Les vacances dans le Morvan
Récit érotique écrit par Cataleya [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 01-11-2021 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Les vacances dans le Morvan
Corentin est une vraie pile électrique. Depuis notre départ, il ne cesse de bavarder et de me poser des questions : comment est la maison où nous allons séjourner ? Est-ce qu’il y a un jardin ? Et des jouets ? Qu’allons-nous faire comme sorties ? Est-ce que j’ai bien pensé à prendre son nounours et son doudou ? Et ses jouets Pat Patrouilles ? Et ses livres pour l’histoire du soir ?
Je suis tellement heureuse de le voir si enthousiaste. C’est un véritable cadeau que mes amis Jeanne et Lucas nous font, de nous inviter à partager un gîte dans le Morvan avec eux et leurs deux enfants.
Cette année a été particulièrement difficile financièrement pour moi avec le confinement lié à cette fichue pandémie. Du coup, je m’étais fait une raison : pas de vacances cette année. Corentin avait eu les larmes aux yeux lorsque je le lui ai annoncé mais, du haut de ses cinq ans, il a compris et a pris le parti de se montrer courageux : "ce n’est pas grave Maman ! On fera des jeux tous les deux à la maison !" Ça m’a brisé le cœur et en même temps, emplie de fierté…
Ce coup de fil de Jeanne a été un cadeau tombé du ciel. Nous nous connaissons depuis l’enfance puisque nous étions voisines et nous avons suivie toute notre scolarité ensemble. Nous avons toujours été présente l’une pour l’autre et encore une fois, elle me tend la main lorsque j’en ai besoin.
Mais sa demande si particulière m’a laissé sans voix : Jeanne veut que je devienne la maitresse de son mari car elle n’arrive plus à assouvir ses besoins sexuels. Je ne sais toujours pas quoi en penser.
Lucas est très bel homme. Il a quarante ans, grand, musclé, brun aux yeux bleus. Je dois bien avouer que j’ai été un peu jalouse de Jeanne lorsqu’elle me l'a présenté. Mais ils étaient si heureux ensemble, c’était tellement beau à voir.
Jeanne n’a jamais été très branché sexe. Lucas est son premier amant et il sera sans doute le dernier. C’est un des rares points sur lesquels nous sommes à l’opposées Jeanne et moi.
J’ai toujours aimé le sexe et j’ai pu, durant mon adolescence et ma vie de jeune adulte, expérimenter pas mal le terrain.
Puis j’ai rencontré Marc, le père de Corentin. Sur le papier, c’était l’homme parfait. Sur le papier seulement… Tout se passait bien dans les débuts. Nous avons construit notre petite vie, avons fait des projets. Il était important pour lui de fonder une famille. J’ai vite compris qu’il voulait avoir un enfant pour combler un vide laissé par son enfance malheureuse et malgré mes problèmes de santé et les risques potentiels, j’en avais envie aussi alors j’ai accepté.
Mais, après la joie lors de la découverte que j’étais enceinte, a suivi une période de plus en plus sombre. Le rôle de papa devenait de plus en plus concret et Marc a pété un plomb. Il est devenu de plus en plus violent, dans ses propos d’abord puis dans ses actes. Un week-end, je suis partie visiter de la famille avec Corentin et lorsque nous sommes revenus, Marc avait fait ses bagages et il était partit. Il a gardé le lien avec son fils et le prend une semaine sur deux et la moitié des vacances scolaires.
Mais quelque chose s’est brisé en moi et depuis, je fuis les relations sérieuses et j'ai réussi à trouver un équilibre. Enfin j'essaie de m'en convaincre...
Loëneck s'est enfin calmé. Il écoute tranquillement sa boîte à histoires et j'essaie de me concentrer sur la route autant que possible. Mais, mes pensées reviennent systématiquement à cette conversation téléphonique : "Veux-tu devenir la maîtresse de mon mari ?“
J'ai déjà pu apercevoir Lucas à demi nu et je ne peux pas m'empêcher de me remémorer ce moment : nous étions tous réunis chez Jeanne et Lucas. Il faisait très chaud pour un week-end de juin et les enfants s'amusaient comme des fous dans la piscine. Jeanne et moi discutions sur la terrasse en buvant une citronnade quand Lucas est sorti de la maison, en caleçon de bain, pour rejoindre les enfants dans l'eau. Après un saut sonore, Lucas a sorti la tête et s’est redressé. Les gouttes d'eau glissaient sur sa peau et, naturellement, j’ai passé ma langue sur mes lèvres, comme pour les goûter...
