Panne
Récit érotique écrit par AmantDesSens [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 10-02-2012 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Panne
La nuit commence à tomber. La route défile devant nous. L’air se refraichit. Tu
remontes la vitre, tout en remontant tes épaules. Je comprends que tu as froid.
J’avance la main vers la tienne : elle est glacée ! Je l’abandonne un instant pour
mettre en marche le chauffage, puis je la retrouve pour la serrer fort et la
consoler... Tu me regardes, complice, pour me remercier.
L’obscurité gagne. Mais elle est accentué par de gros nuages noirs menaçant. Ils
pourraient être inquiétants si nous étions à pieds. Ils nous reste un heure avant
d’arriver à destination.
Une goutte tombe sur le pare-brise, quelques instants après rejointe par d’autres, de
plus en plus grosses. La nuit est bel et bien tombée. Devant les phares, la pluie
tombe, drue. Je reste concentré, car la route est difficilement visible. Les véhicules
se font rares et les seuls que nous croisons arrivent difficilement à percer de leurs
lumières le rideau d’eau.
Soudain, la voiture vacille. Je cramponne le volant pour la redresser. Mais le bruit
qui raisonne n’augure rien de bon. J’essaye de trouver un endroit pour nous arrêter.
Par chance, une petite aire de stationnement surgit. Tu m’interroges du regard,
inquiète. Je te rassure en t’embrassant sur le front. J’attrape une lampe torche,
jette un œil derrière pour voir si la voie est libre et j’ouvre la portière. Je suis
immédiatement saisi par une pluie diluvienne, glaciale. Je sors malgré tout. Je fais
le tour du véhicule et je découvre alors que nous avons crévé. Je reviens vers toi et
j’ouvre ta porte pour te tenir au courant.
J’ouvre le coffre, et je fouille pour trouver les outils. L’eau dégouline dans mon
dos. Je lève le tapis de sol pour dégager la roue, à peine éclairé par la lumière du
coffre. Je me penche dessous pour extraire récupérer la roue. Mais je comprends vite
que je vais devoir te solliciter pour m’aider. Je ne pourrai pas éclairer et démonter
la roue. Tu remontes le col de ta veste pour tenter de te protéger et saisie la lampe
que je te tends.
Je place le cric sous la voiture. Mes mains sont mouillés et les outils me glissent
des mains. Le cric s’enfonce dans le sol, détrempé. Finalement, ce que je croyais être
un parking n’est rien d’autre qu’une large entrée d’un chemin. Je cherche à ta
lumière, des cailloux pour consolider.
Je me saisis de la clé pour desserrer les boulons. 1, 2, puis 3. Mais le quatrième
résiste. J’insiste. Je manque de glisser. Je suis en fait complètement inondé. Une
véritable éponge. Je m’interromps un instant, levant les yeux vers toi. Je discerne
ton visage, tout aussi mouillé. Et soudain, tu ne peux pas t’empêcher de laisser
échapper un léger rire. Au début, je ne comprends pas. Je baisse les yeux pour me
regarder : boue, herbes, graisse, eau... Je suis un véritable tableau en péril... Je
souris alors. J’échappe à ton faisceau un instant le temps de me relever. Surprise, tu
redresses la lampe. Nos visages se retrouvent illuminés, face à face. L’eau ruisselle
le long de ton front, de tes cheveux. Tu clignes des yeux pour les débarrasser des
quelques gouttes qui s’y accrochent.
Tu saisis ma main, retourne la lampe vers toi et l’y dépose. Tu fais un pas en arrière
dans la lumière. Tu ne me quittes pas des yeux. Tu enlèves ta veste, lourdement lestée
d’eau et tu la déposes sur le capot. Tu croises tes bras pour saisir ton pull. Il ne
reste plus que ton body noir. Tes yeux ne me quittes pas. Tu t'appuie sur le bord de
la voiture et rapidement tu enlèves tes chaussures. Tes mains remontent sensuellement
tes jambes, puis tes hanches pour s’arrêter à la boucle de ta ceinture. Doucement, en
t’assurant malgré l’obscurité que je rate rien de la manœuvre, tu passes tes doigts
dans ton pantalon. Mouillé, tu ondules légèrement pour l’aider à glisser jusqu’à tes
chevilles. Ton corps, mince, brillant, ruisselant s’offre à mes yeux. Tu croises les
mains sur ta poitrine, plus à cause du froid que par pudeur.
