Mes amies du lycée, un harem inattendu ! (6) 1/2

- Par l'auteur HDS Ardiero -
Récit érotique écrit par Ardiero [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Mes amies du lycée, un harem inattendu ! (6) 1/2 Histoire érotique Publiée sur HDS le 17-12-2019 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Note attribuée à cette histoire érotique par HDS :
(9.0 / 10)

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Mes amies du lycée, un harem inattendu ! (6) 1/2
Chapitre 6 : Là où tout a commencé (partie 1/2)


Le lendemain, en me réveillant, je met quelques secondes avant de me rappeler brusquement les événements de la veille.

Arthur...il m’a surpris en train de baiser Claudia. Et pas une petite baise adolescente mais une baise violente à base de coups de reins déchaînés et de tirage de cheveux.

Et vu le regard d’Arthur, ça ne l’a pas laissé indifférent. Je suis dans un sacré bourbier.

Je me dirige vers la salle de bain pour me laver le visage, tout le monde n’est visiblement pas encore réveillé. Je croise Claudia qui discute avec Alicia. La plantureuse brune me lance un clin d’œil, sans doute en référence à la soirée d’hier. Visiblement elle ne sait pas encore quel merde va lui tomber sur le coin de la gueule.


— Mehdi ! Réveilles ta sœur et Xavier, on se réunit dans le salon que je vous explique le planning d’aujourd’hui, me dit-elle.

— Ok, j’y vais.


Je me dirige vers la chambre d’Anaïs mais lorsque j’essaye d’ouvrir la porte, je vois que celle-ci est bloquée. Je lui demande d’ouvrir mais elle me répond agressivement. Ah les petites sœurs...Bon, tans pis, je l’informe de la situation puis je m’éloigne.

Quelques minutes plus tard, on est tous réunis dans le salon. Lorsque Arthur rentre je me fige. Il se contente de m’ignorer, mais il n’a pas vraiment l’air...mal. Je m’attendais à le voir en pleine dépression, furieux, ou au minimum en train de tirer la tronche. Mais non, un petit sourire flotte sur ses lèvres et il a l’air plutôt détendu. Au même temps, s’il a passé la nuit avec Natasha comme je le soupçonne...tu m’étonnes qu’il soit de bonne humeur.

Bon la situation est peut être moins grave que ce que je pensais. Claudia se lève et prend la parole.


— Bon du coup, mes parents et ma grand mère arrivent dans quelques jours. Et Lola arrive juste après, Il va falloir qu’on nettoie une des chambres et qu’on se regroupe dans celles restantes. Du coup comme ma famille passe le reste du séjour avec nous il faut qu’on aille faire des courses en ville. Qui vient ?


Après ça, Jean, moi-même, Tanguy, et Alicia proposons d’y aller. J’aperçois Claudia qui parle à Arthur, celui ci semble totalement indifférent mais je vois à ses poings serrés qu’il bouillonne intérieurement. En le voyant monter à nouveau je le suis, puis attend un peu dans le couloir, à la recherche d’un plan. Bon autant y aller franco et lui dire toute la vérité. Non il ne voudra même pas m’écouter. Oh mais oui...toute la vérité est déjà écrite, pour ceux qui savent quoi chercher...dont moi. Je sors mon téléphone et trouve un lien internet que je lui envoie juste avant de toquer à sa porte.


— Oui ??

— C’est moi, dis-je en ouvrant (il perd immédiatement toute expression)
— Qu’est ce que tu veux Mehdi ?

— Heu...et bien...parler de la scène d’hier soir et te dire…
— Parler de ta trahison tu veux dire ? Rétorque Arthur en plissant les yeux.

— T’exagères un peu là, tu m’avais dis que t’étais plus amoureux d’elle !

— Je...oui mais...,Balbutie-t-il en perdant toute couleur.

— Merde Arthur si tu l’avais vraiment voulu t’aurais agis bien plus tôt au lieu de rester dans la friendzone ! L’apostrophé-je en montant le ton sans même m’en rendre compte.


Il se lève d’un bond, les yeux brillants de colère.


— C’EST CE QUE JE FAISAIS CES DERNIÈRES SEMAINES CONNARD !


Je me fige, surpris. Puis je ferme la porte derrière moi au cas où il crierait à nouveau.


— Comment ça ? Demandé-je.


Arthur se rassoit en soupirant.


— On...s’était rapprochés pas mal...on a dansé ensemble et on a dormi dans des positions pas du tout amical. Je commençais à me dire que j’étais pas fou...et qu’elle était vraiment intéressée...et puis hier on s’est embrassé...c’était pendant un jeu mais c’était la première fois et c’était magique. Elle m’a même envoyé des photos (il grimace en disant ça)...Mais tout ça n’a plus aucune importance. J’aurai jamais pensé que...qu’elle puisse...elle m’a mentit, je la connais même pas…
— Oh mec…
— Et je sais même pas pourquoi je te raconte ça à toi, tu m’as encore plus déçu qu’elle, casses toi d’ici.


J’hésite quelques secondes mais son regard noir me fait reculer.


— Ok, mais d’abord je pense qu’il faut que tu connaisse la vérité. Expliqué-je.

— Oh putain j’ai même pas envie d’écouter tes histoires, s’énerve Arthur.

— Pas mon histoire, celle de Claudia.

— ...qu’est ce que tu racontes ?

— Sa première fois, le gars qui l’a fait avec elle a écrit une histoire qu’il a publié sur le net.

— Hein ?? Mais qui est assez pervers pour faire ça ? Et c’est pas toi sa première fois ?

— Hé ! Alors d’abord y a rien de pervers à écrire des histoires érotiques et à les poster sur le net hein, rétorqué-je offusqué, "hum...enfin bref, là n’est pas le sujet. On est que trois à le savoir, Claudia, le gars et moi. Je t’ai envoyé le lien. Ça t’aidera à comprendre."
— Mais putain c’est une grosse blague ?


