Le salon de thé
Récit érotique écrit par Jean-Pierre [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 06-01-2010 dans la catégorie Dominants et dominés
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Couleur du fond :
Le salon de thé
C’était le premier jour de service de Régine jolie brune de 18 ans. Le magnifique salon de thé était toujours bondé. La première fois qu’elle était entrée dans cette pièce elle avait été impressionnée par le luxe qui s’était étalé devant elle.
Un énorme miroir au fond de la pièce donnait l’impression que celle-ci était plus vaste qu’elle ne l’était en réalité. Les tables, avec leur dessus de marbre étaient disposées de part et d’autre de la salle. Les fauteuils en velours paraissaient confortables. Des tableaux décoraient les murs.
Au milieu de la pièce une grande table recouverte d’une nappe supportait un assortiment des pâtisseries que proposait le salon de thé, chaque gâteau était présenté dans un plat argenté. Le carrelage blanc du sol était impeccable.
La patronne du salon avait toute de suite prévenue Régine, l’établissement accueillait une clientèle aisée et très exigeante, il jouissait d’une excellente réputation et le service devait être irréprochable.
Régine sentit peser sur elle le regard des clients huppés. Elle les observa une femme d’un certain âge au long manteau de fourrure qui venait juste d’entrer dans la pièce et attendait qu’on lui attribue une place.
Un couple d’une quarantaine d’année contemplait leur imposante coupe de glace, l’homme portait un costume cravate bleu marine, la femme était agréablement mise en valeur dans une longue robe au décolleté plongeant.
A la table Numéro 4, un jeune homme se leva et se dirigea vers la sortie. Régine pria la cliente âgée de s’installer à la table libre et lui donna une carte de la maison en lui adressant un large sourire professionnel. La cliente fut a peine installée qu’une jeune femme brune aux yeux en amande fondit sur Régine pour la réprimander.
Elle était habillée d’une jupe ample aux couleurs vives d’un corset rose qui relevait parfaitement sa poitrine, un maquillage léger surlignait des yeux bridés qui laissait voir ses origines asiatiques elle était d’une beauté froide :
- Il s’agit de ma place, mademoiselle, vous faites erreur, il est insupportable que je sois contrainte d’attendre, je suis cliente ici depuis plus de deux ans, je viens chaque jour et cette table m’est réservée !
Régine s’excusa et jeta un coup œil au carnet des réservations.
Elle comprit son erreur, en effet la table 4 avait été réservée par Melle Legrand. De nouveau, elle se confondit en excuse, les traits de sa cliente exprimaient une vive contrariété :
- Je ne vous ai jamais vu ici, je peux vous garantir que vous n’y resterai pas si vous êtes aussi étourdie ! Je déteste attendre ! J’exige d’être placée à la table que j’ai réservée !
- Malheureusement c’est impossible Madame, je m’en excuse.
La cliente la foudroya du regard !
- Comment osez vous me refuser mon du !
Au grand soulagement de Régine une coquette dame coiffée d’un large chapeau bleu traversa la salle pour passer dans la pâtisserie qui se situait à l’entrée, elle quittait sa place.
Régine s’empressa de nettoyer consciemment la table et fit asseoir la cliente difficile qui ne lui adressa pas un mot de remerciement.
Melle Legrand s’assit visiblement furieuse de voir ses habitudes perturbées par la maladresse d’une jeune employée.
Régine avait conscience que si sa patronne s’apercevait de son erreur elle serait sermonnée, par bonheur celle-ci était pour le moment occupée à la caisse. Elle se concentra sur le lourd plateau qu’elle apportait aux clients de la salle attenante, tentant d’oublier l’attitude désagréable de la femme à l’allure sophistiquée.
Elle tremblait à l’idée de devoir retourner prendre sa commande. Elle s’attarda dans les cuisines, repoussant le moment fatidique, et espérant que sa collègue s’en chargerait à sa place.
Inexplicablement cette cliente la mettait mal à l aise. Elle rassembla son courage et reprit son service, la belle brune au regard noir semblait de plus en plus irritée, Régine s’approcha timidement d’elle et lui posa la question habituelle :
- Que puis je pour vous ?
- Enfin vous voila, quelle lenteur ! Je croyais vous avoir dit que je détestais attendre ! Vous n’avez vraiment rien à faire ici, vous faites preuve d’un laxisme qui ne saurait être toléré dans un établissement comme celui-ci !
Régine rougit :
- Puis je prendre votre commande ?
- Vous êtes même incapable de vous excuser pour votre retard, n’avez-vous donc aucune notion de la politesse et du respect que vous devez aux clients ?
- Si madame, excusez moi.
- Très bien, sachez des à présent que je compte me plaindre à votre supérieure ! Amenez moi un thé jasmin et une part de génoise au fruits et hâtez vous cette fois ! »
- Bien madame.
Régine était au bord des larmes, elle baissa la tète honteuse de s’être ainsi fait réprimandé. Elle tremblait en découpant la part de gâteau pour la déposer dans la délicate assiette en porcelaine, elle prépara le thé, et déposa la tasse fine et la théière sur un plateau argenté.
Elle servit la cliente mais dans son trouble la théière lui échappa, elle s’écrasa sur le sol dans un bruit cristallin. L’eau brûlante se répandit sur son uniforme, elle ne put retenir un cri de surprise et de douleur tandis que sa cliente criait :
- Espèce d’incapable ! Idiote ! Vous ne savez même pas servir un thé ! Amenez moi votre supérieure immédiatement !
Agacée par l’attitude arrogante de la cliente, Régine répondit sèchement :
- Cessez de m’importuner, je vais réparer cela, vous en faites des manières !
