Lilith
Récit érotique écrit par Evan [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 03-03-2003 dans la catégorie Plus on est
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Lilith
Partie I
Une nouvelle rentrée universitaire, une nouvelle promotion de licence, et de nouveaux cours en perspectives.
Généticien dans un institut public, je dispense chaque année quelques heures de cours et de travaux pratiques à l’université. J’aime assez faire mon « one man show », voir de nouvelles têtes, mais surtout sentir tous ces regards qui me scrutent et me détaillent. Je dois avoir un côté un peu exhibitionniste et j’aime assez la provocation, ce qui explique la surprise des étudiants lorsqu’ils me voient m’installer face à eux la première fois.
La trentaine, brun aux yeux verts, plutôt bien foutu, j’adopte fréquemment des tenues vestimentaires assez remarquables, du moins pas celles d’un prof de fac tel que l’on peut se l’imaginer. L’air décidé, une voix grave qui porte, un certain charisme et vous comprendrez pourquoi j’éveille l’intérêt des étudiants même les plus blasés. Me voilà donc face à la nouvelle promotion de licence avec pour mission de leur expliquer les mystères de la génétique.
Généralement je fais peu de cas des petites étudiantes qui, si elles sont mignonnes sont aussi sources de soucis et de ragots sans fin. J’aime voir leurs yeux briller, leur sourire et entendre les petits sous entendus timides.
Après les traditionnels mots de bienvenue, je suis resté sans voix quelques instants en remarquant une fille seule en haut de l’amphi. Métisse aux cheveux raides d’un noir de jais, elle était pour ce que je pouvais en voir d’une beauté irréelle. Sa mère, probablement indienne, avait dû lui faire cadeau de sa longue chevelure qui s’étalait sur de jolies épaules rondes. Son visage de femme-enfant, mangé par de grands yeux noirs, représentait la quintessence de ce qui constitue pour moi la beauté. Ses mains fines aux longs doigts croisées sous son menton, elle m’observait avec une étrange intensité.
Elle avait cet air grave et supérieur qu’ont les femmes nobles sur les gravures des siècles passés. J’ai eu bien du mal pendant les deux heures qui ont suivi à conserver un semblant de concentration. Le cours terminé, entouré de quelques étudiants que je n’écoutais pas, je l’ai regardé partir. Elle est passée devant mon bureau en me regardant, sa courte robe d’un rouge profond soulignait un corps magnifique et musclé. Sans aucun sac, et malgré cette beauté qui m’avait coupé le souffle, les autres étudiants ne semblaient pas la voir. Quelle ne fut pas ma surprise de la voir à la même place le lendemain, mais cette fois pour un cours de maîtrise.
À chacune de mes interventions, quelle que soit la promotion, et toujours sans prendre la moindre note, elle était là à me fixer de son noir regard, insensible à mon discours, comme à l’écoute d’autre chose que ma voix.
Pour le moins troublé, j’ai commencé à penser à elle de plus en plus souvent, mais c’est seulement après plusieurs semaines, quand elle est apparue dans mes rêves, des rêves plutôt érotiques à en juger par mes érections au réveil, que je me suis décidé à agir. Tous ceux qui ont fréquenté une quelconque fac sauront qu’un prof peut très rarement échapper à la fin d’un cours aux sempiternels étudiants poseurs de questions. Impossible de lui parler, je ne connaissais même pas son nom et je n’osais parler d’elle aux autres étudiants.
C’est la semaine précédant les congés de Noël que j’ai eu la surprise après mon dernier cours de la voir attendre à quelques mètres de la porte de l’amphi.
-« Bonjour, j’espérais vous voir car je me demande… »
-« Je sais ce que tu vas dire, c’est inutile. Voici mon adresse, à un de ces jours, ou plutôt, une de ces nuits ».
Mon petit bout de papier à la main, je suis resté pétrifié, encore sous le charme de sa voix chaude et envoûtante, me demandant si je devais la suivre ou non. Le temps que je retrouve mes esprits elle s’était fondue dans la masse des étudiants. Bien qu’elle ne m’ait pas donné de rendez-vous, je me promis d’aller chez elle le soir même bien décidé à savoir qui elle était et pourquoi personne ne semblait la voir et surtout ce qu’une telle beauté pouvait bien me vouloir.