Il a l’air de ne pas me croire mais son expression change lorsqu’il consulte son téléphone. Je décide de le laisser et sors discrètement. Impossible de me réconcilier avec lui pour le moment.

Bon et maintenant, allons faire les courses…
Hum ?

Quoi quel histoire ? Ah oui j’imagine que vous la voulez aussi ? Elle a était supprimée il y a quelques années suite aux événements de ce récit mais elle a était reposté récemment sous le nom de :

"Mes élèves, ces petites chaudasses !"

Je vous fais confiance pour la retrouver sur le net…

***

Quelques minutes plus tard, l’équipe des courses est en route, dans le Renault Espace de la grand mère à Claudia. Cette dernière conduit avec Tanguy à la place du mort, elle porte un mini-short en jean et un tee-shirt noir moulant. Je suis assis à l’arrière, côté vitre avec Alicia entre moi et Jean. La petite blonde a une queue de cheval et un haut en dentelle blanc un peu décolleté qui dévoile la naissance de son impressionnante paire de loches. Les autres discutent mais j’ai un peu la tête ailleurs (pas dans le décolleté d’une des filles comme vous auriez tendance à le soupçonner, je suis plutôt concentrer sur le cas Arthur). C’est JB qui me sort de ma rêverie en demandant :

— Bon du coup Alicia t’es la seule que je connais pas trop ici, t’es célibataire ?

— Mon dieu mais il s’arrête jamais celui là, glousse Claudia à l’avant.

— Claudia, Claudia, Claudia...c’est pas de ma faute, nul homme ne pourrait résister, entouré de la sorte pendant des jours et des jours par une ribambelle de sublimes créatures…
— Monsieur est poète en plus...qu’est ce que t’en penses Alicia ? Demande Claudia, les yeux pétillants dans le rétroviseur.

— Haha, ouais il est fort en disquette. Et du coup oui Jean je suis célib.

— Et t’as personne en vu par hasard ? Demande-t-il avec un sourire charmeur.


Je remue un peu sur mon siège, n’appréciant guère la direction prise par la conversation. J’imagine que JB ne sait pas qu’elle est amoureuse de m…

— Non je suis libre comme l’air, pourquoi ? Tu veux tenter ta chance ? T’as pas déjà un truc avec Natasha ?

— C’est pas faux ça, tu veux pas te contenter d’une seule ? Grogne Tanguy en se retournant.


Jean lui tapote gentiment l’épaule puis déclare :

— Ah voilà l’exemple d’une réaction typique de crainte vis à vis du mâle dominant de la meute.

— Qu’est ce que c’est que ces conneries ? S’offusque Tanguy.

— Ça veut dire que tu te sens pas en sécurité. Mais pas besoin de t’énerver, mon attention est concentrée sur Alicia, pas sur ta copine...pour l’instant.

— Comment ça "pour l’instant" ? S’énerve le brun.


Claudia s’empresse d’intervenir pour éviter une dispute.


— Tanguy laisses le dans son délire. Mâle dominant de mes deux, t’es plutôt un charognard haha.


On éclate tous de rire, y compris JB qui se met à faire le pitre. La conversation reprend, sur un autre sujet, mais je remarque deux choses. Premièrement Jean a passé son bras par dessus les épaules d’Alicia, qui ne le repousse pas. Deuxièmement, Claudia a plusieurs échanges de regards avec lui à travers le rétroviseur. Elle n’a pas l’air contente.

On finit par arriver devant un centre-commercial et on descend de la voiture. Ça m’agace un peu qu’Alicia m’ignore mais bon peu importe, j’ai d’autres problèmes en tête.

Bon je ne vous raconte pas toutes nos courses en détails, aucun de vous n’est ici pour savoir quel type de céréales je mange. En tout cas on fait le plein. Alors que l’on se dirige vers la sortie (ou plutôt devrais-je dire que Claudia et Alicia trottine joyeusement en faisant du lèche vitrine pendant que nous les suivons en portant d’énormes sacs de courses), elles passent devant un magasin de vêtements et Claudia frappe dans ses mains.


— Oh j’ai complètement oublié ! Pénélope m’a proposé de nous prendre la mer en voiture ce week end, on devrait jeter un œil aux maillots !

— Bonne idée ! S’exclame JB en lâchant le sac qu’il m’aidait à porter, m’arrachant presque le bras.

— Hé attendez ! M’écrié-je alors que les autres filent à l’intérieur du magasin en me laissant toutes les courses.


Je prend au moins cinq minutes avant de réussir à les rejoindre au fond du magasin avec toute ma cargaison. J’aperçois Tanguy, en train de regarder des chemises et JB, qui attend devant les cabines d’essayage. Je rejoins ce dernier.


— T’attends quoi au juste ? Demandé-je.

— Tu vas voir, réponds-t-il avec un clin d’oeil.

— Jean t’es sérieux, il est au moins une taille trop petit !


Je tourne la tête vers les cabines d’essayage et je vois Claudia sortir de l’une d’elle. Damn ! Elle porte un bikini vermillon très sexy...et un peu trop serré. Le bas est un petit tanga rouge flashy avec trois bretelles qui lui remontent le long des hanches jusqu’au niveau du nombril. Le haut est un soutien gorge rouge vif également qui est push-up. Sachant que Claudia a déjà une poitrine particulièrement généreuse elle n’en met jamais d’habitude et l’effet est terrible. Ses seins parfaits sont sublimés. Le haut aussi possède une multitudes de bretelles qui lui passe autour du cou, dans le dos, le long des côtes et entre ses deux seins (à cette endroit les deux fils disparaissent totalement dans le profond sillon de son décolleté) Toutes ces fils qui la saucissonne ça fait un peu BDSM…en clair son maillot a beaucoup de tissu, mais le tissu en question ne cache pas grand chose.

