Quand Eva rencontre Aurore - Chap 3

Récit érotique écrit par VoixdEros [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Quand Eva rencontre Aurore - Chap 3
Résumé des 2 premiers chapitres : De retour de vacances et sur le point de commencer sa première année comme professeure, Eva fait la connaissance d’Aurore, la conseillère principale d’éducation de son nouveau lycée. Belle, charismatique et bienveillante, Aurore la trouble immédiatement. Très vite, une complicité naît entre elles, et lors d’une soirée, leur attirance devient impossible à ignorer : l’échange de confidences se transforme en baisers passionnés, prélude à une nuit brûlante...
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III
Eva riait tellement que sa tête basculait en arrière. Aurore était en train de lui raconter une anecdote rocambolesque de sa vie d’étudiante. Les deux jeunes femmes avaient appris à se connaître durant ce mois de septembre. Elles partageaient de nombreux points communs, en particulier leur sensibilité pour la littérature et la philosophie. Côté cinéma, elles avaient une passion commune pour Stanley Kubrick. A force de prendre le café ensemble tous les matins, elles avaient développé une vraie complicité. Elles s’étaient confiées sur leurs déboires amoureux, tantôt avec gravité, tantôt avec humour. Leurs échanges étaient toujours nourrissants. Il était clair qu’elles étaient attirées l’une par l’autre, même si aucune des deux ne l’avait clairement exprimé.
Depuis le début de la soirée, Eva et Aurore n’avaient adressé la parole à presque personne. La péniche, située sur le canal Saint-Martin, arborait des banquettes capitonnées de velours pourpre et des petites tables rondes en bois, nappées de noir et de doré. Eva et Aurore venaient de rejoindre l’intérieur de la péniche, après être restées une vingtaine de minutes sur la terrasse pour fumer une cigarette.
- Et hop, une nouvelle flûte ! s’exclama Aurore, bouteille de champagne à la main. Elle se tenait debout face à Eva, et la resservit allègrement en champagne avant de remplir son propre verre.
- Merci madame ! répondit Eva. Tu sais, je déteste ces soirées mondaines. Mais je n’ai pas osé refuser ton invitation alors qu’on venait juste de se rencontrer.
- Je n’aime pas beaucoup ça non plus, mais pour une fois que le proviseur organise une soirée sympa… Je ne me voyais pas louper ça.
- Balle perdue pour le proviseur !
- C’est un con qui pense avant tout à son avancement de carrière. Mais ne parlons pas des sujets qui fâchent. Regarde Baptiste et Léa, ils sont en pleine réconciliation on dirait.
Baptiste et Léa, deux profs qui avaient vécu une idylle durant quelques mois et s’étaient séparés juste avant la fin de l’année scolaire. A présent, ils s’embrassaient à pleine bouche en dansant l’un contre l’autre.
- Je sens que ça va finir en partie de jambes ce soir ! plaisanta Aurore, essayant péniblement d’être discrète. Elle finit son champagne cul-sec.
Eva se sentait en général mal à l’aise au milieu de la foule. Mais grâce à Aurore, le moment fut beaucoup moins désagréable que ce qu’elle avait imaginé. Au moins, elle riait. Elle s’amusait de voir Aurore dans cet état d’ébriété, avec cette attitude nonchalante.
- Sans toi je me serais terriblement ennuyée, rebondit Eva. Et cette musique techno m’insupporte.
Aurore sortit son téléphone de sa veste pour jeter un bref coup d’œil à l’heure.
- Il est presque 22h30, on a fait acte de présence. On se tire de là ?
- J’attendais que tu me le proposes.
Elles s’éclipsèrent de la soirée discrètement, et Aurore proposa à Eva de finir la soirée chez elle.
Le large canapé qui ornait le salon d’Aurore était noir, en coton. Il était situé au milieu d’un grand salon d’environ 20m2, en forme de rectangle. Derrière le canapé, de larges fenêtres donnaient sur un balcon. Une table basse ronde et une bibliothèque en bois partageaient la compagnie de ce canapé épais, mesurant quatre-vingts centimètres de profondeur.
