Le sex-shop de Pigalle. - histoire érotique

C'est bien un grand voyou notre ami Gilles qui appelle pendant qu'on déjeunait pour savoir s'il pouvait passer pour le café.
-quand vas tu venir déjeuner un samedi midi avec nous ?
-mais vous n'avez rien à faire d'un vieux comme moi, je viens juste pour vous exciter pour le reste de la journée!
Il riait content de lui.

Lorsqu'il est arrivé, il avait l'air fatigué, de quelqu'un qui n'a pas beaucoup dormi et devant notre inquiétude :
-mes vieilles douleurs se sont réveillées ce matin et ne me quittent plus. Je suis bon qu'à raconter des histoires oui!
Il venait pour ça alors il ne s'est pas fait prier plus longtemps.

Je vous ai parlé la dernière fois d'un sex-shop situé à Pigalle.
Enfin c'était un super marché du sexe, il y avait de tout, ouvert 24 heures sur 24.
Au niveau de la rue, quand tu entrais en bougeant des rideaux opaques tu arrivais dans un vaste sex-shop classique, il y en avait pour tous les goûts et il y avait un monde fou.

Je suis entré la première fois car il tombait des cordes dehors et j'ai observé l'intérieur. J'avais l'œil vif à cette époque. Il y avait deux caisses tenues par de jeunes mecs qui naviguaient entre les rayons dans l'indifférence générale. J'ai commencé de regarder les étalages cherchant le rayon gay et comme souvent il était remisé dans un coin, à l'abri des regards car à cette époque on se faisait remarquer si on allait voir ce genre de littérature ou de vidéos.

C'était pire que sur un lieu de drague, fallait voir comment les mecs se regardaient, se toisaient sans en avoir l'air.
J'ai remarqué une porte avec au dessus indiqué : Salles vidéos.
Et je me suis souvenu que dans certains sex-shop il y avait des cabines individuelles, qui ne l'étaient pas tant que ça, où tu pouvais mater un film en faisant ce que tu peux imaginer.
J'ai poussé la porte pour tomber dans une petite pièce avec un mec derrière un guichet.
Il a dû voir mon hésitation et m'a demandé :
-vous voulez entrer ? c'est 10 francs.
-et il y a quoi ?

Et là je suis tombé sur le cul.
-des films à volonté, des cabines individuelles, des Glory Hole et une petite salle de cinéma!
Je n'en croyais pas oreilles. J'ai payé la somme demandée et le mec a ajouté.
-toute sortie est définitive, si vous voulez revenir faudra payer une autre fois.
Et je suis rentré dans le paradis des pédés, les jeunes.

Dès l'entrée l'odeur de tabac, de sueur, de cul, de sperme tout ça flottait dans l'air. L'atmosphère était humide et j'ai avancé dans le couloir mal éclairé et je me suis rendu compte que c'était un véritable labyrinthe avec des recoins déjà occupés et bien occupés. Le coin de Glory Hole était tous occupés et ça pompait ferme.
C'était la première fois que j'en voyais en vrai.

J'ai fait comme les autres, j'ai observé et un mec est venu me mettre la main au cul.
-t'attends que ça se libère ? et tu te mets de quel côté ?
-n'importe j'ai répondu, j'aime bien les deux.
-moi je préfère pomper dit il en me souriant.
Bon il n'était pas de première jeunesse par rapport à moi, et ce n'était pas un canon de beauté, mais j'avais envie d'essayer un de ses trous pour me faire sucer.
Les places se libéraient assez rapidement en fait et j'ai été prendre place, libérant Popaul déjà raide et ce fut ma première pipe dans un Glory Hole.

Bon je n'ai pas trouvé ça très torride, et je pense maintenant que ce devait être le fait d'avoir vu celui qui me suçait, pour que ce soit plus torride, il faut mettre ta queue dans le trou et attendre qu'une bouche, mains s'occupent d'elle et là tu peux tout imaginer!

