Plume d'ange chapitre 1
Récit érotique écrit par Angélique [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 02-11-2009 dans la catégorie Dominants et dominés
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Plume d'ange chapitre 1
Plume d’ange
Angélique
Chapitre 1
Je m’appelle Nadège, et je suis comptable au service clientèle d’une petite société de composants électronique. De taille normale et de corpulence moyenne, on me dit jolie. J’ai les Cheveux noirs que je porte longs, un visage ovale et les yeux de couleur noisette. Voila pour l’essentiel de ma personnalité. Cela fait 3 ans que je vis en couple avec Marc ; un électricien qui travaille souvent en déplacement, pour des contrats de longues durées, dans les métiers de la construction. Invitée au domicile d’une employée pour l’anniversaire de Marc ; je ne pouvais ignorer sa présence. Dès le premier regard échangé nous nous sommes plût tout de suite. Joli garçon, de grande taille, aux cheveux châtains et aux yeux bleus, il fait tourner la tête à beaucoup de femmes. Il en a pleinement conscience mais cela ne l’intéresse pas. Je suis son unique amour et cela lui suffit amplement.
Quelques semaines après notre première rencontre et l’échange de nombreux textos suivis d'une ou deux invitations à flâner au hasard des chemins de la ville. Marc emménageait dans mon appartement situé à C… une ville petite provinciale, à proximité de l’entreprise qui m’emploi. Marc, c’est le compagnon rêvé. Attentionné, tendre et courageux. L’humour à fleur de lèvres en plus.
Il ne me reste plus qu’à vous présenter Carine, une esthéticienne indépendante. Elle est grande et mince, ses cheveux sont châtains mi-longs, elle a les yeux bleus. Carine est coquette et toujours habillée à la dernière mode. Ma seule et unique amie. Je dirai même, ma confidente lors des longues absences de Marc. Carine est la seule personne à m’avoir offert de l’aide lorsque je suis venue m’installer dans mon nouveau logement. Depuis ce jour, nous sommes devenues les meilleures amies du monde.
***
" Un incident fortuit est souvent anodin. Il s’inscrit dans la courbe de la vie sans en modifier le parcourt. Parfois, c’est tout le contraire, il fait basculer jusque nos plus intimes certitudes. Qui sommes nous vraiment ? Sans cette visiteuse, je n’aurai pas vécu l’aventure que je vais vous raconter par le menu."
***
Vendredi 16 heure dernier jour de la semaine. Je prévois un week end en amoureux avec Marc. Cela sera possible après la vérification de la comptabilité trimestrielle de la société. D’habitude je ne prends jamais de travail à domicile. L’insistance de mon chef de service et un joli chèque libellé, oublié dans les livres de comptes, ont vaincus ma résistance. D’après lui, le travail devrait prendre une ou deux heures, pas plus ! Me voila donc avec un week end partiellement amputé par l’entreprise. Marc va encore râler que je travaille trop.
Sur le chemin du retour, je fais quelques achats pour le repas du soir. Pour gagner du temps, j’achète une grande pizza aux olives et une bouteille de vin. Quelques snacks viennent compléter mes achats. Il est 17 heure 30, j’ai juste le temps de rentrer et de me rafraîchir avant le retour de Marc.
Arrivée devant chez moi, heureuse de retrouver mon intérieur. Je glisse la clé dans la serrure de la porte d’entrée. La porte à peine ouverte, je suis accueillie par une odeur qui m’est à la fois inconnue et pénétrante. Un visiteur s’est introduit dans mon appartement. La peur au ventre, j’entre doucement et referme la porte derrière moi.
C’est avec étonnement que je vois sur la table de la cuisine les restes d’un petit déjeuner composé de cornes flakes et de lait. Une veste défraîchie est posée à même le dossier d’une chaise. A coté du frigo, une paire de chaussures, et un sac de toile usagé attendent leur propriétaire. Toutes les portes des armoires sont grandes ouvertes…
Une personne est entrée chez moi pendant mon absence. Qui ? Comment ? Pourquoi ? Perdue dans ces questions, c'est la peur au ventre que je continue à avancer dans mon univers, que je sens habiter par un autre.
Cette odeur m’accompagne où que j’aille dans mon appartement. Rendant invivable mon espace de vie. Dans la salle de bain, un bref regard circulaire des lieux m’indique que mon visiteur a utilisé les lieux. Essuies mouillés boulés, flacons de shampoing et de bain mousse renversés dans le fond de la baignoire. L’eau du robinet de la baignoire coule tout doucement. Comme dans le cuisine toutes les portes sont grandes ouvertes.
Poursuivant mon inspection du regard. Un tas de chiffons sous l’évier m’interpelle et me renseigne sur l’origine des odeurs, qui ont envahis l’appartement. C’est du bout du pied que j’étale le tas de vêtements sur le carrelage. La composition de ceux-ci ne laisse aucun doute sur son propriétaire. Mon visiteur est une visiteuse.
Et quelle femme !? D’après l’état des vêtements, ce doit être une déshéritée sociale chronique. Rien n’est propre, rien n’est en bon état. Tout est usé jusque la trame. Et encore et toujours cette odeur tenace qui me soulève le coeur et me fait vomir dans la cuvette des toilettes.
Me voici devant la porte de ma chambre à coucher. Laissée entre ouverte, je la pousse de la main, et je la découvre enfin ! En même temps que ma sortie de bain abandonnée à coté du lit.
Installée dans mon lit, ma visiteuse dort du sommeil du juste. Je suis soufflée par le culot de cette fille ! Elle s’est lavée chez moi, à enfiler mon peignoir et occupe mon plumard. Persuadée de ne pas être dérangée de toute la journée.
Profondément endormie, dans une position impudique et totalement découverte. Elle dort sur le ventre, une main sous la joue. Les jambes écartées dans un total abandon. Le peu que je vois de son anatomie me permet de dire que c’est une vraie rousse ; écartelée ma visiteuse montre plus qu’elle ne cache.