L’adresse correspondait à un vieil immeuble du centre ville. Malgré l’orage qui menaçait, j’étais aux pieds de l’immeuble en début de soirée, perplexe devant les boîtes aux lettres car elle ne m’avait pas donné son nom. Sur une boîte, un vieux bristol disait : « Lilith, dernier étage ».
Après avoir avalé les marches inégales et déformées jusqu’au dernier palier, j’ai tout à coup eu très peur de frapper à l’unique porte. À mon grand désarroi, celle-ci s’est ouverte et elle m’est apparue, un vague sourire aux lèvres comme si elle comprenait parfaitement ce que je pouvais ressentir à cet instant. Sans un mot, elle s’est reculée pour me laisser entrer chez elle. Les quelques bougies qui éclairaient la pièce faisait paraître presque noir le sol couvert de tomettes. Les murs en pierre étaient en partie couverts de tentures sombres, et elle avait dû faire brûler de l’encens dont on percevait encore l’entêtante odeur opiacée.
J’ai reconnu les Cures qui chantaient « lullaby » en fond sonore. Une table et deux chaises, un tapis élimé, un grand lit recouvert d’un tissu rouge et un énorme coffre en bois constituaient l’ensemble de l’ameublement. Un certain désordre régnait dans l’appartement jonché de vieux livres et d’habits. J’avoue que l’ambiance des lieux ne m’incitait pas vraiment à la volupté, et pourtant, quand j’ai tourné les yeux vers elle j’ai eu comme un frisson. Un peu de peur et de désir, de l’appréhension aussi. Elle portait pour tous vêtements un tissus indien drapé autour de la taille. Elle me regardait exactement comme elle le faisait en cours, avec ce même regard intense qui me troublait depuis plusieurs mois. J’étais fasciné par ces seins lourds aux mamelons très sombres, presque noirs. Elle avait, comme c’est maintenant la mode, un anneau en argent dans le nombril. Elle s’est approchée, ses yeux rivés aux miens, jusqu’à me frôler et j’ai senti son odeur musquée, assez forte mais plutôt excitante.
Elle a pris mes mains dans les siennes et j’ai senti une étrange torpeur envahir mes bras puis diffuser dans le reste de mon corps.
-« Maintenant tu m’appartiens, et tu vas obéir jusqu’à ce que je décide que j’en ai fini avec toi. J’ai pénétré la partie de ton esprit où tu n’aimes pas regarder, j’y ai vu tes peurs et tes désirs les plus secrets, ce qui a motivé mon choix. Tu vas vivre et accepter tes fantasmes les plus pervers, j’aurai alors joué mon rôle. Commence par te déshabiller, je veux te voir nu ».
Malgré ma stupeur et l’envie de protester, de discuter, j’avais l’impression de vivre la scène en spectateur, sans emprise sur mon corps, j’en percevais cependant les moindres sensations. Je me suis donc dévêtu au milieu de la pièce, sous ses yeux. Elle riait, apparemment consciente du combat que je livrais en vain pour reprendre le contrôle de mon corps, de ma peur, de mon émotion et malgré tout de l’excitation qui commençait à m’envahir. Dehors le tonnerre a grondé plusieurs fois et les tuiles ont commencé à résonner sous l’impact des gouttes qui devaient tomber drues.
-« Allonge-toi devant moi ».
Docilement, tel un automate, je me suis exécuté. De son pied, elle a alors entrepris de caresser ma cuisse, remontant lentement vers l’entrejambe ou elle s’est attardée sur mes testicules puis mon sexe. En avançant encore, elle m’a titillé les tétons avant d’écarter mes lèvres pour y introduire un orteil. Son pagne a glissé révélant de longues jambes parfaitement épilées. Sa toison noire formait une mèche qui ne cachait qu’en partie ses lèvres très sombres. J’étais fasciné par son sexe que je ne quittais pas des yeux. Posant un pied de part et d’autre de ma tête, elle a commencé à se caresser très lentement écartant un peu ses lèvres, révélant une fente rose légèrement luisante. Après quelques instants, elle s’est accroupie, son sexe à quelques centimètres de mon visage. Je voyais ses doigts luisants aller et venir, je sentais son odeur musquée et enivrante. Elle a ensuite introduit ses doigts dans ma bouche, l’un après l’autre, pour que je les suce, puis posant ses genoux au sol, elle a commencé à frotter très lentement son sexe sur ma figure, se servant de mon nez et de ma langue à sa guise.
