Rendez-vous avec l'amour...
Récit érotique écrit par ERACLEUM [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 10-12-2011 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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Rendez-vous avec l'amour...
J'en ai marre du sauna pourri de cette petite ville de province! C'est pourtant l'unique établissement gay à cent lieux à la ronde et il est si peu vaste que le week-end, j'y croise dans l'unique hammam, ou dans le seul sauna sec, dans l'exclusif jacuzzi, ou bien encore dans l'une des six cabines sombres et étroites que comporte l'endroit, les mêmes têtes, les mêmes mecs, paysans, commerçants ou notaires, des quinquas comme moi, voire des hommes plus âgés, beaucoup plus âgés, parfois sans rigidité et sans jus. Remarquez, je ne me plains pas trop. Ayant fait pas mal de sport dans ma jeunesse, mon corps est resté assez juvénile, svelte, sans bourrelets disgracieux, il paraît encore tendre et appétissant, si bien que j'attire aussi bien des trentenaires, des quadras que des hommes mûrs, âgés de soixante ans, voire plus si affinité. Les « vieux », comme je les appelle, ont droit au plaisir comme nous tous et même si leur physique parfois me rebute, je les laisse caresser ma peau que j'offre volontiers à leurs fantasmes et aux miens. En général, ils font ça très bien « les vieux », avec tendresse, application et mon sexe tendu n'a aucun mal à vider sa semence encore épaisse et visqueuse, dans les doigts experts de mes partenaires de jeu et parfois, à leur demande, sur leur langue chaude ou dans leur gosier à sec, ou plutôt à sexe. C'est ce que l'on appelle l'expérience, sans doute... Lorsqu'un homme âgé me touche, je me dis qu'il a été jeune, lui aussi, qu'il a probablement été un beau mec, désiré, au bel âge où tout le monde est beau et désiré, qu'il a vraisemblablement été viril et vigoureux lui-aussi, même si aujourd'hui, je saisis dans ma main, un sexe mou qui ne se réveille plus malgré mes caresses. Je n'oublie pas non plus que cet « ancien » a souffert de milles frustrations pendant sa jeunesse, en un temps pas si lointain, où l'on devait vivre son homosexualité en secret, en cachette, car mal tolérée par la soi-disante morale judéo-chrétienne, par la bonne société, voire pas du tout tolérée, interdite ou réprimée par notre code pénal, en retard d'une guerre. Mais lorsque je suis moi-même gagné par l'intolérance, je me dis que je suis tombé bien bas à laisser ce nabot rondouillard et impuissant à me sucer le zizi. Moi qui ai passé une heure dans ma salle d'eau à me raser les poils du torse pour offrir à mes amants une peau d'éphèbe, à débroussailler ma toison luxuriante pas encore blanchie par le temps qui passe, à m'aiguiser les sourcils et à tirer les poils blancs qui apparaissent toujours au même endroit depuis des années... Vraiment pas la peine de se casser le cul pour des ventripotents qui ne font aucun effort pour paraître présentable... Vraiment, quel sauna de merde! Quelle déception cet endroit qui devrait à l'inverse soulager mes tensions, mes pulsions d'inverti, m'épanouir, me rendre fier et heureux, quoi...
Je rencontre ce jour-là, Mathieu, la tignasse grisonnante et le verbe haut. Il sait tout sur tout cet homme-là. Pas désagréable d'ailleurs, j'apprécie de discuter avec lui... du temps exceptionnellement ensoleillé pour la saison, des dernières festivités concoctées par monsieur le Maire, de l'augmentation des impôts locaux et de l'atmosphère glauque qui règne dans notre sauna, le point de rencontre obligé de tous les homos esseulés de la Nièvre...
On discutait ainsi, tranquillement allongés côte à côte dans le jacuzzi, lorsque Mathieu prit l'initiative. J'aurais très bien pu faire le premier pas, car avec Mathieu, ma timidité, restée maladive malgré mes cinquante balais et mon poste de responsabilité dans une multinationale du coin, tombe naturellement le masque pour céder la place à un flot de gentillesse et d'amabilités sincères, dont je suis ordinairement avare. Mathieu me saisit tendrement la verge qui jusque-là bandait mou. Il protestait avec véhémence contre la construction d'un énième lotissement lorsque mon zizi devint sexe, un sexe dur et rigide. Il se tut un moment et je fus d'accord avec cet arrêt salutaire, même momentané de la discussion, afin que nous nous polarisions avec plus de contenance encore sur nos deux organes sensuels, les plus exigeants et les plus revendicatifs, arrivés à ce point-ci de cette plaisante rencontre. Mon Mathieu, je le sais parce que je l'ai souvent satisfait de mes soins attentionnés, n'est pas bien monté, il a le sexe court et plutôt fin, mais la rigidité ne lui fait pas défaut. Or, ce que j'apprécie dans cet homme, c'est la métamorphose de son sexe et les multiples poses dont il parvient à me régaler la vue. De sa verge au repos, flasque et pendante, non circoncise, noyée dans une épaisse forêt de boucles sombres, à celle qui s'épanouit progressivement, lascivement, comme une fleur au lever du soleil, cette métamorphose-là, la verge de Mathieu en a la forte capacité et même en accéléré... et c'est tant mieux car on n'a pas toute la journée. Il a alors le gland turgescent qui vient se flanquer à quelques centimètres en bas de son nombril et sa bite devient rigide comme une matraque de CRS, raide comme la justice, un vrai amour de bite, même si sa taille est celle d'un lilliputien en balade au pays de Gulliver. Mais qu'importe le volume, pourvu qu'on ait l'ivresse! Moi, j'aime sucer son bâton de berger et caresser ses baloches poilues...
