Ma belle inconnue

- Par l'auteur HDS Jean-Pierre -
Auteur homme.
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Récit libertin : Ma belle inconnue Histoire érotique Publiée sur HDS le 15-05-2012 dans la catégorie Entre-nous, les femmes
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Note attribuée à cette histoire érotique par HDS :
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Ma belle inconnue
Ma belle inconnue

Je suis vendeuse dans un magasin de prêt-à-porter. Pendant mon enfance et mon
adolescence, j’ai mené une existence assez paisible. Mes parents tenaient une
boulangerie épicerie dans un petit village. Je ne suis pas arrivée pucelle à âge
adulte, mais je n’étais pas une débauchée. Les occasions de s’amuser entre filles et
garçons étaient rares.

Quand je ne me trouvais pas chez mes parents, j’étais interne au lycée. Les dortoirs
favorisent bien les amitiés entre filles. Les fêtes de campagne et les sorties en
bande sont propices à des jeux avec les garçons. Néanmoins, tout cela n’allait pas
loin. Du vice, je connaissais surtout ce que j’avais entendu, ou ce que j’avais lu
dans les magazines que mes copines chipaient à leurs parents ou à leur frères, et que
nous feuilletions en cachette.

Il y a une dizaine d’année, je venais de terminer mes études secondaires. C’était un
dimanche du mois de juillet. Il faisait très chaud. Le matin, comme toujours j’avais
aidé mes parents à servir mais, l’après-midi, la boutique était fermée. J’étais
désœuvrée et je ne savais quoi faire pour passer le temps. Je me suis décidée pour une
promenade.

Mes pas m’ont conduit, vers le petit bois qui entouraient le village. Je connaissais
un endroit où, depuis que j’étais gamine, je me rendais quand mon moral était bas.
C’était le cas aujourd’hui, maintenant que j’avais mon bac, il fallait me décider de
ce que j’allais faire. J’avais envie de poursuivre mes études mais mes parents
m’avaient fait comprendre, qu’ils ne pouvaient subvenir aux dépenses. Il me fallait
trouver un moyen de couvrir ces frais par moi-même. Ils n’avaient rien contre à
condition que je le finance aussi de ma poche. Je ne pouvais pas leur en vouloir, car
commerçant dans un patelin cela ne rapporte pas des fortunes.

J’étais arrivée à mon refuge, une grande clairière isolée avec une mare au milieu. Une
pierre plate, dressée contre le pied d’un arbre, formait un siège confortable. Je me
suis assise pour ruminer mes pensées. Je ne suis pas restée longtemps immobile, car
avant de sortir, j’étais passée à la cuisine pour vider une bouteille d’eau bien
fraîche. A présent une forte envie de faire pipi me tenaillait. Je me suis levée et je
me suis écarté de quelque mettre pour me placer au pied d’un autre arbre. Pas question
de souiller mon fauteuil naturel. J’ai soulevé ma légère robe d’été et j’ai baissé ma
culotte. J’aurais pu me contenter de cela mais, je ne sais au juste pourquoi, peut-
être une vague crainte de la souiller, je l’ai ôtée complètement et je l’ai posée par
terre. Ensuite, je me suis accroupie.

J’ai écarté les lèvres de mon sexe et j’ai uriné mais, je ne me suis pas relevée tout
de suite. La situation me rappelait ce que m’avait confié une copine de pension alors
que nous nous rendions ensemble aux toilettes. Elle m’avait avoué que ça l’excitait
énormément de se masturber après s’être soulagée. Je n’avais jamais éprouvé une
pareille envie mais, aujourd’hui, si, j’hésitais à me caresser à l’endroit où je
m’étais vidée, avec cette large flaque devant moi.

Je suis retournée au pied de l’arbre où se dressait la pierre plate. La robe troussée
à la taille, je me suis accroupie sur la mousse dont le contact frais et doux sous mes
fesses. Les genoux écartés au maximum j’ai glissé une main entre mes cuisses. Du bout
des doigts, j’ai tâté le contour de ma fente humide, guère étonnée de constater
qu’elle baillait. Adolescente, j’avais déjà des lèvres intimes plus longues et plus
larges que la moyenne. Cela ne s’était pas amélioré avec l’âge.

J’avais vite découvert que si les bords de mon sexe étaient épais, ils étaient aussi
très sensibles, une caractéristique dont je tirais profit quand je me donnais du
plaisir. Plutôt de les caressais, je les massais avec deux doigts. Le résultat ne
s’est pas fait attendre, non seulement mon bourgeon a doublé de volume mais je me
sentais mouiller comme une fontaine. Là aussi, en jouant à touche-pipi avec de
copines, j’avais compris que mes sécrétions étaient plus abondantes que chez la
plupart des filles. Cela dégoûtait certaines de mes camarades, d’autres appréciaient,
au contraire. Quant aux garçons, ils n’avaient rien de plus pressé que d’enfoncer leur
queue dans mon vagin. Qu’il soit sec ou engorgé de cyprine, ça ne changeait rien pour
eux, du moment qu’ils tiraient leur coup.

Je suis passée au stade suivant qui consistait à remuer mon clitoris en le tapotant du
bout de l’index. J’ai tiré en arrière sur son prépuce, décalotté il avait l’apparence
d’une bille écarlate et déjà électrique. Comme la plupart des filles ayant découvert
la masturbation très tôt, je suis extrêmement sensible à ce niveau là. J’ai enfoncé
deux doigts dans mon vagin et je les ai fait aller et venir à un rythme de plus en
plus rapide. Dans un bruit de succion décuplé je pressais sur la paroi supérieure de
mon orifice. Quand j’en étais là, l’orgasme ne tardait pas à me transpercer. C’est ce
qui c’est produit une fois de plus et j’ai mordu le dos de ma main libre pour étouffer
mes plaintes quand les décharges ont remonté ma colonne. Même au comble de
l’excitation, je gardais une certaine prudence. En principe il n’y avait personne aux
alentours mais on ne sait jamais.

A cet instant, alors que je reprenais mes esprits, je me suis aperçue que
contrairement à ce que je croyais je n’étais pas seule. Une fille se tenait à quelque
pas, la mine hilare, brandissant ma culotte comme un trophée.