Juvénile, potelée sans être grosse, elle me paraît grande. Son visage est tatoué d’un masque de taches de sons clairsemées. Les lèvres sont pulpeuses et bien dessinées. La tête est entourée par une abondante chevelure rousse qui s’étale éparse sur son dos, parsemé de taches de rousseurs. Les reins creusés de la dormeuse mettent en valeurs des fesses rondes et rebondies qui doivent être fermes.
Écrasée par le sommeil, elle dort la bouche grande ouverte. Marquant la taie d’oreiller d’une auréole de salive. Malgré le bain qu'elle a pris, la même odeur écœurante suinte de tout son corps.
Je suis face à ma visiteuse, et c’est à cet instant précis que les souvenirs de mon dernier cambriolage refont surface et me privent de tous mes moyens. Je suis paralysée par la peur ! Avant de sombrer tout à fait dans la panique, je sors de ma chambre et je l'enferme à clé sans la réveiller. Sans bruits, tremblante de tous mes membres, je me réfugie dans la cuisine.
Plusieurs minutes s’écoulent avant que je n’arrive à réagir et à prendre le dessus sur la panique qui continue à gagner du terrain. Finalement, je réussi à me calmer un peu. Je prends mon Gsm et après bien des efforts de manipulation, je réussi à envoyer un texto à Carine, l’ange de toutes mes situations désespérées.
Le premier texto parti, les autres s’enchaînent facilement.
- Visiteuse inconnue dans mon lit, je fais quoi ?
- Vire-là !
- Je ne peux pas !
- Pourquoi ?
- Je crois qu’elle est plus forte que moi !
- Et ?
- Tu ne peux pas…
- venir t’aider ? Fini Carine
- Oui ! stp, j’ai peur, j’ai très peur !
- Où es-tu ?
- Dans la cuisine
- Et ta visiteuse ?
- Dans mon lit, elle dort toujours.
- Ne l’éveille pas. Sort de chez toi. Ferme la porte à clé ! Attends-moi devant chez toi.
- Oui
- Ne fais rien d’autre !
- D’accord !
- Carine
- Oui Nadège.
- Merci
- Ca va, j’arrive ! Tiens bon.
Pendant toute la durée de la conversation, la peur ne m’a pas quittée un seul instant. Tremblante, c’est tant bien que mal que j’arrive à refermer la porte de mon appartement. Et, c’est sur le trottoir que j’attends l’arrivée de Carine. Au bord des larmes, nerveuse, suante d’angoisse. C’est dans cet état que Carine me surprend.
Dix minutes se sont écoulées depuis mon appel à l’aide. Coquette et désinvolte, Carine arrive, me prend dans ses bras, me serre très fort et m’invite à raconter ce qui m’arrive. A demi tremblante, avec des hésitations parsemées de silences et des bégaiements dans la voix. Je lui raconte la découverte de la dormeuse.
- Donc pour le moment, ta visiteuse dort toujours dans ton lit.
- Oui Carine.
- Et tu ne la connais pas du tout ?
- Non, je ne l’ai jamais vue !
- Et Marc, il connaît ta visiteuse ?
- Je ne sais pas !
- Moi non plus !
- Tu sais Marc, il travaille beaucoup…
- Cela je le sais comme toi. Nous en avons souvent parlé ensemble. N’empêche, c’est un homme et même un joli garçon. Si tu vois ce que je veux dire…
- Tu crois que Marc…
- Non Nadège, je ne crois rien. J’essaye de comprendre ce qui t’arrive. Ta porte a été forcée ?
- Non, je l’ai ouverte avec ma clé.
- Donc ta visiteuse à une clé qui ouvre ta porte !
- Ben oui ! À moins que…
- Que quoi ! Nadège
- Rien Carine, je réfléchissais tout haut. C’est tout.
Perdues dans leurs pensées respectives, la conversation est tombée depuis un petit moment. C’est Carine qui rompt la première le silence.
- Je cherche une solution à ton problème
- Tu as une solution à me proposer ?
- Peut être ?
- Parle, je t’écoute.
- C’est très simple. Tu rentres chez toi, tu éveilles ton invitée et tu lui demandes gentiment de partir.
- Non merci ! Pour me faire agresser, je n’ai pas besoin de ton aide. Tu as autre chose à me proposer qui serait dans mes capacités ?
- Oui, mais je pense que tu n’accepteras pas. Alors je pense à un autre moyen de régler ton problème.
- Arrête de penser et donne-moi ton plan B !
- Tu veux vraiment l’entendre ?
- Oui Carine ! Mais dépêche toi, car j’ai du travail à rendre pour lundi matin et j’ignore le temps que cela va me demander.
- Carine ? Peux-tu me débarrasser de cette inconnue ? demande Nadège de plus en plus dépassée par la situation.
- Pardon !
Plaintive, elle reprend à l’attention de son amie :
- Ben oui, ton second plan. Celui que tu ne m’as pas encore dévoilé. C’est quoi ce second plan ?
Carine évacues les questions et poursuit à l’adresse de son amie.
- Tu veux vraiment qu’elle parte ? Sans savoir qui elle est ? Ni d’où elle vient ? Sans savoir qui lui a donné la clé pour entrer chez toi ? Et sans savoir si elle ne reviendra pas ?
- Non ! Je veux avoir des réponses avant qu’elle ne parte.
- C’est vendredi soir, veille de week-end … et tu ne travailles pas demain.
- Ça je le sais !
- Je vais m’occuper de ta visiteuse.
- Que vas-tu faire ?
- Régler le problème toute seule.
- Vraiment toute seule ?!
- Enfin ! Presque toute seule…
- Cela m’aurait étonnée aussi !
- Hé ma fille ! Ce n’est pas mon lit qu’une inconnue squatte. Ne l’oublie pas !
- Excuse-moi Carine ! Ça m’a échappé. Cette situation me fout la frousse et me dépasse totalement.
- Je comprends.
Effectivement Carine comprend beaucoup de choses, plus que Nadège ne peux l’imaginer. Depuis le temps qu’elle habite la ville de C… sa profession lui a permit de rencontrer beaucoup de personnes. Plus que Nadège peux le supposer. Et par toujours des personnes recommandables du point de vue de la morale.