Les autres clients s’étaient retournés vivement, surpris de cet éclat de voix. À la caisse, dans l’entrée, les clients de la file les fixaient également.
La patronne, ordonna a une employée, de se charger de la caisse, et accouru dans la salle pour y trouver une Régine rouge de honte et une Melle Legrand furibonde. Elle questionna durement Régine :
- Que s est il passé ici ?
Melle Legrand ne laissa pas à Régine le loisir de répondre, elle hurla :
- Regardez ce que cette imbécile a fait, elle n’a même pas su me placer à la place que j’avais réservée, elle s’est permise de me faire attendre et pour couronner le tout elle renverse la théière ! Votre employée est une bonne à rien !
Régine révoltée par les insultes de cette femme répliqua en s’adressant à sa patronne :
- Cette cliente n’a cessé de me harceler, elle est insupportable !
La patronne en apparence, ne se départit pas de son calme, elle interrompit Régine et lui ordonna :
- Cessez vos jérémiades, Ramassez ceci rapidement ! Vous viendrez avec moi, j’ai à vous parler, nous réglerons ça dans la réserve !
Tandis que Régine mettait de l’ordre dans la salle et ramassait les débris de la théière, la patronne se tournait vers la cliente et prit un ton affable :
- Je vous assure que ceci ne se reproduira plus, l’établissement saura vous dédommager ! Quant à cette jeune employée c’est son premier jour mais je peux vous promettre qu’elle sera punie en conséquence !
- Je pense que vous devriez être particulièrement sévère ! Je suppose que vos sanctions ne sont guères dissuasives puisque vos employées se permettent de pareilles impolitesses ! Si j’étais à votre place croyez moi qu’elle ne s’aviserait pas à recommencer !
- Je saurais prendre les sanctions qui s’imposent ! Et un repas vous sera offert pour compenser le préjudice que vous avez subi.
- Très bien, mais je voudrais simplement m’assurer que cette petite effrontée ne recommence pas, j’aimerai la punir à ma manière car elle m’a manqué de respect, il est hors de question que je me laisse ainsi humilié par une petite serveuse !
- Nous n’avons rien à vous refuser Mademoiselle, comme il vous plaira !
La patronne interpella Régine qui accourut vivement :
- Régine, tu vas nous suivre en réserve, nous allons régler le différent !
Penaude, Régine suivi sa patronne dans l’arrière boutique tandis que Melle Legrand la contemplait, lui lançant des regard triomphants.
Elles traversèrent les couloirs en silence. Régine n’était pas réellement inquiète, elle savait qu’elle serait sévèrement réprimandée et elle savait aussi qu’elle l’avait bien mérité car elle s’était emportée contre la cliente, mais elle n’imaginait aucunement ce qui allait avoir lieu.
La patronne ouvrit la porte de la réserve. Melle Legrand fixa Régine de son regard sévère :
- Toi, tu vas être punie de manière à t’apprendre le respect que l’on doit aux clients ! Tu as été d’une rare impolitesse ! Tu vas recevoir une bonne fessée !
A ces mots Régine sursauta, elle se demanda si elle avait bien entendu... une fessée à mon âge ! Avant même qu’elle ne comprenne ce qui lui arrivait, Melle Legrand la saisit et la coucha sur ses genoux, elle lui asséna des claques retentissantes. Sous la douleur Régine se débattit et hurla, La cliente exigeante cessa un instant pour lui crier :
- Plus tu bougeras plus tu recevras de coup, et je te conseille de rester tranquille si tu veux à nouveau pouvoir t asseoir dans les prochains jours !
Les claques tombaient a rythme infernal sur sa jupe de Régine, Melle Legrand cessa de frapper pour déboutonner la jupe de l’uniforme et la glisser aux chevilles de l’employée qui pleurait a chaudes larmes. Quand Régine compris ce que Melle Legrand s’apprêtait à faire, ses jambes battirent l’air dans un mouvement frénétique, elle supplia :
- Non, je vous en prie, non pas ça, non ; laissez moi ma culotte, s’il vous plait.
La jeune femme brune eu un rire sardonique :
- Comment ça ! Tu ne croyais tout de même pas que j allais t’administrer une fessée sur la jupe, une fessée est toujours déculottée ! Cesses de bouger maintenant, et laisse moi t’enlever tout ça !
La patronne qui avait jusqu’ici assisté à la scène sans mot dire, semblait à la fois pétrifiée et fascinée par ce qui se déroulait sous ses yeux, quand elle prit conscience que la cliente allait dénudée le postérieur de son employée, elle demanda :
- Euh ! est-ce que c’est vraiment nécessaire ?
- Faites moi confiance, celle la ne vous causera plus de soucis après le traitement que je vais lui infligé ! Une bonne correction leur fait comprendre qui commande, croyez moi ! Rien de tel pour leur apprendre l’obéissance !
Melle Legrand souriait cyniquement en prononçant ses phrases. Elle la troussa et ses yeux pétillèrent quand elle vit Régine s’agiter vainement pour échapper à la punition.
Régine hurlait maintenant pitoyablement, autant de peur et de honte que de douleur car la main volait et retombait durement sur son fessier.
Melle Legrand la retenait en position, son bras enserrait fermement sa taille. Régine se contorsionna pour lui échapper, elle se démenait pour échapper à la grêle de coup. Tel un pantin désarticulé elle gesticulait en tout sens mais la fessée continuait.
