Ma Bénini, ma Bénini, ma Béninoise - histoire érotique

Dans les villes, se produisent des événements bizarres. Il arrive qu'on y vive longtemps au même endroit, sans jamais visiter les rues voisines; leur proximité même ôtant toute envie de s'y rendre. Etait-ce la douceur du printemps qui m’incita à rompre avec le train-train quotidien ? Je décidai de rentrer chez moi à pied, par un autre chemin que d'habitude, en passant par un quartier qui m'était à peu près inconnu.

En fait, le coin ne révéla rien de spécial ! Les mêmes bâtiments, les mêmes commerces, les mêmes petits arbres rabougris le long des trottoirs... Par hasard, mon regard se posa sur une maison désaffectée. Elle n'avait plus de porte. L'entrée n'était condamnée que par une tôle ondulée. Or quelqu'un l'avait tordue, de sorte qu'il était possible de se glisser dedans. Je poursuivis ma route mais à peine avais-je dépassé la maison de dix mètres que l'impérieux désir de l'explorer me fit faire volte-face et retourner sur mes pas.

Je me faufilai par l'ouverture. A l’intérieur : un couloir sur lequel donnaient les pièces. La maison était absolument vide. Les bruits de la rue raisonnaient entre les murs. C'était décevant : « pas grand-chose à découvrir ! » me dis-je. C'est alors que des bruits venant du fond attirèrent mon attention. M'approchant, j'entendis des halètements, quelques onomatopées... Une certitude s'imposa : un couple faisait l’amour ! J'aurais dû m'éclipser mais, gagné par je ne sais quel esprit d'aventure, je glissai un oeil dans la pièce. Un homme mûr, d'une soixantaine d'années, assez corpulent, y besognait une femme, dans la position du missionnaire, avec des râles essoufflés. Je ne vis rien de la femme, sauf quelle était noire.

Je me repliai dans le couloir, retenant ma respiration. Soudain,, j'entendis l'homme demander à la femme de se mettre en levrette. Après un instant, je tentai un autre coup d'oeil. Et là, ce fut la surprise ! L'homme pénétrait la femme à grands coups, empoignant ses hanches des deux mains. La robe de la femme était retroussée sur sa taille. Ses deux seins sortaient de l’échancrure du décolleté. Ils étaient d'une longueur démesurée. A quatre pattes, la femme prenait appui sur le sol de ses bras tendus et ses seins (qui pendaient) touchaient presque par terre ! Mais la surprise, ce fut que l'attelage du couple était orienté dans ma direction ! La femme, la tête vers le sol, ne me vit pas. Mais l'homme me découvrit aussitôt ! Je m'attendais à tout ! Déjà prêt à déguerpir... seconde surprise ! Le sexagénaire me cligna de l'oeil, comme si j'étais un complice !

Je trouvais son attitude répugnante. Moi, complice de ce porc ? A vrai dire, je n'avais rien d'un voyeur. Les seules fois que j'avais vu des couples forniquer, c'était comme tout le monde : en vidéo. Mais je devais me l'avouer : la femme noire me troublait. Très mince, très foncée de peau, avec cette drôle de poitrine, elle me faisait de l’effet…

Je vis le bonhomme devenir écarlate. Il se figea un moment. Selon toute vraisemblance, il venait d'éjaculer,. Je fis un prudent demi-tour dans le couloir, et me dissimulai dans une pièce. J'entendis quelques mots prononcés, sans les comprendre. Puis les pas lourds du vieil homme parcoururent le couloir, vers la sortie. Apparemment, il partait seul : la femme noire était donc restée dedans.

Je la rejoignis. Elle se rhabillait.

- C'est Monsieur Pierre qui vous envoie ? demanda-t-elle.
- Non, pas du tout.
- Qu'est-ce que vous faîtes ici, alors ? ajouta-t-elle, incrédule.
- Et vous ?

