PAS DE MISÈRE (2)
Récit érotique écrit par Cœuratout [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 22-12-2014 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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PAS DE MISÈRE (2)
Du bord de la fenêtre, la chatte saute par terre et quitte la chambre. Le mâle siamois étendu sur le lit la suit jusque dans la cuisine et va s’installer au-dessus du réfrigérateur. Le soleil d’un début d’après-midi de décembre éclaire la scène par les broderies jaunâtres du rideau. Pour ces vieux amants, une nouvelle tranche de vie se déroule ici.
Une première sans générale. Céline et Florent prennent place de chaque côté du lit. Il déboutonne sa chemise, défait sa ceinture, retire sa montre et son pantalon. Elle rabat l’édredon, retire son chandail. Florent la regarde et remarque la finesse de ses seins,leur ombre se projette sur un mur dénudé. Elle va fermer la porte. Le plus petit des dalmatiens se pointe, renifle le bas de la porte, se couche devant, gardien des lieux.
Ils sont enfin nus. Triomphe différent pour chacun. De la joie à l’état brut : advienne que pourra.
Au tour de leurs mains et de leurs corps de s’entretenir.
Je mâchouille son sexe mou. En soutenant la base du pénis, je sculpte l’autre bout à petits baisers. Pas de prépuce à manœuvrer, il est circoncis, propre, sent le savon frais. Je frôle la pilosité sous son nombril, autour de ses couilles.
La peau des bourses est douce, fine et froissée comme du papier de riz. Ça me rappelle la culotte de soie et de dentelles offerte à mon anniversaire, du temps où j’habitais de Lorimier,il me suffisait de m’imaginer avec lui et de serrer les cuisses pour mouiller. Ses testicules roulent dans ma main comme des billes entre les doigts d’un magicien. Dès que j’avance plus loin derrière, sur la pointe des ongles, sa bite se déplie, se dresse et me salue trois fois,c’est que je viens d’effleurer son œillet entr’ouvert. Je jette un coup d’œil à son visage,il a les yeux fermés, respire profondément, sourit. Je reprends son membre dans ma bouche jusqu’à la garde et entreprends de le sucer. À la descente, je l’enfonce le plus loin possible, sans m’étouffer, sans déglutir. Je pense qu’il préfère la remontée,il me triture alors une touffe de cheveux. Son organe est de taille moyenne,pour une fellation, c’est mon idéal. Aucun risque qu’il me pousse la tête, ne me l’enfonce dans la gorge.
Ce n’est pas son genre,il s’abandonne, ne tente même pas de mettre en scène la suite. Je le sais à la manière dont il me touche ; avec distraction, comme s’il était ailleurs dans un autre monde. J’aime ça : j’ai l’impression d’être aux commandes d’une machine à voyager dans le temps. Une longue récréation qui durerait l’éternité. Presque le parcours de l’enfant que je suis redevenue à qui l’on aurait donné libre accès à tous les bonbons d’un magasin spécialisé : sucettes multiformes à lécher longtemps,lunes de miel à laisser fondre,boules noires à rouler avec la langue et à examiner pour en deviner les changements de couleur,caramel crémeux coulant,gomme à mâcher aux multiples saveurs,sucre d’orge croquant...
J’aime cet homme. Ressent-il à quel point, je le savoure,Il n’y a que de ce phallus dont j’ai souvenance du goût et de la forme.
Un spasme durcit mon sexe. Le premier. Sa bouche met fin à la succion. À la friction. Au mouvement de va-et-vient. Il est resté suffisamment de salive le long de ma hampe pour que sa main glisse facilement. Avec en final, l’extraction exercée par tous les doigts en mouvement. Lentement. Plusieurs fois. Et de plus en plus vite. Je frémis. Arrêt subit au premier gémissement . Céline suit d’un doigt le chemin de l’artère qui serpente autour de ma verge,elle jette un œil dans le puits du méat, y voit poindre le mucus transparent. Le pointu de sa langue s’infiltre, pousse et en ressort saler ses papilles. Ses lèvres se referment sur le capuchon,elles cherchent le point sensible. Légères morsures saccadées de mon gland,commence alors le carrousel enveloppant de son dard. Deux secousses, auxquelles elle s’empresse de mettre fin en pinçant la base de maqueue m’arrachent une tension de tout le corps. Mon crâne s’enfonce dans l’oreiller et le cou se soulève. Sa bouche ne bouge plus,elle ne fait que tenir la barre, comme un capitaine, sur une mer d’huile, une nuit de pleine lune. Les premières gouttes mouillent son palais, vaguelettes sans écume sur la plage. Elle guette la détente, que mon souffle s‘affaisse, que mes reins se recouchent. Je caresse ses cheveux, l’arrière de ses oreilles, saisit sa tête à pleine main. Elle est l’unique bout de moi-même.