- Tu n’as pas perdu quelque chose ?

J’étais trop surprise et penaude pour réagir. Elle m’a tendu la culotte et ma demandé
si je voulais bien que nous bavardions un moment toutes les deux.


- N’aie pas honte ! Tu sais, j’ai fait pire que toi et je savais qu’il y avait des
gens qui me regardaient.

Evidemment, j’avais éveillé sa curiosité. Au premier coup d’œil, cette fille m’avait
l’air d’un sacré numéro. Il n’y en avait sans doute pas beaucoup qui se seraient
amusées à chiper ma culotte. La plupart m’auraient épiée, en se gardant bien de se
montrer.

J’ai accepté de parler avec elle et elle s’est assise à coté de moi. Je ne savais pas
qui elle était mais je l’avais vue le matin même à la boutique de mes parents où elle
était venue acheter des provisions avec une femme d’une quarantaine d’années. Ses
tâches de son sur la figure on la reconnaissait facilement. J’avais un peu honte
mais, au fond, elle me l’a dit :

- Tu as de la chance, si c’était un garçon ou un homme qui t’avait surprise, il
n’aurait pas manqué de profiter de la situation.

Ma gêne se dissipait. Cela ne m’était encore jamais arrivé en plein air, mais elle
n’était pas non plus la première fille devant qui je me masturbais. Elle m'a montré ma
culotte, un dessous très simple, avec pour seule fantaisie un petit nœud au niveau de
la ceinture.


- C’est mignon mais pas très sexy !

J’ai dû rougir. J’aurais aimé porter des dessous affriolants, comme j’en voyais dans
les vitrines ou les catalogues, mais ma mère tenait les cordons de la bourse, et
choisissait pour moi. La fille s’est présentée. Elle habitait Lyon elle avait un an
de plus que moi. La femme qui l’accompagnait le matin, chez mes parents était sa
tante. Cette dernière avait acheté la grande et belle maison à la sortie du village
qu’ici tout le monde appelait le Château.

Mon inconnue, m'a montré la mare, au milieu de la clairière et m'a dit :


- Il paraît que cet étang fait partie de la propriété de ma tante. C’est pour ça que
je suis venue le voir. Les étangs, il faut les entretenir en les curant de temps en
temps !

Elle m’a demandé si je me caressais parce que mon petit ami me manquait.


Je n’ai pas osé lui avouer que je n’avais pas de copain attitré. Elle n’a pas
insisté. Elle m’a dit que le sien était en voyage.

- Moi aussi, je me branle en imaginant qu’il me baise, mais je n’ai pas besoin
d’enlever ma culotte.

Elle a soulevé ses fesses de la mousse en s’appuyant d’une main et, de l’autre, a
baissée l’élastique de sa jupe. Elle n’avait rien dessous. Un vaste triangle de peau
blanche formait un mont de Vénus légèrement renflé. Cette vision surprenante captiva
mon regard. L’amorce du sexe, très basse, se distinguait à peine. Je ne l’aurais même
pas aperçue si elle ne s’était pas épilée.
- Dis donc, tu regardes mon sexe d’un drôle d’air. Tu ne t’intéresserais pas aux
filles par hasard ?

Confuse, j’ai gardé le silence. J’avais agi par curiosité mais elle n’avait pas tout à
fait tort. Dans ma contemplation de son bas-ventre imberbe, il y avait aussi une
attirance. Je n’avais encore jamais eu affaire à une rousse mais des copines m’avaient
dit que le goût de leur sexe était encore plus épicé que celui des brunes.

D’une main elle a baissé davantage la ceinture de sa jupe avant de passer son majeur
dans le sillon de son encoche.

- Tu as bien raison, dans la vie, il faut profiter de tous les plaisirs. Moi, je ne me
gêne pas pour sucer les filles. Tu l’as fait, toi aussi ? Avoue !

Je n’ai pas osé mentir et j’ai murmuré un : « oui ! » à peine audible. Mon inconnue
s’est faite chatte et s’est serrée contre moi.

- Tu ne veux pas m’accompagner chez ma tante ? On pourrait faire plus ample
connaissance.

Il aurait fallu être idiote pour ne pas comprendre ce qu’elle avait en tête. Au fond,
Je savais que ce dimanche après-midi des oncles et tantes devaient débarquer chez mes
parents. Personne n’apprécierait que je sois absente à ces retrouvailles. Je l’ai
expliqué à mon inconnue, qui a bien pris la chose.

- Alors, viens me voir quand tu seras libre. Je suis là jusqu’à dimanche prochain.

Avant de partir, elle m’a embrassée. J’ai enfilé ma culotte que j’avais laissée sur
mes genoux, et j’ai pris à mon tour la direction du village. Cette fille, que je ne
connaissais que depuis quelques minutes, m’avait fait une forte impression. Elle avait
plus de personnalité que toutes celles que j’avais connu jusqu’à maintenant. Malgré
tout je ne savais pas si j’avais vraiment envie de la revoir. Elle m’avait surprise en
train de me caresser, ça créait une complicité mais nous n’étions pas obligées de
devenir copines pour autant. Au fond, j’avais refusé de la suivre parce que tout cela
venait de se passer de manière imprévue.


Le lundi matin, mes parents laissaient le magasin fermé. J’avais donc quartier libre
jusqu’en début d’après-midi. J’en ai profité pour rendre visite à mon inconnue. La
veille au soir, je n’étais pas encore décidée mais j’avais réfléchi. L’occasion était
trop belle de s’en faire une amie. Elle appartenait à un milieu aisé, elle et sa
tante, devaient connaître des gens bien placés. On ne sait jamais cela pouvait être
utile. J’avais honte d’envisager notre relation sous cet angle, mais je n’avais pas
les moyens de faire la fine bouche si je voulais arriver à quelque chose.

