Salle obscure
Récit érotique écrit par Emile [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 26-02-2013 dans la catégorie Plus on est
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Salle obscure
Il fait un vent terrible en ce début du printemps. Je tourne en rond et ne sais que faire. Depuis ce matin, après une nuit peuplée de rêves érotiques, je me traîne comme une âme en peine, vêtu de mes seules lunettes de vue. J'aime la sensation que la nudité me procure. Je sens une légère fraîcheur sur mes épaules. Mon imaginaire bat la campagne en évoquant les formes agréables d'une vieille maîtresse longiligne et celle d'un jeune trentenaire au corps de danseur. J'ai fait mille contorsions pour ouvrir mes volets sans être vu de l'extérieur. Voilà une manière bien innocente de braver l'interdit ! À midi, j'ai consommé tranquillement mon plateau repas devant la télévision. Les nouvelles du monde n'ont rien d'érotique. Je m'ennuie !
L'après-midi passe lentement devant des extraits de films X qui stimulent mes sens. Ma frustration n'en est que plus grande. Vers seize heures, je prends rapidement une douche, sans oublier de stimuler mon cul avec le jet d'une douchette particulièrement violent. Mes sens sont en éveil et mon souffle quelque peu oppressé. Après mes ablutions, je feuillette le journal à la recherche d'occupation pour cette fin d'après-midi. Je jette mon dévolu sur un film comique sans grand intérêt. Je m'habille au cours d'un cérémonial dont l'incertitude est la règle. Je finis par opter, comme souvent, pour la solution minimaliste. J'enfile un jean à même la peau. J'aime la rugosité de son contact sur mon bas-ventre. Un court gilet à fermeture éclair cache mon torse. Des chaussures fermées sans socquettes et un coupe vent complètent l'équipement. L'absence de sous-vêtements a pour moi des vertus érotiques.
Dès mes premiers pas à l'extérieur, j'apprécie la pertinence de ma vêture. À chaque mouvement, le vent caresse mes chevilles nues. Il s'engouffre sous mon vêtement et vient renforcer mon sentiment de nudité en soulevant mon pull de ma peau. Sournoisement, il s'immisce entre les boutons de ma braguette et effleure mon sexe et mes fesses. Je marche d'un pas rapide le cœur battant. Je me persuade que les passants que je rencontre devinent mon indécence. J'en suis tout émoustillé et honteux à la fois. Mon visage s’empourpre et mon corps se recroqueville. Lorsque j'arrive devant le cinéma, le hall en est étonnamment vide. Le jeune homme qui me vend la place me regarde avec un sourire amusé. Je me sens terriblement nu !
J'entre dans la pénombre de la salle dépourvue d'occupant et m'installe presque au bout du dernier rang, à l'opposé de la sortie. C'est là que je me sens le plus isolé, le moins exposé. L'avenir me montrera que non. Lorsque le film commence, je suis toujours solitaire. J'ai ôté mon coupe-vent et baissé de quelques centimètres la fermeture de mon gilet pour me sentir à l'aise. Malgré cette projection privée, mes sens sont toujours en éveil et je me sens toujours aussi exhibé. Alors que je subis le générique du film qui n'en finit pas, un léger bruissement très proche me met en alerte. Une élégante voix masculine me demande étonnamment si la place près de moi est libre, et son propriétaire s'y assoit sans attendre de réponse. Immédiatement, mes sens sont en révolution. Il n'a pu choisir cette place dans cette salle vide sans avoir quelques arrières pensées. Je sens ma peau devenir plus sensible, comme si elle lui était exposée. Je suis persuadé qu'il va me toucher bientôt et, paradoxalement, rien ne vient. Mon cœur bat la chamade et je ne comprends même plus ce qui se passe sur l'écran. Je voudrais qu'il me sente disponible pour lui, mais rien n'y fait. Je me tortille, écarte insensiblement les jambes, prends possession des accoudoirs. Il reste terriblement lointain.