Le confins du désir. Aucun besoin de la diriger. Me laisser faire. Que survive l’abandon. Elle me dévoile par cœur, par étape, par couche, par instinct. Sa langue lèche le frein, le presse, le relâche, le triture. Nouvelles contractions rapprochées qui me gorgent le membre davantage. Le volume limite est presque atteint. Le gland bleuit et luit sous l’avant-garde de la semence entre ses lèvres humides. Je commence à secouer la tête de gauche à droite,ce non est un oui. Quoi effleurer,Où freiner?
Quand accélérer,Comment ralentir,Pourquoi recommencer,Elle se sait maitresse de ma respiration et m’impose le rythme de mon devenir. Elle fait de moi l’homme que je suis pour elle,elle seule comprend à quel point, j’aime la jouissance qui dure.
Jusqu’à ce que je sois dur comme elle le veut et que tout éclate. Je m’écoule en saccades. Avec la première giclée, elle me mouille le cul, me défonce. Sous l’agitation de son doigt, elle cueille mes contractions qui n’en finissent plus de se prolonger.
Pendant mon vagissement, ses joues se creusent, tétant les perles tardives, aspirant le plus de vide possible. Jusqu’à ce que je craque, que je la supplie d’arrêter, que je me torde de plaisir et m’arrache à sa gourmandise. Râle de ma gorge pour embruns dans la sienne.
Le chien jappe. Je sursaute. Elle lance.
— Tranquille, Gaspard.
Le cliquetis des ongles du chien sur le plancher de la cuisine se fait entendre. Il part. Céline a du mal à remonter pour m’embrasser.
Pendant que mon cœur bat encore à un rythme effréné, sa langue fait valser la mienne et me transmets la saveur de moi, apprêtée à son goût. Ai-je déjà respiré si profondément,Je pense que l’exploration des sensations du corps humain est sans limite. Il y a toujours moyen d’aller plus loin. D’éprouver plus fort le plaisir. Éliminer la souffrance par la jouissance, pourquoi ce ne serait-ce pas le but ultime du temps qu’il me reste à vivre,Je prends cette femme que j’aime dans mes bras.
Pas évident avec mon bassin. La douleur s’était fait absence pendant cette escalade vertigineuse. Au moment où je lui caresse le cou, les épaules et la colonne, un doute m’assaille. Vais-je être à la hauteur,Pourvu qu’elle ne s’attende pas à ce que j’éjacule en elle. Mon temps de récupération entre deux érections n’est plus ce qu’il a déjà été. Si nécessaire, y arriverais-je,Et les mouvements ? Au déplacement de sa jambe par-dessus les miennes, elle me fait sentir que je suis ailleurs.
Il palpe ma croupe et s’avance le plus loin possible entre mes fesses. Son bras n’est pas assez long. En appui sur le coude, il pousse tout son corps vers le bas. Ça y est, il effleure mon fion humide, mon périnée et la chute de ma vulve bien humectée.
Il me bascule sur le dos, prend un sein dans la bouche et roule l’autre mamelon dans la paume de sa main. Je les sens se dresser, se gorger au maximum. Il m’explore la gorge, les aisselles, les épaules, la poitrine, s’applique à ne pas oublier une seule parcelle d’épiderme. Il crache dans sa main et masse les mamelons jusqu’à ce que pointe à la surface de ma peau le signe des frissons. Il me mordille une tétine. De plus en plus fort. Avant que ne sorte un son de mes cordes vocales, il s’arrête. Et recommence le même manège avec l’autre aréole. Je me laisse faire. Je le laisse faire. Il mord à nouveau en se rapprochant de l’extrémité. Je me caresse vivement l’autre sein en le pinçant et le relâchant. Il tète, lèche, engloutit le maximum de l’autre nichon. Comment ai-je pu laisser mon corps sommeiller pendant tant d’années,Florent me ramène à la vie.