Je secoue la tête violemment. "Sors-toi cette idée de la tête Lana !!!".
"Dans cent mètres, vous arriverez à destination".
Nous y voilà. La maison qui nous accueille pour la semaine se dresse devant nous. Les murs en briques, le jardin ombragé, l'immense terrasse comprenant une grande table, une grande chaise à bascule aux coussins moelleux et des bains de soleil... Le décor est splendide. Les champs qui s'étirent tout autour de la maison sont colorés par l'herbe fraîche, les tournesols et un troupeau de vaches.
Corentin est dans tous ses états. Il crie, rit, saute sur son siège.
Je me gare devant le portail. Jeanne et Lucas sont déjà arrivés. Lucas est resté dans la voiture avec les enfants pendant que Jeanne fait l'état des lieux avec la propriétaire du gîte.
À peine le moteur est-il éteint que Corentin saute hors de la voiture. Je surveille la route pour vérifier qu'il n'y a pas de danger et je le laisse courir saluer ses amis. Gladys et Florent découvrent Corentin avec surprise : Jeanne et Lucas ne leur ont rien dit. Les enfants sautent de joie et rient à gorge déployée en comprenant que nous allons passer la semaine ensemble.
Lucas et moi échangeons un regard complice de parent heureux. Nous nous saluons en nous faisant la bise et je ressens un frisson courir le long de ma colonne vertébrale. Décidément, ses vacances promettent d'être compliquées...
Tout le monde s’active pour vider les voitures et prendre possession des chambres. La maison contient, au rez-de-chaussée, une chambre avec deux petits lits, une cuisine aménagée, une grande pièce de vie, une salle de douche, et des toilettes et à l'étage une chambre avec un immense lit, une chambre avec deux petits lits, des toilettes et une salle de bain avec une baignoire jacuzzi.
Nous avions déjà convenu à l'avance que je prendrai la chambre du bas avec Corentin et que la famille prendrait les chambres du haut.
Après avoir tout rangé et installé, Jeanne vient me trouver dans ma chambre alors que je termine d’installer les vêtements de Corentin dans le placard. Les enfants se défoulent dans le jardin.
- La chambre des enfants est immense, commence Jeanne. Je pense qu'on doit pouvoir monter le lit de Corentin s'ils veulent dormir tous les trois. Comme ça, tu pourras être tranquille dans ta chambre.
- Ça ne me dérange pas de dormir avec Corentin, ne t'en fais pas. Je vais le laisser choisir.
- Et bien, je me dis que...
Jeanne s’interrompt avant de poursuivre.
- Je sais que je ne devais plus t’en parler mais, as-tu réfléchis à ma proposition ?
- Jeanne ! Je te l'ai déjà dit, je ne peux pas !!! Lucas est un ami et je ne veux pas trahir cette amitié. Ce que tu me demandes est impossible.
- Je suis parfaitement consciente que ça peut sembler insensé de te demander d'être la maîtresse de mon mari mais j'ai retourné le problème dans tous les sens et je ne vois que cette solution pour sauver la situation.
- C'est de la manipulation. Ni plus ni moins. J'ai du mal à croire que tu sois prête à en arriver là...
- Honnêtement, je ne suis pas fière de moi, continue Jeanne, l’air triste. Je n'y arrive plus. Être une bonne mère, une bonne épouse, une bonne cuisinière, une bonne maîtresse de maison... C'est trop pour moi. Lucas a envi tout le temps. Et moi, le sexe, ça n'a jamais été trop mon truc. Et je ne peux pas le priver de quelque chose qu'il aime autant, ce serait égoïste de ma part.
- Parce que, comploter derrière son dos, tu trouves ça mieux ? Écoute Jeanne, tu es mon amie et je t'aime. Et je comprends que tu ais des soucis dans ton couple mais ne crois-tu pas que tu devrais en discuter avec lui ? Que vous pouvez trouver des solutions ensemble ?
- Quelles solutions ? Le divorce ? C'est le seul moyen qui lui permettrait d'avoir une vie sexuelle épanouie. Sauf si tu deviens sa maîtresse...
- Je n'arrive pas à croire qu'on puisse avoir ce genre de discussion... Jeanne, je ne peux pas. Ton offre de vacances était très généreuse mais si elle s'accompagne forcément d'une contrepartie de ce genre je préfère repartir tout de suite avec Corentin.
