Les amies de Jocelyne : Isabelle 1
Récit érotique écrit par Emile Hubert [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 06-08-2008 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Les amies de Jocelyne : Isabelle 1
Si elle insiste… après tout….
Jocelyne est ainsi faite qu'elle ne cesse de vouloir que ses amies les plus… comment dire… allez !... que ses amies les plus tendres racontent leur initiation au plaisir. D'ailleurs plaisir est impropre, j'aurais déjà du dire, le tout au pluriel, aux plaisirs… et puis ce n'est pas tout à fait cela. Il s'agit plutôt d'une initiation au libertinage ou au dévergondage, ou à la débauche ou à même à la dépravation, comme vous le voulez.
Alors devant ses cajoleries perfides et son instance, je me laisse aller. Je lui relaisserais la parole qu’au moment où nous nous sommes rencontrées. J'ai quarante quatre ans et on peut dire qu'en deux ans j'en ai fait du chemin…. On pourrait penser que l'on naît avec des dispositions et une destinée bien tracée. Je ne le crois pas, le hasard veille et j'en sais quelque chose. On ne naît pas "branchée sexe" on le devient. Moi, cela a été sur le tard…. Je le regrette et je rattrape le temps perdu.
Je ne sais pas si la douce Jocelyne vous a parlé de moi en détail. Faisons comme si elle ne vous avait rien dit. Autant le dire tout de suite, ce sera fait, je suis un sosie de Claire C. Peut-être avec une bouche un peu plus pulpeuse. Pendant longtemps cette ressemblance m'agaçait un peu. Pas mal de gens y faisait référence. Maintenant j'avoue que j'en joue un peu. Dans certaines circonstances un peu chaudes j'accentue cette similitude. En principe cela excite assez mes partenaires l'idée de plier une femme connue à leur caprices les plus veules. Sans fausse honte, j'admet aussi qu'en dehors de ces parties plus ou moins fines, il ne me déplait pas que l'on me demande des autographes….
Donc si je vous dit que je suis blonde méchée cendrée, une taille fine, une poitrine assez volumineuse (peut être plus volumineuse que mon modèle), des jambes bien proportionnée, vous aurez une idée du physique de ma petite personne. Passons, si vous le voulez bien au contexte social. Mariée, sans enfant à Jean-Marie, patron d'une petite entreprise, sous traitante d'un équipementier automobile. C'est dire que pour faire tourner sa boite il se dépensait sans compter pour trouver de nouveaux marchés. S'il se dépensait sans compter pour son activité professionnelle et sa passion des échecs, j'en arrivais à me demander si, moi, je comptais encore beaucoup pour lui et quelle passion je pouvais bien déclencher. Notre vie commune de vingt années de fidélité était sans nuages… sans nuages ni plein soleil…. Autant le dire tout de suite, Jean-Marie ne m'avait pas habitué à des débordements physiques effrénés. Sans avoir une expérience énorme, je m'y étais fait. En fait, depuis plus d'un an (à l'époque, il y a deux ans), oui beaucoup plus d'un an il ne m'avait pas touchée. Je m'y étais fait aussi… devenant, je le crois, de plus en plus terne avec les années qui passaient. Comme les revenus de mon époux s'avéraient nettement suffisant pour nous permettre un petit train de vie bourgeois, petit à petit je m'engonçais dans une existence d'une housewife, nullement désespérée mais pas follement vivante.
Bref vous voyez, pas de quoi remplir les colonnes des pages confessions des journaux érotiques.
Nous habitons une résidence aisée de belle apparence, très bourgeoise, bcbg, très "cadres ayant réussit", etc.… notre vaste appartement était situé au quatrième et dernier étage d'un petit immeuble de standing qui ne comptait que deux logements par pallier. Nous avions pour voisin, un ancien officier célibataire, reconverti dans les armes et fournitures pour la chasse, puis depuis peu retraité (années de campagnes obligent). Gilles puisqu'il se nomme ainsi avait sympathisé avec Jean-Marie. Bien qu'aussi différent que le jour et la nuit les deux hommes s'entendaient apparemment très bien. Autant mon époux était méticuleux, discret voire silencieux, autant Gilles était bon vivant et hâbleur, ne détestant pas lancer quelques plaisanteries lestes de temps à autres. Nous le voyions de temps à autres pour un dîner ou un apéritif. Parfois les hommes buvaient un verre ensemble au dehors et il m'arriva même de prendre le thé seule avec Gilles. Vraiment nous avions des rapports de voisinage extrêmement cordiaux voir presque amicaux.
Un soir que nous prenions l'apéritif, tous les trois, Jean-Marie s'éclipsa pour aller chercher une coupe gagnée dans un tournoi d'échec. Je vis Gilles regarder fixement mes jambes. J'eus peur d'avoir mon collant filé….
"Quelque chose ne va pas, Gilles ?"
"Si, si… tout va bien… je regardais… vous avez de belles jambes Isabelle, montrez m'en un peu plus !"
"Vous êtes fou ! Mon pauvre Gilles vous êtes complètement obsédé !"
La conversation s'arrêta là puis Jean-Marie revenait. Elle reprit sur le sujet des échecs. Écoutant d'une oreille distraite la conversation, je me demandais quelle mouche avait piqué mon voisin…lui si correct… blagueur mais correct…. Pourtant quelque part, il y avait longtemps que l'on ne m'avait pas de compliment sur mes jambes… nous sommes toutes les mêmes…. C'est sûrement cette vanité qui ne me fit pas tirer sur le tissu de ma jupe quand je me rassit après avoir été chercher des glaçons. Une lueur et une moue d'approbation vite esquissée me firent comprendre que Gilles avait apprécié. J'en fus honteuse, ne désirant pas qu'il se fasse des idées….
Quelques temps après, je rentrais de courses et tombais nez à nez avec le voisin qui rentrais également chez lui. Avec un large sourire, il me lança :
"Ah Isabelle… cela vous dirais de venir prendre le thé chez … un obsédé sexuel ?"
"Oh Gilles ne m'en veuillez pas, je ne voulais pas vous blesser et …."
"La seule façon de vous faire pardonner est d'accepter une tasse de thé !"
J'acceptais, posais mes courses et mon vêtement chez moi et sonnais à sa porte. Je pris place au salon et il prépara le thé, me servit et nous entamâmes la conversation. A nouveau je suivis son regard sur mes jambes.
"Vous n'allez quand même pas recommencer ?"
"Écoutez Isabelle, je n'y suis pour rien… vos jambes sont un aimant !"
"Depuis que nous nous connaissons vous n'avez jamais…"
"Je les ai toujours trouvée superbes, j'en rêve parfois, s'il vous plait… s'il vous plait montrez m'en un peu comme l'autre jour…. Je vous promets, je ne vous demanderais plus rien !".
Qu'est ce qui me prit ! Au lieu de mettre fin à la conversation et ma visite, je remontais mas jupe…. Oh de très peu, quatre ou cinq centimètres au dessus du genoux… pas plus. Il fut ravi et la conversation badine reprit.
Il ne tint pas parole…. Il commença par me re-proposer une tasse de thé que j'acceptais. Il prit la théière et me versa le liquide. Avant que je ne prenne ma tasse il fut le plus rapide et me la retira.
"Il vous faut la mériter Isabelle ! Encore quelques centimètre et je vous rends votre tasse !"
C'était idiot… idiot et puéril… et je la remontais encore de cinq centimètres pour ne pas passer pour une bégueule. Cette fois cela lui suffit. C'est une fois après l'avoir quitté que je réalisais vraiment la bêtise de mon geste. Certes, Gilles n'était pas un inconnu à proprement parler, mais de là à ce que je remonte ma jupe…. Je me morigénais intérieurement, me promettant un circonspection accrue. A mon age on ne retroussait pas sa jupe à la première réquisition venue…. Pourtant… quelque chose m'empêcha de trouver le sommeil près de mon mari qui, lui, dormait à poings fermés… quelque chose… une sorte de chaleur, de langueur sourde….
Les jours suivants il m'arriva de croiser Gilles qui ne fit aucune allusion à ce thé. Pourtant, désormais en le voyant, j'étais sur mes gardes, sur la défensive et très gênée… non pas gênée, en fait, plutôt troublée et mal à l'aise.
Je me rappelle, ce jeudi midi… la tête ailleurs je laissais une casserole sur la cuisinière et son contenu brûla. J'ouvris la fenêtre de la cuisine pour aérer. Comme l'odeur de brûlé ne se dissipait pas assez vite, je décidais de faire courant d'air avec la porte d'entrée. Je l'ouvris avec la ferme intention d'utiliser le paillasson pour bloquer l'ouverture. J'ai dit "courant d'air". Effectivement il y en eut un. Qui me lassa à l'extérieur de chez moi fixant stupidement la porte d'entrée refermée. Bon !... qu'à cela ne tienne, je me rendis chez le gardien de la résidence qui détenait un double. Sur la porte une carte disait : "le gardien sera de retour vers 17 h"… il en était treize… et en plus il pleuvait…. Penaude je remontais à l'étage. Pas de miracle… la porte ne c'était pas ré ouverte. Seule, sans clé, sans sac, ni clé de voiture, sans argent, sans imperméable je me voyais mal partie. Bon ! Je n'avais que peu de solutions. Pourvu que Gilles soit chez lui. Je sonnais, il m'ouvrit. Je lui racontais ma petite mésaventure. Il s'en amusa et proposa de téléphoner à Jean-Marie. Ce dernier était en rendez-vous pour l'après-midi nous renseigna sa secrétaire. Inutile de faire appel à un serrurier, les portes équipant les appartements étaient blindées. Gilles me proposa donc de m'inviter à déjeuner et m'offrit l'hospitalité jusqu'au retour de Jean-Marie. Comment refuser ? Nous partageâmes son repas et passâmes au salon pour prendre le café. Il me dit :
"Je suis très content de ce hasard qui vous précipite chez moi… vraiment très content. C'est une joie de rendre service à une jolie femme !"
Jolie femme… pourtant je n'étais guère en frais de toilette, un pull, une jupe… en mules…. Il continua :
"Rendre service… rendre service… bien sûr… c'est un plaisir, d'accord… mais qui demande une contrepartie !"
"Mais, mais enfin Gilles vous…"
"Retirez votre jupe !"
"Mais… mais…"
"Vous préférez rester sur le pallier tout l'après-midi ?"
"Nn.. non… mais…."
"Alors… faites vite !"
Pour faire vite, je fis vite. Le feu au joue, je dégrafais mon vêtement et me ré assit à toute vitesse en serrant les jambes. En poussant un "Voilaaaa !" de contentement il prit ma jupe qu'il emmena vers sa penderie pour la disposer sur un cintre. Pendant qu'il procédait, ma tête tournait à cent à l'heure, dans tous les sens. Et les miens, de sens, étaient un peu à l'affolement. En regardant autour de moi ce qui pourrait me venir en aide, je me liquéfiais. Sur la table du salon, je n'y avais pas prit garde avant, il y avait deux DVD. Les titres étaient en anglais, mais la couverture ne laissait pas de doute sur le contenu. Gilles visionnait des films pornos. J'étais de plus en plus mal à l'aise. Il revint s'asseoir face à moi en souriant.