Nouveau silence, interrompu pas les bruits quotidiens de la vie et le passage des piétons qui s’étonnent de la présence prolongées des deux jeunes femmes, sur le trottoir. Une fois de plus, Carine qui rompt le silence en révélant la solution qu’elle envisage depuis le début.
- J’ai la solution à ton problème
- Pardon !
- J’ai la solution à ton problème. Tu m’écoutes parfois quand je te parle ?
- Tu vas appeler ton petit ami ?
- Je n'ai pas de petit ami et je n'en n'aurai jamais.
- ...
- C'est ensemble que l'on va régler ton problème.
- Comment ?
- Tu me laisses faire. J’aurai juste besoin de ton aide de temps à autre. Et que tu ne me poses aucune question.
- Ca me convient mais je ne suis pas forte et je ne sais pas me battre.
- Mais, Nadège, on ne va pas se battre !
- On va faire comment alors ?
- Suis-moi !
- Où ?
- Chez toi, on va réveiller ta visiteuse.
- D’accord ! Voila les clés je te suis.
Compréhensive Carine prend le trousseau de clés que Nadège lui tend. Et c’est Carine en tête, que les deux jeunes femmes regagnent l’appartement de Nadège. Avec l’intention de faire connaissance avec la visiteuse inconnue.
En pénétrant dans l’appartement Carine doit se rendre à l’évidence que Nadège lui a raconté la réalité. Excepté pour l’odeur, c’est pire que dans le récit. L’entièreté du logement de son amie en est imprégnée.
Depuis le début de la découverte de la logeuse dans son lit, Carine s’est aperçue que Nadège perd vite pieds face à une situation imprévue. Sans réaction venant de Nadège, elle agit comme le ferait la locataire du logement. Elle prend la direction des opérations et commande Nadège qui ne s’aperçoit de rien.
- Nadège, cette odeur est insupportable. Prépare un sac poubelle et ouvre une fenêtre !
- Que vas-tu faire ?
- Réveiller ta visiteuse ! Elle à foutu le bordel, c’est à elle à tout nettoyer.
D’un pas décidé Carine se rends vers la chambre de Nadège et ouvre la porte sans précaution. Elle sort une paire de menottes de la poche de son jeans et entrave les chevilles de la dormeuse. Puis, lui assène une violente paire de claques sur les fesses.
- Debout la belle au bois dormant !
Surprise la jeune fille s’éveille, comprend ou elle se trouve. Réalise qu’elle a les pieds entravés et se met à hurler. D’un bond Carine lui chevauche les jambes et d’une autre paire de claques sur les fesses lui intime le silence. Les fesses de la rousse accusent les coups et commences à rougir.
- Ta gueule ! Tu vas quitter ce lit immédiatement et remettre l’appartement de mon amie dans l’état ou tu l’as trouvé quand tu es arrivée.
- Je ne saurais pas marcher, vous m’avez attaché les pieds.
- Tu vas tout faire en marchant à quatre pattes.
- Jamais !
Relevant le défi lancé, Carine fait rouler la visiteuse qui atterrit lourdement sur le sol. La soulevant à demi par les cheveux, elle la force à obéir…
- A quatre pattes, avance et grouilles toi !
L’ordre ponctué par une claque sonore sur le cul de la jeune fille commence à la faire paniquer. Gênée par les menottes, elle avance avec une lenteur qui exaspère Carine.
- Dépêche-toi… va plus vite, du travail t’attend !
Consciente de sa position humiliante, la jeune fille pleure à chaudes larmes espérant attendrir Carine, qui ne décolère pas. N’espère pas m’attendrir, ni me faire changer d’avis. Tu perds ton temps.
- Maintenant grouille toi d’avancer. On ne va pas passer la soirée à nettoyer ta porcherie.
Carine à tout le loisir de détailler la jeune fille qui se dirige à 4 pattes vers la salle de bain. Elle n’a guère plus de 20 ans, rousse et bien faite. Une longue chevelure et une opulente poitrine, que Carine évalue à nonante-cinq C, balance au fur et à mesure de la progression enfantine de sa prisonnière. De sa position, elle remarque une toison pubienne rousse bien fournie. Laissant deviner un sexe aux lèvres charnues. Et voir une raie culière souillée d’excréments.
Arrivée à hauteur de la salle de bain, la jeune fille est accueillie par Nadège furieuse qui lui lance le sac poubelle à la figure.
- Attrape ! Ramasse tes affaires et fourre tout dans le sac. Et dépêche-toi ! Comment peux-tu mettre des vêtements aussi sales ?
- …
- Dis tu pourrais répondre quand je te parle ! Une vraie cochonne !
Mal à l’aise, la jeune fille ne répond pas et sanglote de plus belle. Ce qui a le don de mettre Nadège hors d’elle. Ses affaires ramassées, elle sort de la salle de bain. Tirant le sac d'une main et avançant de l'autre.
- Arrête ! A cette vitesse tu en as pour toute la soirée !
- Tire le sac avec les dents, ça ira plus vite. Et direction la cuisine… Dépêche-toi, je n’ai pas que cela à faire. Plus vite, plus vite scande Nadège.
Docile et effrayée la jeune fille obéi. Le sac entre les dents, la distance entre la salle de bains et la cuisine est franchie plus rapidement. Arrivée à la porte de la cuisine, la jeune fille marque un temps d’arrêt vite interrompu par Nadège qui la ramène à la réalité.
- Tu fais la même chose que dans la salle de bain. Toutes tes affaires dans le sac poubelles. Sauf le sac à mains que tu laisses dehors.
- Mes chaussures aussi ? demande la jeune fille.
- Tout c’est tout ! réplique Nadège. Et plus vite que ça !
- Ensuite tu mettras le sac sur le balcon !
- Mais… je suis toute nue !
- Je m'en suis aperçue figure-toi ! A 4 pattes, tu ne montres pas grand-chose. Une tignasse rousse, une paire de gros nichons et un cul rond. Crois moi tu n’as vraiment rien d’extraordinaire !