Pas assez bas pour lécher son ventre, je le parcours avec le dos de ma main, avec les poils, avec les jointures,je griffe ses hanches alternativement avec mes ongles et la pulpe de mes doigts. Sous son nombril, autour duquel je tourne mon auriculaire maintes fois, je palpe les contours de son utérus, le masse en essayant de glisser mes doigts de chaque côté comme pour tenir en entier ce muscle dans ma main. Elle se pousse vers le haut. Je descends encore mon corps plus bas,mes jambes commencent à manquer d’énergie. Il me faut poser ma tête sur son ventre douillet,j’ai le goût de voir son mont de Vénus se soulever, manifester le désir. Ma main avance en piétinant comme un lynx les frisettes de son pubis,puis, je m’arrête et saute jusqu’au genou, pour le caresser, dorloter la chair de sa cuisse, remonter et aux premiers poils, reprendre ce jeu avec l’autre genou jusqu’à l’exquise tendreté de l’entrecuisse. En déposant ma main sur son sexe, la brèche est là, béante.
Il lisse les lèvres de ma vulve, une à la fois,elles sont toutes trempées. Une flaque d’humidité marque les draps d’un point de départ. Florent remonte ma fente jusqu’au sommet et découvre mon clitoris. Déjà décapuchonné. Dressé et suffisamment engorgé, il me le pince très délicatement. Il m’excite avec les ridules de ses doigts que je distingue nettement. Mes cuisses s’écartent naturellement. C’est au tour de son petit doigt d’honorer mon bouton de rose,il me le masse en exerçant et relâchant une pression de plus en plus intense. Florent se déplace difficilement. Il vient placer sa tête entre mes cuisses, balaie ma toison de sa chevelure, souffle sur la vulve. Sa langue est là, fouineuse, caressante, voluptueuse. Mais j’ai mal entre les deux épaules.
Quelle saveur ! Quel nectar ! J’aspire, pourlèche et lape pour n’en rien laisser. Je pense que cette nouvelle position l’a dérangée. J’ai beau licher toutes les surfaces rosées et violacées, embrasser, cerner, téter la commissure de ses petites et grandes lèvres, jouer de finesse, de puissance, de vitesse, rien n’y fait. Maintenant, la praline se cache. Si elle se montre, c’est pour disparaître à nouveau, se cacher au fond de l’huître fermée. Je me repositionne en reprenant un sein dans ma bouche. Souffrance ! Je sens des pulsations dans mes genoux. Les os du bas du dos me font mal. Qu’importe. Je glisse le majeur le plus loin possible en elle. C’est un abime. Ensuite l’index. Je retrouve son clitoris dressé contre mon pouce. Ça me fait bander d’un coup. Je presse mon pénis sur sa fesse,elle le prend aussi tôt et commence à me branler. Si elle veut être pénétrée, elle va me diriger au moment opportun. Quelle surprise réjouissante ! J’accélère les entrées et les sorties en elle, le frotti-frotta de son haricot.
Son va-et-vient se fait de plus en plus profond. C’est bon longtemps. Un doigt contourne l’utérus. Je pousse, je veux qu’il aille plus loin. Je pense que l’autre doigt joue avec l’entrée du col. J’ai du mal à distinguer le parcours de ces touchers intérieurs.
Un engourdissement se fait sentir dans mes orteils.
Je distingue la forme de son utérus, la rugosité et les bosselures du vagin. L’orifice est suffisamment grand pour que je puisse y faire pénétrer un troisième doigt. Je pousse lentement et en exerçant une rotation de ma main, c’est fait,j’occupe, touche, tâte et caresse toutes les parois accessibles de son intimité, en haut comme en bas. Elle pousse encore, arque le dos, écarte les genoux. Le petit doigt pourrait-il passer,Toute ma main ! Je dégage à nouveau et replonge le plus lentement possible. Le pouce caché dans le creux de ma main. J’aimerais pouvoir la tenir de l’intérieur, la saisir, m’accrocher à elle comme l’alpiniste suspendu dans le vide. Disparaître en elle complètement. Je m’y prends mal,mes jointures sont trop larges. Si j’avais de l’huile, ça irait peut-être. Elle bouge sans se retirer.
J’ai mal. Trop. Mais ce n’est plus entre les deux épaules. Je pousse encore un peu. Je veux qu’il continue. Pourtant, j’arrête sa main.
Suis-je allé trop loin,Je quitte la grotte doucement, garde le contact avec son clito, encore présent, capuchonné,je le retrousse. Elle reprend ma queue déjà mouillée, la frotte contre elle.