Mais j'étais soulagé et j'ai suivi le mouvement des mecs qui traînaient dans les couloirs, se matant et je suis arrivé dans le "quartier" des cabines individuelles. Il y en avait bien une bonne dizaine, toutes fermaient mais pas à clé... tout le monde pouvait entrer.
Dans certaines cabines la porte était ouverte et un mec assis dans un fauteuil qui avait dû faire la guerre, se branlait en regardant une petite télé comme dans son salon à la maison.

Des mecs avançaient à l'entrée et si le gars te faisait signe de venir, le mec s'installait entre les cuisses et lui taillait une pipe. Ce n'était pas rare de voir 2 ou 3 mecs essayer d'entrer la queue à la main et se branler en regardant la télé ou le mec qui s'appliquait devant ses spectateurs. Ce n'était pas rare non plus que ça se termine en petite partouze.

Il y avait des cabines vides et je me suis installé dans un fauteuil laissant la porte entrebâillée. Je n'étais pas là depuis 2 minutes qu'un mec est entré et comme je n'avais pas sorti le matériel, il s'est approché et m'a mis sa grosse queue sous le nez en me traitant de salope suceuse.
Je suis resté quoi, un petit quart d'heure, j'ai sucé 4 mecs! Pas un ne s'est mis entre mes jambes ni m'a proposé de me niquer.

J'aimais déjà prendre des queues et plus elles étaient raides meilleur c'est!
J'ai continué de traîner dans les couloirs et j'ai trouvé la petite salle de cinéma!
Alors là c'était un vrai bordel! J'avais trouvé le paradis de la baise.

Il n'y avait que les entrants qui avaient encore le pantalon pas descendu. Mais pour baiser ça baisait et sur le grand écran il y avait encore un film porno qui se déroulait dans l'indifférence générale.
Alors je me suis jeté dans la bataille, montrant mon cul à la clarté de l'écran. Eh bien il n'a pas été longtemps inoccupé!
Je crois que je n'avais pas 30 ans la première fois que je suis entré dans ce sex-shop et je peux vous dire que mon petit cul était dur et ferme mais très facile d'accès!
J'ai rapidement été pris des deux côtés et même avec une queue dans chaque mains.

L'odeur de sperme était encore plus prenante que dans les couloirs. Faut dire que ça giclait souvent, tu n'entendais que des râles de jouissance ou des gueulantes quand les mec se faisaient enculer!
Il n'y avait pas beaucoup de jeunes comme moi, que des mâles, de vrais mâles bien burnés et qui avaient des coups de reins qui te remplissaient à fond.

Cette première fois je me suis fait baiser je ne sais combien de fois. J'étais vanné complètement, j'avais les jambes qui tremblaient et il y en avait toujours un pour te mettre sa bite au cul.
Je devais puer le sperme, j'avais chaud, je transpirais et je n'avais envie que d'une douche.
J'ai trouvé la sortie et là je me suis rendue compte que je venais de passer même pas deux heures...
On m'avait sucé, vidé, doigté, enculé et j'étais crevé. Je suis rentré chez moi vite fait.

Mais je suis revenu bien sûr, c'était comme ma drogue de venir là-bas, au début je ne venais que les week-end et j'ai fini par venir en semaine également.
J'ai passé une nuit complète dans la salle de cinéma.
Je venais de me faire baiser je ne sais combien de fois, j'avais sucé toutes sortes de queues de n'importe quel mec qui me la présentait et j'étais crevé. Il était trop tard pour reprendre le métro, alors je me suis mis dans un coin pour essayer de pousser un roupillon, le monde s'était raréfié mais il y en avait encore quelques uns et j'ai vu arriver un jeune mec qui s'assoit à côté de moi, pose sa main sur ma cuisse :
-t'as l'air crevé mec!
-je crois que j'ai besoin de dormir un peu oui!

Il passe sa main derrière mon cou, me rapproche de lui :
-je peux te servir d'oreiller, il parait qu'on dort bien sur mon torse!
Il avait une belle voix et j'ai vu que le mec devait être un peu plus âgé que moi, mais pas autant que la majorité des mecs.
Je lui ai souri en me laissant entraîner et j'en senti ses lèvres se poser sur mon front.