Les jambes de la punie entamaient une danse effrénée sous les coups. Régine planta ses griffes dans le bras qui la comprimait, elle remuait sans cesse cherchant a se soustraire a l’emprise de celle qui la punissait si douloureusement. Melle Legrand lui dit en regardant son bras :
- Espèce de petite furie, je vais t’apprendre à te soumettre à l’autorité moi !
Elle la laissa glisser sur le sol après l’avoir copieusement arrosé de claques. Le fessier de Régine était très marqué par les traces de doigts. La patronne cru la punition finie et se dirigea vers son employée pour lui apporter son soutient mais Melle Legrand la retint et demanda en désignant des cartons empilés autour d’elles :
- Que contiennent ses cartons ?
- Du matériel de cuisine et le nécessaire pour la pâtisserie, nous sommes dans la réserve !
La patronne était visiblement très surprise par la question mais avant qu’elle ne puisse s’y opposer sa cliente ouvrit l’un des cartons et fouilla l’intérieur avec empressement, soudain une expression profonde satisfaction se peignit sur son visage grave.
Ses doigts avaient enfin rencontrés ce qu’elle cherchait : une spatule de cuisine. Elle brandit l’instrument et se dirigea prestement vers la pauvre Régine qui s’était déjà recouvert, elle criât :
- Je ne t’ai pas autorisé à te rhabiller ! Tu vas voir comment je dresse les rétives comme toi ! Tu enlèves immédiatement ta jupe et ta culotte, je te préviens que si tu me forces à le faire moi même ton châtiment sera bien plus pénible !
Régine en proie à une véritable crise de larme obéit sans protester, cependant Melle Legrand continua à la réprimander :
- Plus vite que ça, tu vas la recevoir de toute façon, alors ne traîne pas !
Elle ponctuait chaque mot en faisant claquer la spatule de bois dans la paume de sa main.
La patronne avait les yeux rivé sur le fessier de Régine elle se plut à imaginer quelle chaleur insupportable son employée devait endurer.
Le regard insistant de sa patronne pesait sur Régine, l’honneur de celle ci n’en fut que plus offensé, en plus du feu qui s’était emparé de son arrière train elle subissait l’humiliation de voir sa pudeur ainsi piétiné.
La patronne éprouvait maintenant un sentiment de piété sincère pour Régine qui avait, selon elle, été bien assez punie, elle eut voulu demander grâce mais bien qu’elle trembla pour elle, et avait hâte d’être spectatrice de la suite de cette fessée et ne savait détacher son regard des deux fesses de Régine bien rouge.
Melle Legrand contemplait les boursouflures qui étaient déjà apparu sur le fessier incandescent de sa punie, puis lui ordonna sur un ton sans réplique :
- A genoux ! Tout de suite !
Régine s’agenouilla, le sol rugueux de la réserve lui égratigna les jambes, elle balbutia :
- Ne me frappez plus, s’il vous plait.
Inflexible, sourde aux supplications, Melle Legrand déchaîna un déluge de coup avec l’instrument en bois, il s’abattait dans un bruit sourd sur les fesses qui tressautaient à chaque coup. La spatule s’enfonçait dans les chairs fermes et déjà rougies de Régine qui hurlait sa douleur et la suppliait de cesser.
Le bruit des coups de spatule se fit entendre encore et encore. Régine ne put résister longtemps, ayant récupérer sa liberté de mouvement elle se couvrit les fesses des deux mains et se plongea en avant. Melle Legrand la redressa immédiatement de manière brutale et lui dit :
- Je te garantis que tu vas arrêter tes résistances et tes protestations parce que je ne cesserai ta punition que lorsque tu ne te débattras plus !
Incapable de prononcer le moindre mot Régine hocha la tête. Un torrent de larmes se déversait sur son visage. Melle Legrand lui flanqua une dizaine de coups plus rudes les uns que les autres. Le bois s’écrasait sur les fesses provoquant des élancements et des piqûres insoutenables.
Régine ne bougeait plus pendant que la palette de bois continuait à contusionner son postérieur mais elle ne parvenait à cesser ses cris déchirants, ce qui lui attira de nouveaux reproches :
- Tais toi ! Cesses de brailler ainsi !
- Ça fait trop mal, aiiiiieeee !
Pour La patronne , l’excitation atteignait son paroxysme, mais la peine qu’elle éprouvait à voir Régine ainsi martyrisée prit le dessus et la fit s’interposer :
- Laissez la maintenant, ça suffit, elle en a assez pris non ?
Melle Legrand cessa de battre Régine et toisa sévèrement la patronne :
- Pas encore, croyez moi, j’en ai punie bien souvent des petites indisciplinée dans son genre, c’est une coriace celle la ! Mais c’est votre employée, je vous laisse donc lui administrer vous même les dernier coups.
Sur ses mots elle lui tendit l’instrument. La patronne sentit l’emprise qu’exerçait sur sa cliente elle était le type auquel on ne résiste pas, une maîtresse femme.
Sans protester elle baissa le regard vers la spatule et tendit une main tremblante vers elle. Le contact du manche de bois contre sa paume la transporta. Elle laissa tomber une pluie de tapes sur les cuisses de Régine.
La sanction tournait au supplice pour Régine qui recommençait à se tortiller lamentablement. Ses fesses étaient maintenant couvertes d’ecchymoses. Les hématomes grandissaient.
Les yeux de La patronne se voilèrent de larmes, participer au calvaire de Régine lui avait procuré une montée de plaisir intense mais la culpabilité de la faire ainsi souffrir la saisissait, elle jeta la spatule et laissa ses larmes couler le long de ses joues, tentant de les cacher a sa cliente.