"Je suis vraiment ravi…. Vos jambes sont magnifiques…. Quel cadeau vous me faites !"
Je me sentais éperdue de honte en pull et en slip chez mon voisin. Pourtant la conversation reprit lentement. Ses yeux ne quittaient plus ni mes cuisses ni mes jambes…. Mes yeux avaient du mal à échapper à l'attraction qu'exerçaient les DVD. Forcément, il s'en aperçut et dit :
"Que voulez vous, il faut bien que je meuble mes soirées solitaires !"
Pourtant, il n'était pas mal de sa personne, je ne supposais pas un instant qu'il manqua de conquêtes.
"Mais j'y songe, chère Isabelle, peut être voulez vous en voir un ?"
"Non, non ce n'est pas dans mes habitudes…"
J'avais, en pure perte, tenté de prendre un ton ferme…
"Allons, allons, vous n'allez pas me dire que vous n'avez jamais vu de tels film ?"
"Non, non… vraiment !"
"Il faut changer cela !"
Il se leva prit la première cassette et l'inséra dans les lecteur. J'eus vite des bouffées de chaleur…. C'était vrai, je n'avais jamais vu de porno… ces femmes… ces hommes…. Ces hommes… costauds, virils avec des… des… des sexes d'une taille… à faire frémir… à faire envie. Mon mari m'avait toujours semble normal de ce coté là. La comparaison me faisait douter… à moins que ce soit les acteurs qui ne soient anormaux….
Mon après-midi fut un calvaire, obligée de serrer les cuisses malgré la chaleur de mon ventre, malgré la moiteur de mon sexe, malgré mon envie de faire l'amour. Et Gilles qui restait mondain… ou presque.
A un moment, jetant un œil par la fenêtre, il vit le voiture de Jean-Marie arriver il m'en prévint et se dirigea vers la penderie.
"Venez récupérer votre jupe !"
Visiblement il n'avait pas l'intention de me la redonner. Il fallait que j'aille à lui. Je le fis comme un automate. Je portais ce jour là un petit slip blanc tout simple, mais pas très couvrant il est vrai. Me jaugeant il commenta :
"Je savais que vous étiez une femme de goût !"
En me rendant ma jupe il me fixa dans les yeux comme pour m'hypnotiser :
"Ce sera notre petit secret Isabelle !"
Je bafouillais n'importe quoi et m'enfuit juste au moment ou Jean-Marie arrivait. Gilles lui conta ma mésaventure sans rien mentionner. Il en rirent tous les deux. Jean-Marie le remercia et Gilles l'assura "qu'il adorait rendre service à sa charmante voisine"… tu parles….
Une fois couchée, impossible de trouver le sommeil. Les images de l'après-midi me repassaient devant les yeux. Ma propre vision, en jupe, chez Gilles entrain de regarder des horreurs n'était pas non plus faite pour me calmer. Jean-Marie ronflait. Silencieusement, je me levais, gagnais le salon et… et me masturbais sur le canapé. Le lendemain ne me trouva pas remplie de quiétude, bien au contraire. Il est vrai que je rejetais toutes les histoires de porno, de sexualités déviantes, de fantasmes. A la vérité, et elle me faisait mal, je me demandais, si ce rejet n'était pas motivé par de l'envie… quel est le péché le plus grave… l'envie ou la luxure ? Machinalement, je me retrouvais entrain de me masturber à nouveau… je le refis l'après-midi. La constatation s'imposait, j'étais en chaleur…. Je tentais des approches discrètes auprès de mon cher et tendre. Ce fut en pure perte… donc re-masturbation. Cela devenait de la folie et de l'obsession. Ce fut pire encore quand dans la boite à lettre je trouvais une grosse enveloppe. Elle contenait un autre DVD porno avec une carte de Gilles me souhaitant "un bon film". Je fis une chose inouïe, enfin pour moi, m'enfermant à double tour, je mis le DVD dans le lecteur et avant de le mettre en route, je me mis nue. Abdiquant toute morale, je me mis à me caresser en visionnant la vidéo. Le sujet : un homme pervertissait son épouse en la débauchant. La "victime" avait l'air d'y trouver son compte. Surtout quand elle fut honorée par trois hommes simultanément. Je n'aurais jamais cru que l'on puisse trouver des gens pour se faire filmer en faisant cela. Notez bien, je ne concevais même pas que cela puisse arriver à quelqu'un de normal. Je repensais, à une fois, une unique fois quand Jean-Marie avait tenté une pénétration anale (j'avais cédé pour lui faire plaisir alors que cela me rebutait). Il avait du renoncer à cause de la douleur qu'il me procurait. Dans les films, apparemment les actrices prenaient des organes de compétition apparemment sans coup férir… impensable pour quelqu'un d'honnête. Ce fut une découverte….
Chaque jour n 'y tenant plus je me passais le film et me masturbais…manuellement d'abord puis avec une bougie ensuite. Tout cela me tournait les sangs et la tête. Toutefois gardant un peu de défiance, je tâchais d'éviter mon voisin. Peine perdue… lui aussi devait me guetter, mais pour me rencontrer, lui. Ce fut sur la palier au sortir de chez moi. Sa porte s'ouvrit et il parut. Avec un immense sourire il me demanda :
"Alors, vous avez trouvez le DVD dans votre boite ? Vous l'avez regardé ?"
Non, il faillait que je réponde non, que je ne l'avais pas vu….
"Je… enfin… euh…. Oui…."
"Vous avez aimé ?"
"Nnnon… enfin je veux dire oui… oui…."
"J'en suis fort content, quelque chose me disais que vous commenceriez à apprécier ce genre de film. A ce propos… j'en ai de nouveau. Vous plairait-il de venir en voir un cet après midi ?"
"Oh ce ne serait pas correct !"
"Qu'avez-vous à faire des standards de la correction, puisque c'est entre nous deux, je vous ai dit c'est notre secret ! Allez, je vous attends à quinze heures cet après midi… par contre se sera comme l'autre jour… je veux dire… il faudra vous mettre dans la même tenue…."
Je bafouillais, marmonnais, bredouillais et cafouillais piteusement. Il conclut par un "A tout à l'heure !" qui sonna comme un verdict. La porte fermée, je tentais de ralentir les battements de mon coeur et de poser mes idées. D'abord trouver une excuse pour me décommander. Ici, chez moi sans s a présence c'était facile. Mais devant lui ou même au téléphone… ce serait une autre affaire. Non …mission impossible. Y aller, alors mais refuser de voir le film ?... pourquoi donc y aller ? Y aller, et refuser de quitter ma jupe ? Alors que je l'avais fait l'autre fois… idiot non ? Mon cerveau tournait d'une telle façon qu'il ne me donnait pas le choix. La question était : avais-je choix ? La vraie question, que je ne voulais pas me poser et encore moins y répondre était plutôt : étais-je certaine de ne pas vouloir revivre la scène de l'autre jour qui depuis m'avais mise dans tout mes états….
A quatorze heure trente, je changeais de slip….
Un démon avait du guider ma main, sans que j'y soit pour quelque chose… le slip que ma main avait sélectionné était de taille plus réduite que le premier.
A quinze heures, je sonnais chez Gilles.
Il m'ouvrit radieux. Avant de s'efface pour le me laisser le passage, il me fit remarquer le cintre accroché à l'extérieur de la penderie :
"Pour votre jupe précisa-t-il."
Les yeux rivés au sol et sûrement empourprée jusqu'à le racine de cheveux je descendis la fermeture et ôtais ma jupe que je tendis sans trop oser le regarder. Je pénétrais dans son salon de la façon la plus insipide qui soit sentant ses yeux rivés sur mon postérieur. Ouf… assise !
Il mit le film en marche…. Ouuuuuh même chose que les autres… torride ! Il m'offrit ensuite le thé. Comme si de rien était je pris congé et il me raccompagna. Une fois m'être revêtue du bas, juste au moment de la quitter. Il me fixa dans les yeux, je fus subjuguée… en accompagnant ses paroles d'un sourire ravageur il me demanda :
"Je vous attends mardi, même heure pour un nouveau film ?"
"Je…euh… oui si vous… si vous voulez !"
"A mardi donc…. Même heure, même tenue…"
De retour chez moi la première chose fut de me faire jouir. J'en avait trop envie. Après ce fut l'heure des remord : et Jean-Marie dans tout cela ? Bon d'accord il ne se passait rien, il ne me faisait pas d'avance, il ne me faisait pas de propositions. Mais tout ceci était-ce bien sain ? Non, n'est-ce pas ! Ce que ce savait c'est que le mardi suivant je serais en slip chez Gilles pour visualiser un porno. J'y allais et ce fut le même cérémonial. J'y retournais le jeudi suivant, soit deux après avec une prise de rendez-vous pour le mercredi suivant. Il ne se passait toujours rien. Pourtant, je pouvais apercevoir un beau renflement au niveau de sa braguette pendant les films. Ce n'est pas que j'espérais qu'il me fasse des avances, mais je trouvais cela étrange. Ce mercredi là, il me dit être au courant de l'absence de Jean-Marie participant à un tournoi d'échec. En toute logique (?) il m'invita pour une séance de cinéma. Et cette fois il précisa :
"J'aimerais beaucoup vous voir en string….".
Je n'en possédais pas jugeant que c'était un truc pour minette désireuse allumer les hommes en mettant leur derrière en valeur sous des pantalons plus ou moins transparents avec la pudeur d'une guenon. Le lendemain je courus en acheter trois ou quatre dans un magasin de lingerie spécialisé. Je fut un peu gênée de l'aie entendu de la vendeuse. De retour je fis mes essayages. J'allais donc en toute conscience offrir au voisin la vision de mes fesses nues dissimulant en leur sillon une fine cordelette. Je dis bien en toute conscience….
Je me rendis chez Gilles, peut être, je dis bien peut être… un peu mieux arrangée que d'habitude. Il me trouva en beauté et splendide une fois jupe retirée. Cette fois en rentrant après le film, je me masturbais… non !... en fait je me branlais sauvagement… trois fois de suite….
Il m'avait prévenu il s'occupait du barbecue annuel et la semaine qui suivant serait une semaine sans cinéma. Ah oui, que je vous explique. Chaque année, en fin d'été avait lieu un barbecue annuel pour les habitants de la résidence. Barbecue certes, mais plutôt genre garden-party entre gens du même monde. Il est vrai que cette mondanité était prévue le samedi soir prochain.
Comme un réflexe ou une évidence, ce soir là, je savais pertinemment que je serais à mon avantage. La question était plutôt : a qui voulais-je plaire ? "A mon mari" fut ce que je trouvais de plus sage comme réponse… sage ou vraie réponse ? Je ressortis une petite robe noire qu'il y avait bien longtemps que je n'avais plus mise. Une jolie petite robe à bretelle, un peu moulante s'arrêtant aux genoux, mais surtout avec un joli décolleté un peu profond nécessitant un soutien gorge à balconnet (le genre de ceux qui font une poitrine bien agressive…). Ce soir là j'accentuais ma ressemblance avec mon sosie journaliste. Je fus satisfaite de l'image que je renvoyais. Effectivement j'étais à mon avantage et l'œil de mon époux me le confirma. Il me trouva particulièrement belle et me demanda qui je voulais séduire.