Lorsque j'arrive enfin à toucher son genou du mien, mes cuisses sont écartelées au maximum. À aucun moment son genou ne se dérobe. Mais il reste sans réaction. Je cherche sa main dans la pénombre et finis par la localiser à plat sur sa cuisse. J'entends mon sang qui cogne à mes tempes avec une force peu habituelle. Je me décide enfin à poser délicatement ma paume sur elle et commence doucement à la caresser. Encore une fois il ne se soustrait pas, mais ne manifeste pas non plus son intérêt. Je me penche vers lui et effleure sa joue de mes lèvres. Il me repousse fermement en murmurant « pas comme ça ! ». Et le voici, d'une main habile, qui baisse la fermeture éclair de mon gilet et dénude de mon torse. Je suis au comble de l'émotion. Ses mains caressent un moment où les épaules, ma poitrine puis mon ventre. Mes avant-bras sont encore prisonniers du gilet troussé et je ne bouge plus. Il déboucle habilement ma ceinture et dégrafe ma braguette. Mon sexe, qui a fini de durcir, jaillit par l'interstice. Mais cela ne l'occupe nullement. Il se penche, délace et ôte mes chaussures. Puis il m'oblige à me lever et me délivre de tout vêtement. Mon corps exulte et mon cerveau totalement brouillé par les hormones n'est mobilisé que sur son entière satisfaction. L'homme me prend tendrement par la main et me guide vers les toilettes sans me laisser ramasser mes affaires.
Je suis son prisonnier et nous déambulons dans un couloir vivement éclairé. Mon compagnon a dépassé la quarantaine. Sa calvitie et auréolée de cheveux châtains. Une bouche mince, un nez aquilin assez imposant et de petits yeux noisette donnent à son visage un aspect assez banal. Il a le corps mince d'un coureur de fond voilé par des habits assez quelconques aux couleurs neutres. Ma peau claire luit sous la lumière des néons. Je me sens mal, trop exposé, et résiste à celui qui m'entraîne. Il m'attrape plus fermement par le bras et me pousse à l'intérieur d'immenses et lumineuses toilettes pour hommes désertes. Je suis à peine surpris lorsqu'il déboutonne son pantalon et m'oblige à m'agenouiller devant lui. Lorsque je prends son sexe entre mes lèvres, il saisit ma tête pour s'enfoncer plus en moi et accompagne mon va-et-vient. Lorsqu'il est suffisamment excité, il me retourne et m'oblige à me pencher en avant. Puis il introduit délicatement son phallus, trempé de bave, dans mon cul qui ne demande que ça. Je pose mes mains sur le lavabo, écarte les jambes et fléchis légèrement les genoux pour lui en faciliter l'accès. Il me ramone longuement en ahanant. Ses couilles battent mon périnée et mes fesses émettent un bruit flasque au contact de ses cuisses. À chaque mouvement ses mains poussent mes épaules et ma tête vers le bas au point que mon visage finit par reposer au fond de la vasque humide et ma poitrine sur son rebord.
Je sens son excitation qui monte. Son sexe dilaté m'échauffe tellement le cul à chaque va et vient que j'ai l'impression qu'il envahit mon ventre. Bientôt, il accélère son mouvement et me branle en rythme. Un jet chaud gicle dans mes tripes. Il murmure : « voilà une petite pute qu'il fait bon mettre ! » Quelques instants plus tard, je disperse mon foutre au sol. C'est à ce moment qu'il sort de moi. Je sens sa semence couler le long de mes cuisses. Après quelques instants de repos et une rapide toilette, il me pousse vers le couloir, toujours nu. Je me sens encore plus indécent qu'a l'aller, plus sale. Il dit : « tu ne penses qu'à ça, hein, ma salope ! ». Curieusement j'opine du chef et l'insulte me fait plaisir. J'apprécie d'être sa salope et de me faire ainsi mettre sans ménagement. Mon sexe se tend à demi pour le prouver. De retour dans la salle obscure il m'empêche de ramasser ma vêture, me fait asseoir, et me lie poignets et chevilles au fauteuil. Me voici ainsi offert aux regards, bras et jambes écartés, dès que la lumière reviendra. J'avoue que cette situation embarrassante ne me déplait pas plus que cela.