Je me suis arrangé à faire flotter son corps au dessus des remous du jacuzzi afin de pouvoir le sucer, mais au bout de quelques minutes d'extase, il murmura: « que c'est bon, mais que c'est bon! » tout en s'esquivant. Il s'esquiva pour me peloter. Il le fit admirablement en cassant le rythme, aux instants précis où il pressentait mes défaillances. De toute évidence, il voulut faire monter la sève en moi, mais je desserrai alors prestement ses doigts de ma teube et je repris mes esprits en avalant une grande bouffée d'air.
- Tu ne veux pas jouir? s'inquiéta-t-il.
- Eh bien camarade, c'est que je ne suis pas encore prêt... Y'a un type, pas mal d'ailleurs, qui vient tout juste de me vidanger les couilles, il a su me prendre en levrette, je lui ai tout donné et je n'ai plus grand-chose à t'offrir... lui m'a ensuite tout déchargé dans la gueule!
Mathieu sourit, il sourit à pleines dents. Il sait pertinemment pourquoi je lui confie tous ces détails qui peuvent paraître intimes et indécents. Mathieu s'est toujours refusé à me prendre en levrette ou autrement, à me faire la sodomie dont j'avais envie. Et pourtant, j'ai toujours préféré donner que recevoir, sentir le pieu des mecs ferrailler mon intimité pendant de longues minutes, les regarder m'entendre gémir à chacun de leurs puissants coups de rein, les sentir défaillir au moment de l'expulsion de leur semence dans les tréfonds de mon être, à l'entrée de mon cul encore béant et accueillant, sur mon torse glabre, ou bien encore entre mes lèvres gourmandes entrouvertes.
Mathieu ne sodomise personne et il souhaite tout autant ne pas se faire pénétrer... Il aime les caresses simples et se faire sucer jusqu'à l'éjaculation dans la bouche de son partenaire. Il se contenta de cela encore aujourd'hui. Il se releva du jacuzzi et s'adossa au mur pour mieux se faire pomper. L'eau de la vasque tangua en lui léchant les cuisses. J'approchais ma bouche de son mini engin, dur comme du bois de teck et je l'engloutis sans coup férir. Mes mouvements de langue et de lèvres, les va-et-vient de son sexe dans ma bouche chaude et humide, mon adresse à le faire capituler, eurent raison de sa résistance et bien vite, il se mit jouir dans ma bouche une sauce épaisse et abondante, à flots continus. Une abondance de jus qui m'a toujours surpris au regard de son âge, mais après tout, ne sommes-nous pas tous deux à peu près de la même génération? Et au regard de la petite taille de son sexe et de ses testicules, que je qualifierais de pré-pubères, si elles n'étaient pas couvertes de longs poils bruns, comme la toison de son sexe.
Je me débarrassai du trop plein de son sperme qui me gorgeait la gueule et nous nous quittâmes jusqu'à la prochaine fois en se flattant l'un l'autre, avec de son côté, le leitmotiv tant entendu: « que c'est bon, mais que c'est bon, le sexe avec toi! », et du mien, ces mots: « j'adore les couilles bien pleines, tu le sais mon Mathieu! ».
J'ai dû me faire trois ou quatre mecs, cet après-midi-là dans ce sauna pourri. L'imprécision vient du fait qu'avec certains d'entre-eux, le jeu s'était terminé par la jouissance d'un seul des partenaires. Ce fut eux ou moi, ou bien, moi ou eux, qu'importe... Quoiqu'il en était, je m'étais bien rassasié de culs et de bites et je n'avais plus qu'une seule envie, prendre une bonne douche et rentrer chez moi.
Je me dirigeai vers le vestiaire, propre comme un sou neuf, lorsque je croisai dans le couloir, un jeune garçon, la serviette nouée autour des reins. Il m'était bien arrivé de rencontrer ce garçon, mais pas vraiment dans cette tenue. C'était surtout lorsque je m'acquittais des 15 euro à la caisse, une obole qui donne droit à un bracelet numéroté, à deux serviettes, à une paire de sandales de douche et accessoirement, à quelques bons moments de plaisir... Ce garçon donne en effet un coup de main au patron du sauna, en distribuant occasionnellement les effets de bain, en rendant la monnaie et parfois, en passant la raclette sur le sol mouillé pour éviter aux clients de se ratatiner sur le carrelage glissant. Tout comme son patron, le jeune garçon est avare de sourire et il parle peu. En revanche, si le patron, un homme dans la quarantaine, se montre peu plaisant en plus de n'être en rien attrayant sur le plan physique, le petit jeune, lui, exprime, sans le vouloir sans doute, une infinie tendresse, une indécente candeur, un mystère de tous les instants. Le fait de le rencontrer ainsi demi-nu, comme s'il était un simple habitué des lieux, bouleversa mon métabolisme et mon sang ne fit qu'un tour... Nos regards se croisèrent furtivement et lui, baissa des yeux en continuant son chemin. Souhaitant simuler mon émoi, je poursuivis le mien jusqu'au vestiaire comme si de rien n'était. Le vestiaire est une salle fermée et par chance, la pièce était déserte lorsque je m'assis sur l'un des bancs en face des casiers, la respiration haletante. Voyons... que m'arrive-t-il donc? il fallut faire le point...