"Mais toi mon chéri !" fut ce que je répondis.
En nous rendant à la petite fête, je me rendis compte qu'il n'y avais pas qu'à Jean-Marie que je plaisait. Avec coquetterie je constatais que je ne laissais pas les hommes indifférents. Je crois honnête de dire que parmi eux il n'y en avait qu'un dont le regard ne m'indifférait pas. Celui de Gilles vous l'avez deviné et qui, comme par hasard, se trouva à notre table. Je trouvais qu'il me lançait des regards à la fois amusés et complices. Je crois qu'il se distrayait de mon manque d'aise en face de lui et ce au milieu de plein de gens. Vers la fin du repas, après courtoisement en avoir demandé la permission à mon mari, il m'invita à danser.
Je me retrouvais dans ces bras….
Des bras qui m'enveloppèrent, puis qui m'enserrèrent de plus en plus à mesure que nous nous éloignions du coté très éclairé de la piste (et du regard de Jean-Marie…). Sans avoir même songé à tenter de me défaire de son étreinte, je me retrouvais serrée contre lui… étroitement…. S'approchant de mon oreille, il me murmura :
"Vous avez un décolleté magnifique ce soir ! D’où je suis j'ai une vue imprenable !"
Comme il était plus grand que moi, il est vrai qu'en baissant les yeux…. Sous le compliment je sentis mon 95 D durcir… justement….
Sous son emprise, petit à petit, je sentais quelque chose gonfler contre mon ventre… quelque chose qui me parut d'une taille plus importante que ce que je connaissais et que j'entrevoyais de rares fois. Tellement troublée, je ne fis pas attention à ce diable de Gilles qui avait passé une jambe entre les miennes et qui s'arrangeait pour que mon pubis frotte le long de sa cuisse.
Ne sachant plus trop quelle contenance prendre, je lui demandais d'arrêter son manège. Peine perdue, il fit la sourde oreille et comme nous étions à l'opposé de mon mari et aussi pour me montrer qu'il n'entendait pas faire droit à ma requête je sentis lentement ses mains glisser de ma taille à mes fesses qu'il prit à pleines mains. Il parut un peu désappointé.
"Tu n'as pas mis de string ce soir ? J'aurais pensé que tu en avais mit un assorti à ta robe…"
Le tutoiement m'avait surprise, je bégayais :
"Non, non… mon mari…."
"Tu me réserves ce privilège ?"
"Je… ou…oui…."
"Tu me gâtes…. Qu'est ce que j'aimerai te caresser les fesses nues au milieu de tout le monde !"
"Vous… vous…vous êtes fou ! Je vous en prie, je vous en supplie… quelqu'un va nous remarquer !"
"Bon !.. Je veux bien à une condition…. Mardi, en venant chez moi, je veux que tu me montres aussi tes seins !"
J'entendis Isabelle M répondre dans un souffle un "oui d'accord" bredouillé… l'étreinte se relâcha. Un peu plus tard, cette nuit là, mon mari tint à me prouver combien je lui avais plut. Pendant qu'il s'évertuait, pour la première fois je le jure, je m'abandonnais à un homme à qui je prêtais un autre visage… celui de mon diabolique voisin….
Dimanche… lundi…matin…l'après-midi je me précipitais, je courus m'acheter un string noir… je le choisis transparent et mini-mini et dus retailler ma toison pubienne en conséquence. Mardi… matin… me faire belle…midi… manger… non !... grignoter, le repas ne passait pas ! Treize heure trente… LE string, LE balconnet (noir aussi)… jupe et chemisier… treize heures cinquante… rouge à lèvres… treize cinquante cinq… je fermais mon appartement. Quatorze heures… je sonnais chez Gilles.
Il m'ouvrit l'œil visiblement allumé. Pourtant l'après-midi commença par un reproche :
"Oh, tu es moins maquillée que l'autre soir… pourtant cela t'allais bien !"
Isabelle M répondit "je ferais mieux la prochaine fois" et son interlocuteur de répondre "je l'espère bien !".
Gilles hocha la tête, fit une moue gourmande en me déshabillant des yeux. Son regard, que je suivis, alla se fixer sur le cintre qui semblait m'attendre et qu'il prit en me le montrant avec ostentation. Avec une douceur perverse, il demanda :
"Tu te rappelles de tes engagements ?"
Isabelle M chuinta un "oui" à peine audible.
"Alors …"
La demande ou plutôt l'ordre était implicite et je déboutonnais mon chemisier. Je le fis assez précipitamment et avec un rien de sensualité quand même. Je me préparais ensuite à dégrafer mon soutien gorge.
"Non , non la jupe d'abord !"
Décidément…. J'ôtais ma jupe et demeurais ainsi en sous vêtement. Il me fit encore une remarque :
"Pourquoi diable as-tu mis soutien gorge ? Tu le savais pourtant bien que tu allais me les montrer ? Je suppose que tu ne mets pas de boules quiès pour aller à un concert ? La prochaine fois c'est seins nus… ok .?"
Isabelle M cafouilla un "Ok" docile.
Comme les autre fois, il me fit passer au salon. Comme les autre fois il me reluqua le postérieur. Je confesse que cette fois, je ne me précipitais pas pour le dissimuler. Comme les autre fois nous regardâmes le film. Comme les autres fois il banda. Comme les autres fois il ne se passa rien. Cette fois j'en fus dépitée. Comme les autres fois de retour chez moi je me masturbais avec ma bougie. Cette fois, elle ne fut pas assez grosse… un beau poireau fut plus efficace….
La nuit ne m'apaisa pas, je devenais complètement folle, complètement obnubilée par le sexe. A jeudi… il avait dit "à jeudi". Pourvu que… non ce n'était pas bien… mon mari… j'étais une femme honnête… encore… mais pour combien de temps…. Le mercredi très tourmentée, je lavais mon string et le fit sécher. Je fis encore une chose incroyable pour moi. Je m'assis devant l'ordinateur et me connectais à des sites pornographiques. Vous pensez bien que cela ne m'arrangea pas. Je l'ai dit, je devenais complètement folle…. Le jeudi, ce fut le même scénario que le mardi précédant à la différence prêt que je me maquillais davantage et que je ne mis pas de soutien gorge. Je n'avais pas trop l'habitude, mais pour traverser le palier….
Je fus accueillie par un "Ah voilà" satisfait lorsque Gilles me regarda. Il est vrai que je m'étais faite bien belle et que les pointes de mes seins étaient bien visible sous le tissu de mon corsage. Cérémonie du cintre et passage au salon… j'avais l'intention d'onduler un peu et de ne pas me presser pour m'asseoir. Mes résolutions s'évaporèrent vite. Sur la table du salon, avec la pile de DVD se trouvait un objet incongru. En l'occurrence un vibromasseur pointait vers le plafond. Éperdue je m'assis silencieusement. Il mit le film en route. Cette fois il ne s'agissait pas d'un film à proprement parler. C'était plutôt des ébats filmés. Peut être même s'agissait-il d'amateurs. Enfin amateur si l'on peu dire, car l'actrice blonde qui passait à la casserole ne chômais pas. J'étais naturellement excitée par les images qui ce succédaient. Pourtant j'avais du mal à quitter des yeux l'objet posé sur la table. Gilles s'en aperçut-il ? Vraisemblablement, puisque au bout d'un moment, il me demanda ironiquement :
"Tu sais à quoi ça sert ?"
Désespérément muette, je fis un signe affirmatif.
"Alors vas-y… fait moi une démonstration !"
Mécaniquement je me penchais au dessus de la table (bien entendu mes seins lourds oscillèrent) et me saisis de l'objet que je gardais stupidement entre mes mains.
"Je t'ai dit vas-y… allez branles-toi… vite… mouilles-le… écartes ton string !"
Je fis comme il voulut. Je mouillais mon index et déposais de la salive sur le godemiché. J'écartais ensuite mon string en même temps que j'ouvris les cuisses. J'introduisis doucement le sexe de plastique en moi, mis le moteur en marche et probablement rouge de honte malgré la maquillage je me mis à le faire aller et venir. Après un instant, il commanda :
"Enfonce le plus loin !"
J'obéis…. C'était presque la fin du film… et ce fut la fin pour moi aussi. Contractée, je me mis à trembler de tous mes membres et se jouis en serrant les dents pour ne pas trop m'extérioriser. Gilles me rendit ma liberté ensuite sans rien tenter et je lui en voulus. Oh, pas longtemps car il eut une bonne et une mauvaise et une bonne nouvelle. La bonne : il m'offrit le vibromasseur pour, dit-il, mon usage quotidien. La mauvaise, il prit un temps pensivement et me dit :
"C'est ridicule… tu viens habillée alors que personne ne peut te voir sur notre pallier… la prochaine fois viens en string… uniquement…."
Je tentais d'argumenter, de parlementer… le gardien… un erreur d'étage… le facteur… un représentant. Rien n'y fit, il tint bon…. Je cédais….
La seconde bonne nouvelle : il m'attendais le lundi suivant au lieu du mardi. C'était toujours un jour de gagné pour me livre à ses exigences libidineuses.
Le vendredi j'usais les piles du sex-toy…. Et pendant le week-end, je pris une décision. Je n'en pouvais plus. Il m'avait mise dans un tel état… j'allais me jeter à son cou, me précipiter sur lui. Cette fois serais la bonne j'allais me livrer à lui, devenir une femme adultère et mon mari… cocu….
Le lundi je me préparais avec soin. J'avais un peu étudié les maquillages des actrices pornos sur le net. Je mis en pratique. J'enfilais mon string, me chaussais et fus prise de panique à l'idée de traverser le pallier dans cette tenue. J'hésitais encore une seconde avant d'ouvrir précautionneusement la porte… personne….
À toute vitesse je refermais et uniquement munie de mes clés je sonnais chez Gilles en priant qu'il ouvre vite. Il le fit modérément. Il était radieux et me fit signe d'aller au salon. Je demeurais figée, frappée de stupeur et pour deux raisons. Deux raisons bonnes ou mauvaises c'est selon ! La première raison était que sur la table du salon ce trouvait un autre vibromasseur. Cette fois pas en forme de fusée, non !, cette fois il avait la forme d'un sexe masculin. Ce qui m'avait frappée ce n'était pas la forme, non !, mais la taille… de beaucoup supérieure au précédent. La seconde raison qui me fit me statufier était la présence d'un autre homme dans le salon de Gilles. J'eus un mouvement de recul. Passant un bras au tour de ma taille il m'interdit toute fuite. Obligée de faire face à l'inconnu, je tentais de me dissimuler comme je le pus. Cependant comme je n'avais pas assez de mains pour me cacher les seins et le bas-ventre, je fus bien forcée de le laisser m'évaluer tout à loisir. De toute façon de sa main libre Gilles m'avais abaissé les bras pour m'offrir sans protection à l'examen de l'autre. M'entraînant par la taille dans le salon il me présenta (très) brièvement l'inconnu :
"Voici Jean-Pierre !"
Puis s'adressant à lui il continua les présentations :
"Je te présente Isabelle, ma charmante voisine dont je t'ai parlé. Tu vois, je ne t'ai pas menti, vois comme elle est belle !"
