Mieux vaut tard que jamais

- Par l'auteur HDS Arheanor -
Récit érotique écrit par Arheanor [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Mieux vaut tard que jamais Histoire érotique Publiée sur HDS le 18-03-2022 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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Mieux vaut tard que jamais
Bonjour. Moi c'est Bernard, 58 ans, marié et père de deux enfants. Je veux ici raconter ce qui m'est arrivé il y a à peine un mois, et que j'ai encore du mal à croire moi-même, tant mon petit quotidien s'en est trouvée bouleversé.


Exclusivement hétéro pendant la première moité de ma vie, j'ai commencé à m'intéresser aux hommes à partir de la quarantaine, timidement d'abord, puis avec de plus en plus de conviction. A l'âge où beaucoup de mes congénères sont tentés par des femmes bien plus jeunes, le démon de midi a pris pour moi les traits d'un garçon ... allez comprendre! Ce n'était d'ailleurs pas tant les garçons eux-même qui m'intéressaient, mais ce qu'il avaient entre les jambes.


Je n'ai de fait jamais éprouvé de vrais sentiments pour les individus de mon propre sexe, hormis bien sûr l'amitié et la camaraderie. Pendant presque dix ans, cependant, j'ai fantasmés sur des rapports sexuels avec d'autres hommes, plutôt jeunes et beaux, évidemment. Très vite, mes fantasmes se sont centrés sur la sodomie passive, que je tentais un temps de simuler avec différents objets dans mes jeux solitaires. A la longue, forcément, on finit par se lasser du latex et autres matières synthétiques et on s'interroge sur les sensations procurées par une vraie bite avec un vrai homme à l'autre bout. Jusqu'au jour où, n'y tenant plus, je me suis mis à chercher des contacts sur internet.


Après trente ans de vie conjugale en tant que "mâle actif", il devenait vital pour moi de changer de registre et de satisfaire un désir de passivité qui devenait de plus en plus prégnant. J'avais une irrésistibe envie de "m'ouvrir" à un autre homme, de me donner et me soumettre à lui, de me faire sodomiser par lui, sinon même de me faire inséminer, contre toute logique de sécurité. Je m'abonnais donc à diverses messageries spécialisées où je laissais des annonces. Je me présentais comme un homme mûr marié très motivé, désireux d'avoir une expérience passive avec un (jeune) homme actif. Je suggérais une rencontre dans un sauna libertin, endroit où je n'avais jamais osé mettre seul les pieds, mais que me semblait adapté à ma recherche, à tort ou à raison.


Il reste difficile pour un homme de mon âge de trouver un partenaire et un partenaire actif de surcroît. La concurrence est très dure. C'est fou le nombre d'hommes mûrs, voire plutôt mûrs même, qui cherchent à se faire mettre pour la première fois. Certes, beaucoup ne dépassent pas le stade du fantasme et ne donnent jamais suite à leurs annonces. Moi, j'étais fermement décidé à aller jusu'au bout.


Suite à mes annonces, je ne compte plus le nombre de faux espoirs. Entre les pervers, les mythomanes et les poseurs de lapins, j'ai vu le moment où j'allais garder un fondement vierge jusqu'à la fin de mes jours. C'est au moment où j'étais le plus découragé que Michel m'a contacté. Beau quadragénaire, vivant en couple hétéro, apparemment adepte des clubs libertins, il était d'accord pour m'aider, mais me déconseillait fortement d'aller dans un sauna pour une première expérience.


Il me proposa de discuter un peu par mail pour faire plus ample connaissance. Il m'avoua que je n'étais pas le premier à qui il rendait ce genre de service, qu'il était toujours très ému de faire découvrir le sexe passif à des hommes inexpérimentés. Loin d'être un dépuceleur professionnel, il n'en avait pas moins l'embarras du choix, mais mon annonce l'avait particulièrement touché par sa sincérité et le fort désir de passivité qui s'en dégageait. Il m'envoya à l'occasion une photo de lui allongé nu. On y voyait un beau corps svelte, juste musclé comme il faut, sans un poil de gras, avec un membre bien dressé aux proportions tout à fait désirables, que j'ai immédiatement désiré d'ailleurs, au plus profond de moi. Après quelques échanges de courier où je lui envoyai quelques photos de ma nudité en retour, il me proposa de nous rencontrer dans une chambre d'hôtel entre midi et deux, pour faire plus ample connaissance et tester mes réactions en situation de rencontre entre hommes.


