Offerte à lui (partie 2/X) - histoire érotique

Tu es à quatre pattes sur un lit, au milieu de ton salon, et tu sens la chaleur des bougies et leur odeur qui emplissent la pièce. Tes yeux sont bandés et la seule trace de la présence de ton homme est la danse des pas que tu as entendus autour du lit, perdue dans les rêveries de douceur et de soumission qui peuplent tes fantasmes.

Soudain, les bruits de pas s'arrêtent...

Tu sens sur ton dos comme une caresse. Ce ne sont pas ses doigts, les caresses sont légères et douces, comme si on te faisait glisser des plumes sur la peau. Les caresses descendent des épaules, investissent le creux de ta colonne cambrée, et se dirigent lentement, inexorablement vers le sillon de tes fesses. Puis elle se décale et tu sens les plumes osciller doucement sur la partie charnue de ton fessier, qui se tend vers les caresses comme pour chercher le contact. La sensation remonte vers le haut de ta nuque, puis redescend, lentement, faisant frissonner malgré toi tout ton être malgré la température agréable de la pièce. Tu bouillonnes à l'intérieur, tu as envie de plus, tu n'es qu'un amas de désir brûlant et il le sait et en joue. Comme tu l'aimes. Comme tu as envie de lui. Comme tu brûles de pouvoir exprimer bruyamment ton désir lorsqu'il t'empalera brutalement sur sa colonne de chair.

Les caresses s'arrêtent et tu te retrouves au point de départ. Dans l'attente, torture subtile de la frustration, exposée, admirée. Tu sens sa main sur ton épaule. Puis deux mots. Enfin il te parle. Tu bois ces paroles comme si il s'agissait d'un discours. Seulement deux mots.

"Redresse-toi!"
Tu t'exécutes. Ton corps réagit avant que ton cerveau n'ait eu le temps d'analyser. Comme en pilotage automatique, tu appuies sur tes mains et redresse ton buste. Tu es à genoux. Machinalement tu écartes les jambes, sans même y penses. Tu sais qu'il veut pouvoir avoir accès à ton intimité. Tu te sens vulnérable ainsi écartée mais cela te plait. Tes mains remontent et se posent sur ta tête, écartant tes bras et gonflant ta poitrine. Tu connais tes atouts et tu sais que cette vision va à coup sûr agrémenter la bosse qui enfle dans son boxer.

Sa main prend ton menton et bascule ta tête un peu plus vers l'arrière. Cette fois ci ce sont ses doigts qui sont au contact de ta peau. Sa main glisse le long de ton cou. Tu aimerais qu'il l'agrippe plus fermement mais il fait durer le plaisir. Ses doigts effleurent, caressent, parcourent le moindre centimètre carré de ta peau dénudée, en descendant de plus en plus bas vers les deux collines et leurs sommets sensibles. Ses doigts glissent sur la fine dentelle qui les orne et les frissons qui te parcourent résonnent dans tout ton être, alimentant le brasier de ton bas-ventre. Tu sens sa deuxième main dégrafer d'un geste sûr et vif ton soutien gorge que tu envoies aussitôt valser au pied du lit. Tes mains reprennent position au dessus de ta tête et la danse des siennes continue. Ses doigts font le tour de tes seins, effleurent les tétons, puis repartent explorer, reviennent vers tes tétons, les caressent avec le revers des doigts, sensation qui te rend folle. Tu aimerais qu'il les prenne entre ses doigts, les malaxe, les pince, les morde, les tire, les frappe avec ses doigts ou une cravache. Oh comme tu aimerais cette sensation de douleur qui laisse place au plaisir. Ta chatte se trempe rien que d'y penser.

Ses mains abandonnent progressivement tes seins et descendent, de plus en plus, infatigables dans leur cheminement, toujours plus bas, toujours plus douces, toujours plus frustrantes à mesure que la douceur qu'elles te procurent font exploser ton envie d'action. L'une de ses deux mains remonte caresser ton cou exposé, tandis que l'autre descend de plus en plus bas, explorant le haut de tes cuisses de chaque coté en prenant bien soin de contourner ton sexe. Il dirige sciemment ses caresses vers le haut de ton clitoris sans jamais le toucher. Toujours plus près, et pourtant toujours tellement si loin.

Tu sais qu'il ne s'est passé que quelques instants et pourtant ils semblent des heures. La contradiction qui règne dans ton être entre la douceur des caresses et l'ardeur de ton envie est enivrante autant que déroutante et tu ne rêves que d'une chose. Exploser, te laisser aller à ses doigts et son sexe experts. Tu te concentre sur ses mains, tu remarques seulement la petite musique d'ambiance, douce et sensuelle, qui se joue derrière toi sur l'enceinte, et comme pour ton dos, soudain, les caresses cessent...