Les gourgandines
Récit érotique écrit par Misa [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 28-03-2014 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Les gourgandines
Madeleine met des bas de laine.
Noémie passe sa vie au lit.
Charlotte ne met pas de culotte.
Moi j’habite la maison d’en face.
Depuis quelque mois je n’arpente plus les rues.
Tant pis !
J’ouvre les rideaux, j’ouvre la fenêtre, la rue entre chez moi.
La concierge les connaît, les filles d’en face, mais ne les fréquente pas. Elle monte mon courrier, elle fait le ménage et retend les draps de mon lit. Elle bougonne quand je pose des questions, reste muette sur les filles d’en face.
L’épicier les connaît bien, lui, les filles d’en face.
Il a son étal juste en bas de chez moi. Il apporte une pomme, le journal de la veille, et après me raconte les filles d’en face, la blonde Madeleine et Charlotte la rousse, Noémie il sait pas, on l’entend rire souvent.
Moi Noémie je la vois de ma fenêtre dans son lit, elle est bien jolie. Elle me fait signe et s’étire de langueur et me tire la langue et elle rit. Moi je sais, elle est brune de partout.
Eux ne savent pas les bas de laine de Madeleine, qu’elle met le matin en chantant à sa fenêtre les cheveux dans les yeux qui cachent son sourire ses petits seins tout pointus son clin d’œil à la fin.
Charlotte ? Elle a la peau si blanche que le buisson sur son ventre c’est comme une morsure de feu qu’elle attise d’écharpes de plumes et de foulards de soie qui dansent sur elle quand elle danse pour moi.
Le soir je ferme ma fenêtre et je tire les rideaux sur le ballet de la rue quand les lumières se tamisent dans la maison d’en face, qu’arrivent les messieurs, une dame parfois, qui feront rire Noémie et danser Charlotte, Madeleine chantera.
Un jour, un jour peut-être, si l’épicier qui traverse la rue quelques fois veut bien me porter dans ses bras, j’irai rire dans son lit avec Noémie et Madeleine me bercera de chansons, Charlotte dansera pour moi … je saurai leurs parfums pour les rêver mieux dans la nuit.
Le lendemain je roulerai mon fauteuil jusqu’à la fenêtre, et j’ouvrirai les rideaux, la rue entre elles et moi.
C’est la vie.
Misa – 02/2014
Noémie passe sa vie au lit.
Charlotte ne met pas de culotte.
Moi j’habite la maison d’en face.
Depuis quelque mois je n’arpente plus les rues.
Tant pis !
J’ouvre les rideaux, j’ouvre la fenêtre, la rue entre chez moi.
La concierge les connaît, les filles d’en face, mais ne les fréquente pas. Elle monte mon courrier, elle fait le ménage et retend les draps de mon lit. Elle bougonne quand je pose des questions, reste muette sur les filles d’en face.
L’épicier les connaît bien, lui, les filles d’en face.
Il a son étal juste en bas de chez moi. Il apporte une pomme, le journal de la veille, et après me raconte les filles d’en face, la blonde Madeleine et Charlotte la rousse, Noémie il sait pas, on l’entend rire souvent.
Moi Noémie je la vois de ma fenêtre dans son lit, elle est bien jolie. Elle me fait signe et s’étire de langueur et me tire la langue et elle rit. Moi je sais, elle est brune de partout.
Eux ne savent pas les bas de laine de Madeleine, qu’elle met le matin en chantant à sa fenêtre les cheveux dans les yeux qui cachent son sourire ses petits seins tout pointus son clin d’œil à la fin.
Charlotte ? Elle a la peau si blanche que le buisson sur son ventre c’est comme une morsure de feu qu’elle attise d’écharpes de plumes et de foulards de soie qui dansent sur elle quand elle danse pour moi.
Le soir je ferme ma fenêtre et je tire les rideaux sur le ballet de la rue quand les lumières se tamisent dans la maison d’en face, qu’arrivent les messieurs, une dame parfois, qui feront rire Noémie et danser Charlotte, Madeleine chantera.
Un jour, un jour peut-être, si l’épicier qui traverse la rue quelques fois veut bien me porter dans ses bras, j’irai rire dans son lit avec Noémie et Madeleine me bercera de chansons, Charlotte dansera pour moi … je saurai leurs parfums pour les rêver mieux dans la nuit.
Le lendemain je roulerai mon fauteuil jusqu’à la fenêtre, et j’ouvrirai les rideaux, la rue entre elles et moi.
C’est la vie.
Misa – 02/2014
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