Première rencontre réelle avec mon Maître

- Par l'auteur HDS Emma75 -
Récit érotique écrit par Emma75 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Récit libertin : Première rencontre réelle avec mon Maître Histoire érotique Publiée sur HDS le 17-01-2014 dans la catégorie Dominants et dominés
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Note attribuée à cette histoire érotique par HDS :
(8.0 / 10)

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Première rencontre réelle avec mon Maître
Au mon Dieu!! Le réveil n'a pas sonné!! Il est déjà neuf heures!!
Bon vite, un bonjour à ma meilleure amie par SMS, en même temps que je prends un toast avec un carré de chocolat noir.
Huuum... dopamine! Il me faut un autre carré, ça me rassure, celui-là je le laisserai fondre dans ma bouche, sur ma langue, qu'il m'imprègne, mais qu'est ce qu'ils foutent là-dedans, de la drogue ?! c'est pas possible!

Pas le temps d'y penser, je m'habille, me lave les dents, me coiffe, me maquille, ce n'est pas le mascara qui fera oublier mon âge, tant pis!
Deux barrettes dans mes cheveux, j'ai l'air sage, est ce que ça va lui plaire?
Je sors, un dernier regard dans le miroir du hall, ça va!
Il faudrait que je le prévienne de mon retard, un mail? Je ne recevrais pas de réponse dans le métro!
Un message vocal? Idem, il ne pourra pas rappeler si l’appel est masqué.
Un SMS, je lui laisse mon numéro tampis.
Il me répond, ouf, il ne le prend pas mal.

Dans les couloirs du métro j'ai le droit à un bonjour malsain, (si si c'est possible, un bonjour qui traîne) sur le "our" qui fait rouler le "r" et qui s'accompagne d'un regard de haut en bas, comme un scanner, bref un bonjour qui veut dire "est ce que tu baises?", puis dans la rame, le regard pervers d'un mec en costume, qui visiblement ne peut pas lâcher mes bottes du regard, je sais que j'ai choisi la bonne tenue. Les talons c’est risqué, il m’a prévenu qu’il ne fait qu’ 1m70, mais c’est féminin non ? J’ai envie d’être un peu plus grande que lui, ce n’est pas physiquement qu’il doit s’imposer.

J'arrive, je préviens, j'attends, il arrive, il est toujours temps de repartir, nan je reste, je sors, je reconnais cet endroit c'est proche du musée Rodin!

Il arrive, mon cœur fait des bonds dans ma poitrine, c'est vrai qu'il n'est pas grand, on va boire un café.
J'en ai besoin de ce café, de m'asseoir, je crois que tout mon corps tremble, mes jambes c'est sûr.
Il impose une place, j'adore, je m'assois.

Il me dit que je peux partir si j'en ai envie, mais la place qu'il a choisi en dit long, je suis confortablement installée sur une banquette, certes, mais partir serait impossible, puisqu'il a fallu tirer la table sur presque un mètre pour que je puisse prendre place.

Qu'importe, je n’ai pas envie de partir j'attends un mot, je suis suspendu à ses lèvres, est ce que je suis rouge? En tout cas j'ai chaud, de la buée sur mes lunettes, je l’enlève, je constate que mes mains tremblent, pourvu qu'il ne le voit pas.

Il me parle, doucement, sa voix me plaît toujours, il me parle de lui, de ce quartier, il me propose un choix, mais pourquoi fait il cela? Pour me mettre à l'aise sûrement, mais je n'aime pas choisir, j'aime qu'on me guide, qu'on me contraigne, j'aimerais lui dire de cette façon, impossible, je me contente de lui dire que je préfère qu'il choisisse.

Il choisit donc, les deux, invalides puis Rodin, je sais à quelle sauce je vais être mangée, enfin je crois le savoir, mais je ne sais rien.

Envie de mourir quand je vois toutes ces dalles, mon dieu je vais me tordre la cheville et choir, comme une merde, quelle honte ce serait, concentration extrême pour marcher de façon normale.

Je ne parle pas, envie de le laisser galérer un peu (je sais c'est moche), de voir jusqu’où va son éloquence, il s’en sort pas mal.
Soudain il m’arrête, pas de n'importe qu'elle façon, il m'attrape le bras...
Frisson, je me répète que tout va bien, c'est un endroit public, si ça dérape je peux toujours lui mettre un grand coup de coude dans le sternum, hurler et courir en direction de n’importe qui.

Mais non, tout va bien, il reste sage, me relâche le bras, le reprends bientôt, mais je n'ai plus peur.

Il me demande souvent si ça va, parfois j'ai envie de lui dire non, qu'est ce que je fous la, j'ai envie de rentrer chez moi, je me dis qu'il faut être forte, puis tout cela m'excite.

Il me fait marcher devant, je trouve ça bizarre, mais je ne vois pas de raison de refuser, si cela lui plaît de me regarder marcher. Je sais que je lui plais, comment pourrait il en être autrement, je suis assez mince, blonde, j’ai la moitié de son âge et un visage sympa.