L'autre acquiesça. Toujours en me faisant avancer dans le salon il mit l'homme au courant de "notre petit secret" en expliquant que je venais chez lui voir des films pornos, que petit à petit je me passais de volontiers de vêtements et que depuis peu, je me laissais aller à un penchant exhibitionnisme certain ce qui corsait le programme et était la cause de la présence du vibromasseur qu'il avait acheté à mon intention. Se tournant à nouveau vers moi, il me dit :
"Et aujourd'hui, tu vas faire comme d'habitude, il n'y a rien de changé… fait comme la dernière fois… ne t'inquiète pas… il n'y a juste qu'une paire d'yeux supplémentaire…."
Justement… c'est cela qui faisait la différence… une paire d'yeux et aussi une présence. Je crois que malgré toutes mes réticences, se fut mon désir exacerbé qui me fit m'asseoir. Je pensais qu'une fois ce Jean-Pierre parti, je pourrais envisager une suite plus intime avec Gilles. Gilles fit placer Jean-Pierre à coté de moi et Comme d'habitude, il mit un DVD et s'assis à sa place habituelle. Comme la dernière fois, il me sembla que c'était un film d'amateur. Je vis que j'avais pensé juste car, en voyant la première femme Jean-Pierre interrogea Gilles en lui demandant :
"Mais c'est Marie-Agnès ?"
"Tout a fait ! Mais tu vas voir il y aussi Annick !"
Apparemment ils devaient les connaître. Je demanderais à Gilles plus tard si c'était vraisemblable. En tous cas sur la vidéo il y avait ces deux femmes et …un paquet d'hommes. Les intervertissant fréquemment, ils leurs firent tout, enfin je crois. Il fallut même qu'elle fasse cela entre elles… avant d'être assaillies de plus belle. Dire que je n'étais pas à l'aise est une faible expression. Être pratiquement nue en présence de deux hommes, qui plus est en visionnant ce que j'avais sous les yeux n'était vraiment pas d'une sérénité absolue. Crispée je serrais les genoux, les cuisses, les fesses… enfin tout ce que je pouvais serrer. La trahison de mon état intime et intérieur était pour révélée par mes seins qui pointaient effrontément. Les deux hommes ne se privaient d'ailleurs pas pour les couver du regard. Gilles me rappela à l'ordre :
"Isabelle, le gode !"
Avec un temps d'ambiguïté sur la conduite que j'allais tenir, je le pris en main. Je devais être rouge tomate sous le fond de teint et la poudre mais bon !... l'autre était au courant, ce que j'allais faire était bien peu de chose à coté de ce qui se passait à l'écran et puis…. Et puis j'avais envie… envie de jouir, envie d'exciter Gilles pour la suite…. Je mouillais mon index et commençais à humidifier l'objet. Gilles m'arrêta et me conseilla :
"Pas comme cela Isabelle ! Pas avec les doigts… mouilles-le carrément avec ta langue !"
Complètement envoûtée j'approchais l'engin prêt de mes lèvres et fit comme Gilles me l'avais suggéré. Non content, il me le fit sucer…. Mais pourquoi donc obéissais-je sans regimber ? Du coup les deux hommes avaient davantage l'air de s'intéresser à ce que je faisais qu'au film. Gilles, sans indulgence me lança :
"Allez !"
Je compris…je compris que je n'avais plus qu'une chose à faire. Timidement j'ouvris un peu les jambes, écartais mon string et fit glisser le vibromasseur le long des lèvres de mon vagin. Appuyant un peu le gland plastifié trouva aisément son chemin dans mon intimité. Honteuse, je fermais les yeux… puis les rouvrit à demi pour masquer mon regard sûrement vitreux. Je vis cette fois que les deux hommes ne jetaient pratiquement plus qu'un regard distrait au DVD. Ce que je (me) faisais avait l'air de les passionner principalement. Au bout de quelques instants, Jean-Pierre à côté de moi intervint.
"Vous ne vous y prenez bien mal ! Laissez moi faire !"
Il repoussa ma main qui tenait le godemiché et le prit dans la sienne. Il est vrai que le changement d'angle lui permit en premier de me l'enfoncer beaucoup plus profondément d'abord. Je laissais échapper un souffle sourd. Lentement (au début) il se mit à faire des allées et venues accompagnées d'un léger mouvement tournant de poignet… mmmmm ! Je me laissais aller… puis soudain je tressaillis. Les doigts de son autre main venait de se poser sur mon clitoris et commencèrent à le titiller. Cette fois je gémis en sentant mon sexe se tremper. Je crus que j'allais jouir….
Ce ne fut pas le cas et tout se passa comme dans film en accéléré. Il relâcha ses pressions sur mon petit bouton, ouvrit prestement son pantalon, sa main fila autour de mes épaules et s'arrêta sur ma nuque. D'une pression sur celle-ci il me fit me pencher vers lui en disant :
"Allez suces-moi !"
Dans l'état où je me trouvais, machinalement je pris la verge en main et je l'embouchais sans plus réfléchir. Elle était grosse… enfin plus que celle de mon mari… et plus longue… aussi. à l'époque, je n'étais pas une pro. J'essayais de faire de mon mieux sous les yeux vigilants et attentifs de mon voisin. Mes mouvements, ajoutés à mon flot intérieur et aux vibrations de l'appareil, firent que ce dernier glissa de moi et chut sur la moquette où il continua de vibrer stupidement. A la question de Gilles désireux de savoir comment je m'y prenais, Jean-Pierre répondit :
"Pour une novice, ce n'est pas mal…. Encourageant en tous cas !"
Une idée terrible me traversa l'esprit. Qu'allais-je faire quand il allait éjaculer. Évidemment je ne laissais pas Jean-Marie me jouir dans la bouche et il était encore moins question que j'ingère ce… cette… substance. Je n'eus pas à me poser la question puisqu'il se retira rapidement de ma bouche en disant :
"C'est bien !... je vais te récompenser…."
Avant que je ne comprenne quoi que ce soit, il m'avait fait lever, avait baissé mon string, me l'avais ôté et m'avais poussé vers le canapé ou il m'avait fait mette à quatre pattes. Je sentis qu'il s'installait derrière moi. Il n'allait quand même pas me… me….
Si, c'était bien son intention…. Je perçus la chaleur de son gland brûlant à l'orée de mon intimité. Mes parois trempées le laissèrent s'y frayer promptement un chemin et entamer un va et viens d'une intensité dont je n'avais pas l'habitude. En plus dans cette position, ses mains me parcouraient le dos, les reins, les épaules…. elles s'enfonçaient dans ma chevelure blonde mettant ma coiffure à mal…. Glissant sous moi elles s'emparaient de mes seins…enfin on se saisissait de mes seins lourds…. Poursuivant leur chemin sur mon ventre, elles revenaient me prendre par les hanches ou la taille pour m'imprimer de plus belle les mouvements d'un coït effréné. La verge glissait en moi me procurant des ondes indicibles de bonheur, jamais je n'avais été prise par un aussi gros sexe… ce fut une découverte !
Mon voisin vous demandez vous ? Assis tranquillement sur son fauteuil, il admirait la scène avec intérêt. Avec intérêt et une bosse énorme qui déformais son pantalon. A tel point qu'à un moment il ouvrit ledit pantalon pour libérer un phallus encore plus gros et plus long (me embla-t-il) que celui qui me donnait tant de plaisir… plaisir que je ne cachais plus désormais. Posément il retira son pantalon et avança vers moi sexe tendu. Il vint sur le coté du canapé et plaça son bassin face à mon visage précédé de sa verge menaçante.
Il avança….
Lorsque le bout de son membre vint buter contre mes lèvres, celles-ci ne firent obstacle et ma bouche s'ouvrit pour engloutir Gilles. De la folie pure et simple… c'était de la folie…. Moi si réservée, si prude… deux… deux hommes… l'un qui me prenait très virilement et qui m'expédiait à chaque mouvement de bassin vers le pénis bandé de l'autre qui m'obstruait la bouche… de la folie… mais j'aimais…. Je pris conscience à ce moment qu'une nouvelle Isabelle venait de naître et je me mis à sucer…sucer comme je ne l'avais jamais fait. Si bien que quand Gilles me prit la tête à deux mains, sans doute pour m'éviter de me retirer au moment de la crise, je trouvais cela superflu…. Je n'entendais pas échapper à mon destin ni à son éjaculation… qui fut copieuse et dont j'avalais une bonne partie. M'être conduit de la sorte mit un point final à mon plaisir qui finit dans un gémissement orgasmique fabuleux. La réaction en chaîne acheva Jean-Pierre qui me secoua en tous sens avant de se raidir et de se vider en moi en longues saccades.
Toute penaude, je n'osais regarder les deux hommes. Devant mon trouble, Jean-Pierre décida de nous quitter, il vint vers moi, m'embrassa dans le cou, me remercia, remercia encore une fois Gilles tout en souhaitant que "beaucoup de gens aient une voisine comme moi", et partit.
Gilles vint s'asseoir à coté de moi, me prit tendrement par la taille et me demanda si j'étais bien. Je le renseignais sur l'immense plaisir que j'avais eu sans toutefois lui avouer que j'eusse aimé que les rôles des deux hommes fussent inversés. Avec douceur il me caressa la poitrine et m'attirant vers lui m'embrassa longuement… enfin….
Avisant l'heure, je voulus partir. Il m'accompagna jusqu'à l'entrée et me demanda si je voulais que nos relations deviennent régulièrement celles d'amant. Pour toute réponse, je passais mes bras autour de ces épaules et c'est moi qui lui offris ma bouche et ma langue… qu'il prit…voracement.
Avant de me quitter, il posa ses mains sur mes épaules nues et me tint devant lui bras tendus. Ses yeux fouillèrent les miens.
"Alors la prochaine fois c'est toi qui m'invite… quand tu le voudras… tu te feras très belle, tu sera nue… tu m'inviteras à déjeuner… tu servira toute nue…et je t'enculerais sur le lit conjugal…."
Cela me fit l'effet d'un coup de poignard. Jean-Marie avait bien essayé une fois en tout et pour tout. Sous la douleur qu'il me procurait il avait renoncé. Pourtant il était à l'évidence (et je le savais que depuis très peu de temps) pas très bien outillé. Je voulus tergiverser, argumenter, ergoter…. D'une main il me tenait appuyés contre sa porte, l'autre quitta mon autre épaule pour venir se fourrer entre mes cuisses.
"Allons, allons… de toutes façons tu y passera…. Regardes, tu mouilles déjà !... et puis c'est toi qui décide ! Si tu veux que nos relations durent, on fait comme j'ai dit ma belle : tu m'invite et …. C'est toi qui vois !"
Affligée, je partis. En enfonçant ma clé dans la serrure de ma porte je savais déjà que je lui offrirait ma virginité anale et que ce pucelage si frileusement préservé serait le gage d'une domination perverse encore nouvelle pour moi mais que je souhaitais durable et encore plus exigeante envers ce diable d'homme.
Il n'empêche que pour mieux savourer ce qui venait de se passer, je me démaquillais à la hâte, enfilais une chemise de nuit et me glissait dans mon lit pour me passer et me repasser le film de l'après midi… MON film de MON après-midi…. Jean-Marie me trouverait souffrante….