Melle Legrand s’approcha de Régine et lui dit :
- Voila ce qu’il t’en coûtera si tu t’avise encore d’être impolie, irrespectueuse et maladroite avec les clients ! Excuse toi !
Elle murmura à travers ses sanglots :
- Pardon..
- Très bien, tu as compris la leçon ?
- Oui mademoiselle.
- Je l’espère pour toi ! Car n’oublie pas que je suis une habituée ici et je somme ta patronne de me prévenir en cas de désobéissance, je n’hésiterai pas a appliqué le même remède !
Apparemment le personnel de cet établissement a besoin d’être repris en main, et ce n’est pas la première fois que je me fais cette réflexion !
Elle tourna son regard vers la patronne du salon, en larme elle aussi, elle lui dit en lui tendant un mouchoir et en la gratifiant d’une caresse sur son visage :
- Allons ma chère, vous avez le cœur trop tendre, remettez vous ! Il n’y a que comme ça que vous vous ferez respecter !
Régine n’osait pas bouger, elle restait a genoux, tremblante et vaincue au pieds de Mademoiselle Legrand , qui, lorsqu’elle s’en aperçut lui dit sur un ton presque aimable :
- Tu peux remettre ta jupe maintenant et aller reprendre ton service, je suppose qu’il y a du travail !
Chaque mouvement pour tenter de se redresser laissait Régine pantelante de douleur, elle explosa de nouveau en une crise de larme incontrôlable.
Melle Legrand la regarda silencieusement, la laissa se calmer, puis quand les sanglots se furent un peu atténués elle se dirigea vers elle.
Instinctivement Régine esquissa un mouvement de recul.
Melle Legrand lui tendit la main en signe de paix, elle lui offrait son aide, mais paniquée Régine leva son bras devant son visage dans un réflexe de protection.
- Ne craint rien, je n’ai pas l’intention de te frapper, je veux juste t’aider.
Fébrile, Régine serra la main tendue et s’appuya sur le bras pour se redresser, elle remonta rapidement sa culotte et enfila sa jupe. Melle Legrand posa sa main ferme sur l’épaule de Régine comme pour la consoler et lui dit calmement :
- Ne pleure plus voyons, ça ne sert a rien. Va te passer le visage sous l’eau, tache de reprendre un aspect présentable, je t’attend en salle, avec ta patronne, tu nous servira ce thé jasmin et si ta patronne y consent tu es autorisée a le prendre avec nous.
La patronne approuva. Régine s’empressa de sécher ses larmes, de remettre de l’ordre dans ses cheveux et se hâta de rejoindre les deux femmes.
Elle tenta de les servir avec naturel, se concentrant intensément sur sa tache. Elle maîtrisa à grande peine sa démarche afin que rien ne trahisse la correction qu’elle venait de subir et se força à prendre une expression enjouée en servant les clients qui attendaient.
Puis, elle s’approcha de nouveau de la table, restant figée devant elle, elle n’osait s’asseoir, d’une part par crainte de la douleur, d’autre part parce qu’elle ne voulait pas paraître inconvenante.
Elle attendit patiemment l’autorisation avant de s’asseoir précautionneusement sur le coussin en velours du fauteuil heureusement confortable. Melle Legrand lui annonça en souriant :
- Nous avons discuté avec ta patronne, nous venons de décider d’une collaboration. Je me suis proposé de l’aider dans le bon fonctionnement de cet établissement que j’affectionne grandement mais dont le personnel me semble manquer de sérieux et de rigueur, j’ai donc l’honneur de t’annoncer que je travaille désormais ici ! Tu connais maintenant ma politique concernant les manquements, penses tu que je sois injuste ? Sois franche !
- Non mademoiselle, vous êtes pas injuste... vous...
Elle n’osa achevé sa phrase et la laissa en suspend, ce qui provoqua un rire moqueur chez Melle Legrand. Le rire clair tinta agréablement aux oreilles de Régine qui se décontracta.
- Je perçois comme une hésitation, Régine ?
- Non...
- Me penses tu sévère
Les joues de Régine s’empourprèrent .
- Oui mademoiselle.
- Je le suis en effet, mais saches que je ne suis pas sadique et je ne te punirai pas sans raison, j’estime qu’un établissement de ce prestige doit être mené de manière ferme, on ne doit tolérer aucune erreur, rien ne doit entacher le plaisir des clients, comprends tu ?
- Oui mademoiselle.
- Très bien, saches que durant ton service je ne veux plus jamais que tu te permette de répondre à qui que ça soit comme tu l’a fait tout a l’heure, est ce bien clair ?
- Oui, j’ai compris.
- Très bien ! Si toute fois la discipline que je vais faire mener ici te déplaisait, personne bien sur ne te force a rester ! Si il arrive que tu me trouve injustes fait le moi savoir, j’aime la franchise et je te permettrait toujours de dire ce que tu penses à la seule condition que tu le fasse poliment ! Ta patronne et moi collaborons, il ne saurait donc être question que tu fasses preuve de plus de déférence envers moi, tu nous dois a toutes les deux le respect, ni plus ni moins.
Régine acquiesça, des larmes lui étaient venue de nouveau, Melle Legrand lui sourit et lui dit :
- Allons ne te désole pas, je suis persuadée que nous trouverons tous à y gagner. Si cela peut te rassurer ta patronne m’a demandé de me modérer un peu dans les punitions et, elle a ma promesse. Allons, si tu te montres raisonnable je suis persuadée que nous nous entendrons toute les deux ! Me tiens tu rigueur de cette punition ?
- Non mademoiselle, mais je souhaiterai ne pas avoir à la revivre.
- Cela ne tiens qu’a toi ! Allons, file vite au travail !