Je m’avance vers toi pour prendre ta main, glacée. Je t’attire vers l’arrière de la
voiture. Tu te laisses guider. Tandis que j’ouvre la portière, pour t’assurer de mes
intentions, tu t’approches tout contre moi pour m’embrasser dans le cou. Je ne suis
pas contre cette attention... Je tire ta main pour t’inviter à rentrer. Tu t’asseois
sur la banquette, dos à la portière. Je te suis et je referme la porte derrière nous.
J’abandonne négligement la lampe à nos pieds.
Tu t’approches et passe tes jambes par dessus les mienne. Curieuses et excitées, mes
mains se posent sur tes hanches et caressent tes cuisses. Je prétexte le froid pour
intensifier mes caresses. Mais les parties douces de ton corps sur lesquelles je
m’égare ne laissent aucun doute sur mes intentions... J’aurais au moins essayé...
Tes jambes sont merveilleusement douces. Tandis que je remonte le long de tes cuisses
jusqu’à tes hanches, tu soupires et tu te cambres. Tu offres ta poitrine à mes lèvres.
A grande lampée, je bois à la base de ton cou les gouttes d’eau qui ruisselle de tes
cheveux. Mes mains t’assistent dans cette position délicieusement excitante. Ma soif
intense se transforme en dégustation subtile du bout de la langue. Je passe mes mains
sous ton body et je l’ôte. Telle un félin qui s’étire, et malgré l'exiguïté, tu
allonges tes bras pour m’assister.
Ton corps nue se dessine à la lueur de la lampe. Instinctivement, je te serre contre
moi pour te réchauffer. Mais je suis tout aussi mouillé que toi... et habillé. Le
détail ne nous a pas échappé. Alors que je caresse ton dos pour t'inciter à te
redresser, tu anticipes mes intentions en saisissant le col de ma veste. Tu l’écartes
fermement tout en m’embrassant goulûment : que puis-je faire face à une telle
détermination ? Rien, si ce n’est apprécier l’instant. Je me débats pour m’extraire de
mon carcan de cuir. Tu presses le mouvement. Tu défais les boutons de ma chemise
jusqu’au bas ventre. Tu glisses tes mains sur ma peau pour décoller le tissu. Serait-
ce l’excitation ou comment serais-tu à te réchauffer ? En tout cas, la douce chaleur
de la paume de ta main est divine... Tes mains remontent jusqu’à mes épaules qu’elles
dégagent. Mon torse nu, je m’empresse de te saisir par les reins, je relève légèrement
les cuisses pour té déséquilibrer. Tu retombes sur moi. Je n’ai qu’à resserrer
l’étreinte. Nos corps s’épousent, nos lèvres se cherchent, se trouvent, se goûtent. Tu
te plaques encore plus contre moi.
Tu te redresses, visiblement déterminée à en découdre ! Tu défais mon ceinture, puis
les boutons du pantalon. Tes mains s’aventurent, deviennent, s’assurent. Je me cambre
légèrement pour retirer mon pantalon tandis que tu t’écartes pour m’aider. Dans
l’empressement, j’avoue que tu échappes un instant à mon regard. Je tourne la tête. Tu
t’es calé contre la portière gauche, un jambe relevée, l’autre allongée, le regard
désireux. Je m’approche, mais tu me repousses à ma place. Tu me chevauches et tu
places mes bras de chaque côté de mon visage, solide agrippée au dossier. Pour te
faire pardonner de ton audace, tu m’offres tes lèvres. D’abord tendrement,
doucement... puis, ravivée par la chaleur de nos corps, ton baiser de fait plus fort,
plus pressant... Finalement, tu t’abandonnes tout contre moi. Je passe mes bras autour
de ton corps pour te serrer encore plus. Puis, mes mains descendent le long de ton
corps. Je décroise les bras pour m’arrêter sur tes fesses, délicieuses, fermes. Je les
enserre pour te redresser... Tu suis le mouvement, en fixant tes yeux dans les miens.