Désolé, il me trouva dans cet état… et le film continua de tourner en boucle, même bien après qu'il se soit endormi aux cotés de son épouse fraîchement volage.
A suivre ....
Jocelyne est ainsi faite qu'elle ne cesse de vouloir que ses amies les plus… comment dire… allez !... que ses amies les plus tendres racontent leur initiation au plaisir. D'ailleurs plaisir est impropre, j'aurais déjà du dire, le tout au pluriel, aux plaisirs… et puis ce n'est pas tout à fait cela. Il s'agit plutôt d'une initiation au libertinage ou au dévergondage, ou à la débauche ou à même à la dépravation, comme vous le voulez.
Alors devant ses cajoleries perfides et son instance, je me laisse aller. Je lui relaisserais la parole qu’au moment où nous nous sommes rencontrées. J'ai quarante quatre ans et on peut dire qu'en deux ans j'en ai fait du chemin…. On pourrait penser que l'on naît avec des dispositions et une destinée bien tracée. Je ne le crois pas, le hasard veille et j'en sais quelque chose. On ne naît pas "branchée sexe" on le devient. Moi, cela a été sur le tard…. Je le regrette et je rattrape le temps perdu.
Je ne sais pas si la douce Jocelyne vous a parlé de moi en détail. Faisons comme si elle ne vous avait rien dit. Autant le dire tout de suite, ce sera fait, je suis un sosie de Claire C. Peut-être avec une bouche un peu plus pulpeuse. Pendant longtemps cette ressemblance m'agaçait un peu. Pas mal de gens y faisait référence. Maintenant j'avoue que j'en joue un peu. Dans certaines circonstances un peu chaudes j'accentue cette similitude. En principe cela excite assez mes partenaires l'idée de plier une femme connue à leur caprices les plus veules. Sans fausse honte, j'admet aussi qu'en dehors de ces parties plus ou moins fines, il ne me déplait pas que l'on me demande des autographes….
Donc si je vous dit que je suis blonde méchée cendrée, une taille fine, une poitrine assez volumineuse (peut être plus volumineuse que mon modèle), des jambes bien proportionnée, vous aurez une idée du physique de ma petite personne. Passons, si vous le voulez bien au contexte social. Mariée, sans enfant à Jean-Marie, patron d'une petite entreprise, sous traitante d'un équipementier automobile. C'est dire que pour faire tourner sa boite il se dépensait sans compter pour trouver de nouveaux marchés. S'il se dépensait sans compter pour son activité professionnelle et sa passion des échecs, j'en arrivais à me demander si, moi, je comptais encore beaucoup pour lui et quelle passion je pouvais bien déclencher. Notre vie commune de vingt années de fidélité était sans nuages… sans nuages ni plein soleil…. Autant le dire tout de suite, Jean-Marie ne m'avait pas habitué à des débordements physiques effrénés. Sans avoir une expérience énorme, je m'y étais fait. En fait, depuis plus d'un an (à l'époque, il y a deux ans), oui beaucoup plus d'un an il ne m'avait pas touchée. Je m'y étais fait aussi… devenant, je le crois, de plus en plus terne avec les années qui passaient. Comme les revenus de mon époux s'avéraient nettement suffisant pour nous permettre un petit train de vie bourgeois, petit à petit je m'engonçais dans une existence d'une housewife, nullement désespérée mais pas follement vivante.
Bref vous voyez, pas de quoi remplir les colonnes des pages confessions des journaux érotiques.
Nous habitons une résidence aisée de belle apparence, très bourgeoise, bcbg, très "cadres ayant réussit", etc.… notre vaste appartement était situé au quatrième et dernier étage d'un petit immeuble de standing qui ne comptait que deux logements par pallier. Nous avions pour voisin, un ancien officier célibataire, reconverti dans les armes et fournitures pour la chasse, puis depuis peu retraité (années de campagnes obligent). Gilles puisqu'il se nomme ainsi avait sympathisé avec Jean-Marie. Bien qu'aussi différent que le jour et la nuit les deux hommes s'entendaient apparemment très bien. Autant mon époux était méticuleux, discret voire silencieux, autant Gilles était bon vivant et hâbleur, ne détestant pas lancer quelques plaisanteries lestes de temps à autres. Nous le voyions de temps à autres pour un dîner ou un apéritif. Parfois les hommes buvaient un verre ensemble au dehors et il m'arriva même de prendre le thé seule avec Gilles. Vraiment nous avions des rapports de voisinage extrêmement cordiaux voir presque amicaux.
Un soir que nous prenions l'apéritif, tous les trois, Jean-Marie s'éclipsa pour aller chercher une coupe gagnée dans un tournoi d'échec. Je vis Gilles regarder fixement mes jambes. J'eus peur d'avoir mon collant filé….
"Quelque chose ne va pas, Gilles ?"
"Si, si… tout va bien… je regardais… vous avez de belles jambes Isabelle, montrez m'en un peu plus !"
"Vous êtes fou ! Mon pauvre Gilles vous êtes complètement obsédé !"
La conversation s'arrêta là puis Jean-Marie revenait. Elle reprit sur le sujet des échecs. Écoutant d'une oreille distraite la conversation, je me demandais quelle mouche avait piqué mon voisin…lui si correct… blagueur mais correct…. Pourtant quelque part, il y avait longtemps que l'on ne m'avait pas de compliment sur mes jambes… nous sommes toutes les mêmes…. C'est sûrement cette vanité qui ne me fit pas tirer sur le tissu de ma jupe quand je me rassit après avoir été chercher des glaçons. Une lueur et une moue d'approbation vite esquissée me firent comprendre que Gilles avait apprécié. J'en fus honteuse, ne désirant pas qu'il se fasse des idées….
Quelques temps après, je rentrais de courses et tombais nez à nez avec le voisin qui rentrais également chez lui. Avec un large sourire, il me lança :
"Ah Isabelle… cela vous dirais de venir prendre le thé chez … un obsédé sexuel ?"
"Oh Gilles ne m'en veuillez pas, je ne voulais pas vous blesser et …."
"La seule façon de vous faire pardonner est d'accepter une tasse de thé !"
J'acceptais, posais mes courses et mon vêtement chez moi et sonnais à sa porte. Je pris place au salon et il prépara le thé, me servit et nous entamâmes la conversation. A nouveau je suivis son regard sur mes jambes.
"Vous n'allez quand même pas recommencer ?"
"Écoutez Isabelle, je n'y suis pour rien… vos jambes sont un aimant !"
"Depuis que nous nous connaissons vous n'avez jamais…"
"Je les ai toujours trouvée superbes, j'en rêve parfois, s'il vous plait… s'il vous plait montrez m'en un peu comme l'autre jour…. Je vous promets, je ne vous demanderais plus rien !".
Qu'est ce qui me prit ! Au lieu de mettre fin à la conversation et ma visite, je remontais mas jupe…. Oh de très peu, quatre ou cinq centimètres au dessus du genoux… pas plus. Il fut ravi et la conversation badine reprit.
Il ne tint pas parole…. Il commença par me re-proposer une tasse de thé que j'acceptais. Il prit la théière et me versa le liquide. Avant que je ne prenne ma tasse il fut le plus rapide et me la retira.
"Il vous faut la mériter Isabelle ! Encore quelques centimètre et je vous rends votre tasse !"
C'était idiot… idiot et puéril… et je la remontais encore de cinq centimètres pour ne pas passer pour une bégueule. Cette fois cela lui suffit. C'est une fois après l'avoir quitté que je réalisais vraiment la bêtise de mon geste. Certes, Gilles n'était pas un inconnu à proprement parler, mais de là à ce que je remonte ma jupe…. Je me morigénais intérieurement, me promettant un circonspection accrue. A mon age on ne retroussait pas sa jupe à la première réquisition venue…. Pourtant… quelque chose m'empêcha de trouver le sommeil près de mon mari qui, lui, dormait à poings fermés… quelque chose… une sorte de chaleur, de langueur sourde….
Les jours suivants il m'arriva de croiser Gilles qui ne fit aucune allusion à ce thé. Pourtant, désormais en le voyant, j'étais sur mes gardes, sur la défensive et très gênée… non pas gênée, en fait, plutôt troublée et mal à l'aise.
Je me rappelle, ce jeudi midi… la tête ailleurs je laissais une casserole sur la cuisinière et son contenu brûla. J'ouvris la fenêtre de la cuisine pour aérer. Comme l'odeur de brûlé ne se dissipait pas assez vite, je décidais de faire courant d'air avec la porte d'entrée. Je l'ouvris avec la ferme intention d'utiliser le paillasson pour bloquer l'ouverture. J'ai dit "courant d'air". Effectivement il y en eut un. Qui me lassa à l'extérieur de chez moi fixant stupidement la porte d'entrée refermée. Bon !... qu'à cela ne tienne, je me rendis chez le gardien de la résidence qui détenait un double. Sur la porte une carte disait : "le gardien sera de retour vers 17 h"… il en était treize… et en plus il pleuvait…. Penaude je remontais à l'étage. Pas de miracle… la porte ne c'était pas ré ouverte. Seule, sans clé, sans sac, ni clé de voiture, sans argent, sans imperméable je me voyais mal partie. Bon ! Je n'avais que peu de solutions. Pourvu que Gilles soit chez lui. Je sonnais, il m'ouvrit. Je lui racontais ma petite mésaventure. Il s'en amusa et proposa de téléphoner à Jean-Marie. Ce dernier était en rendez-vous pour l'après-midi nous renseigna sa secrétaire. Inutile de faire appel à un serrurier, les portes équipant les appartements étaient blindées. Gilles me proposa donc de m'inviter à déjeuner et m'offrit l'hospitalité jusqu'au retour de Jean-Marie. Comment refuser ? Nous partageâmes son repas et passâmes au salon pour prendre le café. Il me dit :
"Je suis très content de ce hasard qui vous précipite chez moi… vraiment très content. C'est une joie de rendre service à une jolie femme !"
Jolie femme… pourtant je n'étais guère en frais de toilette, un pull, une jupe… en mules…. Il continua :
"Rendre service… rendre service… bien sûr… c'est un plaisir, d'accord… mais qui demande une contrepartie !"
"Mais, mais enfin Gilles vous…"
"Retirez votre jupe !"
"Mais… mais…"
"Vous préférez rester sur le pallier tout l'après-midi ?"
"Nn.. non… mais…."
"Alors… faites vite !"
Pour faire vite, je fis vite. Le feu au joue, je dégrafais mon vêtement et me ré assit à toute vitesse en serrant les jambes. En poussant un "Voilaaaa !" de contentement il prit ma jupe qu'il emmena vers sa penderie pour la disposer sur un cintre. Pendant qu'il procédait, ma tête tournait à cent à l'heure, dans tous les sens. Et les miens, de sens, étaient un peu à l'affolement. En regardant autour de moi ce qui pourrait me venir en aide, je me liquéfiais. Sur la table du salon, je n'y avais pas prit garde avant, il y avait deux DVD. Les titres étaient en anglais, mais la couverture ne laissait pas de doute sur le contenu. Gilles visionnait des films pornos. J'étais de plus en plus mal à l'aise. Il revint s'asseoir face à moi en souriant.
"Je suis vraiment ravi…. Vos jambes sont magnifiques…. Quel cadeau vous me faites !"