— Je te veux, viens en moi.
Je me pousse du coude pour basculer sur elle. Elle garde mon sexe dans sa main. Un effort à fournir pour m’installer. Je me soutiens sur les coudes. Elle se sert de mon gland pour se caresser, le bouge autour de sa fraise, de haut en bas, de gauche à droite,je la sens durcir et ma jouissance s’amorce. Et moi qui appréhendais ne pas pouvoir me rendre jusque là. Elle tire et pousse tout mon sexe en elle. Je heurte le col au passage, glisse derrière. Être au fond d’elle m’émeut. J’attends cet instant depuis si longtemps. Je pleure. Nous sommes unis. Je m’écrase de tout mon poids pour reprendre mon souffle,je vais venir si elle continue ainsi, tellement je suis excité. Mais elle me veut et arrive à soulever son bassin. Le mien impossible. C’est elle qui bouge, qui donne le rythme. Elle sort, j’entre, ressort, plusieurs fois à différentes vitesses. Je vais éjaculer. Nous arrêtons en même temps ce tango. Je reste là sans bouger, lui caresse les seins d’une main. De l’autre, je caresse son périnée bien mouillé, sa rosette. Je pousse, la traverse, l’enfonce. Autre caverne plus étroite. C’est chaud. Les antres se contractent et décontractent. Mon pénis et un doigt côte à côte, séparés par une mince cloison, la fouillent dans ses fondements intimes.
J’ai oublié comment cette membrane est mince. Son corps ondule sous ce massage. Elle accélère et je m’enfouis plus profondément à chaque poussée. Je ne sais plus si c’est elle ou moi qui charge, qui mène le bal. On est bien synchronisé.
Je me contrôle et pourrais décharger en elle ainsi, mais ce n’est pas ce qui va la porter au septième ciel. En poursuivant les mouvements derrière, je me retire sans cesser de la masturber. Elle me retient les valseuses et le sexe, comme une naufragée qui s’accroche à une épave sur la mer agitée.
Tout se met à tourner. Il y a des étoiles. Toutes petites dans le fonds. Des météores viennent frapper mes paupières.
Je ne vois plus qu’une lumière si vive que je dois me mettre un bras devant les yeux pour ne pas devenir aveugle. Je ne sens plus mes pieds, mes jambes, mes genoux. Reste le mouvement d’une balançoire qui va de plus en plus loin, en avant et derrière, poussé par un courant d’air chaud. Je sais qu’il est là,que je le tiens par la tête et par la queue. Son cœur est à moi.
Je ne serais pas là sans lui. Une immense fourmilière dans le ventre me dévore. J’ai peur. Non. Je ne veux pas. Je me retiens. Je m’accroche par crainte de devenir folle, de ne plus revenir, de tout lâcher à jamais, de mourir ainsi. Dernier effort.
Lâcher prise. Une poussée vers l’absolu. Je m’abandonne. Tant pis.
Elle arque le dos, balance les hanches. Je ressens ses premières vibrations soutenues, j’adopte leurs fréquences, contemple les muscles de ses cuisses en train de se raidir, ses mollets de se tendre,elle agriffe mes cheveux, les tire. Son clitoris est ferme. L’ai-je déjà senti si volumineux,Presqu’une noix d’acajou. Il accélère de lui-même la rotation que je lui imprime. Je suis vraiment au bord de venir dans sa main qu’elle agite de plus en plus vite. J’entends battre son cœur, les premières contractions dans son ventre aussi. Soudain, elle soulève son bassin très haut. Mon doigt garde le contact et frotte plus fort, plein gaz. De petits jets le mouillent, un torrent l’inonde. J’éjacule. À l’instant même, un geyser jaillit de son sexe, en quatre poussées successives, décrivant un arc-en-ciel jusqu’au pied du lit. Je maintiens ma caresse, frotte encore. Elle feule mon prénom, le hurle une seconde fois, s’arrache à mon corps, se projette hors du lit, retenue par le drap, attrapé au passage et mouillé de part en part.
Point d’arrivée.
La chatte miaule et gratte à la porte.
Assise par terre, Céline reste appuyée sur la table de chevet. Elle reprend son souffle, ses esprits.
Longuement.
— Tu t’es fait mal ?
Elle ouvre les yeux, revient de loin.
Affolé, je lui tends la main pour l’aider.
— Ça va aller.
Elle s’appuie sur le bord du lit, me regarde et sort en titubant.