J’ai bientôt eu le visage luisant, le nez plein de son odeur intime. Je voyais par intermittence son ventre musclé se contracter au gré du plaisir que je lui procurais. Changeant de place, très lentement pour que je puisse admirer ses lèvres épilées, elle a écarté ses fesses de ses deux mains me révélant la totalité de son intimité. Ma langue s’est promenée sur ses fesses pulpeuses avant de s’immiscer plus avant.
J’ai senti un frisson la parcourir quand mes lèvres se sont posées sur son petit orifice. Lentement, très lentement, ma langue le parcourait et régulièrement venait appuyer un peu plus au centre jusqu’à s’y introduire. Sensible à mes caresses, elle s’est penchée un peu plus en avant, écartant les genoux pour me faciliter la tache. Je sentais son petit trou s’élargir peu à peu me permettant d’enfoncer ma langue un peu plus loin.
J’étais fou de désir, mon sexe me faisait mal tellement je le sentais tendu. Elle devait réellement lire dans mes pensées car elle a lentement approché sa tête, j’ai d’abord senti ses cheveux sur mon ventre et mes hanches, puis sa langue qui, à petites touches, a progressé tout au long de mon sexe. Elle a dû le bloquer d’une main pour contrôler les contractions que je ne pouvais retenir. J’ai senti un filet de salive brûlante couler sur mon gland qu’elle a ensuite entrepris d’étaler avec sa langue. Quand elle s’est enfin décidée à prendre mon sexe dans sa bouche, j’ai cru que j’allais exploser dans l’instant. J’avais énormément de mal à me concentrer, focalisé sur son intimité, j’essayais de ne pas me laisser aller aux sensations qu’elle me procurait pour retarder le moment ou tout allait basculer. Je ne me suis pourtant pas retenu très longtemps avant de crier tandis que de longs jets jaillissaient dans sa bouche.
Elle continuait ses vas et viens, alors que sa bouche avait la chaleur de l’enfer, pleine du sperme qu’elle n’avait pas avalé. Elle est ensuite venue m’embrasser à pleine bouche et j’ai senti le liquide chaud et odorant couler dans mon cou alors que nos langues se mêlaient. C’était une expérience nouvelle pour moi, mais ne m’avait-elle pas prévenu de ce qui m’attendait. Tout est alors devenu très flou, la chaleur qui régnait dans l’appartement, l’odeur opiacée de l’encens se mêlant aux odeurs intimes dont mon nez était imprégné et le plaisir qui venait de m’assommer m’ont littéralement terrassé. Quand j’ai repris mes esprits, j’étais allongé sur le lit. Impossible de savoir depuis combien de temps et pour combien de temps j’étais là.
-« Prêt à continuer ? Je t’ai préparé une surprise qui devrait te plaire ».
J’ai entendu une porte s’ouvrir et se fermer avant de voir s’avancer une très jolie blonde habillée comme une prostituée. Ses cheveux blond pâle et sa peau laiteuse faisaient ressortir le carmin de ses lèvres. Sa poitrine assez menue était mise en valeur par une robe rouge très échancrée qui s’arrêtait à mi-cuisse et mettait en valeur des hanches admirablement proportionnées. Pieds nus, elle avança jusqu’au pied du lit tout en me détaillant d’un œil gourmant.
-« Voici sandra. Je vais m’installer pour vous regarder, du moins pour l’instant. Tu verras que sandra est une amie des plus surprenante ».
