Philippe, mon voisin impitoyable - Bonus avec Richard et Lucas (Partie 2)
Récit érotique écrit par Lowah [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 05-09-2016 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Philippe, mon voisin impitoyable - Bonus avec Richard et Lucas (Partie 2)
Nous étions samedi matin et je m’étais réveillée aux bras de Richard. Une semaine plus tôt, j’avais pourtant juré de ne plus retourner dans cet appartement, cependant, après l’histoire du fameux post-it la veille, je n’avais pas vraiment eu le choix et je n’avais pas su résister à la tentation de recoucher avec lui. Après une nouvelle partie de jambe en l’air au réveil, nous étions maintenant en train de discuter. J’appris ainsi qu’il travaillait dans l’import-export, qu’il était divorcé depuis 4 ans et qu’il avait deux enfants au lycée qui vivaient avec leur mère dans le sud de la France. Tandis que notre conversation se poursuivait, il posa sa main sur mon bras. Du bout des doigts, il remonta jusqu’à l’endroit où se trouvait mon implant.
-Ça fait longtemps que tu l’as ? me demanda-t-il en s’attardant dessus.
-Presque deux ans et demi.
J’étais sous contraceptif et depuis que j’avais commencé à avoir des rapports, j’avais toujours utilisé un préservatif, sauf avec Philippe et maintenant avec Richard. J’étais consciente d’avoir eu un comportement à risques. Philippe étant marié, il était peu probable qu’il ait quelque chose, mais pour Richard, c’était différent.
-On aurait dû mettre un préservatif…-Je sais, me dit-il en m’attirant plus vers lui. Mais si ça peut te rassurer, aux dernières nouvelles je n’ai rien…
Soudain, la sonnerie de la porte retentit dans l’appartement. Nous nous regardâmes étonnés, puis je roulai sur le côté tandis qu’il se levait pour enfiler un jean. À 48 ans il avait selon moi un corps de rêve. Il était très grand, assez costaux et vraiment séduisant. Alors qu’il sortait de la chambre, la sonnerie retentit une deuxième fois puis une troisième et on frappa à la porte. Je jetai un rapide coup d’oeil au réveil : il était 10h13. Qui cela pouvait-il bien être à cette heure-ci ? À travers la porte de la chambre j’entendis Richard ouvrir à son visiteur inattendu. C’était peut-être important. Je me levai à mon tour sans faire de bruit pour chercher mes vêtements. J’entendais vaguement les voix en provenance du salon mais je n’arrivais pas à comprendre un seul mot. Tout à coup, il y eu un grand silence, puis brusquement, la porte de la chambre s’ouvrit à la volé et Philippe se matérialisa devant moi, mon sac à la main et avec Richard sur les talons. Lorsqu’il me vit complètement nue, son visage vira au rouge. En une fraction de seconde, j’attrapai le drap qui se trouvait sur le lit et je m’enveloppai dedans.
-Non mais je rêve ! s’exclama Philippe complètement ahuri.
J’étais comme paralysée. Pas par peur mais par stupéfaction. Je ne m’attendais vraiment pas à ce qu’il me surprenne ici à poil au petit matin. Furtivement, je lançai un regard à Richard, ce qui ne manqua pas à Philippe qui se tourna vers lui.
-Qu’est-ce que tu fous avec elle ? lui demanda-t-il en haussant le ton. C’est une putain !
-Arrête…, lui lança Richard en essayant de le calmer.
-Non mais je comprends, elle a la chatte tellement serrée. Une fois que tu l’as fourré, t’as qu’une envie c’est de recommencer…Richard l’attrapa violemment par le col.
-Arrête je te dis ! Tais-toi !
Furieux, Philippe se dégagea avec rage et s’avança vers moi. Je reculai.
-Et toi Morgane ? Après ce qu’il t’a fait, comment tu peux encore coucher avec lui ? C’est lui qui t’a fait du chantage et c’est à moi que tu en veux ?
-Fiche-moi la paix Philippe ! lui répondis-je folle de rage.
Il me foudroya du regard.
-Moi, Lucas et maintenant lui…mais t’es vraiment une trainé ma pauvre !
-TU LA FERME, s’écria Richard en l’attrapant par les épaules et en le bousculant contre le mur. Morgane, sors ! Laisse-moi lui parler…-Est-ce que tu sais combien de fois je lui ai défoncé la chatte dans ton lit mon vieux ? Je l’ai baisé par tous les orifices cette petite salope…A chaque fois que je pensais que Philippe ne pouvait pas être plus obscène, il me prouvait le contraire. C’était la goutte de trop. Complètement hors de moi et sentant les larmes me monter aux yeux, je me précipitai hors de la chambre et je me réfugiai dans la salle de bain. À bout, je me laissai tomber contre le mur et je pleurai de rage.