Régine se retira en débarrassant le plateau qui encombrait la table. Elle laissa les deux femmes parler affaires. Quand elle se retourna, elle sentit peser sur sa nuque le regard pénétrant de Melle Legrand.
Un énorme miroir au fond de la pièce donnait l’impression que celle-ci était plus vaste qu’elle ne l’était en réalité. Les tables, avec leur dessus de marbre étaient disposées de part et d’autre de la salle. Les fauteuils en velours paraissaient confortables. Des tableaux décoraient les murs.
Au milieu de la pièce une grande table recouverte d’une nappe supportait un assortiment des pâtisseries que proposait le salon de thé, chaque gâteau était présenté dans un plat argenté. Le carrelage blanc du sol était impeccable.
La patronne du salon avait toute de suite prévenue Régine, l’établissement accueillait une clientèle aisée et très exigeante, il jouissait d’une excellente réputation et le service devait être irréprochable.
Régine sentit peser sur elle le regard des clients huppés. Elle les observa une femme d’un certain âge au long manteau de fourrure qui venait juste d’entrer dans la pièce et attendait qu’on lui attribue une place.
Un couple d’une quarantaine d’année contemplait leur imposante coupe de glace, l’homme portait un costume cravate bleu marine, la femme était agréablement mise en valeur dans une longue robe au décolleté plongeant.
A la table Numéro 4, un jeune homme se leva et se dirigea vers la sortie. Régine pria la cliente âgée de s’installer à la table libre et lui donna une carte de la maison en lui adressant un large sourire professionnel. La cliente fut a peine installée qu’une jeune femme brune aux yeux en amande fondit sur Régine pour la réprimander.
Elle était habillée d’une jupe ample aux couleurs vives d’un corset rose qui relevait parfaitement sa poitrine, un maquillage léger surlignait des yeux bridés qui laissait voir ses origines asiatiques elle était d’une beauté froide :
- Il s’agit de ma place, mademoiselle, vous faites erreur, il est insupportable que je sois contrainte d’attendre, je suis cliente ici depuis plus de deux ans, je viens chaque jour et cette table m’est réservée !
Régine s’excusa et jeta un coup œil au carnet des réservations.
Elle comprit son erreur, en effet la table 4 avait été réservée par Melle Legrand. De nouveau, elle se confondit en excuse, les traits de sa cliente exprimaient une vive contrariété :
- Je ne vous ai jamais vu ici, je peux vous garantir que vous n’y resterai pas si vous êtes aussi étourdie ! Je déteste attendre ! J’exige d’être placée à la table que j’ai réservée !
- Malheureusement c’est impossible Madame, je m’en excuse.
La cliente la foudroya du regard !
- Comment osez vous me refuser mon du !
Au grand soulagement de Régine une coquette dame coiffée d’un large chapeau bleu traversa la salle pour passer dans la pâtisserie qui se situait à l’entrée, elle quittait sa place.
Régine s’empressa de nettoyer consciemment la table et fit asseoir la cliente difficile qui ne lui adressa pas un mot de remerciement.
Melle Legrand s’assit visiblement furieuse de voir ses habitudes perturbées par la maladresse d’une jeune employée.
Régine avait conscience que si sa patronne s’apercevait de son erreur elle serait sermonnée, par bonheur celle-ci était pour le moment occupée à la caisse. Elle se concentra sur le lourd plateau qu’elle apportait aux clients de la salle attenante, tentant d’oublier l’attitude désagréable de la femme à l’allure sophistiquée.
Elle tremblait à l’idée de devoir retourner prendre sa commande. Elle s’attarda dans les cuisines, repoussant le moment fatidique, et espérant que sa collègue s’en chargerait à sa place.
Inexplicablement cette cliente la mettait mal à l aise. Elle rassembla son courage et reprit son service, la belle brune au regard noir semblait de plus en plus irritée, Régine s’approcha timidement d’elle et lui posa la question habituelle :
- Que puis je pour vous ?
- Enfin vous voila, quelle lenteur ! Je croyais vous avoir dit que je détestais attendre ! Vous n’avez vraiment rien à faire ici, vous faites preuve d’un laxisme qui ne saurait être toléré dans un établissement comme celui-ci !
Régine rougit :
- Puis je prendre votre commande ?
- Vous êtes même incapable de vous excuser pour votre retard, n’avez-vous donc aucune notion de la politesse et du respect que vous devez aux clients ?
- Si madame, excusez moi.
- Très bien, sachez des à présent que je compte me plaindre à votre supérieure ! Amenez moi un thé jasmin et une part de génoise au fruits et hâtez vous cette fois ! »
- Bien madame.
Régine était au bord des larmes, elle baissa la tète honteuse de s’être ainsi fait réprimandé. Elle tremblait en découpant la part de gâteau pour la déposer dans la délicate assiette en porcelaine, elle prépara le thé, et déposa la tasse fine et la théière sur un plateau argenté.
Elle servit la cliente mais dans son trouble la théière lui échappa, elle s’écrasa sur le sol dans un bruit cristallin. L’eau brûlante se répandit sur son uniforme, elle ne put retenir un cri de surprise et de douleur tandis que sa cliente criait :
- Espèce d’incapable ! Idiote ! Vous ne savez même pas servir un thé ! Amenez moi votre supérieure immédiatement !
Agacée par l’attitude arrogante de la cliente, Régine répondit sèchement :
- Cessez de m’importuner, je vais réparer cela, vous en faites des manières !
Les autres clients s’étaient retournés vivement, surpris de cet éclat de voix. À la caisse, dans l’entrée, les clients de la file les fixaient également.