Je croise en pleine « zone clients » le « supplétif » du boss des lieux qui a encaissé sans un mot mes 15 euro en tout début d'après-midi... un jeune homme que je ne connais ni d'Eve ni d'Adam, dont j'ignore le prénom, l'âge, ses liens affectifs avec le boss... C'est étrange, je pensais qu'on ne mélangeait pas le travail et la bagatelle... pour moi, ce jeune homme paraissait « intouchable », hors de portée du consommateur, par le fait même qu'il tient un poste au sauna, non pas pour consommer mais pour encaisser la monnaie... Et bien non, il est là parmi nous à déambuler dans les couloirs! La seule chose de sûr, c'est que ce garçon me fait battre le palpitant... un truc de ouf, comme disent les jeunes d'aujourd'hui, un truc que l'on ne vit pas tous les jours... et pourtant, le garçon est loin d'être un Apollon... il est plus petit de taille que moi, battit sans grâce particulière, mais un corps fin, j'aime... il est brun, non châtain... ses cheveux sont courts, mais pas trop, ils sont coupés bien net, il a les traits réguliers oui, mais j'ai déjà connu des mecs aux traits plus harmonieux encore... ses yeux sont couleur noisette, classique, quoi... il est jeune, oui, très jeune, même, 18 ans et peut-être moins, ou plus... impossible d'évaluer son âge avec précision... mais justement, moi avec les jeunes, ça ne marche pas vraiment. Je suis attiré par les corps d'éphèbe, sveltes et glabres, mais j'ai du mal à assumer en leur présence et en général, c'est pas le pied, je bande mou, la panique... et puis, lui, il n'en a sans doute rien à foutre de moi, un vieux qui pourrait être son père... l'image du père... quelle image a-t-il du sien? Je fais quoi? Je me rhabille et rentre chez moi, ou je ressors du vestiaire, prêt à tirer ma flèche... Allez! au pire, je me ramasserai un râteau...
Je me lève du banc et regagne les zones hard du sauna, à la recherche du bel éphèbe. J'entrouvre toutes les portes... il n'est pas là... pas là non plus, ni là d'ailleurs... Ah! enfin, je l'aperçois dans le jacuzzi... merde, il n'est pas seul... un jeune mec, la trentaine à peine commence à le palucher... terrible concurrence, j'arrive trop tard! Je dépasse le jacuzzi, indécis. Mon éphèbe a levé le regard vers moi lorsque je l'ai aperçu dans la vasque en ébullition. Est-ce un signe? est-ce une invite? je ne sais pas, je ne sais plus. Je fais le tour des cabines, je reviens vers le jacuzzi. Oui, c'est sûr, le mec paluche mon éphèbe et il ne s'en cache pas. Lui, reste placide, il ne bouge pas, mais il ne le repousse pas non plus. A-t-il décidé d'aller plus loin avec lui?
Allez, je me lance. Je pends ma serviette à une patère, à côté de la sienne peut-être... J'offre ma nudité à son regard, je tends les muscles du corps afin de me présenter à mon avantage. Je rentre le ventre. Mon sexe est mou, recroquevillé, le gland fourré dans son prépuce, merde, c'est pas terrible comme préambule. Je ne bande pas et pourtant, j'ai envie de lui, follement envie de lui... Je me glisse dans l'eau chaude de manière féline, c'est à dire en évitant de créer des remous, le tsunami qui tue et dérange les corps qui s'accouplent...
Je ne perds pas de temps, le temps ne joue pas en ma faveur, l'autre type l'a déjà bien excité. Je m'approche et le frôle avec ma jambe. Il ne se dérobe pas. Je tente une caresse sur son mollet, puis je remonte ma main lentement, tendrement le long de sa jambe. Mon éphèbe reste impassible mais il ne me repousse pas. J'avance la main sur son sexe, je rencontre celle de l'autre type qui lui prodigue des va-et-vient réguliers. Le regard du petit jeune n'exprime aucune satisfaction particulière, mais il prend son pied. Il n'est pas démonstratif, mais son sexe parle pour lui. Mon éphèbe bande dur... L'autre type me regarde, il semble désapprouver mes avances explicites prodiguées sur sa proie. Tant pis pour toi, camarade, il va falloir partager! C'est la réponse ferme et sans concession que mon regard lui lance... Le type finit par céder, il partagera avec moi sa proie et me laissera caresser le sexe rigide de mon Adonis. Le caresser me remplit de frissons, son sexe n'est pas volumineux mais il est bien dur et il bande légèrement penché... de mon côté, ça tombe bien. J'ai son gland bien en main. Je sais titiller le gland avec un pouce, puis avec le pouce et l'index. Mon éphèbe ne bronche toujours pas, mais il m'a accepté, il me lance parfois un regard timide, étonné. Ses couilles sont de taille modeste, je les recouvre de mes quatre doigts et les malaxe avec délicatesse. Elles sont tapissées de poils qui me semblent assez longs et fins au toucher. Il ne se rase pas les couilles, en revanche sa toison pubienne semble bien taillée, comme du gazon anglais. Mes doigts se gavent de sa peau tendre et lisse. Mes doigts fébriles s'aventurent toujours plus loin, mais progressivement et avec prudence pour ne pas l'indisposer. Il me laisse