Je plonge mon visage entre tes seins, je savoure, je dévore ta poitrine. Tu te laisses
glisser le long de mes baisers. Un instant, nous nous figeons pour mieux apprécier cet
instant, si court, si désiré. Tes mains viennent rejoindre les miennes sur tes
hanches.
Dehors, la pluie redouble, et alors que le ciel s’illumine d’un éclair, tu relâches
tes cuisses et tu finis de te reposer sur moi dans un lent sourpir. Nous sommes unis
en un seul corps.
La chaleur de nos ébats se propage entre nos corps. Je suis en toi et la chaleur que
je ressens ne me donne pas envie de bouger... Je voudrais l’apprécier, tout autant que
cet instant. Mais le désir est là. Tu te plaques encore plus fort contre moi, poussant
cette union à ses limites. Ton corps commence à onduler. Je devine ton visage, tes
yeux mis clos à travers ta chevelure. Je suis le rythme. Je saisis ton visage à pleine
main pour mieux l’embrasser. Je caresse, je frôle, je dévore... Tes doigts se crispent
sur mes cuisses.
Je romps la danse en te basculant sur le côté. Tu tournes le visage, le regard déçu de
cette interruption et à la fois interrogatif. Je ne te laisse pas sans réponse bien
longtemps. Je m’allonge en partie sur ton dos que j’ai jusqu’à présent tant caressé.
J’embrasse le bas de ta nuque. Tu la libères de ses cheveux tout en me guettant du
coin de l’oeil. Je continue mes baisers le long de ton dos. Je m’attarde un peu sur
tes hanches, sur le haut de tes cuisses. Je pose délicatement mes lèvres sur le haut
de tes fesses. Ta main rejoint la mienne sur ta cuisse et la saisit. Nos regards se
croisent et tu m’attires tout contre toi. Je m’appuis sur le dossier du siège et je
m’allonge en partie à nouveau sur ton dos. Mes cuisses butent contre les tiennes. Ma
main enserre ta poitrine. Du bout du doigt, je dessine le pourtour de ton sein, je
passe entre les deux. Ma main s’ouvre pour y accueillir ton adorable petit ventre.
Elle descend, rejointe par la tienne. Tu te plaques encore plus contre moi. Je ressens
toute la chaleur de ton corps contre mon ventre. Nos corps s’épousent parfaitement,
dans chaque rondeur. Nos mouvements s’accordent, plus suaves, lancinant, quand soudain
je reconnais une douce chaleur, accueillante, exquise à souhait. Je m’arrête par
plaisir. Cette fois, je serai plus fort que le désir. Cet instant si rare, si
recherché, tant attendu, parfois trop bref, je veux que nous l’apprécions à sa juste
valeur, ensemble. Je saisis tes hanches pour parfaire cette étreinte que tu accueilles
d’un bref soupir. Tu tournes ton visage, et d’un regard approbateur, tu me souris. Je
commence un long et délicat oscillement. Chaque battement est un supplice divin... un
plaisir crescendo. Je veux te faire plaisir, que tu te retrouves en tant que femme,
belle, magnifique ! Je caresse ton dos, tes cuisses. Je me penche pour t’embrasser.
Tes mains poussent contre la portière. Tu viens me chercher au plus profond de ton
être. Ton dos se creuse, ta respiration s’accélère. Je ne vois plus que ta chevelure
quand soudain ta main droite disparait sous toi, tandis que l’autre vient se plaquer
contre ma fesse. Je me redresse... une dernière fois... pour épouser chaque partie de
ton intimité. Nous nous figeons, tendu, pour en apprécier chaque instant, jusqu’à la
dernière goutte.
Tu lâches un soupir tandis que tu t’allonges sur la banquette. Je viens me reposer sur
toi. Mon visage au niveau du tien, tu écartes tes cheveux. Tes yeux brillent. Tu
approches tes lèvres des miennes. Je n’ai pas envie de bouger, nous sommes trop biens.