Mon interlocutrice était sympathique. Un besoin de confidence ? Elle m’expliqua qu'elle était Béninoise, qu'elle avait vingt-deux ans et qu'elle vivait en France depuis environ quatre ans. Dans son pays, beaucoup des filles sont confrontées à la misère, c'était pourquoi elle avait souhaité quitter le Bénin. Une tante l'avait présentée à Monsieur Pierre, en vacances à Cotonou. Elle lui avait expliqué que si elle se montrait gentille avec Monsieur Pierre, elle pourrait aller en France et même obtenir des papiers.

- C'est comme ça que je suis ici, dit-elle.
- Monsieur Pierre, c'est l'homme que j'ai vu sortir ?
- Non, ce n'est pas lui.

Sa rencontre avec Monsieur Pierre avait impressionné la jeune femme.

- Je me suis retrouvée à sonner à la porte d'une chambre d'hôtel de Cotonou, dit-elle. Un monsieur m'a ouvert, il aurait pu être mon père. Il a commencé tout de suite à me tripoter. Il promenait ses gros doigts sur ma poitrine, entre mes cuisses, partout. Il me reniflait les poils des aisselles. A cette époque, je ne me rasais pas ! Au bout d'un moment, je lui ai demandé quand on allait faire l'amour. Il m'a répondu qu'il était trop vieux, qu’il ne bandait plus. Mais ce qui lui plaisait chez moi, disait-il, c'était mes seins « repassés ». Dans ma tribu, on repasse les seins des jeunes filles avec des pierres chaudes pour les aplatir et les allonger... C'était pourquoi il m'avait demandé à ma tante.
- Et il t'a amenée en France ?
- Oui. En France, il a commencé par me faire raser de partout : les aisselles, la chatte, avec l'épilation des jambes... Je ne savais pas que les femmes font ça, en France. Moi, ça me donnait la honte. Je trouvais que je ressemblais à une gamine. Puis il m'a fait mettre de belles robes pour sortir le week-end. Le truc, c'est que je devais toujours être nue dessous. Le cul nu, ça ne me dérangeait pas trop (elle eut un rire nerveux) mais au niveau de la poitrine, ça me gênait, parce que Monsieur Pierre choisissait des robes très décolletées. On voyait mes seins pendre jusque sur mon ventre... Il m'emmenait dans des endroits chics, où tout le monde buvait du champagne. Il y avait d'autres femmes, elles se moquaient de ma poitrine. J'avais d'abord cru à des bordels de luxe puis j'ai appris que c’était des clubs échangistes. Les femmes étaient les épouses des hommes et ceux-ci me courtisaient beaucoup… à cause de mes seins, justement ! Ils m’imaginaient un peu sauvage, débarquée de la brousse… Comme ça, je rencontrais beaucoup d'hommes riches que Monsieur Pierre m'envoyait voir dans des hôtels pendant la semaine.
- Et ce n’est plus le cas ?
- Non... quand j'ai demandé à quel moment j'aurais des papiers, parce que je lui avais fait gagner beaucoup d'argent, Monsieur Pierre m'a répondu que cette histoire de papier, c'était une invention de ma tante. Et comme dans les boîtes échangistes, les hommes s'étaient lassés de moi, il a commencé à m'envoyer coucher chez des fétichistes qui ont absolument besoin d’une Black pour jouir, ou à me faire travailler avec une Beurette comme « putes ethniques » dans des boîtes spécialisées. Les clients aiment quand la beurette se met un hijab et moi, quand je suis toute nue, avec seulement des bijoux exotiques et un cache-sexe !
- Et dans cette baraque désaffectée, qu'est-ce que tu fais ?
- C'est à cause du gros que vous avez vu. Ca l'excite de faire l'amour dans un squat. Parfois, Monsieur Pierre envoie un voyeur pour nous mater. Le vieux, il adore ! C'est pourquoi j'ai cru que c'était Monsieur Pierre qui vous avez dit de venir.

La jeune femme s'était rhabillée. Elle portait seulement un soutien-gorge dans lequel elle avait replié ses seins, avec une robe façon boubou qui l’enveloppait.