- Je t’en prie, assieds-toi, lança Aurore à Eva en désignant le canapé d’un rapide coup de main. Je nous apporte des bières.
Eva s’assit en croisant les jambes. Ce soir-là, elle portait une robe élégante de couleur bleu nuit, qui s’arrêtait juste au-dessus du genou. Un collier de perles blanches entourait son cou, ses cheveux blonds détachés retombaient sur ses épaules. Son eye-liner et son mascara faisaient ressortir le bleu azur de ses yeux, qui avaient pour particularité cette teinte lumineuse, presque translucide.
En revenant de la cuisine, Aurore déposa le pack de bières sur la table basse. Pour sa tenue, elle avait opté pour un jean basique, un t-shirt bordeaux et une veste légère en cuir. Elle s’assit aux côtés d’Eva sur le canapé et se tourna vers elle. La jeune professeure l’observait à présent.
- Tu sais que, depuis notre rencontre… » Aurore balbutia ces quelques mots et fixa son regard vers le sol. Elle tenta un semblant de réflexion en se touchant le front, puis regarda à nouveau Eva. Elle aurait pu se perdre dans ces yeux d’où émanait cette lumière si singulière.
« A quoi bon réfléchir quand tu es en face de moi… » dit-elle enfin en soupirant. Elle s’approcha d’Eva, si proche qu’elle pouvait maintenant humer son parfum aux senteurs de fruits rouges et de citron. De son côté, Eva ne pouvait détacher son regard des lèvres entre-ouvertes de sa prétendante. « Elle est tellement belle… » Cette pensée tournait en boucle dans son esprit, le regard figé sur les lèvres d’Aurore. Elle avait envie de l’embrasser depuis le début de la soirée, et ce désir s’était intensifié au cours des dernières secondes.
N'étant plus qu’à deux centimètres de sa bouche, Aurore entoura délicatement le visage d’Eva avec ses mains, repoussant au passage quelques cheveux blonds. Elle embrassa d’abord sa clavicule, puis son cou, s’approchant progressivement de la bouche de sa dulcinée. Après un baiser simple mais insistant, elle inséra sa langue doucement entre les lèvres d’Eva ; celle-ci fut soudain traversée de frissons, et ne put contenir un gémissement.
Les deux amantes prenaient un plaisir fou à emmêler leurs langues, et ce premier baiser dura plusieurs minutes. Aurore mordit la lèvre inférieure d’Eva, passa lentement sa langue dessus… pour s’introduire à nouveau dans sa bouche, mais plus profondément, avec force. La respiration d’Eva se fit plus bruyante, elle enlaça Aurore et la serra contre elle, voulant sentir ses seins s’écraser sur les siens. « J’en ai envie depuis longtemps… » parvint-elle à dire en reprenant son souffle. Et l’humidité commençait à apparaître entre ses jambes.
- Moi aussi ma belle, et j’ai vraiment envie de toi maintenant.
En prononçant ces mots, Aurore passa ses mains dans le dos de son amante, trouva la fermeture éclair de sa robe et la fit glisser entièrement. En moins d’une minute, Eva se retrouva en sous-vêtements. Aurore enleva rapidement sa veste en cuir pendant qu’Eva prit un coussin pour le caler derrière sa tête.
- Oui, allonge-toi confortablement… l’encouragea Aurore. Tu es tellement belle.
Aurore contempla Eva un instant. Un bel ensemble blanc en dentelle couvrait à peine cette silhouette sculptée et pulpeuse. Ses seins ronds débordaient un peu de son soutien-gorge, son string aux bordures fines laissait deviner ses fesses rebondies.
- Merci, tu l’es aussi… mais tu es beaucoup trop habillée…
Eva tira sur le t-shirt d’Aurore pour le lui enlever ; celle-ci se leva pour retirer rapidement le reste de ses vêtements, hormis sa culotte et de son soutien-gorge de couleur noire. En découvrant le corps musclé de sa partenaire, Eva fut traversée par une chaleur intense. Sa respiration devint plus saccadée, ses tétons durcirent. Quand sa complice s’allongea sur elle, Eva ouvrit les jambes spontanément pour mieux l’accueillir.