Je me sentais éperdue de honte en pull et en slip chez mon voisin. Pourtant la conversation reprit lentement. Ses yeux ne quittaient plus ni mes cuisses ni mes jambes…. Mes yeux avaient du mal à échapper à l'attraction qu'exerçaient les DVD. Forcément, il s'en aperçut et dit :
"Que voulez vous, il faut bien que je meuble mes soirées solitaires !"
Pourtant, il n'était pas mal de sa personne, je ne supposais pas un instant qu'il manqua de conquêtes.
"Mais j'y songe, chère Isabelle, peut être voulez vous en voir un ?"
"Non, non ce n'est pas dans mes habitudes…"
J'avais, en pure perte, tenté de prendre un ton ferme…
"Allons, allons, vous n'allez pas me dire que vous n'avez jamais vu de tels film ?"
"Non, non… vraiment !"
"Il faut changer cela !"
Il se leva prit la première cassette et l'inséra dans les lecteur. J'eus vite des bouffées de chaleur…. C'était vrai, je n'avais jamais vu de porno… ces femmes… ces hommes…. Ces hommes… costauds, virils avec des… des… des sexes d'une taille… à faire frémir… à faire envie. Mon mari m'avait toujours semble normal de ce coté là. La comparaison me faisait douter… à moins que ce soit les acteurs qui ne soient anormaux….
Mon après-midi fut un calvaire, obligée de serrer les cuisses malgré la chaleur de mon ventre, malgré la moiteur de mon sexe, malgré mon envie de faire l'amour. Et Gilles qui restait mondain… ou presque.
A un moment, jetant un œil par la fenêtre, il vit le voiture de Jean-Marie arriver il m'en prévint et se dirigea vers la penderie.
"Venez récupérer votre jupe !"
Visiblement il n'avait pas l'intention de me la redonner. Il fallait que j'aille à lui. Je le fis comme un automate. Je portais ce jour là un petit slip blanc tout simple, mais pas très couvrant il est vrai. Me jaugeant il commenta :
"Je savais que vous étiez une femme de goût !"
En me rendant ma jupe il me fixa dans les yeux comme pour m'hypnotiser :
"Ce sera notre petit secret Isabelle !"
Je bafouillais n'importe quoi et m'enfuit juste au moment ou Jean-Marie arrivait. Gilles lui conta ma mésaventure sans rien mentionner. Il en rirent tous les deux. Jean-Marie le remercia et Gilles l'assura "qu'il adorait rendre service à sa charmante voisine"… tu parles….
Une fois couchée, impossible de trouver le sommeil. Les images de l'après-midi me repassaient devant les yeux. Ma propre vision, en jupe, chez Gilles entrain de regarder des horreurs n'était pas non plus faite pour me calmer. Jean-Marie ronflait. Silencieusement, je me levais, gagnais le salon et… et me masturbais sur le canapé. Le lendemain ne me trouva pas remplie de quiétude, bien au contraire. Il est vrai que je rejetais toutes les histoires de porno, de sexualités déviantes, de fantasmes. A la vérité, et elle me faisait mal, je me demandais, si ce rejet n'était pas motivé par de l'envie… quel est le péché le plus grave… l'envie ou la luxure ? Machinalement, je me retrouvais entrain de me masturber à nouveau… je le refis l'après-midi. La constatation s'imposait, j'étais en chaleur…. Je tentais des approches discrètes auprès de mon cher et tendre. Ce fut en pure perte… donc re-masturbation. Cela devenait de la folie et de l'obsession. Ce fut pire encore quand dans la boite à lettre je trouvais une grosse enveloppe. Elle contenait un autre DVD porno avec une carte de Gilles me souhaitant "un bon film". Je fis une chose inouïe, enfin pour moi, m'enfermant à double tour, je mis le DVD dans le lecteur et avant de le mettre en route, je me mis nue. Abdiquant toute morale, je me mis à me caresser en visionnant la vidéo. Le sujet : un homme pervertissait son épouse en la débauchant. La "victime" avait l'air d'y trouver son compte. Surtout quand elle fut honorée par trois hommes simultanément. Je n'aurais jamais cru que l'on puisse trouver des gens pour se faire filmer en faisant cela. Notez bien, je ne concevais même pas que cela puisse arriver à quelqu'un de normal. Je repensais, à une fois, une unique fois quand Jean-Marie avait tenté une pénétration anale (j'avais cédé pour lui faire plaisir alors que cela me rebutait). Il avait du renoncer à cause de la douleur qu'il me procurait. Dans les films, apparemment les actrices prenaient des organes de compétition apparemment sans coup férir… impensable pour quelqu'un d'honnête. Ce fut une découverte….
Chaque jour n 'y tenant plus je me passais le film et me masturbais…manuellement d'abord puis avec une bougie ensuite. Tout cela me tournait les sangs et la tête. Toutefois gardant un peu de défiance, je tâchais d'éviter mon voisin. Peine perdue… lui aussi devait me guetter, mais pour me rencontrer, lui. Ce fut sur la palier au sortir de chez moi. Sa porte s'ouvrit et il parut. Avec un immense sourire il me demanda :
"Alors, vous avez trouvez le DVD dans votre boite ? Vous l'avez regardé ?"
Non, il faillait que je réponde non, que je ne l'avais pas vu….
"Je… enfin… euh…. Oui…."
"Vous avez aimé ?"
"Nnnon… enfin je veux dire oui… oui…."
"J'en suis fort content, quelque chose me disais que vous commenceriez à apprécier ce genre de film. A ce propos… j'en ai de nouveau. Vous plairait-il de venir en voir un cet après midi ?"
"Oh ce ne serait pas correct !"
"Qu'avez-vous à faire des standards de la correction, puisque c'est entre nous deux, je vous ai dit c'est notre secret ! Allez, je vous attends à quinze heures cet après midi… par contre se sera comme l'autre jour… je veux dire… il faudra vous mettre dans la même tenue…."
Je bafouillais, marmonnais, bredouillais et cafouillais piteusement. Il conclut par un "A tout à l'heure !" qui sonna comme un verdict. La porte fermée, je tentais de ralentir les battements de mon coeur et de poser mes idées. D'abord trouver une excuse pour me décommander. Ici, chez moi sans s a présence c'était facile. Mais devant lui ou même au téléphone… ce serait une autre affaire. Non …mission impossible. Y aller, alors mais refuser de voir le film ?... pourquoi donc y aller ? Y aller, et refuser de quitter ma jupe ? Alors que je l'avais fait l'autre fois… idiot non ? Mon cerveau tournait d'une telle façon qu'il ne me donnait pas le choix. La question était : avais-je choix ? La vraie question, que je ne voulais pas me poser et encore moins y répondre était plutôt : étais-je certaine de ne pas vouloir revivre la scène de l'autre jour qui depuis m'avais mise dans tout mes états….
A quatorze heure trente, je changeais de slip….
Un démon avait du guider ma main, sans que j'y soit pour quelque chose… le slip que ma main avait sélectionné était de taille plus réduite que le premier.
A quinze heures, je sonnais chez Gilles.
Il m'ouvrit radieux. Avant de s'efface pour le me laisser le passage, il me fit remarquer le cintre accroché à l'extérieur de la penderie :
"Pour votre jupe précisa-t-il."
Les yeux rivés au sol et sûrement empourprée jusqu'à le racine de cheveux je descendis la fermeture et ôtais ma jupe que je tendis sans trop oser le regarder. Je pénétrais dans son salon de la façon la plus insipide qui soit sentant ses yeux rivés sur mon postérieur. Ouf… assise !
Il mit le film en marche…. Ouuuuuh même chose que les autres… torride ! Il m'offrit ensuite le thé. Comme si de rien était je pris congé et il me raccompagna. Une fois m'être revêtue du bas, juste au moment de la quitter. Il me fixa dans les yeux, je fus subjuguée… en accompagnant ses paroles d'un sourire ravageur il me demanda :
"Je vous attends mardi, même heure pour un nouveau film ?"
"Je…euh… oui si vous… si vous voulez !"
"A mardi donc…. Même heure, même tenue…"
De retour chez moi la première chose fut de me faire jouir. J'en avait trop envie. Après ce fut l'heure des remord : et Jean-Marie dans tout cela ? Bon d'accord il ne se passait rien, il ne me faisait pas d'avance, il ne me faisait pas de propositions. Mais tout ceci était-ce bien sain ? Non, n'est-ce pas ! Ce que ce savait c'est que le mardi suivant je serais en slip chez Gilles pour visualiser un porno. J'y allais et ce fut le même cérémonial. J'y retournais le jeudi suivant, soit deux après avec une prise de rendez-vous pour le mercredi suivant. Il ne se passait toujours rien. Pourtant, je pouvais apercevoir un beau renflement au niveau de sa braguette pendant les films. Ce n'est pas que j'espérais qu'il me fasse des avances, mais je trouvais cela étrange. Ce mercredi là, il me dit être au courant de l'absence de Jean-Marie participant à un tournoi d'échec. En toute logique (?) il m'invita pour une séance de cinéma. Et cette fois il précisa :
"J'aimerais beaucoup vous voir en string….".
Je n'en possédais pas jugeant que c'était un truc pour minette désireuse allumer les hommes en mettant leur derrière en valeur sous des pantalons plus ou moins transparents avec la pudeur d'une guenon. Le lendemain je courus en acheter trois ou quatre dans un magasin de lingerie spécialisé. Je fut un peu gênée de l'aie entendu de la vendeuse. De retour je fis mes essayages. J'allais donc en toute conscience offrir au voisin la vision de mes fesses nues dissimulant en leur sillon une fine cordelette. Je dis bien en toute conscience….
Je me rendis chez Gilles, peut être, je dis bien peut être… un peu mieux arrangée que d'habitude. Il me trouva en beauté et splendide une fois jupe retirée. Cette fois en rentrant après le film, je me masturbais… non !... en fait je me branlais sauvagement… trois fois de suite….
Il m'avait prévenu il s'occupait du barbecue annuel et la semaine qui suivant serait une semaine sans cinéma. Ah oui, que je vous explique. Chaque année, en fin d'été avait lieu un barbecue annuel pour les habitants de la résidence. Barbecue certes, mais plutôt genre garden-party entre gens du même monde. Il est vrai que cette mondanité était prévue le samedi soir prochain.
Comme un réflexe ou une évidence, ce soir là, je savais pertinemment que je serais à mon avantage. La question était plutôt : a qui voulais-je plaire ? "A mon mari" fut ce que je trouvais de plus sage comme réponse… sage ou vraie réponse ? Je ressortis une petite robe noire qu'il y avait bien longtemps que je n'avais plus mise. Une jolie petite robe à bretelle, un peu moulante s'arrêtant aux genoux, mais surtout avec un joli décolleté un peu profond nécessitant un soutien gorge à balconnet (le genre de ceux qui font une poitrine bien agressive…). Ce soir là j'accentuais ma ressemblance avec mon sosie journaliste. Je fus satisfaite de l'image que je renvoyais. Effectivement j'étais à mon avantage et l'œil de mon époux me le confirma. Il me trouva particulièrement belle et me demanda qui je voulais séduire.
"Mais toi mon chéri !" fut ce que je répondis.