caresser son torse, ses bras, sa nuque, son cou jusqu'au menton légèrement râpeux, mais il m'interdit le reste du visage. Il m'interdit également de l'embrasser... Qu'importe, je perçois un premier signe avant-coureur de plaisir lorsque je lui cajole les mamelons. Ils ne sont ni épais, ni protubérants, mais ils existent et je les excite. Il adore le passage répété de mes doigts sur cette zone érogène qu'il découvre probablement en avant-première... Il semble en redemander. Pour la première fois, il ferme les yeux, mais il les rouvre bien vite. L'autre type est toujours sur lui, ce qui me déstabilise, car j'ignore si mon Adonis succombe à mes caresses ou bien à celles de l'autre, un type beaucoup plus jeune que moi, au physique mille fois plus avenant que le mien. Je décide alors une diversion. Au lieu de me polariser sur le sexe de l'Adonis, comme le fait sans grande originalité mon concurrent, je lui parcours les cuisses et les jambes tout en le massant, comme le ferait un masseur professionnel. Je descends plus bas encore jusqu'à ses pieds que je masse également en évitant de les chatouiller. Mon éphèbe me fixe du regard quelques secondes. Mes caresses au début le perturbent, mais bien vite, il laisse faire, se laisse aller et succombe. J'ai gagné! l'Adonis se déplace avec moi sur le bord opposé de la vasque. Il a fait son choix. Il délaisse mon concurrent et me laisse seul s'occuper de lui. Je suis aux anges, mon concurrent finalement quitte le ring, ou plutôt le jacuzzi. Je continue à caresser du bout des doigts, son pied, la face dorsale, puis la face plantaire, mes doigts autour de la zone sensible de la voute plantaire le font tressaillir... son pied est fin, harmonieux comme le reste de son corps. Ses phalanges sont régulières, craquantes à titiller avec deux doigts, ses ongles sont bien faits et coupés avec régularité. Je vérifie de temps en temps la vigueur de son sexe. Je suis rassuré, le mec est jeune et il bande toujours aussi dur, même sans sollicitation extérieure. Mon éphèbe tend une main hésitante vers mon sexe, puis il le saisit et le branle avec force. Mais le jeune mec est maladroit ou bien ne sait pas s'y prendre, ou bien encore, mon zizi a eu sa dose pour la journée, va savoir... rien n'y fait, je bande mou. Je suis embarrassé, penaud, mortifié. Pourtant, je suis super excité. Je lui fais comprendre que lui seul compte...
Un homme âgé vient nous rejoindre dans la vasque. Mon Adonis semble effrayé. Le vieux, à la touffe de sexe aussi grisonnante que sa chevelure dégarnie, agrippe à son tour ma bite. J'essaie de lui faire comprendre d'aller faire son marché ailleurs, mais il persiste. Je grogne tout en poursuivant mes caresses sur les jambes et les cuisses du jeune éphèbe. Je me repais de sa peau blanche, quelle douceur!. Un soupçon de poils recouvre ses mollets, mais tout le reste est imberbe, hormis son sexe et le dessous de ses bras qu'il m'a permis d'aller fouiner de ma bouche gourmande. Ma verge se gonfle soudain, une main experte me tripote, mais ce n'est pas celle du jeune homme... Je retire pour la énième fois la main du vieil homme, mais elle revient immédiatement sur mon sexe, de la vraie loctite ce type-là! L'Adonis décide alors de quitter le jacuzzi. Il enjambe la vasque, j'admire son petit cul blanc, joliment galbé et bien ferme, que je n'aurai pu cajoler que quelques trop courts moments! L'eau s'égoutte des longs poils de ses petites boules d'amour, que ma langue n'a pas eu le loisir de faire rouler dans ma bouche. Ne ressentirais-je que des regrets et de la frustration?
Le jeune homme s'éloigne sans même un regard. Je devine son sexe encore dur qui pointe à travers sa serviette. Est-ce une rupture, ou bien une invite dans l'une des cabines du sauna? Je demeure interloqué, pétrifié, hésitant une fois de plus. Le vieux m'agrippe alors par les épaules et me plaque sur son corps avec énergie. Je sens son sexe dur tenter de me pénétrer, mais je résiste... Il me caresse les mamelons et la quéquette. Je jouis entre ses doigts le peu de semence que j'avais encore en stock, en fantasmant sur mon Adonis.
Je reprends peu à peu mes esprits. L'éjaculation fut rapide et peu abondante, mais de très forte intensité... Je sors à mon tour du jacuzzi sans même remercier l'intrus et je passe sous la douche me frictionner de la tête aux pieds. Je pense encore à mon éphèbe et je bande toujours malgré les tentatives infructueuses de faire disparaître le gland dans son fourreau. Des mecs m'observent et se rincent l'œil.
Je rejoins le vestiaire et me rhabille rapidement. Je pense à lui... D'habitude, le sexe rapide même accompagné d'une ou de plusieurs jouissances, me remplit d'un grand vide, surtout affectif. Mais là, c'est différent, totalement différent... Je l'ai à peine caressé, même pas embrassé, même pas joui avec lui et pourtant, je me sens bien, comblé, une délicieuse plénitude m'envahit...