Tout en disant cela, elle caressait les seins de la petite sandra. En me regardant, elle s’est collé à elle pour l’embrasser durant un long moment qu’elle mis à profit pour dégrafer la robe et le soutien gorge. Elle s’est écartée et Sandra s’est approchée pour m’embrasser à mon tour. Sa bouche était fraîche et douce, sa langue rapide s’enroulait autour de la mienne pendant qu’elle caressait lentement ma poitrine du bout des doigts.
Elle s’est reculée pour enlever lentement sa jolie culotte. Je ne comprenais pas pourquoi elle gardait les jambes serrées, c’est seulement quand elle s’est avancée que j’ai compris. Sandra n’était pas une fille mais un adorable transsexuel. Elle riait de ma stupeur tout en venant se placer à califourchon sur ma poitrine. De la main droite, elle se masturbait à quelques centimètres de mon visage, tandis que de la main gauche elle caressait ma bite du bout des doigts. Après quelques minutes, elle a écarté mes lèvres avec son gland, et ainsi positionnée, elle a pris appui sur ses mains pour me baiser la bouche. Pour la première fois je sentais la chaleur d’une bite, son odeur, la douceur du gland, le prépuce qui se tend ou se replie. Je dois dire que j’y ai vite pris goût, ma langue s’est enroulée autour de ce sexe de dimension fort honorable, pour s’attarder sur la partie inférieure qui est la plus sensible. Sandra a commencé à haleter, j’ai vu son ventre pourtant très plat se gonfler, signe du relâchement des abdominaux avant qu’elle se fige et que plusieurs jets de sperme chaud et salé ne remplissent ma bouche. Elle a continué quelques instants ses vas et viens pour me laisser le temps de tout avaler.
-« Tu suces vraiment très bien, je suis certaine que tu y as pris goût. Comme tu as été très gentil, je vais m’occuper de toi. Tu vas te sentir femme ! ».
Plaçant ses mains sous mes genoux, elle a relevé mes jambes tout en les écartant. Je l’ai vu se pencher avant de sentir sa langue sur mon anus. Quelle sensation délicieuse, cette langue qui tout doucement se promenait sur mon trou du cul qui malgré moi se contractait. Une fois bien lubrifié, elle y a introduit un doigt puis deux pour de lents va et viens qui petit à petit ont détendu les muscles. Elle s’est remise à me lécher pour bien me lubrifier avant de se positionner entre mes jambes. J’ai senti son gland appuyer sur mon anus et d’un coup elle m’a pénétré. Lentement, elle s’est retirée pour de nouveau me pénétrer bien à fond. À chaque fois la douleur était remplacée par du plaisir à l’état pur.
J’ai alors compris que la sodomie pouvait être vraiment agréable physiquement. Elle m’a baisé de façon langoureuse pendant de longues minutes, mon anus était brûlant et malgré la situation, je bandais de ma plus belle érection. J’ai vu les cheveux noirs de Lilith apparaître dans mon champ de vision, avant de les sentir caresser mon ventre. Elle a pris mon sexe dans sa bouche pour me sucer au même rythme que celui de Sandra. Et moi qui croyais avoir vécu de palpitantes expériences, jamais je n’ai autant joui que quand Sandra a éjaculé dans mon cul alors qu’une bouche chaude et humide coulissait autour de ma bite.
J’ai senti une nouvelle fois le monde basculer en me demandant ce qui m’attendrait à mon prochain réveil.
Partie II
J’ai ouvert un œil, puis un deuxième, tout en me demandant où j’étais pendant quelques instants avant que la mémoire ne me revienne. J’étais manifestement resté sous l’emprise de Lilith. Je me sentais frais et dispo, on m’avait habillé et probablement lavé car je percevais l’odeur poivrée de mon parfum.
Je me suis assis sur le lit au moment où elle est entrée dans la pièce. Décidément c’était vraiment une fille sublime, elle avait tiré ses cheveux en arrière, et portait une magnifique robe de soirée bleu, très échancrée et ouverte du talon jusqu’aux hanches, ce qui dévoilait par instants ses jambes et surtout l’absence de tout dessous.
Un collier indien en argent autour du cou, un plus petit à la cheville, elle s’avança sur de hauts talons, manifestement contente du plaisir qu’elle lisait dans mon regard.