A la fin du film, un homme élégant, de grande taille, est venu nous rejoindre. Il contemple ma nudité et me caresse la joue. Il demande à mon abuseur si je suis capable de satisfaire un amateur de garçons. Mon partenaire atteste de mes capacités avec les mots qui conviennent. D'après lui, je suis une bonne affaire pour un homo en recherche de trou à fourrer. Je peux même, à son avis, intéresser des hommes ou femmes à l'orientation sexuelle incertaine. En conclusion « je suis un bonne petite pute, docile, endurante, polyvalente et capable de satisfaire les clients les plus exigeants ».L'homme m'explique qu'il est le directeur du cinéma et que son établissement accueille des relations furtives de toute nature. Il me demande si, contre quelques avantages matériels, j'accepterais de distraire sa clientèle. J'hésite un peu. Il s'approche et commence à effleurer ma poitrine et mon ventre. Sa main glisse sur mon sexe et mes cuisses. Je me tortille en émettant des petits cris de plaisir et finis par accepter la proposition. Rapidement revêtu, je rentre en bus. J'ai l'impression que tous les voyageurs ont deviné ce qui m'arrive. Je crois qu'ils me déshabillent des yeux et me sens nu sous leur regard. Je me replie sur moi le cœur battant.
Dés le lendemain, je m'installe dans l'obscurité à la même place discrète. Ma première cliente est une sadique dont l’occupation préférée est de me défoncer le cul avec son manche de parapluie. Dès le début du film, elle commence par me regarder me dévêtir et me demande de m'installer, fesses en l'air, sur le dossier du fauteuil devant elle. Elle m'excite en me caressant le dos, puis les cuisses et le sexe. Au bout d'un moment elle détrempe mon cul de sa langue et commence à me besogner avec son ustensile. J'avoue y avoir trouvé un certain plaisir, mais sans atteindre l'orgasme. Elle revient à la séance suivante et me demande à nouveau de me dénuder. Elle lève sa large jupe et tend vers moi son cul dépourvu de culotte. Je lèche sa rondelle et son sexe. Au bout d'un moment, elle me tend le parapluie que j'introduis dans son fondement. Quelques mouvements de va et vient plus loin, elle étouffe un cri de plaisir de sa main.
Plus tard, je devrai déboutonner la soutane d'un curé traditionaliste et m'empaler sur son vit dressé. Il en pleurera de plaisir en hoquetant « mon adorable petite pute chérie », tout en pinçant violemment ma peau aux endroits les plus sensibles. Je serai couvert de bleus par la suite. Un politicien me demandera de le fesser puis d'envahir son cul avec les doigts. Au point culminant du plaisir, il a crié « baise moi grosse salope ! ». Je l'ai fait sans plaisir pour lui être agréable. Une institutrice me proposera une cravate de notaire à la condition que je lui décharge sur le visage. J'avoue avoir été agréablement surpris de l'effet produit par ces deux seins imposants serrés autour de mon sexe. Tout s'est déroulé dans un silence absolu. Au gré du temps, mon bénévolat s'enrichit de nouvelles tètes, informées par le bouche à oreille ou témoins de mes prouesses lors d'une projection. Je finis par y consacrer la quasi totalité de mes après-midi de semaine. Dés le matin au lever, je suis prêt à l'assaut et choisis ma vêture pour sa capacité à être très rapidement au sol et à me procurer ce sentiment de nudité habillée si agréable. Je préfère la fermeture éclair à tout autre, pour les pantalons comme pour les hauts, et le mocassin ou la savate à la chaussure fermée. L'absence de tout sous vêtement ou accessoire devient la règle pour pouvoir être indécemment nu en un clin d’œil. Je ne rêve plus que d'envahir des orifices ou de laisser envahir les miens dans la pénombre, ma nudité mise en relief par la lumière furtive de la projection.
Mais le plus surprenant dans tout cela est le cérémonial que m'impose le projectionniste Je dois lui montrer tous les ressorts de mon imagination en me mettant en scène, totalement nu, dans les salles vides. Ensuite, il me prend à quatre pattes sur les bobines de film dans la cabine de projection , à plat ventre sur les sièges usagés dans les réserves, plié en deux devant les lavabos des toilettes, couché sur un capot de voiture la nuit sur le parking. J'ai un faible pour lui, petit bonhomme grassouillet au visage carré. Ses regards lubriques réveillent sans cesse ma libido. Ses mains boudinées me caressent avec une perversité sans pareille. Il sait me faire jouir et, du coup, obtient de moi tout ce qu'il veut. Un soir il m’amène à une sauterie dont je suis la vedette. J'y retrouve mon premier amant et son goût pour les histoires sans paroles. J'y ai reçu dans mon cul et dans ma bouche tout ce qui gravite autour de la diffusion cinématographique. J'ai été sucé et ai défoncé quelques rondelles. Les ébats ont commencé dans un appartement et fini dans la rue à la vue des passants. Le regard de certains d'entre eux m'a fait frémir. Plusieurs participants m'ont filmé avec leur téléphone portable et ce document doit encore distraire leurs nuits de solitude. Quoi de plus naturel pour quelqu'un dont la vocation d'objet sexuel est née dans une salle obscure.