- Maintenant, dépêche-toi ! J’ai hâte de faire ta connaissance.
Pendant tout ce temps, Carine dans la chambre de Nadège n’a pas perdu son temps. Bousculant un peu la jeune fille qui fini de ramasser ses affaires, elle fait irruption dan la cuisine.
Fier de ses trouvailles, elle dépose sur la table une bouteille de vin vide et deux sachets de plastique remplis de vêtements, qu’elle vient de trouver dans la chambre de Nadège.
- Qu’est-ce que c’est ? demande Nadège ?
- Je l’ignore… Je les ai trouvés dans ta chambre.
Pendant ce début de conversation entre les deux amies, la jeune fille, toujours à quatre pattes, attend de pouvoir porter le sac sur le balcon. Carine s’en aperçoit et le fait remarquer à Nadège
- Ouvre-lui la porte pour qu’elle mette ses affaires dehors. Il fait irrespirable ici.
Nadège ouvre la porte du balcon à la rouquine qui tremble de tous ses membres. Se faisant la plus petite possible, la jeune fille s’aventure sur le balcon, qui donne sur les jardins, et y dépose le sac contenant ses affaires.
A peine rentrée dans la cuisine, Carine l’attend de pied ferme. Elle saisi la jeune fille par les cheveux, l’obligeant à la suivre. Arrivé dans la salle de bain, elle oblige la jeune fille à monter dans la baignoire.
- Tourne toi et met Les mains dans le dos
Intime-t-elle à la jeune fille plus morte que vive. Carine décroche une paire de penty de Nadège, qui séchait sur un fil. Et s’en sert pour immobiliser les mains de la jeune fille, qui commence à paniquer. Une petite culotte, se transforme en bâillon. Maintenue en place par une autre paire de collants. En peux de temps, la rousse est immobilisée et réduite au silence.
- A genoux ! Intime-t-elle à la jeune fille qui se tortille pour satisfaire l’ordre de Carine.
Éperdue, elle pleure de plus belle et laisse ruisseler de grosses larmes sur ses joues.
Pour faire bonne mesure et renforcer encore la panique qui gagne la jeune fille. Carine lui relève la tête par les cheveux. Lui en arrachant quelques-uns au passage. Le regard mauvais, elle lui lance au visage.
- Tu restes comme ça ! Change de position et je t’arrache la peau du cul à coup de gifles. Tu m'as comprise ?
Rendue muette, la captive ne peut qu’acquiescer de la tête.
- Tout à l’heure nous aurons une petite conversation, réfléchi déjà aux réponses que tu me vas donner. A tantôt !
Carine quitte la salle de bain, qu’elle plonge dans l’obscurité. Laissant la captive dans les affres du désespoir. Elle se retrouve dans la cuisine où Nadège l’attend, en lui présentant une tasse du breuvage. La mine dépitée de son amie l’averti d’un nouveau souci.
- Que se passe-t-il encore ma chérie ? demande Carine à son amie.
- Regarde ! C’était dans le sac que tu as rapporté de la chambre.
La totalité du contenu du premier sac est étalé sur la table de la cuisine. Laissant échapper une myriade de petites culottes assorties de leur soutien gorge. Il y en a de toutes les couleurs. Certaines chaste, d’autres osées, pour ne pas dire coquines. De quoi donner des idées polissonnes à une jeune vierge.
- Ce sont mes sous vêtements, poursuit l’amie de Carine au bord des larmes.
- Tu en es sûr ? demande Carine.
- Sûr et certaine répond Nadège à Carine je connais mes sous-vêtements.
- Même ce soutient gorge ? Demande Carine en exhibant un modèle particulièrement échancré.
- Oui, même ce soutient échancré ! Pour te dire la vérité, je trouve mes seins trop gros. Alors pour qu’on ne les remarque pas trop, je les laisse libre de toute entrave.
- Même pour aller travailler ?
- Oui ! Même pour aller au travail. Le sujet est clos, si tu le veux bien. Je trouve le moment mal choisi pour parler de mes seins. Tu ne trouves pas ?
- Tu as tout à fait raison ma chérie. Ce sera pour une autre fois.
- Si le sujet te passionne pourquoi pas !
Voulant clore définitivement le sujet des sous vêtements, Nadège fourre le tas de lingerie dans le sac en plastique. Le dépose par terre et invite Carine à vider le contenu du second sac sur la table. Comme Nadège s’y attendait, le second sac contient pour l’essentiel des vêtements. Quelques pantalons, tee-shirts, un pull ou deux ainsi que des pentys usagés et en bons états.
- Il y a même une paire chaussure au fond ! s’exclame Carine. Attends ! Je vais retourner le sac sur la table. Ce sera plus facile pour trier.
Quelques instants plus tard, une paire de chaussures de sport usagée, rejoint le tas de vêtements sur la table. Délivrant une paire de menottes, qui avait échappé au regard de Carine.
Les deux amies oublient instantanément les chaussures et n’ont d’yeux que pour la paire de menottes qui trône sur la table, tel un Seigneur sur son trône. Carine plus preste que Nadège s’en saisi et demande à Nadège.
- C’est à toi ?
- Non bien sûr ! répond Nadège en rosissant légèrement. C’est la première fois que je les vois.
- En es-tu certaine ? demande Carine à son amie de plus en plus embarrassée par la question.
- Oui ! Carine j’en suis certaine. Répond Nadège en soutenant le regard de son amie mais en rougissant jusqu’à la pointe des cheveux. Que ferai-je d’une paire de menottes ? Fini t’elle par déclarer.
- Je ne sais pas ma chérie, comme tout le monde sans doute. Les jeux de l’amour sont parfois bizarres.
- Et moi je te dis qu’elles ne m’appartiennent pas !
- Certaine ? interroge Carine.
- Sure et certaine ! Réponds Nadège exaspérée
- Elles appartiennent peut être à notre invitée ? Reprends Nadège.
- C’est possible. Posons-lui la question. Ce sera l’occasion de faire plus ample connaissance.