Tu laisses échapper :
- Heureusement, il n’y a que la voiture qui était en panne....
remontes la vitre, tout en remontant tes épaules. Je comprends que tu as froid.
J’avance la main vers la tienne : elle est glacée ! Je l’abandonne un instant pour
mettre en marche le chauffage, puis je la retrouve pour la serrer fort et la
consoler... Tu me regardes, complice, pour me remercier.
L’obscurité gagne. Mais elle est accentué par de gros nuages noirs menaçant. Ils
pourraient être inquiétants si nous étions à pieds. Ils nous reste un heure avant
d’arriver à destination.
Une goutte tombe sur le pare-brise, quelques instants après rejointe par d’autres, de
plus en plus grosses. La nuit est bel et bien tombée. Devant les phares, la pluie
tombe, drue. Je reste concentré, car la route est difficilement visible. Les véhicules
se font rares et les seuls que nous croisons arrivent difficilement à percer de leurs
lumières le rideau d’eau.
Soudain, la voiture vacille. Je cramponne le volant pour la redresser. Mais le bruit
qui raisonne n’augure rien de bon. J’essaye de trouver un endroit pour nous arrêter.
Par chance, une petite aire de stationnement surgit. Tu m’interroges du regard,
inquiète. Je te rassure en t’embrassant sur le front. J’attrape une lampe torche,
jette un œil derrière pour voir si la voie est libre et j’ouvre la portière. Je suis
immédiatement saisi par une pluie diluvienne, glaciale. Je sors malgré tout. Je fais
le tour du véhicule et je découvre alors que nous avons crévé. Je reviens vers toi et
j’ouvre ta porte pour te tenir au courant.
J’ouvre le coffre, et je fouille pour trouver les outils. L’eau dégouline dans mon
dos. Je lève le tapis de sol pour dégager la roue, à peine éclairé par la lumière du
coffre. Je me penche dessous pour extraire récupérer la roue. Mais je comprends vite
que je vais devoir te solliciter pour m’aider. Je ne pourrai pas éclairer et démonter
la roue. Tu remontes le col de ta veste pour tenter de te protéger et saisie la lampe
que je te tends.
Je place le cric sous la voiture. Mes mains sont mouillés et les outils me glissent
des mains. Le cric s’enfonce dans le sol, détrempé. Finalement, ce que je croyais être
un parking n’est rien d’autre qu’une large entrée d’un chemin. Je cherche à ta
lumière, des cailloux pour consolider.
Je me saisis de la clé pour desserrer les boulons. 1, 2, puis 3. Mais le quatrième
résiste. J’insiste. Je manque de glisser. Je suis en fait complètement inondé. Une
véritable éponge. Je m’interromps un instant, levant les yeux vers toi. Je discerne
ton visage, tout aussi mouillé. Et soudain, tu ne peux pas t’empêcher de laisser
échapper un léger rire. Au début, je ne comprends pas. Je baisse les yeux pour me
regarder : boue, herbes, graisse, eau... Je suis un véritable tableau en péril... Je
souris alors. J’échappe à ton faisceau un instant le temps de me relever. Surprise, tu
redresses la lampe. Nos visages se retrouvent illuminés, face à face. L’eau ruisselle
le long de ton front, de tes cheveux. Tu clignes des yeux pour les débarrasser des
quelques gouttes qui s’y accrochent.
Tu saisis ma main, retourne la lampe vers toi et l’y dépose. Tu fais un pas en arrière
dans la lumière. Tu ne me quittes pas des yeux. Tu enlèves ta veste, lourdement lestée
d’eau et tu la déposes sur le capot. Tu croises tes bras pour saisir ton pull. Il ne
reste plus que ton body noir. Tes yeux ne me quittes pas. Tu t'appuie sur le bord de
la voiture et rapidement tu enlèves tes chaussures. Tes mains remontent sensuellement
tes jambes, puis tes hanches pour s’arrêter à la boucle de ta ceinture. Doucement, en
t’assurant malgré l’obscurité que je rate rien de la manœuvre, tu passes tes doigts
dans ton pantalon. Mouillé, tu ondules légèrement pour l’aider à glisser jusqu’à tes
chevilles. Ton corps, mince, brillant, ruisselant s’offre à mes yeux. Tu croises les
mains sur ta poitrine, plus à cause du froid que par pudeur.