Notre première rencontre a donc eu lieu le mois dernier, dans un de ces hôtels modernes très impersonnels florissant dans les zones d'activité autour des grandes villes. Après les présentations d'usage, nous en somme venus aux contacts, d'abord timides, tout habillés, puis de plus en plus ôsés et dévêtus à mesure que je me déridais. A mon grand soulagement en effet, je n'avais aucun problème à sentir la peau d'un autre homme au contact de la mienne, bien au contraire, comme le prouvaient ma chair de poule et une érection de plus en plus perceptible. Nous en sommes même venus à échanger quelques baisers "avec la langue" sans que ça me pose le moindre problème.


Michel a soudain proposé de prendre une douche en commun, avant d'aller plus loin. Sans me laisser le temps de comprendre où était ce "plus loin", il m'entraîna tout nu dans la cabine de douche où il commença à me savonner le dos, les fesses, le ventre ... et plus bas. Il saisit l'occasion pour me faire un début de fellation. C'était la première fois que j'étais sucé par un homme et je dois reconnaître que c'était très très bon, presque meilleur qu'avec ma femme, qui pourtant se donnait beaucoup de mal dans cet exercice. Il faut dire que le fait qu'un autre homme ait ma bite en bouche avait un effet psychologique extrèmement stimulant. Il s'arrêta net quand je donnai des signes d'extase trop évidents, et me pria de lui rendre la politesse.


C'était évidemment ma première fellation. A genoux dans le bac à douche, dominé par Michel qui tenait ma tête à deux mains et guidait mes succions le long de son membre, je réalisai que j'aimais vraiment la bite. Le nez dans la toison pubienne de Michel, j'avais mal aux mâchoires à force de garder la bouche ouverte autour de son superbe membre. Je craignais par dessus tout de le blesser avec mes dents. Alternativement, je léchais le gland du bout de la langue, branlant le manche d'une main et soupesant les boules de l'autre, puis j'enfournais le tout jusqu'au fond de ma gorge, à la limite du réflexe vomitif. Michel avait vraiment l'air d'apprécier.


Pour une première rencontre, nous avions convenus d'en rester à des pratiques soft pour tester ma tolérance au sexe entre hommes, mais au sortir de la cabine de douche je n'avais plus en tête que le désir intense de recevoir Michel au plus profond de moi, là, sur ce lit, sans plus attendre ni réfléchir. J'étais fermement décidé à ne pas ressortir vierge de cette chambre et j'en fis part à Michel. Dubitatif au départ, il accepta ce changement de programme dès que je lui avouai avoir prémédité la chose et fait un lavement juste avant de venir au rendez-vous.


S'en est donc suivie une séance particulièrement plaisante pour moi, qui me retouvai à quatre pattes sur le lit, la tête dans les oreillers, le cul en l'air et les fesses largement écartées pendant que Michel me "préparait", comme il disait. Il commença par jouer dans la raie de mes fesses avec sa langue chaude et humide. Je sentais son souffle dans mes poils. Il me léchait la raie tout du long, descendant jusqu'entre mes bourses, là où la peau est si sensible que j'en avais la chair de poule. En remontant, il s'attardait sur ma rosette qu'il léchait en petits cercles concentriques et qu'il titillait en y introduisant la pointe de sa langue. Personne, pas même ma femme, ne m'avait encore caressé là et c'était absolument divin. Après un tartinage de ma raie avec un gel un peu froid, ce fut au tour des doigts d'entrer en piste, d'abord un, puis deux, qui s'enfoncèrent en moi sur quelques centimètres, échauffant et étirant mon sphincter. Un troisième doigt aurait bien voulu entrer aussi mais là, la douleur prenait le dessus sur le plaisir, alors Michel n'a pas insisté.


Jugeant ma préparation achevée, Michel s'est allongé sur le dos, le sexe dressé vers le plafond, et m'a demandé de m'agenouiller au dessus de lui, face à lui, de façon à ce que son gland vienne juste s'appuyer contre mon anus, avec un angle de pénétration parfait. J'avais lu chez les bons auteurs que cette position était appelée l'Andromaque, et qu'elle permettait au passif de s'empaler lui-même à son rythme sur le sexe de l'actif. Et c'est exactement ce que je fis. Guidant d'une main la bite encapotée de Michel dans mon antre déjà dilatée par ses doigts, je commençais à me l'introduire par petites poussées, la faisant ressortir un peu pour la reprendre plus profondément à chaque fois. Et c'est ainsi que de poussées en poussées, transpirant, grimaçant et gémissant, je me suis enfiché moi-même sur la colonne virile, qui écartait mes chairs sur son passage. Je sentais la brûlure de mes parois distendues, mais le désir de prendre tout entier le sexe de Michel était si fort que je n'y faisais plus guère attention. Finalement, le gland franchit mes sphincters et je me retrouvai assis sur le bas ventre de Michel, le souffle coupé et le cœur au bord des lèvres, sous l'effet de la surprise. La chose était entendue. J'étais enculé jusqu'à la garde et Michel allait maintenant me baiser.