Jean pousse un petit sifflement, quant à Tanguy il reste bouche-bée, sous le choc. Claudia s’avance vers nous en roulant des hanches, comme à un défilé. Le magasin est presque vide mais il y a deux jeunes en train de discuter avec le vendeur, les trois ont arrêtés de parler et n’en manque pas une miette. JB fais le tour de Claudia pour la regarder sous tous les angles et cette dernière croise ses bras sur ses seins comme si elle était gênée.


— Euh c’est pas un peu abusé là ? Demande Tanguy.

— Et t’as pas encore vu l’arrière, glousse Jean qui est derrière elle.

— C’est vrai que c’est un peu petit...déclare la voix d’Alicia derrière eux.


Elle sort de sa propre cabine d’essayage avec un bikini violet. Bordel de...avec Claudia, on est plutôt habitué à des tenues sexy mettant en valeur son corps. Par contre Alicia a toujours était très pudique, ça m’étonne qu’elle ait accepter de porter ce que Jean lui a donné.

Ses fantastiques seins débordent un peu d’un haut à armatures. Avec ses longs cheveux blonds et son joli minois on dirait une fille sortie d’une publicité américaine. Jean se met à la complimenter et elle rougit en paniquant, redevenant la Alicia dont on a l’habitude.

Mais en croisant mon regard, son visage se durcit et elle répond à Jean du tac au tac tout en arrêtant d’essayer de cacher sa volumineuse poitrine. Putain elle est sexy quand elle s’assume. Claudia a l’air un peu vexé de ne plus être le centre de l’attention. Ni les trois mecs à la caisse, ni Jean ne lui accorde plus un regard, tous concentrés sur la petite blonde.

La portugaise se dirige vers Tanguy et ce dernier a du mal à la regarder dans les yeux.

Ils se dirigent vers une allée sur le côté pour parler plus tranquillement mais je peux toujours les voir et les entendre.


— Comment tu me trouves ? Demande-t-elle.

— T’es waouh...magnifique, répond Tanguy en la prenant par les hanches.

— Merciiiii.


Elle se met sur la pointe des pieds et l’embrasse pendant quelques secondes. Tanguy a l’air de se régaler au contact de ses belles lèvres. Je me demande comment il fait pour résister à l’envie de lui agripper son gros cul et d’enfoncer ses doigts dans sa peau velouté...Jean n’a en effet pas menti sur l’arrière du maillot, Claudia a peut être de beaux seins mais son cul vient d’un autre monde. L’arrière de son maillot est très fin et lui rentre dans les fesses presque comme un string. La lanière disparaît presque entre ses deux mappemondes.


— Et ça te plaît à quel point ?...susurre Claudia en battant des cils.

— Bah... beaucoup, répond Tanguy avec un air niais.

— Non je veux dire...ça te donnes envie de quoi ?

— Ah, je verrai bien ce qu’il y a en dessous, rétorque-t-il en la serrant contre lui.


Elle plaque ses seins contre son torse puis lui murmure quelque chose à l’oreille. Je n’entend que le mot "cabine".


— Haha non t’es folle c’est dangereux et j’ai pas le droit, s’exclame le brun.

— Oh allez, les règles sont faites pour être enfreintes.

— Non Claudia c’est mort...en plus c’est quoi ce maillot ? Pourquoi tu laisses Jean t’en choisir un ? Il a abusé ce pervers.

— Bah si tu veux que j’essaye un maillot t’as qu’à me demander c’est pas ma faute si c’est pas toi qui prend des initiatives.


Tanguy semble pris au dépourvu et réplique agressivement. Elle tente de se défendre mais le ton monte un peu et Tanguy sort de l’allée les poings serrés. Claudia sort juste après, la mine défaite. Elle m’aperçoit et s’approche de moi.


— Tu lui a proposé d’aller avec toi dans la cabine et il a dit non ? Me moqué-je gentiment.

— Ouais il est pas marrant…
— Je sais surtout pas comment il a fait pour te dire non, répond-je en laissant mes yeux s’égarer le long de ses formes pulpeuses.


Elle remarque mon trouble et se met à jouer avec une mèche de ses longs cheveux châtains.


— Et toi Mehdi...tu veux pas aller faire un tour en cabine ? Minaude-t-elle en tirant sur la bretelle de son maillot ce qui fait remuer ses nichons.


Je m’approche d’un pas et elle se mord un peu la lèvre en regardant ma bouche. Je sens l’habituelle tension sexuelle qui plane entre nous resurgir. Je m’apprête à accepter, m’imaginant déjà la prendre derrière le rideau dans son petit maillot de cochonne et…
Le visage accusateur d’Arthur jaillit dans mon esprit.

Je n’en ai même pas encore parlé à Claudia. Je recule d’un pas et baisse les yeux.


— Euh...non c’est préférable de ne rien faire on va se faire cramer par les autres.

— Pfff, vous êtes chiants, dit-elle en levant les yeux aux ciels. Je devrai peut être demander à l’un de ces trois là, continue-t-elle en souriant.


Je me tourne et aperçoit les trois types de tout à l’heure toujours en train de la reluquer. Claudia fait sa tête de petite fille innocente et guillerette et leur fait coucou avant de repartir vers Alicia et Jean. Elle roule du cul comme jamais et je suis sûr qu’elle sent très bien l’empreinte brûlante des trois regards sur ses fesses.

Je me demande si ça l’excite.

Probablement.

Je la suis et j’entend Jean qui est toujours en train de draguer Alicia.


— Ok, ok je me plie à ton avis, après tout t’as de sacrés arguments...répond-t-il à une phrase de la blonde.