Je passe par la caisse, remettre ma clef et les effets de bain. Il est là, la serviette nouée autour des reins. Il ne m'a pas vu, ses yeux semblent briller de bonheur, il sourit, il sourit enfin, un sourire super craquant. Il discute avec le patron du sauna. Je l'observe à la dérobée, quelques poils courent du pubis jusqu'à son nombril, il a le ventre légèrement bombé, je ne l'avais pas remarqué tout à l'heure dans le jacuzzi. Je l'entends raconter au patron du sauna « nos » exploits avec emphase. Il bouge les bras, s'avance et recule, brasse de l'air, son corps danse avec une certaine dose de féminité. Je suis super heureux, je lui ai fait vivre des sensations nouvelles et il a visiblement apprécié. Le patron m'aperçoit et vient à ma rencontre. Il s'adresse à moi d'un air entendu. Je lui souris. Mon éphèbe m'aperçoit lui aussi et il devient rouge de confusion. Il me voit tel que je suis avec mes vêtements décontractes de tous les jours, il me dévisage de la tête aux pieds. C'est à mon tour de bafouiller. Je lance un banal: merci et bonne soirée! Je fais un signe de la main à mon éphèbe, tout en lui adressant un timide sourire, tchao! finis-je par prononcer avant de refermer la porte du sauna...
Je rencontre ce jour-là, Mathieu, la tignasse grisonnante et le verbe haut. Il sait tout sur tout cet homme-là. Pas désagréable d'ailleurs, j'apprécie de discuter avec lui... du temps exceptionnellement ensoleillé pour la saison, des dernières festivités concoctées par monsieur le Maire, de l'augmentation des impôts locaux et de l'atmosphère glauque qui règne dans notre sauna, le point de rencontre obligé de tous les homos esseulés de la Nièvre...
On discutait ainsi, tranquillement allongés côte à côte dans le jacuzzi, lorsque Mathieu prit l'initiative. J'aurais très bien pu faire le premier pas, car avec Mathieu, ma timidité, restée maladive malgré mes cinquante balais et mon poste de responsabilité dans une multinationale du coin, tombe naturellement le masque pour céder la place à un flot de gentillesse et d'amabilités sincères, dont je suis ordinairement avare. Mathieu me saisit tendrement la verge qui jusque-là bandait mou. Il protestait avec véhémence contre la construction d'un énième lotissement lorsque mon zizi devint sexe, un sexe dur et rigide. Il se tut un moment et je fus d'accord avec cet arrêt salutaire, même momentané de la discussion, afin que nous nous polarisions avec plus de contenance encore sur nos deux organes sensuels, les plus exigeants et les plus revendicatifs, arrivés à ce point-ci de cette plaisante rencontre. Mon Mathieu, je le sais parce que je l'ai souvent satisfait de mes soins attentionnés, n'est pas bien monté, il a le sexe court et plutôt fin, mais la rigidité ne lui fait pas défaut. Or, ce que j'apprécie dans cet homme, c'est la métamorphose de son sexe et les multiples poses dont il parvient à me régaler la vue. De sa verge au repos, flasque et pendante, non circoncise, noyée dans une épaisse forêt de boucles sombres, à celle qui s'épanouit progressivement, lascivement, comme une fleur au lever du soleil, cette métamorphose-là, la verge de Mathieu en a la forte capacité et même en accéléré... et c'est tant mieux car on n'a pas toute la journée. Il a alors le gland turgescent qui vient se flanquer à quelques centimètres en bas de son nombril et sa bite devient rigide comme une matraque de CRS, raide comme la justice, un vrai amour de bite, même si sa taille est celle d'un lilliputien en balade au pays de Gulliver. Mais qu'importe le volume, pourvu qu'on ait l'ivresse! Moi, j'aime sucer son bâton de berger et caresser ses baloches poilues...
Je me suis arrangé à faire flotter son corps au dessus des remous du jacuzzi afin de pouvoir le sucer, mais au bout de quelques minutes d'extase, il murmura: « que c'est bon, mais que c'est bon! » tout en s'esquivant. Il s'esquiva pour me peloter. Il le fit admirablement en cassant le rythme, aux instants précis où il pressentait mes défaillances. De toute évidence, il voulut faire monter la sève en moi, mais je desserrai alors prestement ses doigts de ma teube et je repris mes esprits en avalant une grande bouffée d'air.
- Tu ne veux pas jouir? s'inquiéta-t-il.
- Eh bien camarade, c'est que je ne suis pas encore prêt... Y'a un type, pas mal d'ailleurs, qui vient tout juste de me vidanger les couilles, il a su me prendre en levrette, je lui ai tout donné et je n'ai plus grand-chose à t'offrir... lui m'a ensuite tout déchargé dans la gueule!
Mathieu sourit, il sourit à pleines dents. Il sait pertinemment pourquoi je lui confie tous ces détails qui peuvent paraître intimes et indécents. Mathieu s'est toujours refusé à me prendre en levrette ou autrement, à me faire la sodomie dont j'avais envie. Et pourtant, j'ai toujours préféré donner que recevoir, sentir le pieu des mecs ferrailler mon intimité pendant de longues minutes, les regarder m'entendre gémir à chacun de leurs puissants coups de rein, les sentir défaillir au moment de l'expulsion de leur semence dans les tréfonds de mon être, à l'entrée de mon cul encore béant et accueillant, sur mon torse glabre, ou bien encore entre mes lèvres gourmandes entrouvertes.