La patronne, ordonna a une employée, de se charger de la caisse, et accouru dans la salle pour y trouver une Régine rouge de honte et une Melle Legrand furibonde. Elle questionna durement Régine :
- Que s est il passé ici ?
Melle Legrand ne laissa pas à Régine le loisir de répondre, elle hurla :
- Regardez ce que cette imbécile a fait, elle n’a même pas su me placer à la place que j’avais réservée, elle s’est permise de me faire attendre et pour couronner le tout elle renverse la théière ! Votre employée est une bonne à rien !
Régine révoltée par les insultes de cette femme répliqua en s’adressant à sa patronne :
- Cette cliente n’a cessé de me harceler, elle est insupportable !
La patronne en apparence, ne se départit pas de son calme, elle interrompit Régine et lui ordonna :
- Cessez vos jérémiades, Ramassez ceci rapidement ! Vous viendrez avec moi, j’ai à vous parler, nous réglerons ça dans la réserve !
Tandis que Régine mettait de l’ordre dans la salle et ramassait les débris de la théière, la patronne se tournait vers la cliente et prit un ton affable :
- Je vous assure que ceci ne se reproduira plus, l’établissement saura vous dédommager ! Quant à cette jeune employée c’est son premier jour mais je peux vous promettre qu’elle sera punie en conséquence !
- Je pense que vous devriez être particulièrement sévère ! Je suppose que vos sanctions ne sont guères dissuasives puisque vos employées se permettent de pareilles impolitesses ! Si j’étais à votre place croyez moi qu’elle ne s’aviserait pas à recommencer !
- Je saurais prendre les sanctions qui s’imposent ! Et un repas vous sera offert pour compenser le préjudice que vous avez subi.
- Très bien, mais je voudrais simplement m’assurer que cette petite effrontée ne recommence pas, j’aimerai la punir à ma manière car elle m’a manqué de respect, il est hors de question que je me laisse ainsi humilié par une petite serveuse !
- Nous n’avons rien à vous refuser Mademoiselle, comme il vous plaira !
La patronne interpella Régine qui accourut vivement :
- Régine, tu vas nous suivre en réserve, nous allons régler le différent !
Penaude, Régine suivi sa patronne dans l’arrière boutique tandis que Melle Legrand la contemplait, lui lançant des regard triomphants.
Elles traversèrent les couloirs en silence. Régine n’était pas réellement inquiète, elle savait qu’elle serait sévèrement réprimandée et elle savait aussi qu’elle l’avait bien mérité car elle s’était emportée contre la cliente, mais elle n’imaginait aucunement ce qui allait avoir lieu.
La patronne ouvrit la porte de la réserve. Melle Legrand fixa Régine de son regard sévère :
- Toi, tu vas être punie de manière à t’apprendre le respect que l’on doit aux clients ! Tu as été d’une rare impolitesse ! Tu vas recevoir une bonne fessée !
A ces mots Régine sursauta, elle se demanda si elle avait bien entendu... une fessée à mon âge ! Avant même qu’elle ne comprenne ce qui lui arrivait, Melle Legrand la saisit et la coucha sur ses genoux, elle lui asséna des claques retentissantes. Sous la douleur Régine se débattit et hurla, La cliente exigeante cessa un instant pour lui crier :
- Plus tu bougeras plus tu recevras de coup, et je te conseille de rester tranquille si tu veux à nouveau pouvoir t asseoir dans les prochains jours !
Les claques tombaient a rythme infernal sur sa jupe de Régine, Melle Legrand cessa de frapper pour déboutonner la jupe de l’uniforme et la glisser aux chevilles de l’employée qui pleurait a chaudes larmes. Quand Régine compris ce que Melle Legrand s’apprêtait à faire, ses jambes battirent l’air dans un mouvement frénétique, elle supplia :
- Non, je vous en prie, non pas ça, non ; laissez moi ma culotte, s’il vous plait.
La jeune femme brune eu un rire sardonique :
- Comment ça ! Tu ne croyais tout de même pas que j allais t’administrer une fessée sur la jupe, une fessée est toujours déculottée ! Cesses de bouger maintenant, et laisse moi t’enlever tout ça !
La patronne qui avait jusqu’ici assisté à la scène sans mot dire, semblait à la fois pétrifiée et fascinée par ce qui se déroulait sous ses yeux, quand elle prit conscience que la cliente allait dénudée le postérieur de son employée, elle demanda :
- Euh ! est-ce que c’est vraiment nécessaire ?
- Faites moi confiance, celle la ne vous causera plus de soucis après le traitement que je vais lui infligé ! Une bonne correction leur fait comprendre qui commande, croyez moi ! Rien de tel pour leur apprendre l’obéissance !
Melle Legrand souriait cyniquement en prononçant ses phrases. Elle la troussa et ses yeux pétillèrent quand elle vit Régine s’agiter vainement pour échapper à la punition.
Régine hurlait maintenant pitoyablement, autant de peur et de honte que de douleur car la main volait et retombait durement sur son fessier.
Melle Legrand la retenait en position, son bras enserrait fermement sa taille. Régine se contorsionna pour lui échapper, elle se démenait pour échapper à la grêle de coup. Tel un pantin désarticulé elle gesticulait en tout sens mais la fessée continuait.
Les jambes de la punie entamaient une danse effrénée sous les coups. Régine planta ses griffes dans le bras qui la comprimait, elle remuait sans cesse cherchant a se soustraire a l’emprise de celle qui la punissait si douloureusement. Melle Legrand lui dit en regardant son bras :
- Espèce de petite furie, je vais t’apprendre à te soumettre à l’autorité moi !