Je m’avance vers toi pour prendre ta main, glacée. Je t’attire vers l’arrière de la
voiture. Tu te laisses guider. Tandis que j’ouvre la portière, pour t’assurer de mes
intentions, tu t’approches tout contre moi pour m’embrasser dans le cou. Je ne suis
pas contre cette attention... Je tire ta main pour t’inviter à rentrer. Tu t’asseois
sur la banquette, dos à la portière. Je te suis et je referme la porte derrière nous.
J’abandonne négligement la lampe à nos pieds.
Tu t’approches et passe tes jambes par dessus les mienne. Curieuses et excitées, mes
mains se posent sur tes hanches et caressent tes cuisses. Je prétexte le froid pour
intensifier mes caresses. Mais les parties douces de ton corps sur lesquelles je
m’égare ne laissent aucun doute sur mes intentions... J’aurais au moins essayé...
Tes jambes sont merveilleusement douces. Tandis que je remonte le long de tes cuisses
jusqu’à tes hanches, tu soupires et tu te cambres. Tu offres ta poitrine à mes lèvres.
A grande lampée, je bois à la base de ton cou les gouttes d’eau qui ruisselle de tes
cheveux. Mes mains t’assistent dans cette position délicieusement excitante. Ma soif
intense se transforme en dégustation subtile du bout de la langue. Je passe mes mains
sous ton body et je l’ôte. Telle un félin qui s’étire, et malgré l'exiguïté, tu
allonges tes bras pour m’assister.
Ton corps nue se dessine à la lueur de la lampe. Instinctivement, je te serre contre
moi pour te réchauffer. Mais je suis tout aussi mouillé que toi... et habillé. Le
détail ne nous a pas échappé. Alors que je caresse ton dos pour t'inciter à te
redresser, tu anticipes mes intentions en saisissant le col de ma veste. Tu l’écartes
fermement tout en m’embrassant goulûment : que puis-je faire face à une telle
détermination ? Rien, si ce n’est apprécier l’instant. Je me débats pour m’extraire de
mon carcan de cuir. Tu presses le mouvement. Tu défais les boutons de ma chemise
jusqu’au bas ventre. Tu glisses tes mains sur ma peau pour décoller le tissu. Serait-
ce l’excitation ou comment serais-tu à te réchauffer ? En tout cas, la douce chaleur
de la paume de ta main est divine... Tes mains remontent jusqu’à mes épaules qu’elles
dégagent. Mon torse nu, je m’empresse de te saisir par les reins, je relève légèrement
les cuisses pour té déséquilibrer. Tu retombes sur moi. Je n’ai qu’à resserrer
l’étreinte. Nos corps s’épousent, nos lèvres se cherchent, se trouvent, se goûtent. Tu
te plaques encore plus contre moi.
Tu te redresses, visiblement déterminée à en découdre ! Tu défais mon ceinture, puis
les boutons du pantalon. Tes mains s’aventurent, deviennent, s’assurent. Je me cambre
légèrement pour retirer mon pantalon tandis que tu t’écartes pour m’aider. Dans
l’empressement, j’avoue que tu échappes un instant à mon regard. Je tourne la tête. Tu
t’es calé contre la portière gauche, un jambe relevée, l’autre allongée, le regard
désireux. Je m’approche, mais tu me repousses à ma place. Tu me chevauches et tu
places mes bras de chaque côté de mon visage, solide agrippée au dossier. Pour te
faire pardonner de ton audace, tu m’offres tes lèvres. D’abord tendrement,
doucement... puis, ravivée par la chaleur de nos corps, ton baiser de fait plus fort,
plus pressant... Finalement, tu t’abandonnes tout contre moi. Je passe mes bras autour
de ton corps pour te serrer encore plus. Puis, mes mains descendent le long de ton
corps. Je décroise les bras pour m’arrêter sur tes fesses, délicieuses, fermes. Je les
enserre pour te redresser... Tu suis le mouvement, en fixant tes yeux dans les miens.