Mathieu ne sodomise personne et il souhaite tout autant ne pas se faire pénétrer... Il aime les caresses simples et se faire sucer jusqu'à l'éjaculation dans la bouche de son partenaire. Il se contenta de cela encore aujourd'hui. Il se releva du jacuzzi et s'adossa au mur pour mieux se faire pomper. L'eau de la vasque tangua en lui léchant les cuisses. J'approchais ma bouche de son mini engin, dur comme du bois de teck et je l'engloutis sans coup férir. Mes mouvements de langue et de lèvres, les va-et-vient de son sexe dans ma bouche chaude et humide, mon adresse à le faire capituler, eurent raison de sa résistance et bien vite, il se mit jouir dans ma bouche une sauce épaisse et abondante, à flots continus. Une abondance de jus qui m'a toujours surpris au regard de son âge, mais après tout, ne sommes-nous pas tous deux à peu près de la même génération? Et au regard de la petite taille de son sexe et de ses testicules, que je qualifierais de pré-pubères, si elles n'étaient pas couvertes de longs poils bruns, comme la toison de son sexe.
Je me débarrassai du trop plein de son sperme qui me gorgeait la gueule et nous nous quittâmes jusqu'à la prochaine fois en se flattant l'un l'autre, avec de son côté, le leitmotiv tant entendu: « que c'est bon, mais que c'est bon, le sexe avec toi! », et du mien, ces mots: « j'adore les couilles bien pleines, tu le sais mon Mathieu! ».
J'ai dû me faire trois ou quatre mecs, cet après-midi-là dans ce sauna pourri. L'imprécision vient du fait qu'avec certains d'entre-eux, le jeu s'était terminé par la jouissance d'un seul des partenaires. Ce fut eux ou moi, ou bien, moi ou eux, qu'importe... Quoiqu'il en était, je m'étais bien rassasié de culs et de bites et je n'avais plus qu'une seule envie, prendre une bonne douche et rentrer chez moi.
Je me dirigeai vers le vestiaire, propre comme un sou neuf, lorsque je croisai dans le couloir, un jeune garçon, la serviette nouée autour des reins. Il m'était bien arrivé de rencontrer ce garçon, mais pas vraiment dans cette tenue. C'était surtout lorsque je m'acquittais des 15 euro à la caisse, une obole qui donne droit à un bracelet numéroté, à deux serviettes, à une paire de sandales de douche et accessoirement, à quelques bons moments de plaisir... Ce garçon donne en effet un coup de main au patron du sauna, en distribuant occasionnellement les effets de bain, en rendant la monnaie et parfois, en passant la raclette sur le sol mouillé pour éviter aux clients de se ratatiner sur le carrelage glissant. Tout comme son patron, le jeune garçon est avare de sourire et il parle peu. En revanche, si le patron, un homme dans la quarantaine, se montre peu plaisant en plus de n'être en rien attrayant sur le plan physique, le petit jeune, lui, exprime, sans le vouloir sans doute, une infinie tendresse, une indécente candeur, un mystère de tous les instants. Le fait de le rencontrer ainsi demi-nu, comme s'il était un simple habitué des lieux, bouleversa mon métabolisme et mon sang ne fit qu'un tour... Nos regards se croisèrent furtivement et lui, baissa des yeux en continuant son chemin. Souhaitant simuler mon émoi, je poursuivis le mien jusqu'au vestiaire comme si de rien n'était. Le vestiaire est une salle fermée et par chance, la pièce était déserte lorsque je m'assis sur l'un des bancs en face des casiers, la respiration haletante. Voyons... que m'arrive-t-il donc? il fallut faire le point...
Je croise en pleine « zone clients » le « supplétif » du boss des lieux qui a encaissé sans un mot mes 15 euro en tout début d'après-midi... un jeune homme que je ne connais ni d'Eve ni d'Adam, dont j'ignore le prénom, l'âge, ses liens affectifs avec le boss... C'est étrange, je pensais qu'on ne mélangeait pas le travail et la bagatelle... pour moi, ce jeune homme paraissait « intouchable », hors de portée du consommateur, par le fait même qu'il tient un poste au sauna, non pas pour consommer mais pour encaisser la monnaie... Et bien non, il est là parmi nous à déambuler dans les couloirs! La seule chose de sûr, c'est que ce garçon me fait battre le palpitant... un truc de ouf, comme disent les jeunes d'aujourd'hui, un truc que l'on ne vit pas tous les jours... et pourtant, le garçon est loin d'être un Apollon... il est plus petit de taille que moi, battit sans grâce particulière, mais un corps fin, j'aime... il est brun, non châtain... ses cheveux sont courts, mais pas trop, ils sont coupés bien net, il a les traits réguliers oui, mais j'ai déjà connu des mecs aux traits plus harmonieux encore... ses yeux sont couleur noisette, classique, quoi... il est jeune, oui, très jeune, même, 18 ans et peut-être moins, ou plus... impossible d'évaluer son âge avec précision... mais justement, moi avec les jeunes, ça ne marche pas vraiment. Je suis attiré par les corps d'éphèbe, sveltes et glabres, mais j'ai du mal à assumer en leur présence et en général, c'est pas le pied, je bande mou, la panique... et puis, lui, il n'en a sans doute rien à foutre de moi, un vieux qui pourrait être son père... l'image du père... quelle image a-t-il du sien? Je fais quoi? Je me rhabille et rentre chez moi, ou je ressors du vestiaire, prêt à tirer ma flèche... Allez! au pire, je me ramasserai un râteau...