La chatte saute sur le lit, cherche un endroit sec pour s’étendre, en trouve un.
Céline a passé une robe de chambre ; elle tient un gant de toilette fumant à la main.
Elle s’assoit et me nettoie les fesses et les organes. Comme si j’étais son bébé.
Une première sans générale. Céline et Florent prennent place de chaque côté du lit. Il déboutonne sa chemise, défait sa ceinture, retire sa montre et son pantalon. Elle rabat l’édredon, retire son chandail. Florent la regarde et remarque la finesse de ses seins,leur ombre se projette sur un mur dénudé. Elle va fermer la porte. Le plus petit des dalmatiens se pointe, renifle le bas de la porte, se couche devant, gardien des lieux.
Ils sont enfin nus. Triomphe différent pour chacun. De la joie à l’état brut : advienne que pourra.
Au tour de leurs mains et de leurs corps de s’entretenir.
Je mâchouille son sexe mou. En soutenant la base du pénis, je sculpte l’autre bout à petits baisers. Pas de prépuce à manœuvrer, il est circoncis, propre, sent le savon frais. Je frôle la pilosité sous son nombril, autour de ses couilles.
La peau des bourses est douce, fine et froissée comme du papier de riz. Ça me rappelle la culotte de soie et de dentelles offerte à mon anniversaire, du temps où j’habitais de Lorimier,il me suffisait de m’imaginer avec lui et de serrer les cuisses pour mouiller. Ses testicules roulent dans ma main comme des billes entre les doigts d’un magicien. Dès que j’avance plus loin derrière, sur la pointe des ongles, sa bite se déplie, se dresse et me salue trois fois,c’est que je viens d’effleurer son œillet entr’ouvert. Je jette un coup d’œil à son visage,il a les yeux fermés, respire profondément, sourit. Je reprends son membre dans ma bouche jusqu’à la garde et entreprends de le sucer. À la descente, je l’enfonce le plus loin possible, sans m’étouffer, sans déglutir. Je pense qu’il préfère la remontée,il me triture alors une touffe de cheveux. Son organe est de taille moyenne,pour une fellation, c’est mon idéal. Aucun risque qu’il me pousse la tête, ne me l’enfonce dans la gorge.
Ce n’est pas son genre,il s’abandonne, ne tente même pas de mettre en scène la suite. Je le sais à la manière dont il me touche ; avec distraction, comme s’il était ailleurs dans un autre monde. J’aime ça : j’ai l’impression d’être aux commandes d’une machine à voyager dans le temps. Une longue récréation qui durerait l’éternité. Presque le parcours de l’enfant que je suis redevenue à qui l’on aurait donné libre accès à tous les bonbons d’un magasin spécialisé : sucettes multiformes à lécher longtemps,lunes de miel à laisser fondre,boules noires à rouler avec la langue et à examiner pour en deviner les changements de couleur,caramel crémeux coulant,gomme à mâcher aux multiples saveurs,sucre d’orge croquant...
J’aime cet homme. Ressent-il à quel point, je le savoure,Il n’y a que de ce phallus dont j’ai souvenance du goût et de la forme.
Un spasme durcit mon sexe. Le premier. Sa bouche met fin à la succion. À la friction. Au mouvement de va-et-vient. Il est resté suffisamment de salive le long de ma hampe pour que sa main glisse facilement. Avec en final, l’extraction exercée par tous les doigts en mouvement. Lentement. Plusieurs fois. Et de plus en plus vite. Je frémis. Arrêt subit au premier gémissement . Céline suit d’un doigt le chemin de l’artère qui serpente autour de ma verge,elle jette un œil dans le puits du méat, y voit poindre le mucus transparent. Le pointu de sa langue s’infiltre, pousse et en ressort saler ses papilles. Ses lèvres se referment sur le capuchon,elles cherchent le point sensible. Légères morsures saccadées de mon gland,commence alors le carrousel enveloppant de son dard. Deux secousses, auxquelles elle s’empresse de mettre fin en pinçant la base de maqueue m’arrachent une tension de tout le corps. Mon crâne s’enfonce dans l’oreiller et le cou se soulève. Sa bouche ne bouge plus,elle ne fait que tenir la barre, comme un capitaine, sur une mer d’huile, une nuit de pleine lune. Les premières gouttes mouillent son palais, vaguelettes sans écume sur la plage. Elle guette la détente, que mon souffle s‘affaisse, que mes reins se recouchent. Je caresse ses cheveux, l’arrière de ses oreilles, saisit sa tête à pleine main. Elle est l’unique bout de moi-même.