Je plonge mon visage entre tes seins, je savoure, je dévore ta poitrine. Tu te laisses
glisser le long de mes baisers. Un instant, nous nous figeons pour mieux apprécier cet
instant, si court, si désiré. Tes mains viennent rejoindre les miennes sur tes
hanches.
Dehors, la pluie redouble, et alors que le ciel s’illumine d’un éclair, tu relâches
tes cuisses et tu finis de te reposer sur moi dans un lent sourpir. Nous sommes unis
en un seul corps.
La chaleur de nos ébats se propage entre nos corps. Je suis en toi et la chaleur que
je ressens ne me donne pas envie de bouger... Je voudrais l’apprécier, tout autant que
cet instant. Mais le désir est là. Tu te plaques encore plus fort contre moi, poussant
cette union à ses limites. Ton corps commence à onduler. Je devine ton visage, tes
yeux mis clos à travers ta chevelure. Je suis le rythme. Je saisis ton visage à pleine
main pour mieux l’embrasser. Je caresse, je frôle, je dévore... Tes doigts se crispent
sur mes cuisses.
Je romps la danse en te basculant sur le côté. Tu tournes le visage, le regard déçu de
cette interruption et à la fois interrogatif. Je ne te laisse pas sans réponse bien
longtemps. Je m’allonge en partie sur ton dos que j’ai jusqu’à présent tant caressé.
J’embrasse le bas de ta nuque. Tu la libères de ses cheveux tout en me guettant du
coin de l’oeil. Je continue mes baisers le long de ton dos. Je m’attarde un peu sur
tes hanches, sur le haut de tes cuisses. Je pose délicatement mes lèvres sur le haut
de tes fesses. Ta main rejoint la mienne sur ta cuisse et la saisit. Nos regards se
croisent et tu m’attires tout contre toi. Je m’appuis sur le dossier du siège et je
m’allonge en partie à nouveau sur ton dos. Mes cuisses butent contre les tiennes. Ma
main enserre ta poitrine. Du bout du doigt, je dessine le pourtour de ton sein, je
passe entre les deux. Ma main s’ouvre pour y accueillir ton adorable petit ventre.
Elle descend, rejointe par la tienne. Tu te plaques encore plus contre moi. Je ressens
toute la chaleur de ton corps contre mon ventre. Nos corps s’épousent parfaitement,
dans chaque rondeur. Nos mouvements s’accordent, plus suaves, lancinant, quand soudain
je reconnais une douce chaleur, accueillante, exquise à souhait. Je m’arrête par
plaisir. Cette fois, je serai plus fort que le désir. Cet instant si rare, si
recherché, tant attendu, parfois trop bref, je veux que nous l’apprécions à sa juste
valeur, ensemble. Je saisis tes hanches pour parfaire cette étreinte que tu accueilles
d’un bref soupir. Tu tournes ton visage, et d’un regard approbateur, tu me souris. Je
commence un long et délicat oscillement. Chaque battement est un supplice divin... un
plaisir crescendo. Je veux te faire plaisir, que tu te retrouves en tant que femme,
belle, magnifique ! Je caresse ton dos, tes cuisses. Je me penche pour t’embrasser.
Tes mains poussent contre la portière. Tu viens me chercher au plus profond de ton
être. Ton dos se creuse, ta respiration s’accélère. Je ne vois plus que ta chevelure
quand soudain ta main droite disparait sous toi, tandis que l’autre vient se plaquer
contre ma fesse. Je me redresse... une dernière fois... pour épouser chaque partie de
ton intimité. Nous nous figeons, tendu, pour en apprécier chaque instant, jusqu’à la
dernière goutte.
Tu lâches un soupir tandis que tu t’allonges sur la banquette. Je viens me reposer sur
toi. Mon visage au niveau du tien, tu écartes tes cheveux. Tes yeux brillent. Tu
approches tes lèvres des miennes. Je n’ai pas envie de bouger, nous sommes trop biens.
Tu laisses échapper :
- Heureusement, il n’y a que la voiture qui était en panne....
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