J’étais souvent passée devant la grille du château mais je ne l’avais jamais franchie.
Avant de la pousser, j’ai hésité, prise d’un dernier scrupule. Après tout je ne savais
pas vraiment qui était cette inconnue. Cependant, une chose était sure, elle était
intelligente et volontaire. Elle ne se laisserait pas manipuler comme une marionnette.
J’ai remonté l’allée, la maison était imposante et semblait mieux entretenue que le
parc qui avait un sérieux besoin d’être débroussaillé.

Au premier abord, je ne vis aucun signe de vie. A croire qu’à l’intérieur, tout le
monde était encore couché. C’était sans doute le cas. En effet, quand j’ai sonné mon
inconnue est venue m’ouvrir en robe de chambre, les yeux encore embrumés de sommeil.
Me reconnaissant, elle a esquissé un sourire, avant d’étouffer un bâillement.

- C’est toi ? Tu es matinale. On dirait que tu n’es pas en vacances, toi !

Elle n’avait pas tord, presque chaque jour, je me levais de bonne heure pour servir à
la boulangerie. Le lundi, d’ordinaire, je paressais au lit mais, cette fois, j’avais
fait une exception pour lui rendre visite.

Elle m’a entraînée à la cuisine. Là, il lui a suffi d’une grande tasse de café et d’un
petit pain au lait pour être tout à fait réveillée. Comme je l’espérais, elle est tout
de suite revenue aux circonstances de notre rencontre. Elle aurait pu montrer une
certaine réserve, une timidité mais, après tout et à cet instant, c’était le seul
souvenir que nous ayons en commun. Elle me demanda si je m’étais de nouveau caressée.

Presque déstabilisée par autant d’aplomb, j’ai eu un sourire gêné. C’était vrai, la
nuit, dans mon lit, j’avais fantasmé, comme souvent, en imaginant des scénarios sur
mes rencontres récentes. Elle était trop fine mouche pour ne pas le deviner. Elle m’a
pris la main.

- Moi, j’ai pensé à toi, et…et j’ai joui. Je te revoyais au pied de cet arbre et ça
m’excitait. Je l’avoue sans honte ! Après tout ! Mais… viens dans ma chambre nous
serons plus à l’aise.

Au moins elle ne perdait pas de temps car en disant ces mots, elle avait à peine
rougie. Etait-elle lesbienne ? Bisexuelle, sûrement. Pourquoi avait-elle flashé sur
moi ? Etait-elle souvent comme cela ? Sa rapidité me fit réfléchir. Après tout je
n’étais pas habituée à cela, encore moins venant d’une fille. Je lui ai demandé si
elle était seule.


- Oui ! Tante est repartie hier soir pour s’occuper de ses affaires car elle n’est
pas encore en congé.

Elle s’est serrée contre moi, cela m’a fait une impression bizarre. En pension, à la
piscine, ou dans les vestiaires, quand il m’était arrivé de m’amuser une ou deux fois
avec des filles, je n’avais jamais ressenti de leur part le même abandon que mon
inconnue. Nous nous caressions, nous nous embrassions mais il y avait de la sensualité
et non de la tendresse dans nos gestes. Nous étions là pour nous donner mutuellement
du plaisir rien de plus, même si nous étions de bonne copines. C’était vrai aussi du
garçon que j’avais fréquenté.

Mon intuition s’est confirmée quand elle a posé sa tête sur mon épaule. Comme elle
était légèrement plus grande, ça lui était facile. J’aurais pu lui demander si elle
était lesbienne. Mais après tout peu importait, et cela n’aurait rien changé à la
suite de notre relation. J’étais déjà, et le suis toujours, très ouverte sur la
sexualité de chaque individu. Nous étions arrivées à l’étage. J’ai demandé à mon
inconnue si elle avait des frères et sœurs. Elle m’a avoué qu’elle était fille unique.
Inutile de l’interroger pour savoir si elle le regrettait, la réponse sautait aux
yeux. J’ai dit :


- Tu n’as pas de copains ou des copines ?


- Si, bien sur ! Mais ils ne sont pas marrants, et plutôt égoïstes. Ils pensent
surtout à profiter des autres, les filles autant que les garçons.

Sa réflexion a suscité ma gêne en me rappelant le petit calcul que j’avais échafaudé
pour me décider à lui rendre visite. Mais la franchise de sa réponse me donnait déjà
un avant-goût de sa personnalité et de ses attentes.

Sa chambre était vaste, mais on voyait qu’elle n’était pas occupée en permanence. La
seule note intime provenait du sac de voyage posé près de la grande armoire et des
vêtements étalé sur une chaise. La jupe que portait mon inconnue la veille trônait.
Elle a remarqué la direction de mon regard et elle a ri.


- Tu la reconnais, hein ? Mais, tu sais, il m’arrive de mettre des culottes moi aussi.
La preuve !

Elle a sorti du sac une culotte de dentelle noire dont la simple vue a égaillé ma
jalousie. Le tissu, était si fin qu’il en devenait translucide. Seul le fond, au
niveau du sexe, était opaque. Malgré sa coupe guère originale, ce dessous était sexy.
C’était le genre que je rêvais d’avoir dans ma garde-robe. Comme pour achever de me
tenter, Elle l’a déployée devant mon nez. Elle avait dû être lavée récemment, d’après
le parfum qu’elle dégageait. Avec envie, je me souviens lui avoir demandé si c’était
de la soie, et elle a ri.


- Tout de même pas ! C’est du coton, mais très doux. Tu veux l’essayer ?

Mine de rien avec ses manières gentilles, cette fille aurait perverti un saint, ou une
sainte. Cependant, elle était grande et mince, avec des fesses petites et rondes. Moi,
j’avais des hanches et des fesses plus larges.


- Essaie quand même ! C’est élastique. D’ailleurs cette culotte est trop grande pour
moi.

J’avais l’impression qu’elle était un bon prétexte pour se rincer l’œil, comme la
veille, quand elle m’avait épiée, mais, nous savions très bien pourquoi j’étais venue.
Sans paraître gênée, j’ai débouclé ma ceinture et baissé mon jean. Ce jour là, j’avais
mis ma plus belle culotte, rose mais pas plus affriolante que celle de la veille. En
la voyant, mon inconnue a fait la moue. Cependant elle n’a rien dit. Je me suis
débarrassée de mon pantalon. Ensuite, je me suis demandée si je devais enlever aussi
mon chemisier, avant de décider de le garder. Il ne s’agissait pas d’essayer un
soutien-gorge. De toute manière les siens n’avaient aucune chance de m’aller. J’avais
au moins deux fois plus de poitrine qu’elle.