Cela faisait dix bonnes minutes que j’étais assise par terre dans la salle de bain. J’avais réussi à me calmer et je pensais à Lucas. La dernière fois que je l’avais vu, je m’étais décidée à lui expliquer pour quelle raison il m’avait vu gifler Philippe quelques jours plus tôt. Je lui avais avoué que j’avais eu une relation avec lui et qu’il m’avait fait un sale coup, d’où la gifle. Cependant, je n’avais pas parlé du fameux marché qu’il avait passé avec Richard, pour éviter que Lucas ne se fâche contre lui car il le considérait comme son propre père. J’avais d’ailleurs été vraiment surprise lorsqu’il m’avait dit qu’il ne m’en voulait pas, d’autant que j’avais aussi couché avec lui une fois alors que j’étais encore avec Philippe. Lucas avait lui-même une vie sexuelle très pimenté, ce qui expliquait probablement son ouverture d’esprit sur le sujet.
Perdue dans mes pensées, je n’avais même pas remarqué que le calme était revenu dans l’appartement. La porte de la salle de bain s’ouvrit et Richard s’approcha de moi et m’aida à me relever.
-Ça va ? me demanda-t-il préoccupé.
Je secouai la tête. Avec ce qu’il venait de se passer, non je n’allais pas bien. J’étais blessée et en colère. Il m’attira contre lui et je me laissai aller un moment avant de le repousser.
-Je vais rentrer chez moi, j’ai envie d’être seule.
Puis je sortis de la salle de bain pour me rhabiller, je récupérai mes affaires et je m’en allai.
Deux semaines s’étaient écoulées depuis cette horrible scène avec Philippe et j’avais miraculeusement réussi à l’éviter pendant tout ce temps. Par ailleurs, cela faisait aussi deux semaines que je n’avais pas revu Richard. Il m’avait appelé trois fois mais je n’avais pas répondu. J’avais besoin de temps, de prendre du recul et de réfléchir à la situation. Même si je n’avais aucune de leçon à recevoir de lui, Philippe m’avait quand même confronté à la réalité : les choses entre Richard et moi avaient commencé par du chantage sexuel et au lieu de m’éloigner de lui, j’avais recouché avec. Il est vrai que sur le moment je lui en avais voulu, cependant, je lui avais très vite pardonné et j’agissais comme si rien ne s’était passé. J’en avais conscience, mon comportement n’avait rien de logique mais je n’y pouvais rien.
Ce jour-là, alors que j’étais seule à la maison, Lucas passa à l’improviste. Cela faisait une éternité que nous n’avions pas trainé ensemble car il était toujours en train de jongler entre ses multiples conquêtes et de mon côté je fuyais l’immeuble le plus possible. Nous avions passé la journée à regarder des séries et nous étions maintenant allongés sur mon lit en train de parler de tout et de rien. Très vite, la discussion se porta sur des sujets un peu plus coquins. Subtilement, il passa sa main sur mon bras, puis sur mon ventre. Petit à petit ses mouvements se firent plus doux, plus sensuels. Nos voix se turent. Sa main se glissa sous mon tee-shirt et je frissonnai au contact de ses doigts. Il me caressa le flanc, puis il remonta jusqu’à ma poitrine, souleva mon soutien-gorge et vint jouer avec mes tétons. Il approcha ses lèvres des miennes et m’embrassa. Je me laissai aller. Il libéra ensuite ma bouche pour me sucer et me mordiller le bout des seins. C’était tellement bon. Lentement, ses mains descendirent vers mon entrejambe et il déboutonna mon pantalon. Au moment où il glissa ses doigts sous ma culotte, je ne pus m’empêcher de penser à Richard et je me braquai.
-Arrête, soupirai-je.
-J’ai trop envie de toi, me dit-il d’une voix suave, en continuant à me lécher les seins.
-Non, Lucas…arrête !
Je lui agrippai la main pour l’empêcher d’aller plus loin et il se laissa tomber à côté de moi. Nous restâmes un moment sans parler à fixer le plafond, puis il rompit le silence.
-Tu l’aimes ? me demanda-t-il.
-Quoi ?