Elle la laissa glisser sur le sol après l’avoir copieusement arrosé de claques. Le fessier de Régine était très marqué par les traces de doigts. La patronne cru la punition finie et se dirigea vers son employée pour lui apporter son soutient mais Melle Legrand la retint et demanda en désignant des cartons empilés autour d’elles :
- Que contiennent ses cartons ?
- Du matériel de cuisine et le nécessaire pour la pâtisserie, nous sommes dans la réserve !
La patronne était visiblement très surprise par la question mais avant qu’elle ne puisse s’y opposer sa cliente ouvrit l’un des cartons et fouilla l’intérieur avec empressement, soudain une expression profonde satisfaction se peignit sur son visage grave.
Ses doigts avaient enfin rencontrés ce qu’elle cherchait : une spatule de cuisine. Elle brandit l’instrument et se dirigea prestement vers la pauvre Régine qui s’était déjà recouvert, elle criât :
- Je ne t’ai pas autorisé à te rhabiller ! Tu vas voir comment je dresse les rétives comme toi ! Tu enlèves immédiatement ta jupe et ta culotte, je te préviens que si tu me forces à le faire moi même ton châtiment sera bien plus pénible !
Régine en proie à une véritable crise de larme obéit sans protester, cependant Melle Legrand continua à la réprimander :
- Plus vite que ça, tu vas la recevoir de toute façon, alors ne traîne pas !
Elle ponctuait chaque mot en faisant claquer la spatule de bois dans la paume de sa main.
La patronne avait les yeux rivé sur le fessier de Régine elle se plut à imaginer quelle chaleur insupportable son employée devait endurer.
Le regard insistant de sa patronne pesait sur Régine, l’honneur de celle ci n’en fut que plus offensé, en plus du feu qui s’était emparé de son arrière train elle subissait l’humiliation de voir sa pudeur ainsi piétiné.
La patronne éprouvait maintenant un sentiment de piété sincère pour Régine qui avait, selon elle, été bien assez punie, elle eut voulu demander grâce mais bien qu’elle trembla pour elle, et avait hâte d’être spectatrice de la suite de cette fessée et ne savait détacher son regard des deux fesses de Régine bien rouge.
Melle Legrand contemplait les boursouflures qui étaient déjà apparu sur le fessier incandescent de sa punie, puis lui ordonna sur un ton sans réplique :
- A genoux ! Tout de suite !
Régine s’agenouilla, le sol rugueux de la réserve lui égratigna les jambes, elle balbutia :
- Ne me frappez plus, s’il vous plait.
Inflexible, sourde aux supplications, Melle Legrand déchaîna un déluge de coup avec l’instrument en bois, il s’abattait dans un bruit sourd sur les fesses qui tressautaient à chaque coup. La spatule s’enfonçait dans les chairs fermes et déjà rougies de Régine qui hurlait sa douleur et la suppliait de cesser.
Le bruit des coups de spatule se fit entendre encore et encore. Régine ne put résister longtemps, ayant récupérer sa liberté de mouvement elle se couvrit les fesses des deux mains et se plongea en avant. Melle Legrand la redressa immédiatement de manière brutale et lui dit :
- Je te garantis que tu vas arrêter tes résistances et tes protestations parce que je ne cesserai ta punition que lorsque tu ne te débattras plus !
Incapable de prononcer le moindre mot Régine hocha la tête. Un torrent de larmes se déversait sur son visage. Melle Legrand lui flanqua une dizaine de coups plus rudes les uns que les autres. Le bois s’écrasait sur les fesses provoquant des élancements et des piqûres insoutenables.
Régine ne bougeait plus pendant que la palette de bois continuait à contusionner son postérieur mais elle ne parvenait à cesser ses cris déchirants, ce qui lui attira de nouveaux reproches :
- Tais toi ! Cesses de brailler ainsi !
- Ça fait trop mal, aiiiiieeee !
Pour La patronne , l’excitation atteignait son paroxysme, mais la peine qu’elle éprouvait à voir Régine ainsi martyrisée prit le dessus et la fit s’interposer :
- Laissez la maintenant, ça suffit, elle en a assez pris non ?
Melle Legrand cessa de battre Régine et toisa sévèrement la patronne :
- Pas encore, croyez moi, j’en ai punie bien souvent des petites indisciplinée dans son genre, c’est une coriace celle la ! Mais c’est votre employée, je vous laisse donc lui administrer vous même les dernier coups.
Sur ses mots elle lui tendit l’instrument. La patronne sentit l’emprise qu’exerçait sur sa cliente elle était le type auquel on ne résiste pas, une maîtresse femme.
Sans protester elle baissa le regard vers la spatule et tendit une main tremblante vers elle. Le contact du manche de bois contre sa paume la transporta. Elle laissa tomber une pluie de tapes sur les cuisses de Régine.
La sanction tournait au supplice pour Régine qui recommençait à se tortiller lamentablement. Ses fesses étaient maintenant couvertes d’ecchymoses. Les hématomes grandissaient.
Les yeux de La patronne se voilèrent de larmes, participer au calvaire de Régine lui avait procuré une montée de plaisir intense mais la culpabilité de la faire ainsi souffrir la saisissait, elle jeta la spatule et laissa ses larmes couler le long de ses joues, tentant de les cacher a sa cliente.
Melle Legrand s’approcha de Régine et lui dit :
- Voila ce qu’il t’en coûtera si tu t’avise encore d’être impolie, irrespectueuse et maladroite avec les clients ! Excuse toi !
Elle murmura à travers ses sanglots :
- Pardon..
- Très bien, tu as compris la leçon ?