Aurore enfouit sa tête entre les seins d’Eva, les couvrant de chauds baisers. Des deux mains, elle baissa prestement le tissu recouvrant sa généreuse poitrine. A présent, les seins d’Eva étaient complètement sortis de leurs bonnets, même si le soutien-gorge restait attaché. Aurore glissa sa langue sur un sein, en insistant sur le téton durci. Elle fit couler un peu de salive dessus, se mit à le lécher goulument, rouler sa langue tout autour, le prendre en bouche… elle répéta l’opération avec l’autre sein, tout en continuant à titiller du bout des doigts le téton déjà humide.
- Hum bébé, tu me fais tellement mouiller… » souffla Eva entre deux râles de plaisir. Elle s’était surprise à parler de cette façon. Elle se montrait toujours réservée au début d’une relation, a fortiori sur le plan sexuel. Du moins jusqu’à aujourd’hui. Avec Aurore, elle se sentait très à l’aise et en totale confiance.
- Ah oui ? Montre-moi ma chérie, demanda Aurore. Elle se redressa sur ses genoux, et disposa ses deux mains sur les cuisses d’Eva pour les écarter davantage. Celle-ci mouillait depuis un petit moment, mais ce geste franc et inattendu d’Aurore avait décuplé son excitation… au point qu’un nouveau filet de cyprine s’écoulait dans son string.
- Tu te montres plus autoritaire tout à coup, plaisanta Eva en gémissant.
- Oui… car tu me fais beaucoup d’effet, répondit Aurore en caressant les cuisses d’Eva sur toute leur longueur. Mais si ça te dérange j’arrête bien sûr.
- Non n’arrête pas, c’est très bien… Rien ne me dérange, la rassura Eva en esquissant un sourire. Aurore rendit à Eva son sourire et se pencha vers elle pour goûter à nouveau ses lèvres. Elle en profita pour dégrafer le soutien-gorge d’Eva, qui fit de même à son amante. Elles étaient toutes les deux seins nus.
Aurore descendit sa bouche sur le cou d’Eva, ses seins, son ventre et se mit à embrasser ses jambes bien ouvertes, caresser et pétrir ses cuisses, masser ses fesses. A moitié allongée entre ses jambes, se retrouvant nez-à-nez devant le string d’Eva, elle déposa des baisers sur son pubis, et en douceur sur son clitoris. A ce contact, Eva eut un soubresaut, respirait toujours de manière hachée… et fermait les yeux pour s’abandonner au plaisir.
Aurore utilisa son index et son majeur pour frotter délicatement les lèvres d’Eva à travers le tissu en dentelle.
- Tu es trempée… Tu m’excites tellement, susurra Aurore.
Elle retira brusquement le string d’Eva, et plaça à nouveau ses mains sur ses cuisses pour les écarter. Elle voyait avec satisfaction la vulve d’Eva dans son intégralité ; cette vulve ruisselante, ses lèvres gorgées d’excitation, son clitoris enflé de désir. Ses doigts effleurèrent ce sexe luisant, et rapidement elle entra son index, suivi de son majeur. Elle s’employait à faire de lents va-et-vient, et Eva soulevait son bassin de bas en haut pour lui signifier d’accélérer le rythme. Mais Aurore n’avait pas l’intention de lui obéir.
Elle retira ses doigts en douceur ; ils étaient recouverts de la cyprine de sa belle. Elle s’en servit pour faire des mouvements circulaires sur le clitoris d’Eva… qui continuait de bouger les hanches.
- Mmmmh bébé, j’ai encore envie de te sentir en moi…
Aurore acquiesça cette fois, et s’insinua à nouveau en elle. Elle alternait le rythme de sa pénétration, tantôt lent, tantôt énergique. A un moment, elle s’enfonça aussi loin que possible, resta quelques secondes dans l’intimité de sa belle, remuant ses doigts à l’intérieur.