Le confins du désir. Aucun besoin de la diriger. Me laisser faire. Que survive l’abandon. Elle me dévoile par cœur, par étape, par couche, par instinct. Sa langue lèche le frein, le presse, le relâche, le triture. Nouvelles contractions rapprochées qui me gorgent le membre davantage. Le volume limite est presque atteint. Le gland bleuit et luit sous l’avant-garde de la semence entre ses lèvres humides. Je commence à secouer la tête de gauche à droite,ce non est un oui. Quoi effleurer,Où freiner?
Quand accélérer,Comment ralentir,Pourquoi recommencer,Elle se sait maitresse de ma respiration et m’impose le rythme de mon devenir. Elle fait de moi l’homme que je suis pour elle,elle seule comprend à quel point, j’aime la jouissance qui dure.
Jusqu’à ce que je sois dur comme elle le veut et que tout éclate. Je m’écoule en saccades. Avec la première giclée, elle me mouille le cul, me défonce. Sous l’agitation de son doigt, elle cueille mes contractions qui n’en finissent plus de se prolonger.
Pendant mon vagissement, ses joues se creusent, tétant les perles tardives, aspirant le plus de vide possible. Jusqu’à ce que je craque, que je la supplie d’arrêter, que je me torde de plaisir et m’arrache à sa gourmandise. Râle de ma gorge pour embruns dans la sienne.
Le chien jappe. Je sursaute. Elle lance.
— Tranquille, Gaspard.
Le cliquetis des ongles du chien sur le plancher de la cuisine se fait entendre. Il part. Céline a du mal à remonter pour m’embrasser.
Pendant que mon cœur bat encore à un rythme effréné, sa langue fait valser la mienne et me transmets la saveur de moi, apprêtée à son goût. Ai-je déjà respiré si profondément,Je pense que l’exploration des sensations du corps humain est sans limite. Il y a toujours moyen d’aller plus loin. D’éprouver plus fort le plaisir. Éliminer la souffrance par la jouissance, pourquoi ce ne serait-ce pas le but ultime du temps qu’il me reste à vivre,Je prends cette femme que j’aime dans mes bras.
Pas évident avec mon bassin. La douleur s’était fait absence pendant cette escalade vertigineuse. Au moment où je lui caresse le cou, les épaules et la colonne, un doute m’assaille. Vais-je être à la hauteur,Pourvu qu’elle ne s’attende pas à ce que j’éjacule en elle. Mon temps de récupération entre deux érections n’est plus ce qu’il a déjà été. Si nécessaire, y arriverais-je,Et les mouvements ? Au déplacement de sa jambe par-dessus les miennes, elle me fait sentir que je suis ailleurs.
Il palpe ma croupe et s’avance le plus loin possible entre mes fesses. Son bras n’est pas assez long. En appui sur le coude, il pousse tout son corps vers le bas. Ça y est, il effleure mon fion humide, mon périnée et la chute de ma vulve bien humectée.
Il me bascule sur le dos, prend un sein dans la bouche et roule l’autre mamelon dans la paume de sa main. Je les sens se dresser, se gorger au maximum. Il m’explore la gorge, les aisselles, les épaules, la poitrine, s’applique à ne pas oublier une seule parcelle d’épiderme. Il crache dans sa main et masse les mamelons jusqu’à ce que pointe à la surface de ma peau le signe des frissons. Il me mordille une tétine. De plus en plus fort. Avant que ne sorte un son de mes cordes vocales, il s’arrête. Et recommence le même manège avec l’autre aréole. Je me laisse faire. Je le laisse faire. Il mord à nouveau en se rapprochant de l’extrémité. Je me caresse vivement l’autre sein en le pinçant et le relâchant. Il tète, lèche, engloutit le maximum de l’autre nichon. Comment ai-je pu laisser mon corps sommeiller pendant tant d’années,Florent me ramène à la vie.