Je me lève du banc et regagne les zones hard du sauna, à la recherche du bel éphèbe. J'entrouvre toutes les portes... il n'est pas là... pas là non plus, ni là d'ailleurs... Ah! enfin, je l'aperçois dans le jacuzzi... merde, il n'est pas seul... un jeune mec, la trentaine à peine commence à le palucher... terrible concurrence, j'arrive trop tard! Je dépasse le jacuzzi, indécis. Mon éphèbe a levé le regard vers moi lorsque je l'ai aperçu dans la vasque en ébullition. Est-ce un signe? est-ce une invite? je ne sais pas, je ne sais plus. Je fais le tour des cabines, je reviens vers le jacuzzi. Oui, c'est sûr, le mec paluche mon éphèbe et il ne s'en cache pas. Lui, reste placide, il ne bouge pas, mais il ne le repousse pas non plus. A-t-il décidé d'aller plus loin avec lui?
Allez, je me lance. Je pends ma serviette à une patère, à côté de la sienne peut-être... J'offre ma nudité à son regard, je tends les muscles du corps afin de me présenter à mon avantage. Je rentre le ventre. Mon sexe est mou, recroquevillé, le gland fourré dans son prépuce, merde, c'est pas terrible comme préambule. Je ne bande pas et pourtant, j'ai envie de lui, follement envie de lui... Je me glisse dans l'eau chaude de manière féline, c'est à dire en évitant de créer des remous, le tsunami qui tue et dérange les corps qui s'accouplent...
Je ne perds pas de temps, le temps ne joue pas en ma faveur, l'autre type l'a déjà bien excité. Je m'approche et le frôle avec ma jambe. Il ne se dérobe pas. Je tente une caresse sur son mollet, puis je remonte ma main lentement, tendrement le long de sa jambe. Mon éphèbe reste impassible mais il ne me repousse pas. J'avance la main sur son sexe, je rencontre celle de l'autre type qui lui prodigue des va-et-vient réguliers. Le regard du petit jeune n'exprime aucune satisfaction particulière, mais il prend son pied. Il n'est pas démonstratif, mais son sexe parle pour lui. Mon éphèbe bande dur... L'autre type me regarde, il semble désapprouver mes avances explicites prodiguées sur sa proie. Tant pis pour toi, camarade, il va falloir partager! C'est la réponse ferme et sans concession que mon regard lui lance... Le type finit par céder, il partagera avec moi sa proie et me laissera caresser le sexe rigide de mon Adonis. Le caresser me remplit de frissons, son sexe n'est pas volumineux mais il est bien dur et il bande légèrement penché... de mon côté, ça tombe bien. J'ai son gland bien en main. Je sais titiller le gland avec un pouce, puis avec le pouce et l'index. Mon éphèbe ne bronche toujours pas, mais il m'a accepté, il me lance parfois un regard timide, étonné. Ses couilles sont de taille modeste, je les recouvre de mes quatre doigts et les malaxe avec délicatesse. Elles sont tapissées de poils qui me semblent assez longs et fins au toucher. Il ne se rase pas les couilles, en revanche sa toison pubienne semble bien taillée, comme du gazon anglais. Mes doigts se gavent de sa peau tendre et lisse. Mes doigts fébriles s'aventurent toujours plus loin, mais progressivement et avec prudence pour ne pas l'indisposer. Il me laisse caresser son torse, ses bras, sa nuque, son cou jusqu'au menton légèrement râpeux, mais il m'interdit le reste du visage. Il m'interdit également de l'embrasser... Qu'importe, je perçois un premier signe avant-coureur de plaisir lorsque je lui cajole les mamelons. Ils ne sont ni épais, ni protubérants, mais ils existent et je les excite. Il adore le passage répété de mes doigts sur cette zone érogène qu'il découvre probablement en avant-première... Il semble en redemander. Pour la première fois, il ferme les yeux, mais il les rouvre bien vite. L'autre type est toujours sur lui, ce qui me déstabilise, car j'ignore si mon Adonis succombe à mes caresses ou bien à celles de l'autre, un type beaucoup plus jeune que moi, au physique mille fois plus avenant que le mien. Je décide alors une diversion. Au lieu de me polariser sur le sexe de l'Adonis, comme le fait sans grande originalité mon concurrent, je lui parcours les cuisses et les jambes tout en le massant, comme le ferait un masseur professionnel. Je descends plus bas encore jusqu'à ses pieds que je masse également en évitant de les chatouiller. Mon éphèbe me fixe du regard quelques secondes. Mes caresses au début le perturbent, mais bien vite, il laisse faire, se laisse aller et succombe. J'ai gagné! l'Adonis se déplace avec moi sur le bord opposé de la vasque. Il a fait son choix. Il délaisse mon concurrent et me laisse seul s'occuper de lui. Je suis aux anges, mon concurrent finalement quitte le ring, ou plutôt le jacuzzi. Je continue à caresser du bout des doigts, son pied, la face dorsale, puis la face plantaire, mes doigts autour de la zone sensible de la voute plantaire le font tressaillir... son pied est fin, harmonieux comme le reste de son corps. Ses phalanges sont régulières, craquantes à titiller avec deux doigts, ses ongles sont bien faits et coupés avec régularité. Je vérifie de temps en temps la vigueur de son sexe. Je suis rassuré, le mec est jeune et il bande toujours aussi dur, même sans sollicitation extérieure. Mon éphèbe tend une main hésitante vers mon sexe, puis il le saisit et le branle avec force. Mais le jeune mec est maladroit ou bien ne sait pas s'y prendre, ou bien encore, mon zizi a eu sa dose pour la journée, va savoir... rien n'y fait, je bande mou. Je suis embarrassé, penaud, mortifié. Pourtant, je suis super excité. Je lui fais comprendre que lui seul compte...