Elle reprit ses mouvements de va-et-vient, et utilisa sa langue pour titiller le clitoris d’Eva, l’aspirer, le laper frénétiquement. « Oh ouiii bébé… » Eva criait de plus en plus fort, son corps se tordait de plaisir, son bassin se balançait avec énergie. Elle plongea ses mains dans les cheveux d’Aurore, appuya sa tête pour sentir davantage sa langue contre son bouton rougeâtre. Eva sentait qu’un orgasme allait bientôt la parcourir.
- Attends bébé, je ne veux pas jouir maintenant. Laisse-moi te faire plaisir, j’en peux plus.
Aurore releva sa tête et retira ses doigts imbibés.
- Bien sûr ma chérie, mais avant… » Aurore se pencha vers le visage d’Eva et présenta ses doigts à sa bouche. Celle-ci commença par lécher l’index, suivi du majeur, et fit coulisser ses lèvres le long des doigts juteux. Aurore haleta, ses membres se mirent à trembler ; son désir pour Eva était profond et inconnu jusqu’alors.
- Assieds-toi au bord du canapé mon ange, murmura Eva.
Aurore s’exécuta, et Eva vint se placer par terre, à genoux entre ses jambes. Attentionnée, Aurore lui tendit deux coussins.
- Mets ça sous tes genoux, je ne veux pas que tu te fasses mal, lui dit-elle péniblement. Tous ses sens étaient en ébullition.
Eva la remercia en souriant et posa les coussins sous ses genoux. Elle baissa la culotte d’Aurore et constata l’inondation…
- Humm oui mon ange, abreuve-moi… » lâcha Eva, la voix étouffée par ses gémissements, son désir devenant oppressant.
Elle donna un grand coup de langue sur le vagin d’Aurore, longeant ses lèvres gonflées avec gourmandise. Elle s’occupa un moment de son clitoris, secouant sa langue de bas en haut.
Enfiévrée, elle s’engouffra dans son intimité, entra sa langue en profondeur, puis se retira, repassa sa langue sur le clitoris… pendant qu’Aurore lui caressait les cheveux en haletant de façon de plus en plus impudique. Chaque fois qu’Eva faufilait et ressortait sa langue, un mélange de cyprine et de salive affluait en abondance, au point de déborder de sa bouche. Eva prenait un tel plaisir à réaliser son œuvre que son sexe dégoulinait sur le parquet.
- Viens ma belle, rallonge-toi. J’ai trop envie de te sentir. » Aurore posa doucement ses mains sur les bras d’Eva pour l’inciter à se relever.
Eva se coucha sur le canapé, la tête reposant sur un coussin contre l’accoudoir. Aurore se tint au-dessus d’elle, glissa entre ses cuisses et se positionna en ciseaux. La jambe gauche d’Eva demeurait étendue sur le sofa, tandis que l’autre se soulevait pour s’offrir à cette étreinte. Aurore prenait appui sur la jambe dressée d’Eva, et ondulait son bassin avec une ardeur croissante. Eva agrippa les fesses d’Aurore, les écarta, et lui asséna une fessée en guise d’encouragement. Elle remuait les hanches avec entrain, ses mouvements rythmés par ceux de sa partenaire.
Aurore ralentit la cadence et s’immobilisa quelques secondes pour contempler le spectacle : son nectar se déversait abondamment sur le sexe d’Eva. Leurs sexes se frottaient l’un contre l’autre avec une fluidité absolue tant ils étaient humides. Elles sentirent une tension monter, leurs gestes devinrent plus lents, leurs muscles se contractant par vagues irrépressibles. Soudain, une violente décharge les traversa, libérant cette tension aigue dans un flot de spasmes et de cris incontrôlables.
