s’emparer des trésors. Nous n’eûmes pas besoin de nous parler, en quelques instants nous fûmes nus pour découvrir nos corps.
Soudain il y eut un bruit violent, un courant d’air, de la poussière. Nous interrompîmes nos ébats, je pris la torche et retournai vers la sortie. Le chemin était barré par un bloc de pierre.
— Néhésy, dis-je, nous sommes pris au piège, nous sommes enfermés.
— Enfermés ? Que s’est-il passé ?
— Soit un piège pour les voleurs, ou tes camarades qui voulaient se venger.
— On va nous sauver.
— Non, personne ne viendra.
— Mais tu m’a dis que tu es le fils du pharaon.
— D’ici qu’il apprenne que nous avons disparu, nous serons morts depuis longtemps.
Néhésy se mit à trembler, je le serrai dans mes bras, essayai de le réconforter. J’avais déjà côtoyé la mort sur les champs de bataille.
— Je suis trop jeune pour mourir, me dit-il.
— Moi aussi, je viens d'avoir une idée. Je vais écrire notre histoire. Ainsi nous serons immortels.
— Tu sais écrire ?
— J’allais régulièrement trouver un scribe qui m’a enseigné l’écriture, et d’autres plaisirs plus charnels. Je ne dois pas perdre de temps.
Je pris une pierre acérée et commençai mon récit.
Alors que je grave le dernier hiéroglyphe, la torche s’éteint.
***************************
— Voilà, dis-je à mes étudiants, c’est ainsi que se termine le récit de ce soldat. Lorsque vous aurez terminé vos études, vous serez capables de le déchiffrer vous-mêmes. Maintenant je vais vous montrer à nouveau les photos des ossements retrouvés dans la chambre. Comme vous le voyez, les deux corps étaient imbriqués l’un dans l’autre, ils ont terminé leur vie en baisant, excusez-moi de l’expression triviale. Mon premier cours est terminé, je vous souhaite une bonne soirée.
Les étudiants applaudissent puis se lèvent. L’un, au premier rang, n’a pas l’air pressé. Il consulte son smartphone. Il est bientôt le seul dans l’auditorium. Il me fait penser à l’esclave nubien, il vient aussi d’Afrique.
— Excusez-moi, me demande-t-il timidement. Puis-je vous parler quelques minutes ?
— Bien sûr.
— Ce récit m’a ému, même si cela s’est passé des milliers d’années. Je… Je suis gay.
— Je vous comprends, moi aussi.
— Vous êtes aussi ému ?
— Ému et gay, les deux. Nous pourrions en reparler, mais pas ce soir, je vais à l’opéra, voir Aïda, on se sort pas du sujet.
— Quelle coïncidence, j’y vais aussi. On fait le trajet ensemble ?
— Oui, et nous pourrions boire un verre après, ou souper ensemble.
— Cela n’ira pas, je raterais le dernier RER.
— J’habite au centre, je vous invite pour la nuit.
L’histoire se répète inlassablement. Pour la première fois, je suis en larmes à la fin d'Aïda.
Texte attribué à Lange128 publié sous « Licence Creative Commons »
CC-BY-NC-ND :
Attribution - Pas d’utilisation commerciale - Pas de modification
— Halte ! criai-je.
— Qu’il y a-t-il ? me répondit-il. Nous avons du retard, il faut accélérer la cadence.
— Ce sont des hommes, pas des bêtes. Le soleil est brûlant aujourd’hui. Viens avec moi, nous allons chercher à boire.
Il me suivit à contre-cœur. J’étais le soldat chargé de surveiller le groupe de dix esclaves dirigés par Orion, le contremaître. Il n’était pas autorisé d’interrompre le travail, mais personne n'aurait osé me faire une remarque. Tous avaient entendu dire que je faisais partie de l’entourage du pharaon, seuls les initiés savaient que j’était son fils naturel.
Un nouvel esclave nubien était arrivé deux jours avant. Il avait un magnifique corps, j'avais décidé qu'il m'appartiendrait. Il était jeune, trop jeune pour ce travail, il n’allait pas survivre longtemps. En revenant avec des jarres d’eau, je dis à Orion :
— Je t’interdis de fouetter le nouvel esclave, tu m’as bien compris ? Ne le touche pas si tu tiens à ta vie, un accident est si vite arrivé…
— N’insiste pas, je t’ai compris.
Nous donnâmes à boire aux esclaves puis ils reprirent leur travail harassant.
Le soir, j’eus un mauvais pressentiment. Je me rendis aux quartiers des esclaves, juste à temps pour éviter le pire. Le jeune nubien était immobilisé par deux autres hommes, un troisième, nu et la verge turgescente, commençait à lui baisser le pagne. Ils arrêtèrent immédiatement en me voyant.
— Écoutez-moi, dis-je. Ne recommencez jamais, sinon je vous tuerai. Je ne le répéterai pas deux fois.
Je fis signe au jeune homme apeuré de me suivre.
— Comment t’appelles-tu ? lui demandai-je.
— Néhésy, me répondit-il.
— Orion t’a blessé avec son fouet, nous allons te soigner.
Nous nous rendîmes chez l’herboriste, il nous reçut froidement :
— Soigner un esclave, et puis quoi encore.
— Tiens, donne-moi l’onguent et disparais.
Je lui jetai une pièce de monnaie, il s’empressa de faire ce que je lui avais demandé. Je frictionnai le dos du jeune homme et lui demandai :
— Il t’ont déjà violé ?