J'ai redressé la tête pour le regarder mieux, il souriait et avait un beau sourire.
-ça va me coûter quoi la location de l'oreiller ?
Il me toise et je vois ses yeux briller dans la pénombre :
-dès que le métro ouvre ses portes, je t'enlève pour aller prendre une douche et finir la nuit dans mon lit. J'ai remarqué que tu aimais bien la bite, alors j'en ai une qui a besoin de repos pour l'instant, mais après une douche... ça te va ?
-Bien sûr j'ai répondu, en prenant sa tête pour la pencher sur la mienne et ce fût notre premier baiser tous les deux. C'était pratiquement le premier que j'échangeais dans cet endroit.

J'ai dormi une heure ou deux dans ses bras, il m'a réveillé doucement en me faisant des bisous sur le nez :
-c'est l'heure de la douche, je crois qu'on pue tous les deux!
On est arrivé chez lui assez rapidement et on a filé sous la douche ensemble.
Je ne connaissais pas ce mec et je l'avais déjà nu dans mes bras.

C'était un tendre, un doux, un caressant mais par contre avec ce qu'il avait entre les jambes... j'ai gueulé quand il l'a fait entrer dans mon petit cul qui avait pourtant été honoré toute la nuit, mais après je me souviens encore de ses coups de reins! Que du bonheur, il avait une façon de ramoner un cul j'ai rarement vu et senti ça! T'avais un plaisir extrême avec sa grosse queue bien dure.
Il m'a baisé directement sous la douche et je n'ai pu admirer sa queue qu'une fois au lit, la sucer, l'apprécier comme il fallait devant un tel monument.

Il m'a sucé comme un pro qui aime ça, caressé avec ses grandes mains douces et chaudes.
On a dormi jusqu'au début de l'après-midi.
J'avoue qu'on bandait mou au réveil tous les deux. Mais il a suffit d'un sourire, d'un bisou, d'une caresse pour que tout se redresse et on a baisé encore des heures. Il était insatiable le beau mec et j'étais vraiment sous le charme comme il avait l'air d'être sous le mien.

On s'est revu pendant plus d'un an. Je l'ai reçu chez moi et on allait tous les deux sur les lieux de drague. Il riait quand il voyait les mecs qui venaient bite à la main pour m'enculer mais c'est lui choisissait le mec! Il ne voulait que des mecs de nos âges et souvent lui baisait le mec qui m'enculait, même si le mec disait qu'il n'avait pas l'habitude. Et les mecs gueulaient comme des putois quand ils sentaient son gros sexe entrer, car il arrivait toujours à le faire entrer!

Et puis tout c'est arrêté car il avait trouvé du boulot plus intéressant à Bordeaux je crois. Il m'a demandé de venir avec lui, mais je ne pouvais pas quitter mon travail que j'aimais tant.
Mais la vie a continué.

-alors Fabrice, tu le connaissais ce sex-shop ?
-ce que tu racontes non pas du tout, comme je te disais, j'en ai visité des sex-shop à Pigalle mais je n'ai jamais vu ça!
-bah oui maintenant vous avez les portables, les applications comme vous dites, vous mettez votre bite et pan vous rencontrez ou pas le mec! S'il vient au rendez vous, sinon vous repartez la queue sous le bras!

Je rigole.
-là dessus t'as bien raison!
-nous, à notre époque, on méritait ce qui nous rentrait dans le cul... on se déplaçait, on draguait, on allait mater, on se dévoilait en direct et on baisait dans la foulée! Tiens je suis sûr que tu as déjà dragué sur une appli ?
-oui mais pas souvent et de toute façon ici, c'est le désert au point de vu application!
-tu connais les lieux de dragues de la ville ? de la région ?
-pas tellement, tu sais bien que je ne fréquente plus ces endroits, alors ça a dû changer!
-ben pas tellement dit il avec un sourire.
-tu y vas encore ? j'ai demandé.
-eh eh qu'est ce que tu peux être curieux quand même Fabrice. Allez tchao la jeunesse à la prochaine.