L'après-midi passe lentement devant des extraits de films X qui stimulent mes sens. Ma frustration n'en est que plus grande. Vers seize heures, je prends rapidement une douche, sans oublier de stimuler mon cul avec le jet d'une douchette particulièrement violent. Mes sens sont en éveil et mon souffle quelque peu oppressé. Après mes ablutions, je feuillette le journal à la recherche d'occupation pour cette fin d'après-midi. Je jette mon dévolu sur un film comique sans grand intérêt. Je m'habille au cours d'un cérémonial dont l'incertitude est la règle. Je finis par opter, comme souvent, pour la solution minimaliste. J'enfile un jean à même la peau. J'aime la rugosité de son contact sur mon bas-ventre. Un court gilet à fermeture éclair cache mon torse. Des chaussures fermées sans socquettes et un coupe vent complètent l'équipement. L'absence de sous-vêtements a pour moi des vertus érotiques.
Dès mes premiers pas à l'extérieur, j'apprécie la pertinence de ma vêture. À chaque mouvement, le vent caresse mes chevilles nues. Il s'engouffre sous mon vêtement et vient renforcer mon sentiment de nudité en soulevant mon pull de ma peau. Sournoisement, il s'immisce entre les boutons de ma braguette et effleure mon sexe et mes fesses. Je marche d'un pas rapide le cœur battant. Je me persuade que les passants que je rencontre devinent mon indécence. J'en suis tout émoustillé et honteux à la fois. Mon visage s’empourpre et mon corps se recroqueville. Lorsque j'arrive devant le cinéma, le hall en est étonnamment vide. Le jeune homme qui me vend la place me regarde avec un sourire amusé. Je me sens terriblement nu !
J'entre dans la pénombre de la salle dépourvue d'occupant et m'installe presque au bout du dernier rang, à l'opposé de la sortie. C'est là que je me sens le plus isolé, le moins exposé. L'avenir me montrera que non. Lorsque le film commence, je suis toujours solitaire. J'ai ôté mon coupe-vent et baissé de quelques centimètres la fermeture de mon gilet pour me sentir à l'aise. Malgré cette projection privée, mes sens sont toujours en éveil et je me sens toujours aussi exhibé. Alors que je subis le générique du film qui n'en finit pas, un léger bruissement très proche me met en alerte. Une élégante voix masculine me demande étonnamment si la place près de moi est libre, et son propriétaire s'y assoit sans attendre de réponse. Immédiatement, mes sens sont en révolution. Il n'a pu choisir cette place dans cette salle vide sans avoir quelques arrières pensées. Je sens ma peau devenir plus sensible, comme si elle lui était exposée. Je suis persuadé qu'il va me toucher bientôt et, paradoxalement, rien ne vient. Mon cœur bat la chamade et je ne comprends même plus ce qui se passe sur l'écran. Je voudrais qu'il me sente disponible pour lui, mais rien n'y fait. Je me tortille, écarte insensiblement les jambes, prends possession des accoudoirs. Il reste terriblement lointain.
Lorsque j'arrive enfin à toucher son genou du mien, mes cuisses sont écartelées au maximum. À aucun moment son genou ne se dérobe. Mais il reste sans réaction. Je cherche sa main dans la pénombre et finis par la localiser à plat sur sa cuisse. J'entends mon sang qui cogne à mes tempes avec une force peu habituelle. Je me décide enfin à poser délicatement ma paume sur elle et commence doucement à la caresser. Encore une fois il ne se soustrait pas, mais ne manifeste pas non plus son intérêt. Je me penche vers lui et effleure sa joue de mes lèvres. Il me repousse fermement en murmurant « pas comme ça ! ». Et le voici, d'une main habile, qui baisse la fermeture éclair de mon gilet et dénude de mon torse. Je suis au comble de l'émotion. Ses mains caressent un moment où les épaules, ma poitrine puis mon ventre. Mes avant-bras sont encore prisonniers du gilet troussé et je ne bouge plus. Il déboucle habilement ma ceinture et dégrafe ma braguette. Mon sexe, qui a fini de durcir, jaillit par l'interstice. Mais cela ne l'occupe nullement. Il se penche, délace et ôte mes chaussures. Puis il m'oblige à me lever et me délivre de tout vêtement. Mon corps exulte et mon cerveau totalement brouillé par les hormones n'est mobilisé que sur son entière satisfaction. L'homme me prend tendrement par la main et me guide vers les toilettes sans me laisser ramasser mes affaires.