- Non reste, dit Jeanne. Je ne t'en parlerai plus. Désolée.
Jeanne sort de la chambre mais quelque chose me dit que cette conversation ne va pas s'arrêter là...
***
Je dois absolument trouver une solution pour que Lana accepte ma proposition. Hier soir, j'étais épuisée par les derniers préparatifs mais j'ai compris en voyant Lucas entrer dans la chambre pour me rejoindre au lit, qu'il allait falloir que j'accomplisse mon rôle d'épouse...
Lucas sait se montrer doux, tendre et attentionné. Mais vraiment, si je l'écoutais, on passerait la plus grosse partie de la journée au lit.
Je sais que Lana est attirée par Lucas. Il y a des regards qui ne trompent pas... Comme la fois où Lucas a plongé dans la piscine pour y rejoindre les enfants. J'ai bien vu que Lana le regardait avec gourmandise. Elle s'est même léché la lèvre. Inconsciemment, c'est certain mais ce sont des signes qui ne trompent pas.
Peut-être que je pourrais forcer un peu les choses... Après tout, qui ne tente rien n'a rien...
***
Je n'arrive pas à croire ce que je viens d'entendre ! Je viens de surprendre une conversation des plus surprenantes entre ma femme et son amie Lana. J'ai pris soin de rester en retrait pour qu'elles ne me voient pas et je me suis esquivé lorsque j'ai compris que Jeanne allait sortir.
À présent, je suis enfermé dans les toilettes, à essayer de remettre les pièces du puzzle en place...
J'ai rencontré Lana à l'université. Elle m'a immédiatement attiré et le fait qu'elle soit encore vierge m'a beaucoup excité à l'époque. À nos débuts, je me suis dit que son manque d'appétit sexuel était dû à un manque de pratique. Je me suis toujours montré doux à l'écoute, gardant l'espoir que ses envies grandiraient avec le temps. Elle a de nombreuses qualités et je me suis toujours senti un peu bête d'en vouloir toujours plus alors qu'on vivait une belle histoire.
Je l'ai demandé en mariage et nous avons voulu un enfant. Malheureusement, tout ne s'est pas passé comme prévu et il nous a fallu attendre trois ans avant de pouvoir accueillir Gladys. Son envie d'enfant était si forte que durant ces trois années, son appétit sexuel a considérablement augmenté. Je pense que j'ai toujours su au fond de moi qu'elle ne le faisait que pour combler son désir d'être mère mais après tout, je pouvais assouvir mes envies à tout moment alors, j'ai fermé les yeux.
Le même scénario s'est reproduit lorsque nous avons voulu un second enfant. Et à nouveau, pendant un temps, j'ai pu profiter d'un rythme de rapprochement charnel bien plus élevé. Pour mon plus grand plaisir.
Et puis, Florent est arrivé. Dès les premiers mois, j'ai compris que quelque chose avait changé, en profondeur. Jeanne s'épanouissait dans son rôle de mère et de maîtresse de maison mais elle avait obtenu ce qu'elle voulait et il fallait que je me fasse une raison : j’allais devoir apprendre à faire ceinture et augmenter les fréquences de masturbation.
J'ai toujours été attirée par Lana. Jeanne et elles se ressemblent beaucoup physiquement : brune aux cheveux longs, yeux bruns, plutôt petite, toute en rondeurs. J'aime pouvoir malaxer des seins qui emplissent pleinement ma main ou m'agripper à de belles hanches pendant la levrette. Ou entendre le claquement de ma main sur une fesse charnue. Ou sentir tout le poids de ma partenaire quand elle me chevauche.
Alors, je dois bien admettre que, lorsque Jeanne a pris de la distance, des idées très bandantes m'ont traversées l'esprit à chaque visite de Lana.
Cette femme respire le sexe. Sa façon de bouger, de mouvoir ses hanches... Cette façon de s'habiller si sexy sans être vulgaire. On ne voit rien mais on peut tout deviner. Sa façon de passer sa langue sur ses lèvres... À chaque fois, c'est comme si elle parlait directement à ma queue. Je ressens comme un courant électrique qui me traverse tout entier.
Pourtant j'ai pris un engagement envers Jeanne et je me suis toujours efforcé de le respecter. Mais, entendre Jeanne me "vendre" à son amie comme elle l'a fait, ça me met en rage. Alors après tout, puisqu'elle veut jouer, moi aussi je vais jouer.