- Oui mademoiselle.
- Je l’espère pour toi ! Car n’oublie pas que je suis une habituée ici et je somme ta patronne de me prévenir en cas de désobéissance, je n’hésiterai pas a appliqué le même remède !
Apparemment le personnel de cet établissement a besoin d’être repris en main, et ce n’est pas la première fois que je me fais cette réflexion !
Elle tourna son regard vers la patronne du salon, en larme elle aussi, elle lui dit en lui tendant un mouchoir et en la gratifiant d’une caresse sur son visage :
- Allons ma chère, vous avez le cœur trop tendre, remettez vous ! Il n’y a que comme ça que vous vous ferez respecter !
Régine n’osait pas bouger, elle restait a genoux, tremblante et vaincue au pieds de Mademoiselle Legrand , qui, lorsqu’elle s’en aperçut lui dit sur un ton presque aimable :
- Tu peux remettre ta jupe maintenant et aller reprendre ton service, je suppose qu’il y a du travail !
Chaque mouvement pour tenter de se redresser laissait Régine pantelante de douleur, elle explosa de nouveau en une crise de larme incontrôlable.
Melle Legrand la regarda silencieusement, la laissa se calmer, puis quand les sanglots se furent un peu atténués elle se dirigea vers elle.
Instinctivement Régine esquissa un mouvement de recul.
Melle Legrand lui tendit la main en signe de paix, elle lui offrait son aide, mais paniquée Régine leva son bras devant son visage dans un réflexe de protection.
- Ne craint rien, je n’ai pas l’intention de te frapper, je veux juste t’aider.
Fébrile, Régine serra la main tendue et s’appuya sur le bras pour se redresser, elle remonta rapidement sa culotte et enfila sa jupe. Melle Legrand posa sa main ferme sur l’épaule de Régine comme pour la consoler et lui dit calmement :
- Ne pleure plus voyons, ça ne sert a rien. Va te passer le visage sous l’eau, tache de reprendre un aspect présentable, je t’attend en salle, avec ta patronne, tu nous servira ce thé jasmin et si ta patronne y consent tu es autorisée a le prendre avec nous.
La patronne approuva. Régine s’empressa de sécher ses larmes, de remettre de l’ordre dans ses cheveux et se hâta de rejoindre les deux femmes.
Elle tenta de les servir avec naturel, se concentrant intensément sur sa tache. Elle maîtrisa à grande peine sa démarche afin que rien ne trahisse la correction qu’elle venait de subir et se força à prendre une expression enjouée en servant les clients qui attendaient.
Puis, elle s’approcha de nouveau de la table, restant figée devant elle, elle n’osait s’asseoir, d’une part par crainte de la douleur, d’autre part parce qu’elle ne voulait pas paraître inconvenante.
Elle attendit patiemment l’autorisation avant de s’asseoir précautionneusement sur le coussin en velours du fauteuil heureusement confortable. Melle Legrand lui annonça en souriant :
- Nous avons discuté avec ta patronne, nous venons de décider d’une collaboration. Je me suis proposé de l’aider dans le bon fonctionnement de cet établissement que j’affectionne grandement mais dont le personnel me semble manquer de sérieux et de rigueur, j’ai donc l’honneur de t’annoncer que je travaille désormais ici ! Tu connais maintenant ma politique concernant les manquements, penses tu que je sois injuste ? Sois franche !
- Non mademoiselle, vous êtes pas injuste... vous...
Elle n’osa achevé sa phrase et la laissa en suspend, ce qui provoqua un rire moqueur chez Melle Legrand. Le rire clair tinta agréablement aux oreilles de Régine qui se décontracta.
- Je perçois comme une hésitation, Régine ?
- Non...
- Me penses tu sévère
Les joues de Régine s’empourprèrent .
- Oui mademoiselle.
- Je le suis en effet, mais saches que je ne suis pas sadique et je ne te punirai pas sans raison, j’estime qu’un établissement de ce prestige doit être mené de manière ferme, on ne doit tolérer aucune erreur, rien ne doit entacher le plaisir des clients, comprends tu ?
- Oui mademoiselle.
- Très bien, saches que durant ton service je ne veux plus jamais que tu te permette de répondre à qui que ça soit comme tu l’a fait tout a l’heure, est ce bien clair ?
- Oui, j’ai compris.
- Très bien ! Si toute fois la discipline que je vais faire mener ici te déplaisait, personne bien sur ne te force a rester ! Si il arrive que tu me trouve injustes fait le moi savoir, j’aime la franchise et je te permettrait toujours de dire ce que tu penses à la seule condition que tu le fasse poliment ! Ta patronne et moi collaborons, il ne saurait donc être question que tu fasses preuve de plus de déférence envers moi, tu nous dois a toutes les deux le respect, ni plus ni moins.
Régine acquiesça, des larmes lui étaient venue de nouveau, Melle Legrand lui sourit et lui dit :
- Allons ne te désole pas, je suis persuadée que nous trouverons tous à y gagner. Si cela peut te rassurer ta patronne m’a demandé de me modérer un peu dans les punitions et, elle a ma promesse. Allons, si tu te montres raisonnable je suis persuadée que nous nous entendrons toute les deux ! Me tiens tu rigueur de cette punition ?
- Non mademoiselle, mais je souhaiterai ne pas avoir à la revivre.
- Cela ne tiens qu’a toi ! Allons, file vite au travail !
Régine se retira en débarrassant le plateau qui encombrait la table. Elle laissa les deux femmes parler affaires. Quand elle se retourna, elle sentit peser sur sa nuque le regard pénétrant de Melle Legrand.
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