-« Tu es prêt, on sort ».
Une nouvelle rentrée universitaire, une nouvelle promotion de licence, et de nouveaux cours en perspectives.
Généticien dans un institut public, je dispense chaque année quelques heures de cours et de travaux pratiques à l’université. J’aime assez faire mon « one man show », voir de nouvelles têtes, mais surtout sentir tous ces regards qui me scrutent et me détaillent. Je dois avoir un côté un peu exhibitionniste et j’aime assez la provocation, ce qui explique la surprise des étudiants lorsqu’ils me voient m’installer face à eux la première fois.
La trentaine, brun aux yeux verts, plutôt bien foutu, j’adopte fréquemment des tenues vestimentaires assez remarquables, du moins pas celles d’un prof de fac tel que l’on peut se l’imaginer. L’air décidé, une voix grave qui porte, un certain charisme et vous comprendrez pourquoi j’éveille l’intérêt des étudiants même les plus blasés. Me voilà donc face à la nouvelle promotion de licence avec pour mission de leur expliquer les mystères de la génétique.
Généralement je fais peu de cas des petites étudiantes qui, si elles sont mignonnes sont aussi sources de soucis et de ragots sans fin. J’aime voir leurs yeux briller, leur sourire et entendre les petits sous entendus timides.
Après les traditionnels mots de bienvenue, je suis resté sans voix quelques instants en remarquant une fille seule en haut de l’amphi. Métisse aux cheveux raides d’un noir de jais, elle était pour ce que je pouvais en voir d’une beauté irréelle. Sa mère, probablement indienne, avait dû lui faire cadeau de sa longue chevelure qui s’étalait sur de jolies épaules rondes. Son visage de femme-enfant, mangé par de grands yeux noirs, représentait la quintessence de ce qui constitue pour moi la beauté. Ses mains fines aux longs doigts croisées sous son menton, elle m’observait avec une étrange intensité.
Elle avait cet air grave et supérieur qu’ont les femmes nobles sur les gravures des siècles passés. J’ai eu bien du mal pendant les deux heures qui ont suivi à conserver un semblant de concentration. Le cours terminé, entouré de quelques étudiants que je n’écoutais pas, je l’ai regardé partir. Elle est passée devant mon bureau en me regardant, sa courte robe d’un rouge profond soulignait un corps magnifique et musclé. Sans aucun sac, et malgré cette beauté qui m’avait coupé le souffle, les autres étudiants ne semblaient pas la voir. Quelle ne fut pas ma surprise de la voir à la même place le lendemain, mais cette fois pour un cours de maîtrise.
À chacune de mes interventions, quelle que soit la promotion, et toujours sans prendre la moindre note, elle était là à me fixer de son noir regard, insensible à mon discours, comme à l’écoute d’autre chose que ma voix.
Pour le moins troublé, j’ai commencé à penser à elle de plus en plus souvent, mais c’est seulement après plusieurs semaines, quand elle est apparue dans mes rêves, des rêves plutôt érotiques à en juger par mes érections au réveil, que je me suis décidé à agir. Tous ceux qui ont fréquenté une quelconque fac sauront qu’un prof peut très rarement échapper à la fin d’un cours aux sempiternels étudiants poseurs de questions. Impossible de lui parler, je ne connaissais même pas son nom et je n’osais parler d’elle aux autres étudiants.
C’est la semaine précédant les congés de Noël que j’ai eu la surprise après mon dernier cours de la voir attendre à quelques mètres de la porte de l’amphi.
-« Bonjour, j’espérais vous voir car je me demande… »
-« Je sais ce que tu vas dire, c’est inutile. Voici mon adresse, à un de ces jours, ou plutôt, une de ces nuits ».
Mon petit bout de papier à la main, je suis resté pétrifié, encore sous le charme de sa voix chaude et envoûtante, me demandant si je devais la suivre ou non. Le temps que je retrouve mes esprits elle s’était fondue dans la masse des étudiants. Bien qu’elle ne m’ait pas donné de rendez-vous, je me promis d’aller chez elle le soir même bien décidé à savoir qui elle était et pourquoi personne ne semblait la voir et surtout ce qu’une telle beauté pouvait bien me vouloir.