Et je connais suffisamment bien ma femme pour savoir que sa réponse à Lana sur le fait qu'elle laissait tomber n'était pas du tout sérieuse. Je viens d'avoir une idée et je suis certain qu'elle va se faire piéger...
- Jeanne, il est l'heure d'aller chercher le drive. Tu veux que j'y aille ?
- Oh oui merci. C'est une bonne idée.
J'observe le regard de Jeanne passer de Lana à moi et je sais qu'elle vient de tomber dans le panneau.
- Tu devrais emmener Lana avec toi. Ça sera plus simple à deux. Je vais rester ici pour finir d’installer la cuisine, comme ça, je garde un œil sur les enfants.
Je vois que Lana est mal à l'aise. La pauvre a l'air d'avoir compris que Jeanne vient de lui forcer la main, pour mon plus grand plaisir.
- En route copilote ?
J'appuie m'a question par un sourire amical à Lana qui semble se détendre un peu. Elle répond à mon sourire.
- C'est parti ! Corentin, je compte sur toi pour être sage avec tata.
- Promis maman !
J'ouvre le portail du jardin à Lana et je la laisse passer devant moi. Cela me donne l'occasion d'admirer son déhanché à chacun de ses pas. Nous prenons place dans la voiture puis je démarre. Nous échangeons quelques banalités jusqu'au drive, chargeons les courses puis prenons le chemin du retour.
Voyant un emplacement sous des arbres le long de la route, je décide de m'y arrêter quelques instants. Ce qui surprend Lana.
- Tu as un souci ? me demande-t-elle. Tu veux que je conduise ?
- Non pas du tout. En fait, je voulais discuter d'une chose avec toi.
- Oh !
- J'ai entendu votre conversation quand Jeanne et toi étiez dans ta chambre. Je suis désolé que tu te retrouves embarqué là-dedans.
- Oh !
- J'avoue que j'ai été complètement sans voix en entendant ce que Jeanne t'a dit. Et puis, j'ai réfléchi. Lana, je te trouve très attirante et si je veux me montrer franc, depuis que je vous ai entendu parler, j'ai une vision de nos deux corps unis qui ne me sort plus de la tête. Jeanne a raison sur un point : j'aime le sexe et si je ne me trompe pas, toi aussi. Alors pourquoi ne pas nous accorder une vraie semaine de vacances ? Après tout, si tout le monde est d' accord, ça ne nuira à personne…
À votre avis, que va répondre Lana à Lucas ?
Je suis tellement heureuse de le voir si enthousiaste. C’est un véritable cadeau que mes amis Jeanne et Lucas nous font, de nous inviter à partager un gîte dans le Morvan avec eux et leurs deux enfants.
Cette année a été particulièrement difficile financièrement pour moi avec le confinement lié à cette fichue pandémie. Du coup, je m’étais fait une raison : pas de vacances cette année. Corentin avait eu les larmes aux yeux lorsque je le lui ai annoncé mais, du haut de ses cinq ans, il a compris et a pris le parti de se montrer courageux : "ce n’est pas grave Maman ! On fera des jeux tous les deux à la maison !" Ça m’a brisé le cœur et en même temps, emplie de fierté…
Ce coup de fil de Jeanne a été un cadeau tombé du ciel. Nous nous connaissons depuis l’enfance puisque nous étions voisines et nous avons suivie toute notre scolarité ensemble. Nous avons toujours été présente l’une pour l’autre et encore une fois, elle me tend la main lorsque j’en ai besoin.
Mais sa demande si particulière m’a laissé sans voix : Jeanne veut que je devienne la maitresse de son mari car elle n’arrive plus à assouvir ses besoins sexuels. Je ne sais toujours pas quoi en penser.
Lucas est très bel homme. Il a quarante ans, grand, musclé, brun aux yeux bleus. Je dois bien avouer que j’ai été un peu jalouse de Jeanne lorsqu’elle me l'a présenté. Mais ils étaient si heureux ensemble, c’était tellement beau à voir.
Jeanne n’a jamais été très branché sexe. Lucas est son premier amant et il sera sans doute le dernier. C’est un des rares points sur lesquels nous sommes à l’opposées Jeanne et moi.
J’ai toujours aimé le sexe et j’ai pu, durant mon adolescence et ma vie de jeune adulte, expérimenter pas mal le terrain.