Essoufflée, Aurore se dégagea d’Eva et s’allongea sur elle, lovant sa tête dans son cou. Elle entendait son cœur battre la chamade. Eva reprenait son souffle tout en caressant le dos et les cheveux de son nouvel amour. Elles restèrent dans cette position durant cinq bonnes minutes, se cajolant, s’embrassant, se murmurant des mots doux. Une profonde tendresse avait succédé à l’effervescence de leurs ébats.
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Eva riait tellement que sa tête basculait en arrière. Aurore était en train de lui raconter une anecdote rocambolesque de sa vie d’étudiante. Les deux jeunes femmes avaient appris à se connaître durant ce mois de septembre. Elles partageaient de nombreux points communs, en particulier leur sensibilité pour la littérature et la philosophie. Côté cinéma, elles avaient une passion commune pour Stanley Kubrick. A force de prendre le café ensemble tous les matins, elles avaient développé une vraie complicité. Elles s’étaient confiées sur leurs déboires amoureux, tantôt avec gravité, tantôt avec humour. Leurs échanges étaient toujours nourrissants. Il était clair qu’elles étaient attirées l’une par l’autre, même si aucune des deux ne l’avait clairement exprimé.
Depuis le début de la soirée, Eva et Aurore n’avaient adressé la parole à presque personne. La péniche, située sur le canal Saint-Martin, arborait des banquettes capitonnées de velours pourpre et des petites tables rondes en bois, nappées de noir et de doré. Eva et Aurore venaient de rejoindre l’intérieur de la péniche, après être restées une vingtaine de minutes sur la terrasse pour fumer une cigarette.
- Et hop, une nouvelle flûte ! s’exclama Aurore, bouteille de champagne à la main. Elle se tenait debout face à Eva, et la resservit allègrement en champagne avant de remplir son propre verre.
- Merci madame ! répondit Eva. Tu sais, je déteste ces soirées mondaines. Mais je n’ai pas osé refuser ton invitation alors qu’on venait juste de se rencontrer.
- Je n’aime pas beaucoup ça non plus, mais pour une fois que le proviseur organise une soirée sympa… Je ne me voyais pas louper ça.
- Balle perdue pour le proviseur !
- C’est un con qui pense avant tout à son avancement de carrière. Mais ne parlons pas des sujets qui fâchent. Regarde Baptiste et Léa, ils sont en pleine réconciliation on dirait.
Baptiste et Léa, deux profs qui avaient vécu une idylle durant quelques mois et s’étaient séparés juste avant la fin de l’année scolaire. A présent, ils s’embrassaient à pleine bouche en dansant l’un contre l’autre.
- Je sens que ça va finir en partie de jambes ce soir ! plaisanta Aurore, essayant péniblement d’être discrète. Elle finit son champagne cul-sec.
Eva se sentait en général mal à l’aise au milieu de la foule. Mais grâce à Aurore, le moment fut beaucoup moins désagréable que ce qu’elle avait imaginé. Au moins, elle riait. Elle s’amusait de voir Aurore dans cet état d’ébriété, avec cette attitude nonchalante.
- Sans toi je me serais terriblement ennuyée, rebondit Eva. Et cette musique techno m’insupporte.
Aurore sortit son téléphone de sa veste pour jeter un bref coup d’œil à l’heure.
- Il est presque 22h30, on a fait acte de présence. On se tire de là ?
- J’attendais que tu me le proposes.
Elles s’éclipsèrent de la soirée discrètement, et Aurore proposa à Eva de finir la soirée chez elle.
Le large canapé qui ornait le salon d’Aurore était noir, en coton. Il était situé au milieu d’un grand salon d’environ 20m2, en forme de rectangle. Derrière le canapé, de larges fenêtres donnaient sur un balcon. Une table basse ronde et une bibliothèque en bois partageaient la compagnie de ce canapé épais, mesurant quatre-vingts centimètres de profondeur.
- Je t’en prie, assieds-toi, lança Aurore à Eva en désignant le canapé d’un rapide coup de main. Je nous apporte des bières.