- Qu’en penses-tu Nadège ?
- C’est une excellente idée répond t’elle à son amie.
A suivre
Angélique
Chapitre 1
Je m’appelle Nadège, et je suis comptable au service clientèle d’une petite société de composants électronique. De taille normale et de corpulence moyenne, on me dit jolie. J’ai les Cheveux noirs que je porte longs, un visage ovale et les yeux de couleur noisette. Voila pour l’essentiel de ma personnalité. Cela fait 3 ans que je vis en couple avec Marc ; un électricien qui travaille souvent en déplacement, pour des contrats de longues durées, dans les métiers de la construction. Invitée au domicile d’une employée pour l’anniversaire de Marc ; je ne pouvais ignorer sa présence. Dès le premier regard échangé nous nous sommes plût tout de suite. Joli garçon, de grande taille, aux cheveux châtains et aux yeux bleus, il fait tourner la tête à beaucoup de femmes. Il en a pleinement conscience mais cela ne l’intéresse pas. Je suis son unique amour et cela lui suffit amplement.
Quelques semaines après notre première rencontre et l’échange de nombreux textos suivis d'une ou deux invitations à flâner au hasard des chemins de la ville. Marc emménageait dans mon appartement situé à C… une ville petite provinciale, à proximité de l’entreprise qui m’emploi. Marc, c’est le compagnon rêvé. Attentionné, tendre et courageux. L’humour à fleur de lèvres en plus.
Il ne me reste plus qu’à vous présenter Carine, une esthéticienne indépendante. Elle est grande et mince, ses cheveux sont châtains mi-longs, elle a les yeux bleus. Carine est coquette et toujours habillée à la dernière mode. Ma seule et unique amie. Je dirai même, ma confidente lors des longues absences de Marc. Carine est la seule personne à m’avoir offert de l’aide lorsque je suis venue m’installer dans mon nouveau logement. Depuis ce jour, nous sommes devenues les meilleures amies du monde.
***
" Un incident fortuit est souvent anodin. Il s’inscrit dans la courbe de la vie sans en modifier le parcourt. Parfois, c’est tout le contraire, il fait basculer jusque nos plus intimes certitudes. Qui sommes nous vraiment ? Sans cette visiteuse, je n’aurai pas vécu l’aventure que je vais vous raconter par le menu."
***
Vendredi 16 heure dernier jour de la semaine. Je prévois un week end en amoureux avec Marc. Cela sera possible après la vérification de la comptabilité trimestrielle de la société. D’habitude je ne prends jamais de travail à domicile. L’insistance de mon chef de service et un joli chèque libellé, oublié dans les livres de comptes, ont vaincus ma résistance. D’après lui, le travail devrait prendre une ou deux heures, pas plus ! Me voila donc avec un week end partiellement amputé par l’entreprise. Marc va encore râler que je travaille trop.
Sur le chemin du retour, je fais quelques achats pour le repas du soir. Pour gagner du temps, j’achète une grande pizza aux olives et une bouteille de vin. Quelques snacks viennent compléter mes achats. Il est 17 heure 30, j’ai juste le temps de rentrer et de me rafraîchir avant le retour de Marc.
Arrivée devant chez moi, heureuse de retrouver mon intérieur. Je glisse la clé dans la serrure de la porte d’entrée. La porte à peine ouverte, je suis accueillie par une odeur qui m’est à la fois inconnue et pénétrante. Un visiteur s’est introduit dans mon appartement. La peur au ventre, j’entre doucement et referme la porte derrière moi.
C’est avec étonnement que je vois sur la table de la cuisine les restes d’un petit déjeuner composé de cornes flakes et de lait. Une veste défraîchie est posée à même le dossier d’une chaise. A coté du frigo, une paire de chaussures, et un sac de toile usagé attendent leur propriétaire. Toutes les portes des armoires sont grandes ouvertes…
Une personne est entrée chez moi pendant mon absence. Qui ? Comment ? Pourquoi ? Perdue dans ces questions, c'est la peur au ventre que je continue à avancer dans mon univers, que je sens habiter par un autre.
Cette odeur m’accompagne où que j’aille dans mon appartement. Rendant invivable mon espace de vie. Dans la salle de bain, un bref regard circulaire des lieux m’indique que mon visiteur a utilisé les lieux. Essuies mouillés boulés, flacons de shampoing et de bain mousse renversés dans le fond de la baignoire. L’eau du robinet de la baignoire coule tout doucement. Comme dans le cuisine toutes les portes sont grandes ouvertes.
Poursuivant mon inspection du regard. Un tas de chiffons sous l’évier m’interpelle et me renseigne sur l’origine des odeurs, qui ont envahis l’appartement. C’est du bout du pied que j’étale le tas de vêtements sur le carrelage. La composition de ceux-ci ne laisse aucun doute sur son propriétaire. Mon visiteur est une visiteuse.
Et quelle femme !? D’après l’état des vêtements, ce doit être une déshéritée sociale chronique. Rien n’est propre, rien n’est en bon état. Tout est usé jusque la trame. Et encore et toujours cette odeur tenace qui me soulève le coeur et me fait vomir dans la cuvette des toilettes.
Me voici devant la porte de ma chambre à coucher. Laissée entre ouverte, je la pousse de la main, et je la découvre enfin ! En même temps que ma sortie de bain abandonnée à coté du lit.
Installée dans mon lit, ma visiteuse dort du sommeil du juste. Je suis soufflée par le culot de cette fille ! Elle s’est lavée chez moi, à enfiler mon peignoir et occupe mon plumard. Persuadée de ne pas être dérangée de toute la journée.
Profondément endormie, dans une position impudique et totalement découverte. Elle dort sur le ventre, une main sous la joue. Les jambes écartées dans un total abandon. Le peu que je vois de son anatomie me permet de dire que c’est une vraie rousse ; écartelée ma visiteuse montre plus qu’elle ne cache.