Je restais ainsi immobile une ou deux minutes, le temps que la douleur s'estompe et que je m'habitue à ce remplissage contre nature de mon rectum. Puis je me suis instinctivement mis à bouger, timidement d'abord pour tester les réactions de mon anus récemment malmené, puis de plus en plus amplement, à mesure que la douleur initiale faiblissait. Dans cette position, je pouvais sentir le frottement de la bite de Michel contre ma prostate et cela faisait irradier en moi un plaisir presque insupportable. Michel accompagnait mes mouvements en bougeant son bassin pendant que ses mains branlaient en rythme mon sexe hypertendu. Dans ces conditions, j'ai rapidement senti monter la jouissance et je lui ai fait comprendre qu'il fallait ménager la monture si l'on voulait voyager loin.


Nous en avons profité pour changer de position. Michel m'a repris en levrette, ce qui excitait nettement moins ma prostate et me laissait profiter plus pleinement de la pénétration elle-même. Le côté un peu humiliant de cette posture pour le passif satisfaisait pleinement mon désir de passivité et de soumission. Mon cul bougeait instinctivement au rythme de la baise, mon bassin décrivant des petits cercles pour que la bite s'enfonce sous différents angles tous aussi plaisants les uns que les autres. Je jouais avec la contraction de mon spincter anal, arrachant à Michel des petits gémissements de plaisir et découvrant ainsi que le pénétré n'avait de passif que le nom. Nous avons vite atteint notre vitesse de croisière. Me tenant fermement par les hanches, Michel me pénétrait à grands coups de boutoir, plaquant son bassin et ses testicule contre ma raie pour que je me sente bien pris à fond, avant de ressortir presque complètement puis s'enfoncer à nouveau au plus profond de moi.


Sentant arriver le dénouement, Michel a déculé et m'a fait allonger sur le dos, les jambes largement écartées. Il s'est allongé sur moi et m'a repris de face, sans aucune résistance, pendant que je resserrai instinctivement mes bras autour de ses épaules et faisais reposer mes pieds sur ses fesse, les cuisses toujours écartelées. Ainsi enlacés, ventre contre ventre, peau contre peau, nous avons véritablement fait l'amour pendant quelques minutes encore, échangeant nos langues et nos salives dans un baiser passionné et profond. Je découvrai à l'occasion qu'en poussant comme pour aller aux toilettes, mon rectum se resserrait sur le sexe envahisseur et devenait l'objet de sensations encore plus jouissives. Prise en sandwich entre nos deux ventres en mouvement, ma bite s'est mise à se contracter rythmiquement pendant qu'un plaisir immense envahissait mon bas ventre et me remontait le long des reins. Un liquide chaud et visqueux se répandait entre nous deux. J'étais en train de jouir!


Presque aussitôt après, Michel commençait à ahanner et gémir et j'ai bientôt senti les spasmes de son éjaculation, alors qu'il m'offrait les dernières poussées de mon dépucelage. Je regrettais de ne pas sentir son sperme se répandre en moi, à cause de la capote, même si je savais par ouï-dire que le passif ne ressent généralement pas l'éjaculation de son partenaire. N'empêche que la simple idée de me faire ensemencer par un autre homme restera toujours un de mes fantasmes les plus chauds. Pour cette fois, le réservoir de la capote rempli de sperme pesait bien lourd au bout du sexe de Michel en ressortant de mon cul, m'assurant que j'étais capable de faire jouir un homme de cette manière. Je ressentais maintenant le vide de l'absence du sexe en moi et j'avais cette sentation très inhabituelle du contact de l'air frais sur les parois enflammées de mon rectum encore béant.


Après un long et tendre câlin rendu glissant par ma propre éjaculation, nous sommes retournés sous la douche, puis nous nous sommes quittés sur la promesse unanime de remettre le couvert dans un avenir très proche, dans un sauna cette fois. Est-il utile de préciser que j'ai eu un peu de mal à m'assoir dans les heures qui ont suivi? C'était le moindre prix à payer pour la satisfaction d'avoir vaincu un tabou culturel qui me rongeait depuis des années.

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