Lui, le complice, émoi. 2 - histoire érotique

2. Le lendemain
Elle se réveille, son homme n'est plus là, parti travailler.
Elle est dans un état second, en apesanteur, les yeux brillants et un sourire béat, cette nuit, oui cette nuit... Elle repense, cette nuit, son homme, son complice et elle...
Un petit message en prenant son café, une photo où ils sont tous les trois dans la nuit, elle ressent encore les odeurs, les goûts, le toucher et eux ont des images plein la tête. Son corps se réveille sous les mots et ressentis des hommes  de sa nuit, belle, radieuse, naturelle, émotive, jouissive... Elle n'a jamais entendu parler d'elle comme ça. Son homme lui diras plus tard qu'elle est plus que radieuse, solaire…
Les messages du jour, sont tendres, flatteurs, coquins. Elle est presque gênée de lire les mots, ils sont, eux aussi, sur leur nuage...
L'homme, qui dorénavant souriait, a écrit un texte, sur l'instant, vif, saisissant, sur le trio, sur le duo sur cet amour qui les lient, elle est chamboulée, il a vu tellement de choses sur eux.
L'homme rentre, beaucoup de discussion entre eux, parler des ressentis, revivre cette soirée du point de vue de chacun, son homme lui diras qu'il n'a jamais vécu pareille émotion. Ils décident de revoir l'homme avec qui ils ont eu une complicité naturelle, amicale et jouissive.
Mais pour le moment, elle a besoin de retrouver son homme, elle veut qu'il la possède, elle lui appartient, elle a besoin de remettre les choses dans l'ordre. Ce soir tu me fais l'amour, lui dit-elle !
Une fois l'enfant couché, elle le rejoint, il est nu, offert, dans l'attente.
Elle se glisse à côté de lui, le prends dans ses bras, le caresse, attrape ce pieu dressé et tellement délicieux en bouche.
Il lui écarte les jambes et reprends possession de ses lèvres qui n'attendent que ça, dieu que c'est bon. Elle veut le sentir au plus profond de soi, prends moi, lui dit-elle, possède moi, reprends tout ce qui est à toi, je t’appartiens, je suis à toi entière, transcendé, il prend tous les recoins de son corps. Prends moi le cul, dit-elle, bestiale, possédée, amoureuse, il s'exécute et partent ensemble dans une jouissance innommable, corps contre corps, fusionnés...
L'ordre est rétabli, ils s'appartiennent... 
Le complice


1. L'homme qui ne souriait pas devient le complice...



Ils en ont parlé ensemble de cette idée de week-end à trois, un week-end de luxure, où ils pourraient faire l'amour, se perdre dans l'érotisme, sans se soucier du temps qui passe. Le complice a trouvé l'idée plaisante.
Ils cherchent des endroits, jacuzzi, sauna, pourquoi pas, à réfléchir...
Elle trépigne rien que d'y penser, comme une enfant qui attend le père Noël !

Et dire que le complice avait dit à son homme, qu'il ne s'attendait pas à ce qu'il se passe quelque chose... Aujourd'hui le complice est complice, il se passe beaucoup de choses entre eux, et pas uniquement sur le plan sexuel, il pourrait être amis... Ils l'ont bien choisi, tellement bien que pour le moment, elle n'a pas envie d'autres personnes. Son homme l'a trouvé à la hauteur de sa tendre bien aimée et elle a aimé son discours, son mental, son humour et son physique, à eux trois ils forment un parfait combo amical et érotique...


Ils échangent des centaines de messages par jour, de tout, de rien, de rien du tout. Le week-end va être difficile, les plannings ne sont pas simples, ce sera pour une autre fois, mais ils décident de se voir rapidement, l'envie, le désir et l'excitation sont toujours présentes. La complicité de plus en plus belle...
Cette fois, ils dîneront chez lui, et pendrons la crémaillère au champagne, elle aime ça les bulles. Elle est beaucoup plus sereine que la première fois, normal elle ne le connaissait pas. Elle est impatiente, et son homme a les yeux qui brillent rien qu'à la voir.