Je suis son prisonnier et nous déambulons dans un couloir vivement éclairé. Mon compagnon a dépassé la quarantaine. Sa calvitie et auréolée de cheveux châtains. Une bouche mince, un nez aquilin assez imposant et de petits yeux noisette donnent à son visage un aspect assez banal. Il a le corps mince d'un coureur de fond voilé par des habits assez quelconques aux couleurs neutres. Ma peau claire luit sous la lumière des néons. Je me sens mal, trop exposé, et résiste à celui qui m'entraîne. Il m'attrape plus fermement par le bras et me pousse à l'intérieur d'immenses et lumineuses toilettes pour hommes désertes. Je suis à peine surpris lorsqu'il déboutonne son pantalon et m'oblige à m'agenouiller devant lui. Lorsque je prends son sexe entre mes lèvres, il saisit ma tête pour s'enfoncer plus en moi et accompagne mon va-et-vient. Lorsqu'il est suffisamment excité, il me retourne et m'oblige à me pencher en avant. Puis il introduit délicatement son phallus, trempé de bave, dans mon cul qui ne demande que ça. Je pose mes mains sur le lavabo, écarte les jambes et fléchis légèrement les genoux pour lui en faciliter l'accès. Il me ramone longuement en ahanant. Ses couilles battent mon périnée et mes fesses émettent un bruit flasque au contact de ses cuisses. À chaque mouvement ses mains poussent mes épaules et ma tête vers le bas au point que mon visage finit par reposer au fond de la vasque humide et ma poitrine sur son rebord.
Je sens son excitation qui monte. Son sexe dilaté m'échauffe tellement le cul à chaque va et vient que j'ai l'impression qu'il envahit mon ventre. Bientôt, il accélère son mouvement et me branle en rythme. Un jet chaud gicle dans mes tripes. Il murmure : « voilà une petite pute qu'il fait bon mettre ! » Quelques instants plus tard, je disperse mon foutre au sol. C'est à ce moment qu'il sort de moi. Je sens sa semence couler le long de mes cuisses. Après quelques instants de repos et une rapide toilette, il me pousse vers le couloir, toujours nu. Je me sens encore plus indécent qu'a l'aller, plus sale. Il dit : « tu ne penses qu'à ça, hein, ma salope ! ». Curieusement j'opine du chef et l'insulte me fait plaisir. J'apprécie d'être sa salope et de me faire ainsi mettre sans ménagement. Mon sexe se tend à demi pour le prouver. De retour dans la salle obscure il m'empêche de ramasser ma vêture, me fait asseoir, et me lie poignets et chevilles au fauteuil. Me voici ainsi offert aux regards, bras et jambes écartés, dès que la lumière reviendra. J'avoue que cette situation embarrassante ne me déplait pas plus que cela.
A la fin du film, un homme élégant, de grande taille, est venu nous rejoindre. Il contemple ma nudité et me caresse la joue. Il demande à mon abuseur si je suis capable de satisfaire un amateur de garçons. Mon partenaire atteste de mes capacités avec les mots qui conviennent. D'après lui, je suis une bonne affaire pour un homo en recherche de trou à fourrer. Je peux même, à son avis, intéresser des hommes ou femmes à l'orientation sexuelle incertaine. En conclusion « je suis un bonne petite pute, docile, endurante, polyvalente et capable de satisfaire les clients les plus exigeants ».L'homme m'explique qu'il est le directeur du cinéma et que son établissement accueille des relations furtives de toute nature. Il me demande si, contre quelques avantages matériels, j'accepterais de distraire sa clientèle. J'hésite un peu. Il s'approche et commence à effleurer ma poitrine et mon ventre. Sa main glisse sur mon sexe et mes cuisses. Je me tortille en émettant des petits cris de plaisir et finis par accepter la proposition. Rapidement revêtu, je rentre en bus. J'ai l'impression que tous les voyageurs ont deviné ce qui m'arrive. Je crois qu'ils me déshabillent des yeux et me sens nu sous leur regard. Je me replie sur moi le cœur battant.