En nous rendant à la petite fête, je me rendis compte qu'il n'y avais pas qu'à Jean-Marie que je plaisait. Avec coquetterie je constatais que je ne laissais pas les hommes indifférents. Je crois honnête de dire que parmi eux il n'y en avait qu'un dont le regard ne m'indifférait pas. Celui de Gilles vous l'avez deviné et qui, comme par hasard, se trouva à notre table. Je trouvais qu'il me lançait des regards à la fois amusés et complices. Je crois qu'il se distrayait de mon manque d'aise en face de lui et ce au milieu de plein de gens. Vers la fin du repas, après courtoisement en avoir demandé la permission à mon mari, il m'invita à danser.
Je me retrouvais dans ces bras….
Des bras qui m'enveloppèrent, puis qui m'enserrèrent de plus en plus à mesure que nous nous éloignions du coté très éclairé de la piste (et du regard de Jean-Marie…). Sans avoir même songé à tenter de me défaire de son étreinte, je me retrouvais serrée contre lui… étroitement…. S'approchant de mon oreille, il me murmura :
"Vous avez un décolleté magnifique ce soir ! D’où je suis j'ai une vue imprenable !"
Comme il était plus grand que moi, il est vrai qu'en baissant les yeux…. Sous le compliment je sentis mon 95 D durcir… justement….
Sous son emprise, petit à petit, je sentais quelque chose gonfler contre mon ventre… quelque chose qui me parut d'une taille plus importante que ce que je connaissais et que j'entrevoyais de rares fois. Tellement troublée, je ne fis pas attention à ce diable de Gilles qui avait passé une jambe entre les miennes et qui s'arrangeait pour que mon pubis frotte le long de sa cuisse.
Ne sachant plus trop quelle contenance prendre, je lui demandais d'arrêter son manège. Peine perdue, il fit la sourde oreille et comme nous étions à l'opposé de mon mari et aussi pour me montrer qu'il n'entendait pas faire droit à ma requête je sentis lentement ses mains glisser de ma taille à mes fesses qu'il prit à pleines mains. Il parut un peu désappointé.
"Tu n'as pas mis de string ce soir ? J'aurais pensé que tu en avais mit un assorti à ta robe…"
Le tutoiement m'avait surprise, je bégayais :
"Non, non… mon mari…."
"Tu me réserves ce privilège ?"
"Je… ou…oui…."
"Tu me gâtes…. Qu'est ce que j'aimerai te caresser les fesses nues au milieu de tout le monde !"
"Vous… vous…vous êtes fou ! Je vous en prie, je vous en supplie… quelqu'un va nous remarquer !"
"Bon !.. Je veux bien à une condition…. Mardi, en venant chez moi, je veux que tu me montres aussi tes seins !"
J'entendis Isabelle M répondre dans un souffle un "oui d'accord" bredouillé… l'étreinte se relâcha. Un peu plus tard, cette nuit là, mon mari tint à me prouver combien je lui avais plut. Pendant qu'il s'évertuait, pour la première fois je le jure, je m'abandonnais à un homme à qui je prêtais un autre visage… celui de mon diabolique voisin….
Dimanche… lundi…matin…l'après-midi je me précipitais, je courus m'acheter un string noir… je le choisis transparent et mini-mini et dus retailler ma toison pubienne en conséquence. Mardi… matin… me faire belle…midi… manger… non !... grignoter, le repas ne passait pas ! Treize heure trente… LE string, LE balconnet (noir aussi)… jupe et chemisier… treize heures cinquante… rouge à lèvres… treize cinquante cinq… je fermais mon appartement. Quatorze heures… je sonnais chez Gilles.
Il m'ouvrit l'œil visiblement allumé. Pourtant l'après-midi commença par un reproche :
"Oh, tu es moins maquillée que l'autre soir… pourtant cela t'allais bien !"
Isabelle M répondit "je ferais mieux la prochaine fois" et son interlocuteur de répondre "je l'espère bien !".
Gilles hocha la tête, fit une moue gourmande en me déshabillant des yeux. Son regard, que je suivis, alla se fixer sur le cintre qui semblait m'attendre et qu'il prit en me le montrant avec ostentation. Avec une douceur perverse, il demanda :
"Tu te rappelles de tes engagements ?"
Isabelle M chuinta un "oui" à peine audible.
"Alors …"
La demande ou plutôt l'ordre était implicite et je déboutonnais mon chemisier. Je le fis assez précipitamment et avec un rien de sensualité quand même. Je me préparais ensuite à dégrafer mon soutien gorge.
"Non , non la jupe d'abord !"
Décidément…. J'ôtais ma jupe et demeurais ainsi en sous vêtement. Il me fit encore une remarque :
"Pourquoi diable as-tu mis soutien gorge ? Tu le savais pourtant bien que tu allais me les montrer ? Je suppose que tu ne mets pas de boules quiès pour aller à un concert ? La prochaine fois c'est seins nus… ok .?"
Isabelle M cafouilla un "Ok" docile.
Comme les autre fois, il me fit passer au salon. Comme les autre fois il me reluqua le postérieur. Je confesse que cette fois, je ne me précipitais pas pour le dissimuler. Comme les autre fois nous regardâmes le film. Comme les autres fois il banda. Comme les autres fois il ne se passa rien. Cette fois j'en fus dépitée. Comme les autres fois de retour chez moi je me masturbais avec ma bougie. Cette fois, elle ne fut pas assez grosse… un beau poireau fut plus efficace….
La nuit ne m'apaisa pas, je devenais complètement folle, complètement obnubilée par le sexe. A jeudi… il avait dit "à jeudi". Pourvu que… non ce n'était pas bien… mon mari… j'étais une femme honnête… encore… mais pour combien de temps…. Le mercredi très tourmentée, je lavais mon string et le fit sécher. Je fis encore une chose incroyable pour moi. Je m'assis devant l'ordinateur et me connectais à des sites pornographiques. Vous pensez bien que cela ne m'arrangea pas. Je l'ai dit, je devenais complètement folle…. Le jeudi, ce fut le même scénario que le mardi précédant à la différence prêt que je me maquillais davantage et que je ne mis pas de soutien gorge. Je n'avais pas trop l'habitude, mais pour traverser le palier….
Je fus accueillie par un "Ah voilà" satisfait lorsque Gilles me regarda. Il est vrai que je m'étais faite bien belle et que les pointes de mes seins étaient bien visible sous le tissu de mon corsage. Cérémonie du cintre et passage au salon… j'avais l'intention d'onduler un peu et de ne pas me presser pour m'asseoir. Mes résolutions s'évaporèrent vite. Sur la table du salon, avec la pile de DVD se trouvait un objet incongru. En l'occurrence un vibromasseur pointait vers le plafond. Éperdue je m'assis silencieusement. Il mit le film en route. Cette fois il ne s'agissait pas d'un film à proprement parler. C'était plutôt des ébats filmés. Peut être même s'agissait-il d'amateurs. Enfin amateur si l'on peu dire, car l'actrice blonde qui passait à la casserole ne chômais pas. J'étais naturellement excitée par les images qui ce succédaient. Pourtant j'avais du mal à quitter des yeux l'objet posé sur la table. Gilles s'en aperçut-il ? Vraisemblablement, puisque au bout d'un moment, il me demanda ironiquement :
"Tu sais à quoi ça sert ?"
Désespérément muette, je fis un signe affirmatif.
"Alors vas-y… fait moi une démonstration !"
Mécaniquement je me penchais au dessus de la table (bien entendu mes seins lourds oscillèrent) et me saisis de l'objet que je gardais stupidement entre mes mains.
"Je t'ai dit vas-y… allez branles-toi… vite… mouilles-le… écartes ton string !"
Je fis comme il voulut. Je mouillais mon index et déposais de la salive sur le godemiché. J'écartais ensuite mon string en même temps que j'ouvris les cuisses. J'introduisis doucement le sexe de plastique en moi, mis le moteur en marche et probablement rouge de honte malgré la maquillage je me mis à le faire aller et venir. Après un instant, il commanda :
"Enfonce le plus loin !"
J'obéis…. C'était presque la fin du film… et ce fut la fin pour moi aussi. Contractée, je me mis à trembler de tous mes membres et se jouis en serrant les dents pour ne pas trop m'extérioriser. Gilles me rendit ma liberté ensuite sans rien tenter et je lui en voulus. Oh, pas longtemps car il eut une bonne et une mauvaise et une bonne nouvelle. La bonne : il m'offrit le vibromasseur pour, dit-il, mon usage quotidien. La mauvaise, il prit un temps pensivement et me dit :
"C'est ridicule… tu viens habillée alors que personne ne peut te voir sur notre pallier… la prochaine fois viens en string… uniquement…."
Je tentais d'argumenter, de parlementer… le gardien… un erreur d'étage… le facteur… un représentant. Rien n'y fit, il tint bon…. Je cédais….
La seconde bonne nouvelle : il m'attendais le lundi suivant au lieu du mardi. C'était toujours un jour de gagné pour me livre à ses exigences libidineuses.
Le vendredi j'usais les piles du sex-toy…. Et pendant le week-end, je pris une décision. Je n'en pouvais plus. Il m'avait mise dans un tel état… j'allais me jeter à son cou, me précipiter sur lui. Cette fois serais la bonne j'allais me livrer à lui, devenir une femme adultère et mon mari… cocu….
Le lundi je me préparais avec soin. J'avais un peu étudié les maquillages des actrices pornos sur le net. Je mis en pratique. J'enfilais mon string, me chaussais et fus prise de panique à l'idée de traverser le pallier dans cette tenue. J'hésitais encore une seconde avant d'ouvrir précautionneusement la porte… personne….
À toute vitesse je refermais et uniquement munie de mes clés je sonnais chez Gilles en priant qu'il ouvre vite. Il le fit modérément. Il était radieux et me fit signe d'aller au salon. Je demeurais figée, frappée de stupeur et pour deux raisons. Deux raisons bonnes ou mauvaises c'est selon ! La première raison était que sur la table du salon ce trouvait un autre vibromasseur. Cette fois pas en forme de fusée, non !, cette fois il avait la forme d'un sexe masculin. Ce qui m'avait frappée ce n'était pas la forme, non !, mais la taille… de beaucoup supérieure au précédent. La seconde raison qui me fit me statufier était la présence d'un autre homme dans le salon de Gilles. J'eus un mouvement de recul. Passant un bras au tour de ma taille il m'interdit toute fuite. Obligée de faire face à l'inconnu, je tentais de me dissimuler comme je le pus. Cependant comme je n'avais pas assez de mains pour me cacher les seins et le bas-ventre, je fus bien forcée de le laisser m'évaluer tout à loisir. De toute façon de sa main libre Gilles m'avais abaissé les bras pour m'offrir sans protection à l'examen de l'autre. M'entraînant par la taille dans le salon il me présenta (très) brièvement l'inconnu :
"Voici Jean-Pierre !"
Puis s'adressant à lui il continua les présentations :
"Je te présente Isabelle, ma charmante voisine dont je t'ai parlé. Tu vois, je ne t'ai pas menti, vois comme elle est belle !"