Eux
Le couple, elle 40 ans, lui 46, avait déjà une sexualité épanouie avant ça, ils étaient ensemble depuis 7 ans (les fameux 7 ans....), ils avaient appris à se découvrir, à explorer. Ils s'aimaient d'un amour sans limites, infaillible, au point qu'il l'avait demandé en mariage, et bien sûr, pleines de larmes elle a répondu oui ! C'est lui qui lui parla de son passé de libertin, les trios, les clubs, les saunas…. Au début elle disait non ! Ils en avaient beaucoup parlé toutes ces années, il lui expliquait, elle écoutait, entendait et apprenait. Jusqu'au jour où... Les années, la confiance et les coups durs, ont fait qu'elle a dit oui, prête !

Elle
Un coup dur, qui lui avait donné encore plus envie d’être femme, de croquer la vie, de dire oui à ses interrogations, curiosités et envies… Voilà pourquoi elle a dit oui ! Au début elle voulait que son homme la mette devant le fait accompli, non non, même si elle à une grande confiance en lui, trop d’incertitudes et encore plus d’appréhension ! Après réflexion elle préfère prendre les choses en mains. Mon dieu mais quel formidable pouvoir de regarder, choisir, discuter, décider ! Bien sûr, ils regardent ensemble, il dit oui elle dit non et inversement, mais c’est elle qui décide !!
Elle ne se reconnaît plus, évidement elle est toujours elle-même, mais son esprit et sa tête, ne sont que désir et excitation. Elle cite une chanson «  Au fond de moi sommeille un continent de vie, de démons et merveilles », c’est exactement moi se dit elle ! Elle est survoltée, excitée et excitante, son homme lui diras qu’elle n’en finit pas de le surprendre et ses yeux ne cessent de pétiller….

Ils sont frustrés, le rdv avec le complice n’a pas pu avoir lieu, se sera plus tard…Mais tout le monde est impatient, elle décide de voir avec le complice si ils peuvent se voir jeudi, il est d’accord et impatient, ils communiquent sans que son homme le sache, et ça l’excite, ils échangent des mots, des audios, qui leur font serrer les cuisses et vriller les hanches, sa voix la fait trembler… Elle préviendra son homme, de la sortie, à la dernière minute. Sa tête y est déjà, tenue, lingerie, accessoires, envies, idées. Elle veut les voir frémir de désir pour elle, et elle frémir de désir pour eux.
Jeudi, jour J, l’homme rentre à la maison, elle le regarde et lui dit:« tu vas sortir la chienne, tu prends ta douche, te fais beau et ce soir on sort» Il la regarde avec des yeux écarquillés, interrogateurs et pétillants…19h, Elle est prête, il la dévore des yeux… Elle leur a préparé une surprise, en elle frémissent les boules de geisha, subtil délice qui ne fait qu’élever son excitation, déjà bien montée au cours de la journée.
Elle lui avoue sur la route le trésor ce qui se cache en elle, il prend un malin plaisir à rouler sur cette route escarpée pour la faire frémir. Il est excité, patient et impatient à la fois, il lui dira plus tard qu’il savait qu’ils allaient chez le complice, elle était trop détendue, aucune appréhension….