-Mon père ! T’es toujours…amoureuse de lui ?
-Non, m’exclamai-je !
Je me recouvris la poitrine et refermai mon pantalon.
-Tu l’étais ?
-Je n’étais pas…amoureuse, répondis-je hésitante. Je…je crois que j’aimais…l’effet que…euh…C’était trop embarrassant de discuter de ses choses-là avec lui.
-Pourquoi tu veux parler de ça maintenant ? lui demandai-je, gênée.
-J’avais juste…envie de savoir, me répondit-il après un moment d’hésitation.
Je jetai un coup d’oeil vers lui. Les mains derrière la tête, il semblait ailleurs.
-Ça va ? lui demandai-je en posant ma tête sur ses pectoraux.
-Super !
-On est amis tous les deux, tu peux me parler !
Nerveusement, il passa sa main dans mes cheveux, puis après un long silence, il me dit :-On n’est pas vraiment des amis, Morgane !
Il était déjà presque 19h lorsque Lucas quitta mon appartement pour aller rejoindre des amis. Alors qu’il me disait au revoir sur le pas de la porte, Philippe apparut sur le palier. Maintenant que Lucas savait pour son beau-père et moi, les moments comme celui-là étaient encore plus gênants.
-Tu permets ? demanda soudainement Philippe. J’aimerais discuter 5 minutes avec elle !
Lucas hésita un moment avant de m’interroger du regard.
-Ça va, lui chuchotai-je.
-Je dois y aller de toute façon, lança-t-il à l’égard de son beau-père.
Lentement, il m’embrassa sur la joue, puis après l’avoir salué, il disparut dans les escaliers.
Quelques secondes passèrent sans que Philippe ne se décide à parler.
-Qu’est-ce que tu veux ? demandai-je agacée. Me traiter de salope encore une fois ? Me rappeler à quel point tu m’as baisé par tous les orifices ?
-Je veux juste m’excuser Morgane, répondit-il en s’approchant. Je suis désolé, pour tout. Le marché avec Richard, ce qu’il s’est passé après et ce que je t’ai dit l’autre jour. Je ne le pensais pas…-Oh s’il te plait, le coupai-je. Je sais très bien comment tu me vois ! Et je sais aussi qu’au fond, ce qui te fait le plus chier c’est que je ne sois plus à ta disposition. Mais tous les deux on ne se doit plus rien, je n’ai pas de compte à te rendre !
-Je sais, répondit-il en chuchotant. C’est juste que…ça me rend dingue de te voir avec quelqu’un d’autre !
Il se rapprocha de moi, me colla contre le mur et posa ses mains sur mes hanches.
-Tu me manques, me murmura-t-il à l’oreille.
-Je ne te manque pas, lui lançai-je froidement. T’as juste envie de niquer !
Puis, après lui avoir lancé un regard noir, je le repoussai et je m’engouffrai dans mon appartement.
Ma confrontation avec Philippe m’avait finalement donné le courage nécessaire pour assumer mes choix et je décidai de me rendre chez Richard. Je savais ce que je voulais et je n’avais plus de temps à perdre. Une demi-heure plus tard, j’arrivai devant sa porte et je sonnai. Je ne savais même pas s’il était là car je ne l’avais pas appelé. Je m’apprêtais à sonner une nouvelle fois lorsqu’il m’ouvrit enfin. Torse nu avec et une serviette autour de la taille, il me dévisagea, surpris.
-Qu’est-ce que tu fais là ?
-Je peux rentrer ?
Il se poussa du chemin pour me laisser passer et referma derrière moi.
-Après deux semaines sans nouvelles, qu’est ce qui me vaut cet honneur ? me demanda-t-il en se dirigeant vers le salon.
-Je voulais te voir ! répondis-je en le suivant. J’avais besoin de temps pour me remettre les idées en place, pour réfléchir, mais maintenant je sais ce que je veux…-Morgane, me dit-t-il après un long silence. J’ai un rendez-vous ce soir, je dois partir dans 15 minutes…-Si tu veux je repasse demain ?
-J’ai un rencard…avec une femme !
-Oh…Bien sûr qu’après deux semaines à l’ignorer, il était passé à autre chose. C’était un homme de 48 ans et il n’avait pas de temps à perdre avec une gamine comme moi qui ne savait pas ce qu’elle voulait. D’ailleurs il n’y avait rien eu d’officiel ni de sérieux entre nous, même si de mon côté je commençais à ressentir des choses pour lui.