L’adresse correspondait à un vieil immeuble du centre ville. Malgré l’orage qui menaçait, j’étais aux pieds de l’immeuble en début de soirée, perplexe devant les boîtes aux lettres car elle ne m’avait pas donné son nom. Sur une boîte, un vieux bristol disait : « Lilith, dernier étage ».
Après avoir avalé les marches inégales et déformées jusqu’au dernier palier, j’ai tout à coup eu très peur de frapper à l’unique porte. À mon grand désarroi, celle-ci s’est ouverte et elle m’est apparue, un vague sourire aux lèvres comme si elle comprenait parfaitement ce que je pouvais ressentir à cet instant. Sans un mot, elle s’est reculée pour me laisser entrer chez elle. Les quelques bougies qui éclairaient la pièce faisait paraître presque noir le sol couvert de tomettes. Les murs en pierre étaient en partie couverts de tentures sombres, et elle avait dû faire brûler de l’encens dont on percevait encore l’entêtante odeur opiacée.
J’ai reconnu les Cures qui chantaient « lullaby » en fond sonore. Une table et deux chaises, un tapis élimé, un grand lit recouvert d’un tissu rouge et un énorme coffre en bois constituaient l’ensemble de l’ameublement. Un certain désordre régnait dans l’appartement jonché de vieux livres et d’habits. J’avoue que l’ambiance des lieux ne m’incitait pas vraiment à la volupté, et pourtant, quand j’ai tourné les yeux vers elle j’ai eu comme un frisson. Un peu de peur et de désir, de l’appréhension aussi. Elle portait pour tous vêtements un tissus indien drapé autour de la taille. Elle me regardait exactement comme elle le faisait en cours, avec ce même regard intense qui me troublait depuis plusieurs mois. J’étais fasciné par ces seins lourds aux mamelons très sombres, presque noirs. Elle avait, comme c’est maintenant la mode, un anneau en argent dans le nombril. Elle s’est approchée, ses yeux rivés aux miens, jusqu’à me frôler et j’ai senti son odeur musquée, assez forte mais plutôt excitante.
Elle a pris mes mains dans les siennes et j’ai senti une étrange torpeur envahir mes bras puis diffuser dans le reste de mon corps.
-« Maintenant tu m’appartiens, et tu vas obéir jusqu’à ce que je décide que j’en ai fini avec toi. J’ai pénétré la partie de ton esprit où tu n’aimes pas regarder, j’y ai vu tes peurs et tes désirs les plus secrets, ce qui a motivé mon choix. Tu vas vivre et accepter tes fantasmes les plus pervers, j’aurai alors joué mon rôle. Commence par te déshabiller, je veux te voir nu ».
Malgré ma stupeur et l’envie de protester, de discuter, j’avais l’impression de vivre la scène en spectateur, sans emprise sur mon corps, j’en percevais cependant les moindres sensations. Je me suis donc dévêtu au milieu de la pièce, sous ses yeux. Elle riait, apparemment consciente du combat que je livrais en vain pour reprendre le contrôle de mon corps, de ma peur, de mon émotion et malgré tout de l’excitation qui commençait à m’envahir. Dehors le tonnerre a grondé plusieurs fois et les tuiles ont commencé à résonner sous l’impact des gouttes qui devaient tomber drues.
-« Allonge-toi devant moi ».
Docilement, tel un automate, je me suis exécuté. De son pied, elle a alors entrepris de caresser ma cuisse, remontant lentement vers l’entrejambe ou elle s’est attardée sur mes testicules puis mon sexe. En avançant encore, elle m’a titillé les tétons avant d’écarter mes lèvres pour y introduire un orteil. Son pagne a glissé révélant de longues jambes parfaitement épilées. Sa toison noire formait une mèche qui ne cachait qu’en partie ses lèvres très sombres. J’étais fasciné par son sexe que je ne quittais pas des yeux. Posant un pied de part et d’autre de ma tête, elle a commencé à se caresser très lentement écartant un peu ses lèvres, révélant une fente rose légèrement luisante. Après quelques instants, elle s’est accroupie, son sexe à quelques centimètres de mon visage. Je voyais ses doigts luisants aller et venir, je sentais son odeur musquée et enivrante. Elle a ensuite introduit ses doigts dans ma bouche, l’un après l’autre, pour que je les suce, puis posant ses genoux au sol, elle a commencé à frotter très lentement son sexe sur ma figure, se servant de mon nez et de ma langue à sa guise.