Un homme âgé vient nous rejoindre dans la vasque. Mon Adonis semble effrayé. Le vieux, à la touffe de sexe aussi grisonnante que sa chevelure dégarnie, agrippe à son tour ma bite. J'essaie de lui faire comprendre d'aller faire son marché ailleurs, mais il persiste. Je grogne tout en poursuivant mes caresses sur les jambes et les cuisses du jeune éphèbe. Je me repais de sa peau blanche, quelle douceur!. Un soupçon de poils recouvre ses mollets, mais tout le reste est imberbe, hormis son sexe et le dessous de ses bras qu'il m'a permis d'aller fouiner de ma bouche gourmande. Ma verge se gonfle soudain, une main experte me tripote, mais ce n'est pas celle du jeune homme... Je retire pour la énième fois la main du vieil homme, mais elle revient immédiatement sur mon sexe, de la vraie loctite ce type-là! L'Adonis décide alors de quitter le jacuzzi. Il enjambe la vasque, j'admire son petit cul blanc, joliment galbé et bien ferme, que je n'aurai pu cajoler que quelques trop courts moments! L'eau s'égoutte des longs poils de ses petites boules d'amour, que ma langue n'a pas eu le loisir de faire rouler dans ma bouche. Ne ressentirais-je que des regrets et de la frustration?
Le jeune homme s'éloigne sans même un regard. Je devine son sexe encore dur qui pointe à travers sa serviette. Est-ce une rupture, ou bien une invite dans l'une des cabines du sauna? Je demeure interloqué, pétrifié, hésitant une fois de plus. Le vieux m'agrippe alors par les épaules et me plaque sur son corps avec énergie. Je sens son sexe dur tenter de me pénétrer, mais je résiste... Il me caresse les mamelons et la quéquette. Je jouis entre ses doigts le peu de semence que j'avais encore en stock, en fantasmant sur mon Adonis.
Je reprends peu à peu mes esprits. L'éjaculation fut rapide et peu abondante, mais de très forte intensité... Je sors à mon tour du jacuzzi sans même remercier l'intrus et je passe sous la douche me frictionner de la tête aux pieds. Je pense encore à mon éphèbe et je bande toujours malgré les tentatives infructueuses de faire disparaître le gland dans son fourreau. Des mecs m'observent et se rincent l'œil.
Je rejoins le vestiaire et me rhabille rapidement. Je pense à lui... D'habitude, le sexe rapide même accompagné d'une ou de plusieurs jouissances, me remplit d'un grand vide, surtout affectif. Mais là, c'est différent, totalement différent... Je l'ai à peine caressé, même pas embrassé, même pas joui avec lui et pourtant, je me sens bien, comblé, une délicieuse plénitude m'envahit...
Je passe par la caisse, remettre ma clef et les effets de bain. Il est là, la serviette nouée autour des reins. Il ne m'a pas vu, ses yeux semblent briller de bonheur, il sourit, il sourit enfin, un sourire super craquant. Il discute avec le patron du sauna. Je l'observe à la dérobée, quelques poils courent du pubis jusqu'à son nombril, il a le ventre légèrement bombé, je ne l'avais pas remarqué tout à l'heure dans le jacuzzi. Je l'entends raconter au patron du sauna « nos » exploits avec emphase. Il bouge les bras, s'avance et recule, brasse de l'air, son corps danse avec une certaine dose de féminité. Je suis super heureux, je lui ai fait vivre des sensations nouvelles et il a visiblement apprécié. Le patron m'aperçoit et vient à ma rencontre. Il s'adresse à moi d'un air entendu. Je lui souris. Mon éphèbe m'aperçoit lui aussi et il devient rouge de confusion. Il me voit tel que je suis avec mes vêtements décontractes de tous les jours, il me dévisage de la tête aux pieds. C'est à mon tour de bafouiller. Je lance un banal: merci et bonne soirée! Je fais un signe de la main à mon éphèbe, tout en lui adressant un timide sourire, tchao! finis-je par prononcer avant de refermer la porte du sauna...
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Les avis des lecteurs
Pour les fêtes, fais-toi plaisir, retrouve toutes les anecdotes d'Eracleum dans la bio
d'Yvan Dorster "ne le dites pas à la mère de mon fils". Bonne lecture et bonnes fêtes de
fin d'année!
Yvan
d'Yvan Dorster "ne le dites pas à la mère de mon fils". Bonne lecture et bonnes fêtes de
fin d'année!
Yvan