-Je n’allais pas t’attendre éternellement, me lança-t-il devant mon air dépité. On a passé du bon temps ensemble mais tu ne sais pas ce que tu veux. Ce n’est pas juste à cause de ce que je t’ai fait. Tu n’assumes pas ce que tu ressens !
Je savais qu’il avait raison. Il me fixa un moment, attendant sûrement que je dise quelque chose, puis s’éloigna.
-Tu vas où ? lui demandai-je, retrouvant soudainement la parole.
-Me doucher Morgane ! Je suis à la bourre…Puis il s’enfonça dans le fond de l’appartement, me laissant seule dans le salon.
Je l’avais discrètement suivi jusque dans la salle de bain et j’étais maintenant en train de le mater sous la douche. Je ne voulais pas le laisser me filer entre les doigts et la tentation était trop forte. Sans faire de bruit, je me déshabillai avant de me faufiler derrière lui, puis je passai mes bras autour de sa taille.
-Qu’est-ce que tu fabriques ? me demanda-t-il en surpris.
Sans lui répondre, je descendis mes mains vers son pubis, le caressai un moment, puis j’attrapai son sexe et je le fis glisser entre mes mains. Il soupira. Je passai ma langue sur son dos tout en continuant à le branler et il commença à bander. Lorsque sa queue fut assez dure, je vins me placer devant lui et je m’agenouillai. J’empoignai son énorme membre puis lentement, je le fis glisser entre mes lèvres. Il tressaillit. Du bout de la langue, je vins titiller son gland puis je l’introduis le plus loin possible dans ma bouche. Perdant peu à peu le contrôle, Richard grogna de plaisir. D’une main, il m’agrippa les cheveux et il s’appuya contre le mur. Je retirai son pénis de ma bouche et je levai les yeux vers lui : il me fixait aussi. Sans le quitter des yeux, j’approchai ma bouche de sa grosse queue et je la léchai. Même s’il affichait un air impassible, je pouvais lire l’excitation dans son regard. Tout en lui caressant subtilement l’intérieur des cuisses, je le suçai, le léchai, puis je passai quelques coup de langue sur son frein avant de revenir sur son gland. Un petit gout de sperme se déversa dans ma bouche, il n’allait pas tarder à jouir. Brusquement, il tira sur mes cheveux et m’éloigna de sa queue. La bouche ouverte et la respiration saccadée, il me dévorait des yeux. Sans ménagement il me fit me redresser puis il m’enfonça sa langue dans la bouche. Il passa ensuite ses mains sous mes fesses pour me soulever et il me transporta jusqu’au canapé dans le salon.
Son énorme sexe semblait sur le point d’exploser. Chaude comme la braise, j’écartai les cuisses, prête à l’accueillir. Il s’allongea sur moi puis après quelques tentatives, il me pénétra violemment jusqu’à la garde. J’en eu le souffle coupé. Dans un rythme effréné, il commença ses mouvements de vas-et-viens en moi. Il passa ensuite sa main sur mes seins, mon ventre puis il descendit jusqu’à mon clitoris et l’effleura plusieurs fois avec son pouce. Au bord de l’extase, je me mordis la lèvre pour essayer de ne pas crier. Ses coups de reins étaient secs, son regard féroce et je me rapprochais de plus en plus de l’orgasme. Le rythme de ses vas-et-viens s’accéléra et quelques minutes suffirent à me faire me tordre de plaisir. Il m’agrippa ensuite les cheveux avec force, puis dans un dernier râle de plaisir, il éjacula en moi.
Toujours allongés sur le canapé, nous nous embrassions tendrement lorsque son téléphone sonna. Nous avions complètement perdu la notion du temps mais il était évident qu’il aurait déjà dû être à son rendez-vous avec cette femme. Il attrapa son téléphone.
-Il faut que je réponde, me dit-il posant ses lèvres sur mon front.
Il se leva et disparut dans le fond de l’appartement. J’en profitai pour retourner dans la salle de bain, me débarbouiller un peu et me rhabiller. Quelques instants plus tard, lorsque je retournai dans le salon, Richard qui avait au passage enfilé un jean, m’attendait déjà.
-Approche ! me dit-il.
Je m’exécutai. Il attrapa ma main et y déposa une clé, celle que je lui avais rendue trois semaines auparavant. Heureuse, je me blottis dans ses bras et je l’embrassai : il venait d’officialiser notre relation.