J’ai glissé mes pouces sous l’élastique de ma culotte et j’ai jeté un coup d’œil. Une
lueur s’était allumée dans son regard et sa bouche avait pris un pli particulier,
celui d’une enfant qui attend une friandise. La transformation ne passait pas
inaperçue. Un instant plus tôt, j’avais à faire à une jeune fille aimable, maintenant
c’était une vicieuse à l’expression cynique. Elle ne se donnait pas la peine de le
cacher et, moi, ça ne me dérangeait pas. Au contraire, je trouvais que ça donnait du
piquant à sa personnalité. En prenant mon temps, j’ai baissé ma culotte. Quand mon
bas-ventre est apparu, mon inconnu que je ne cessais pas d’observer, a eu un petit
rire.

- Quel minou ! Il est encore plus fourni que celui que j’avais. Hier, en le voyant, je
me demandais si je ne rêvais pas.

La veille, j’avais bien constaté qu’elle avait focalisé son regard sur mon sexe. Bien
sur, comparée à elle, je paraissais négligée. Un peu trop naturelle peut être. Sans me
raser ou m’épiler, mon pubis était taillé et ne débordait pas de ma culotte sur mes
cuisses ou sur mon ventre. Peut être, le fait que je sois brune rendait ma toison plus
impressionnante sur ma peau blanche. En y ajoutant les petites lèvres d’une largeur
supérieure à la moyenne, l’aspect de mon sexe pouvait sembler presque vulgaire.

A l’époque cela avait plutôt excité un petit copain et, moi, ça ne me gênait pas. Une
camarade me l’avait pourtant déjà fait remarquer, un jour, au lycée, elle m’avait
suggéré de me raser ou de m’épiler le contour. J’avais refusé par manque de
motivation. Je soupçonnai déjà en venant, que c’était ma toison qui avait provoqué
l’intérêt de mon inconnue pour moi. J’en ai eu confirmation quand elle s’est
agenouillée devant moi comme une jeune fille en prière. C’était bien à une adoration
qu’elle se livrait, mais d’un genre particulier. Plus tard elle m’avouera ne pas aimer
les poils sur son propre corps mais être comme fascinée par les sexes de femmes. Elle
a repoussé mes mains et a saisi la ceinture de la culotte que je m’apprêtais à
quitter. De mon ton le plus innocent j’ai dit :

- Qu’est-ce que tu fais ? Tu ne voulais pas que j’ess…?

- Laisse tomber et écarte plutôt les cuisses.

D’agréable bouffées de chaleur naissaient déjà dans mon bas-ventre. Son comportement
n’y était pas pour rien. Elle a tiré la culotte à mes chevilles et a soulevé mes pieds
l’un après l’autre pour m’en débarrasser. Ensuite, elle l’a retournée comme un gant
pour en examiner le fond.


- Tu es une petite coquine, tu as déjà mouillé ta culotte ! Tu n’as pas honte ?

Ce n’était pas seulement son visage mais aussi sa voix qui exprimait son vice. Comme
je devais le constater par la suite, elle devenait plus aiguë sous l’effet de
l’excitation. Je n’ai rencontré cela que chez mon inconnue et je ne crois pas qu’elle
avait conscience qu’elle parlait avec ce ton. Elle a jeté ma culotte sur le lit.
Ensuite elle a caressé ma toison pubienne. Comme de juste, quand ses doigts ont
effleuré les bords de mon sexe, j’ai réagi en donnant de violents coups de reins.
Prise de court, elle s’est figée, main tendue.
- Comme tu es sensible ! Je te touche à peine et tu remues comme une hystérique.

- Je n’y peux rien ; j’ai toujours été comme ça. Avouais-je en rougissant.

Elle a répliqué que j’avais de la chance d’être aussi chaude. Pourtant, elle ne devait
pas avoir grand-chose à m’envier de ce coté là. Elle ne portait rien sous sa robe de
chambre dont le col baillait largement, laissant voir ses seins aux pointes dressées.
Elle a repris ses caresses du bout des doigts sur les lèvres de mon sexe. Visiblement,
ça lui plaisait de me rendre folle mais elle aussi était excitée. Très vite elle s’est
relevée et s’est attaquée aux boutons de mon chemisier.

En un instant je me suis retrouvée nue. D’un mouvement d’épaule elle s’est débarrassée
de sa robe de chambre et, enfin, j’ai pu la voir entièrement nue pour la première
fois. Ses épaules osseuses et carrées d’abord, ses seins menus, aux mamelons centrés
et haut placés, son ventre plat, avant de finir, pressée, par ce bas-ventre qui
cumulait deux spécificités. En plus d’être glabre, il était fendu à l’horizontale. Ce
qui rendait son sexe quasi invisible lorsqu’elle était debout.

Emportée dans son mouvement, elle m’a ensuite agrippée à la taille. Ce n’était plus la
fille taquine que j’avais vue la veille à la clairière mais une petite furie. Nous
avons roulé l’une sur l’autre. Bien que plus mince que moi, elle était très forte. Ce
qui n’avait aucune importance, je n’avais pas l’intention de défendre ma vertu, au
contraire.

Nos bouches se sont soudées. Puis, naturellement, nous nous sommes très vite
retrouvées couchées sur le coté, tête-bêche. Je connaissais déjà cette position et je
la soupçonnais d’en savoir encore plus long que moi sur les jeux sexuels entre filles.
Son pubis me faisait face. Je n’avais encore jamais fait l’amour avec une fille au
sexe intégralement épilé. J’aurais pu me sentir gênée, bloquée ou refroidie par ce
pubis de gamine. Du bout des lèvres j’ai baisé ce triangle de peau chaude et soyeuse.
Elle avait une vraie peau de rousse, laiteuse et parsemée de tâche de rousseurs qui
fonçaient sous la montée de l’excitation.