J’ai bientôt eu le visage luisant, le nez plein de son odeur intime. Je voyais par intermittence son ventre musclé se contracter au gré du plaisir que je lui procurais. Changeant de place, très lentement pour que je puisse admirer ses lèvres épilées, elle a écarté ses fesses de ses deux mains me révélant la totalité de son intimité. Ma langue s’est promenée sur ses fesses pulpeuses avant de s’immiscer plus avant.
J’ai senti un frisson la parcourir quand mes lèvres se sont posées sur son petit orifice. Lentement, très lentement, ma langue le parcourait et régulièrement venait appuyer un peu plus au centre jusqu’à s’y introduire. Sensible à mes caresses, elle s’est penchée un peu plus en avant, écartant les genoux pour me faciliter la tache. Je sentais son petit trou s’élargir peu à peu me permettant d’enfoncer ma langue un peu plus loin.
J’étais fou de désir, mon sexe me faisait mal tellement je le sentais tendu. Elle devait réellement lire dans mes pensées car elle a lentement approché sa tête, j’ai d’abord senti ses cheveux sur mon ventre et mes hanches, puis sa langue qui, à petites touches, a progressé tout au long de mon sexe. Elle a dû le bloquer d’une main pour contrôler les contractions que je ne pouvais retenir. J’ai senti un filet de salive brûlante couler sur mon gland qu’elle a ensuite entrepris d’étaler avec sa langue. Quand elle s’est enfin décidée à prendre mon sexe dans sa bouche, j’ai cru que j’allais exploser dans l’instant. J’avais énormément de mal à me concentrer, focalisé sur son intimité, j’essayais de ne pas me laisser aller aux sensations qu’elle me procurait pour retarder le moment ou tout allait basculer. Je ne me suis pourtant pas retenu très longtemps avant de crier tandis que de longs jets jaillissaient dans sa bouche.
Elle continuait ses vas et viens, alors que sa bouche avait la chaleur de l’enfer, pleine du sperme qu’elle n’avait pas avalé. Elle est ensuite venue m’embrasser à pleine bouche et j’ai senti le liquide chaud et odorant couler dans mon cou alors que nos langues se mêlaient. C’était une expérience nouvelle pour moi, mais ne m’avait-elle pas prévenu de ce qui m’attendait. Tout est alors devenu très flou, la chaleur qui régnait dans l’appartement, l’odeur opiacée de l’encens se mêlant aux odeurs intimes dont mon nez était imprégné et le plaisir qui venait de m’assommer m’ont littéralement terrassé. Quand j’ai repris mes esprits, j’étais allongé sur le lit. Impossible de savoir depuis combien de temps et pour combien de temps j’étais là.
-« Prêt à continuer ? Je t’ai préparé une surprise qui devrait te plaire ».
J’ai entendu une porte s’ouvrir et se fermer avant de voir s’avancer une très jolie blonde habillée comme une prostituée. Ses cheveux blond pâle et sa peau laiteuse faisaient ressortir le carmin de ses lèvres. Sa poitrine assez menue était mise en valeur par une robe rouge très échancrée qui s’arrêtait à mi-cuisse et mettait en valeur des hanches admirablement proportionnées. Pieds nus, elle avança jusqu’au pied du lit tout en me détaillant d’un œil gourmant.
-« Voici sandra. Je vais m’installer pour vous regarder, du moins pour l’instant. Tu verras que sandra est une amie des plus surprenante ».