Puis j’ai rencontré Marc, le père de Corentin. Sur le papier, c’était l’homme parfait. Sur le papier seulement… Tout se passait bien dans les débuts. Nous avons construit notre petite vie, avons fait des projets. Il était important pour lui de fonder une famille. J’ai vite compris qu’il voulait avoir un enfant pour combler un vide laissé par son enfance malheureuse et malgré mes problèmes de santé et les risques potentiels, j’en avais envie aussi alors j’ai accepté.
Mais, après la joie lors de la découverte que j’étais enceinte, a suivi une période de plus en plus sombre. Le rôle de papa devenait de plus en plus concret et Marc a pété un plomb. Il est devenu de plus en plus violent, dans ses propos d’abord puis dans ses actes. Un week-end, je suis partie visiter de la famille avec Corentin et lorsque nous sommes revenus, Marc avait fait ses bagages et il était partit. Il a gardé le lien avec son fils et le prend une semaine sur deux et la moitié des vacances scolaires.
Mais quelque chose s’est brisé en moi et depuis, je fuis les relations sérieuses et j'ai réussi à trouver un équilibre. Enfin j'essaie de m'en convaincre...
Loëneck s'est enfin calmé. Il écoute tranquillement sa boîte à histoires et j'essaie de me concentrer sur la route autant que possible. Mais, mes pensées reviennent systématiquement à cette conversation téléphonique : "Veux-tu devenir la maîtresse de mon mari ?“
J'ai déjà pu apercevoir Lucas à demi nu et je ne peux pas m'empêcher de me remémorer ce moment : nous étions tous réunis chez Jeanne et Lucas. Il faisait très chaud pour un week-end de juin et les enfants s'amusaient comme des fous dans la piscine. Jeanne et moi discutions sur la terrasse en buvant une citronnade quand Lucas est sorti de la maison, en caleçon de bain, pour rejoindre les enfants dans l'eau. Après un saut sonore, Lucas a sorti la tête et s’est redressé. Les gouttes d'eau glissaient sur sa peau et, naturellement, j’ai passé ma langue sur mes lèvres, comme pour les goûter...
Je secoue la tête violemment. "Sors-toi cette idée de la tête Lana !!!".
"Dans cent mètres, vous arriverez à destination".
Nous y voilà. La maison qui nous accueille pour la semaine se dresse devant nous. Les murs en briques, le jardin ombragé, l'immense terrasse comprenant une grande table, une grande chaise à bascule aux coussins moelleux et des bains de soleil... Le décor est splendide. Les champs qui s'étirent tout autour de la maison sont colorés par l'herbe fraîche, les tournesols et un troupeau de vaches.
Corentin est dans tous ses états. Il crie, rit, saute sur son siège.
Je me gare devant le portail. Jeanne et Lucas sont déjà arrivés. Lucas est resté dans la voiture avec les enfants pendant que Jeanne fait l'état des lieux avec la propriétaire du gîte.
À peine le moteur est-il éteint que Corentin saute hors de la voiture. Je surveille la route pour vérifier qu'il n'y a pas de danger et je le laisse courir saluer ses amis. Gladys et Florent découvrent Corentin avec surprise : Jeanne et Lucas ne leur ont rien dit. Les enfants sautent de joie et rient à gorge déployée en comprenant que nous allons passer la semaine ensemble.
Lucas et moi échangeons un regard complice de parent heureux. Nous nous saluons en nous faisant la bise et je ressens un frisson courir le long de ma colonne vertébrale. Décidément, ses vacances promettent d'être compliquées...
Tout le monde s’active pour vider les voitures et prendre possession des chambres. La maison contient, au rez-de-chaussée, une chambre avec deux petits lits, une cuisine aménagée, une grande pièce de vie, une salle de douche, et des toilettes et à l'étage une chambre avec un immense lit, une chambre avec deux petits lits, des toilettes et une salle de bain avec une baignoire jacuzzi.
Nous avions déjà convenu à l'avance que je prendrai la chambre du bas avec Corentin et que la famille prendrait les chambres du haut.
Après avoir tout rangé et installé, Jeanne vient me trouver dans ma chambre alors que je termine d’installer les vêtements de Corentin dans le placard. Les enfants se défoulent dans le jardin.
- La chambre des enfants est immense, commence Jeanne. Je pense qu'on doit pouvoir monter le lit de Corentin s'ils veulent dormir tous les trois. Comme ça, tu pourras être tranquille dans ta chambre.