Pas assez bas pour lécher son ventre, je le parcours avec le dos de ma main, avec les poils, avec les jointures,je griffe ses hanches alternativement avec mes ongles et la pulpe de mes doigts. Sous son nombril, autour duquel je tourne mon auriculaire maintes fois, je palpe les contours de son utérus, le masse en essayant de glisser mes doigts de chaque côté comme pour tenir en entier ce muscle dans ma main. Elle se pousse vers le haut. Je descends encore mon corps plus bas,mes jambes commencent à manquer d’énergie. Il me faut poser ma tête sur son ventre douillet,j’ai le goût de voir son mont de Vénus se soulever, manifester le désir. Ma main avance en piétinant comme un lynx les frisettes de son pubis,puis, je m’arrête et saute jusqu’au genou, pour le caresser, dorloter la chair de sa cuisse, remonter et aux premiers poils, reprendre ce jeu avec l’autre genou jusqu’à l’exquise tendreté de l’entrecuisse. En déposant ma main sur son sexe, la brèche est là, béante.
Il lisse les lèvres de ma vulve, une à la fois,elles sont toutes trempées. Une flaque d’humidité marque les draps d’un point de départ. Florent remonte ma fente jusqu’au sommet et découvre mon clitoris. Déjà décapuchonné. Dressé et suffisamment engorgé, il me le pince très délicatement. Il m’excite avec les ridules de ses doigts que je distingue nettement. Mes cuisses s’écartent naturellement. C’est au tour de son petit doigt d’honorer mon bouton de rose,il me le masse en exerçant et relâchant une pression de plus en plus intense. Florent se déplace difficilement. Il vient placer sa tête entre mes cuisses, balaie ma toison de sa chevelure, souffle sur la vulve. Sa langue est là, fouineuse, caressante, voluptueuse. Mais j’ai mal entre les deux épaules.
Quelle saveur ! Quel nectar ! J’aspire, pourlèche et lape pour n’en rien laisser. Je pense que cette nouvelle position l’a dérangée. J’ai beau licher toutes les surfaces rosées et violacées, embrasser, cerner, téter la commissure de ses petites et grandes lèvres, jouer de finesse, de puissance, de vitesse, rien n’y fait. Maintenant, la praline se cache. Si elle se montre, c’est pour disparaître à nouveau, se cacher au fond de l’huître fermée. Je me repositionne en reprenant un sein dans ma bouche. Souffrance ! Je sens des pulsations dans mes genoux. Les os du bas du dos me font mal. Qu’importe. Je glisse le majeur le plus loin possible en elle. C’est un abime. Ensuite l’index. Je retrouve son clitoris dressé contre mon pouce. Ça me fait bander d’un coup. Je presse mon pénis sur sa fesse,elle le prend aussi tôt et commence à me branler. Si elle veut être pénétrée, elle va me diriger au moment opportun. Quelle surprise réjouissante ! J’accélère les entrées et les sorties en elle, le frotti-frotta de son haricot.
Son va-et-vient se fait de plus en plus profond. C’est bon longtemps. Un doigt contourne l’utérus. Je pousse, je veux qu’il aille plus loin. Je pense que l’autre doigt joue avec l’entrée du col. J’ai du mal à distinguer le parcours de ces touchers intérieurs.
Un engourdissement se fait sentir dans mes orteils.
Je distingue la forme de son utérus, la rugosité et les bosselures du vagin. L’orifice est suffisamment grand pour que je puisse y faire pénétrer un troisième doigt. Je pousse lentement et en exerçant une rotation de ma main, c’est fait,j’occupe, touche, tâte et caresse toutes les parois accessibles de son intimité, en haut comme en bas. Elle pousse encore, arque le dos, écarte les genoux. Le petit doigt pourrait-il passer,Toute ma main ! Je dégage à nouveau et replonge le plus lentement possible. Le pouce caché dans le creux de ma main. J’aimerais pouvoir la tenir de l’intérieur, la saisir, m’accrocher à elle comme l’alpiniste suspendu dans le vide. Disparaître en elle complètement. Je m’y prends mal,mes jointures sont trop larges. Si j’avais de l’huile, ça irait peut-être. Elle bouge sans se retirer.
J’ai mal. Trop. Mais ce n’est plus entre les deux épaules. Je pousse encore un peu. Je veux qu’il continue. Pourtant, j’arrête sa main.
Suis-je allé trop loin,Je quitte la grotte doucement, garde le contact avec son clito, encore présent, capuchonné,je le retrousse. Elle reprend ma queue déjà mouillée, la frotte contre elle.
— Je te veux, viens en moi.