Juvénile, potelée sans être grosse, elle me paraît grande. Son visage est tatoué d’un masque de taches de sons clairsemées. Les lèvres sont pulpeuses et bien dessinées. La tête est entourée par une abondante chevelure rousse qui s’étale éparse sur son dos, parsemé de taches de rousseurs. Les reins creusés de la dormeuse mettent en valeurs des fesses rondes et rebondies qui doivent être fermes.
Écrasée par le sommeil, elle dort la bouche grande ouverte. Marquant la taie d’oreiller d’une auréole de salive. Malgré le bain qu'elle a pris, la même odeur écœurante suinte de tout son corps.
Je suis face à ma visiteuse, et c’est à cet instant précis que les souvenirs de mon dernier cambriolage refont surface et me privent de tous mes moyens. Je suis paralysée par la peur ! Avant de sombrer tout à fait dans la panique, je sors de ma chambre et je l'enferme à clé sans la réveiller. Sans bruits, tremblante de tous mes membres, je me réfugie dans la cuisine.
Plusieurs minutes s’écoulent avant que je n’arrive à réagir et à prendre le dessus sur la panique qui continue à gagner du terrain. Finalement, je réussi à me calmer un peu. Je prends mon Gsm et après bien des efforts de manipulation, je réussi à envoyer un texto à Carine, l’ange de toutes mes situations désespérées.
Le premier texto parti, les autres s’enchaînent facilement.
- Visiteuse inconnue dans mon lit, je fais quoi ?
- Vire-là !
- Je ne peux pas !
- Pourquoi ?
- Je crois qu’elle est plus forte que moi !
- Et ?
- Tu ne peux pas…
- venir t’aider ? Fini Carine
- Oui ! stp, j’ai peur, j’ai très peur !
- Où es-tu ?
- Dans la cuisine
- Et ta visiteuse ?
- Dans mon lit, elle dort toujours.
- Ne l’éveille pas. Sort de chez toi. Ferme la porte à clé ! Attends-moi devant chez toi.
- Oui
- Ne fais rien d’autre !
- D’accord !
- Carine
- Oui Nadège.
- Merci
- Ca va, j’arrive ! Tiens bon.
Pendant toute la durée de la conversation, la peur ne m’a pas quittée un seul instant. Tremblante, c’est tant bien que mal que j’arrive à refermer la porte de mon appartement. Et, c’est sur le trottoir que j’attends l’arrivée de Carine. Au bord des larmes, nerveuse, suante d’angoisse. C’est dans cet état que Carine me surprend.
Dix minutes se sont écoulées depuis mon appel à l’aide. Coquette et désinvolte, Carine arrive, me prend dans ses bras, me serre très fort et m’invite à raconter ce qui m’arrive. A demi tremblante, avec des hésitations parsemées de silences et des bégaiements dans la voix. Je lui raconte la découverte de la dormeuse.
- Donc pour le moment, ta visiteuse dort toujours dans ton lit.
- Oui Carine.
- Et tu ne la connais pas du tout ?
- Non, je ne l’ai jamais vue !
- Et Marc, il connaît ta visiteuse ?
- Je ne sais pas !
- Moi non plus !
- Tu sais Marc, il travaille beaucoup…
- Cela je le sais comme toi. Nous en avons souvent parlé ensemble. N’empêche, c’est un homme et même un joli garçon. Si tu vois ce que je veux dire…
- Tu crois que Marc…
- Non Nadège, je ne crois rien. J’essaye de comprendre ce qui t’arrive. Ta porte a été forcée ?
- Non, je l’ai ouverte avec ma clé.
- Donc ta visiteuse à une clé qui ouvre ta porte !
- Ben oui ! À moins que…
- Que quoi ! Nadège
- Rien Carine, je réfléchissais tout haut. C’est tout.
Perdues dans leurs pensées respectives, la conversation est tombée depuis un petit moment. C’est Carine qui rompt la première le silence.
- Je cherche une solution à ton problème
- Tu as une solution à me proposer ?
- Peut être ?
- Parle, je t’écoute.
- C’est très simple. Tu rentres chez toi, tu éveilles ton invitée et tu lui demandes gentiment de partir.
- Non merci ! Pour me faire agresser, je n’ai pas besoin de ton aide. Tu as autre chose à me proposer qui serait dans mes capacités ?
- Oui, mais je pense que tu n’accepteras pas. Alors je pense à un autre moyen de régler ton problème.
- Arrête de penser et donne-moi ton plan B !
- Tu veux vraiment l’entendre ?
- Oui Carine ! Mais dépêche toi, car j’ai du travail à rendre pour lundi matin et j’ignore le temps que cela va me demander.
- Carine ? Peux-tu me débarrasser de cette inconnue ? demande Nadège de plus en plus dépassée par la situation.
- Pardon !
Plaintive, elle reprend à l’attention de son amie :
- Ben oui, ton second plan. Celui que tu ne m’as pas encore dévoilé. C’est quoi ce second plan ?
Carine évacues les questions et poursuit à l’adresse de son amie.
- Tu veux vraiment qu’elle parte ? Sans savoir qui elle est ? Ni d’où elle vient ? Sans savoir qui lui a donné la clé pour entrer chez toi ? Et sans savoir si elle ne reviendra pas ?
- Non ! Je veux avoir des réponses avant qu’elle ne parte.
- C’est vendredi soir, veille de week-end … et tu ne travailles pas demain.
- Ça je le sais !
- Je vais m’occuper de ta visiteuse.
- Que vas-tu faire ?
- Régler le problème toute seule.
- Vraiment toute seule ?!
- Enfin ! Presque toute seule…
- Cela m’aurait étonnée aussi !
- Hé ma fille ! Ce n’est pas mon lit qu’une inconnue squatte. Ne l’oublie pas !
- Excuse-moi Carine ! Ça m’a échappé. Cette situation me fout la frousse et me dépasse totalement.
- Je comprends.
Effectivement Carine comprend beaucoup de choses, plus que Nadège ne peux l’imaginer. Depuis le temps qu’elle habite la ville de C… sa profession lui a permit de rencontrer beaucoup de personnes. Plus que Nadège peux le supposer. Et par toujours des personnes recommandables du point de vue de la morale.