- Ça ne me dérange pas de dormir avec Corentin, ne t'en fais pas. Je vais le laisser choisir.
- Et bien, je me dis que...
Jeanne s’interrompt avant de poursuivre.
- Je sais que je ne devais plus t’en parler mais, as-tu réfléchis à ma proposition ?
- Jeanne ! Je te l'ai déjà dit, je ne peux pas !!! Lucas est un ami et je ne veux pas trahir cette amitié. Ce que tu me demandes est impossible.
- Je suis parfaitement consciente que ça peut sembler insensé de te demander d'être la maîtresse de mon mari mais j'ai retourné le problème dans tous les sens et je ne vois que cette solution pour sauver la situation.
- C'est de la manipulation. Ni plus ni moins. J'ai du mal à croire que tu sois prête à en arriver là...
- Honnêtement, je ne suis pas fière de moi, continue Jeanne, l’air triste. Je n'y arrive plus. Être une bonne mère, une bonne épouse, une bonne cuisinière, une bonne maîtresse de maison... C'est trop pour moi. Lucas a envi tout le temps. Et moi, le sexe, ça n'a jamais été trop mon truc. Et je ne peux pas le priver de quelque chose qu'il aime autant, ce serait égoïste de ma part.
- Parce que, comploter derrière son dos, tu trouves ça mieux ? Écoute Jeanne, tu es mon amie et je t'aime. Et je comprends que tu ais des soucis dans ton couple mais ne crois-tu pas que tu devrais en discuter avec lui ? Que vous pouvez trouver des solutions ensemble ?
- Quelles solutions ? Le divorce ? C'est le seul moyen qui lui permettrait d'avoir une vie sexuelle épanouie. Sauf si tu deviens sa maîtresse...
- Je n'arrive pas à croire qu'on puisse avoir ce genre de discussion... Jeanne, je ne peux pas. Ton offre de vacances était très généreuse mais si elle s'accompagne forcément d'une contrepartie de ce genre je préfère repartir tout de suite avec Corentin.
- Non reste, dit Jeanne. Je ne t'en parlerai plus. Désolée.
Jeanne sort de la chambre mais quelque chose me dit que cette conversation ne va pas s'arrêter là...
***
Je dois absolument trouver une solution pour que Lana accepte ma proposition. Hier soir, j'étais épuisée par les derniers préparatifs mais j'ai compris en voyant Lucas entrer dans la chambre pour me rejoindre au lit, qu'il allait falloir que j'accomplisse mon rôle d'épouse...
Lucas sait se montrer doux, tendre et attentionné. Mais vraiment, si je l'écoutais, on passerait la plus grosse partie de la journée au lit.
Je sais que Lana est attirée par Lucas. Il y a des regards qui ne trompent pas... Comme la fois où Lucas a plongé dans la piscine pour y rejoindre les enfants. J'ai bien vu que Lana le regardait avec gourmandise. Elle s'est même léché la lèvre. Inconsciemment, c'est certain mais ce sont des signes qui ne trompent pas.
Peut-être que je pourrais forcer un peu les choses... Après tout, qui ne tente rien n'a rien...
***
Je n'arrive pas à croire ce que je viens d'entendre ! Je viens de surprendre une conversation des plus surprenantes entre ma femme et son amie Lana. J'ai pris soin de rester en retrait pour qu'elles ne me voient pas et je me suis esquivé lorsque j'ai compris que Jeanne allait sortir.
À présent, je suis enfermé dans les toilettes, à essayer de remettre les pièces du puzzle en place...
J'ai rencontré Lana à l'université. Elle m'a immédiatement attiré et le fait qu'elle soit encore vierge m'a beaucoup excité à l'époque. À nos débuts, je me suis dit que son manque d'appétit sexuel était dû à un manque de pratique. Je me suis toujours montré doux à l'écoute, gardant l'espoir que ses envies grandiraient avec le temps. Elle a de nombreuses qualités et je me suis toujours senti un peu bête d'en vouloir toujours plus alors qu'on vivait une belle histoire.
Je l'ai demandé en mariage et nous avons voulu un enfant. Malheureusement, tout ne s'est pas passé comme prévu et il nous a fallu attendre trois ans avant de pouvoir accueillir Gladys. Son envie d'enfant était si forte que durant ces trois années, son appétit sexuel a considérablement augmenté. Je pense que j'ai toujours su au fond de moi qu'elle ne le faisait que pour combler son désir d'être mère mais après tout, je pouvais assouvir mes envies à tout moment alors, j'ai fermé les yeux.