Tout en disant cela, elle caressait les seins de la petite sandra. En me regardant, elle s’est collé à elle pour l’embrasser durant un long moment qu’elle mis à profit pour dégrafer la robe et le soutien gorge. Elle s’est écartée et Sandra s’est approchée pour m’embrasser à mon tour. Sa bouche était fraîche et douce, sa langue rapide s’enroulait autour de la mienne pendant qu’elle caressait lentement ma poitrine du bout des doigts.
Elle s’est reculée pour enlever lentement sa jolie culotte. Je ne comprenais pas pourquoi elle gardait les jambes serrées, c’est seulement quand elle s’est avancée que j’ai compris. Sandra n’était pas une fille mais un adorable transsexuel. Elle riait de ma stupeur tout en venant se placer à califourchon sur ma poitrine. De la main droite, elle se masturbait à quelques centimètres de mon visage, tandis que de la main gauche elle caressait ma bite du bout des doigts. Après quelques minutes, elle a écarté mes lèvres avec son gland, et ainsi positionnée, elle a pris appui sur ses mains pour me baiser la bouche. Pour la première fois je sentais la chaleur d’une bite, son odeur, la douceur du gland, le prépuce qui se tend ou se replie. Je dois dire que j’y ai vite pris goût, ma langue s’est enroulée autour de ce sexe de dimension fort honorable, pour s’attarder sur la partie inférieure qui est la plus sensible. Sandra a commencé à haleter, j’ai vu son ventre pourtant très plat se gonfler, signe du relâchement des abdominaux avant qu’elle se fige et que plusieurs jets de sperme chaud et salé ne remplissent ma bouche. Elle a continué quelques instants ses vas et viens pour me laisser le temps de tout avaler.
-« Tu suces vraiment très bien, je suis certaine que tu y as pris goût. Comme tu as été très gentil, je vais m’occuper de toi. Tu vas te sentir femme ! ».
Plaçant ses mains sous mes genoux, elle a relevé mes jambes tout en les écartant. Je l’ai vu se pencher avant de sentir sa langue sur mon anus. Quelle sensation délicieuse, cette langue qui tout doucement se promenait sur mon trou du cul qui malgré moi se contractait. Une fois bien lubrifié, elle y a introduit un doigt puis deux pour de lents va et viens qui petit à petit ont détendu les muscles. Elle s’est remise à me lécher pour bien me lubrifier avant de se positionner entre mes jambes. J’ai senti son gland appuyer sur mon anus et d’un coup elle m’a pénétré. Lentement, elle s’est retirée pour de nouveau me pénétrer bien à fond. À chaque fois la douleur était remplacée par du plaisir à l’état pur.
J’ai alors compris que la sodomie pouvait être vraiment agréable physiquement. Elle m’a baisé de façon langoureuse pendant de longues minutes, mon anus était brûlant et malgré la situation, je bandais de ma plus belle érection. J’ai vu les cheveux noirs de Lilith apparaître dans mon champ de vision, avant de les sentir caresser mon ventre. Elle a pris mon sexe dans sa bouche pour me sucer au même rythme que celui de Sandra. Et moi qui croyais avoir vécu de palpitantes expériences, jamais je n’ai autant joui que quand Sandra a éjaculé dans mon cul alors qu’une bouche chaude et humide coulissait autour de ma bite.
J’ai senti une nouvelle fois le monde basculer en me demandant ce qui m’attendrait à mon prochain réveil.
Partie II
J’ai ouvert un œil, puis un deuxième, tout en me demandant où j’étais pendant quelques instants avant que la mémoire ne me revienne. J’étais manifestement resté sous l’emprise de Lilith. Je me sentais frais et dispo, on m’avait habillé et probablement lavé car je percevais l’odeur poivrée de mon parfum.
Je me suis assis sur le lit au moment où elle est entrée dans la pièce. Décidément c’était vraiment une fille sublime, elle avait tiré ses cheveux en arrière, et portait une magnifique robe de soirée bleu, très échancrée et ouverte du talon jusqu’aux hanches, ce qui dévoilait par instants ses jambes et surtout l’absence de tout dessous.
Un collier indien en argent autour du cou, un plus petit à la cheville, elle s’avança sur de hauts talons, manifestement contente du plaisir qu’elle lisait dans mon regard.
-« Tu es prêt, on sort ».
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