- Toujours sans culotte, alors ? fis-je malicieusement.
- Oui, Monsieur Pierre appelle ça la « Sans Culotte Attitude »… Il y tient, vis-à-vis de la clientèle ! Et vous, ça vous a plu, ce que vous avez vu ? demanda-t-elle.
- Avec le vieux ? Pas trop… c'était hard, non ?
- N'empêche, vous êtes toujours avec moi ! Ca vous intéresse, mes histoires ? Vous avez un fantasme, ou quoi ? Une Africaine authentique, ça vous motive ? rigola-t-elle.

La jeune femme me fit prendre de l'argent pour elle au distributeurs de billets. Puis je l'emmenai chez moi, sans plus craindre le regard des passants. Ce fut plus fort que moi ! Je ne pouvais résister ! Ma femme Nathalie n'était prévenue de rien. Quand elle découvrit la jeune Béninoise, elle comprit tout de suite. Elle connaissais mon fantasme : faire « la chose » une Black... Sans attendre, je retirai mon pantalon, mon slip... Sans prétention, j'étais en forme !

- Je me déshabille devant votre épouse ? s’étonna l’Africaine.
- Oui, on ne se cache rien ! dis-je.

C’était vrai. Nathalie et moi formions un couple « libéré » mais sur ce coup-là, je dois avouer que Nathalie était quand même surprise. La Béninoise exhiba sa poitrine pendante qui contrastait avec les seins pointus de ma femme. Puis elle dévoila sa chatte noire, lisse et luisante, dont les lèvres hypertrophiées soulignaient le vagin. Rien à voir avec les boucles blondes de la chatte de Nathalie ! … On peut trouver ça paradoxal : l’Africaine m'excitait énormément. !

La jeune Béninoise saisit d’instinct la situation :

- Vous n'allez pas baiser pas votre épouse ? Vous préférez les Blacks ? demanda-t-elle.

Quelle question ! Je ne sus que répondre ! Tandis que la jeune femme s'amusait de mon indécision, Nathalie lança :

- C’est ton fantasme... te taper une Blackette ! Allez, vas-y ! Profite !

Je ne me fis pas prier ! Je basculai la jeune Noire sur le canapé et m'enfonçai à fond dans sa vulve. Un délice !

- Ca vous excite de me baiser devant votre épouse, n'est-ce pas ? reprit la Béninoise.

Pourquoi cette fille disait-elle ça ? C'était embarrassant. Mais Nathalie ne semblait pas du tout fâchée !

- Allez-y fort ! s'impatienta l'Africaine. On veut entendre vos couilles claquer contre mes fesses… N’est-ce pas, madame ? Et dîtes que vous aimez ma chatte !
- Oui, j’aime ta chatte !
- Vous préférez ma chatte à celle de votre femme, n’est-ce pas ?
- Tu préfères son trou à bites ? Hein ? salaud ! ajouta Nathalie.

Ca m’affolait leurs bêtises…

- Allez, dîtes-le à votre femme ! Dîtes lui que vous préférez baiser les Noires !
- Chérie, elle est trop bonne ! dis-je, éperdu.
- Je vois ça, dit Nathalie, tu ramènes une Africaine à la maison sans prévenir et tu ne me donnes rien, à moi !
- Chérie, elle baise trop bien... j'adooooore !
- Ce sont ses nichons qui te font bander ? Hein ? Dégueulasse ! répétait Nathalie.
- Oui ! Oui ! Oui !

Alors que j'étais prêt à jouir comme jamais, la jeune femme se dégagea pour me masturber. Je lâchai le sperme sur ses seins, que j'enduisis avec un plaisir bizarre. Ce qui m'étonnait, c'était Nathalie. Il m'arrivait d'inviter une fille à la maison pour m'exciter, mais c’était pour mieux lui faire l’amour après... Pour la première fois, je ne lui donnais rien, sans qu'elle en soit vraiment fâchée.

Je compris mieux les choses, plus tard. Quand Nathalie me présenta Oualogo, un ami sénégalais...