— Tu parles de ses seins là ? Intervient Claudia.

— Le principe des sous-entendus Claudia, c’est qu’ils restent implicites, tu gâches mon truc là, rétorque Jean agacé.

— J’aide juste ma pote à décoder tes messages subliminaux libidineux.

— J’ai pas besoin de ton aide Claudia t’inquiètes, réagit Alicia en fronçant les sourcils.


J’ai l’impression qu’il y a une certaine tension et je ne veux pas plus de disputes aujourd’hui. Je décide donc d’intervenir.


— Hé les filles j’ai une question !

— Ouais ?

— Oui ?

— Est ce que vous arrivez à voir vos pieds là ?


Jean éclate de rire et Claudia me fout un coup de poing dans l’épaule. Mais je la vois sourire. Quand à Alicia elle rougit violemment en fixant ses pieds (ou en essayant de fixer ses pieds ? Ma question était en effet le fruit d’une réelle interrogation sur son habilité à le faire.) Tanguy revient parmi nous et on décide de ne plus s’attarder, les filles retournent se changer. Avant de fermer son rideau, Claudia me fait un petit clin d’œil en tirant sur mon maillot, me dévoilant la naissance d’un de ses tétons. Inutile de vous préciser que je bande comme un taureau.

***
Quelques temps plus tard nous voilà de retour chez Claudia, chargés de vivres. Au final les filles se sont achetés deux maillots chacune, un plus soft que ceux qu’elles avaient essayé, et ces fameux maillot rouge et violet, sous l’impulsion de Jean et "au cas où".

Tanguy est toujours en froid avec Claudia, encore plus maintenant qu’elle a accepté d’acheter le maillot sexy. Il sort de la voiture en claquant la porte et Alicia et Jean descendent également. Je reste avec Claudia pour aller garer la voiture, le garage étant à une vingtaine de mètres de la maison, plus bas le long de l’allée.

On gare la caisse et alors que je sors les sacs du coffre Claudia s’approche de moi. Elle me fixe en souriant, penchant la tête sur le côté et je hausse un sourcil interrogateur. Mais elle ne dit rien et continue à me tourner autour, les mains derrière le dos et les yeux pétillants, comme une petite fille qui a fait une bêtise.


— Bon qu’est ce qui t’arrives ? Demandé-je.

— Rien rien, je te regarde juste galérer avec les sacs, glousse-t-elle.

— Viens m’aider au lieu de te moquer !


Elle se penche en avant, les avant-bras contre la voiture, se cambre, et la croupe en arrière elle déclare avec une voix sexy.


— Je peux t’aider en te motivant si tu veux.

— Euh...hum...je préférerais que tu soulèves ce sac, dis-je en lui tournant le dos, gêné.

— Tu veux pas soulever autre chose ?


Je me retourne et la trouve étendue dans une pose lascive contre la voiture, la tête rejetée en arrière, une jambe repliée et le dos cambré. Sa poitrine est tendue en avant et elle tire sur son décolleté tout en s’éventant, comme s’il faisait super chaud (c’est vrai qu’il commence à faire plutôt chaud ici, surtout dans mon caleçon). Ok elle a décidé de me chauffer à fond aujourd’hui, j’ai l’impression que la clause "pas de sexe pendant les vacances avec nos amis" n’aura pas duré longtemps sur notre contrat d’amis avec bénéfices.


— Claudia...euh par rapport à la soirée d’hier…tu te rappelles…?

— Oh que oui je m’en rappelles, j’y repense très souvent même...susurre-t-elle en me tournant autour.


Non Mehdi ! Te laisses pas distraire par sa démarche féline…
Ses hanches qui ondulent de manière sensuelle…
Ses yeux bleus où brille la promesse d’un plaisir incommensurable et…
Je suis obligé de me mordre l’intérieur de la joue pour me concentrer.


— Justement il s’est passé un truc à ce moment là !


Elle s’arrête, s’apercevant enfin de mon trouble.


— Ah. Je me disais qu’il y avait un truc...c’est en rapport avec la raison pour laquelle tu n’as pas fini ?

— Ouais...j’ai...j’ai vu quelqu’un...qui nous a vu.


Elle rougit brusquement.


— Euh...oui j’ai oublié de te dire...JB nous a vu. Mais il tiendra sa langue normalement et…
— C’était Arthur.


Claudia se fige, écarquille les yeux puis se cache la bouche avec la main. Je vois plusieurs émotions se succéder sur son visage : choc, déni, panique puis colère.


— QUOI ? Mais...mais comment ? Pourquoi tu t’es pas arrêté direct ! Putain !

— Il est resté à peine une seconde puis il est reparti ! Et je pouvais pas m’arrêter t’étais comme une folle !

— Rejettes pas la faute sur moi ! Merde...merde...oh non c’est pour ça qu’il était froid tout à l’heure ? Qu’est ce que je vais faire ?...

— Ouais sans doute, il va falloir aller lui parler.

— Mais en vrai il a pas vraiment de raison de nous en vouloir non ? Essaye-t-elle de se convaincre d’une voix nerveuse.


Elle est bête ou elle le fait exprès ?...

Je l’observe quelques secondes et je comprend que sa surprise n’est pas feinte. Elle n’a réellement pas remarqué les sentiments d’Arthur. J’hésite à lui en faire part...puis je me dis que c’est à lui de lui dire, pas à moi.


— Je suis allé lui parler ce matin et il est assez remonté, je pense qu’il est surtout choqué, de voir que ses deux meilleurs amis couchent ensemble sans qu’il le sache.


Claudia ne me répond pas. Désemparée, elle s’adosse à un mur et se cache le visage avec les mains.


— Purée quel bordel…j’imagine qu’on devrait faire une pause dans notre "activité" ?