Dés le lendemain, je m'installe dans l'obscurité à la même place discrète. Ma première cliente est une sadique dont l’occupation préférée est de me défoncer le cul avec son manche de parapluie. Dès le début du film, elle commence par me regarder me dévêtir et me demande de m'installer, fesses en l'air, sur le dossier du fauteuil devant elle. Elle m'excite en me caressant le dos, puis les cuisses et le sexe. Au bout d'un moment elle détrempe mon cul de sa langue et commence à me besogner avec son ustensile. J'avoue y avoir trouvé un certain plaisir, mais sans atteindre l'orgasme. Elle revient à la séance suivante et me demande à nouveau de me dénuder. Elle lève sa large jupe et tend vers moi son cul dépourvu de culotte. Je lèche sa rondelle et son sexe. Au bout d'un moment, elle me tend le parapluie que j'introduis dans son fondement. Quelques mouvements de va et vient plus loin, elle étouffe un cri de plaisir de sa main.
Plus tard, je devrai déboutonner la soutane d'un curé traditionaliste et m'empaler sur son vit dressé. Il en pleurera de plaisir en hoquetant « mon adorable petite pute chérie », tout en pinçant violemment ma peau aux endroits les plus sensibles. Je serai couvert de bleus par la suite. Un politicien me demandera de le fesser puis d'envahir son cul avec les doigts. Au point culminant du plaisir, il a crié « baise moi grosse salope ! ». Je l'ai fait sans plaisir pour lui être agréable. Une institutrice me proposera une cravate de notaire à la condition que je lui décharge sur le visage. J'avoue avoir été agréablement surpris de l'effet produit par ces deux seins imposants serrés autour de mon sexe. Tout s'est déroulé dans un silence absolu. Au gré du temps, mon bénévolat s'enrichit de nouvelles tètes, informées par le bouche à oreille ou témoins de mes prouesses lors d'une projection. Je finis par y consacrer la quasi totalité de mes après-midi de semaine. Dés le matin au lever, je suis prêt à l'assaut et choisis ma vêture pour sa capacité à être très rapidement au sol et à me procurer ce sentiment de nudité habillée si agréable. Je préfère la fermeture éclair à tout autre, pour les pantalons comme pour les hauts, et le mocassin ou la savate à la chaussure fermée. L'absence de tout sous vêtement ou accessoire devient la règle pour pouvoir être indécemment nu en un clin d’œil. Je ne rêve plus que d'envahir des orifices ou de laisser envahir les miens dans la pénombre, ma nudité mise en relief par la lumière furtive de la projection.
Mais le plus surprenant dans tout cela est le cérémonial que m'impose le projectionniste Je dois lui montrer tous les ressorts de mon imagination en me mettant en scène, totalement nu, dans les salles vides. Ensuite, il me prend à quatre pattes sur les bobines de film dans la cabine de projection , à plat ventre sur les sièges usagés dans les réserves, plié en deux devant les lavabos des toilettes, couché sur un capot de voiture la nuit sur le parking. J'ai un faible pour lui, petit bonhomme grassouillet au visage carré. Ses regards lubriques réveillent sans cesse ma libido. Ses mains boudinées me caressent avec une perversité sans pareille. Il sait me faire jouir et, du coup, obtient de moi tout ce qu'il veut. Un soir il m’amène à une sauterie dont je suis la vedette. J'y retrouve mon premier amant et son goût pour les histoires sans paroles. J'y ai reçu dans mon cul et dans ma bouche tout ce qui gravite autour de la diffusion cinématographique. J'ai été sucé et ai défoncé quelques rondelles. Les ébats ont commencé dans un appartement et fini dans la rue à la vue des passants. Le regard de certains d'entre eux m'a fait frémir. Plusieurs participants m'ont filmé avec leur téléphone portable et ce document doit encore distraire leurs nuits de solitude. Quoi de plus naturel pour quelqu'un dont la vocation d'objet sexuel est née dans une salle obscure.
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