En se tournant sur le dos, elle m’emmena avec elle. Ecartant les cuisses, elle me
montra le chemin que, de toute façon j’étais bien décidée à savourer. J’humectais mon
majeur que je faisais ensuite coulisser dans la fente de sa vulve en insistant de
plus en plus. Elle mouillait déjà. Sans doute que, comme moi, cette histoire de
culotte et de sous-entendus l’avait chauffée. A l’autre extrémité de mon corps, la
diablesse me rendait mes attouchements. Jouant de ses doigts dans les replis de mon
sexe. Glissant tout contre mon clitoris. Clairement, elle savait travailler une fille.

A mon tour, j’ouvrais sa cicatrice. Etonnamment elle n’avait pas de petites lèvres, ou
très peu, elles semblaient être restées atrophiées. L’intérieur de son sexe brillait
de plaisir et j’aurais eu peu d’effort à faire si j’avais voulu la faire jouir de
suite. Mais pour une première fois je n’allais pas me faire si expéditive, d’autant
plus que sa langue allait se montrer patiente avec moi. Je déposais des baisers sur
l’intérieur de ses cuisses, sur les renflements de ses grandes lèvres. Sa bouche se
figea un instant sur mon sexe.

De mes pouces, je maintenais espacés les deux quartiers de son sexe. Ma langue ce posa
à l’amorce du clitoris et glissa sur toute la longueur. En prenant garde de ne pas le
toucher, j’avançais du méat à l’échancrure du vagin en insistant sur les chairs
déchiquetées et à vif que je trouvais sur ma route. Elle me mordit par réflexe puis,
je l’entendis respirer plus fort. Là, j’ai pu vérifier le détail qui m’intéressait la
mouille était plus épicée que celles des quelques filles que j’avais pu lécher jusque-
là. Mais j’ai vite pensé à autre chose. Je répétais ces mouvements que je faisais
circulaires, juste sous le gland de son clitoris. Adroitement je passais de part et
d’autre de la hampe que je sentais s’engorger sous mes piques.

La vicieuse me rendait les même baisers et, naturellement je ne pus me retenir bien
longtemps. Je ne le cherchais pas d’ailleurs. Je sécrétais déjà beaucoup et, comme je
m’y attendais, une giclée de mouille inonda ses lèvres en même temps que mon bassin
lui échappait. Elle ne s’attacha pas à contenir mes fesses. Volontairement, elle avait
su m’amener à la limite. Elle m’avait frustrée et j’appréciais. Comme si nous nous
étions donné le mot, nous avons enfoncé mutuellement nos langues dans nos fentes au
même moment. Cette langue me rendait folle. Elle allait et venait de mon clitoris aux
bords de mon vagin avec la rapidité d’un papillon mais sans la légèreté. Je la sentis
plus décidée et, pressentais que cette fois serait la bonne.

L’obscénité de son sexe à l’apparence immature avait fini par me conquérir. Tout cela
me paraissait si indécent, si génital que mes fantasmes auraient suffi à me faire
jouir. Mon inconnue, néanmoins, ne me laisserait pas toute seule. Elle était bien trop
consciencieuse dans ces moments là. Bientôt j’ai senti la montée de l’orgasme dans mon
ventre. Et je compris qu’elle aussi était proche de l’extase lorsque je vis sa liqueur
coulée de son vagin à l’étoile de son anus. Inondant son périnée et disparaissant
entre ses fesses. Seulement, j’avais beau lécher de mon mieux, elle me ferait jouir
avant elle. Je ne sais pas pourquoi, une fierté mal placée sans doute, ça me vexait
que mes partenaires se montrent plus habiles que moi. Alors, j’ai eu recours à ma
botte secrète en mordillant son clitoris, mais la petite vicieuse connaissait
l’astuce, elle s’est empressée de me rendre la pareille, et elle a eu le dernier mot.

Je cambrais les reins une dernière fois, longuement, immobile, la nuque brisée en
arrière. Les mains crispées sur ses cuisses. Lâchant un râle inconscient. Puis des
spasmes, des convulsions secouèrent mon ventre pendant que, hardiment, mon inconnue
finissait de me sucer. Sans honte, je savais que je me vidais dans sa bouche, ça me le
faisait à chaque fois, lorsque l’orgasme était trop fort. Mon seul regret était de ne
pas avoir pu la finir correctement. Je n’osais pas lui demander si elle avait aimer,
certainement pas autant que moi. Mais je me promettais de lui rendre la monnaie de sa
pièce dès que l’occasion se représenterait. Elle se dégagea et me sourit, visiblement
fière d’elle, en me voyant des larmes aux yeux et les joues rougies. Elle pouvait
l’être. Jamais je ne m’étais autant impliquée dans des jeux entre filles, et son
savoir faire n’y était pas étranger.

Nous nous sommes blotties l’une contre l’autre. J’étais bien dans ses bras, la
réciproque était vraie sans doute. La situation était d’autant plus propice aux
confidences que mon inconnue était curieuse comme une pie. Elle n’a pas tardé à me
faire avouer mon rêve secret : devenir styliste de mode. J’avais toujours été bonne en
dessin et, gamine, j’adorais déjà jouer aux chiffons. L’idée de combiner les deux pour
bâtir une carrière était naturelle mais pour obtenir les diplômes nécessaires, je
devais aller à Lyon. Je n’ai pas précisé que je n’en avais pas les moyens, c’était
sous-entendu. Tout le monde aurait compris. Sourcils froncés, mon inconnue
réfléchissait. Enfin elle a dit que sa tante allait revenir avant la fin de semaine.

- Il faudrait que tu parles avec elle. Je suis sûre qu’elle pourrait t’aider.

Je ne demandais pas mieux que de la croire mais, compte tenu de mes horaires à la
boutique, je ne pouvais pas voir sa tante avant dimanche. Elle m’a assuré que cette
dernière serait là et me dit :

- Je la préviendrai !