— Ouais c’est mieux...surtout que t’as quand même Tanguy je te rappelle, tu devrais peut être un peu plus te concentrer sur lui.


(je préfère ne pas lui dire que je sais qu’elle a branlé Jean ou qu’elle a envoyé des photos sexy à Arthur)

— C’est lui qui s’entête à dire qu’on est en couple, moi j’ai rien officialisé.

— C’est tout comme. Pourquoi tu n’officialise pas d’ailleurs ?


Pour l’instant la seule chose qui l’empêchait à mes yeux de sortir avec Tanguy et de lui être fidèle...c’est le fait qu’elle soit accro à mes coups de bites. Et franchement, Tanguy n’est pas vraiment mon ami, alors le faire "cocu" c’est pas mon problème.


— J’ai essayé...vraiment. Mais même s’il est super y a aucune tension entre lui et moi. Je sens pas ce frisson que je peux avoir avec toi ou avec…commence-t-elle avant de s’interrompre brusquement.

— Jean ? Finissé-je à sa place.

— Non ! Enfin...euh...oui c’est ça...Jean.


J’ai la curieuse impression qu’elle pensait à quelqu’un d’autre. On finit la conversation et on décide de retourner avec les autres avant qu’ils ne se demandent pourquoi on met autant de temps. Dans le salon, je croise Arthur qui ne m’accorde pas un regard. Je monte dans ma chambre et m’allonge dans mon lit. Dehors, j’entend le tonnerre gronder et un déluge commence à s’abattre. C’est un orage d’été, le genre qui éclate d’un coup sans prévenir.

La minute d’avant le soleil brille et tout va bien.

Et juste après c’est la merde.

Comment est ce que j’en suis arrivé là moi...

Bon, je crois que je vous dois quelques explications en plus ! Le mieux c’est de revenir un peu en arrière.


Je ferme les yeux et me replonge dans mes souvenirs…
***
Deux ans plus tôt :

— Mehdi vous écoutez ce que je vous dis ?!

— Hein ?

— On dit "comment ?"

Toute la classe me regarde. J’avais encore une fois la tête ailleurs et la prof d’espagnol n’a pas apprécié. Elle me passe un savon mais je ne réagis pas vraiment. Je passe le reste du cours à faire profil bas. Ces temps-ci, j’ai vraiment du mal à suivre en cours.

Depuis ce qui s’est passé avec Julie, j’ai plus trop le cœur à rien, je passe mes journées à flotter dans un néant gris.

En sortant de cours, j’aperçois Arthur qui me fait coucou dans la cour. On est amis depuis peu. Enfin, en fait on se connaît depuis longtemps, on habite dans le même quartier. Au collège je l’ai défendu une ou deux fois contre des petites brutes et on était devenus potes vite fait. Puis on s’est perdus de vue lors de notre arrivée au lycée.

Mais après l’affaire avec Julie...j’ai totalement arrêté de sortir avec mes potes habituels et je passais mes journées chez moi à jouer à des jeux en ligne. Un jour sur Facebook j’ai remarqué qu’il jouait au même jeu que moi après qu’il ait aimé une publication.

Une chose en entraînant une autre on a commencé à jouer ensemble. Au fur et à mesure de nos parties on s’est rendus compte qu’on avait le même humour, les mêmes délires, les mêmes goûts. Et au final on a commencé à traîner ensemble dans la vraie vie. Je pense qu’on peut dire qu’actuellement que c’est mon meilleur ami. Un des seuls qui me reste d’ailleurs.


— Salut gros ça va ? Alors où est la cible, demandé-je en m’approchant tout sourire.

— Elle arrive, elle arrive...répond-t-il en se balançant d’un pied sur l’autre.


Arthur me parle depuis plusieurs semaines de la fille qui lui plaît, une amie d’enfance à lui qui s’appelle Claudia. J’essaye un peu de le conseiller, ayant plus d’expérience que lui. Mais de ce que j’ai pu voir des messages qu’ils échangent...ça va être compliqué. Comme ils sont amis depuis des années j’ai bien peur qu’elle ne puisse pas le voir comme autre chose. Mais bon qui ne tente rien n’a rien, et puis Arthur est plutôt attachant et j’ai déjà entendu des filles dire qu’il était mignon avec ses yeux verts et sa tignasse blonde.


— La voilà !

— Ah ok je vois.


Une autre classe sort du bâtiment et se déverse dans la cour, parmi eux un petit groupe de filles. Une grande brune à lunettes se dirige vers nous, grande de taille et avec un peu d’acné ce n’est pas vraiment mon genre, mais effectivement elle irait bien avec Arthur. On s’avance vers elle pour lui dire bonjour mais mon attention est plutôt attirée vers une fille derrière la première, un vrai canon.

Je reste bouche bée en voyant la binoclarde nous dépasser et la petite bombe atomique faire la bise à Arthur.


— Salut Claudia ! Je te présente Mehdi, déclare Arthur en rougissant.

— Bonjour, Arty m’a beaucoup parlé de toi ! me dit la jeune fille en plantant ses grands yeux bleus dans les miens.


Je lui fais la bise en bégayant un bonjour. Bon dieu c’est elle la cible d’Arthur ? Il vise littéralement trois ou quatre catégories au dessus de son niveau. J’avais déjà remarqué cette fille, c’est une des plus fraîches du lycée mais je ne connaissais pas son nom et je n’ai jamais osé l’approcher.

C’est le genre de meuf tellement belle qu’on ose pas vraiment aller lui parler, de peur de se faire recaler ou d’avoir l’air con. Son visage est parfait, des traits fins, de longs cils et des lèvres très pulpeuses. Il paraîtrait austère s’il n’était pas adouci par des joues un peu rondes, le tout encadré de cheveux lui arrivant aux épaules, châtains aux reflets dorés, tout droits sortis d’une pub pour shampoing.