Il m’entraîne au milieu, oui en plein milieu de la cour! J'ai l'impression que tout le monde nous regarde, sûrement qu'il n'en est rien, mais c'est une impression je vous dis!!

Il chuchote, il m'excite, me caresse le bras, remonte jusqu'à l'épaule, je suis aux anges, et en même temps, je sais qu'il marque son territoire, que pour tout ceux qui pourraient voir, cela veut dire "elle est à moi", l'idée me plaît a moitié, si je croisais quelqu'un que je connais ici?

Bref, on sort direction le musée Rodin, cette fois j'ai envie de dire quelque chose, mais c'est impossible, me voila intimidée. Ça me rappelle un passage chez le proviseur, visage rouge de colère il n’arrêtait pas de demander pourquoi j'avais fait « ça » impossible de me rappeler du méfait en question) j'étais incapable de sortir un mot.

Il demande deux tickets, pour le jardin et l’expo, « vous êtes étudiante mademoiselle ?» me dit la jeune femme en souriant, gênée je réponds « oui », « moins de 25 ans ? » s’acharne t-elle, je crois que j’ai viré au rouge, il répond oui pour moi, « Voila pour vous et votre fille » dit-elle en lui tendant les billets, je prie pour qu’il ne relève pas cette allusion déplacée, je suis sûre qu’elle se doute bien que je ne suis pas sa fille, il répond simplement merci, et lui souhaite une bonne année, ouf, je respire.
L'expo, que des sculptures de corps nus, hommes, femmes, je crois que j'ai la tête qui tourne, je trouve ça magnifique, de faire avec du plâtre, du bronze, du granit, un rendu qui semble si doux, si chaud, si sensuel, j'aime l'absence de visage, ne regarde plus le sien, j'aime l’œuvre de Rodin, comment a t-il pu si bien me cerner.

Je ne sais plus comment, j'ai l'impression que c'est soudain mais peut-être pas, il a la main sur ma nuque, ça me fait d'abord l'effet d'une banderille, ça me déchire la peau, ça me brûle et j'aime ça.
Finalement c'est assez doux, ça finit par me faire l'effet d'un collier, son bras étant la laisse, je suis tout de même tendue, il le sent, me demande de lâcher prise, mais là vraiment je suis au max, je n'aurais permis à personne de me toucher de cette façon, mais il me guide et j'aime cela, fais des efforts pour me détendre, lorsque l'on marche dans le jardin, j’espère qu'il s'en rend compte, j'espère que ça lui plaît.

Il me parle maintenant, impossible de me rappeler de ce qu'il a dit, j'ai tout oublié à la seconde même où il a murmuré à mon oreille, je ne pensais plus qu'à:
- ne pas croiser les jambes comme il me l’a ordonné.
- me concentrer sur sa voix.
- ne pas lever la tête.
puis j'ai senti sa respiration dans mon cou et là j'ai arrêté de penser, je voulais qu'il m’embrasse dans le creux du cou, ses lèvres sur ma peau, son visage dans mes cheveux, ses doigts sur ma nuque...Mais il n'en fit rien, j'étais frustrée, mais j'admirais le contrôle, certainement n'avait-il pas voulu profiter de mon trouble, de mon excitation, de ma timidité.

Il choisit de retourner voir la porte de l'enfer, je pense à la dernière chose que j'ai lu à son sujet : l’œuvre est en réalité inachevée, sa main sur ma nuque j'imagine ce qu'il peut y avoir de l'autre coté de cette porte, une femme nue, attachée, meurtrissures sur les fesses, poire d'angoisse à l'intérieur, bâillon boule dans la bouche et un homme dans son vagin, les yeux rivés sur elle, une main sur un sein l'autre tirant sur ses cheveux, il l'insulte dans une langue inconnue.

Bref j'ai envie de regarder par le trou de la serrure, que nenni, ce sera expo again, j'ai l'impression que la première fois il a repéré les lieux, cette fois il veut jouer.
J'ai un frisson...

Contre toute attente, il se fait moins présent, comme si il me lâchai la bride, peut-être veut-il me laisser respirer un moment, me laisser reprendre mes esprits, je marche dans ses pas un moment, puis non le laisse aller, je le perds même de vue un instant.

Je le retrouve, devant un diaporama projeté, il s'assoit, je fais de même, évite de trop me coller,
j'espère qu'il va poser sa main sur ma cuisse, non, sur mon genou, mais là encore il n'en est rien! Je bous!! Il s'en va carrément, se lève sans un regard et fait quelques pas.

Je me doute que c'est un test, vais-je le suivre comme une bonne chienne? Je ne le suis pas, à part du regard discrètement, je veux lui montrer ce que je n'arrive pas à dire, je suis humble mais fière, douce mais fougueuse, dévouée mais avant tout libre.

Il ne tarde pas à revenir, je me dis que j'ai bien fait, il me regarde un moment, de haut, puisque contrairement à moi il est debout, je n'ose d'abord pas croiser son regard, je fait mine d'être captivée par les photos, mais bientôt je ne résiste pas, je veux le voir au dessus de moi, son regard, est-il en colère? est-il admiratif? Est-il interrogateur?