Après cette conversation, je suis partie. Mon inconnue aurait volontiers recommencé
nos ébats mais le temps avait passé pendant notre bavardage. Il était près de midi. En
chemin, j’éprouvais des sentiments mitigés. En venant, j’étais gênée à l’idée de la
manipuler, maintenant, je me sentais mal à l’aise parce que j’avais atteint mon
objectif sans rien demander. Elle avait mené la conversation de bout en bout. C’était
à croire qu’elle avait lu dans ma tête.

Durant le reste de la semaine, j’ai souvent pensé à mon inconnue, et aussi à sa tante.
Je n’avais vu celle-ci qu’une seule fois mais leur ressemblance m’avait frappée, au
point que je les avais prises pour la mère et la fille, une confusion excusable
puisque, lors de notre bavardage, mon inconnue m’avait appris que sa maman et sa tante
étaient jumelles. Mais qu’en était-il de leur caractère ? La tante était-elle aussi
vicieuse que sa nièce semblait l’être ? Dans ce cas, qu’elles étaient leurs relations
?

Mon esprit s’échauffait. J’ai toujours eu beaucoup d’imagination, en particulier quand
il était question de sexe. La nuit, quand j’étais dans mon lit, ce que j’avais baptisé
ma petite machine à fantasme tournait à plein régime. J’inventais toutes sortes de
scénarios plus pervers les uns que les autres avec mon inconnue et sa tante comme
actrices. Je n’ai pas tardé à m’ajouter à leurs jeux. Tant est si bien que le dimanche
après-midi suivant, si je pensais toujours à mon projet en prenant le chemin du
château, ce n’était pas ma seule préoccupation, loin de là.

Cette fois, la grille était grande ouverte et une grosse voiture était rangée près du
perron. De toute évidence, elles étaient bien là. Et mon inconnue devait me guetter,
elle a ouvert avant que j’aie eu le temps de sonner. Elle n’a rien dit mais elle s’est
précipitée dans mes bras et a plaqué ses lèvres sur les miennes. Prise de court par la
fougue et la sensualité de l’assaut, j’ai chaviré.

Mon inconnue ne m’a lâchée que quand nous avons été à bout de souffle. Il était
difficile d’imaginer un accueil plus chaleureux. J’avais les jambes molles et des
bouffées de chaleur naissaient dans mon ventre. J’avais déjà approché des filles
insatiables mais jamais autant qu’elle. Tout en m’embrassant, elle s’était appuyée sur
moi pour m’infliger un massage de la poitrine au bas-ventre. Mis à part que nous
étions habillées, ce pelotage me replongea aussitôt dans les ébats que nous avions eus
huit jours auparavant.

Après cette réception pleine d’exubérance, mon inconnue a enlacé ma taille et m’a
entraînée à l’intérieur de la maison. Dans l’entrée, elle m’a expliqué que, comme
promis, elle avait parlé de moi à sa tante.

- Elle a vite trouvé une idée pour t’aider. Elle t’attend avec impatience.

Mon rêve semblait se concrétiser mais il aurait fallu être bien naïve pour ne pas
sentir toute l’équivoque des derniers mots de mon inconnue. Sa tante se tenait dans un
petit salon meublé à l’ancienne. Je ne m’y connaissais guère mais le canapé où elle
était assise aurait sans doute fait le bonheur d’un antiquaire. Devant elle, des
classeurs et des documents étaient éparpillés sur une petite table. Apparemment, ses
affaires l’accaparaient mais c’est surtout son somptueux déshabillé qui a retenu mon
attention. Pour être honnête, en le voyant, j’ai dû pâlir de jalousie. Taillé dans un
tissu vaporeux, il l’enveloppait comme un voile rose. Un tel vêtement aurait mis en
valeur même une femme banale, et elle ne l’était pas.

Comme sa nièce, elle était grande avec les cheveux blonds cuivrés, mais ceux-ci
étaient plus longs et ramenés en une coiffure compliquée au-dessus du front. Elle
était moins fine mais ses formes plus rebondies compensaient ce détail en donnant une
allure plus sensuelle à son corps. Quand elle a relevé la tête, j’ai constaté que ses
yeux étaient aussi bruns et pas moins pétillants de malice que ceux de mon inconnue.

Elle s’est mise debout et s’est approchée de moi. Négligeant ma main tendue, elle m’a
prise dans ses bras et m’a embrassée, à ma grande confusion. Après tout, nous ne nous
étions vues qu’une fois, et seulement quelques minutes. Dans la famille, on semblait
avoir le baiser facile. Elle me dit :

- Alors, c’est toi ? Ma nièce a raison : tu es mignonne ! Grande, mince, bien,
proportionnée, et avec du charme en plus, ce qui ne gâche rien.

Je rougissais sous ces compliments sans équivoque mais, une question me traversa
l’esprit ? sa nièce lui avait-elle raconté que nous avions eu un rapport ? Nous nous
sommes installés sur le canapé, avec un petit rire, cette dernière a pincé la toile de
mon jean, juste au-dessus d’un de mes genoux, là où il faisait une poche.

- Pour quelqu’un qui veut devenir styliste, tu n’es guère portée sur l’élégance.

Embarrassée, j’ai expliqué qu’un pantalon était quand même plus pratique pour rouler à
bicyclette, surtout s’il s’agissait d’un vélo pour homme. J’ai eu un sursaut quand
elle a posé sa main à plat sur ma cuisse. Son geste était peut-être destiné à évaluer
la texture du jean, mais je n’y croyais guère. Il confirmait plutôt mes soupçons. Elle
savait ce qui s’était passé entre sa nièce et moi, et j’avais la nette impression
qu’elle non plus ne dédaignait pas les aventures sexuelles avec les filles.

- Pardonne-moi, c’est de la déformation professionnelle. Il faut toujours que je
m’intéresse à la façon dont les femmes s’habillent.

J’ai dressé l’oreille, sa nièce n’avait pas dit ce que sa tante faisait et je n’avais
pas osé l’interroger. Ses activités avaient-elles un rapport avec les habits ou les
sous-vêtements féminins ? Si c’était vrai, elle était effectivement bien placée pour
m’aider à réaliser mon rêve.