Eva s’assit en croisant les jambes. Ce soir-là, elle portait une robe élégante de couleur bleu nuit, qui s’arrêtait juste au-dessus du genou. Un collier de perles blanches entourait son cou, ses cheveux blonds détachés retombaient sur ses épaules. Son eye-liner et son mascara faisaient ressortir le bleu azur de ses yeux, qui avaient pour particularité cette teinte lumineuse, presque translucide.
En revenant de la cuisine, Aurore déposa le pack de bières sur la table basse. Pour sa tenue, elle avait opté pour un jean basique, un t-shirt bordeaux et une veste légère en cuir. Elle s’assit aux côtés d’Eva sur le canapé et se tourna vers elle. La jeune professeure l’observait à présent.
- Tu sais que, depuis notre rencontre… » Aurore balbutia ces quelques mots et fixa son regard vers le sol. Elle tenta un semblant de réflexion en se touchant le front, puis regarda à nouveau Eva. Elle aurait pu se perdre dans ces yeux d’où émanait cette lumière si singulière.
« A quoi bon réfléchir quand tu es en face de moi… » dit-elle enfin en soupirant. Elle s’approcha d’Eva, si proche qu’elle pouvait maintenant humer son parfum aux senteurs de fruits rouges et de citron. De son côté, Eva ne pouvait détacher son regard des lèvres entre-ouvertes de sa prétendante. « Elle est tellement belle… » Cette pensée tournait en boucle dans son esprit, le regard figé sur les lèvres d’Aurore. Elle avait envie de l’embrasser depuis le début de la soirée, et ce désir s’était intensifié au cours des dernières secondes.
N'étant plus qu’à deux centimètres de sa bouche, Aurore entoura délicatement le visage d’Eva avec ses mains, repoussant au passage quelques cheveux blonds. Elle embrassa d’abord sa clavicule, puis son cou, s’approchant progressivement de la bouche de sa dulcinée. Après un baiser simple mais insistant, elle inséra sa langue doucement entre les lèvres d’Eva ; celle-ci fut soudain traversée de frissons, et ne put contenir un gémissement.
Les deux amantes prenaient un plaisir fou à emmêler leurs langues, et ce premier baiser dura plusieurs minutes. Aurore mordit la lèvre inférieure d’Eva, passa lentement sa langue dessus… pour s’introduire à nouveau dans sa bouche, mais plus profondément, avec force. La respiration d’Eva se fit plus bruyante, elle enlaça Aurore et la serra contre elle, voulant sentir ses seins s’écraser sur les siens. « J’en ai envie depuis longtemps… » parvint-elle à dire en reprenant son souffle. Et l’humidité commençait à apparaître entre ses jambes.
- Moi aussi ma belle, et j’ai vraiment envie de toi maintenant.
En prononçant ces mots, Aurore passa ses mains dans le dos de son amante, trouva la fermeture éclair de sa robe et la fit glisser entièrement. En moins d’une minute, Eva se retrouva en sous-vêtements. Aurore enleva rapidement sa veste en cuir pendant qu’Eva prit un coussin pour le caler derrière sa tête.
- Oui, allonge-toi confortablement… l’encouragea Aurore. Tu es tellement belle.
Aurore contempla Eva un instant. Un bel ensemble blanc en dentelle couvrait à peine cette silhouette sculptée et pulpeuse. Ses seins ronds débordaient un peu de son soutien-gorge, son string aux bordures fines laissait deviner ses fesses rebondies.
- Merci, tu l’es aussi… mais tu es beaucoup trop habillée…
Eva tira sur le t-shirt d’Aurore pour le lui enlever ; celle-ci se leva pour retirer rapidement le reste de ses vêtements, hormis sa culotte et de son soutien-gorge de couleur noire. En découvrant le corps musclé de sa partenaire, Eva fut traversée par une chaleur intense. Sa respiration devint plus saccadée, ses tétons durcirent. Quand sa complice s’allongea sur elle, Eva ouvrit les jambes spontanément pour mieux l’accueillir.