Même si nous savions que ça ne fonctionnerait pas sur le long terme car nous étions à des étapes différentes de notre vie, nous avons eu une belle histoire. Puis en Mars 2012, lorsqu’il du partir à l’étranger pendant plusieurs mois pour son travail, nous décidâmes de rompre. Pendant ces 8 mois avec Richard, Lucas et moi nous contentâmes d’être amis et de son côté Philippe garda ses distances avec moi, pour mon plus grand plaisir, ce qui nous permis de maintenir une certaine harmonie. Cependant, cet équilibre fragile fut complètement chamboulé après le départ de Richard…
*** A SUIVRE ***
-Ça fait longtemps que tu l’as ? me demanda-t-il en s’attardant dessus.
-Presque deux ans et demi.
J’étais sous contraceptif et depuis que j’avais commencé à avoir des rapports, j’avais toujours utilisé un préservatif, sauf avec Philippe et maintenant avec Richard. J’étais consciente d’avoir eu un comportement à risques. Philippe étant marié, il était peu probable qu’il ait quelque chose, mais pour Richard, c’était différent.
-On aurait dû mettre un préservatif…-Je sais, me dit-il en m’attirant plus vers lui. Mais si ça peut te rassurer, aux dernières nouvelles je n’ai rien…
Soudain, la sonnerie de la porte retentit dans l’appartement. Nous nous regardâmes étonnés, puis je roulai sur le côté tandis qu’il se levait pour enfiler un jean. À 48 ans il avait selon moi un corps de rêve. Il était très grand, assez costaux et vraiment séduisant. Alors qu’il sortait de la chambre, la sonnerie retentit une deuxième fois puis une troisième et on frappa à la porte. Je jetai un rapide coup d’oeil au réveil : il était 10h13. Qui cela pouvait-il bien être à cette heure-ci ? À travers la porte de la chambre j’entendis Richard ouvrir à son visiteur inattendu. C’était peut-être important. Je me levai à mon tour sans faire de bruit pour chercher mes vêtements. J’entendais vaguement les voix en provenance du salon mais je n’arrivais pas à comprendre un seul mot. Tout à coup, il y eu un grand silence, puis brusquement, la porte de la chambre s’ouvrit à la volé et Philippe se matérialisa devant moi, mon sac à la main et avec Richard sur les talons. Lorsqu’il me vit complètement nue, son visage vira au rouge. En une fraction de seconde, j’attrapai le drap qui se trouvait sur le lit et je m’enveloppai dedans.
-Non mais je rêve ! s’exclama Philippe complètement ahuri.
J’étais comme paralysée. Pas par peur mais par stupéfaction. Je ne m’attendais vraiment pas à ce qu’il me surprenne ici à poil au petit matin. Furtivement, je lançai un regard à Richard, ce qui ne manqua pas à Philippe qui se tourna vers lui.
-Qu’est-ce que tu fous avec elle ? lui demanda-t-il en haussant le ton. C’est une putain !
-Arrête…, lui lança Richard en essayant de le calmer.
-Non mais je comprends, elle a la chatte tellement serrée. Une fois que tu l’as fourré, t’as qu’une envie c’est de recommencer…Richard l’attrapa violemment par le col.
-Arrête je te dis ! Tais-toi !
Furieux, Philippe se dégagea avec rage et s’avança vers moi. Je reculai.
-Et toi Morgane ? Après ce qu’il t’a fait, comment tu peux encore coucher avec lui ? C’est lui qui t’a fait du chantage et c’est à moi que tu en veux ?
-Fiche-moi la paix Philippe ! lui répondis-je folle de rage.
Il me foudroya du regard.
-Moi, Lucas et maintenant lui…mais t’es vraiment une trainé ma pauvre !
-TU LA FERME, s’écria Richard en l’attrapant par les épaules et en le bousculant contre le mur. Morgane, sors ! Laisse-moi lui parler…-Est-ce que tu sais combien de fois je lui ai défoncé la chatte dans ton lit mon vieux ? Je l’ai baisé par tous les orifices cette petite salope…A chaque fois que je pensais que Philippe ne pouvait pas être plus obscène, il me prouvait le contraire. C’était la goutte de trop. Complètement hors de moi et sentant les larmes me monter aux yeux, je me précipitai hors de la chambre et je me réfugiai dans la salle de bain. À bout, je me laissai tomber contre le mur et je pleurai de rage.