20h, ils arrivent, monte par les escaliers, d’abord parce qu’elle porte une jupe en cuir, à peine suffisamment longue pour cacher les bas qu’elle porte et accentuer les vibrations de ce formidable accessoire…La porte s’ouvre sur le complice, un moment de flottement, la tension est palpable, même si elle décide de lui faire une simple bise, le bonjour ne sera pas suffisant, elle les veut ! Il a préparé de la charcuterie italienne, du fromage et un bon vin blanc, le canapé est déplié, accueillant pour la cueillir, le masque est délicatement posé, comme une invitation.
Elle veut boire un verre en premier, discuter tout en se concentrant sur les vibrations intérieures, elle sait que si elle se concentre les sensations seront puissantes…. Ils ne tiennent plus, eux non plus, un baiser, deux baisers, des baisers, des caresses, elle ferme les yeux et se laisse porter par ces lèvres et ces doigts qui l’effleurent, magnifique partition à 4 mains… Le haut s’enlève, dévoilant ce joli soutiens gorge qu’elle a acheté pour eux, ils ne le voient pas longtemps, il glisse… Le complice l’allonge, l’embrasse tendrement, goulûment, pendant que son homme retire la jupe, et viens effleurer les cuisses, les hanches, jusqu’à aller chercher le jouet qui se cache… Il veut jouer, il les fait vibrer, retire, remet, ce qui la fait monter en puissance, les lèvres du complice se promènent entre sa bouche et ses seins fièrement tendus et dressés qui appellent.
Elle est nue, offerte, offrande, elle est masquée, elle saisit le sexe fièrement dressé du complice, d’une douceur…. Hum que c’est délicieux, se dit elle, elle empoigne, lèche, joue. Ils inversent les rôles, le complice continue de cueillir le fruit défendu et tellement sensible pendant que son homme l’embrasse fougueusement…. Elle défaille sous la puissance des mains, des doigts, du jouet, elle ne tient plus, elle vient dans une première jouissance exquise.
Elle a besoin d’un verre, d’une pause, d’une cigarette. Ils en profitent pour goûter cette excellente charcuterie accompagnée de vin blanc, léger intermède gustatif… Ils replongent dans ce mélange si harmonieux de corps et de plaisir, le complice est joueur, sa langue se fond entre ses lèvres encore humides, ses doigts la pénètre, délicatement puis fortement, cette fois c’est le sexe de son homme qu’elle prend, elle le connaît, sait ce qui va le faire vibrer, et elle repars vers une montée délicieuse, mais stop, le complice laisse la place à son homme, qui la retourne, la prends en levrette, une de ses positions préférée, le complice lui bouffe la bouche, pose même une main sur son front pour qu’elle ne se cogne pas, jolie attention, elle enlève son masque, regarde le complice, ses yeux... elle exulte encore… Le complice n’en a pas assez, il se remet à jouer sa partition au creux de ses lèvres, elle succombe, elle en veut encore, son excitation est extrême, ce lâcher prise qu’elle ne se connaissait pas à ce point, elle a le sentiment d’être libérée d’un poids trop longtemps enfoui ; le complice s’allonge, elle pose son sexe sur ses lèvres humides et chaudes, pendant que son homme lui dévore le fessier de sa bouche, de ses doigts, elle chancelle et repart dans un troisième orgasme…..
Ils sont nus, tous les trois allongés, leurs corps puant le sexe, elle est en apesanteur, elle savoure, se délecte, une main sur les cuisses de ses deux amants, elle veut les toucher, les caresser, encore, dans un sentiment d’apaisement. Ils ne se rhabillent pas tout de suite, pas envie de partir, rester blottis dans ce moment hors du temps, ce cocon. Les caresses se font douces, langoureuses, invasives, le complice remet ses doigts puissants en elle, vigoureusement, profondément, jouissivement…. Avant l’expression était, jamais deux sans trois, aujourd’hui ils ont décrété qu’elle serait, jamais trois sans quatre….
Elle a joui 4 fois, eux ont joui cérébralement, il est temps de rentrer…. A défaut de bonjour, elle lui dira au revoir, en le remerciant et en l’embrassant…..

Le lendemain soir, 22h34, elle se décide à prendre une douche, elle ne voulait pas, mais il faut… Elle a peur de frotter, laver, enlever ses sensations, tactiles de leurs doigts délicats, de leurs baisers sur sa peau, de leurs sexes sur ses lèvres. Elle n’a pas été souillée, elle s’est donnée… Peur de retirer leurs odeurs, leurs goûts… Elle s’est douchée et se sent tristement lavée de toutes ses extases...