Nouveau silence, interrompu pas les bruits quotidiens de la vie et le passage des piétons qui s’étonnent de la présence prolongées des deux jeunes femmes, sur le trottoir. Une fois de plus, Carine qui rompt le silence en révélant la solution qu’elle envisage depuis le début.
- J’ai la solution à ton problème
- Pardon !
- J’ai la solution à ton problème. Tu m’écoutes parfois quand je te parle ?
- Tu vas appeler ton petit ami ?
- Je n'ai pas de petit ami et je n'en n'aurai jamais.
- ...
- C'est ensemble que l'on va régler ton problème.
- Comment ?
- Tu me laisses faire. J’aurai juste besoin de ton aide de temps à autre. Et que tu ne me poses aucune question.
- Ca me convient mais je ne suis pas forte et je ne sais pas me battre.
- Mais, Nadège, on ne va pas se battre !
- On va faire comment alors ?
- Suis-moi !
- Où ?
- Chez toi, on va réveiller ta visiteuse.
- D’accord ! Voila les clés je te suis.
Compréhensive Carine prend le trousseau de clés que Nadège lui tend. Et c’est Carine en tête, que les deux jeunes femmes regagnent l’appartement de Nadège. Avec l’intention de faire connaissance avec la visiteuse inconnue.
En pénétrant dans l’appartement Carine doit se rendre à l’évidence que Nadège lui a raconté la réalité. Excepté pour l’odeur, c’est pire que dans le récit. L’entièreté du logement de son amie en est imprégnée.
Depuis le début de la découverte de la logeuse dans son lit, Carine s’est aperçue que Nadège perd vite pieds face à une situation imprévue. Sans réaction venant de Nadège, elle agit comme le ferait la locataire du logement. Elle prend la direction des opérations et commande Nadège qui ne s’aperçoit de rien.
- Nadège, cette odeur est insupportable. Prépare un sac poubelle et ouvre une fenêtre !
- Que vas-tu faire ?
- Réveiller ta visiteuse ! Elle à foutu le bordel, c’est à elle à tout nettoyer.
D’un pas décidé Carine se rends vers la chambre de Nadège et ouvre la porte sans précaution. Elle sort une paire de menottes de la poche de son jeans et entrave les chevilles de la dormeuse. Puis, lui assène une violente paire de claques sur les fesses.
- Debout la belle au bois dormant !
Surprise la jeune fille s’éveille, comprend ou elle se trouve. Réalise qu’elle a les pieds entravés et se met à hurler. D’un bond Carine lui chevauche les jambes et d’une autre paire de claques sur les fesses lui intime le silence. Les fesses de la rousse accusent les coups et commences à rougir.
- Ta gueule ! Tu vas quitter ce lit immédiatement et remettre l’appartement de mon amie dans l’état ou tu l’as trouvé quand tu es arrivée.
- Je ne saurais pas marcher, vous m’avez attaché les pieds.
- Tu vas tout faire en marchant à quatre pattes.
- Jamais !
Relevant le défi lancé, Carine fait rouler la visiteuse qui atterrit lourdement sur le sol. La soulevant à demi par les cheveux, elle la force à obéir…
- A quatre pattes, avance et grouilles toi !
L’ordre ponctué par une claque sonore sur le cul de la jeune fille commence à la faire paniquer. Gênée par les menottes, elle avance avec une lenteur qui exaspère Carine.
- Dépêche-toi… va plus vite, du travail t’attend !
Consciente de sa position humiliante, la jeune fille pleure à chaudes larmes espérant attendrir Carine, qui ne décolère pas. N’espère pas m’attendrir, ni me faire changer d’avis. Tu perds ton temps.
- Maintenant grouille toi d’avancer. On ne va pas passer la soirée à nettoyer ta porcherie.
Carine à tout le loisir de détailler la jeune fille qui se dirige à 4 pattes vers la salle de bain. Elle n’a guère plus de 20 ans, rousse et bien faite. Une longue chevelure et une opulente poitrine, que Carine évalue à nonante-cinq C, balance au fur et à mesure de la progression enfantine de sa prisonnière. De sa position, elle remarque une toison pubienne rousse bien fournie. Laissant deviner un sexe aux lèvres charnues. Et voir une raie culière souillée d’excréments.
Arrivée à hauteur de la salle de bain, la jeune fille est accueillie par Nadège furieuse qui lui lance le sac poubelle à la figure.
- Attrape ! Ramasse tes affaires et fourre tout dans le sac. Et dépêche-toi ! Comment peux-tu mettre des vêtements aussi sales ?
- …
- Dis tu pourrais répondre quand je te parle ! Une vraie cochonne !
Mal à l’aise, la jeune fille ne répond pas et sanglote de plus belle. Ce qui a le don de mettre Nadège hors d’elle. Ses affaires ramassées, elle sort de la salle de bain. Tirant le sac d'une main et avançant de l'autre.
- Arrête ! A cette vitesse tu en as pour toute la soirée !
- Tire le sac avec les dents, ça ira plus vite. Et direction la cuisine… Dépêche-toi, je n’ai pas que cela à faire. Plus vite, plus vite scande Nadège.
Docile et effrayée la jeune fille obéi. Le sac entre les dents, la distance entre la salle de bains et la cuisine est franchie plus rapidement. Arrivée à la porte de la cuisine, la jeune fille marque un temps d’arrêt vite interrompu par Nadège qui la ramène à la réalité.
- Tu fais la même chose que dans la salle de bain. Toutes tes affaires dans le sac poubelles. Sauf le sac à mains que tu laisses dehors.
- Mes chaussures aussi ? demande la jeune fille.
- Tout c’est tout ! réplique Nadège. Et plus vite que ça !
- Ensuite tu mettras le sac sur le balcon !
- Mais… je suis toute nue !
- Je m'en suis aperçue figure-toi ! A 4 pattes, tu ne montres pas grand-chose. Une tignasse rousse, une paire de gros nichons et un cul rond. Crois moi tu n’as vraiment rien d’extraordinaire !
- Maintenant, dépêche-toi ! J’ai hâte de faire ta connaissance.