Quand à son corps, c’est d’un magazine playboy édition fille pulpeuse qu’il est sorti. Un peu rondelette, mais des formes très féminines et sexy, toutes bien réparties et généreusement proportionnées. Une vraie pin-up.

Arthur me fait un clin d’œil, l’air de dire "tu me comprend maintenant ?". On discute rapidement puis Claudia et Arthur s’en vont tous les deux, me laissant seul. Alors qu’ils s’éloignent, Arthur se tourne vers moi en levant le pouce mais je ne le regarde même pas, mes yeux étant verrouillé sur le cul fantastique de Claudia.


— Wesh Mehdi ! M’apostrophe quelqu’un.

— Salut Farid, répond-je en saluant un pote de ma classe (qui est au passage un personnage négligeable dans cette histoire, mais qu’on reverra dans ce chapitre)
— Tu connais Claudia ?? Je t’ai vu lui parler, me demande-t-il, l’air impressionnée.

— C’est la meilleure amie de mon pote Arthur.

— Ah le bâtard il est chanceux, qu’est ce qu’elle est bonne bordel ! Et askip c’est une chaudasse.

— Haha d’où tu sors ça ?

— J’sais pas, des rumeurs, j’ai entendu dire qu’elle a sucé un terminale dans les chiottes et qu’elle chauffe les mecs en cours de sport.

— Jures ?


Je me frotte le menton, pensif. Mais je n’accorde que peu de crédit à ce genre de ragots. Surtout que dans ce lycée, plus une fille est belle et plus elle attire les rumeurs.

***
Après cette première rencontre, j’ai recroisé Claudia à plusieurs reprises, je suis même allé manger avec elle chez Arthur une ou deux fois. J’ai continué à conseiller et encourager Arthur afin qu’il se rapproche d’elle mais il n’est pas du genre entreprenant. Quant à Claudia, elle n’a pas l’air de s’intéresser aux histoires de séduction.

Mais elle a un truc.

Toujours ce petit sourire aux lèvres, cette lumière mystérieuse qui pétille dans ses yeux.


Je le vois à chaque fois que je n’arrive plus à cacher mon attirance pour elle.

Chaque fois qu’elle s’habille un peu sexy et que mon regard se promène sur son corps, elle a l’air un peu gênée, mais dans le même temps, elle devient un peu joueuse.

C’est dans ces moments, lorsque mon attention se perd dans la courbe d’une hanche ou le galbe d’un sein, c’est dans ces moments qu’elle dévoile une nouvelle facette d’elle même.

Et à chaque fois ça m’excite terriblement de la voir dévoiler ce visage là.

La voir jouer avec une mèche de ses cheveux, se cambrant tout en croisant et décroisant les jambes, s’étirant en propulsant sa belle poitrine en avant. Si c’est pour attirer l’attention...et bien c’est réussi.

Et pourtant je n’arrive pas à déterminer si elle le fait exprès ou si c’est innocent. Mais je commence petit à petit à penser qu’il s’agit de la première possibilité. Il y a comme un petit jeu entre nous.


Je me rappelle par exemple qu’une fois, chez Arthur, alors qu’on jouait dans le salon, assis sur le tapis, ce dernier est partit aux toilettes. Claudia a commencé à regarder son téléphone, mais au lieu de le faire en restant assise à côté de moi, elle s’est penchée en avant, posant le haut de son corps sur la table basse. Dans cette position j’avais devant moi une vue parfaite sur son gros fessier parfaitement moulé dans un jean serré. Au début je me suis dit que c’était une inattention de sa part. Puis j’ai remarqué sa manière de creuser son dos, ce qui faisait ressortir son postérieur. Elle s’est retournée vers moi et évidemment, m’a surpris les yeux rivés sur ses fesses. Elle n’a rien dit, a sourit, puis s’est rassise au moment où Arthur revenait.

Bon sur le coup ce n’était peut être rien d’autre qu’une sorte de petite plaisanterie pour elle, comme toute fille peut le faire pour s’amuser ou tester ses charmes.

Mais d’autres petites situations comme ça se sont produites à nouveau.

Une fois, on était dans le métro et il était bondé. Arthur avait était poussé un peu plus loin par la foule et je me suis retrouvé avec Claudia qui portait ce jour là un pantalon noir et un petit crop top rouge qui laissait ses épaules nues ainsi qu’un bon tiers de ses seins à l’air. C’est la première fois qu’on la voyait avec un décolleté pareil et ça m’avait bien fait marrer de voir Arthur galérer à lui parler sans baisser les yeux tout en agitant les mains dans ses poches pour essayer de camoufler son érection.

Claudia, petite de taille, s’est retrouvée entourée par une muraille de grands mecs. Ses deux seins ronds sont rapidement devenus le centre de l’attention. Il faisait très chaud et Claudia était toute rouge, mais j’avais du mal à savoir si c’était à cause de la température où des regards qui pesait sur elle.

On a fini par se retrouver collés l’un à l’autre à cause du monde, et j’avais ses gros nichons plaqués contre mon torse. Évidemment, impossible pour moi de ne pas les mater. Les yeux plongés dans ses deux belles sphères, j’ai mis du temps à remarquer son visage juste au dessus, pourtant à dix centimètres du mien, qui me regardait en levant un sourcil interrogateur.


— Ça va je te dérange pas trop ? M’a-t-elle demandé avec un sourire au coin des lèvres.

— Non t’inquiètes c’est pas dérangeant d’avoir une jolie fille collée à soi, ai-je répondu sans me décontenancé.