La nièce est arrivée et tenant un plateau garni de trois tasses, avec leurs soucoupes
et leurs petites cuillères, d’un sucrier, d’une boite de biscuits et d’une cafetière
fumante. Amusée, sa tante lui a fait remarquer qu’elle se débrouillait comme une vraie
pro. Elle a répondu qu’elle avait été serveuse pour se faire de l’argent de poche. Je
la croyais pourtant issue d’une famille riche, mais peut-être qu’elle avait de temps
en temps envie de gagner sa vie par ses propres moyens.

Elle a posé son plateau sur la table et s’est assise à coté de moi. Coincée entre sa
tante, qui n’avait pas retiré sa main de ma cuisse et elle, j’ai eu la nette
impression d’être une innocente brebis cernée par deux louves affamées. A peine la
comparaison s’était-elle formée dans ma tête que je l’ai trouvée ridicule, mais je
n’ai pas réussi à la repousser.

La tante a rapproché sa main de l’entrejambe de mon jean. En même temps, d’un ton très
naturel, comme si sa tête ne se rendait pas compte du manège de ses doigts, elle m’a
dit que sa nièce lui avait parlé de mon projet. Elle connaissait la directrice d’une
école spécialisée. Elle pouvait me recommander auprès d’elle, et même me faire obtenir
des bourses. Pour le logement, ce serait encore plus facile. Une de ses amies qui
gérait un foyer pour jeunes travailleurs, recherchait une secrétaire à mi-temps.

- Comme ça, non seulement tu seras logée mais payée, en plus. Mais nous discuterons de
tout cela plus tard si tu veux bien.

C’était trop beau pour être vrai mais, à c’est instant, mon attention était légèrement
distraite par deux détails, d’abord, les doigts de la tante avaient atteint la
braguette de mon jean, ensuite la nièce s’était levée pour passer derrière le canapé
et poser délicatement ses mains sur mes épaules. Pendant que la nièce me massait la
nuque, la tante cherchait à saisir la tirette de ma fermeture Eclair, et je n’osais
pas bouger.

Depuis quelques minutes il me semblait que la température avait augmenté dans la
pièce, et la chaleur du dehors n’y était pour rien. Au fond, en venant, je savais que
les choses tourneraient de cette manière. Comme je le soupçonnais, toutes les deux
étaient aussi vicieuses l’une que l’autre. En plus, je n’étais pas en état de leur
refuser quoi que ce soit puisqu’elles me rendaient service. Elles le savaient,
naturellement et elles en profitaient. Pour être honnête, à leur place, j’en aurais
sûrement fait autant.

En se plaçant accroupie face à moi, la tante était plus à son aise pour arriver à ses
fins. Elle a baissé le zip puis passé deux doigts dans l’ouverture. Le bouton du haut
n’a pas résisté à leur intrusion et, comme je ne portais pas de ceinture, mon pantalon
s’est ouvert largement, laissant le champ libre à ma vis-à-vis. Elle en a profité pour
glisser ses doigts sous le revers de ma culotte de coton. La nièce savait à quoi s’en
tenir mais sa tante a esquissé un sourire admiratif en tirant sur l’élastique.

- C’est mignon d’avoir tout gardé. Ma nièce m’avait prévenu de ton coté nature. Les
filles de votre âge commencent à chercher à en avoir le moins possible, mais pourquoi
pas.

Visiblement ça n’allait pas la déranger plus que sa nièce. Elle a fait crisser ses
ongles dans ma toison, griffant par la même occasion les bords hypersensibles de mon
sexe. Une onde de plaisir m’a envahie de la tête aux pieds. Bien que déjà concentrée
sur ces attouchements, je l’ai entendu me faire l’éloge du rasage intégral et que, son
premier cobaye avait été sa nièce, qu’elle avait convertie à cette pratique toute
jeune.

- Mais toi, tu as bien raison ! Quand on n’a qu’un duvet ridicule autant tout enlever,
ça a son charme, on a l’air d’une gamine vicieuse. . Mais une belle toison, on la
garde, ça fait femelle.

Tout en parlant elle avait jeté un regard entendu à sa nièce, et elle avait glissé
deux doigts de chaque coté de ma fente. Elle se partageaient le travail. Alors que
l’une s’intéressait à mon intimité, l’autre était descendue sur ma poitrine et, comme
je ne portais pas de soutien-gorge, faisait rouler mes tétons au travers du débardeur.
De mon coté, malgré les ondes de plaisir qui me traversaient, je ne laissais pas mes
mains inactives. Je passais ma main dans la chevelure de la tante, et fermais les
yeux.

Les images de mon après-midi dans les bras de mon inconnue remontaient dans ma
mémoire. Elle et sa tante se ressemblaient de façon troublante. Elles avaient la même
taille, et presque la même corpulence. Bien sûr, elle était moins mince que sa nièce.
Après tout elle avait le double de son âge. Ses seins, étaient légèrement plus gros,
avec des aréoles plus larges et plus foncées, et avaient tendance, de par leur taille,
à fléchir mais, question fermeté, ils se défendaient bien, tout comme la finesse et la
douceur de sa peau.

Je n’osais imaginer les petites fortunes qu’elle devait laisser chez l’esthéticienne,
entre autres. Derrière moi, la nièce avait glissé ses mains sous mon débardeur, et
jouait avec mes seins. Elle les caressait, les pétrissait, en étirait les pointes. Sa
tante m’a aidée à me lever avant de me dépouiller prestement de mes chaussures, de mon
pantalon, de mon haut et de ma culotte. Ensuite elle m’a rassise, nue, face à elle, à
sa disposition.

- Tu es bien plus appétissante sans tous tes vilains vêtements.

M’entrouvrant les cuisses, la tante a rapproché son visage de mon sexe, pendant, qu’à
nouveau, la nièce se consacrait à mes épaules et à ma poitrine. Elle avait baissé son
visage tout près de son oreille et, en plus de son souffle, je l’entendais vaguement
me susurrer des mots doux emplis d’amour. J’adorais ce petit jeu à quatre mains sur
mon corps. En femmes expertes, leurs bouches n’oubliaient rien. Déposant leurs baisers
délicieux sur mon ventre, mes cuisses, mon cou, mes lèvres.