Le même scénario s'est reproduit lorsque nous avons voulu un second enfant. Et à nouveau, pendant un temps, j'ai pu profiter d'un rythme de rapprochement charnel bien plus élevé. Pour mon plus grand plaisir.
Et puis, Florent est arrivé. Dès les premiers mois, j'ai compris que quelque chose avait changé, en profondeur. Jeanne s'épanouissait dans son rôle de mère et de maîtresse de maison mais elle avait obtenu ce qu'elle voulait et il fallait que je me fasse une raison : j’allais devoir apprendre à faire ceinture et augmenter les fréquences de masturbation.
J'ai toujours été attirée par Lana. Jeanne et elles se ressemblent beaucoup physiquement : brune aux cheveux longs, yeux bruns, plutôt petite, toute en rondeurs. J'aime pouvoir malaxer des seins qui emplissent pleinement ma main ou m'agripper à de belles hanches pendant la levrette. Ou entendre le claquement de ma main sur une fesse charnue. Ou sentir tout le poids de ma partenaire quand elle me chevauche.
Alors, je dois bien admettre que, lorsque Jeanne a pris de la distance, des idées très bandantes m'ont traversées l'esprit à chaque visite de Lana.
Cette femme respire le sexe. Sa façon de bouger, de mouvoir ses hanches... Cette façon de s'habiller si sexy sans être vulgaire. On ne voit rien mais on peut tout deviner. Sa façon de passer sa langue sur ses lèvres... À chaque fois, c'est comme si elle parlait directement à ma queue. Je ressens comme un courant électrique qui me traverse tout entier.
Pourtant j'ai pris un engagement envers Jeanne et je me suis toujours efforcé de le respecter. Mais, entendre Jeanne me "vendre" à son amie comme elle l'a fait, ça me met en rage. Alors après tout, puisqu'elle veut jouer, moi aussi je vais jouer.
Et je connais suffisamment bien ma femme pour savoir que sa réponse à Lana sur le fait qu'elle laissait tomber n'était pas du tout sérieuse. Je viens d'avoir une idée et je suis certain qu'elle va se faire piéger...
- Jeanne, il est l'heure d'aller chercher le drive. Tu veux que j'y aille ?
- Oh oui merci. C'est une bonne idée.
J'observe le regard de Jeanne passer de Lana à moi et je sais qu'elle vient de tomber dans le panneau.
- Tu devrais emmener Lana avec toi. Ça sera plus simple à deux. Je vais rester ici pour finir d’installer la cuisine, comme ça, je garde un œil sur les enfants.
Je vois que Lana est mal à l'aise. La pauvre a l'air d'avoir compris que Jeanne vient de lui forcer la main, pour mon plus grand plaisir.
- En route copilote ?
J'appuie m'a question par un sourire amical à Lana qui semble se détendre un peu. Elle répond à mon sourire.
- C'est parti ! Corentin, je compte sur toi pour être sage avec tata.
- Promis maman !
J'ouvre le portail du jardin à Lana et je la laisse passer devant moi. Cela me donne l'occasion d'admirer son déhanché à chacun de ses pas. Nous prenons place dans la voiture puis je démarre. Nous échangeons quelques banalités jusqu'au drive, chargeons les courses puis prenons le chemin du retour.
Voyant un emplacement sous des arbres le long de la route, je décide de m'y arrêter quelques instants. Ce qui surprend Lana.
- Tu as un souci ? me demande-t-elle. Tu veux que je conduise ?
- Non pas du tout. En fait, je voulais discuter d'une chose avec toi.
- Oh !
- J'ai entendu votre conversation quand Jeanne et toi étiez dans ta chambre. Je suis désolé que tu te retrouves embarqué là-dedans.
- Oh !
- J'avoue que j'ai été complètement sans voix en entendant ce que Jeanne t'a dit. Et puis, j'ai réfléchi. Lana, je te trouve très attirante et si je veux me montrer franc, depuis que je vous ai entendu parler, j'ai une vision de nos deux corps unis qui ne me sort plus de la tête. Jeanne a raison sur un point : j'aime le sexe et si je ne me trompe pas, toi aussi. Alors pourquoi ne pas nous accorder une vraie semaine de vacances ? Après tout, si tout le monde est d' accord, ça ne nuira à personne…
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