Pendant tout ce temps, Carine dans la chambre de Nadège n’a pas perdu son temps. Bousculant un peu la jeune fille qui fini de ramasser ses affaires, elle fait irruption dan la cuisine.
Fier de ses trouvailles, elle dépose sur la table une bouteille de vin vide et deux sachets de plastique remplis de vêtements, qu’elle vient de trouver dans la chambre de Nadège.
- Qu’est-ce que c’est ? demande Nadège ?
- Je l’ignore… Je les ai trouvés dans ta chambre.
Pendant ce début de conversation entre les deux amies, la jeune fille, toujours à quatre pattes, attend de pouvoir porter le sac sur le balcon. Carine s’en aperçoit et le fait remarquer à Nadège
- Ouvre-lui la porte pour qu’elle mette ses affaires dehors. Il fait irrespirable ici.
Nadège ouvre la porte du balcon à la rouquine qui tremble de tous ses membres. Se faisant la plus petite possible, la jeune fille s’aventure sur le balcon, qui donne sur les jardins, et y dépose le sac contenant ses affaires.
A peine rentrée dans la cuisine, Carine l’attend de pied ferme. Elle saisi la jeune fille par les cheveux, l’obligeant à la suivre. Arrivé dans la salle de bain, elle oblige la jeune fille à monter dans la baignoire.
- Tourne toi et met Les mains dans le dos
Intime-t-elle à la jeune fille plus morte que vive. Carine décroche une paire de penty de Nadège, qui séchait sur un fil. Et s’en sert pour immobiliser les mains de la jeune fille, qui commence à paniquer. Une petite culotte, se transforme en bâillon. Maintenue en place par une autre paire de collants. En peux de temps, la rousse est immobilisée et réduite au silence.
- A genoux ! Intime-t-elle à la jeune fille qui se tortille pour satisfaire l’ordre de Carine.
Éperdue, elle pleure de plus belle et laisse ruisseler de grosses larmes sur ses joues.
Pour faire bonne mesure et renforcer encore la panique qui gagne la jeune fille. Carine lui relève la tête par les cheveux. Lui en arrachant quelques-uns au passage. Le regard mauvais, elle lui lance au visage.
- Tu restes comme ça ! Change de position et je t’arrache la peau du cul à coup de gifles. Tu m'as comprise ?
Rendue muette, la captive ne peut qu’acquiescer de la tête.
- Tout à l’heure nous aurons une petite conversation, réfléchi déjà aux réponses que tu me vas donner. A tantôt !
Carine quitte la salle de bain, qu’elle plonge dans l’obscurité. Laissant la captive dans les affres du désespoir. Elle se retrouve dans la cuisine où Nadège l’attend, en lui présentant une tasse du breuvage. La mine dépitée de son amie l’averti d’un nouveau souci.
- Que se passe-t-il encore ma chérie ? demande Carine à son amie.
- Regarde ! C’était dans le sac que tu as rapporté de la chambre.
La totalité du contenu du premier sac est étalé sur la table de la cuisine. Laissant échapper une myriade de petites culottes assorties de leur soutien gorge. Il y en a de toutes les couleurs. Certaines chaste, d’autres osées, pour ne pas dire coquines. De quoi donner des idées polissonnes à une jeune vierge.
- Ce sont mes sous vêtements, poursuit l’amie de Carine au bord des larmes.
- Tu en es sûr ? demande Carine.
- Sûr et certaine répond Nadège à Carine je connais mes sous-vêtements.
- Même ce soutient gorge ? Demande Carine en exhibant un modèle particulièrement échancré.
- Oui, même ce soutient échancré ! Pour te dire la vérité, je trouve mes seins trop gros. Alors pour qu’on ne les remarque pas trop, je les laisse libre de toute entrave.
- Même pour aller travailler ?
- Oui ! Même pour aller au travail. Le sujet est clos, si tu le veux bien. Je trouve le moment mal choisi pour parler de mes seins. Tu ne trouves pas ?
- Tu as tout à fait raison ma chérie. Ce sera pour une autre fois.
- Si le sujet te passionne pourquoi pas !
Voulant clore définitivement le sujet des sous vêtements, Nadège fourre le tas de lingerie dans le sac en plastique. Le dépose par terre et invite Carine à vider le contenu du second sac sur la table. Comme Nadège s’y attendait, le second sac contient pour l’essentiel des vêtements. Quelques pantalons, tee-shirts, un pull ou deux ainsi que des pentys usagés et en bons états.
- Il y a même une paire chaussure au fond ! s’exclame Carine. Attends ! Je vais retourner le sac sur la table. Ce sera plus facile pour trier.
Quelques instants plus tard, une paire de chaussures de sport usagée, rejoint le tas de vêtements sur la table. Délivrant une paire de menottes, qui avait échappé au regard de Carine.
Les deux amies oublient instantanément les chaussures et n’ont d’yeux que pour la paire de menottes qui trône sur la table, tel un Seigneur sur son trône. Carine plus preste que Nadège s’en saisi et demande à Nadège.
- C’est à toi ?
- Non bien sûr ! répond Nadège en rosissant légèrement. C’est la première fois que je les vois.
- En es-tu certaine ? demande Carine à son amie de plus en plus embarrassée par la question.
- Oui ! Carine j’en suis certaine. Répond Nadège en soutenant le regard de son amie mais en rougissant jusqu’à la pointe des cheveux. Que ferai-je d’une paire de menottes ? Fini t’elle par déclarer.
- Je ne sais pas ma chérie, comme tout le monde sans doute. Les jeux de l’amour sont parfois bizarres.
- Et moi je te dis qu’elles ne m’appartiennent pas !
- Certaine ? interroge Carine.
- Sure et certaine ! Réponds Nadège exaspérée
- Elles appartiennent peut être à notre invitée ? Reprends Nadège.
- C’est possible. Posons-lui la question. Ce sera l’occasion de faire plus ample connaissance.
- Qu’en penses-tu Nadège ?
- C’est une excellente idée répond t’elle à son amie.
A suivre
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