Aurore enfouit sa tête entre les seins d’Eva, les couvrant de chauds baisers. Des deux mains, elle baissa prestement le tissu recouvrant sa généreuse poitrine. A présent, les seins d’Eva étaient complètement sortis de leurs bonnets, même si le soutien-gorge restait attaché. Aurore glissa sa langue sur un sein, en insistant sur le téton durci. Elle fit couler un peu de salive dessus, se mit à le lécher goulument, rouler sa langue tout autour, le prendre en bouche… elle répéta l’opération avec l’autre sein, tout en continuant à titiller du bout des doigts le téton déjà humide.
- Hum bébé, tu me fais tellement mouiller… » souffla Eva entre deux râles de plaisir. Elle s’était surprise à parler de cette façon. Elle se montrait toujours réservée au début d’une relation, a fortiori sur le plan sexuel. Du moins jusqu’à aujourd’hui. Avec Aurore, elle se sentait très à l’aise et en totale confiance.
- Ah oui ? Montre-moi ma chérie, demanda Aurore. Elle se redressa sur ses genoux, et disposa ses deux mains sur les cuisses d’Eva pour les écarter davantage. Celle-ci mouillait depuis un petit moment, mais ce geste franc et inattendu d’Aurore avait décuplé son excitation… au point qu’un nouveau filet de cyprine s’écoulait dans son string.
- Tu te montres plus autoritaire tout à coup, plaisanta Eva en gémissant.
- Oui… car tu me fais beaucoup d’effet, répondit Aurore en caressant les cuisses d’Eva sur toute leur longueur. Mais si ça te dérange j’arrête bien sûr.
- Non n’arrête pas, c’est très bien… Rien ne me dérange, la rassura Eva en esquissant un sourire. Aurore rendit à Eva son sourire et se pencha vers elle pour goûter à nouveau ses lèvres. Elle en profita pour dégrafer le soutien-gorge d’Eva, qui fit de même à son amante. Elles étaient toutes les deux seins nus.
Aurore descendit sa bouche sur le cou d’Eva, ses seins, son ventre et se mit à embrasser ses jambes bien ouvertes, caresser et pétrir ses cuisses, masser ses fesses. A moitié allongée entre ses jambes, se retrouvant nez-à-nez devant le string d’Eva, elle déposa des baisers sur son pubis, et en douceur sur son clitoris. A ce contact, Eva eut un soubresaut, respirait toujours de manière hachée… et fermait les yeux pour s’abandonner au plaisir.
Aurore utilisa son index et son majeur pour frotter délicatement les lèvres d’Eva à travers le tissu en dentelle.
- Tu es trempée… Tu m’excites tellement, susurra Aurore.
Elle retira brusquement le string d’Eva, et plaça à nouveau ses mains sur ses cuisses pour les écarter. Elle voyait avec satisfaction la vulve d’Eva dans son intégralité ; cette vulve ruisselante, ses lèvres gorgées d’excitation, son clitoris enflé de désir. Ses doigts effleurèrent ce sexe luisant, et rapidement elle entra son index, suivi de son majeur. Elle s’employait à faire de lents va-et-vient, et Eva soulevait son bassin de bas en haut pour lui signifier d’accélérer le rythme. Mais Aurore n’avait pas l’intention de lui obéir.
Elle retira ses doigts en douceur ; ils étaient recouverts de la cyprine de sa belle. Elle s’en servit pour faire des mouvements circulaires sur le clitoris d’Eva… qui continuait de bouger les hanches.
- Mmmmh bébé, j’ai encore envie de te sentir en moi…
Aurore acquiesça cette fois, et s’insinua à nouveau en elle. Elle alternait le rythme de sa pénétration, tantôt lent, tantôt énergique. A un moment, elle s’enfonça aussi loin que possible, resta quelques secondes dans l’intimité de sa belle, remuant ses doigts à l’intérieur.