Cela faisait dix bonnes minutes que j’étais assise par terre dans la salle de bain. J’avais réussi à me calmer et je pensais à Lucas. La dernière fois que je l’avais vu, je m’étais décidée à lui expliquer pour quelle raison il m’avait vu gifler Philippe quelques jours plus tôt. Je lui avais avoué que j’avais eu une relation avec lui et qu’il m’avait fait un sale coup, d’où la gifle. Cependant, je n’avais pas parlé du fameux marché qu’il avait passé avec Richard, pour éviter que Lucas ne se fâche contre lui car il le considérait comme son propre père. J’avais d’ailleurs été vraiment surprise lorsqu’il m’avait dit qu’il ne m’en voulait pas, d’autant que j’avais aussi couché avec lui une fois alors que j’étais encore avec Philippe. Lucas avait lui-même une vie sexuelle très pimenté, ce qui expliquait probablement son ouverture d’esprit sur le sujet.
Perdue dans mes pensées, je n’avais même pas remarqué que le calme était revenu dans l’appartement. La porte de la salle de bain s’ouvrit et Richard s’approcha de moi et m’aida à me relever.
-Ça va ? me demanda-t-il préoccupé.
Je secouai la tête. Avec ce qu’il venait de se passer, non je n’allais pas bien. J’étais blessée et en colère. Il m’attira contre lui et je me laissai aller un moment avant de le repousser.
-Je vais rentrer chez moi, j’ai envie d’être seule.
Puis je sortis de la salle de bain pour me rhabiller, je récupérai mes affaires et je m’en allai.
Deux semaines s’étaient écoulées depuis cette horrible scène avec Philippe et j’avais miraculeusement réussi à l’éviter pendant tout ce temps. Par ailleurs, cela faisait aussi deux semaines que je n’avais pas revu Richard. Il m’avait appelé trois fois mais je n’avais pas répondu. J’avais besoin de temps, de prendre du recul et de réfléchir à la situation. Même si je n’avais aucune de leçon à recevoir de lui, Philippe m’avait quand même confronté à la réalité : les choses entre Richard et moi avaient commencé par du chantage sexuel et au lieu de m’éloigner de lui, j’avais recouché avec. Il est vrai que sur le moment je lui en avais voulu, cependant, je lui avais très vite pardonné et j’agissais comme si rien ne s’était passé. J’en avais conscience, mon comportement n’avait rien de logique mais je n’y pouvais rien.
Ce jour-là, alors que j’étais seule à la maison, Lucas passa à l’improviste. Cela faisait une éternité que nous n’avions pas trainé ensemble car il était toujours en train de jongler entre ses multiples conquêtes et de mon côté je fuyais l’immeuble le plus possible. Nous avions passé la journée à regarder des séries et nous étions maintenant allongés sur mon lit en train de parler de tout et de rien. Très vite, la discussion se porta sur des sujets un peu plus coquins. Subtilement, il passa sa main sur mon bras, puis sur mon ventre. Petit à petit ses mouvements se firent plus doux, plus sensuels. Nos voix se turent. Sa main se glissa sous mon tee-shirt et je frissonnai au contact de ses doigts. Il me caressa le flanc, puis il remonta jusqu’à ma poitrine, souleva mon soutien-gorge et vint jouer avec mes tétons. Il approcha ses lèvres des miennes et m’embrassa. Je me laissai aller. Il libéra ensuite ma bouche pour me sucer et me mordiller le bout des seins. C’était tellement bon. Lentement, ses mains descendirent vers mon entrejambe et il déboutonna mon pantalon. Au moment où il glissa ses doigts sous ma culotte, je ne pus m’empêcher de penser à Richard et je me braquai.
-Arrête, soupirai-je.
-J’ai trop envie de toi, me dit-il d’une voix suave, en continuant à me lécher les seins.
-Non, Lucas…arrête !
Je lui agrippai la main pour l’empêcher d’aller plus loin et il se laissa tomber à côté de moi. Nous restâmes un moment sans parler à fixer le plafond, puis il rompit le silence.
-Tu l’aimes ? me demanda-t-il.
-Quoi ?
-Mon père ! T’es toujours…amoureuse de lui ?
-Non, m’exclamai-je !
Je me recouvris la poitrine et refermai mon pantalon.
-Tu l’étais ?
-Je n’étais pas…amoureuse, répondis-je hésitante. Je…je crois que j’aimais…l’effet que…euh…C’était trop embarrassant de discuter de ses choses-là avec lui.
-Pourquoi tu veux parler de ça maintenant ? lui demandai-je, gênée.
-J’avais juste…envie de savoir, me répondit-il après un moment d’hésitation.