Elle a eu l’air d’apprécier ma réponse car elle a gloussé et n’a pas reculé. Au contraire, elle s’est plaquée un peu plus à moi, faisant gonfler sa poitrine davantage. Elle a passé le reste du trajet à regarder sur le côté, me laissant la mater tout mon saoul sans me faire de remarque. Je crois qu’elle aimait le fait que j’apprécie le spectacle. J’ai passé un bras autour de sa taille fine et ai posé ma main dans son dos pour la tenir lors des secousses. Elle s’est agrippée à mes hanches. Franchement, si je n’avais pas su qu’Arthur avait le béguin pour elle, je pense que j’aurai immédiatement descendu ma main sur ses fesses. J’avais juste envie de la prendre sauvagement contre la paroi du métro, au milieu de tout le monde, la tête enterrée bien profondément entre ses obus.

Après cet épisode j’ai discuté avec Arthur un jour.


— Gros dis moi...avais-je commencé.

— Ouais ?

— Claudia, elle est célibataire depuis quand ?

— Bah depuis aussi longtemps que je la connais.

— Comment ça se fait ? Elle attire pas mal de gars quand même.

— Au collège, elle avait un appareil dentaire et pas mal de kilos en trop. Et un style pas terrible, elle s’est métamorphosée en arrivant au lycée. Donc elle attire depuis peu en vrai.

— Et c’est à ce moment que toi t’as cessé de la voir comme une simple amie…
— Ouais c’est ça, m’avoua-t-il en baissant les yeux.

— Mais comment c’est possible qu’elle n’ait rien fait depuis son arrivée au lycée ? Pas un seul petit copain ? Parce qu’elle a quand même un côté un peu allumeuse.

— Mais pas du tout Mehdi ! C’est une impression c’est tout, elle est archi innocente. Elle est italienne par sa mère et portugaise par son père et ses deux parents viennent de famille assez traditionnelles et conservatrices. Donc on l’a élevé en mode "pas de sexe avant le mariage, pas de petits copains".

— Ah oui donc ton genre de fille c’est les saintes nitouches ?


Quand j’ai dis ça, Arthur s’est un peu vexé.


— Y’a rien de mal à vouloir se préserver pour le bon. Ça prouve juste que c’est une fille bien, et ça me donne envie d’être le prem...hum...enfin bref, m’avait-il répondu.


C’est marrant, Arthur ne semblait voir que le côté angélique, innocent et pur de Claudia.

Je n’allais pas tarder à découvrir l’autre côté.

***

— Je la sens pas du tout ta soirée, se plaint Lola.

— Oh arrêtes ça va être marrant, essayé-je de la rassurer.


Deux mois ont passés depuis qu’Arthur m’a présenté Claudia et aujourd’hui j’ai passé la journée au parc avec Lola, à prendre des photos et…
Ah vous l’avez oublié ? C’est vrai qu’elle date un peu…
Lola c’est mon amie fille la plus proche, elle est pour moi ce que Claudia est à Arthur, sauf que moi je n’ai pas envie de l’épouser (même si je lui mettrais bien tarif…).

C’est une rousse d’un an mon aînée, avec un style assez garçon manqué. Elle ne se maquille jamais mais reste super jolie avec sa gueule de mannequin et ses yeux gris. En terme de beauté je la trouve d’ailleurs aussi jolie que Claudia. Elle est de taille moyenne, avec une silhouette en 8 avec des hanches très généreuses et un bonnet D ou E. En bref, elle se ne met jamais en valeur mais ne peut cacher qu’elle a un physique de femme fatale.

Il m’arrive souvent de la mater mais on a jamais étaient plus que des amis.


Ce soir on a une soirée chez mon pote Farid. Ses parents sont pas là et il a invité quelques gens du lycée dans son appart, qui se trouve dans la cité où je vis avec Arthur. J’ai incrusté Lola, et c’est passé crème vu que c’est une fille. Mais mademoiselle n’est pas très soirée et ça fait dix minutes que j’essaye de la convaincre de ne pas rebrousser chemin. Je la soupçonne surtout d’être mal à l’aise vu qu’elle a dû s’habiller un minimum "féminine" ce soir.


— Toi qui kiffes les jeux, viens on fait un pari ? Proposé-je, ayant soudain une idée.

— Hum…? Dis moi ? Demande Lola, dont l’attention est piquée au vif.

— Et bien, si tu passes une bonne soirée, je gagne le pari, si tu te fais chier, c’est toi qui gagne. Le perdant a un gage.

— Je peux juste mentir et dire que j’ai pas aimé même si c’était bien…Sourit-elle.

— Ouais mais c’est pas ton genre de tricher.

— Tu marques un point, dans ce cas allons-y !


On se serre la main et on se dirige vers chez Farid. Dix minutes plus tard, ce dernier nous ouvre la porte. Il est tout sourire en voyant Lola et la fait rentrer en première, une main posée dans son dos. Puis il se tourne vers moi et me fait une accolade avant de se retourner pour mater le cul de la rouquine.


— T’as des potes sexy comme ça Mehdi ? T’es en train de la gérer ? Ou je peux y aller ? Me glisse-t-il à voix basse.

— Oh non t’inquiètes vas-y, répond-je en souriant.


S’il savait...Lola est très, très compliquée. Totalement imprévisible, pas le genre à se faire séduire par un gars comme Farid. Ou à se faire séduire tout court en fait. La soirée commence donc, on est une vingtaine, surtout des renois et des rebeus. Juste une demi douzaine de filles pour plein de chacals en chaleur.

On se sert quelques verres avec Lola et j’essaye de la distraire pour gagner mon pari. Alors que je tourne la tête vers la porte j’aperçois un nouvel arrivant, Malik, un garçon du lycée. C’est un grand camerounais qui a toujours le sourire et adore faire le guignol. Le genre qui est pote avec tout le monde. Et je vois qu’il a ramené une fille…

— Claudia ?! M’exclamé-je, surpris.