Elle reprit ses mouvements de va-et-vient, et utilisa sa langue pour titiller le clitoris d’Eva, l’aspirer, le laper frénétiquement. « Oh ouiii bébé… » Eva criait de plus en plus fort, son corps se tordait de plaisir, son bassin se balançait avec énergie. Elle plongea ses mains dans les cheveux d’Aurore, appuya sa tête pour sentir davantage sa langue contre son bouton rougeâtre. Eva sentait qu’un orgasme allait bientôt la parcourir.
- Attends bébé, je ne veux pas jouir maintenant. Laisse-moi te faire plaisir, j’en peux plus.
Aurore releva sa tête et retira ses doigts imbibés.
- Bien sûr ma chérie, mais avant… » Aurore se pencha vers le visage d’Eva et présenta ses doigts à sa bouche. Celle-ci commença par lécher l’index, suivi du majeur, et fit coulisser ses lèvres le long des doigts juteux. Aurore haleta, ses membres se mirent à trembler ; son désir pour Eva était profond et inconnu jusqu’alors.
- Assieds-toi au bord du canapé mon ange, murmura Eva.
Aurore s’exécuta, et Eva vint se placer par terre, à genoux entre ses jambes. Attentionnée, Aurore lui tendit deux coussins.
- Mets ça sous tes genoux, je ne veux pas que tu te fasses mal, lui dit-elle péniblement. Tous ses sens étaient en ébullition.
Eva la remercia en souriant et posa les coussins sous ses genoux. Elle baissa la culotte d’Aurore et constata l’inondation…
- Humm oui mon ange, abreuve-moi… » lâcha Eva, la voix étouffée par ses gémissements, son désir devenant oppressant.
Elle donna un grand coup de langue sur le vagin d’Aurore, longeant ses lèvres gonflées avec gourmandise. Elle s’occupa un moment de son clitoris, secouant sa langue de bas en haut.
Enfiévrée, elle s’engouffra dans son intimité, entra sa langue en profondeur, puis se retira, repassa sa langue sur le clitoris… pendant qu’Aurore lui caressait les cheveux en haletant de façon de plus en plus impudique. Chaque fois qu’Eva faufilait et ressortait sa langue, un mélange de cyprine et de salive affluait en abondance, au point de déborder de sa bouche. Eva prenait un tel plaisir à réaliser son œuvre que son sexe dégoulinait sur le parquet.
- Viens ma belle, rallonge-toi. J’ai trop envie de te sentir. » Aurore posa doucement ses mains sur les bras d’Eva pour l’inciter à se relever.
Eva se coucha sur le canapé, la tête reposant sur un coussin contre l’accoudoir. Aurore se tint au-dessus d’elle, glissa entre ses cuisses et se positionna en ciseaux. La jambe gauche d’Eva demeurait étendue sur le sofa, tandis que l’autre se soulevait pour s’offrir à cette étreinte. Aurore prenait appui sur la jambe dressée d’Eva, et ondulait son bassin avec une ardeur croissante. Eva agrippa les fesses d’Aurore, les écarta, et lui asséna une fessée en guise d’encouragement. Elle remuait les hanches avec entrain, ses mouvements rythmés par ceux de sa partenaire.
Aurore ralentit la cadence et s’immobilisa quelques secondes pour contempler le spectacle : son nectar se déversait abondamment sur le sexe d’Eva. Leurs sexes se frottaient l’un contre l’autre avec une fluidité absolue tant ils étaient humides. Elles sentirent une tension monter, leurs gestes devinrent plus lents, leurs muscles se contractant par vagues irrépressibles. Soudain, une violente décharge les traversa, libérant cette tension aigue dans un flot de spasmes et de cris incontrôlables.
Essoufflée, Aurore se dégagea d’Eva et s’allongea sur elle, lovant sa tête dans son cou. Elle entendait son cœur battre la chamade. Eva reprenait son souffle tout en caressant le dos et les cheveux de son nouvel amour. Elles restèrent dans cette position durant cinq bonnes minutes, se cajolant, s’embrassant, se murmurant des mots doux. Une profonde tendresse avait succédé à l’effervescence de leurs ébats.
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