L'autre acquiesça. Toujours en me faisant avancer dans le salon il mit l'homme au courant de "notre petit secret" en expliquant que je venais chez lui voir des films pornos, que petit à petit je me passais de volontiers de vêtements et que depuis peu, je me laissais aller à un penchant exhibitionnisme certain ce qui corsait le programme et était la cause de la présence du vibromasseur qu'il avait acheté à mon intention. Se tournant à nouveau vers moi, il me dit :
"Et aujourd'hui, tu vas faire comme d'habitude, il n'y a rien de changé… fait comme la dernière fois… ne t'inquiète pas… il n'y a juste qu'une paire d'yeux supplémentaire…."
Justement… c'est cela qui faisait la différence… une paire d'yeux et aussi une présence. Je crois que malgré toutes mes réticences, se fut mon désir exacerbé qui me fit m'asseoir. Je pensais qu'une fois ce Jean-Pierre parti, je pourrais envisager une suite plus intime avec Gilles. Gilles fit placer Jean-Pierre à coté de moi et Comme d'habitude, il mit un DVD et s'assis à sa place habituelle. Comme la dernière fois, il me sembla que c'était un film d'amateur. Je vis que j'avais pensé juste car, en voyant la première femme Jean-Pierre interrogea Gilles en lui demandant :
"Mais c'est Marie-Agnès ?"
"Tout a fait ! Mais tu vas voir il y aussi Annick !"
Apparemment ils devaient les connaître. Je demanderais à Gilles plus tard si c'était vraisemblable. En tous cas sur la vidéo il y avait ces deux femmes et …un paquet d'hommes. Les intervertissant fréquemment, ils leurs firent tout, enfin je crois. Il fallut même qu'elle fasse cela entre elles… avant d'être assaillies de plus belle. Dire que je n'étais pas à l'aise est une faible expression. Être pratiquement nue en présence de deux hommes, qui plus est en visionnant ce que j'avais sous les yeux n'était vraiment pas d'une sérénité absolue. Crispée je serrais les genoux, les cuisses, les fesses… enfin tout ce que je pouvais serrer. La trahison de mon état intime et intérieur était pour révélée par mes seins qui pointaient effrontément. Les deux hommes ne se privaient d'ailleurs pas pour les couver du regard. Gilles me rappela à l'ordre :
"Isabelle, le gode !"
Avec un temps d'ambiguïté sur la conduite que j'allais tenir, je le pris en main. Je devais être rouge tomate sous le fond de teint et la poudre mais bon !... l'autre était au courant, ce que j'allais faire était bien peu de chose à coté de ce qui se passait à l'écran et puis…. Et puis j'avais envie… envie de jouir, envie d'exciter Gilles pour la suite…. Je mouillais mon index et commençais à humidifier l'objet. Gilles m'arrêta et me conseilla :
"Pas comme cela Isabelle ! Pas avec les doigts… mouilles-le carrément avec ta langue !"
Complètement envoûtée j'approchais l'engin prêt de mes lèvres et fit comme Gilles me l'avais suggéré. Non content, il me le fit sucer…. Mais pourquoi donc obéissais-je sans regimber ? Du coup les deux hommes avaient davantage l'air de s'intéresser à ce que je faisais qu'au film. Gilles, sans indulgence me lança :
"Allez !"
Je compris…je compris que je n'avais plus qu'une chose à faire. Timidement j'ouvris un peu les jambes, écartais mon string et fit glisser le vibromasseur le long des lèvres de mon vagin. Appuyant un peu le gland plastifié trouva aisément son chemin dans mon intimité. Honteuse, je fermais les yeux… puis les rouvrit à demi pour masquer mon regard sûrement vitreux. Je vis cette fois que les deux hommes ne jetaient pratiquement plus qu'un regard distrait au DVD. Ce que je (me) faisais avait l'air de les passionner principalement. Au bout de quelques instants, Jean-Pierre à côté de moi intervint.
"Vous ne vous y prenez bien mal ! Laissez moi faire !"
Il repoussa ma main qui tenait le godemiché et le prit dans la sienne. Il est vrai que le changement d'angle lui permit en premier de me l'enfoncer beaucoup plus profondément d'abord. Je laissais échapper un souffle sourd. Lentement (au début) il se mit à faire des allées et venues accompagnées d'un léger mouvement tournant de poignet… mmmmm ! Je me laissais aller… puis soudain je tressaillis. Les doigts de son autre main venait de se poser sur mon clitoris et commencèrent à le titiller. Cette fois je gémis en sentant mon sexe se tremper. Je crus que j'allais jouir….
Ce ne fut pas le cas et tout se passa comme dans film en accéléré. Il relâcha ses pressions sur mon petit bouton, ouvrit prestement son pantalon, sa main fila autour de mes épaules et s'arrêta sur ma nuque. D'une pression sur celle-ci il me fit me pencher vers lui en disant :
"Allez suces-moi !"
Dans l'état où je me trouvais, machinalement je pris la verge en main et je l'embouchais sans plus réfléchir. Elle était grosse… enfin plus que celle de mon mari… et plus longue… aussi. à l'époque, je n'étais pas une pro. J'essayais de faire de mon mieux sous les yeux vigilants et attentifs de mon voisin. Mes mouvements, ajoutés à mon flot intérieur et aux vibrations de l'appareil, firent que ce dernier glissa de moi et chut sur la moquette où il continua de vibrer stupidement. A la question de Gilles désireux de savoir comment je m'y prenais, Jean-Pierre répondit :
"Pour une novice, ce n'est pas mal…. Encourageant en tous cas !"
Une idée terrible me traversa l'esprit. Qu'allais-je faire quand il allait éjaculer. Évidemment je ne laissais pas Jean-Marie me jouir dans la bouche et il était encore moins question que j'ingère ce… cette… substance. Je n'eus pas à me poser la question puisqu'il se retira rapidement de ma bouche en disant :
"C'est bien !... je vais te récompenser…."
Avant que je ne comprenne quoi que ce soit, il m'avait fait lever, avait baissé mon string, me l'avais ôté et m'avais poussé vers le canapé ou il m'avait fait mette à quatre pattes. Je sentis qu'il s'installait derrière moi. Il n'allait quand même pas me… me….
Si, c'était bien son intention…. Je perçus la chaleur de son gland brûlant à l'orée de mon intimité. Mes parois trempées le laissèrent s'y frayer promptement un chemin et entamer un va et viens d'une intensité dont je n'avais pas l'habitude. En plus dans cette position, ses mains me parcouraient le dos, les reins, les épaules…. elles s'enfonçaient dans ma chevelure blonde mettant ma coiffure à mal…. Glissant sous moi elles s'emparaient de mes seins…enfin on se saisissait de mes seins lourds…. Poursuivant leur chemin sur mon ventre, elles revenaient me prendre par les hanches ou la taille pour m'imprimer de plus belle les mouvements d'un coït effréné. La verge glissait en moi me procurant des ondes indicibles de bonheur, jamais je n'avais été prise par un aussi gros sexe… ce fut une découverte !
Mon voisin vous demandez vous ? Assis tranquillement sur son fauteuil, il admirait la scène avec intérêt. Avec intérêt et une bosse énorme qui déformais son pantalon. A tel point qu'à un moment il ouvrit ledit pantalon pour libérer un phallus encore plus gros et plus long (me embla-t-il) que celui qui me donnait tant de plaisir… plaisir que je ne cachais plus désormais. Posément il retira son pantalon et avança vers moi sexe tendu. Il vint sur le coté du canapé et plaça son bassin face à mon visage précédé de sa verge menaçante.
Il avança….
Lorsque le bout de son membre vint buter contre mes lèvres, celles-ci ne firent obstacle et ma bouche s'ouvrit pour engloutir Gilles. De la folie pure et simple… c'était de la folie…. Moi si réservée, si prude… deux… deux hommes… l'un qui me prenait très virilement et qui m'expédiait à chaque mouvement de bassin vers le pénis bandé de l'autre qui m'obstruait la bouche… de la folie… mais j'aimais…. Je pris conscience à ce moment qu'une nouvelle Isabelle venait de naître et je me mis à sucer…sucer comme je ne l'avais jamais fait. Si bien que quand Gilles me prit la tête à deux mains, sans doute pour m'éviter de me retirer au moment de la crise, je trouvais cela superflu…. Je n'entendais pas échapper à mon destin ni à son éjaculation… qui fut copieuse et dont j'avalais une bonne partie. M'être conduit de la sorte mit un point final à mon plaisir qui finit dans un gémissement orgasmique fabuleux. La réaction en chaîne acheva Jean-Pierre qui me secoua en tous sens avant de se raidir et de se vider en moi en longues saccades.
Toute penaude, je n'osais regarder les deux hommes. Devant mon trouble, Jean-Pierre décida de nous quitter, il vint vers moi, m'embrassa dans le cou, me remercia, remercia encore une fois Gilles tout en souhaitant que "beaucoup de gens aient une voisine comme moi", et partit.
Gilles vint s'asseoir à coté de moi, me prit tendrement par la taille et me demanda si j'étais bien. Je le renseignais sur l'immense plaisir que j'avais eu sans toutefois lui avouer que j'eusse aimé que les rôles des deux hommes fussent inversés. Avec douceur il me caressa la poitrine et m'attirant vers lui m'embrassa longuement… enfin….
Avisant l'heure, je voulus partir. Il m'accompagna jusqu'à l'entrée et me demanda si je voulais que nos relations deviennent régulièrement celles d'amant. Pour toute réponse, je passais mes bras autour de ces épaules et c'est moi qui lui offris ma bouche et ma langue… qu'il prit…voracement.
Avant de me quitter, il posa ses mains sur mes épaules nues et me tint devant lui bras tendus. Ses yeux fouillèrent les miens.
"Alors la prochaine fois c'est toi qui m'invite… quand tu le voudras… tu te feras très belle, tu sera nue… tu m'inviteras à déjeuner… tu servira toute nue…et je t'enculerais sur le lit conjugal…."
Cela me fit l'effet d'un coup de poignard. Jean-Marie avait bien essayé une fois en tout et pour tout. Sous la douleur qu'il me procurait il avait renoncé. Pourtant il était à l'évidence (et je le savais que depuis très peu de temps) pas très bien outillé. Je voulus tergiverser, argumenter, ergoter…. D'une main il me tenait appuyés contre sa porte, l'autre quitta mon autre épaule pour venir se fourrer entre mes cuisses.
"Allons, allons… de toutes façons tu y passera…. Regardes, tu mouilles déjà !... et puis c'est toi qui décide ! Si tu veux que nos relations durent, on fait comme j'ai dit ma belle : tu m'invite et …. C'est toi qui vois !"
Affligée, je partis. En enfonçant ma clé dans la serrure de ma porte je savais déjà que je lui offrirait ma virginité anale et que ce pucelage si frileusement préservé serait le gage d'une domination perverse encore nouvelle pour moi mais que je souhaitais durable et encore plus exigeante envers ce diable d'homme.
Il n'empêche que pour mieux savourer ce qui venait de se passer, je me démaquillais à la hâte, enfilais une chemise de nuit et me glissait dans mon lit pour me passer et me repasser le film de l'après midi… MON film de MON après-midi…. Jean-Marie me trouverait souffrante….
Désolé, il me trouva dans cet état… et le film continua de tourner en boucle, même bien après qu'il se soit endormi aux cotés de son épouse fraîchement volage.
A suivre ....
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