Je jetai un coup d’oeil vers lui. Les mains derrière la tête, il semblait ailleurs.
-Ça va ? lui demandai-je en posant ma tête sur ses pectoraux.
-Super !
-On est amis tous les deux, tu peux me parler !
Nerveusement, il passa sa main dans mes cheveux, puis après un long silence, il me dit :-On n’est pas vraiment des amis, Morgane !
Il était déjà presque 19h lorsque Lucas quitta mon appartement pour aller rejoindre des amis. Alors qu’il me disait au revoir sur le pas de la porte, Philippe apparut sur le palier. Maintenant que Lucas savait pour son beau-père et moi, les moments comme celui-là étaient encore plus gênants.
-Tu permets ? demanda soudainement Philippe. J’aimerais discuter 5 minutes avec elle !
Lucas hésita un moment avant de m’interroger du regard.
-Ça va, lui chuchotai-je.
-Je dois y aller de toute façon, lança-t-il à l’égard de son beau-père.
Lentement, il m’embrassa sur la joue, puis après l’avoir salué, il disparut dans les escaliers.
Quelques secondes passèrent sans que Philippe ne se décide à parler.
-Qu’est-ce que tu veux ? demandai-je agacée. Me traiter de salope encore une fois ? Me rappeler à quel point tu m’as baisé par tous les orifices ?
-Je veux juste m’excuser Morgane, répondit-il en s’approchant. Je suis désolé, pour tout. Le marché avec Richard, ce qu’il s’est passé après et ce que je t’ai dit l’autre jour. Je ne le pensais pas…-Oh s’il te plait, le coupai-je. Je sais très bien comment tu me vois ! Et je sais aussi qu’au fond, ce qui te fait le plus chier c’est que je ne sois plus à ta disposition. Mais tous les deux on ne se doit plus rien, je n’ai pas de compte à te rendre !
-Je sais, répondit-il en chuchotant. C’est juste que…ça me rend dingue de te voir avec quelqu’un d’autre !
Il se rapprocha de moi, me colla contre le mur et posa ses mains sur mes hanches.
-Tu me manques, me murmura-t-il à l’oreille.
-Je ne te manque pas, lui lançai-je froidement. T’as juste envie de niquer !
Puis, après lui avoir lancé un regard noir, je le repoussai et je m’engouffrai dans mon appartement.
Ma confrontation avec Philippe m’avait finalement donné le courage nécessaire pour assumer mes choix et je décidai de me rendre chez Richard. Je savais ce que je voulais et je n’avais plus de temps à perdre. Une demi-heure plus tard, j’arrivai devant sa porte et je sonnai. Je ne savais même pas s’il était là car je ne l’avais pas appelé. Je m’apprêtais à sonner une nouvelle fois lorsqu’il m’ouvrit enfin. Torse nu avec et une serviette autour de la taille, il me dévisagea, surpris.
-Qu’est-ce que tu fais là ?
-Je peux rentrer ?
Il se poussa du chemin pour me laisser passer et referma derrière moi.
-Après deux semaines sans nouvelles, qu’est ce qui me vaut cet honneur ? me demanda-t-il en se dirigeant vers le salon.
-Je voulais te voir ! répondis-je en le suivant. J’avais besoin de temps pour me remettre les idées en place, pour réfléchir, mais maintenant je sais ce que je veux…-Morgane, me dit-t-il après un long silence. J’ai un rendez-vous ce soir, je dois partir dans 15 minutes…-Si tu veux je repasse demain ?
-J’ai un rencard…avec une femme !
-Oh…Bien sûr qu’après deux semaines à l’ignorer, il était passé à autre chose. C’était un homme de 48 ans et il n’avait pas de temps à perdre avec une gamine comme moi qui ne savait pas ce qu’elle voulait. D’ailleurs il n’y avait rien eu d’officiel ni de sérieux entre nous, même si de mon côté je commençais à ressentir des choses pour lui.
-Je n’allais pas t’attendre éternellement, me lança-t-il devant mon air dépité. On a passé du bon temps ensemble mais tu ne sais pas ce que tu veux. Ce n’est pas juste à cause de ce que je t’ai fait. Tu n’assumes pas ce que tu ressens !
Je savais qu’il avait raison. Il me fixa un moment, attendant sûrement que je dise quelque chose, puis s’éloigna.
-Tu vas où ? lui demandai-je, retrouvant soudainement la parole.