— Non, c’était la première fois qu’ils m’agressaient.
— Je vais contrôler, je veux en être sûr.
Je m’agenouillai et lui baissai son pagne. Il avait un très beau pénis, long et fin, contrairement à moi il n’était pas circoncis. Je le décalottai, il eut immédiatement un début d’érection. Je le fis se retourner et lui inspectai l’anus. Je l'ouvris avec les doigts.
— Je ne vois rien, tu m’as dit la vérité.
— Pourquoi m’avez-vous pris sous votre protection ?
— Parce que tu m’appartiens dorénavant. Lorsque la pyramide sera finie, tu viendras habiter chez moi, mon temps dans l’armée est terminé. Je t’ai racheté cet après-midi. J’espère que cela ne te dérange pas. Tu devines ce qui t’attend ?
— Je devrais partager votre couche ?
— Oui.
— Cela ne me gêne pas, au contraire.
— J'en étais sûr, nous allons bien nous entendre.
Je le pris dans mes bras et l’embrassai.
Deux semaines plus tard, la pyramide fut inaugurée en grande pompe par mon père le pharaon. Je n’eus pas l’occasion de lui parler. Le soir, les soldats et les esclaves purent finir le vin et les victuailles qui restaient. Je retrouvai Néhésy et l’emmenai.
— Où allons-nous ? me demanda-t-il.
— J'ai envie de toi, je ne peux plus attendre. Nous allons visiter une dernière fois la pyramide.
Les gardes avaient déserté pour se saouler. Je pris une torche et nous entrâmes. Je connaissais parfaitement l’intérieur après ces années passées sur le chantier. Je conduisis l’esclave dans une petite chambre destinée seulement à induire en erreur les pillards qui allaient essayer de s’emparer des trésors. Nous n’eûmes pas besoin de nous parler, en quelques instants nous fûmes nus pour découvrir nos corps.
Soudain il y eut un bruit violent, un courant d’air, de la poussière. Nous interrompîmes nos ébats, je pris la torche et retournai vers la sortie. Le chemin était barré par un bloc de pierre.
— Néhésy, dis-je, nous sommes pris au piège, nous sommes enfermés.
— Enfermés ? Que s’est-il passé ?
— Soit un piège pour les voleurs, ou tes camarades qui voulaient se venger.
— On va nous sauver.
— Non, personne ne viendra.
— Mais tu m’a dis que tu es le fils du pharaon.
— D’ici qu’il apprenne que nous avons disparu, nous serons morts depuis longtemps.
Néhésy se mit à trembler, je le serrai dans mes bras, essayai de le réconforter. J’avais déjà côtoyé la mort sur les champs de bataille.
— Je suis trop jeune pour mourir, me dit-il.
— Moi aussi, je viens d'avoir une idée. Je vais écrire notre histoire. Ainsi nous serons immortels.
— Tu sais écrire ?
— J’allais régulièrement trouver un scribe qui m’a enseigné l’écriture, et d’autres plaisirs plus charnels. Je ne dois pas perdre de temps.
Je pris une pierre acérée et commençai mon récit.
Alors que je grave le dernier hiéroglyphe, la torche s’éteint.
***************************
— Voilà, dis-je à mes étudiants, c’est ainsi que se termine le récit de ce soldat. Lorsque vous aurez terminé vos études, vous serez capables de le déchiffrer vous-mêmes. Maintenant je vais vous montrer à nouveau les photos des ossements retrouvés dans la chambre. Comme vous le voyez, les deux corps étaient imbriqués l’un dans l’autre, ils ont terminé leur vie en baisant, excusez-moi de l’expression triviale. Mon premier cours est terminé, je vous souhaite une bonne soirée.
Les étudiants applaudissent puis se lèvent. L’un, au premier rang, n’a pas l’air pressé. Il consulte son smartphone. Il est bientôt le seul dans l’auditorium. Il me fait penser à l’esclave nubien, il vient aussi d’Afrique.
— Excusez-moi, me demande-t-il timidement. Puis-je vous parler quelques minutes ?
— Bien sûr.
— Ce récit m’a ému, même si cela s’est passé des milliers d’années. Je… Je suis gay.
— Je vous comprends, moi aussi.
— Vous êtes aussi ému ?
— Ému et gay, les deux. Nous pourrions en reparler, mais pas ce soir, je vais à l’opéra, voir Aïda, on se sort pas du sujet.
— Quelle coïncidence, j’y vais aussi. On fait le trajet ensemble ?
— Oui, et nous pourrions boire un verre après, ou souper ensemble.
— Cela n’ira pas, je raterais le dernier RER.
— J’habite au centre, je vous invite pour la nuit.
L’histoire se répète inlassablement. Pour la première fois, je suis en larmes à la fin d'Aïda.
Texte attribué à Lange128 publié sous « Licence Creative Commons »
CC-BY-NC-ND :
Attribution - Pas d’utilisation commerciale - Pas de modification
→ Qu'avez-vous pensé de cette histoire ??? Donnez votre avis...
→ Autres histoires érotiques publiées par Lange128
4 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Pas sûr qu'il y avait des esclaves pour construire les pyramides selon les historiens mais l'histoire est belle ou presque à cause de la fin
J'ai beaucoup apprécié
J’aime beaucoup
Oh ! Vous ici ? Je m'y attendais un peu ;) Histoire touchante, en fiction, un peu de drame n'a jamais fait de mal ;)