— Oh coucou Mehdi ! Me salue-t-elle en sautillant vers moi.


C’est la première fois que je la vois en dehors du cadre scolaire et je suis frappée par sa beauté maintenant que je la vois maquillée. Un rouge à lèvre foncé met en valeur ses lèvres charnues et du mascara fait ressortir l’azur de ses yeux. Elle porte un chemisier blanc avec un gros noeud papillon au niveau de la poitrine et un pantalon en cuir noir qui moule à merveille ses formes. Arthur ferait une crise d’apoplexie en la voyant comme ça. En soi elle est assez classe, pas de décolleté plongeant, mais ce pantalon lui fait un cul de malade.


— Bah qu’est ce que tu fais là ? Demandé-je intrigué.

— Malik m’a proposé de venir, m’explique-t-elle.


Bon dit comme ça, ça semble logique, les deux sont dans la même classe et Malik a plein d’amies filles. Mais ça fait quand même bizarre de voir la petite Claudia, avec sa croix doré autour du cou, dans une soirée de ma cité. Mais bon elle a peut être accepté sans trop savoir, il lui arrive d’être assez naïve. Je salue Mehdi et je présente Claudia à Lola. Elles se font la bise et je vois Lola scanner la latina des pieds à la tête avant de me faire un petit clin d’œil.

Je remarque Farid qui traîne derrière en matant les fesses de Claudia, les yeux exorbités. Il me sourit avant d’agiter la main devant lui l’air de dire "Putain qu’est ce ce que je lui mettrait à celle là". Je me rappelle soudain que Farid est persuadé que Claudia serait une coquine qui suce dans les toilettes du bahut. La voir dans ce genre de soirée ne risque pas de lui faire renoncer à cette croyance.

La soirée reprend et je garde de loin un œil sur Claudia. A un moment je pars fumer une clope sur le balcon avec Lola (J’ai arrêter depuis, attention le tabac tue !) et à mon retour je manque de m’étouffer en apercevant Claudia en train de boire des shots de Vodka avec Farid et Malik...alors qu’elle n’a jamais bu d’alcool à ma connaissance. Je me dirige vers elle mais c’est Farid qui vient directement vers moi.


— Gros je vais la baiser, m’annonce-t-il d’entrée de jeu.

— Mais qu’est ce que tu racontes t’es bourré ? Gloussé-je
— Un peu mais non je te jure, je le sens bien là, elle boit avec moi depuis tout à l’heure et j’ai l’impression qu’elle me chauffe, elle a les yeux qui sentent le cul, m’explique-t-il avec un air très sérieux.

— Putain t’es irrécupérable toi, dès qu’une fille est un peu sociable avec toi, tu crois qu’elle veut ta bite.


Il éclate de rire puis repart chercher de l’alcool dans la cuisine. Je cherche Claudia du regard mais elle a à nouveau disparu. Je la retrouve sur le canapé du salon avec Malik...qui est train de lui faire tester une chicha. Je m’assois à côté de Claudia au moment où cette dernière se met à tousser fort en recrachant la fumée, ce qui amuse tous les spectateurs de la scène.


— On dirait que la chicha c’est pas fait pour toi ! S’amuse un mec en face.

— Bah c’est comme tout, au début ça a du mal à passer puis c’est de mieux en mieux ! Rétorque-t-elle.


En voyant les sourires goguenards que s’échangent les mecs présents je me demande si elle a conscience qu’ils n’ont tous ici qu’une envie, l’emmener dans une chambre et la fourrer par tous les orifices. Je lui reprend le tuyau de la chicha des mains au moment où elle tente de tirer une autre taf, histoire de ne pas avoir son coma sur la conscience. Elle me regarde l’air offusquée.


— Hhheeyyyy Mehdi t’es pas marrant.

— T’as l’air d’avoir la tête qui tourne assez comme ça.

— Rrrooo, désolé "papa", fait-elle avec une petite moue adorable.

— Donc tu bois de l’alcool toi maintenant ?

— Bah il fallait bien que je teste un jour haha ! Franchement je tiens bien non ? J’ai bu six shots ! Déclare-t-elle fièrement.

— T’es au courant que ça va monter ?


Malik, assis à côté, intervient :

— Mais non tranquille ! En plus on est en soirée faut bien s’amuser !

— Merci de m’avoir proposé Malik d’ailleurs, c’est trop gentil ! Répond Claudia en faisant un câlin au camerounais.


Je ne sais pas si elle l’intéresse où si c’est juste son amie pour lui, mais je peux voir que sentir ses gros nibards contre lui le perturbe. Claudia rebascule vers moi et je peux voir qu’elle ressent déjà les premiers effets.


— Bon et Arthur sait que t’es là ? Demandé-je à la latina
— Il a pas besoin d’être au courant de mes moindres déplacements haha, et je préfère qu’il sache pas il a tendance à trop s’inquiéter pour rien, déclare-t-elle.

— Mouais…Marmonné-je peu convaincu.

— Oh allez s’il te plaît lui dit pas ! Ça sera notre petit secret...Dit-elle en me faisant des yeux de biche (ce qui me donne envie de lui matraquer les joues à coup de chibre.) "J’ai juste envie de me détendre sans me prendre la tête."
— Bon Ok mais je garde un œil sur toi !

— Comme d’habitude, rétorque-t-elle avec un petit sourire avant de se lever.


Je n’ai pas le temps de réfléchir à sa réponse car mon regard est directement happé par ses deux demi-sphères parfaites, tendant à l’extrême le cuir de son pantalon. C’est au moment où elle se retourne et surprend mon regard, ce qui la fait sourire, que je comprend sa dernière phrase. Donc elle sait très bien que je la mate depuis deux mois, mais ça ne la dérange pas plus que ça...

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