Je me pousse du coude pour basculer sur elle. Elle garde mon sexe dans sa main. Un effort à fournir pour m’installer. Je me soutiens sur les coudes. Elle se sert de mon gland pour se caresser, le bouge autour de sa fraise, de haut en bas, de gauche à droite,je la sens durcir et ma jouissance s’amorce. Et moi qui appréhendais ne pas pouvoir me rendre jusque là. Elle tire et pousse tout mon sexe en elle. Je heurte le col au passage, glisse derrière. Être au fond d’elle m’émeut. J’attends cet instant depuis si longtemps. Je pleure. Nous sommes unis. Je m’écrase de tout mon poids pour reprendre mon souffle,je vais venir si elle continue ainsi, tellement je suis excité. Mais elle me veut et arrive à soulever son bassin. Le mien impossible. C’est elle qui bouge, qui donne le rythme. Elle sort, j’entre, ressort, plusieurs fois à différentes vitesses. Je vais éjaculer. Nous arrêtons en même temps ce tango. Je reste là sans bouger, lui caresse les seins d’une main. De l’autre, je caresse son périnée bien mouillé, sa rosette. Je pousse, la traverse, l’enfonce. Autre caverne plus étroite. C’est chaud. Les antres se contractent et décontractent. Mon pénis et un doigt côte à côte, séparés par une mince cloison, la fouillent dans ses fondements intimes.
J’ai oublié comment cette membrane est mince. Son corps ondule sous ce massage. Elle accélère et je m’enfouis plus profondément à chaque poussée. Je ne sais plus si c’est elle ou moi qui charge, qui mène le bal. On est bien synchronisé.
Je me contrôle et pourrais décharger en elle ainsi, mais ce n’est pas ce qui va la porter au septième ciel. En poursuivant les mouvements derrière, je me retire sans cesser de la masturber. Elle me retient les valseuses et le sexe, comme une naufragée qui s’accroche à une épave sur la mer agitée.
Tout se met à tourner. Il y a des étoiles. Toutes petites dans le fonds. Des météores viennent frapper mes paupières.
Je ne vois plus qu’une lumière si vive que je dois me mettre un bras devant les yeux pour ne pas devenir aveugle. Je ne sens plus mes pieds, mes jambes, mes genoux. Reste le mouvement d’une balançoire qui va de plus en plus loin, en avant et derrière, poussé par un courant d’air chaud. Je sais qu’il est là,que je le tiens par la tête et par la queue. Son cœur est à moi.
Je ne serais pas là sans lui. Une immense fourmilière dans le ventre me dévore. J’ai peur. Non. Je ne veux pas. Je me retiens. Je m’accroche par crainte de devenir folle, de ne plus revenir, de tout lâcher à jamais, de mourir ainsi. Dernier effort.
Lâcher prise. Une poussée vers l’absolu. Je m’abandonne. Tant pis.
Elle arque le dos, balance les hanches. Je ressens ses premières vibrations soutenues, j’adopte leurs fréquences, contemple les muscles de ses cuisses en train de se raidir, ses mollets de se tendre,elle agriffe mes cheveux, les tire. Son clitoris est ferme. L’ai-je déjà senti si volumineux,Presqu’une noix d’acajou. Il accélère de lui-même la rotation que je lui imprime. Je suis vraiment au bord de venir dans sa main qu’elle agite de plus en plus vite. J’entends battre son cœur, les premières contractions dans son ventre aussi. Soudain, elle soulève son bassin très haut. Mon doigt garde le contact et frotte plus fort, plein gaz. De petits jets le mouillent, un torrent l’inonde. J’éjacule. À l’instant même, un geyser jaillit de son sexe, en quatre poussées successives, décrivant un arc-en-ciel jusqu’au pied du lit. Je maintiens ma caresse, frotte encore. Elle feule mon prénom, le hurle une seconde fois, s’arrache à mon corps, se projette hors du lit, retenue par le drap, attrapé au passage et mouillé de part en part.
Point d’arrivée.
La chatte miaule et gratte à la porte.
Assise par terre, Céline reste appuyée sur la table de chevet. Elle reprend son souffle, ses esprits.
Longuement.
— Tu t’es fait mal ?
Elle ouvre les yeux, revient de loin.
Affolé, je lui tends la main pour l’aider.
— Ça va aller.
Elle s’appuie sur le bord du lit, me regarde et sort en titubant.
La chatte saute sur le lit, cherche un endroit sec pour s’étendre, en trouve un.
Céline a passé une robe de chambre ; elle tient un gant de toilette fumant à la main.
Elle s’assoit et me nettoie les fesses et les organes. Comme si j’étais son bébé.
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