Pendant que la tante me suçait et me mordillait l’oreille, la nièce me tira tout au
bord de l’assise en m’écartant les jambes à l’équerre. J’avais compris son approche,
et désirais de tout mon corps être travaillée par la langue de cette femme
d’expérience. Je sentais l’air sec de la pièce se poser sur les lèvres humides de mon
sexe. J’observais, au travers des bras de la nièce, le regard gourmand de sa tante
envers ma cicatrice.

Mes petites lèvres hypertrophiées ne semblaient pas la déranger, visiblement elle en
avait vu d’autres. Lorsqu’elle approcha sa bouche, son souffle figea mes premiers
suintements de cyprine sur les poils de mon entre cuisses. Avec habileté ses baisers
parcoururent les plis de l’aine, l’amorce des cuisses, évitant de s’approcher trop
près du feu de mon entaille. Toutes ces minutieux manèges, m’enivraient au plus au
point.

Au dessus, la nièce me pinçait les tétons. Plaçant sa tête en avant, elle déposa un
trait de salive à la base de mon cou, qu’elle accompagna de sa langue jusque dans le
sillon de ma gorge. J’étais en train de fondre entre ces deux chattes en chaleur et,
je ressentais, à ce moment précis toute l’attention et la douceur que seules des
caresses féminines peuvent nous apporter.

Lorsque la tante se décida enfin à déposer un premier baiser sur le renflement de mes
lèvres, un frisson me remonta l’échine. Je savourais ce délicieux moment de
frustration. Elle ouvrit mon fruit charnu de ses pouces et pointa sa langue dans les
sillons laissés par mes nymphes. Je mouillais déjà beaucoup, c’est dans ma nature, la
tante s’en aperçu et, remontant le périnée, elle lapa l’échancrure de mon vagin pour
stopper l’écoulement. Je lâchais un cri instinctif.

Ma suceuse s’en prit alors à la tige de mon clitoris. Je me devinais bander entre ses
lèvres. Elle aspira, mordilla ce doigt de chair que je lui offrais. Je la sentis téter
mon ergot, pétrir mes cuisses de ses mains puis, plus rien. Surprise j’ouvris les
yeux, juste pour découvrir, que la tante s’était levée pour faire tomber son
déshabillé de tulle à ses pieds. Je parcourus alors rapidement toute la hauteur de sa
féminité. Une peau moins pâle que celle de sa nièce, une poitrine qui confortait ma
première impression et un bas-ventre lisse. Les différences entre leurs sexes étaient
encore moins évidentes que pour leurs seins. Toutes deux étaient épilées, avec des
petites lèvres inapparentes. Dans ma tête, je l’entendais me provoquer :

- Alors, comment me trouves-tu ? Pas mal pour une nana de 40 balais, non ?

Effectivement, j’aurais bien voulu être comme elle à son âge. Elle se repositionna
entre mes cuisses et reprit là où elle m’avait laissée. La nièce vint s’asseoir à mes
cotés, aussi nue que sa tante et moi. Pendant qu’elle s’appliquait à stimuler toute la
sensibilité de ma poitrine, je glissais une main aventureuse entre ses cuisses
repliées sous elle. Mes doigts ne mirent pas longtemps avant de dénicher l’abricot de
velours qu’elle m’avait fait déguster huit jours plus tôt.

Je lui massais la fente de mon majeur quand je sentis d’un coup l’affamée me
décalotter le clitoris de ses deux pouces. De ses ongles, elle appuyait sous la tête
du nerf pour juger de son répondant. Elle me lécha, m’aspira, me suça le clitoris. La
nièce tournant ma tête pour porter ses lèvres aux miennes. Ces deux expertes faisaient
de moi leur chose sexuelle, leur petite femelle de jeu. Et je me soumettais bien
volontiers à leurs initiatives.

Entre leurs mains et leurs langues, je me voyais partir d’une seconde à l’autre. La
tante en avait le déclic entre ses lèvres. Elle me pénétra de trois doigts. Léchant
frénétiquement le coté de ma tige turgescente, elle cherchait à me faire plier
rapidement. Elle se faisait expéditive et me voulait un orgasme violent. Il était
inutile de me retenir plus longtemps.

Je m’agrippais à la tête de la nièce au moment où mon ventre fut pris de torsion, où
mes muscles, mes sphincters se contractaient. Malgré la sueur, la tante contint mes
convulsions pour me finir correctement pendant que sa nièce m’embrassait avec fougue.
Emportée dans un orgasme primaire, je me secouais comme une démente lorsque la tante
aguicha sans discontinuer la pointe de mon clitoris. Certainement une giclée de
mouille emplit sa bouche, ça me le faisait à chaque fois que l’effort était trop
violent. La nièce me rassura en serrant fort ma tête entre ses deux mains et en
posant son front sur le mien :

- C’est bon, c’est bon. C’est fini. Dit-elle.

Je finis par m’affaler sur le canapé sur lequel nous sommes restées un long moment
sans bouger, le souffle court, le visage de la tante sur ma cuisse et celui de la
nièce sur mon épaule.

- Ça va ? Demanda la nièce ?

- Ou…ouihhh ! Soupirais-je exténuée.

Les deux femmes avaient fini par obtenir de moi ce que nous avions en tête depuis le
début. Elles m’avaient extrait cette jouissance qui leur tenait tant à cœur. Ce
n’était pourtant qu’un début. La tante, ayant retrouvé la première des forces, nous a
entraîné dans sa chambre, sa nièce et moi, pour une nouvelle série de jeux lesbiens.

Le lendemain, la nièce m’avouera que c’est cette tante, qui l’avait initiée aux
plaisirs solitaires et à ceux entre filles dès son adolescence. Qu’elle avait touché
une femme bien avant son premier garçon, et que ses plus beaux orgasmes lui avaient
été procurés par sa tante.

Quand je suis rentrée chez mes parents, quelques heures plus tard, j’en avais appris
sur les relations sexuelles entre filles davantage en un après-midi que pendant des
années de pensionnat.

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