Bientôt il se penche, me chuchote "debout!", le mot claque comme un fouet le long de mon dos, je me lève immédiatement, le suis sans dire un mot, il n'a pas l'air en colère.
Je sens sa main sur mes fesses, je suis mal à l’aise, il le sent, me susurre « pas d’inquiétudes, il n’y a personne », je le laisse faire, il remonte ma robe, puis glisse sa main le long de mes fesses, encore, encore plus bas, j’espère qu’il va toucher mon sexe, mais non il s’arrête là, et remet ma robe correctement.

Avant de partir je ne peux pas m’empêcher de jeter un coup d’œil par-dessus mon épaule, ça va, il n’y a personne.

Il fume en chemin, je pense au cancer du poumon, envie de lui faire la morale, mais non, je reste à ma place.
Je me demande qu'est ce qu'il va choisir comme resto, il me demande mes préférences, je dit que je n'en ai pas juste pour lui laisser un total contrôle, aucunes contraintes venant de moi, en tout cas pour cela, il choisit ça me convient, il me laisse choisir ce que je mange, cette fois j'apprécie.

On attend, j'ai du mal à le regarder, en fait c'est vraiment impossible de le regarder dans les yeux.
J'essaie d'avoir l'air détendue, je sais que c'est vain, je tripote mes mains, mes cheveux, souri nerveusement, fuis son regard, il me demande si ça va, je suis contente qu'il le fasse, ça va déjà mieux.
On parle de tout et de rien, je retiens juste qu'il m'a parlé de son bureau, pendant un quart de seconde je me suis vue, nue, sous ce bureau, attachée par une laisse au pied de sa chaise couchée à ses pieds ou ma tête sur sa cuisse.

Il me demande, si j'avais déjà imaginé ce rendez-vous, évidemment, mille fois, avec un homme sans visage.

Il tend sa main, une invitation à y glisser la mienne, je finis par le faire, je suis gênée, excitée, mais que pensent les gens qui passent devant la fenêtre, les serveurs, ils doivent me trouver bien jeune, ils doivent trouver cela louche, est ce que j'ai l'air d'une pute, non pardon d'une « sugar baby »?

Je suis mal à l'aise.

Il me demande d'aller me marquer, me tend un stylo rouge, une fois aux toilettes je réfléchi rapidement, est ce que je le fais dans un endroit où elle sera non visible immédiatement, pour mieux le laisser imaginer, ou un endroit visible (mais pas trop) pour être sure de lui faire plaisir, je choisis la sécurité le « M » se logera sur ma nuque, derrière l'oreille.

Je redescends, je lui montre, je crois qu'il aime.

Il a repris un café, me tend sa main à nouveau, je suis moins gênée, cette fois il fait l'effort de ne pas planter ses yeux dans les miens, je trouve ça agréable, il est doux avec moi, j'apprécie cet effort.
J'essaie de le lui montrer.

Il glisse une de ses jambes entre les miennes, je n’avais pas remarqué que l’on était si près, il me demande « Humide ?», je n’ose même pas répondre, il sourit, j’ai du rougir, il attend puis demande « Alors ? », je vais être obligée de répondre, je réponds doucement « Oui, monsieur »

Il me raccompagne jusqu'à une bouche de métro, une fois arrivés, il me donne des indications dans l’oreille, j’écoute attentivement.

Il est très proche de moi, j'espère qu'il va m’embrasser, oui, me voler un baiser, m'y contraindre, ok je comprends que non, juste me serrer dans ses bras alors? Que nenni.

J'attendrais, je sais qu’il m’a promis beaucoup plus…



J'attends, vos avis, réactions, désolée pour les éventuelles fautes, je sais que c'est assez long ,et que ça reste très soft, j’espère que cela vous plaît tout de même, puis promis, cela ira crescendo!

Les avis des lecteurs

Très excitant merci

Merci pour vos encouragements,
ravie de faire vôtre plaisir, après celui de mon Maître.
Le récit de la suite viendra, un peu de patience.
La patience, la lenteur, la frustration, l'attente c'est ce qu'il y de plus doux, non?
Si si, parole d'une soumise dévouée et comblée en devenir.

Histoire Erotique
Bonjour, ce récit me rappelle une de mes première rencontre avec une soumise, je pouvais sentir le même genre de ressenti de sa part. Bravo, c'est très vivant

Histoire Erotique
Personnellement, j'adore les femmes en bottes à talons. Ton récit est prenant. Au plaisir de te lire dans ta quête de soumission.

Histoire Erotique
Bonjour
Le début de votre récit est très prometteur. L'ambiance y est, le ressenti palpable, le tout dans un bon français.
Je suis curieux de voir comment il vous a pris en mains
Bd

Histoire Erotique
très bien écrit, l'impression d'y être.
M

Histoire Libertine
Une suite oui !!

Histoire Erotique
très bien décrit. le ton est juste. je ne me suis pas ennuyé une seconde malgré l'aspect sort du récit. vivement la suite, donc.

Histoire Erotique
Merci Emma pour ton récit. Je me réjouis de lire la suite.

Histoire Erotique
Une chouette histoire prenante, vivement la suite :D



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