-Me doucher Morgane ! Je suis à la bourre…Puis il s’enfonça dans le fond de l’appartement, me laissant seule dans le salon.
Je l’avais discrètement suivi jusque dans la salle de bain et j’étais maintenant en train de le mater sous la douche. Je ne voulais pas le laisser me filer entre les doigts et la tentation était trop forte. Sans faire de bruit, je me déshabillai avant de me faufiler derrière lui, puis je passai mes bras autour de sa taille.
-Qu’est-ce que tu fabriques ? me demanda-t-il en surpris.
Sans lui répondre, je descendis mes mains vers son pubis, le caressai un moment, puis j’attrapai son sexe et je le fis glisser entre mes mains. Il soupira. Je passai ma langue sur son dos tout en continuant à le branler et il commença à bander. Lorsque sa queue fut assez dure, je vins me placer devant lui et je m’agenouillai. J’empoignai son énorme membre puis lentement, je le fis glisser entre mes lèvres. Il tressaillit. Du bout de la langue, je vins titiller son gland puis je l’introduis le plus loin possible dans ma bouche. Perdant peu à peu le contrôle, Richard grogna de plaisir. D’une main, il m’agrippa les cheveux et il s’appuya contre le mur. Je retirai son pénis de ma bouche et je levai les yeux vers lui : il me fixait aussi. Sans le quitter des yeux, j’approchai ma bouche de sa grosse queue et je la léchai. Même s’il affichait un air impassible, je pouvais lire l’excitation dans son regard. Tout en lui caressant subtilement l’intérieur des cuisses, je le suçai, le léchai, puis je passai quelques coup de langue sur son frein avant de revenir sur son gland. Un petit gout de sperme se déversa dans ma bouche, il n’allait pas tarder à jouir. Brusquement, il tira sur mes cheveux et m’éloigna de sa queue. La bouche ouverte et la respiration saccadée, il me dévorait des yeux. Sans ménagement il me fit me redresser puis il m’enfonça sa langue dans la bouche. Il passa ensuite ses mains sous mes fesses pour me soulever et il me transporta jusqu’au canapé dans le salon.
Son énorme sexe semblait sur le point d’exploser. Chaude comme la braise, j’écartai les cuisses, prête à l’accueillir. Il s’allongea sur moi puis après quelques tentatives, il me pénétra violemment jusqu’à la garde. J’en eu le souffle coupé. Dans un rythme effréné, il commença ses mouvements de vas-et-viens en moi. Il passa ensuite sa main sur mes seins, mon ventre puis il descendit jusqu’à mon clitoris et l’effleura plusieurs fois avec son pouce. Au bord de l’extase, je me mordis la lèvre pour essayer de ne pas crier. Ses coups de reins étaient secs, son regard féroce et je me rapprochais de plus en plus de l’orgasme. Le rythme de ses vas-et-viens s’accéléra et quelques minutes suffirent à me faire me tordre de plaisir. Il m’agrippa ensuite les cheveux avec force, puis dans un dernier râle de plaisir, il éjacula en moi.
Toujours allongés sur le canapé, nous nous embrassions tendrement lorsque son téléphone sonna. Nous avions complètement perdu la notion du temps mais il était évident qu’il aurait déjà dû être à son rendez-vous avec cette femme. Il attrapa son téléphone.
-Il faut que je réponde, me dit-il posant ses lèvres sur mon front.
Il se leva et disparut dans le fond de l’appartement. J’en profitai pour retourner dans la salle de bain, me débarbouiller un peu et me rhabiller. Quelques instants plus tard, lorsque je retournai dans le salon, Richard qui avait au passage enfilé un jean, m’attendait déjà.
-Approche ! me dit-il.
Je m’exécutai. Il attrapa ma main et y déposa une clé, celle que je lui avais rendue trois semaines auparavant. Heureuse, je me blottis dans ses bras et je l’embrassai : il venait d’officialiser notre relation.
Même si nous savions que ça ne fonctionnerait pas sur le long terme car nous étions à des étapes différentes de notre vie, nous avons eu une belle histoire. Puis en Mars 2012, lorsqu’il du partir à l’étranger pendant plusieurs mois pour son travail, nous décidâmes de rompre. Pendant ces 8 mois avec Richard, Lucas et moi nous contentâmes d’être amis et de son côté Philippe garda ses distances avec moi, pour mon plus grand plaisir, ce qui nous permis de maintenir une certaine harmonie. Cependant, cet équilibre fragile fut complètement chamboulé après le départ de Richard…
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